- il y a 3 jours
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👉🏼Nouveau format pour la rentrée. Un joueur, ici Anthony Edwards, passe sous mon microscope. Le but ? Analyser l’intégralité de son jeu dans les moindres détails. Alors quelles sont ses principales forces et ses principales faiblesses ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼
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SportTranscription
00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur YouTube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on lance un nouveau concept sur la chaîne et j'espère que ça va vous plaire.
00:15Comme vous l'avez vu dans le titre, ça s'appelle à la loupe. Ça m'a été proposé par un abonné sur Instagram et je le remercie fort.
00:21Et en parlant d'Instagram, justement, ce qui m'a plu, c'est que vous aussi vous aviez l'air chaud pour ce nouveau format.
00:25Ouais, parmi les sujets que j'ai proposés dimanche dernier sur Insta, c'est celui que vous avez plébiscité.
00:30Alors, let's go, hein, on se renouvelle et on se lance dans le grand bain.
00:33Il faut savoir aussi que dans un autre sondage, je vous avais demandé quel joueur vous intéresserait le plus si je devais lancer ce format.
00:39Wemby est arrivé loin devant, Bilal Coulibaly a fini derrière lui, mais vu que j'ai beaucoup parlé des français dernièrement sur ma chaîne,
00:46j'ai décidé de sélectionner celui qui est arrivé en 3 pour l'épisode pilote, Anthony Edwards.
00:50Et ne vous inquiétez pas, si le concept fonctionne, Vic et Bilal passeront très vite sous mon cri bleu aussi.
00:56Je les garde pour plus tard.
00:57Juste, je pense que pour ce format, en termes de timing, pour eux, c'était pas le bon moment.
01:01A savoir aussi que si vous voulez peser dans le choix de la semaine prochaine, c'est easy.
01:05Rejoignez-moi sur Instagram.
01:07Vous votez dans le canal, vous décidez du thème, et nous, on construit l'épisode ensemble.
01:11Alors, si vous n'êtes pas encore abonné, ne loupez pas ça.
01:13Faites-le maintenant pour peser sur le sujet de la semaine prochaine.
01:17Petite précision importante aussi, ce format à la loupe, c'est un test.
01:19Je ne sais même pas encore à quelle fréquence je publierai l'épisode, ni même s'il y en aura d'autres.
01:24Ça va dépendre des vues, de vos retours, de l'actualité, et de plein d'autres choses encore.
01:28Alors, je vous attends de pied ferme. Dites-moi ce que vous en pensez.
01:30Pour le moment, mon idée, c'est surtout d'être juste et utile, avec des images, des exemples et des chiffres qui éclairent, pas qui noient.
01:36Du coup, on va tester ça. On se pose bien confortablement, et nous, on lance le décryptage à la loupe pour Anthony Edwards.
01:49Anthony Edwards, je l'aime bien, parce que c'est peut-être le joueur qui symbolise le mieux la nouvelle génération de la NBA.
02:06A seulement 24 ans, drafté numéro 1 en 2020 après sa saison à Georgia, il a déjà 5 années complètes derrière lui, et attaque la 6ème comme le visage des Wolves.
02:15Un arrière d'1m93 pour un peu plus de 100 kilos. Explosif, puissant, mais aussi de plus en plus technique.
02:20En 2024-2025, il tourne à près de 28 points, 6 rebonds et 5 passes en 36 minutes.
02:26Son efficacité est solide, autour de 45% au tir, presque 40% de loin, plus de 80% au lancé.
02:32Avec un volume énorme de responsabilité offensive, il a transformé Minnesota en équipe de haut de tableau, tout en consolidant son statut de franchise player.
02:39Et le truc que je raconte, ces stats, ce ne sont pas juste des chiffres posés pour une feuille.
02:43Non, Anthony Edwards a un vrai impact.
02:45La saison dernière, Hensman a multiplié les coups d'éclat.
02:48Le 4 janvier, à Détroit, il bat son record en carrière avec 53 points, dont 10 tirs primés réussis.
02:53Quelques semaines plus tard, il dépasse Carl Anthony Towns et devient le meilleur shooter longue distance de l'histoire des Wolves.
02:57Mieux encore, il devient le plus jeune joueur de toute la ligue à franchir la barre des 1000 tirs à 3 points inscrits.
03:03Au total, il termine même meilleur marqueur de la NBA derrière l'arc avec 320 réussites.
03:07Un total qu'il place déjà dans le top historique sur une saison.
03:10Et ce qui a été marquant, je trouve, la saison passée, ça a été la fréquence à laquelle il a pu afficher de tels perfs hors normes.
03:16En février, il signe une séquence de folie.
03:1849 points contre Chicago avec 20 rien que dans le troisième quartan.
03:22Puis 41 le lendemain à Houston.
03:24Enfin, après un match de repos, il en plante 44 contre Cleveland.
03:28Pour la première fois de sa carrière, il enchaîne 3 matchs de suite au-dessus des 40 points.
03:31Jamais un joueur des Wolves n'avait réussi ça.
03:33Ce n'est pas juste un feu de paille, c'est la preuve qu'il peut installer un rythme de superstar soir après soir.
03:38Et ce côté patron qu'il a parfaitement assumé en saison, il l'a aussi confirmé en playoff.
03:43Deux années de suite, Minnesota atteint les finales de conférence ouest.
03:46En 2024, c'était face à Dallas.
03:47En 2025, contre le Thunder.
03:49Les Wolves ont perdu à chaque fois.
03:51Et Edwards, même s'il s'est parfois montré en difficulté, a su répondre présent globalement.
03:55Des stats solides, mais surtout une impression.
03:57Il ne disparaît pas quand la pression monte.
03:59Au contraire, il élève son niveau et entraîne toute son équipe.
04:02C'est ça Anthony Edwards aujourd'hui.
04:04Une star qui n'a pas encore atteint son plafond, mais qui joue déjà comme si l'ensemble de la ligue lui appartenait.
04:10Et si on zoome maintenant sur son jeu offensif, vous allez voir que certains éléments sont marquants.
04:15Notamment du côté du scoring.
04:16Ce qui est marquant déjà, c'est ses spots.
04:18C'est d'où il tire, souvent en tête de raquette.
04:20Il crée la séparation avec un petit step back ou déclenche vite après réception, si la passe arrive bien.
04:25Depuis cette zone, il voit le jeu.
04:26Le terrain s'ouvre pour lui et le doute s'installe partout dans les défenses adverses.
04:30Et quand on regarde comment il s'y prend et les qualités qu'il a dans le domaine,
04:33on comprend aisément pourquoi les adversaires paniquent quand il a la balle dans cette zone.
04:37Edwards n'a pas un seul registre.
04:39Il peut sanctionner en catch and shoot dès qu'un renversement le trouve libre.
04:42Il peut déclencher en sortie de dribble si son vis-à-vis passe sous l'écran.
04:45Et il adore utiliser des step back quand l'horloge tourne.
04:47Ce mélange oblige les défenses à choisir.
04:49Coller à lui et risquer de se faire déposer au drive ou reculer et encaisser le tir.
04:54Dans les deux cas, c'est perdant.
04:55Et c'est justement en agissant comme ça qu'il a pu accumuler autant de cartons la saison passée.
05:00Quand il a la main chaude, 2-3 tirs de loin peuvent faire basculer un match.
05:03Un pull-up en ISO, un catch and shoot, puis un tir en première intention sur transition.
05:07Aujourd'hui, pour lui, ce shoot n'est plus un bonus.
05:09C'est une porte d'entrée pour tout son jeu.
05:11Aujourd'hui, si tu ne respectes pas son tir, il t'arrose complètement.
05:15Et son impact serait sûrement encore plus grand s'il arrivait à mieux gérer son efficacité.
05:19Edwards score beaucoup, mais son pourcentage global reste moyen pour son volume.
05:23En 2024-2025, il est autour de 45% au tir, ce qui est correct, mais pas propre.
05:28Le paradoxe est là, sa valeur offensive s'améliore avec presque 60% de true shooting.
05:32Porté par le tir à 3 points, elle est lancée, mais son adresse globale souffre de sa sélection.
05:36Trop de tirs difficiles, ISO en fin d'horloge, step back contesté, long tout en sortie de dribble.
05:41Quand la défense est prête et que la possession se crame, l'addition devient salée.
05:45En clair, il peut scorer de partout, mais parfois, il a tendance à choisir la porte la plus compliquée.
05:49Le vrai sujet, c'est le timing de ses tirs.
05:50Quand la passe arrive tôt et en rythme, l'adresse suit.
05:53Quand il doit improviser à 6-7 secondes du buzzer des 24, l'action devient lourde.
05:57J'aimerais plus de tirs simples en réception ou après renversement,
06:00et les tirs plus durs gardés pour la fin de quart ou les moments chauds.
06:03Et le résultat, on le voit sur l'ensemble d'une saison.
06:06Des sommets, mais aussi des passages un petit peu plus compliqués en termes de constance.
06:09Les pics existent. 8, 9, 10 tirs primés réussis.
06:12Des séries à plus de 40 points, mais quand sa main refroidie et que les longues tous empilent, le rendement chute.
06:16Sa fréquence de lancer est bonne pour un arrière puissant, mais ça ne suffit pas pour être dans l'élite.
06:20Les soirs sans adresse, il doit aller au contact, sécuriser le bonus et refuser les mid-range compliqués en début ou en fin de possession.
06:26En fait, il doit garder son volume, mais polir sa sélection pour gagner en efficacité.
06:31Ça, j'avoue, c'est facile à dire, mais peut-être plus compliqué à faire, même si je l'en sens capable.
06:35Parce que la bonne nouvelle, c'est que ses qualités athlétiques de grand malade lui donnent un avantage décisif
06:40dès qu'il se met en tête d'attaquer le cercle.
06:42Pour un arrière de son gabarit, Anthony Edwards combine un premier pas inhumain
06:45et une puissance de contact qui fait reculer les intérieurs.
06:48Il vit dans la raquette, beaucoup de drives par match, une dizaine de points générés sur ses pénétrations
06:52et près de 55% de réussite sur ses actions.
06:55Il encaisse, reste en l'air, termine main droite ou main gauche
06:58et va provoquer les fautes, même si j'aimerais qu'il le fasse encore plus.
07:01Résultat, dès qu'il oriente ses épaules vers l'arceau, la défense recule d'un cran.
07:05Et quand un couloir s'ouvre devant lui, c'est souvent trop tard, y'a plus rien à faire.
07:08En transition, c'est un bulldozer, vitesse, appui, détente,
07:112-3 contre-attaque à 100 à l'heure conclue de manière spectaculaire
07:14et la salle bascule. En une ou deux actions, il change le momentum.
07:17Ça oblige la défense à se replier plus vite, à deux, voire trois joueurs,
07:21ce qui libère des tirs ouverts pour les coéquipiers.
07:23Au final, y'a du chaud, c'est sûr, mais ce n'est pas que ça.
07:25Ce genre d'action, ça peut déstabiliser une défense en deux possessions.
07:28Ça menace vers le cercle à tire-lai de côté faible,
07:30resserre les ailes et libère les corners pour les shooters.
07:33Techniquement, il varie. Ligne droite quand le premier appui passe,
07:36Eurostep pour contourner le grand, Hangtime pour finir après le contact.
07:39Cette panoplie, avec son corps compact,
07:41rend ses lay-ups difficiles à contester sans faire faute.
07:43Même sans parler de création pure, sa gravité est essentielle pour Chris Finch,
07:47tant les défenses sont obligées de se focus sur lui dans la peinture.
07:50Bref, puissance, vitesse, détente, il a tout.
07:53Quand il attaque le cercle, il impose sa loi.
07:55Et ce qui pourrait le rendre encore plus dominant,
07:57je pense encore plus imprévisible,
07:59ce serait de développer son playmaking.
08:01Aujourd'hui, Anthony Edwards reste avant tout un créateur pour lui-même.
08:04Il tourne autour de 4 à 5 passes par match pour un peu plus de 3 balles perdues,
08:07soit un ratio assist turnover qui reste moyen pour une première option.
08:10Avec un usage bien au-delà des 30%, c'est correct,
08:13mais en dessous des standards, des gros porteurs qui alimentent les autres soir après soir.
08:17En comparaison avec d'autres superstars à son poste,
08:19l'écart est visible, et c'est là que se situe la marche à gravir, je pense.
08:22Pour moi, il y a beaucoup de choses qui peuvent se jouer là-dessus,
08:24dans la lecture et dans l'anticipation,
08:26ou plus que dans le geste et dans la technique.
08:28Sur pick'n'roll, quand il joue pour lui, il punit très bien.
08:30Là où ça pêche, c'est le tempo de la passe.
08:32La prise à deux arrive, la fenêtre s'ouvre, puis se referme.
08:35La pocket pass peut partir un poil tard,
08:37le renversement côté faible aussi.
08:38Résultat, la décision devient prévisible,
08:41l'aide revient et on glisse vers un tir difficile ou une perte de balle évitable.
08:44Ce n'est pas un manque de vision brute,
08:46c'est surtout une histoire de rythme et de timing, j'ai l'impression.
08:49Parce que ouais, quand il est mis sous pression,
08:50parfois, le révélateur devient assez impitoyable.
08:53En playoff en 2025, il a délivré plus de 5 passes,
08:55preuve qu'il peut faire tourner.
08:57Mais contre une défense élite qui bouche la peinture,
08:59les pertes de balles remontent dès que les trappes arrivent haut
09:01et que les couloirs se ferment.
09:02On voit pourtant les opportunités exister à chaque accélération,
09:05transformer plus souvent cet avantage en panier pour un coéquipier
09:08sans payer la taxe des turnovers,
09:10c'est l'étape suivante à franchir.
09:11Maintenant, ce qui est positif,
09:12c'est que la solution pour régler ça,
09:14elle me semble assez claire et même plutôt réaliste.
09:16Il faut qu'il anticipe plus avant les écrans,
09:18qu'il prévoit plusieurs scénarios.
09:19S'il aide le call, c'est passe direct dans le corner.
09:22Si le big monde, c'est short roll avec l'intérieur.
09:24Il doit avoir pris sa décision avant de se faire trapper
09:26pour rendre l'action plus fluide pour tout le monde.
09:28Il sait le faire, reste juste à le faire plus souvent.
09:30Après, ce qui me plaît quand je le regarde jouer,
09:32et ça fait vraiment partie de ses qualités,
09:33c'est qu'il n'a vraiment pas peur de prendre ses responsabilités quand il faut.
09:37Quand le match chauffe, on le voit vraiment.
09:39Il veut la balle.
09:40Il veut prendre le match à son compte.
09:42Anthony Edwards assume ces minutes-là,
09:43ces moments importants.
09:44En 2024-2025, il domine en volume sur le clutch time
09:47et a fini finaliste du trophée dédié.
09:50Ça se voit dans sa gestuelle et dans ses choix.
09:52Agressif vers le cercle, prêt à aller chercher la faute
09:54et capable de déclencher au-dessus de la défense
09:56quand les dernières secondes du chrono s'écoulent.
09:58Quand la salle chauffe, il prend les commandes.
10:00À Minnesota, c'est lui le patron, point barre.
10:02Et ce que j'aime, même si on pourrait y croire,
10:04c'est que ce n'est pas de la prétention.
10:05C'est vraiment un appétit réel pour les possessions qui comptent.
10:08À maintes reprises, dans la saison,
10:09on l'a vu prendre la salle à la gorge
10:11avec des tirs durs et des drives sous pression.
10:13Et quand vient le money time, il ne se cache pas.
10:15Pull up main droite,
10:16step back pour créer un mètre de séparation
10:18ou prise d'élan pour aller chercher la ligne d'élancé franc.
10:21Il choisit l'option frontale
10:22et vit avec le résultat.
10:23C'est imparfait,
10:24mais cette constance à assumer la dernière décision,
10:26c'est un vrai truc de franchise player.
10:28Et encore une fois, même en playoff,
10:29si ça devient compliqué, il ne se cache jamais.
10:32Quand face à O'KC, Minnesota est tombé sur une défense élite,
10:34Edward s'est resté tout aussi agressif.
10:36Le Game 3 des finales de conférence en est la carte postale.
10:3930 points, 9 rebonds,
10:40et s'y passe en 3 cartons à peine,
10:42avec une victoire de plus 40
10:43qui relance l'orgueil de la série.
10:45Au-delà de la ligne de statistique,
10:47c'est le message qui compte.
10:48Après un démarrage compliqué,
10:49il revient plus fort, impose le rythme
10:51et donne un point d'ancrage émotionnel au groupe.
10:53C'est ça sa signature.
10:54Quand le torchon brûle,
10:56il avance et il réussit à emmener tout le monde avec lui.
10:58Tout ça, mine de rien, malgré 2-3 choses à peaufiner,
11:01je l'admets, ça fait de lui un attaquant totalement élite.
11:03La question maintenant, c'est de se demander
11:05s'il peut faire la même chose de l'autre côté du terrain,
11:07en défense.
11:08Et déjà clairement, les outils sont là.
11:09Pour un arrière costaud,
11:11Anthony Edwards a le gabarit,
11:12des appuis latéraux vifs et des mains actives.
11:14Quand il se branche, il tient le 1 contre 1,
11:16coupe les angles de drive
11:17et met la pression sur la première passe.
11:19On a vu des possessions où il étouffe le porteur,
11:21force un tir difficile et lance la transition.
11:23Dans ces séquences,
11:24il ressemble au 2-way player que tout le monde veut voir,
11:26capable d'imposer le ton physiquement
11:28dès le début de l'action.
11:29Le problème, je trouve, pour lui, dans ce secteur,
11:31c'est la régularité et la constance dans l'effort,
11:34surtout loin du ballon.
11:35Le vrai défi pour Edwards,
11:36ce n'est pas les qualités ou les outils.
11:38Il est capable d'être un lockdown.
11:39Son problème, c'est la discipline.
11:41Une seconde d'inattention,
11:42un œil trop fixé sur le porteur
11:43et c'est un backdoor qui passe.
11:45Un demi-temps de retard sur une aide
11:46et le big adverse a déjà plongé.
11:48Dans la navigation des écrans, c'est pareil.
11:50Concentré, il passe au-dessus
11:51et reste collé.
11:52Relâché, il se fait accrocher
11:53et laisse un temps d'avance à son vis-à-vis.
11:55Et ça, les coachs adverses le savent,
11:57les attaquent aussi
11:57et elles n'hésitent pas à le tester
11:59pour le faire sortir de sa zone de confort.
12:00Elles ne cherchent pas toujours
12:01à le battre de front.
12:02Elles veulent le fatiguer.
12:03Mains à mains répétés,
12:04écran en chaîne,
12:05ISO sur un petit extérieur rapide.
12:07Le but, c'est de le forcer
12:08à se décider vite,
12:09à communiquer,
12:10à fermer le corner.
12:11Dans le système des Wolves,
12:12Gobert verrouille la peinture
12:13et McDaniels prend souvent
12:14la première menace.
12:15Du coup, Edwards se retrouve
12:17sur le deuxième créateur
12:18ou sur un shooter en mouvement.
12:19Sur le papier,
12:19c'est censé l'économiser.
12:21Mais la vérité,
12:22c'est que ce rôle-là
12:22exige une concentration maximale.
12:24Si tu décroches une seconde,
12:26l'attaque te punit cash.
12:27Heureusement,
12:28pour Edwards,
12:28c'est pas rédhibitoire
12:29parce que la marche à franchir,
12:30elle me semble plus mentale
12:31que physique.
12:32S'il verrouille trois points simples,
12:34le niveau monte d'un cran.
12:35Anticiper la rotation
12:36plutôt que de la subir,
12:37décider plutôt
12:38entre fermer la raquette
12:39et tenir le corner
12:40et soigner le premier pas
12:41sur les close-out
12:42pour ne pas se faire déposer.
12:43Ajoutons à ça
12:44une navigation d'écran
12:45plus régulière
12:45et un focus aussi aiguisé
12:47que celui qu'il a en attaque
12:48et tu passes d'un contributeur
12:49correct dans une top défense
12:50à un vrai two-way player
12:52fiable quand ça compte.
12:53Maintenant,
12:53je veux bien le pardonner,
12:54au moins partiellement,
12:55parce qu'on sait
12:56qu'en attaque,
12:57il peut peser tous les soirs
12:58et qu'il ne s'économise pas.
12:59Je ne vais pas aller jusqu'à dire
13:01que ça compense tout non plus,
13:02mais ça fait de lui
13:03un vrai leader dans cette équipe.
13:04En 2024-2025,
13:05Anthony Edwards
13:06a joué quasiment toute la saison.
13:0779 matchs
13:08autour de 36 minutes par soir.
13:10C'est le rythme
13:10d'un franchise player
13:11qui ne lève pas le pied.
13:12Ajouter une charge offensive lourde,
13:14d'un usage au-dessus des 30%,
13:15plus de 20 tirs tentés par match
13:17et pourtant,
13:17les standards restent hauts.
13:19Près de 28 points,
13:206 rebonds et 5 passes.
13:21Peu d'absence,
13:22pas de vraie coupure longue
13:23et une adresse qui tient la route
13:24de l'automne au printemps.
13:25C'est ça, en fait,
13:25je trouve la principale différence
13:27entre une étoile montante
13:28déjà prometteuse
13:29et un patron
13:30qui, lui,
13:30est déjà installé.
13:31Enzman est capable
13:32de peser tous les soirs,
13:33à tous les matchs
13:34et tout au long
13:35d'une rencontre aussi,
13:36même face à des adversaires
13:37de très haut niveau.
13:38Chris Finch l'aide bien
13:39pour ça aussi après.
13:40Il décale quelques-unes
13:41de ses minutes
13:41pour le faire jouer
13:42contre des secondes units,
13:43dessine des systèmes
13:44ou end coupe sans ballon
13:45plutôt que de tout créer
13:46et évite les duels défensifs
13:47inutiles contre des ailiers
13:49plus lourds.
13:49L'idée,
13:50c'est de le faire jouer autant
13:51mais de l'économiser
13:52pour le voir finir plus frais.
13:53Au final,
13:54à Minnesota,
13:54on sait qu'il sera là
13:55au début,
13:56à la fin
13:56et surtout quand ça compte.
13:58À condition,
13:59je pense,
13:59d'apprendre à gérer
14:00un petit peu mieux ses émotions.
14:01Sur la saison passée,
14:02il a franchi un vrai cap sportif
14:04mais la maîtrise a dérapé.
14:05Volume élevé
14:05de fautes techniques,
14:06une suspension automatique
14:07après la 16ème en fin d'hiver,
14:09une éjection sur l'exercice
14:10et même une faute technique
14:11annulée par la ligue
14:11en fin de saison
14:12pour éviter une nouvelle suspension.
14:14Entre novembre et janvier,
14:15les amendes s'enchaînent
14:16pour langage
14:16ou gestes déplacés.
14:18Ce fil rouge raconte
14:19la même chose.
14:19Quand la frustration monte,
14:21il déborde
14:21et ça finit par coûter
14:22des points,
14:23des minutes
14:23et parfois de la disponibilité.
14:25Je remets pas son talent en cause,
14:26pas du tout.
14:27C'est surtout l'énergie
14:28qu'il perd dans ce genre de situation
14:29qui me pose problème.
14:30Parce que maintenant,
14:31le plan adverse est clair.
14:32Te faire parler
14:35peut-être plus mature,
14:37une sorte de rituel à appliquer.
14:38Laissez Finch ou les vétérans
14:39comme Conley ou Gobert
14:40discuter avec les refs,
14:42regarder le banc une seconde,
14:43respirer
14:44et passer à l'action suivante.
14:455 ou 6 techniques en moins.
14:46Dans l'année,
14:47ça fait des points gratuits en moins
14:48pour l'adversaire
14:49et un risque de suspension
14:50moins accru.
14:51Après voilà,
14:51il n'a que 24 ans
14:52et je reste optimiste,
14:53il va gagner en maturité.
14:55Ça, on peut le voir
14:55dans sa courbe de progression
14:57où chaque saison,
14:58depuis sa draft,
14:59il débarque avec une arme supplémentaire.
15:00L'aspect le plus flagrant
15:01pour confirmer cet aspect,
15:02c'est l'évolution
15:05lecture,
15:06pas sous-tir,
15:07s'entraîner,
15:08moins de friction,
15:09plus de panier facile.
15:10Même si je l'ai déjà dit,
15:11il a encore quelques progrès
15:12à faire dans le domaine.
15:13Et pendant ce temps,
15:13il a appris à se servir
15:14du tir extérieur
15:15comme d'un levier.
15:16Il fait monter la défense,
15:17rend ses fins crédibles
15:18et obtient des drives plus propres.
15:20Obligé son vis-à-vis
15:21à sprinter en close-out,
15:22c'est devenu avec le temps
15:23une sorte de base
15:23qui organise tout le reste de son jeu.
15:25Et pareil,
15:26même si tout n'est pas encore nickel,
15:27loin de là,
15:28l'autre progrès
15:29vient de sa façon d'orchestrer
15:30en essayant de forcer
15:31le moins possible.
15:32Edwards reste un créateur
15:33d'abord pour lui,
15:34mais il lit mieux.
15:35Sur pick'n'roll,
15:35il punit davantage
15:36les aides simples,
15:37serre le corner plus tôt
15:38et accepte parfois
15:39de ressortir la balle
15:40plutôt que de tenter
15:40un pull-up contesté.
15:41Sa menace extérieure
15:42attire deux défenseurs,
15:43ses drives fixent la peinture.
15:45Il convertit plus souvent
15:46ses avantages
15:46en panier facile pour l'équipe.
15:48Ce n'est pas parfait
15:49tous les soirs,
15:49on l'a dit plus tôt.
15:50Il a encore des progrès
15:51à faire dans le domaine,
15:52mais la courbe va dans le bon sens
15:53et ça se voit
15:54dès que le match se tend.
15:55Et pareil,
15:55même en défense,
15:56si je l'ai un petit peu critiqué
15:57juste avant dans cette vidéo,
15:59on a l'impression
16:00que l'envie est quand même
16:01de plus en plus présente.
16:02Il a envie de bien faire.
16:03L'an passé,
16:04il a signé plus de séquences propres
16:05de ce côté-là du terrain,
16:06a mieux fermé la raquette en aide
16:07et choisit ses paris
16:08avec un petit peu plus de discipline.
16:10Ajoutons à ça
16:10un leadership plus assumé
16:12et on obtient un profil
16:13qui ne stagne pas.
16:14Saison après saison,
16:15il empile des couches,
16:16tir, lecture, constance,
16:17statut,
16:18la flèche va clairement vers le haut.
16:20Par contre,
16:20attention quand même
16:21parce qu'il est jeune.
16:22Il joue beaucoup au quai
16:25qu'il mette encore plus d'énergie
16:27en défense,
16:28mais j'ai aussi besoin
16:28qu'il arrive à conserver
16:30du carburant dans son réservoir.
16:31Tout ça,
16:32c'est surtout une question de dosage,
16:33mais le souci,
16:34c'est que l'équilibre
16:34n'est pas forcément
16:35toujours très facile à trouver.
16:37Sur la campagne 2024-2025,
16:38Edwards a tout donné.
16:39Près de 2900 minutes au total
16:41en 79 rencontres.
16:42En playoff,
16:43il a encore poussé.
16:44500 minutes compressées en un mois.
16:46Ce volume,
16:46c'est un volume de patrons,
16:48mais la contrepartie existe.
16:49Quelques pertes de lucidité
16:50en fin de match,
16:51une sélection qui s'empire,
16:52des jambes parfois un peu lourdes.
16:55quand tout le monde
16:56vous attend au tournant.
16:57Et même s'il a été bon,
16:58la finale de conf 2025
17:00contre OKC
17:01a montré en grand ses limites.
17:02Peinture saturée,
17:03prise à deux hautes,
17:04quatre corps dans l'axe
17:05dès qu'il met la tête vers le cercle.
17:07Il signe un Game 3 monstrueux,
17:08puis des fins de rencontres
17:09où le mur adverse limite le drive
17:11et force des balles perdues
17:12ou des tirs contestés.
17:13C'est exactement le type de plan
17:14qui épuise un porteur de balles
17:16principal sur une longue série.
17:17Et là, encore une fois,
17:18je pense qu'il y a une solution.
17:19Elle ne fait pas forcément rêver
17:20en termes de spectacle,
17:21mais à mon avis,
17:22elle est pragmatique et respectable.
17:23Il doit s'offrir des tirs plus faciles,
17:25plus de catch and shoot propre
17:26après renversement,
17:27une ou deux coupes sans ballon
17:28pour souffler tout en restant dangereux
17:30et lâcher la balle plutôt sur les trappes
17:32pour récupérer l'avantage collectivement.
17:34Avec ce listage sur un match,
17:35une série ou même l'intégralité d'une saison,
17:37il économiserait mieux son moteur.
17:39L'idée, ce n'est pas qu'il joue moins,
17:40mais qu'il arrive encore plus frais
17:42dans les moments qui comptent le plus.
17:43S'il gère mieux son endurance,
17:44attention,
17:45parce que ses fins de saison
17:46peuvent passer de très bonne
17:47à complètement ingérable.
17:48Mais malgré ça,
17:50avant tout,
17:50ce que je veux retenir principalement,
17:52c'est que Ant-Man est déjà un vrai leader
17:54qui, à lui seul,
17:55peut changer toute la géométrie d'un match.
17:57Il a le mental, bien sûr,
17:58ça c'est une évidence,
17:59mais il a également tout le jeu,
18:00toute la panoplie qui va avec.
18:02En fin de match,
18:02sa présence attire les prises à deux.
18:04L'important maintenant,
18:04c'est de transformer ça plus souvent
18:06en tir ouvert pour les autres.
18:07Même un soir moyen au niveau de l'adresse,
18:08c'est ce qui pourra faire la différence.
18:10Tu démarres fort,
18:11tu termines propre
18:11et entre temps,
18:12tu fais jouer tes coéquipiers.
18:13C'est ce fil-là
18:14qui peut te faire grandir
18:15et faire grandir l'équipe.
18:16Et au-delà de son leadership,
18:17il y a aussi son aura
18:18qui est rassurante
18:19et qui ne s'arrête pas
18:20au parquet de la NBA.
18:21Maillot dans le top des ventes,
18:22chaussure signature qui s'impose,
18:24vitrine Team USA l'été dernier
18:25où il a été reconnu
18:26comme un pion essentiel
18:27dans un vestiaire de star.
18:28Cette image rejaillit sur les Wolves,
18:30hiérarchie claire,
18:31rôle lisible,
18:32contrainte adverse immédiate.
18:33En résumé,
18:34Edwards n'impacte pas seulement la feuille,
18:36il organise l'attaque,
18:37sécurise les fins de match
18:38et installe une croyance collective
18:39qui se voit
18:40et qui se ressent.
18:41Maintenant,
18:41pour fermer la boucle
18:42et faire une sorte de petit bilan,
18:43essayons de voir
18:44où en est exactement
18:45Ant-Man,
18:46là, maintenant,
18:47tout de suite.
18:47A 24 ans,
18:48le cadre pour le futur est là.
18:49Il est dangereux dans la peinture
18:50et au périmètre,
18:51présent quand ça compte
18:52et agit comme moteur de l'équipe.
18:54La marge de progression,
18:55mieux gérer 3-4 possessions
18:56par quart temps,
18:57gagner une demi-seconde
18:58sur la passe sous pression
18:59et canaliser davantage
19:00ses émotions.
19:01Avec ça,
19:02on passe d'un joueur
19:02all-NBA
19:03à un MVP crédible.
19:04Et avant de se projeter
19:05sur son futur,
19:06il est temps de mettre ça
19:07à l'écrit.
19:08On va résumer ses forces
19:09et ses axes de progression.
19:10Parmi ses plus gros atouts,
19:11il a un tir longue distance
19:12devenu sérieux,
19:13une pression constante
19:14vers le cercle,
19:14un appétit du money time,
19:16une présence quasi chaque soir
19:17et une progression visible
19:18qui entraîne tout le groupe.
19:19Ajoutons à ça
19:20son leadership
19:20et son aura
19:21et on comprend pourquoi
19:22Minnesota mise sur lui.
19:23Après,
19:24pour définitivement tout péter,
19:25il devra affiner
19:26sa sélection de shoot,
19:27anticiper davantage
19:28en tant que playmaker,
19:29gagner en discipline défensive,
19:31éviter les fautes techniques débiles
19:32et faire gaffe
19:33à bien gérer son endurance.
19:34Franchement,
19:34ça fait beaucoup d'armes
19:35et des défauts
19:36amplement corrigeables
19:37avec la maturité
19:38et l'expérience.
19:39Alors après,
19:39tout ça c'est beau
19:40mais ce qui pourrait être intéressant
19:41maintenant pour finir
19:42c'est de prendre rapidement
19:44la boule de cristal
19:45pour imaginer son avenir
19:46à court ou moyen terme.
19:47Je me dis que sur une période
19:48allant de 1 à 2 ans,
19:49il est capable de frôler son plafond.
19:51On sent qu'il bosse,
19:52qu'il est à l'écoute
19:52et qu'il a envie de progresser.
19:54Si Minnesota reste performant
19:55à l'ouest
19:56et que sa courbe de progression
19:57continue sur le même rythme,
19:58il a le profil parfait
19:59pour devenir MVP rapidement.
20:01Sa fenêtre de prime
20:01commence juste à s'ouvrir.
20:03La suite dépendra surtout
20:04de sa faculté
20:05à assimiler ses micro-gains
20:06soir après soir
20:07jusqu'au mois de juin.
20:08Pour aller droit au but,
20:09Anthony Edwards
20:10à mon sens
20:10est déjà exceptionnel
20:12et dans les mains
20:13il a le potentiel
20:14pour devenir encore plus fort.
20:15A 24 ans,
20:16il est déjà capable
20:17de porter presque à lui seul
20:18une équipe super haut
20:20en playoff
20:20en tant que patron affirmé
20:22et ça,
20:23ça me rend super positif
20:24pour la suite de sa carrière.
20:25Mais vous,
20:25est-ce que vous validez
20:26cette analyse de Hent ?
20:27Est-ce que vous êtes
20:28aussi optimiste que moi ?
20:30Et pour les anciens
20:30qui avaient vu
20:31mon Airball Project
20:32à l'époque,
20:33est-ce que selon vous
20:34mes prédictions
20:34ont été conformes
20:35à la réalité
20:36de ce qu'il est devenu ?
20:37Dites-moi tout ça
20:37dans la section com
20:38et surtout j'y tiens,
20:39faites-moi vos retours
20:40sur ce nouveau format.
20:41Perso,
20:41j'espère que ça vous a plu
20:42mais si vous avez des pistes
20:44pour améliorer l'épisode 2,
20:45je suis clairement preneur.
20:46En attendant,
20:47spam et moi dans les commentaires
20:48le nom du joueur
20:49que vous voulez que je passe
20:50à la loupe
20:50pour le prochain épisode
20:51de cette playlist.
20:52Le plus souvent cité
20:53sera l'heureux élu
20:54alors n'hésitez plus,
20:55lâchez-vous la team
20:56je compte sur vous.
20:56Sous-titrage Société Radio-Canada
20:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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