On m'appelle l'insupportable Est-ce que j'leur demande, moi, si j'les aime A tous ces gens là, tous les aimables Pour qui l'amitié n'est qu'emblème De leur grandeur d'âme et de coeur - Comme si on aimait pas les cons aussi - J'me passerais bien, moi, d'être un des leurs Et je reste dans mon mépris
On m'appelle le vaniteux Parce que j'ai pas l'droit d'aimer ma gueule ? Moi j'voudrais bien, tiens, servir chez eux De miroir pour voir si j'suis l'seul A avoir compris qu'c'est avec moi Que j'vais passer l'plus clair de ma vie Alors autant, partant de là, Essayer d'men faire un ami
Mais quand y m'voient, les gens y m'aiment pas Je crois, je comprends, je comprends Quand y m'voient, les gens, y m'aiment pas, maman Et le pire c'est que j'les comprends...
Les potes m'appellent le pleurnichard - Parce que j'ai quand-même deux trois copains - Qu'est-ce que j'y peux, moi, si leur cafard Est trois fois moins lourd que le mien Moi je suis triste et j'en suis fier C'est mon péché mignon, c'est mon vice Il faut choisir entre une vie claire Et un putain de style d'artiste !
Et on m'appelle... pas très souvent A part mes deux trois copains... des fois T'façon j'sais bien, moi, qu'la plupart du temps... Les gens m'aiment pas... Mais parce qu'ils osent pas MAIS OUAIS ! C'est vrai qu'je suis impressionnant Il faut s'mettre un peu à leur place Le monde est petit et moi j'suis grand Ils voient qu'on est pas d'la même classe
Mais quand y m'voient, les gens y m'aiment pas Je crois, je comprends, je comprends Quand y m'voient, les gens, y m'aiment pas, maman Et le pire c'est que j'les comprends !
Mais quand y m'voient, les gens y m'aiment pas Je crois, je comprends, je comprends Quand y m'voient, les gens, y m'aiment pas, maman Et le pire c'est que j'les comprends !
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