Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 05/07/2025
👉🏼La NBA a changé, j’ai changé… et mes critères ont évolué. 5 ans après, j’ai décidé de revoir absolument tout mon top 100 NBA all-time. Ce n’est pas juste une actualisation, c’est une refonte du sol au plafond. Alors à qui j’offre mes places 100 à 86 ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼

📩 Contact / Partenariats : contact@le6ehomme.com

On m'appelle aussi Le 6ème homme !

🎙️Écoute-moi sur Spotify
https://open.spotify.com/show/0QztftTTABwCdlKyiFeCC2?si=d4cb02d54a8a4e08

🕹️Ma chaîne secondaire consacrée au gaming NBA 2K
https://www.youtube.com/@le6ehomme2

🎥Ma chaîne de highlights NBA
https://www.youtube.com/@l6hnbahighlights

👕Les t-shirts de Dear BBall (-10% avec le code LE6EHOMME)👕
https://dearbball.fr/?ref=le6ehomme

🌟Inscris-toi sur Sorare pour jouer gratuitement et collectionner un max de cartes à l’effigie de tes joueurs NBA préférés
https://sorare.pxf.io/le6ehomme

🧢Mon shop en ligne !🧢
https://le6ehomme.myspreadshop.fr/

⚠️Le canal Instagram
https://ig.me/j/AbaToagq1JL5H5wQ/

🙌🏼Le meilleur soutien du monde pour mes projets🙌🏼
Tipeee : https://fr.tipeee.com/le6ehomme

🔗Mes autres liens d’affiliation qui font du bien🔗
Nike : http://tidd.ly/888e7a6c
Dear BBall : https://dearbball.fr/?ref=le6ehomme
Under Armour : http://tidd.ly/c2d4c889
Courir : http://tidd.ly/4694abb3
JD Sports : http://tidd.ly/3a8375e2
Sportshoes : https://tidd.ly/2AXkd66

👾Pour ne rien louper👾
Instagram : https://www.instagram.com/le6ehomme/
Twitch : https://www.twitch.tv/le6ehomme
Discord : https://discordapp.com/invite/UhHCHMJ
Twitter : https://twitter.com/le_6e_homme
Facebook : https://www.facebook.com/le6ehomme/

📹La chaîne YouTube de Basket Infos📹
https://www.youtube.com/user/BasketInfos

🎵Musique de fond
Titre : Daily Dozen
Auteur : Astat
Source : https://soundcloud.com/astat
Licence : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/

🎵Générique
(par Aurélien Lafon : https://www.instagram.com/aurel_lafon/)
Titre musique : Plastic Submarine
Auteur musique : The Grammar Club
Source musique : https://www.facebook.com/TheGrammarClub
Licence musique : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr

🌀Et si t’as lu jusque là, t’es un ouf (mais je t’adore) ! Mets moi le nom et l’émoji de ton Pokemon préféré dans la section commentaires pour te signaler ! Perso moi en ce moment, c’est Magicarpe 🎏 (est-ce que je dois vraiment me le faire tatouer ?)

#AnalyseNBA #Top100NBAalltime

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, comment ça va aujourd'hui ? Pas trop chaud ?
00:12C'est l'été, les vacances scolaires viennent de commencer, le rythme ralentit un petit peu, mais vous me connaissez, pas question de chômer.
00:18C'est même le moment parfait pour relancer une bonne vieille série de vidéos comme j'aime le faire.
00:22Par contre, cet été, pas de top du moment comme je l'ai fait ces dernières années, pas de classement des joueurs actuels.
00:27Ouais, on fait une petite pause là-dessus, on s'y remettra peut-être l'année prochaine, parce que cette année, j'ai décidé de ressortir un vieux concept du placard et de m'y replonger sérieusement.
00:35Plusieurs l'ont demandé ces derniers mois, et au bout de 5 ans, il était temps.
00:39Aujourd'hui, je vous propose une réactualisation complète de mon top 100 NBA All-Time.
00:44Celui que j'avais fait en 2020, il me ressemble toujours, mais j'ai aussi un petit peu changé.
00:48Ma vision du jeu a évolué, par exemple, c'est normal, et mes critères aussi.
00:51Puis, il faut le noter également, c'est important, la façon dont je monte les vidéos a évolué un petit peu, heureusement.
00:57Ceux qui regardent mon top 100 NBA All-Time d'il y a 5 ans doivent être un petit peu paumés, et je trouvais ça important de moderniser un petit peu le truc.
01:02Bref, déjà, je commence à m'étaler, on revient là-dessus juste après, c'est promis.
01:06Alors, on va y aller, on va lancer les hostilités.
01:08Premier épisode, première salve, les places 100 à 86.
01:11Des joueurs parfois oubliés, parfois sous-cotés, mais qui, à mes yeux, méritent tous leur place dans l'histoire.
01:16Allez, installez-vous bien, prenez un petit rafraîchissement, on attaque une série qui s'annonce complètement épique.
01:22Par contre là, avant de rentrer dans le vif du sujet, et de donner les premiers noms du classement, vu que c'est la première vidéo, faut qu'on prenne un petit peu de temps.
01:47Je veux vous parler rapidement de comment j'ai procédé pour constituer ce top 100 NBA All-Time.
01:51Parce que c'est pas juste une liste balancée à l'arrache, c'est une vraie réflexion, un vrai taf de fond, et ça fait depuis le mois de septembre dernier que je suis dessus.
01:58Et puis, c'est aussi forcément une grosse remise en question de ce que j'avais fait il y a 5 ans.
02:01Parce qu'il faut savoir, si on se remet dans le contexte, que ce classement, en 2020, je l'avais constitué dans un certain mood.
02:07Je mettais beaucoup de poids sur l'extrasportif, sur l'aura globale du joueur, même au-delà du terrain.
02:11C'était une manière de voir les choses, mais avec le recul, j'avoue que j'ai un peu trop dévié.
02:15J'accordais même de l'importance au parcours FIBA, à la NCAA, voire à ce que les mecs ont fait en tant que coach ou dirigeant après leur carrière.
02:21En fait, je voulais presque mesurer l'héritage total du bonhomme.
02:24Et aujourd'hui, je me rends compte que ça fausse trop les choses.
02:27Trop de ligues différentes, trop de situations différentes.
02:29Alors, pour ce top 100 NBA All-Time version 2025, j'ai tout revu. Je suis reparti de zéro.
02:34J'ai même pas regardé mon ancien classement, je voulais pas que mon égo m'influence.
02:37J'ai mis les mains dans le cambouis, j'ai réétudié tous les profils, et je me suis recentré sur une question simple.
02:42Qui a marqué le plus l'histoire de la NBA en tant que joueur ?
02:44Point barre. Pas de politique, pas d'extra, pas de carrière de coach, pas de NCAA, pas de FIBA.
02:49Ouais, vous l'avez compris. Juste de la NBA, rien que de la NBA.
02:53Maintenant, l'idée, c'est pas de savoir qui serait le plus fort balle en main.
02:55C'est pas un test de skills.
02:57C'est pas non plus fantasmé sur qui battrait qui dans un 1 contre 1 entre les années 60 et aujourd'hui.
03:01C'est pas ce qui m'intéresse ici.
03:02Ce que je veux évaluer, c'est la grandeur.
03:04Ce que t'as accompli, ce que t'as symbolisé, comment t'as marqué ton époque.
03:07Et ça, ça passe évidemment par les titres, les trophées individuels, les MVP, les MVP des finales, les All-NBA teams, les All-Star Games, mais aussi par les stats, les records, la longévité et surtout les playoffs.
03:19Parce que c'est là que tout se joue.
03:20Et ouais, les playoffs, ça change les carrières parfois, et encore plus quand t'as su t'y montrer décisif.
03:24Si t'as su répondre présent dans les moments où il y avait tout à perdre, forcément, ça t'élève dans l'histoire de la Ligue.
03:29La saison régulière, c'est important, je crache pas dessus, mais la post-season, c'est là que les vraies légendes se révèlent.
03:35Concernant les autres ligues, je le redis, c'est important, la FIBA et la NCAA ne sont pas prises en compte.
03:39Par contre, l'ABA, vu qu'elle a fusionné avec la NBA, je la prends en compte, mais de manière secondaire.
03:44Je pondère tout ce qui s'y est passé, ça me semble logique.
03:47Et puis, il y a la question des époques.
03:49Forcément, t'as plus de chances de marquer l'histoire si tu joues dans une période plus médiatisée, même si c'est difficile à quantifier.
03:54En gros, ça, je le garde dans un coin de ma tête, même si c'est un critère diffus.
03:57Et puis, évidemment, le classement évolue, parce que des choses se sont passées ces 5 dernières années.
04:01Certains joueurs actuels ont fait des bonds de fou, d'autres ont stagné.
04:04Et même si c'est difficile de ne pas se projeter, j'ai choisi de faire comme si leur carrière s'arrêtait aujourd'hui, à l'été 2025.
04:10A partir de là, ils ne pourront que grimper.
04:12Donc, ce nouveau top 100 NBA, il est différent, parce que mes critères ont évolué.
04:16Parce que je suis un petit peu plus rigoureux aussi, ou en tout cas un peu plus focus sur l'essentiel.
04:20Et parce qu'à force d'être plongé dans le basket et l'histoire du basket tous les jours, ma vision en 5 ans a forcément changé.
04:26Vous le verrez, je vous présenterai chaque joueur avec leur palmarès affiché à l'écran.
04:30Je vous mets la légende ici.
04:31Vous pouvez mettre pause ou y revenir plus tard.
04:33Je vous parlerai de la carrière de chaque joueur, et je vous dirai pourquoi je l'ai placé là.
04:36Et bien sûr, on va commencer par la place 100, pour finir sur la numéro 1.
04:40Et pas besoin de blabla supplémentaire, 7 places 100, je l'octroie à Tracy McGrady.
04:44Alors ouais, ça peut sembler presque sévère de le voir là, juste à l'entrée du classement.
04:47On parle quand même d'un mec avec 7 sélections All-Star, 7 All-NBA, 2 titres de meilleurs scoreurs de la ligue, et un trophée de Most Improved Player.
04:54Individuellement, le CV est très costaud.
04:56Plus de 18 000 points, 2 saisons à plus de 30 pions de moyenne, et des séquences offensives dont on se souvient encore aujourd'hui.
05:02Mais voilà, quand on gratte un peu, on se rend vite compte que le reste est un peu moins reluisant.
05:06Sa carrière d'abord, elle commence dans le chaos.
05:08Toronto, 1997, une équipe qui galère, un coach qui ne sait pas quoi faire de lui, et un rookie qui vit très mal la situation.
05:15T-Mac passe du bout du banc à la tribune, enchaîne les minutes fantômes, et décrit lui-même sa première saison comme un enfer.
05:21Heureusement, Butch Carter débarque, il lui file sa chance, et tout s'enchaîne.
05:25Troisième saison, il monte en puissance, se fait un nom, claque des dunks, monte en stats, et finit par être échangé à Orlando.
05:30Et là, c'est la montée en flèche. Grand-Île est censé être le maître du projet, mais très vite, il se blesse.
05:35Et donc, très vite, c'est McGrady qui prend les clés du camion.
05:38Et franchement, il fait kiffer. 27 points de moyenne dès sa première saison en Floride, puis deux années d'affilée meilleur scorer de la NBA.
05:4432 points par match en 2003, des cartons à répétition, un match à 62 points, des runs offensifs irréels.
05:50Puis un départ à Houston en 2004, et cette séquence mythique contre les Spurs.
05:5413 points en 35 secondes pour aller chercher la win.
05:57Un des plus grands moments de l'histoire de la saison régulière.
06:00T-Mac, ce soir-là, c'était un orage électrique, imprévisible, inarrêtable, légendaire.
06:05Mais voilà, le problème, il est là. Ce genre d'exploit, ça a souvent été seulement des one-shots.
06:09Parce que sur les 9 campagnes de play-off qu'il dispute, il ne gagne que 3 petites séries.
06:13Et encore, les seules victoires qu'il a eues, c'est avec San Antonio en 2013 à 33 piches sans marquer un point.
06:19Autant dire qu'en termes d'impact collectif, il reste un goût d'inachevé dans sa carrière.
06:23Alors maintenant, la question que vous pouvez poser, c'est pourquoi il est quand même dans ce top 100 ?
06:26Parce que malgré tout, McGrady a marqué la NBA, par son style, par son talent brut, par son aura.
06:31Parce que des joueurs aussi complets offensivement, aussi fluides, aussi élégants, balle en main, on en voit très peu.
06:35Mais pourquoi il n'est pas plus haut ? Parce qu'à un moment donné, les résultats collectifs comptent.
06:39Parce qu'il n'a jamais su franchir ce fameux cap.
06:41Parce que malgré tout ce qu'il a pu montrer, il y avait toujours cette petite frustration collective.
06:46Et ce top 100, il récompense la grandeur, pas juste le potentiel.
06:49A la 99ème place, maintenant, j'introduis Dikembe Mutombo.
06:53Et ouais, on attaque direct dans le dur avec une légende défensive.
06:56Un mec qui a construit sa carrière sur l'art de la dissuasion.
06:594 trophées de défenseur de l'année, 6 sélections all-defensive, 3 all NBA, 3 fois meilleurs contreurs, 2 fois meilleurs rebondeurs, 8 fois all-star.
07:07Et surtout, plus de rebonds que de points en carrière.
07:10Ça, ça résume bien le bonhomme.
07:11Parce que ouais, Mutombo, ses 18 saisons a totalement verrouillé les raquettes.
07:15Drafté en 1991 par Denver, il fait une entrée fracassante en NBA avec une saison rookie à 16 points, 12 rebonds et 3 contres de moyenne.
07:22Très vite, son Not In My House est devenu une signature.
07:25En 1994, il entre dans la légende avec Denver.
07:27En sortant les Supersonics, alors Seed One dans une série mythique conclue par une image culte.
07:32Allongé au sol, tenant le ballon au-dessus de sa tête, les larmes aux yeux, Mutombo claque 31 contres sur la série.
07:38Un record encore inégalé sur une série en 5 matchs.
07:41Mais voilà, si individuellement il est irréprochable, collectivement ça patine un peu plus.
07:45A Atlanta, il empile les distinctions, mais jamais il ne fait mieux qu'une demi-finale de conf.
07:49A Philly, en 2001, il joue les pompiers de service aux côtés d'Iverson,
07:52monte en finale contre les Lakers, mais il se fait écrabouiller par chaque, malgré des stades plus qu'honorables.
07:58Ensuite, New Jersey, New York, Houston, toujours avec le même sérieux, même à 40 ans passés.
08:03En 2007, il prend encore 22 rebonds à 41 ans.
08:06En 2009, son genou lâche en plein play-off face à Portland.
08:09Rideau, après 1196 matchs, 3289 contres et une trace indélébile laissée sur le jeu.
08:15Alors pourquoi pas plus haut que 99 ?
08:17Eh bien, parce que dans ce top, il faut trouver un équilibre.
08:20Il manque à Dikembe soit un vrai impact offensif, soit un titre NBA,
08:23et dans un classement qui mélange grandeur individuelle et poids historique, c'est ce qui l'empêche de grimper davantage.
08:27Mais le simple fait qu'il soit là, dans mon top 100, c'est un hommage à son rôle unique dans l'histoire de la ligue.
08:32Un monument de défense, une montagne, un mur.
08:35Place 98 de mon classement maintenant, et elle revient à Dave DeBouchere.
08:38Et là, je vous vois venir, mais qu'est-ce qu'il fout là, lui ?
08:41Eh bien, il fout exactement ce qu'il doit foutre.
08:43Déjà, on parle d'un mec qui a 8 sélections All-Star, 6 All-Defensive teams d'affilée,
08:47et encore, les distinctions n'existaient même pas pendant la moitié de sa carrière.
08:51Deux titres NBA, un nom dans le Hall of Fame, et une place dans les 50, puis 75 plus grands joueurs de l'histoire.
08:56Et ça, c'est juste le palmarès.
08:58Mais au-delà de la vitrine, c'est tout le récit qu'il y a autour de lui qui compte aussi.
09:01De Bouchere, c'est le glue guy par excellence, un poste 4 undersize, 1m98 pour une centaine de kilos,
09:06mais qui compensait tout par une intensité à tous les instants.
09:10À Détroit, il débarque en 1962 via un territorial peak, un choix spécial pour les talents locaux,
09:15histoire de faire vibrer la fanbase universitaire.
09:17Et à Motor City, il commence fort.
09:19Dès sa première saison, il tourne à 13 points et 9 rebonds.
09:22L'année suivante, il se blesse, mais rebondit pour devenir le plus jeune coach de l'histoire de la NBA,
09:27à 24 ans.
09:28Joueur coach, littéralement.
09:29Spoiler, l'expérience est un échec.
09:31Mais elle raconte déjà quelque chose.
09:33Son envie de tout donner, de tout assumer.
09:35Trop, peut-être.
09:36Car après 3 saisons à combiner les 2 rôles, Big D est rincé.
09:39Il lâche le coaching, reste sur le terrain, et là, boum, meilleure saison de sa carrière.
09:43Mais le vrai tournant, c'est en 1968.
09:46Les Knicks cherchent la pièce manquante pour transformer leur joli collectif en armée de guerre.
09:50C'est ainsi qu'ils envoient Walt Bellamy vers les Pistons pour récupérer Dave de Bouchere.
09:55Et là, tout s'imbrique.
09:56New York passe de 18-17 à 36-11 dès son arrivée.
09:59Dans le système de Red Oldsman, il devient la caution défensive, l'âme sacrificielle,
10:04le mec qui te fait gagner sans que t'aies besoin de le remarquer.
10:06Il défend sur tout ce qui bouge, compile 19 points et 12 rebonds sur les finales 1970,
10:11plante 33 points dans un match crucial en 1973.
10:15Chaque run vers le titre, c'est avec lui dans les tranchées.
10:17Alors non, par contre, il n'a jamais été MVP.
10:20Et non, il n'a jamais non plus été le go-to guy de Satie.
10:22Mais dans une équipe qui fonctionne comme un corps humain,
10:24debouchir, c'est la cage thoracique.
10:26Solide, pas glamour, mais vitale.
10:28Pourquoi il n'est que 98ème ?
10:30Parce qu'il manque ce petit supplément d'âme,
10:32ce côté franchise player qu'ont les mecs classés plus haut.
10:34Mais pourquoi il apparaît dans mon top ?
10:36Parce qu'il a tout fait pour que les autres brillent, tout en brillant lui-même.
10:39Et ça, dans une ligue où les projecteurs sont rares, pour les hommes de l'ombre, c'est déjà énorme.
10:43On poursuit maintenant avec la place 97 que j'ai filée à Sidney Moncrief.
10:47Moncrief, c'est un peu le genre de mec que l'histoire a laissé de côté.
10:49Parce qu'il n'a jamais eu le bon timing.
10:51Pas de MVP, pas de titre NBA,
10:53et pourtant, si tu creuses un peu, tu te rends vite compte qu'on parle d'un pionnier.
10:57L'un des tout premiers vrais two-way players de la ligue.
10:59Le tout premier a raflé le trophée de défenseur de l'année en 1983.
11:03Et il le fera deux fois de suite,
11:04à une époque où ce genre de distinction, pour un arrière, c'était loin d'être courant.
11:08Parce que Sid, c'est ça.
11:091m93, mais une détente de plus d'un mètre.
11:12Un torse en acier trempé et un mental forgé dans les rudistes Little Rock.
11:16Un chien de garde, mais aussi un attaquant fiable.
11:19Entre 1983 et 1986, il tourne à plus de 20 points par match.
11:23Avec de vraies responsabilités offensives sur les épaules.
11:26Ouais, ouais, un véritable two-way player, je vous l'ai dit.
11:28Drafté en cinquième position par Milwaukee en 1979,
11:31dans une cuvée dominée par Magic Johnson,
11:33Moncrief a mis un peu de temps avant de s'imposer.
11:35Mais une fois lancé, c'était terminé.
11:37Il est rapidement devenu le moteur des Bucks.
11:39Leur âme, leur cœur, leur poumon.
11:405 fois All-Star, 5 fois All-Defensive Team, 5 fois All-NBA.
11:44Et ce n'est pas juste des lignes sur un CV.
11:47C'est la reconnaissance d'un mec qui faisait tout, tout le temps.
11:49Rebond, création, scoring, leadership silencieux.
11:52Michael Jordan lui-même disait que c'était l'un des gars les plus chiants à affronter.
11:56Et quand MJ parle comme ça, tu tends l'oreille.
11:58Alors pourquoi seulement 97ème ?
12:00C'est simple, parce que Moncrief a joué au mauvais moment.
12:02Les années 80, c'était l'ère des monstres.
12:04Bird Magic, puis Jordan.
12:05Et les Celtics et les Sixers lui ont barré la route presque à chaque printemps.
12:09Jamais de finale, jamais de vrai run légendaire en playoff,
12:11et une carrière écourtée par des genoux en carton.
12:13Son prime est court, mais intense.
12:15Ultra impactant, mais trop bref pour grimper beaucoup plus haut dans mon classement.
12:19C'est dur, mais c'est aussi ce qui rend sa place dans le top 100 précieuse.
12:22Parce que peu de joueurs aussi oubliés que lui,
12:23ont eu un tel niveau des deux côtés du terrain.
12:25A la place 96 de mon top, on retrouve le premier joueur actif dont je vais parler aujourd'hui,
12:30Jason Tatum.
12:31Ouais, je sais, ça peut sembler un poil tôt pour le glisser dans un tel classement.
12:34Il n'a pas de MVP, il n'a jamais été MVP des finales,
12:37et pourtant je le mets là, en 96.
12:39Parce qu'on parle d'un mec qui en 8 saisons seulement a déjà coché beaucoup, beaucoup de cases.
12:44Le palmarès est loin d'être ridicule.
12:45Champion NBA en 2024, 6 fois All-Star, 5 fois All-NBA,
12:491 MVP du All-Star Game,
12:51et surtout 8 campagnes de playoff en 8 saisons.
12:53Et pas juste des apparitions,
12:55on parle de 5 finales de conférence,
12:582 finales NBA et une bague.
13:00Statistiquement, le mec a déjà lâché plus de 13 000 points en saison régulière,
13:03près de 3 000 en playoff,
13:05et il n'a que 26 ans.
13:06A ce rythme-là, il va grimper très très vite dans tous les rankings historiques.
13:10Ce qui est ouf avec Tatum,
13:11c'est à quel point il a été prêt dès le début.
13:13Drafté en 3ème position par Boston en 2017,
13:16après que Danny Henge ait eu le nez creux,
13:17en refilant le premier choix aux Sixers contre le Pic 3,
13:19il a claqué un double-double dès son premier match NBA contre Cleveland.
13:23Et en playoff rookie, il a enchaîné les perfs à 20 points comme si c'était normal.
13:27Lebrun lui-même avait lâché qu'il était fait du bois des futurs superstars.
13:30Il avait 20 piges.
13:32Même Larry Bird n'avait pas scoré autant à cet âge-là en post-season.
13:35Et ce que j'aime aussi chez lui, c'est cette espèce de constance dans la progression.
13:38Chaque saison ou presque, il ajoute une corde à son arc.
13:40Scoring, playmaking, défense, leadership.
13:43Il plante 60 points en 2021,
13:45claque des triples doubles,
13:46accumulant les matchs à 50 pions.
13:47En 2023, il devient même le premier Celtic à tourner à plus de 30 points de moyenne sur une saison.
13:52Et avec Jalen Brown, ils ont formé l'un des duos les plus prolifiques de l'histoire des Celtics,
13:56surpassant même Bird et Mike Gale sur certains points.
13:59Et j'insiste, certains points.
14:00Et puis, il y a eu 2024, son année, l'année du titre.
14:03Même sans être élu MVP des finales, il a porté les Celtics,
14:06mené l'équipe en points, rebond et passe sur toute la campagne de playoff.
14:09Dans l'histoire, seuls 5 autres gars ont fait ça pendant un run de champion.
14:13Vous voulez les noms ?
14:14Lebrun, Jokic, Tim Duncan, Hakim et Bird.
14:16Ouais, c'est à ce genre de table qu'il s'assoit.
14:18Alors pourquoi seulement 96 ?
14:20Parce que malgré tout ça, il lui manque encore quelques éléments pour viser plus haut.
14:24Pas de MVP, pas de MVP des finales, pas encore de réelle domination en saison régulière.
14:28Si sa carrière devait stagner après sa rupture du tendon d'Achille,
14:31ce que je ne lui souhaite pas évidemment,
14:32bah cette 96ème place serait déjà un bel hommage à l'empreinte qu'il a laissée.
14:36Mais s'il revient au même niveau, ou même plus fort,
14:38alors là, on reparlera de lui probablement bien plus haut dans quelques années.
14:41A la 95ème place de mon top 100 NBA All-Time 2025, j'ai mis Adrian Dantley.
14:46Et vous savez quoi ? Il mérite d'y être.
14:48Pas plus haut, pas plus bas, juste là.
14:50Parce que même si son palmarès peut sembler un peu léger à première vue,
14:53le bonhomme c'était un monstre en attaque.
14:556 sélections All-Star Game, 2 titres de meilleur scoreur de la ligue,
14:582 All-NBA Team, 1 trophée de rookie de l'année,
15:01et surtout plus de 23 000 points inscrits en carrière.
15:03Pas mal pour un gars dont on doutait dès le lycée à cause de son physique.
15:07Dantley, c'est l'histoire d'un scoreur pur,
15:09l'un des meilleurs de tous les temps dans ce domaine.
15:10Il n'a jamais été flashy, il n'a jamais été médiatisé comme un Wilkins ou un Jordan,
15:14mais il était létal.
15:15Un style old school tout en footwork en mid-range en lancé franc gratté à l'ancienne.
15:194 saisons à plus de 30 points de moyenne, souvent au-dessus des 55% au tir,
15:23et ce sans jamais abuser.
15:25Il prenait peu de shoot comparé aux autres cas d'or, mais il rentrait tout.
15:28Avec lui, c'était pick your poison.
15:30Tu le laisses approcher, il te score sur la truffe.
15:32Tu mets du contact, il va sur la ligne.
15:34Et là encore, il enfilait les lancés francs comme des perles.
15:36Mais voilà, aussi fort soit-il individuellement, Dantley n'a jamais vraiment été un winner.
15:41Il a longtemps été plombé par des équipes faibles,
15:43notamment à Utah, où il tourne à 30 pions de moyenne pendant que le Jazz rate les playoffs.
15:47Quand enfin l'équipe se structure autour de lui avec Stockton, Malone et une vraie défense,
15:51il y a clash avec le coach Frank Lydon.
15:53Résultat, un trade, encore, et la boucle continue.
15:56A D3, rebelote.
15:57Il frôle le titre en 88 avec les Bad Boys.
15:59Puis il est échangé en cours de saison l'année suivante,
16:02juste avant que les Pistons ne soient enfin champions.
16:04En fait, Adrian Dantley, si on résume, c'est un petit peu le loser magnifique.
16:07Le gars ultra talentueux, qui te met 30 points dans son sommeil,
16:10mais qui ne te fait pas forcément gagner.
16:12Trop focalisé sur le scoring, pas assez impliqué ailleurs.
16:15Un joueur unidimensionnel dans une ligue qui valorise le tout en un.
16:18Et c'est ça qu'il cantonne à cette 95ème place.
16:20Il n'a jamais été le visage d'une dynastie, ni vraiment leader vocal ou moteur défensif.
16:25Mais dans son domaine, il a tutoyé l'excellence.
16:27Et pour ça, il mérite sa place dans ce top.
16:29A la 94ème place de mon top 100 NBA All-Time, je vais maintenant chercher Draymond Green.
16:34Draymond, dans mon top 100, je vous vois venir les puristes, les fans de stats,
16:38ceux qui voient le jeu au travers du prisme des points marqués.
16:40Oui, Draymond n'a jamais fait rêver les boxscores offensifs.
16:43Et pourtant, ce gars-là est une anomalie, une énigme, un cas à part.
16:464 titres NBA, 4 fois All-Star, 2 fois All-NBA, 9 sélections All-Defensives,
16:52un depoy, 33 triple-double en carrière.
16:54Et surtout, un rôle majeur, constant et irremplaçable dans l'une des plus grandes dynasties modernes.
17:00Pour beaucoup, c'est un role-player.
17:02Mais chez les Warriors, c'est le ciment, le cœur, l'âme.
17:05Sous-estimé, dès le départ, Green s'est rapidement incrusté dans la rotation de Steve Care,
17:09puis il n'en est plus jamais sorti.
17:10Très vite, il fait parler sa polyvalence, sa défense, son intelligence de jeu.
17:14Décisif face au hit de LeBron dès sa saison rookie, titulaire dès l'année suivante,
17:18triple-doubleur dès 2015 et même créateur de jeu principal dans le système des Warriors.
17:22Oui, pendant que Curie est clé, sa jitte off-ball, c'est lui qui organise le trafic.
17:26On joue meneur dans un corps d'extérieur, sans avoir le shoot, mais en ayant le cerveau et la rage.
17:31Des anecdotes le concernant, il y en a en pagaille.
17:33Ce triple-double sans atteindre les 10 points, ses coups de sang contre LeBron ou Sabonis,
17:37ses altercations avec KD ou Poole, ses suspensions, ses prises de tête,
17:41mais aussi cette capacité à éteindre Jokic une possession, puis switcher sur un meneur la suivante.
17:45Draymond, c'est un défenseur qui peut changer sur tout le monde.
17:48Un rebondeur sous-dimensionné, mais teigneux.
17:50Un passeur élite pour son poste, et un moteur émotionnel rare.
17:53Alors pourquoi seulement 94 ? Parce qu'il ne joue pas pour les stats, justement.
17:57De toute façon, il ne peut pas le faire.
17:58Parce qu'il est trop limité en scoring pour porter une équipe.
18:01Parce que son tempérament a parfois coûté cher aux Warriors.
18:03Et parce qu'en dehors de cet environnement, difficile d'imaginer qu'il aurait eu le même impact.
18:07Mais à Golden State, il est absolument irremplaçable.
18:10Et c'est bien pour ça qu'il est dans mon classement.
18:12Pour la 93ème place de mon top 100 all-time maintenant, j'appelle Alonzo Morning.
18:16Et franchement, si vous avez vu jouer Zo, vous savez qu'il ne vient pas là pour faire de la figuration.
18:207 fois All-Star, double meilleur contreur de la Ligue, double deep-oy,
18:23deux sélections all-NBA, un titre NBA en 2006.
18:26Bref, un CV qui claque.
18:28Surtout pour un gars dont la moitié de la carrière a été bouffée par les galères médicales.
18:31Et pourtant, même au crépuscule, même les genoux en miettes,
18:34il continuait d'envoyer des contres dans tous les sens.
18:36Zo, c'était ça, une attitude, une rage, un refus de se laisser éteindre.
18:40A ses débuts, c'est simple.
18:42Il compile 21 points, 10 rebonds et 3 contre-ennemis dès sa saison rookie.
18:45A l'époque, seul Shaq et David Robinson avaient osé faire ça.
18:48Et le pire, c'est qu'il était clutch.
18:50Son game winner contre Boston en playoff, c'est pas juste une légende locale.
18:53C'est le genre d'action qui pose un bonhomme dans l'imaginaire collectif.
18:56Ensuite, il explose à Miami, devient l'encre défensive d'une franchise qui grandit avec lui.
19:00Il claque des saisons à quasi 4 contres de moyenne, rivalise avec Ewing,
19:04bat le record de la franchise de bloc, multiplie les récompenses et coche absolument toutes les cases.
19:09Mais voilà, encore une fois, on parle d'un mec dont le prime n'a pas duré assez longtemps.
19:12Les meilleures années du hit de Morning se terminent souvent face aux Knicks.
19:15Et son titre, aussi beau soit-il, arrive dans un rôle de backup derrière Shaq avec des genoux rafistolés.
19:20Pas un leader offensif du calibre de ses contemporains,
19:22pas de vraie campagne en finale NBA dans son prime,
19:24pas non plus un palmarès collectif affolant en tant que première option.
19:28Et c'est ça, pour moi, qui l'empêche d'aller beaucoup plus haut dans ce classement.
19:31Avec un prime un peu plus long et davantage de réussite en playoff dans ses plus belles années,
19:34je pense qu'il aurait pu viser plus haut.
19:36Mais là, en mettant tout sur la table, le pic de sa forme, les récompenses, la défense d'élite,
19:40mais aussi les manques collectifs et la santé en dents de scie,
19:43la place 93, c'est pas un manque de respect, c'est une reconnaissance,
19:46une manière de dire « zo », on t'a pas oublié.
19:48À la 92ème place de mon classement, j'ai mis un nom qui provoque chez moi à la fois beaucoup de respect,
19:53mais aussi énormément de frustration.
19:55J'ai nommé « Grant Hill ».
19:56Parce qu'en matière de talent pur, de bagage technique, de QI basket,
19:59il y avait potentiellement un top 15 all-time pour lui.
20:02Mais la carrière, elle, n'a pas suivi le script qu'on attendait tous.
20:057 sélections All-Star, 5 All-NBA Team, un titre de rookie de l'année partagé avec Jason Kidd,
20:09sur le papier, c'est solide, mais ça ne raconte pas toute l'histoire.
20:12Parce que ses débuts, franchement, c'est juste une méga claque dans nos tronches.
20:15Premier match NBA, 25 points, 10 rebonds, 5 passes.
20:18Il rejoint un club ultra fermé avec Karim, Elgin Baylor et Maurice Stokes.
20:23Dès sa première saison, il tape presque 26-5 de moyenne,
20:26avec des interceptions, des contres, du QI basket et même un petit surnom, le Cyborg.
20:31C'est simple, en 1995, il devient le premier rookie de l'histoire des sports US majeurs
20:35à finir premier du vote pour le All-Star Game, devant tout le monde, devant toutes les superstars.
20:40Et ce n'était pas juste de la hype parce qu'il était rookie et que tout le monde l'appréciait
20:43et était impressionné, loin de là.
20:45Sur ses 6 premières saisons à Détroit, il porte littéralement une équipe bien trop légère pour aller loin.
20:50Trois fois, il mène les Pistons au point, au rebond et au pass sur une seule et même saison.
20:54Ça, seul Wilt, Baylor et LeBron l'ont fait plusieurs fois.
20:57Il termine même 3ème du MVP en 1997, derrière MJ et Malone.
21:02Le mec faisait tout.
21:03Il avait les mains de Magic, les jambes de Pippen et la mentalité d'un vétéran.
21:07Un vrai gentleman qui dominait sans jamais parler.
21:10Très classe.
21:10Mais voilà, ce qui devait être l'envol ensuite, c'est transformé rapidement en chute libre.
21:15Cheville cassée, diagnostic bâclé à Détroit, puis transfert à Orlando.
21:19Et là, blackout.
21:206 saisons là-bas, 5 ans à l'infirmerie.
21:22Infection au staphylococque, opération, antibiotiques pendant des mois.
21:26Il frôle même la mort.
21:28Le duo rêvé avec T-Mac n'a jamais existé.
21:30Et le Big 3 avec Duncan a capoté pour une histoire de famille en avion.
21:34Sérieusement, il y a des what if qui font mal.
21:36Celui-là, il t'arrache carrément un bout de cœur.
21:38Après, il revient et c'est énorme.
21:40En 2005, à 32 ans, il redispute même un All-Star Game.
21:43Et à Phoenix, entre 2008 et 2012, il est là, tous les soirs ou presque.
21:47Défenseur de luxe, vétéran modèle, toujours utile, toujours propre.
21:51Et même une finale de conf en 2010.
21:53Ironie totale, sa seule vraie campagne de play-off.
21:55Il l'a fait à 37 piges et dans un rôle secondaire.
21:58Et c'est justement ça.
21:59Ses chiffres en post-season sont très faibles.
22:01C'est bien dommage.
22:01Aucune série remportée avec Détroit ou Orlando.
22:04Aucun MVP.
22:05Pas de titre.
22:06Pas de finale.
22:06C'est ça qui l'empêche de monter plus haut dans mon classement.
22:09C'est froid, mais c'est juste.
22:10Il a le talent pour viser les étoiles, mais les blessures lui ont cloué les ailes.
22:13Pourtant, je le mets dans mon top 100.
22:14Parce que ce qu'il a montré, même sur un laps de temps réduit,
22:17c'est trop marquant pour être ignoré.
22:19Le nice guy par excellence.
22:20Le cyborg qui a tenu bon.
22:21Et un exemple de dignité rare dans une ligue qui te broie à la moindre faiblesse.
22:25A la 91ème place de mon top 100 All-Time NBA, maintenant j'ai choisi Bernard King.
22:30Et rien que de dire son nom, j'ai l'image d'un soliste pur.
22:32D'un de ces mecs qui, balle en main, pouvait faire tomber n'importe quelle défense
22:35sans avoir besoin d'un système ou d'un écran.
22:37Un esthète du scoring.
22:38Un artiste du demi-terrain.
22:40Et comme beaucoup de génies, lui aussi a été rattrapé par les démons.
22:43Et par son corps.
22:444 fois All-Star.
22:454 fois All-NBA.
22:46Une fois meilleur scoreur de la ligue en 1985 avec quasiment 33 points de moyenne.
22:50Et même ce trophée oublié de Comeback Player of the Year en 1981
22:54qui résume à lui seul le parcours en montagne russe de ce phénomène.
22:57Près de 20 000 points marqués en carrière pour King.
23:00Et pourtant, j'ai un gros sentiment d'inachevé le concernant.
23:03Parce que Bernard King, c'est tout d'abord un début en fanfare chez les Nets
23:06dès sa saison rookie.
23:08Plus de 24 points et 9 rebonds de moyenne, mais aussi des dérapages hors terrain,
23:11des problèmes d'alcool et une suspension dès son passage à Utah.
23:14Heureusement, c'est à Golden State qu'il retrouve goût au basket.
23:17Et à la vie.
23:18Là-bas, il redevient un joueur majeur, All-Star, All-NBA
23:20et surtout redouté par tout le monde.
23:23Tout ça, c'est chouette.
23:24Mais c'est à New York que King va réellement devenir une légende vivante.
23:27À Big Apple, il devient le roi du Madison.
23:3050 points deux soirs de suite.
23:3160, un soir de Noël face aux Nets.
23:33Et puis cette série face aux Pistons en playoff 1984
23:36où il colle 42, 46, 46 et 44 points à Isaiah Thomas
23:41avec un doigt fracturé et une grippe.
23:43Du pur King, inarrêtable.
23:44Mais la réalité est cruelle.
23:46En mars 1985, il tente un contre et son genou explose.
23:49Ligaments croisés, ménisques, fractures du fémur.
23:53Personne à l'époque n'est jamais revenu d'un tel carnage.
23:55Il rate deux saisons et quand il revient, les Knicks ne veulent plus de lui.
23:59Patrick Ewing a pris le trône.
24:00Alors King s'exile à Washington.
24:01À 34 ans, il sort une saison à 28 points de moyenne.
24:04Il retrouve le All-Star Game.
24:05Devient le plus vieux titulaire du match des étoiles.
24:08Ovationné par tout le public.
24:09C'est beau, c'est fort, c'est touchant.
24:11Mais ça ne dure pas.
24:12Une nouvelle blessure, le stop net.
24:14Il ne retrouvera plus jamais son niveau.
24:15Pourquoi alors seulement la 91ème place au vu de tout ce talent ?
24:19Parce que malgré son génie offensif, King reste un joueur qui n'a jamais passé un deuxième tour de playoff.
24:23Parce que son jeu, aussi élégant soit-il, était terriblement centré sur lui.
24:27Et surtout parce que son corps ne lui a pas permis d'écrire une carrière pleine.
24:30Mais à son apogée, peu de joueurs ont autant terrorisé les défenses.
24:33King faisait partie de cette caste très rare de mecs qui pouvaient littéralement marquer à volonté.
24:37Et rien que pour ça, il méritait, je pense, d'être dans ce top 100.
24:40Bon, maintenant, la 90ème place de mon top 100 est offerte à Chris Mullin.
24:44Mullin, c'est pas le plus clinquant des noms que vous entendrez dans ce top.
24:46Pas de MVP, pas de titre NBA, et même pas vraiment de trophée qui peut briller dans une vitrine.
24:51Mais vous commencez à me connaître.
24:52La grandeur, ça ne se résume pas à une étagère bien remplie.
24:55Mullin, c'est une histoire, une vraie, une trajectoire cabossée, un talent pur, une gueule de gentil, et une volonté de faire.
25:025 fois All-Star, 4 fois All-NBA, 16 saisons, plus de 17 000 points en carrière.
25:06Rien que ça, déjà, ça mérite le respect.
25:08Et c'est justement parce qu'il a vécu tout ça, avec les hauts, les bas, les chutes, les renaissances,
25:13que selon moi, il mérite sa place dans ce top.
25:15Drafté en 1985, Mullin débarque aux Warriors dans une franchise paumée, sans identité.
25:19Lui non plus, d'ailleurs, ne sait pas trop où il va.
25:22Le gamin de New York tombe dans l'alcool, s'éloigne de ses proches, perd pied, et trouve un mentor, Don Nelson.
25:27Le coach va lui tendre la main, le sortir de sa spirale,
25:30et Mullin, en retour, va lui offrir 5 saisons stratosphériques.
25:33De 1988 à 1993, le mec tourne à plus de 25 points de moyenne.
25:38Shoot pur, QI basket démentiel, main en or, et ce style, soyeux.
25:43Le run TMC, avec Hardaway et Richmond, était clairement en avance sur son temps.
25:46Un basket de mouvements, de rythmes, de spacing.
25:49Puis Chris Mullin, c'est aussi une jolie fin de carrière chez les Pacers.
25:52C'est justement à Indianapolis qu'il connaît ses meilleurs runs de playoff.
25:55Dans un rôle moins prégnant à 34 ans, c'est sûr, mais toujours titulaire,
25:58au moins sur les deux premières saisons qu'il passe là-bas.
26:00En 2000, même si à 36 ans, il est totalement usé, affaibli par des douleurs au dos
26:04qui l'empêchent de se déplacer comme il voudrait,
26:06il va même connaître les finales NBA pour la première fois de sa carrière,
26:09après avoir goûté au final de conf l'année précédente.
26:11Du coup, il y a quand même un mix de perfs individuels et de perfs collectifs.
26:14Alors pourquoi cette 90ème place ?
26:16Pourquoi pas plus haut ou pas plus bas ?
26:18Parce que malgré son talent certain, son prime a été trop court,
26:21parce que son corps l'a lâché trop tôt,
26:22parce qu'en playoff, malgré de vrais coups d'éclat, il n'a jamais été transcendant.
26:25Chris Mullin, c'est pas une carrière de légende absolue,
26:27mais c'est une légende, à sa manière, un joueur culte,
26:30une figure emblématique des Warriors, un survivant, un vrai,
26:33et pour moi, dans ce top 100, il a sa place, juste pas plus haut que le top 90.
26:37A la 89ème place de mon top 100 NBA 2025, vient maintenant Chris Webber.
26:41Alors lui, c'était un régal de le voir jouer, un pur bonheur pour les yeux.
26:45Chris Webber, c'est ce genre de joueur qui te fait aimer le basket
26:47rien qu'en posant un pied sur le parquet.
26:49Un élier fort, oui, mais un élier fort avec les mains d'un meneur,
26:52la vision d'un quarterback et un toucher soyeux,
26:54puissant, explosif, mais aussi créatif et altruiste.
26:57Un vrai point forward avant l'heure, en somme, une espèce de précurseur.
27:01Et c'est pas pour rien qu'il est rookie de l'année en 1994.
27:04All-Star a 5 reprises, 5 fois All-NBA,
27:06et même meilleur rebondeur de la Ligue en 1999.
27:09Il a aussi claqué 21 triple-doubles dans sa carrière,
27:11dont un mythique 40-10-10 face aux Warriors,
27:13son ancienne équipe, en décembre 1995.
27:16C'est fou, ça, à peine une saison dans la Ligue,
27:18et déjà la boucle était bouclée pour lui.
27:20Sa carrière se commence fort avec un premier pic de draft
27:22échangé direct contre Penny Hardaway.
27:24Premier coup de théâtre.
27:25Derrière, ça explose aux Warriors,
27:26mais le clash avec Don Nelson le pousse à filer à Washington.
27:29Là-bas, il retrouve Juan Howard, son pote de Michigan,
27:32et ramène les boulettes en play-off pour la première fois depuis presque une décennie.
27:35Mais c'est surtout à Sacramento que Weber entre dans une autre dimension.
27:38Il atterrit chez les Kings un peu à contre-cœur en 1998,
27:41et pourtant, il va devenir le visage de la franchise.
27:44À ses côtés, Bibi, Péa, Divac, Rick Adelman sur le banc,
27:47et la NBA tombe amoureuse du jeu de Sacramento.
27:50En 2002, ils sont même à un cheveu d'aller en finale NBA,
27:53et pourquoi pas de remporter le titre même,
27:55mais vous connaissez l'histoire.
27:56Ce game 6 face aux Lakers,
27:58l'arbitrage suspect,
27:59les 27 lancés francs accordés à LA dans le dernier quart,
28:02une play encore ouverte pour les fans.
28:04Sacramento tombe en 7 matchs,
28:05et Weber, malgré une perf XXL,
28:07ne verra jamais les finales.
28:08Pourtant, après, il y aura encore des tentatives,
28:10et il n'abandonne pas comme ça le Chris.
28:12Une nouvelle finale de conf avec les Pistons en 2007,
28:14mais toujours pas de bague.
28:15Des stades solides,
28:16des saisons à plus de 23 points et 11 rebonds,
28:18mais des blessures aussi,
28:19comme ce genou en 2003
28:21qui coupe net les ambitions de titre avec les Kings.
28:23Et malgré un retour honorable,
28:24et un passage discret à Philadelphie,
28:26il ne redeviendra jamais le même.
28:28Alors ouais, je le mets en 89,
28:29et je m'en explique.
28:30Parce que sans titre, sans MVP,
28:31et sans vraie longévité au top,
28:33c'est difficile de le placer beaucoup plus haut.
28:35Mais dans le jeu,
28:35dans la pureté du basket,
28:36dans le style et l'impact culturel des Kings
28:38du début des années 2000,
28:39Chris Webber, c'était quelque chose.
28:41Et je suis bien heureux de lui filer une place dans le top 90.
28:43Et à votre avis, je la donne à qui ?
28:45La place 88 de mon top ?
28:46Allez, on fait pas durer le suspense,
28:48on parle de Sean C. Billups maintenant.
28:49Et ouais, peut-être que certains vont froncer les sourcils
28:52en le voyant aussi haut,
28:53mais moi je vous le dis tout de suite,
28:54ce mec est sous-coté.
28:56Gravement sous-coté.
28:57On parle d'un meneur qui a été 5 fois All-Star,
28:593 fois All-NBA,
29:002 fois dans les All-Defensive Teams,
29:01champion NBA avec les Pistons,
29:03et MVP des finales en 2004.
29:05Et surtout, d'un gars qui a disputé 7 finales de conférence,
29:08dont 6 d'affilée avec des 3.
29:10C'est pas rien.
29:10C'est même rarissime dans l'histoire de la Ligue.
29:12Et pourtant, rien ne laissait présager
29:14qu'il connaîtrait tant de succès en début de carrière.
29:16Drafté en 3 par Boston en 1997,
29:19Billups a d'abord été baladé comme un vulgaire bouche-trou.
29:21Au bout de 3 ans, en NBA,
29:23il a connu 3 teams,
29:24et tout le monde le voyait comme un bust.
29:25Et lui, il vivait ça comme un désastre.
29:28Et c'est là que l'histoire devient belle.
29:29Il rebondit à Minnesota,
29:30sa 4ème team,
29:31profite de la blessure de Terrell Brandon,
29:33et réalise des perfs solides en playoff.
29:35Sur cette bonne dynamique,
29:36en 2002, il signe à Détroit,
29:38et tout change.
29:39Là-bas, il devient Mr. Big Shot,
29:41leader naturel,
29:41clutch comme pas deux,
29:43chef d'orchestre d'un collectif historique.
29:45Il guide les Pistons vers un titre inattendu en 2004,
29:48contre les Lakers de Kobe,
29:49Shaq, Malone et Peyton.
29:50Un 4-1 net et sans bavure.
29:52Et le MVP des finales,
29:53c'est pour lui.
29:54Mais ce n'est pas juste une histoire de trophée,
29:56parce qu'à chaque fois qu'il pose ses valises quelque part,
29:58l'équipe dans laquelle il débarque progresse.
30:00Les Nuggets, par exemple,
30:01quand il y retourne en 2008,
30:02signe leur meilleure saison all-time à l'époque.
30:04Et lui, atteint une nouvelle fois les finales de conférence.
30:07Avec lui, Carmelo devient un autre joueur.
30:09Même les Clippers, à son arrivée,
30:11à 35 ans, ont démarré leur saison en trombe.
30:13Alors oui, sa carrière manque de stat xxl.
30:15Il n'a jamais tourné à plus de 20 points de moyenne sur une saison.
30:17Mais ce n'est pas toujours qu'une question de chiffres.
30:19Billups, c'est l'impact, la gagne, la maîtrise,
30:21la confiance dans les moments chauds.
30:23C'est un joueur qui change les équipes.
30:25Et ça, dans l'histoire de la NBA,
30:26il n'y en a pas tant que ça.
30:27Alors 88, c'est pas un cadeau,
30:28c'est une reconnaissance.
30:29Une façon de dire,
30:30« Ouais, t'as pas dominé les box-scores,
30:32mais t'as marqué la ligue, mon cher Sean C. »
30:34La place 87, maintenant, appartient à Alex English.
30:36Un joueur discret, presque effacé,
30:38mais un des scoreurs les plus prolifiques de l'histoire.
30:40On parle quand même d'un mec
30:41qui a planté plus de 25 000 points en carrière,
30:43qui a été 8 fois All-Star, 3 fois All-NBA,
30:46et qui a même remporté un titre de meilleur scoreur de la ligue en 1983.
30:49Pendant les années 80,
30:51personne n'a marqué plus de points que lui.
30:53Personne.
30:53Et pourtant, il est souvent oublié dans les débats all-time.
30:56La faute à quoi ?
30:56Un style sans éclat,
30:58une équipe jamais taillée pour le titre,
30:59et une carrière passée dans l'ombre des stars médiatiques
31:02comme Bird, Magic ou Jordan.
31:03Sa carrière, elle, commence doucement, lui aussi.
31:06C'est le moins que l'on puisse dire.
31:07Drafté au second tour en 1976 par les Bucks,
31:09il végète dans un effectif où la concurrence est trop rude.
31:12Deux saisons sans réel impact,
31:14et le voilà à Indiana,
31:15où il commence à montrer de belles choses.
31:16Mais c'est à Denver que tout s'emballe.
31:18Échangé contre un George McGuinness en fin de parcours,
31:20English débarque dans les rocheuses.
31:22Et là, c'est le décollage.
31:23Le coach Doug Mo construit une équipe 100% orientée attaque.
31:26Du run and gun sans complexe.
31:28Et dans ce système, English explose.
31:30Durant les années 80,
31:31il enchaîne 9 saisons à plus de 23 points de moyenne,
31:34dont une à plus de 28.
31:35Il est le visage d'une équipe
31:36qui ne fait jamais semblant d'attaquer.
31:38Les Nuggets vont en playoff 9 fois en 10 ans,
31:40avec une pointe en finale de conférence en 1985.
31:43Mais chaque fois, la défense fait défaut.
31:45Trop tendre pour aller chercher des titres.
31:46Trop court face aux Lakers.
31:48Et tout ça,
31:49tous ces échecs répétés,
31:50mine de rien,
31:50ça compte aussi dans un classement all-time.
31:52Pourtant, English coche plein de cases.
31:53Longévité, constance, efficacité,
31:55plus de 50% au tir sur sa carrière.
31:57Et une régularité assez dingue.
31:59Mais pas de bague,
32:00pas de finale,
32:00pas de vrai moment historique
32:01qu'il mettrait dans la lumière.
32:03C'est un des meilleurs scoreurs de l'histoire,
32:04mais pas un game changer sur le plan collectif.
32:06C'est pour ça qu'il est là,
32:07à la 87ème place.
32:09Pas plus bas,
32:09car son talent pur est indéniable,
32:11mais pas plus haut non plus,
32:12parce que l'impact collectif
32:13et les accomplissements
32:14restent trop limités à mon goût.
32:15Et maintenant, en place 86,
32:17la dernière pour aujourd'hui,
32:18voici Dennis Johnson.
32:19Il y a des mecs comme ça
32:20qui n'ont jamais eu le style,
32:21mais qui ont toujours eu le fond.
32:22Dennis Johnson,
32:23alias DJ,
32:24ses 14 saisons NBA,
32:263 titres,
32:265 All-Star Games,
32:279 sélections en All-Defensive Team
32:29et un trophée de MVP des finales.
32:31Un CV solide
32:32comme un mur en béton armé.
32:33Le genre de carrière
32:34qui sent la sueur,
32:35le combat
32:35et la résilience.
32:36Parce que DJ,
32:37c'était pas juste
32:38un défenseur de génie,
32:39même si dans le domaine,
32:40il était incroyable.
32:41C'était surtout un survivant.
32:42Drafté en 29ème position
32:43en 1976
32:44après une jeunesse compliquée
32:45à Compton,
32:46Dennis Johnson débarque à Seattle
32:47un peu par hasard,
32:48beaucoup par besoin.
32:50Il claque un 0 sur 14
32:51en Game 7 des finales 78
32:53et se fait fumer
32:54par les boulettes.
32:55Et un an plus tard,
32:56il revient les affronter.
32:57Les bas,
32:57prend le titre
32:58et chope le MVP des finales
32:59en 22-6-6 de moyenne.
33:01Ce genre de revirement,
33:02c'est pas donné à tout le monde.
33:04C'est ça qu'il définit,
33:04un mec qui apprend,
33:05qui répond,
33:06qui encaisse
33:07et qui revient plus fort.
33:08Ses années Affinix
33:08ensuite sont solides,
33:09il monte à plus de 19 points de moyenne,
33:11il intègre les All-NBA Team
33:12mais il reste bloqué
33:13en demi-finale de conférence.
33:15Trop fort pour échouer autant,
33:16pas assez docile
33:17pour s'inscrire dans un projet à long terme,
33:18il claque la porte.
33:19Une habitude chez lui.
33:20Et c'est là que Red Howerback,
33:21le parrain des Celtics,
33:23fait le move.
33:24Il accueille Dennis Johnson à Boston.
33:26Et là, on entre dans la légende.
33:27Le mec musèle Magic Johnson
33:28en 1984,
33:29claque le game winner
33:30du Game 4 en 1985,
33:32convertit la passe légendaire
33:33de Bird contre les Pistons
33:34en 1987.
33:36DJ, c'est le gars
33:37sur qui tu peux compter
33:38quand ça chauffe.
33:39Pas flashy,
33:39pas clutch,
33:40pas superstar
33:41mais essentiel.
33:42J'étais le coéquipier favori
33:44d'un mec dur
33:44comme Larry Bird.
33:46C'est pas rien,
33:46franchement.
33:47croyez-moi.
33:47Alors pourquoi seulement
33:48la 86ème place ?
33:49Parce que malgré les titres,
33:50malgré la longévité,
33:51malgré la défense,
33:52DJ n'a jamais été
33:53un franchise player.
33:54Il n'a pas dominé statistiquement,
33:56il n'a jamais été
33:56dans la course au MVP
33:57et il a souvent été
33:58la 3ème ou 4ème option offensive.
34:00C'est un role player.
34:01D'élite, oui,
34:02mais un role player quand même.
34:04A cette 86ème place,
34:05je le mets là où il brille le plus,
34:06à l'ombre des projecteurs,
34:07mais en plein coeur de l'histoire
34:08tout de même.
34:09Bref, là on arrive au bout
34:10de ce premier épisode
34:11et je suis déjà impatient
34:12de vous présenter
34:12les 15 prochaines places.
34:13Vous en pensez quoi, vous ?
34:15Il y a des joueurs
34:15que j'ai classés bien trop haut
34:16ou alors bien trop bas
34:17à votre avis ?
34:18Dites-moi tout ça en commentaire,
34:19j'ai super hâte
34:21d'avoir vos retours
34:22et j'espère que ça va débattre
34:23très fort entre vous.
34:24Lâchez-vous,
34:25vous gênez pas.
34:25Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations