- avant-hier
👉🏼La NBA a changé, j’ai changé… et mes critères ont évolué. 5 ans après, j’ai décidé de revoir absolument tout mon top 100 NBA all-time. Ce n’est pas juste une actualisation, c’est une refonte du sol au plafond. Alors à qui j’offre mes places 70 à 56 ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼
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00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, comment ça va aujourd'hui ? J'espère que vous profitez bien de l'été, que vous soyez à la plage, au taf ou tout simplement chez vous.
00:16En tout cas, j'espère que vous êtes dans de bonnes dispositions parce qu'aujourd'hui on continue un gros chantier ensemble.
00:20Après avoir lancé la série il y a deux semaines, on enchaîne avec la suite logique, les places 70 à 56 de mon top 100 NBA All Time 2025.
00:30Peu à peu on rentre dans le cœur du classement, fini les légendes oubliées ou les figures cultes qu'on aime glisser en fin de liste.
00:35Là on commence à parler de joueurs qui ont sérieusement marqué leur époque, des MVP, des Hall of Famers, des mecs titrés qui ont posé leur empreinte sur l'histoire, même si ça fait toujours débat.
00:44Comme je vous l'ai déjà dit aussi, ce top c'est pas juste une version mise à jour de celui que j'ai fait il y a 5 ans, c'est une refonte complète.
00:50Ma vision du jeu a évolué, les critères ont été affinés et de mon côté j'ai tenté de creuser encore plus loin.
00:56Et je l'assume totalement, il y a eu de gros changements, je n'ai aucun problème avec l'idée de bouleverser 2 ou 3 certitudes.
01:02Bref tout ça on en reparle après, mais maintenant installez-vous bien, ça repart pour un épisode de cette série que j'adore.
01:08Quelles sont les places 70 à 56 de mon top 100 All Time NBA 2025 ? Réponse tout de suite.
01:13Mais ouais, avant de rentrer dans le vif du sujet, si c'est la première fois que vous tombez sur un épisode de cette série, vous n'avez peut-être pas toutes les clés de comment j'ai construit ce top.
01:39Du coup je vous conseille vivement de jeter un oeil au premier épisode, les places 100 à 86, là-bas tout est expliqué en détail, c'est vraiment là-bas que j'explique toutes les bases.
01:48Mais si vous insistez et que vous voulez démarrer directement ici, aucun souci, je vous fais un rapide point pour que vous soyez dans le coup avec tous les joueurs que j'ai déjà classés dans les épisodes précédents.
01:57La question centrale c'était celle-ci, quels joueurs ont vraiment laissé leur empreinte sur l'histoire de la NBA ?
02:02Donc pas de bonus pour la carrière universitaire, pour ce qu'ils ont fait en FIBA par exemple, ou encore ce qu'ils ont fait après coup en tant que coach ou en tant que dirigeant.
02:10On juge la trace laissée sur les parquets NBA en tant que joueurs, point final.
02:14Dans la balance j'ai mis les bagues, la longévité, les MVP, les sélections All-NBA, les stats évidemment, les sélections All-Star, mais aussi les performances en play-off, parce que c'est là que se construisent les plus grandes légendes.
02:24Et pour les joueurs qui sont encore en activité aujourd'hui, je me suis arrêté à l'été 2025. Même si c'est pas facile, des fois ce qui compte c'est ce qu'ils ont accompli aujourd'hui, pas ce qu'ils pourraient potentiellement faire dans le futur.
02:34Et sinon comme d'hab, je vous remets ici le lexique des pictos que j'utilise pour résumer le palmarès de chaque joueur. Vous pouvez faire pause si vous voulez bien le lire ou y revenir plus tard, mais normalement à partir de maintenant vous savez tout.
02:44Du coup on commence à la place 70 que j'offre à Reggie Miller. Et je le sais, au vu de son palmarès, certains vont trouver ça hyper généreux.
02:51Oui, 5 sélections All-Star, troll NBA par rapport à d'autres, c'est famélique. Mais sa carrière c'est surtout 18 saisons à Indiana, plus de 25 000 points en carrière, et surtout un shooter révolutionnaire.
03:012 563 points marqués, record absolu au moment de sa retraite. Reggie Miller, c'est le sniper avant l'ère des snipers.
03:08C'est l'héritage direct de Ray Allen, de Stephen Curry et de tous les autres.
03:11Mais ce qui m'a toujours fasciné chez lui, c'est ce mélange entre l'arrogance du trash talker et le calme glacial du clutch player.
03:17Le mec pouvait chambrer Jordan, se faire démolir derrière, mais quand même revenir le lendemain pour recommencer.
03:22Et puis, y'a ce lien unique avec le Madison Square Garden aussi.
03:25Le Knicks Killer. Qui d'autre peut claquer 8 points en 9 secondes pour voler un match ?
03:30Qui d'autre mime un étranglement à Spike Lee en lui plantant 25 points dans le quatrième quart ?
03:34Ce gars a fait de la rivalité. Pacers-Knicks, une véritable série Netflix avant l'heure.
03:38Game 5 de 1994.
03:40Game 1 de 1995.
03:42Game 4 de 1998.
03:44A chaque fois, c'est lui le héros. Ou lui le bourreau.
03:47Reggie Miller, c'était ça. Plus l'adversaire était bon, plus il était fort et moins il se cachait.
03:52Alors oui, pas de titre NBA, mais Miller, c'est l'histoire d'un gars qui a mis Indiana sur la carte.
03:56Qui a incarné l'équipe pendant deux décennies. Qui n'a jamais fui le défi.
03:59Il a été clutch de sa saison rookie jusqu'à sa retraite.
04:02Et il a porté sa team jusqu'au final en 2000.
04:04Pour un mec qui n'avait pas de co-équipee all-time, ce n'est pas rien.
04:07Maintenant, avec tout ça, est-ce que j'aurais pu réfléchir à le mettre plus haut ?
04:10Non, honnêtement, c'est compliqué.
04:11Parce que ceux qui le précèdent dans ce classement ont soit des bagues, soit un impact statistique ou collectif supérieur.
04:16Mais plus bas, non plus. Impossible.
04:18Son impact, sa longévité, son style, et surtout ses moments légendaires de chez Légendaires en playoff,
04:23ça vaut largement une 70ème place à mes yeux.
04:25Et maintenant, pour la place 69 de mon top, j'appelle chez Guiljous Alexander.
04:30Ouais, je sais, là encore, il y en a que ça va faire tiquer et je peux comprendre.
04:33Cette petite saison, même pas 500 matchs en régulière, un peu plus de 11 000 points, ça fait pas besef par rapport à d'autres.
04:38Mais si vous vous arrêtez là-dessus, vous passez complètement à côté de l'essentiel.
04:41Ce que chez vient de faire ces 3 dernières années, et plus particulièrement sur la campagne 2024-2025, c'est tout simplement historique.
04:48MVP, meilleur scoreur de la ligue, champion NBA et MVP des finales.
04:52Le genre de quadruplé que seuls quelques élus ont réussi à caler dans une même saison.
04:56Et pas des moindres.
04:57Jordan, Shaq, Karim.
04:58Et ouais, voilà qui se trouve actuellement à la même table que le Canadien.
05:02Drafté par Charlotte, transféré dans la foulée aux Clippers, première saison prometteuse avec une série de playoffs contre les Warriors, puis direction au Casey dans le deal pour Paul George.
05:10Son début de carrière a été tumultueux.
05:12Sauf qu'à partir de là, ça a été une montée en puissance lente mais régulière.
05:16D'abord dans l'ombre, puis en tant que leader évident.
05:18Premier triple double à seulement 21 ans, et déjà on voyait que le mec avait quelque chose de différent.
05:22Ensuite, des cartons, des buzzer beater, des perfs de fou, mais dans une team en reconstruction.
05:26C'est à partir de 2020-2023 que tout s'emballe.
05:30All-Star, All-NBA First Team, et une moyenne à plus de 30 points par match, pour la première fois.
05:35Puis une deuxième, et une troisième.
05:37Trois années consécutives au-dessus des 30 points, tout en étant l'un des meilleurs défenseurs à son poste, malgré l'absence incompréhensible d'une sélection en All-Defensive Team.
05:44Par contre, le gars a quand même fini deux fois dans le top 10 du D-Poi, il ne faut pas l'oublier.
05:49Et cette saison 2024-2025, c'est le feu d'artifice.
05:514 matchs à plus de 50 points, record de franchise de KD battu pour les matchs à 30 points.
05:55Sweep contre Memphis, 40 pions contre les Wolves en finale de conf, 15 matchs à plus de 30 points en playoff.
06:01Seul Jordan, Hakim et Kobe avaient fait ça.
06:03Et en finale, le mec claque 38 points dès le Game 1, finit MVP des finales et offre le titre au Casey.
06:09Est-ce que maintenant, vous commencez à capter à quel point ce qu'il a fait cette année est réellement épique, et va marquer l'histoire ?
06:15Alors ouais, il n'a pas encore la longévité d'un CP3, d'un KID ou d'un Isaiah,
06:19mais ce qu'il a déjà accompli, la façon dont il a dominé des deux côtés du terrain, la vitesse à laquelle il est monté dans la hiérarchie,
06:24moi je ne peux pas l'ignorer.
06:26Sans sa saison 2024-2025, peut-être qu'il n'aurait même pas été dans ce top 100.
06:30Mais là, il a déjà rejoint la cour des très grands, et il n'est même pas encore au sommet de son prime.
06:34Place 68 désormais, et je l'offre à Joe Dumars.
06:37Joe Dumars, c'est pas juste un bon soldat des bad boys, c'est pas juste l'éternel bras droit d'Asia Thomas.
06:41Joe Dumars, c'est un joueur à part.
06:43Deux fois champion NBA, six fois All-Star, trois fois All-NBA, cinq fois All-Defensive Team,
06:48et surtout MVP des finales en 1989.
06:51Rien que ça, déjà, ça impose le respect.
06:53Sauf que tout ça, c'est surtout de la surface, et quand on creuse, l'histoire devient encore plus belle.
06:57Dumars débarque en NBA en 1985, drafté en 18ème position par D3, en provenance d'une petite fac,
07:02McNeese State.
07:03Autant dire que personne ne l'attendait à ce niveau.
07:06Sauf Jack McCloskey, le GM des Pistons, qui avait flashé sur lui et qui n'en revenait pas qu'il lui tombe dans les bras le soir de la draft.
07:12Ce choix, ça a été l'un des plus faciles de toute sa carrière, et il a tout changé.
07:16Dès sa saison rookie, Joe impose sa défense et son calme, aux côtés d'un Asia beaucoup plus volcanique.
07:20A la fin des années 80, les Pistons deviennent la terreur de la ligue, et Dumars en est un rouage essentiel.
07:26En 1989, pendant que les Lakers se font balayer en finale, c'est lui le MVP.
07:29Plus de 27 points de moyenne dans la série, une efficacité clinique, et cette capacité à ne jamais forcer.
07:35L'année suivante, rebelote, il claque 33 points dans un Game 3 crucial contre Portland, le jour même du décès de son père.
07:41Et il continue la série, parce que sa mère lui dit de finir le boulot.
07:44Le mec vraiment avait un mental d'acier, je n'ai rien d'autre à dire.
07:47Et ce que beaucoup oublient, c'est qu'en plus d'être un excellent défenseur, il a aussi été un scoreur redoutable.
07:52En 92-93, il tourne à 23 points et demi de moyenne, meilleure saison individuelle de sa carrière.
07:56Il était capable de prendre feu, de tuer des matchs dans le silence, sans jamais chercher la lumière.
08:00Et pendant que Détroit sombrait au milieu des années 90, lui continuait d'assurer, mentorant un rookie nommé Grant Hill et tenant la baraque, jusqu'au bout.
08:08Ouais, malgré sa discrétion, c'était lui le baromètre de ses pistons.
08:12Sa longévité, son attachement à une seule franchise, son rôle dans deux titres, ses duels mythiques avec Michael Jordan, ses stats propres, sa réputation, sa classe.
08:19Tout ça rend sa 68ème place totalement méritée à mon goût.
08:23Pas plus haut, car malgré tout, il reste un cran en dessous des plus grandes légendes du poste 2, mais il n'a rien à faire plus bas.
08:28Joe Dumars, c'est du vrai basket. Du basket pur, du basket dur, du basket qui a marqué son temps.
08:33Ok, on est à la 60ème place maintenant, et c'est là que j'ai décidé de caser Dwight Howard.
08:36Ouais, je sais, ça peut surprendre encore, parce que son image aujourd'hui, c'est un mec un peu clownesque en fin de carrière,
08:41qui fait des blagues cheloues et qui a fini en enchaînant des contrats minimum.
08:44Mais si on revient un peu en arrière, si on oublie les dernières années moins brillantes, ce que Dwight Howard a accompli dans son prime, c'est énorme.
08:50Ouais, ouais, énorme, j'assume, je ne vais pas mâcher mes mots, et c'est pas parce que vous ne connaissez pas son début de carrière qu'il faut l'oublier, on va en parler.
08:57On parle d'un mec qui a été 8 fois All-Star, 8 fois All-NBA, 5 fois All-Defensive, 3 fois Défenseur de l'année, 5 fois Meilleur Rebondeur de la Ligue, 2 fois Meilleur Contreur,
09:06et qui finit par choper une bague avec les Lakers en 2020, dans un rôle très éloigné de ce qu'il a été, certes, mais quand même.
09:12Le mec, dans son prime, c'était un monstre athlétique. Sa détente était mesurée à quasi 1 mètre.
09:17Un pivot qui jumpait comme un hélié, et qui dominait la raquette des deux côtés du terrain.
09:21Il arrive en NBA en 2004, directement sorti du lycée, pic numéro 1 de sa cuvée de draft, et dès sa première saison, il pose 12 points et 10 rebonds de moyenne.
09:29Premier joueur à sortir un double-double de moyenne à 18 piges.
09:32Il joue 82 matchs, titulaire à chaque fois, et il devient très vite le centre du projet du Magic.
09:37Très vite aussi, il muscle son jeu, ajoute 20 kilos de masse, progresse au poste, et devient une vraie force au poste 5.
09:43De 2007 à 2012, c'est simple. Dwight Howard est le pivot numéro 1 de la ligue.
09:47Il t'envoie des saisons à plus de 20 points, 14 rebonds et 2 contres de moyenne.
09:51Il est 4 fois top 5 MVP, dont une deuxième place en 2011.
09:54Et puis, il emmène le Magic jusqu'en finale NBA en 2009, en écartant le Bron en finale de conf avec un Game 6 décisif.
10:0040 points et 14 rebonds. Un patron.
10:03Mais après ça, il y a eu les blessures, les choix de carrière discutables, et quelques tensions dans les vestiaires.
10:08Son premier passage au Lakers avec Kobe, c'était un fiasco.
10:11A Houston, avec Harden, pareil, il a été baladé d'équipe en équipe.
10:14Parfois utile, parfois gênant. Loin du leader qu'il avait été à Orlando.
10:18Et pourtant, même là, il a continué à gratter des rebonds, à poser ses 5-6 points en sortie de banc, à garder un rôle.
10:23Il a été important dans la bulle avec les Lakers, notamment contre Jokic en finale de conf.
10:27Alors ouais, par contre, à côté de ça, il a une réputation de mec pas facile qui lui colle à la peau.
10:31Des clashs avec Kobe, Harden, Van Gundy, ça n'a pas joué pour son image.
10:34Mais moi, je regarde la globalité. Et sur l'ensemble de sa carrière, Dwight Howard, c'est près de 20 000 points,
10:39plus de 14 000 rebonds, plus de 2200 contre, une domination défensive qui a marqué une époque,
10:44et un rôle clé dans une équipe championne. C'est déjà pas mal, non ?
10:46Après, est-ce qu'il aurait mérité d'être plus haut ? Non, franchement, là, j'avoue, ça aurait été compliqué.
10:50Parce que même si son prime était incroyable, il n'a pas eu la longévité d'un Shaq ou la technique d'un Hakim.
10:55Il n'a jamais développé un vrai jeu offensif au poste, il dépendait beaucoup de son physique,
10:59et son déclin est arrivé assez tôt.
11:00Mais le maître plus bas, c'est non, parce que pendant 8-10 ans, il a été un des joueurs les plus dominants de la Ligue.
11:05Et ça, ça compte pour moi.
11:07Du coup, ça part maintenant sur la place 66 que je file à Dennis Rodman.
11:10Un mec qu'on pourrait limite sortir du classement si on se fiait seulement au point marqué.
11:15Et pourtant, il a sa place. Large. Il est probablement le joueur le plus atypique du top 100,
11:19mais justement, c'est ça qui rend son cas si fascinant.
11:22Son palmarès est massif. 5 bagues, 2 trophées de défenseur de l'année, 8 sélections dans les All Defensive Team,
11:277 fois meilleur rebondeur de la Ligue, 2 fois All-NBA, et pourtant, à peine 2 petites apparitions au All-Star Game.
11:33Pourquoi ? Parce que l'NBA ne savait pas quoi faire de lui.
11:35Trop ingérable, trop barré, trop incontrôlable, et pourtant indispensable.
11:40Parce que ouais, faut s'en rendre compte, Rodman, c'est un mec qui ne rentrait dans aucune case.
11:432m01, même pas 100 kilos, et pourtant, il jouait poste 4 dans l'une des airs les plus violentes de l'histoire.
11:48Et il dominait. Il a fait du rebond une science.
11:50Ses 34 rebonds contre Indiana, hallucinant.
11:52Sa moyenne de quasi 19 prises sur une saison, historique.
11:55Ce n'était pas juste de l'énergie, c'était du placement, de la lecture, de l'anticipation.
12:00Il étudiait les trajectoires des tirs, les habitudes des shooters, même les angles de rebond, selon les salles.
12:05Et ouais, c'était ça, Dennis Rodman.
12:06C'était pas juste un joueur atypique avec les cheveux colorés.
12:09C'était aussi un scientifique qui a su magnifier son art.
12:12Sa carrière commence chez les Bad Boys de Détroit.
12:14Un rôle de soldat, mais déjà une intensité qui saute aux yeux.
12:16Il se bat, il plonge dans les tribunes, il fait péter les plombs à Bird, à Magic, à Jordan.
12:21Puis il enchaîne à San Antonio, où ça explose de partout.
12:23Et ensuite, les Bulls. Là, c'est l'apogée.
12:25Trois titres de plus, une guerre mentale avec Karl Malone, et surtout ce rôle clé dans la dynastie de Jordan.
12:30Sans lui, pas sûr que le second three-pits se serait passé comme il s'est passé.
12:34Alors oui, il était relou, oui, il foutait le bordel, et oui, il faisait vraiment n'importe quoi en dehors du terrain.
12:38Mais sur le parquet, il répondait toujours présent, et ça, ça vaut plus que des points.
12:42Rodman a été un facteur X dans cinq équipes championnes.
12:45Il apportait ce que personne d'autre ne pouvait donner.
12:47Une énergie folle, un sens du sacrifice, et une dureté défensive qui changeait le tempo d'un match.
12:51Pourquoi 66 donc, et pas plus haut ?
12:53Et bien surtout, parce que son impact se limitait seulement à quelques aspects du jeu.
12:57Il ne crée pas, ne dribble pas, ne marque pas, n'organise pas.
13:00Il n'a pas eu une longévité de ouf non plus sur ses meilleures années.
13:03Mais tu peux pas le mettre plus bas non plus.
13:05Il est unique, un genre à part.
13:06Et son apport en défense et urbon est tout simplement trop immense pour être ignoré.
13:10Dennis Rodman, c'est le genre de mec que tu préfères avoir avec toi que contre toi.
13:13Et dans un top all time, ça compte aussi ce genre d'intensité.
13:16Place 65 maintenant, et pour moi c'est une évidence, j'appelle pas au gazole.
13:19Le mec coche quasiment toutes les cases. 6 sélections all-stars, 2 bagues, 4 rôles NBA, un trophée de rookie de l'année,
13:24et surtout plus de 20 000 points aux rebonds, près de 4 000 passes et près de 2 000 contres.
13:28C'est pas une ligne de stats, la guerrière de l'espagnol, c'est un arbre généalogique.
13:32Au-delà des chiffres, ce qui rend Pogasol spécial, c'est son parcours.
13:35Il débarque en NBA en 2001 chez les Grizzlies, une franchise en reconstruction totale.
13:39Et très vite, il devient le visage de Memphis.
13:413 qualifications en play-off, ok.
13:433 sweep aussi, 12 défaites, aucune victoire.
13:46Mais dans un contexte ultra compliqué.
13:47Il tient la baraque, il progresse tous les ans, et il devient même le premier All-Star de l'histoire de la franchise.
13:52A ce moment-là, aux yeux de tous, il est déjà considéré comme une star, mais il lui manque le principal, gagné.
13:57Et c'est là que tout bascule.
13:58En 2008, il est envoyé aux Lakers dans un trade qui fait hurler tout le monde, sauf Kobe.
14:02Parce que ce transfert, c'est littéralement le moment où la carrière de Bryant prend un virage.
14:05Gasol devient son lieutenant de luxe, celui qui accepte de faire le sale boulot, de se battre au rebond, de protéger le cercle,
14:10tout en étant capable de mettre ses 18 points en finesse.
14:13Le mec peut te poster, te feinter, shooter à mi-distance, ou te trouver un bac d'or à l'aveugle.
14:17C'est un intérieur moderne avant l'heure, ambidextre, intelligent, altruiste, et surtout ultra-clutch.
14:22Son match 7 contre Boston en 2010, 19 points, 18 rebonds, c'est ce genre de perf qui forge les légendes.
14:27Et soyons clairs, ça ne m'aurait pas choqué qu'il chope le MVP des finales cette année-là.
14:31Après Los Angeles, il reste solide à Chicago, puis plus en retrait aux Spurs, mais toujours utile.
14:35Et même en fin de carrière, avec les blessures qui s'accumulent, le respect reste total.
14:39Parce que Pau, c'est aussi une légende internationale, un holofamer qui a porté l'Espagne vers les sommets.
14:44Mais ici, dans ce classement, je ne parle que de NBA, mais peu importe, si on ne se focus que sur la NBA, il mérite d'être là.
14:49Plus bas, ce serait impossible, parce que ce qu'il a porté à une dynastie, très peu peuvent s'en vanter.
14:54Plus haut, difficile également.
14:55Parce qu'aussi fort qu'il ait été en NBA, il n'a jamais été un alpha absolu.
14:59Mais peu importe, car dans son rôle, il a été l'un des meilleurs de l'histoire.
15:02Allez, à la 64ème place de mon top 100 all-time maintenant, je suis allé choper à le grire.
15:06Et je sais, c'est pas le premier nom qui vient en tête quand on parle des plus grands.
15:08Pourtant, à bien y regarder, c'est une vraie légende.
15:10Un mec qui a noirci tout ce qui était possible.
15:1310 fois All-Star, 7 fois All-NBA, MVP du All-Star Game en 1968, champion NBA en 1967 avec les Sixers.
15:20Et encore, c'est même pas ça le plus impressionnant.
15:22Grire est tout simplement le meilleur scorer de l'histoire de la franchise de Philadelphie.
15:25Oui, devant Everson, Barclay, Irving, Embiid ou Moses Malone, rien que ça.
15:30Sa carrière commence à Syracuse en 1958, où il est drafté au second tour.
15:33Puis la franchise déménage à Philly en 1963, et c'est là que tout s'emballe.
15:37Il passe 15 saisons dans la même équipe, c'est dire la loyauté du bonhomme.
15:40Et sur cette période, c'est une machine à scorer.
15:438 saisons à plus de 20 points de moyenne, et même un pic à 24 par match en 1968,
15:47année où il devient MVP du All-Star Game avec un 8 sur 8 au tir et 19 points en un seul quartan.
15:52En sortie de banc.
15:53C'est ce genre de performance qui te fait rentrer dans l'histoire discrètement, mais sûrement.
15:57Ce que j'aime chez Algrir, c'est qu'il a souvent été seulement vu comme le lieutenant de Will Chamberlain.
16:01Mais si tu regardes bien les finales 1967, c'est lui qui mène les Sixers au scoring,
16:04avec 26 points de moyenne, mais aussi 8 rebonds et 6 passes.
16:07Un vrai patron.
16:08S'il y avait eu un trophée de MVP des finales cette année-là, c'est à lui que je l'aurais donné.
16:12Le mec n'a jamais eu les projecteurs, mais toujours le respect.
16:15Même Wilt disait que c'était lui le cerveau de l'équipe.
16:18Greer, c'était un scoreur chirurgical, et un défenseur dur au mal.
16:21Un leader silencieux, du coup, oui, c'est sûr, discret, et ça le handicap peut-être,
16:25mais ce que je retiens, c'est que c'était un vrai leader, surtout.
16:27Alors pourquoi 64 ? Parce qu'il a tout ce qu'il faut pour être grand sans jamais être dans la lumière.
16:32Il ne mérite pas d'être plus bas parce que très peu de joueurs ont son palmarès, son impact,
16:35et cette constance à si haut niveau pendant 15 piges.
16:38Mais plus haut, c'est compliqué.
16:39Il y a des gars au-dessus qui ont eu une influence plus large, ou des pics encore plus fous.
16:43Lui, c'est la longévité et l'excellence dans l'ombre.
16:45Et dans ce top 100, il y a clairement une place pour les mecs comme Algrir.
16:48En 63ème position de mon top 100 all-time, maintenant, j'ai décidé de parler de Sam Jones.
16:52Et je sais que certains vont hausser les épaules en se disant
16:54Ok, encore un Celtic des années 60.
16:57Qui vont se dire qu'il a 10 titres à son compteur ?
16:59Ouais, mais qu'est-ce que ça vaut vraiment aujourd'hui ?
17:01Alors écoutez bien.
17:02D'abord, oui, son palmarès est stratosphérique.
17:0410 titres NBA en 12 saisons, 5 sélections All-Star, 3 fois All-NBA seconde team,
17:09plus de 15 000 points en carrière et une moyenne de presque 18 points par match.
17:12Mais surtout, une empreinte indélébile dans les plus grands moments de la dynastie des Celtics.
17:16Ouais, Sam Jones, c'est pas juste un gars qui a profité de l'effet Russell.
17:20C'était le Mr. Clutch de cette équipe, celui à qui on filait la gonfle quand ça comptait vraiment.
17:23Parce que ouais, vous le savez peut-être pas, mais ce mec-là, c'est le prototype du scoreur sous pression.
17:28Il possédait l'un des moves les plus emblématiques du basket à l'ancienne, le bank shot.
17:32Il l'avait bossé dès le lycée simplement parce qu'il galérait à faire des lay-ups.
17:36Résultat, il a transformé un défaut en arme fatale.
17:38Même quand les autres stars voulaient faire swish, lui continuait de viser la planche.
17:42Et devinez quoi ? Ça rentrait.
17:43Encore, encore et encore.
17:45Un art devenu instinctif.
17:47Mais même si c'était sa principale force, c'était pas juste son tir qui le rendait spécial.
17:51Jones savait bouger sans ballon comme peu de joueurs à son époque.
17:53Il lisait le rebond, trouvait les espaces et punissait les défenseurs distraits.
17:57Il avait cette science du timing.
17:59Une seconde de retard et ça faisait bang.
18:01Et puis, il y a les moments.
18:02Parce qu'au-delà des chiffres, Jones a marqué les playoffs de son empreinte.
18:05Un tir au buzzer sur Chamberlain en 62 pour éliminer Philly.
18:08Un match 4 héroïque en finale 69 contre les Lakers de West et Wilt.
18:12Où ils donnent la victoire à Boston sur un shoot clutch à 7 secondes de la fin.
18:15Cette série-là, les Celtics la gagnent en 7.
18:17Et ce shoot-là, c'est un tournant.
18:18Alors pourquoi seulement 63ème finalement ?
18:21Parce qu'à côté de ça, il faut rester un minimum lucide.
18:23Oui, son impact dans les moments clés est immense.
18:25Mais dans l'ensemble, Sam Jones a toujours été vu comme un lieutenant.
18:27Un bras droit, pas un boss.
18:28Il n'a jamais porté une équipe seule, n'a jamais été MVP.
18:31Et il évoluait dans un contexte hyper favorable entouré d'une armada historique.
18:35C'est ce qui empêche de le placer plus haut pour moi.
18:37Mais plus bas, non, impossible là encore.
18:39Parce que quand t'as été le go-to guy offensif d'une équipe qui gagne 10 titres,
18:43quand t'as mis 51 points dans un match,
18:44quand t'as été l'arme décisive dans les moments les plus chauds de la décennie,
18:47la plus dominée par une seule franchise,
18:49alors ouais, t'as ta place dans l'histoire.
18:51C'est comme ça.
18:52A la 62ème place de mon classement all-time,
18:54j'ai mis le seul français de mon top, Tony Parker.
18:57Et ouais, 4 bagues, un titre de Finals MVP,
18:596 élections All-Star, 4 All-NBA Team.
19:02Et pourtant, j'ai pas hésité à le placer là.
19:04Précisément là.
19:04Parce qu'il n'est ni sous-coté, ni sur-coté.
19:07Il est exactement là où il doit être à mes yeux.
19:09Tipeee à la base, c'est l'histoire d'un gamin 19 piges
19:11que Greg Popovich ne voulait même pas drafter.
19:13Lors de son premier workout avec les Spurs,
19:15il s'est fait démonter par un mec du staff.
19:17Et Pop a dit stop direct.
19:19Ce gamin est trop soft.
19:20Et sans Sam Presti, ni Ursy Buford pour insister
19:23et lui offrir une deuxième chance,
19:24il n'aurait jamais mis un pied à San Antonio.
19:26Deuxième essai, cette fois c'est la bonne.
19:28Et 5 matchs plus tard, Parker est titulaire.
19:30Le reste, c'est de l'histoire.
19:32Et dans cette histoire, il aura mené l'attaque des Spurs
19:34pendant presque 2 décennies.
19:36Et ouais, souvent dans l'ombre de Team Duncan évidemment.
19:38Mais il a toujours su s'adapter et se rendre utile.
19:40Quand Duncan déclinait, il a repris le flambeau.
19:42Quand Kawhi est arrivé, il s'est mis en retrait.
19:44Dans un système aussi rigide que celui de Popovich,
19:47ça demande un mental de fou.
19:48Et surtout en playoff, parce que c'est là que ça compte le plus,
19:50Tipeee est un monstre de régularité.
19:52Plus de 4000 points, plus de 1100 passes, 226 matchs joués.
19:56Seul Lebrun, Jordan et Kobe cumulent autant de points et de passes en post-season.
19:59Il a été MVP des finales en 2007,
20:01en marchant littéralement sur Cleveland.
20:0324 points et demi par match à plus de 57% au tir,
20:05le tout à 25 ans.
20:07Non, c'était pas juste un lieutenant.
20:08C'était une tête d'affiche et encore plus à cette époque-là.
20:11Alors pourquoi pas plus haut ?
20:12Parce qu'il n'a jamais été le meilleur joueur du monde non plus.
20:14Jamais MVP, jamais All-NBA First Team.
20:17Et même au sommet, il restait un joueur de système
20:19qui brillait dans une mécanique bien huilée.
20:21C'est pas un reproche, juste un constat.
20:23Sa grandeur, elle est collective.
20:24Il est dans ce top 100 parce qu'il a gagné,
20:26parce qu'il a performé, parce qu'il a duré.
20:28Et parce qu'à force de travail, de vitesse et de teardrops,
20:30il a redéfini ce que pouvait être un meneur européen en NBA.
20:33A la 61ème place de mon top 100 NBA All-Time 2025,
20:36j'ai choisi un joueur qui incarne parfaitement la NBA des années 70,
20:40Dave Cowens.
20:41Un ouvrier, un vrai, du genre à bosser dans l'ombre,
20:44transpirer pour l'équipe, puis rentrer chez lui comme si il rien n'était.
20:47Son palmarès déjà parle pour lui.
20:48Rookie of the Year en 1971, MVP en 1973,
20:528 sélections au All-Star Game,
20:532 bagues avec les Celtics,
20:55et à chaque fois avec un rôle central en play-off.
20:57Sans compter 3 sélections au NBA,
20:593 All-Defensives et même un trophée de MVP du All-Star Game.
21:02Mais malgré tout ça, son nom revient rarement dans les discussions.
21:05Pourquoi ? Parce que sa carrière fut courte et que son pic,
21:07aussi impressionnant soit-il, n'a pas duré très longtemps.
21:10Et pourtant, Dave Cowens, bien avant Victor Wemanyama,
21:13c'était un alien, à sa façon.
21:15Un pivot sous-dimensionné qui boxe dans la catégorie des 7-footers.
21:18Un gars que Red Overback a drafté en 4ème position en 1970 malgré les critiques,
21:22qui claque 17 points et 15 rebonds de moyenne sur sa première saison,
21:26partage leur oeil avec Geoff Petri,
21:27et commence direct à s'imposer comme le cœur et les jambes de cette équipe de Boston Post-Rustle.
21:31Cowens, on l'oublie souvent, mais c'était un marathonien qui défendait sur tous les postes,
21:35c'était sa force.
21:36Il cavalait pendant 48 minutes et plantait ses 20 points et 15 rebonds sans broncher.
21:40Entre 1972 et 1976, il est monstrueux de régularité.
21:44Top 4 MVP, 4 années de suite.
21:46Deux finales NBA, deux titres.
21:47Et surtout, cette série de 1974 face aux bugs de Karim.
21:51En finale, lors du Game 7 à Milwaukee,
21:53il sort un match titanesque.
21:5428 points, 14 rebonds, 4 passes,
21:57en tenant Jabbar à son plus mauvais match des playoffs,
21:59champion NBA et même pas MVP des finales.
22:02Tiens, pour moi, il a été ignoré.
22:04Comme très souvent dans sa carrière.
22:06Alors oui, après 1977, le déclin est là,
22:08les blessures, les années qui passent,
22:10un rôle de joueur coach mal digéré.
22:12Mais même dans le dur, il reste All-Star,
22:13il reste présent et surtout, il reste fidèle à Boston,
22:16à sa mentalité, à son jeu.
22:18Alors pourquoi 61ème ?
22:19Tout simplement parce qu'il le mérite,
22:21parce que son pic est totalement incroyable.
22:22Parce qu'il a dominé sur les deux tableaux,
22:24attaque et défense, avec des campagnes de play-off historiques.
22:27Mais difficile de le mettre beaucoup plus haut.
22:28Il lui manque la longévité, les années d'élite.
22:30En vérité, Cowens fait partie de ses MVP
22:32à qui on reproche de ne pas avoir assez duré.
22:34Et malgré ça, il est dans mon top 100.
22:36C'est dire la trace qu'il a laissée.
22:38Pour la place 60 de mon top 100 NBA All-Time 2025,
22:41je fais maintenant appel à Tiny Archibald.
22:43Pourquoi ? Parce que ce petit bonhomme,
22:44c'est l'histoire d'un mec qui a tout connu.
22:46La galère, la gloire, la blessure, la bague
22:49et surtout le sacrifice.
22:50Ce n'est pas un mot qu'on entend souvent
22:52dans un classement All-Time,
22:53mais pour lui, pourtant, c'est central.
22:55Déjà, les récompenses.
22:566 élections All-Star, 5 All-NBA Team,
22:58un titre NBA, un MVP du All-Star Game
23:00et surtout un exploit unique dans l'histoire de la NBA.
23:03Finir meilleur scoreur et meilleur passeur
23:05sur une seule et même saison.
23:06Ça, c'était en 1973.
23:08Le genre de saison qu'on lit comme une fiction
23:09tellement ça paraît impossible aujourd'hui.
23:1234 points, plus de 11 passes,
23:133ème au vote du MVP,
23:15sauf que les Kings de l'époque, eux, faisaient du surplace.
23:17Tiny portait tout.
23:18Et quand je dis tout, c'est tout.
23:20Les points, les passes, les minutes, les responsabilités.
23:23Il brillait en solo dans une équipe
23:25qui, elle, jouait à l'aveugle.
23:26Mais voilà, c'est ça qui rend ce mec vraiment à part.
23:28Après les galères physiques, les trades,
23:30une rupture du tendon d'Achille,
23:31il revient à Boston.
23:33Il met son égo au placard,
23:34change totalement de rôle
23:35et devient champion NBA en 1981
23:37avec Bird, Paris, chez McHale.
23:39Il ne tourne plus qu'à 14 points de moyenne.
23:40Peut-être, mais il a appris à jouer pour les autres.
23:42Il est même top 5 MVP en 1980
23:45sans du tout faire péter les stats.
23:46C'est significatif, ça montre son impact.
23:49Alors ouais, on ne parle pas d'un joueur ultra bankable
23:51ni même d'un gars dont le maillot se vendrait par camion aujourd'hui.
23:53Mais on parle d'un meneur génial,
23:55skillé à mort,
23:55capable de dominer la ligue individuellement,
23:57puis de s'adapter, de gagner.
23:59Un joueur qu'on oublie souvent à tort.
24:01Trop fort individuellement pour tomber plus bas,
24:03trop discret collectivement pour grimper plus haut.
24:05C'est pile ce qui justifie cette 60ème place dans mon classement.
24:08Allez hop, maintenant, c'est l'heure de la place 59.
24:10Une place que j'offre à James O'Arty.
24:12Et franchement, c'est une place qui lui va comme un gant.
24:14Le palmarès parle pour lui, pour commencer.
24:16Trois titres NBA,
24:16un trophée de MVP des finales en 1988,
24:19sept sélections All-Star,
24:20deux All-NBA,
24:21et toujours ce rôle de facteur X
24:22dans une dynastie dominée par Magic et Karim.
24:25Pourtant, à chaque moment chaud,
24:26qui sait qu'on retrouvait avec le ballon dans les mains,
24:28prêt à planter ou à créer Big Game James.
24:30En fait, sa carrière, si on y réfléchit un peu,
24:32c'est presque une anomalie dans l'histoire.
24:34Le mec est drafté numéro 1 par une équipe championne en titre,
24:36les Lakers,
24:37qui ont pu bénéficier de ce pick grâce à un vieux trade.
24:39Et bim, Warzy débarque direct dans un vestiaire blindé de star.
24:43Karim, Magic, Cooper, Wilkes,
24:45pas vraiment l'endroit pour faire des stats facilement.
24:47Et pourtant, il s'impose, discrètement,
24:49sans faire de vagues,
24:49mais avec une efficacité clinique.
24:51A peine rookie, il tourne à plus de 13 points à 57% au tir.
24:55Il se pète la jambe en fin de saison,
24:56mais dès qu'il revient, il grimpe les échelons.
24:58C'était un tueur, Warzy,
24:59mais un tueur silencieux,
25:01je pense qu'on peut le dire.
25:02Et puis vient 1988,
25:03Game 7 contre les Pistons.
25:05Il sort le seul triple-double de sa carrière
25:06au meilleur moment possible.
25:0836 points, 16 rebonds, 10 passes.
25:10MVP des finales.
25:11Ce jour-là, ce n'est ni Magic ni Karim,
25:13c'est lui.
25:14Parce que Warzy, c'était ça.
25:15Plus le match était tendu,
25:16plus il répondait présent.
25:18Son surnom, c'est pas pour faire joli.
25:19En playoff, il était systématiquement au-dessus de ses stats de saison.
25:22Et en Game 7, il tournait à 27 points à 60% de réussite.
25:26Il était la quintessence des clutch players,
25:28ou au moins la quintessence des joueurs qui brillent
25:30quand ça compte le plus, vraiment.
25:32Alors oui, par contre,
25:33il n'a jamais porté une franchise NBA à lui tout seul,
25:35c'est certain.
25:35Oui, il a toujours été le troisième homme des Lakers,
25:37mais quel troisième homme ?
25:39Le gars est dans le top 10 all-time
25:40pour ce qui est du pourcentage de réussite en playoff.
25:42Son maillot est retiré.
25:43Il est Hall of Famer.
25:44Membre des 50 et 75 meilleurs joueurs de l'histoire.
25:47Et vous voulez le mettre plus bas que 59 ?
25:49Non, ça n'a pas de sens.
25:50Il a gagné, il a brillé, il a été décisif.
25:52C'est sa zone, celle des tueurs de l'ombre.
25:5558ème place maintenant,
25:56et je l'offre à Anthony Davis.
25:57Et je le sais, ce classement va diviser.
25:59On parle d'un mec fragile,
26:00d'un gars qui a toujours un pied à l'infirmerie,
26:02qui n'a qu'un titre,
26:03avec Lebron.
26:04Ça fait beaucoup de raisons de le vouloir plus bas.
26:06Mais si tu t'arrêtes à ça,
26:07tu ne vois que la surface.
26:08Parce que si tu regardes le fond,
26:09AD est un joueur exceptionnel.
26:11Ouais, ouais, je dis bien exceptionnel,
26:12même si ça peut surprendre certains,
26:14et je vais m'expliquer.
26:15Le palmarès d'abord.
26:16Champion NBA en 2020,
26:1710 fois All-Star,
26:185 fois All-NBA,
26:195 fois All-Defensive,
26:203 fois meilleur contreur de la ligue,
26:21et un MVP du All-Star Game.
26:23Le genre de ligne de CV
26:24qui commence à parler sérieusement.
26:25Et encore,
26:26il n'a jamais été élu DIPOI,
26:27mais il a fini 6 fois dans le top 10.
26:29Je le dis et je l'assume,
26:30c'est l'un des meilleurs défenseurs
26:31que je n'ai jamais vu.
26:32Il peut défendre le cercle,
26:33comme les plus grands big men de l'histoire,
26:35tout en étant capable de switcher sur un arrière
26:37et de tenir le duel.
26:38Qui d'autre peut combiner mobilité latérale
26:40et dissuasion verticale comme lui ?
26:41Ils sont très très peu.
26:43Et si on fait un récap de sa carrière,
26:44elle commence en 2012,
26:45à la Nouvelle-Orléans.
26:46Dès ses premières saisons,
26:47il fait des mixtapes de stats.
26:48Un match à 25 points,
26:498 rebonds,
26:506 contres et 6 interceptions.
26:51Un autre à 1 contre seulement
26:53du 5x5
26:54dès sa deuxième campagne.
26:55Des matchs à 43 points,
26:5621 rebonds.
26:57Ou encore son record à 59 points,
26:5920 rebonds en 2016.
27:00Une dinguerie qu'on n'avait plus vue depuis chaque.
27:02Et en play-off,
27:03dès sa première série en 2015,
27:04il tourne à plus de 31 points et 11 rebonds
27:06contre les futurs champions,
27:07les Warriors.
27:08Seuls quelques légendes ont fait ça
27:09dans leur toute première série,
27:11Wilt, Karim, McAdoo.
27:12Et oui, Anthony Davis,
27:13qu'on le veuille ou non,
27:14c'est ce genre de prodige.
27:15En 2018,
27:16il mène les Pelicans à une belle campagne.
27:18Sweep face à Portland,
27:1947 points dans le Game 4.
27:20Il est dans son prime
27:21et les chiffres explosent.
27:22Et puis en 2019,
27:24il rejoint les Lakers,
27:25forme un duo avec Lebron
27:26et c'est le titre direct.
27:27Play-off énorme,
27:2827 points par match,
27:29clutch en défense,
27:30clutch en attaque.
27:31On parle beaucoup de Lebron,
27:32mais Eidi,
27:32c'est lui qui sécurise les possessions,
27:34qui coupe les runs adverses,
27:36qui fait gagner des matchs défensivement.
27:37Encore une fois,
27:38cette année-là,
27:38même si le MVP des finales
27:40a été donné à Lebron,
27:41ça ne m'aurait absolument pas choqué
27:42que ce soit Eidi qui le remporte.
27:44Alors oui,
27:44après,
27:45il a manqué de régularité,
27:46avec des saisons marquées
27:47par les blessures
27:48qui ont parfois été frustrantes.
27:49Mais quand il est sur le terrain,
27:50c'est un crack tout simplement.
27:51Un joueur qui peut dominer des deux côtés,
27:53qui peut compiler 40 points,
27:5420 rebonds et 5 contres sans forcer,
27:56et qui peut éteindre ton joueur préféré
27:57le même soir.
27:58Et même encore récemment,
27:59avec les Lakers,
28:00puis Dallas,
28:00il continue de sortir des matchs lunaires.
28:02Triple double avec 7 contres,
28:03ou des mixtapes à 34 points,
28:0415 rebonds et 5 contres
28:05avec un oeil au beurre noir.
28:06C'est ça,
28:07Anthony Davis,
28:08du pur talent dans la raquette,
28:10des deux côtés du parquet.
28:11Alors pourquoi cette place 58 ?
28:12Parce qu'il n'a que 6 campagnes de play-off,
28:14parce qu'il n'a jamais été
28:15le franchise player d'un champion,
28:17et que sa carrière aurait pu viser
28:18le top 30 sans les blessures.
28:19Mais désolé,
28:20il y a très peu de monde
28:20qui peut se targuer
28:21d'avoir un tel niveau
28:22des deux côtés du terrain
28:23pendant aussi longtemps.
28:24Et ça,
28:24c'est ce que je retiens principalement
28:26quand je pense à E.D.
28:27Bon,
28:27on en est à la place 57
28:28de mon top all time,
28:29et il est temps de mettre à l'honneur
28:30un joueur qui n'a rien d'ordinaire,
28:32Wes Unseld.
28:33Un joueur qui,
28:34dès sa première saison,
28:34a tout retourné,
28:35et pas avec des crosses
28:36ou des gros tomards,
28:37non,
28:37juste en dominant physiquement,
28:39en gobant des rebonds
28:39comme s'il avait une ventouse
28:40dans chaque main,
28:41et en étant le ciment
28:42d'une équipe
28:43qui a basculé
28:43dans une autre dimension
28:44dès qu'il a posé
28:45un pied sur le parquet.
28:46Ouais, ouais,
28:46un monstre,
28:47vraiment,
28:48vous allez comprendre,
28:49dès ses premiers pas en NBA.
28:50Alors d'abord,
28:51on fait les présentations.
28:5213 saisons,
28:53toutes passées
28:53avec la même franchise.
28:54Les boulettes,
28:55un titre NBA,
28:55un trophée de MVP de la saison,
28:57un autre en finale,
28:585 All-Star Games,
28:59un titre de meilleur rebondeur,
29:00une sélection All-NBA,
29:02et surtout,
29:02une anomalie statistique.
29:04MVP,
29:05dès sa sa saison rookie,
29:06avec même pas 14 points par match.
29:08Personne n'a jamais gagné
29:09le trophée en scorant si peu,
29:10mais son impact était ailleurs.
29:11Ce mec-là,
29:12c'était un tank,
29:13je pense que c'est le mot
29:14qu'il définit le mieux.
29:15Il n'a jamais dépassé
29:15les 17 points de moyenne
29:16sur une saison,
29:17mais dans la raquette,
29:17il faisait régner l'ordre.
29:19Des écrans qui faisaient
29:20trembler la terre,
29:21dépassent l'azère
29:21pour lancer les contre-attaques,
29:23une science du rebond
29:23hors normes,
29:24et cette saison rookie 68-69,
29:27historique,
29:27il arrive à Baltimore,
29:28les boulettes passent
29:29de 36 à 57 victoires.
29:31Même coach,
29:32même effectif à 80%,
29:33même système,
29:34le seul changement,
29:35c'est lui.
29:35Résultat,
29:36MVP,
29:37rookie de l'année,
29:37All-NBA First Team,
29:39une première dans l'histoire
29:40après Will Chamberlain.
29:41Et ensuite,
29:41il guide la franchise
29:42vers 4 finales NBA
29:44en moins de 10 ans.
29:45Avec Elvin Hayes à ses côtés,
29:46il accepte de passer
29:47au second plan en attaque
29:48pour se concentrer
29:49sur le sale boulot,
29:49défense, rebond, leadership.
29:51Et en 1978,
29:52à 32 balais,
29:53alors qu'on le pensait
29:53sur la pente descendante,
29:55il va chercher le seul titre
29:56de l'histoire des boulettes
29:57avec à la clé
29:58un trophée de MVP des finales.
30:00Ouais,
30:00même si Hayes avait
30:01les meilleurs stats,
30:02c'est Unseld qu'on a choisi.
30:05Vienne au-delà des chiffres
30:06et du scoring.
30:07Alors pourquoi la 57ème place ?
30:08Parce qu'il a rempli
30:09toutes les colonnes
30:09les plus importantes.
30:10MVP,
30:10MVP des finales,
30:11champion,
30:12franchise player,
30:13fidélité,
30:13leadership.
30:14Mais aussi parce que son prime
30:15a été très court
30:16et qu'offensivement,
30:17on parle d'un joueur très limité.
30:19On ne peut pas le monter
30:20beaucoup plus haut
30:20justement à cause de ça.
30:21Mais le mettre plus bas,
30:22je ne veux pas.
30:23On parle d'un mec
30:24qui a mis toute une franchise
30:24sur ses épaules
30:25et qui a réécrit son histoire.
30:26Wesson Seltz,
30:27c'est un ovni
30:28dans le paysage NBA.
30:29Et dans mon classement,
30:30il a la place qu'il mérite.
30:31Rien de clinquant,
30:32rien de flashy,
30:32mais tout simplement incontournable.
30:34Dernière place pour aujourd'hui,
30:35la place 56
30:36et je l'offre à Robert Parrish.
30:38Robert Parrish,
30:38c'est l'histoire d'un mec
30:39qu'on oublie trop souvent
30:40quand on parle des plus grands.
30:41Pourtant,
30:41cette place,
30:42c'est exactement là où il doit être.
30:43Parce que ce qu'il a accompli,
30:44c'est tout sauf banal.
30:464 titres de champion NBA,
30:479 sélections All-Star,
30:48plus de 23 000 points,
30:49près de 15 000 rebonds
30:50et surtout,
30:511611 matchs NBA joués.
30:53Le mec est tout simplement
30:54le joueur le plus capé
30:55de l'histoire de la ligue.
30:56Et pas seulement
30:57pour faire de la figuration,
30:58non,
30:59il a été un titulaire solide
31:00pendant deux décennies.
31:01Sa carrière commence dans l'ombre
31:02à Golden State,
31:03dans une équipe en déclin
31:04où il galère au point
31:05de sérieusement envisager
31:06de raccrocher les sneakers.
31:07Et puis arrive le trade
31:08qui change tout.
31:09Boston l'appelle,
31:10il atterrit chez les Celtics
31:11avec Larry Bird et Kevin McHale.
31:12Et là,
31:13c'est le décollage.
31:14Le Big 3 originel,
31:15trois bagues ensemble,
31:16des finales dantesques
31:16contre les Lakers de Magic et Karim
31:18et un rôle majeur
31:19dans l'un des plus gros duels
31:20de l'histoire NBA.
31:21Parrish n'était pas
31:22la tête d'affiche
31:23mais s'il faisait tourner
31:23la machine.
31:24Défense solide,
31:25rebond à la pelle,
31:26tir en cloche soyeux
31:26à mi-distance
31:27et une constance hallucinante.
31:29Il tournait à plus de 15 points
31:30et d'hierbond
31:30pendant quasiment
31:31toute sa carrière à Boston
31:32avec des saisons à 19-10
31:33ou 18-12
31:34en pleine période de domination.
31:36Tout ça c'est fort
31:37mais ce qu'il reunique
31:37c'est surtout sa longévité.
31:39A 40 balais,
31:39il plante encore
31:40presque 12 points par match.
31:41Il va chercher
31:41un quatrième titre
31:42avec les Bulls de Jordan
31:43à 43 ans
31:44et il finit par dépasser Karim
31:45comme le joueur
31:46le plus durable de l'histoire.
31:47Pas flashy,
31:48pas de trash talk,
31:49pas de highlight viraux
31:50mais une endurance,
31:50une régularité
31:51et une humilité
31:52qui forcent le respect.
31:53Et face à sa puissance,
31:54son expérience
31:55et son intensité,
31:56tout le monde s'inclinait.
31:57Alors pourquoi 56ème ?
31:59Parce que malgré
31:59ses chiffres fous
32:00et ses bagues,
32:01il n'a jamais été
32:01le numéro 1 de son équipe.
32:03Il n'a pas porté
32:03une franchise à lui seul.
32:04Il n'a jamais eu ce rôle
32:05de franchise player
32:06de calibre MVP
32:06qui fait grimper
32:07certains dans le top 30.
32:08Mais plus bas,
32:09je refuse
32:09parce que Robert Parrish
32:11c'est un rock,
32:11un monument
32:12et dans une ligue
32:13qui aime les éclats,
32:14lui a préféré la constance
32:15et ça,
32:15ça mérite le respect.
32:16Du coup,
32:17on arrête là pour aujourd'hui.
32:18Vous en pensez quoi
32:18vous de tout ça ?
32:19Vous trouvez que j'ai classé
32:20un joueur bien trop haut
32:21ou alors bien trop bas ?
32:22Faites-moi vos retours
32:23dans les commentaires,
32:24je suis impatient
32:24de vous lire
32:25et d'avoir vos retours.
32:26Le sujet est tellement difficile,
32:27tellement subjectif
32:28que obligatoirement,
32:30il appelle au débat.
32:31Pour ça,
32:31je compte sur vous,
32:32lâchez-vous.
32:33Et en attendant
32:34le prochain épisode,
32:35la team vous attend
32:36très fort
32:36dans cette section de code.
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