Comptabiliser les bulletins blancs

  • il y a 17 ans
Les français ont manifesté d’une manière totalement inédite leur mécontentement face à la classe politique par une abstention record, des votes blancs et nuls, et en accordant leurs voix à des candidats traditionnellement contestataires le 21 avril 2002 dernier. La rupture a atteint même un sommet puisque l’un de ces derniers a été présent au second tour, bloquant ainsi le débat et le processus démocratique.
Démonstration est faite de l’absolue nécessité d’un vote qui permette l’expression officielle de la contestation sans pour autant obérer la liberté de choix des électeurs. Le parti blanc, dont la pertinence s’impose aujourd’hui à tous, continuera donc de présenter des candidats officialisant le vote blanc et de porter la rupture dans le respect des valeurs de la République jusqu’à ce que ce vote soit légalement reconnu.
Nos partisans se battent avant tout pour le progrès de la démocratie. Loin de faire un usage systématique d’un vote blanc annulé, nul doute que ceux qui la considèrent menacée exprimeront, dans ce contexte particulier, un vote de protection, qui n’entamera pas leur détermination à voir un jour la classe politique de notre pays véritablement renouvelée.

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