- il y a 4 mois
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👉🏼Mon top 100 all-time 2025, ma série de l’été, est désormais terminée. Mais plutôt que de vous laisser comme ça, j’ai décidé de vous proposer une petite vidéo bonus. Quels sont les 15 joueurs qui n’étaient qu’à un cheveu d’atteindre le top 100 et qui ont échoué à la porte ? Pourquoi ne les ai-je pas sélectionnés ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼
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00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, j'espère que vous allez tous très bien.
00:12Que vous soyez en train de chiller en terrasse, de galérer dans les bouchons, ou encore en train de préparer votre Fantasy League de l'an prochain,
00:18soyez prêts parce qu'aujourd'hui on part sur une vidéo un peu à part.
00:21Un petit bonus qui était pas prévu à la base, mais du bonus haut de gamme, enfin j'espère.
00:25Ouais, parce qu'aujourd'hui on parle de ceux qui ne sont pas, dans mon top 100 NBA All-Time version 2025.
00:31Ou plutôt ceux qui étaient à deux doigts d'y être, des joueurs exceptionnels, marquants, parfois historiques, mais que j'ai laissé de côté, volontairement en plus de ça.
00:39Et croyez-moi pourtant, c'est pas parce que ça a été volontaire que ça a été simple.
00:43Parce que là on ne parle pas non plus de roleplayers sympas ou de carrières anecdotiques, non, on parle tout de même de joueurs iconiques.
00:48Certains étaient dans mon top même, d'il y a 5 ans, d'autres auraient pu y être aussi cette année, mais au moment de trancher, il a fallu les laisser de côté.
00:55A quelques centimètres du Graal, vraiment, et ça a été clairement des crève-cœur.
00:59Ceux-là donc je vais vous les présenter aujourd'hui.
01:01Par contre, c'est important cette fois-ci, je les ai pas classés par Great Nest, c'est juste une liste, par ordre alphabétique.
01:06Pour recontextualiser, je vous mets ici l'intégralité de mon top 100.
01:09Pour le faire, j'ai appliqué mes critères à la lettre.
01:12Grandeur, palmarès, impact historique, influence réelle.
01:15Et même si ça pique, même si ça divise, ce top 100 c'est pas une compilation nostalgique, non, c'est un parti pris, assumé.
01:21D'ailleurs, si vous voulez mieux les comprendre, ces critères, avoir tous les détails, je vous donne rendez-vous sur la première vidéo de cette série.
01:27Là-bas, il y a tout le mode d'emploi.
01:28Mais la vidéo d'aujourd'hui, c'est l'occasion d'expliquer certains choix, certaines mises à l'écart,
01:33et finalement, de répondre aussi à pas mal de vos questions en commentaire sur les vidéos précédentes.
01:37Ce que je veux faire, c'est revenir sur ces grands noms, que j'aurais adoré intégrer, mais qui finalement n'ont pas passé mon cut.
01:43Parce que ouais, le problème d'un top 100 justement, et je m'en suis bien rendu compte en le faisant, c'est qu'il y a que 100 places.
01:48Pour vous décrire le palmarès des joueurs que je vais aborder aujourd'hui, comme d'hab, je vais faire appel à mes pictos.
01:52Je vous laisse mettre pause ou y revenir plus tard, si vous voulez mater ça avec attention.
01:56Mais allez, il est temps d'y aller. Prenez une grande inspiration, interrompez ce que vous étiez en train de faire, et installez-vous confortablement.
02:03Parce qu'aujourd'hui, on parle de 15 grands noms oubliés de mon top 100 NBA All Time 2025.
02:09Car oui, eux aussi méritent finalement qu'on prenne le temps au moins de les mentionner et de leur rendre hommage.
02:18Et allez, premier joueur oublié pour aujourd'hui, Dave Bing.
02:35Un nom peut-être un peu effacé dans la mémoire collective, mais un joueur majeur des années 60-70.
02:39Sur le CV, ça en impose. Rookie de l'année en 1967, meilleur scorer NBA dès sa deuxième saison avec plus de 27 points de moyenne.
02:47Deux fois All-NBA First Team, sept fois All-Star et MVP du All-Star Game en 76.
02:51Au total, plus de 18 000 points, 5 300 passes et une moyenne de 20 points par match sur 12 saisons.
02:56Bing, et ça j'aime bien, chez lui, c'était un meneur très atypique pour l'époque.
03:00Un joueur élancé athlétique qui scorait autant qu'il organisait.
03:03Une machine offensive, ultra fluide, capable de driver, de tirer, de passer.
03:08La référence offensive des Pistons pendant près d'une décennie.
03:11Mais aussi, un mec qui s'est battu toute sa carrière avec une vision partiellement floue.
03:14Et qui a failli perdre l'usage d'un oeil après un choc en 1971.
03:18Il revient quand même, et claque 22 pions de moyenne en jouant avec une rétine partiellement décollée.
03:22Un guerrier silencieux.
03:24Après Détroit, il finira sa carrière à Boston, puis Washington.
03:27Avec tout de même encore quelques beaux restes.
03:29Alors pourquoi il n'est pas dans le top 100 ?
03:31Parce qu'à un moment, l'impact collectif finit par peser.
03:335 petites campagnes de play-off, une seule série remportée.
03:36Et encore, c'était en sortie de banc à la fin avec les Bullets.
03:39Bing a longtemps porté des équipes moyennes, sans jamais vraiment briller en post-season.
03:43Et malgré un top 3 MVP en 71, ça reste trop léger pour entrer dans mon classement.
03:47Mais qu'on soit clair, Dave Bing fait partie des grands.
03:49Juste pas des 100 plus grands à mes yeux.
03:51Deuxième grand oublié du jour, Jimmy Butler.
03:54Un joueur aussi fascinant qu'imprévisible.
03:56Un joueur capable de transcender une équipe sur une série.
03:59Ou encore de tout faire péter dans le vestiaire.
04:01Un des visages les plus marquants de la NBA des années 2010-2020.
04:05Même s'il n'a jamais dominé une saison bout en bout.
04:07Côté palmarès, c'est dense.
04:096 sélections All-Star, 5 All-NBA Team, 5 All-Defensive et surtout 2 finales NBA.
04:13Côté stats, c'est plus de 15 000 points en saison régulière.
04:16Presque 4 000 passes et surtout des campagnes de play-off XXL.
04:19Des séries à plus de 35 points de moyenne, 2 triples doubles en finale, des cartons à 56 points contre les Bucks ou à 47 pour éviter l'élimination face à Boston.
04:27Play-off Jimmy, c'est pas un surnom volé.
04:29Et ce que j'ai envie de retenir surtout de sa carrière, c'est son parcours.
04:32Écarté par sa mère à 13 ans, pas recruté en sortie de lycée, drafté en 30ème position, il arrive à Chicago dans l'ombre de Derrick Rose.
04:38S'impose par la défense, le travail, puis devient l'option numéro 1.
04:41Ensuite, Minnesota, Philly et surtout Miami.
04:43Chaque fois, c'est le même schéma.
04:44Conflit, clash, puis explosion sur le terrain.
04:47Chez le 8, il trouve son alter ego avec Spolstra et se transforme en leader d'un groupe de soldats.
04:51Deux finales en 4 ans, une réputation de guerrier, des perfs de légende et un vrai culte autour du personnage à Miami.
04:57Même si encore une fois, l'histoire se termine en haute boudin, avec une demande de transfert et des tensions,
05:01en off, Butler reste tout de même l'un des joueurs les plus marquants de sa génération.
05:05Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ?
05:07Parce qu'au moment de trancher, certaines limites finissent par peser.
05:09Pas de bague, jamais mieux que top 10 au MVP, une implication en dents de scie en saison régulière,
05:13et puis ce côté instable, ce goût du conflit qui laisse parfois un goût d'inachevé.
05:18Butler, c'est l'excellence ponctuelle, pas la domination continue.
05:21Il n'en reste pas moins un immense joueur capable de renverser des montagnes quand l'enjeu l'exige.
05:25Mais sur l'ensemble d'une carrière, c'est juste un cran en dessous des 100 plus grands selon moi.
05:28On poursuit maintenant avec Artis Gilmore.
05:31Gilmore, c'est un monstre physique tout droit sorti d'une autre époque.
05:35Et sur le papier, c'est lourd.
05:36MVP et rookie de l'année dès son arrivée en ABA, champion ABA en 1975,
05:415 fois All ABA First Team, 5 fois All Star ABA, et encore 6 sélections All Star en NBA.
05:47En carrière combinée, ABA plus NBA, on parle plus de 24 000 points, 16 000 rebonds et 3 000 contres.
05:52Et le meilleur pourcentage au tiers de l'histoire NBA aussi, plus de 59%.
05:56Une tour de contrôle, une anomalie statistique.
05:59Un pivot dominant, vraiment, pendant presque deux décennies.
06:02Il déboule en pro en 1971 chez les Kentucky Colonels, et écrase tout en ABA.
06:06MVP et Roy la même année, direct.
06:09Et c'est pas juste des chiffres, il contrôle la raquette, impose sa loi des deux côtés du terrain,
06:13et mène Kentucky au titre en 1975.
06:16Quand l'ABA fusionne avec la NBA en 1976, il passe chez les Bulls.
06:20Et là, il continue son chantier, mais dans une ligue plus dense, plus physique.
06:23Il y restera 6 saisons, puis passera par les Spurs, fera un crochet en Italie,
06:27et finira tranquillement à Boston.
06:28Ce que l'on retient, un gars fiable, solide, toujours à 20 points, 12 rebonds,
06:32de contre en dormant.
06:33Un pivot old school, ultra efficace, qui finissait tout près du cercle,
06:37avec une précision chirurgicale.
06:38Pas une star exubérante, pas un leader vocal, mais un géant au service du collectif,
06:43et ça se voyait.
06:44Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ?
06:46Parce que malgré toutes ses stats, tout ce pédigré,
06:48il lui manque ce petit supplément d'âme qui fait basculer dans la légende.
06:51Il a été dominant, c'est vrai, longtemps, mais il a aussi très peu pesé en playoff NBA.
06:55Une seule finale de conf, et surtout, il n'a jamais été considéré comme un des visages de la ligue.
06:59En NBA, oui, mais en NBA, jamais vraiment.
07:02Trop discret, peut-être.
07:03Trop sous-estimé, probablement.
07:05Mais quand il a fallu trancher entre un mec comme lui et d'autres qui ont vraiment marqué leur époque,
07:09qui ont été des figures de pro en NBA, j'ai dû le laisser à la porte.
07:12De peu, mais à la porte quand même.
07:14Allez, place maintenant à Rudy Gobert, le géant français.
07:16Et déjà, là, j'entends certains d'entre vous hurler à distance.
07:20Pourtant, Rudy, c'est 4 fois meilleur défenseur de l'année, un record ex-aequo.
07:234 fois All-NBA, 8 fois All-Defensive, 3 All-Star Game, et récemment, 2 finales de conférence jouées avec les Wolves.
07:29Niveau palmarès individuel, on est très haut.
07:32Rudy, c'est aussi plus de 10 000 points, près de 10 000 rebonds, 1700 contre,
07:35et une des meilleures efficacités au tir de l'histoire NBA.
07:38Et pourtant, sa carrière a démarré très tranquillement.
07:41Peu de monde imaginait qu'il arriverait si haut.
07:43Choisi en 27ème position de la draft 2013, envoyé à Utah,
07:46Gobert n'a pas mis longtemps à se faire un nom.
07:48Défensivement, il a changé la donne dès qu'il a eu des minutes.
07:50Il est vite devenu l'un des protecteurs de cercle les plus dissuasifs de la ligue.
07:54A lui seul, il obligeait les attaques adverses à changer leur plan de jeu.
07:57A Utah, il a été le pilier d'une défense top 5 quasiment chaque année.
08:00Jamais un joueur n'avait autant influencé un match sans avoir le ballon.
08:03L'attaque du jazz tournait autour de lui, au sens propre comme au figuré,
08:06avec des écrans, des rebonds, des rôles, mais surtout une présence constante sous le cercle.
08:10Son duo avec Donovan Mitchell aurait pu aller loin,
08:12mais n'est jamais allé plus loin qu'une demi-finale de conf.
08:15Puis en 2022, Minnesota a tout misé sur lui.
08:17Énorme trade, énorme pression, mais il a répondu.
08:20Et depuis 2 ans, on peut dire ce qu'on veut,
08:22mais il est un maillon essentiel des longs parcours des Wolves en playoff.
08:25Alors pourquoi Gobert n'est pas dans mon top 100 ?
08:27Parce qu'autant j'admire son influence défensive et son palmarès,
08:30autant son impact offensif reste trop limité.
08:32C'est un joueur de rôle, élite, mais un joueur de rôle.
08:34Pas un franchise player, pas une option offensive numéro 1, ni même numéro 2.
08:38Et enfin, ses plus gros échecs en playoff,
08:40notamment face au small ball, pèsent encore dans la balance.
08:43L'un des meilleurs protecteurs de cercle de l'histoire,
08:45mais pour l'instant, il reste hors de mon top 100.
08:47Voici maintenant Tim Hardaway, mon cinquième joueur oublié pour aujourd'hui.
08:50Un nom qui évoque immédiatement un handle inimitable des crossovers assassins
08:55et un style flamboyant qui a été cultissime dans les années 90.
08:59Et au-delà du style, Hardaway, c'est clairement un meneur de jeu majeur de sa génération.
09:04Côté palmarès, ça tient la route.
09:055 sélections All-Star, 5 All-NBA,
09:07dont une First Team avec plus de 15 000 points en carrière.
09:09Un peu plus de 7 000 passes aussi, avec plusieurs saisons,
09:11à plus de 20 points et 10 assists de moyenne.
09:13Timmy, c'est l'un des très rares à avoir cumulé plusieurs campagnes à ces stats-là.
09:17Sa carrière, elle commence fort à Golden State, au sein du mythique trio,
09:22le Run TMC, avec Chris Mellin et Mitch Richmond.
09:24Sa course, sa shoot, sa régale.
09:26Et dès sa deuxième saison, dans la grande ligue, c'est déjà lui le boss de l'attaque.
09:29Ensuite, direction Miami, où il devient le général de Pat Riley,
09:32avec Alonzo Morning en binôme.
09:34Deux fois finaliste de conf avec le 8.
09:36Leader vocal, meneur à l'ancienne, avec cette patte bien à lui.
09:38Sur ses années floridiennes, il est régulièrement dans les meilleures moyennes de points et de passes parmi les meneurs.
09:43Il finit sa carrière par quelques piges à Dallas, Denver, puis Indiana,
09:47majoritairement en sortie de banc.
09:48Mais ce qu'on retient, c'est l'impact vraiment qu'il a eu sur son poste pendant les 90s.
09:52Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ?
09:54C'est une question d'empreintes laissées au plus haut niveau.
09:56Hardaway, c'est du très solide, mais il n'est jamais allé au bout.
09:59Aucune finale NBA, une baisse de régime fréquente en playoff comparée à la saison,
10:02et une régularité pas toujours au rendez-vous sur la durée.
10:05Il coche beaucoup de cases, c'est vrai, mais pas toutes.
10:07Un joueur marquant, charismatique, spectaculaire, mais dans ce classement-là, ça ne suffit pas.
10:11Team Hardaway est un monument, mais un monument qui reste juste à la porte de mon ranking.
10:16On enchaîne maintenant avec un joueur moins connu, mais dont il fallait parler, Neil Johnston.
10:20Johnston, c'est un CV à l'ancienne, mais qui pèse lourd.
10:22Champion NBA en 1956 avec les Warriors, 6 fois All-Star, 5 fois dans une All-NBA team, dont 4 en First Team,
10:28triple meilleur scoreur de la ligue, meilleur rebondeur en 1955, et 3 fois meilleur en pourcentage de réussite au tir.
10:34Entre 1952 et 1955, il est tout simplement l'un des joueurs les plus dominants de la planète basket.
10:40Un pivot fluide, technique, célèbre pour son hook main droite, et capable de tourner à plus de 20 points et 12 rebonds par match, saison après saison.
10:47Et le plus gros problème, le concernant, c'est que sa carrière n'aura duré que 8 petites années.
10:51De 1951 à 1959, Johnston n'aura porté qu'un seul maillot, celui des Philadelphia Warriors.
10:56Il explose dès sa deuxième saison quand Paul Arizin part à l'armée, et devient immédiatement l'arme offensive numéro 1.
11:02Trois fois de suite meilleur scoreur, il domine sa décennie avec classe et constance.
11:06Avec Arizin, puis Tom Gola, il formera un trio redoutable qui finit par décrocher le titre en 1956.
11:11Mais les playoffs sont courts, la ligue aussi, et malgré ses efforts, Johnston ne participera qu'à 4 campagnes.
11:16Il quitte les parquets à seulement 30 ans, sur blessure, et enchaîne comme coach, juste à temps, pour diriger un certain Will Chamberlain.
11:23Alors pourquoi il n'apparaît pas dans mon top 100 ? C'est pas une question de talent, c'est une question de contexte.
11:27Johnston a joué à une époque où deux séries suffisaient pour être champion.
11:30Moins d'équipes, moins de tours, moins d'adversité.
11:32Et malgré ses stats impressionnantes, sa longévité trop faible et son impact collectif limité pèse dans la balance.
11:38J'y ai pensé, longtemps, mais à un moment il faut trancher.
11:40Et Neil Johnston, aussi brillant soit-il, reste lui aussi juste à la porte.
11:44Le suivant, dans ma liste des grands oubliés de mon top 100 All-Time NBA 2025, c'est Bill Lembir.
11:49Billou, c'est deux titres NBA avec les Bad Boys de Détroit, 4 sélections All-Star Game, un trophée de meilleur rebondeur en 1986 et un maillot retiré par les Pistons.
11:57Il fait aussi partie de ses rares intérieurs à avoir franchi la barre des 10 000 points et 10 000 rebonds en carrière.
12:02Pivot rugueux mais fiable, il tourne à presque 13 points et 10 rebonds de moyenne sur 14 saisons, avec une adresse solide au lancé comme à plus longue distance.
12:08Et surtout, il reste, encore aujourd'hui, le meilleur rebondeur de l'histoire des Pistons.
12:12Mais le nom de Lembir dépasse les chiffres.
12:14Quand on parle de lui, on pense à autre chose.
12:16Le trash talk, les coups bas, le regard noir, la légende.
12:19Drafté au troisième tour, passé par l'Italie, il rejoint Détroit en 1982 et incarne vite le sale gosse ultime.
12:24Un pivot provocateur, dur au mal, qui agace autant qu'il soulage ses coéquipiers.
12:28Avec Asia Thomas, Joe Dumars, Rodman et Chuck Daly sur le banc, il devient le méchant parfait dans le film des Bad Boys.
12:34Capable de shooter à 3 points, d'écarter le jeu, de dominer le rebond défensif et de faire péter les plombs à tous ses adversaires.
12:39De Bird à Parrish en passant par Barclay.
12:41Un rôle assumé jusqu'au bout et prolongé ensuite, avec succès, en tant que coach en WNBA.
12:47Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ? Parce qu'à un moment, l'aura ne suffit plus.
12:50Lembir a marqué la ligue, oui, mais n'a jamais été considéré comme un joueur majeur.
12:54Pas une seule sélection All-NBA, jamais All-Defensive et une réputation de provocateur qui a parfois éclipsé ses vraies qualités.
12:59Un bon pivot, un super rebondeur, un cerveau du vice, mais pas un des 100 plus grands joueurs de l'histoire à mes yeux.
13:04Maintenant, parmi les principaux oubliés, je voulais absolument parler de Bob Lanier.
13:08Lanier, c'est 8 sélections au All-Star Game, un MVP du match des étoiles en 74, plus de 19 000 points, près de 10 000 rebonds en carrière et un maillot retiré par 2 franchises.
13:17Un intérieur massif, ultra technique, haut ou cravageur, capable de sortir à 5 mètres ou de te dominer au poste.
13:23Un vrai pivot old school, taillé pour les 70's.
13:26Lanier, c'est d'abord une décennie à Détroit dans une franchise aussi instable qu'attachante, avec Dave Bing d'abord, puis seul contre tous.
13:31Il enchaîne les saisons à plus de 20 points d'Irbon, claque un 48-16 sur Portland, enchaîne les coachs et les galères, mais remène quand même les Pistons en playoff à plusieurs reprises.
13:39Il rejoint ensuite Milwaukee, avec des genoux en carton, mais toujours clutch, et surtout, il participe enfin à plusieurs campagnes solides de post-season.
13:46A défaut de jouer les finales, il incarne le respect, l'endurance, la régularité.
13:50Alors pourquoi il n'est pas listé dans mon top 100 ? Franchement, ça s'est joué à très peu.
13:54Mais malgré son talent, Lanier n'a jamais été all-NBA, jamais dominant en playoff, jamais finaliste.
13:58Dans une ligue saturée de pivots monstrueux, il a souvent été le presque, presque au sommet, presque dans la discussion.
14:03Il est un géant respecté, mais pas un des 100 plus grands à mon goût.
14:06Allez, voici maintenant un très grand oublié, sûrement le plus gros crève-cœur de mon top 100 all-time à mon goût.
14:12J'ai nommé Damian Lillard.
14:14Dame, c'est 8 sélections all-stars, 7 all-NBA, un titre de rookie de l'année et plus de 22 000 points inscrits en carrière.
14:19Il est aussi l'un des meilleurs shooters de tous les temps, derrière Stephen Curry.
14:22Un meneur explosif, clutch, fidèle à une ville, à une franchise pendant la majorité de sa carrière, mais aussi fidèle à un style, le Dame Time.
14:29Son game-winner au buzzer face à OKC reste l'un des plus iconiques de l'histoire des playoffs.
14:34Drafté en 6ème position en 2012, il explose tout de suite à Portland.
14:37Très vite, c'est son équipe.
14:38Il tourne à plus de 25 points de moyenne pendant près d'une décennie, avec des pointes à plus de 30.
14:42Un meneur capable de marquer des logos, de prendre feu, de tuer des matchs à lui seul.
14:46Son duo avec CJ McCollum emmène les Blazers jusqu'en finale de conférence en 2019.
14:50Mais le plafond est vite atteint, ils se font sweeper.
14:52Il ne jouera jamais les finales, et les années qui suivent deviennent frustrantes.
14:56Il tente ensuite un nouveau départ en 2023 en rejoignant Yanis à Milwaukee.
15:00Mais ça, je préfère pas trop en parler.
15:02Majoritairement, c'est un échec.
15:03Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ?
15:05Parce qu'il est juste aux portes, tout près.
15:06C'est pas un oubli, c'est une limite.
15:08Lillard est l'un des plus grands scoreurs de son époque.
15:10Mais sans MVP, sans finale jouée, sans réelle défense, sans vrai impact collectif à très haut niveau,
15:14avec seulement 4 séries de playoffs remportées,
15:16il reste pour moi dans le groupe juste après.
15:19On parle d'un tueur, mais pas tout à fait d'une légende all-time, je pense.
15:22Pour continuer maintenant, je vais parler de George McGuinness.
15:25McGuinness est un palmarès XXL, surtout du côté de la ABA.
15:28Deux titres de champions avec les Pacers, MVP de la saison en 75,
15:31et 3 fois All-ABA First Team.
15:33En NBA, il sera 4 fois All-Star et 2 fois All-NBA.
15:36Au total, plus de 17 000 points, 9 000 rebonds,
15:39et des playoffs légendaires au début des années 70.
15:41Sa carrière a démarré très fort dans sa ville natale d'Indianapolis.
15:44A peine sorti d'une saison folle à l'université d'Indiana,
15:47il rejoint les Pacers en ABA,
15:49et rafle deux bagues dès ses deux premières années.
15:51Puis en 1975, il sort une campagne dantesque.
15:5430 points, 14 rebonds, 6 passes de moyenne,
15:56et des playoffs où il claque des séries historiques,
15:59à base de triple double à 50 points.
16:01L'année suivante, il file à Philadelphie,
16:02fait ses débuts en NBA,
16:04continue de dominer statistiquement,
16:06atteint les finales en 77 avec Julius Erving,
16:08puis passe brièvement par Denver,
16:09avant de revenir boucler la boucle à Indiana.
16:11Mais peu à peu, son niveau baisse, son corps lâche,
16:13et il raccroche à seulement 31 ans.
16:15Alors pourquoi il n'est pas dans mon top 100 ?
16:17Parce que tout, ou presque, repose sur son passage en ABA.
16:20Une ligue qu'on respecte, mais qu'on doit pondérer.
16:22En NBA, McGuinness a brillé quelques saisons
16:24sans jamais franchir le cap ultime.
16:25Pas de longévité,
16:26peu de succès collectif après 77,
16:28et une carrière qui s'éteint doucement.
16:30Un joueur majeur des années 70,
16:31mais trop centré sur une ligue parallèle
16:33pour franchir la porte des 100.
16:34Allez, petit kiff maintenant,
16:36j'ai envie de parler d'Yaoming.
16:37Yaoh, c'est 8 saisons NBA,
16:388 sélections All-Star,
16:405 All-NBA,
16:402 fois dans la seconde team,
16:41et 3 dans la third.
16:43Pivot star des Rockets,
16:44figure emblématique de la NBA des années 2000,
16:46et tout simplement le joueur asiatique
16:48le plus influent de l'histoire.
16:49Bref, t'es en première position en 2002,
16:52Yaoh débarque à Houston avec une hype mondiale.
16:54Très vite, il devient une référence au poste 5.
16:56Technique, agile,
16:57à droit à longue distance et au lancé.
16:59Il tourne à plus de 19 points
17:00et 9 rebondes moyennes sur sa carrière,
17:01avec des pointes à plus de 22.
17:03Face aux meilleurs intérieurs du monde,
17:04il répond présent,
17:05que ce soit contre Shaq, Duncan ou Garnett.
17:07Son duo avec T-Mac fait saliver
17:09toute la NBA,
17:10sur le papier,
17:11car sur le parquet,
17:12les pépins physiques plombent tout.
17:13Il ne fait jamais mieux
17:14qu'un second tour de playoff.
17:16Foutu blessure,
17:17jamais la possibilité de réellement voir
17:19jusqu'où ça pouvait aller.
17:20Et c'est justement pour ça
17:21qu'il est pas dans mon top 100.
17:22Yaoh, c'est un immense watif.
17:23Le talent était là,
17:24l'impact aussi,
17:25la portée mondiale indiscutable.
17:27Mais 8 saisons,
17:27dont 3 tronquées
17:28et aucun vrai run de playoff,
17:30ça reste trop juste.
17:31Une légende globale, oui,
17:32un symbole encore plus,
17:33mais pas un des 100 plus grands
17:34basketteurs de l'histoire,
17:35à mon goût.
17:36Ah, maintenant,
17:37je veux parler d'un joueur
17:37que j'ai vraiment
17:38beaucoup trop kiffé
17:39dans les 90's,
17:40Mitch Richmond.
17:41Richmond, c'est 6 sélections All-Star
17:43et un MVP d'un All-Star Game mythique,
17:455 au NBA,
17:46un titre de rookie de l'année
17:47en 1989
17:48et une bague glanée
17:49au bout de banc
17:49avec les Lakers en 2002.
17:51Mitch, c'est aussi
17:52plus de 20 000 points
17:53inscrits en carrière.
17:54Un scoreur pur,
17:55précis,
17:55constant,
17:56l'un des arrières,
17:57je pense,
17:57les plus sous-estimés
17:58des années 90.
17:59Drafté par les Warriors
18:00en 5ème position,
18:01il forme avec Tim Ardaway
18:02et Chris Mullin
18:03le trio légendaire
18:04du run TMC.
18:05Un jeu flashy,
18:05offensif, rapide,
18:06qui fait vibrer Auckland
18:07mais qui ne dure que 3 saisons.
18:09Richmond est envoyé
18:10à Sacramento ensuite
18:11où il va passer 6 ans
18:12à empiler les points
18:13dans une équipe moribonde.
18:14Toujours entre 21 et 25
18:15de moyenne,
18:16toujours clutch,
18:17toujours sérieux
18:17mais jamais vraiment
18:18dans la lumière.
18:19Il finit sa carrière
18:20avec des courts passages
18:21à Washington
18:21et Los Angeles
18:22où il va enfin
18:24gagner un titre
18:24sans vraiment jouer.
18:25Il reste les fesses
18:26clouées au banc
18:27pendant les playoffs.
18:28Alors pourquoi
18:28il n'est pas dans mon top 100 ?
18:29Parce que malgré ses perfs,
18:30Mitch Richmond a passé
18:31l'essentiel de sa carrière
18:32dans des équipes
18:33qui perdaient.
18:33Il n'a joué que 23 matchs
18:34de playoff en 14 saisons.
18:36Pas de run marquant,
18:36pas de vraie influence historique.
18:38Un super joueur,
18:39régulier,
18:39respecté,
18:40mais dans une ligue
18:41pleine de scoreurs extérieurs,
18:42il reste un cran en dessous
18:43des 100 plus grands je pense.
18:44Est-ce que vous aviez remarqué
18:45que un seul MVP
18:47de toute l'histoire NBA
18:48n'était pas dans mon top 100
18:49NBA All-Time version 2025 ?
18:51Et oui,
18:52il s'agit de Derrick Rose.
18:53Derrick Rose
18:53c'est le plus jeune MVP
18:54MVP All-Time a 22 ans en 2011,
18:563 sélections All-Star,
18:57une First Team All-NBA,
18:58un Rookie de l'année
18:59et plus de 12 000 points
19:00en carrière.
19:00Il a aussi été
19:01l'un des visages
19:02les plus marquants de la NBA
19:03du début des années 2010.
19:04Un meneur explosif,
19:05spectaculaire,
19:06électrisant.
19:07Et là encore,
19:07on parle de l'un des plus gros
19:09si ce n'est le plus gros
19:10ou hâtif de tous les temps.
19:11A son arrivée à Chicago en 2008,
19:12c'est l'enfant du pays
19:13qui revient ramener la lumière.
19:14Très vite,
19:15il prend le contrôle des Bulls
19:16et en 2011,
19:17il marche sur la ligue.
19:1825 points,
19:197 passes,
19:1960 de victoires,
19:20une première place à l'Est
19:21et une stature de superstar.
19:23Mais l'année suivante,
19:24tout s'effondre.
19:25Premier match de play-off,
19:26il se déchire le genou.
19:27Et derrière,
19:28c'est une suite d'opérations,
19:29de rechutes,
19:29de doutes,
19:30de silences.
19:31Il revient,
19:31change de jeu,
19:32s'adapte,
19:32brille par séquence Onix
19:33à Minnesota,
19:34à Détroit,
19:35mais ne sera plus jamais
19:36celui qu'il aurait dû devenir.
19:37Pourtant,
19:38quelle nostalgie plus tard
19:39de l'avoir vu planter
19:4050 points sous le maillot des Wolves,
19:42c'était épique.
19:43Mais malheureusement,
19:44c'est resté trop unique,
19:45trop rare ce genre de performance
19:47dans la suite de la carrière
19:48de D-Rose.
19:48Et c'est pour ça
19:49qu'il n'est pas dans mon top 100,
19:50parce que malgré l'émotion,
19:51malgré la hype,
19:52malgré ce qu'il représente,
19:53Rose n'a pas eu la longévité
19:54ni les accomplissements collectifs
19:55pour y figurer.
19:56Il fait partie des grandes figures
19:57de son époque,
19:58mais selon moi,
19:59en tout cas,
19:59pas des 100 plus grands joueurs
20:00de l'histoire de la NBA.
20:02Avant-dernier,
20:02mais 15 oubliés,
20:03voici désormais Ben Wallace.
20:05Big Ben,
20:05c'est 4 titres de défenseur de l'année,
20:07autant que Dikembe Motombo
20:08et Rudy Gobert.
20:094 sélections All-Star,
20:105 All-NBA,
20:116 All-Defensive,
20:12mais à la différence
20:12de ses deux compères,
20:14lui a remporté
20:14un titre NBA en 2004.
20:16Il a aussi été le cœur,
20:17la voix et l'âme
20:18de l'une des toutes meilleures
20:20défenses de l'histoire.
20:21Non-drafté,
20:21formé dans une petite fac,
20:22Wallace fait ses armes
20:23à Washington,
20:24puis explose à Détroit
20:25au début des années 2000.
20:26Moteur des Bad Boys
20:27version 2.0,
20:28il impose un style.
20:29Pas de points,
20:30pas de tir,
20:30mais une défense étouffante,
20:32des contres féroces,
20:33des rebonds en rafale
20:34et une rage sans égale.
20:35En 2004,
20:36il éteint les Lakers
20:37de chaque Ecobi en finale
20:38et fait entrer les Pistons
20:39dans la légende.
20:40Il joue aussi à Chicago,
20:41Cleveland,
20:41revient finir à Détroit,
20:43toujours fidèle à son style.
20:44Une légende défensive,
20:45brute,
20:46respectée par toute la ligue.
20:48Mais pourquoi
20:48elle n'est pas dans mon top 100 alors ?
20:49Parce qu'en dehors
20:50de sa décennie défensive,
20:51il lui manque les autres cases.
20:53Pas de longévité offensive,
20:54peu d'impact statistique global,
20:56un rôle très spécifique.
20:57Wallace,
20:58c'est un symbole,
20:58un mur humain,
20:59mais dans une ligue
21:00de polyvalence
21:00et de domination complète,
21:02il reste un peu trop spécialisé
21:03pour figurer
21:04parmi les 100 plus grands,
21:05je pense.
21:05Et allez,
21:06pour finir avec mes oubliés,
21:07dans l'ordre alphabétique,
21:09le dernier
21:09que je vais aborder aujourd'hui,
21:11c'est Lenny Wilkins.
21:12Et non,
21:12désolé,
21:13ça va décevoir certains,
21:14mais pas de Victor Wembanyama encore.
21:16Évidemment,
21:17c'est beaucoup trop tôt pour lui.
21:18Il n'a même pas encore
21:19participé au playoff.
21:20Mais pour la carrière de Wilkins,
21:21c'est 9 sélections All-Star,
21:22une fois MVP du match des étoiles,
21:24plus de 17 000 points
21:25et 7 000 passes en carrière.
21:26Une triple intronisation
21:27Hall of Fame aussi,
21:28comme joueur,
21:29comme coach
21:30et comme membre de la Dream Team.
21:31Une figure monumentale
21:33de l'histoire de la NBA
21:34sur le banc
21:35comme sur le parquet.
21:36Mais bref,
21:36revenons à l'essentiel
21:37parce que vous le savez,
21:38ici,
21:38on ne s'intéresse justement
21:39qu'au parquet,
21:40que de sa carrière en tant que joueur.
21:42Meneur élégant,
21:43ultra propre,
21:43Wilkins a marqué la ligue
21:44par sa constance.
21:45Que ce soit à Saint-Louis,
21:46Seattle ou Cleveland,
21:47il a toujours apporté
21:48de la maîtrise,
21:48de l'adresse,
21:49de la vision.
21:50Il tourne à plus de 16 points
21:51et 6 passes de moyenne
21:51sur 15 saisons
21:52avec des pics autour de 28.
21:54Mais plus encore que ses stats,
21:55c'est sa capacité
21:56à faire jouer les autres
22:01victorieux de l'histoire.
22:02Alors pourquoi il n'est pas
22:03dans mon top 100 ?
22:04Parce qu'en tant que joueur pur,
22:05il manque un petit quelque chose.
22:06Pas de bagues,
22:06peu de grosses campagnes en playoff
22:07et une époque
22:08où la concurrence était rude
22:09au poste de meneur.
22:10Wilkins reste une légende NBA totale,
22:12c'est clair,
22:12et c'est l'un des joueurs oubliés
22:13qui tape le plus à la porte,
22:15à mon sens.
22:15Mais si on isole uniquement
22:16sa carrière de joueur,
22:18il reste hors de mon top 100.
22:19Et vous,
22:19vous en pensez quoi de tout ça ?
22:21Lequel des 15 joueurs
22:22que j'ai cités
22:23mérite selon vous
22:24le plus d'intégrer
22:25mon top 100 all-time ?
22:26Donnez-moi votre avis
22:27en commentaire
22:28et moi de mon côté,
22:29je pars enfin en vacances
22:30en attendant,
22:31après ce marathon
22:32qui était épuisant
22:33mais super kiffant
22:34à vous partager.
22:35Quoi qu'il en soit,
22:36j'ai vraiment hâte
22:37de vous lire
22:37depuis mon transat.
22:38Sous-titrage Société Radio-Canada
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