Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 18 heures
Dans cette deuxième partie du Swing spécial n°200 de Journal du Golf, Franck Valadier, le directeur artistique et Arnaud Tillous, le rédacteur en chef reviennent sur l'histoire du magazine. Et Louis Cohen-Boyer et Stanisla Gauthier reviennent sur 20 ans d etechnique et d'enseignement à Journal du Golf et ailleurs. Avec la fameuse babatte notamment !

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Cette émission vous est présentée par Strixon.
00:04Voilà, de retour en direct de Birdyland pour fêter le 200ème numéro de Journal du Wolf.
00:10On vous le remontre. Il est là, il est beau.
00:13Et justement avec nous dans cette nouvelle partie de l'émission,
00:17on va dire les deux dinosaures qui restent.
00:20Arnaud Chius, évidemment, toujours là.
00:22Et Franck Baladier, directeur artistique, toujours là aussi.
00:26Toujours là, avant même le premier numéro.
00:28Exactement, justement, on va en parler.
00:30Parce que là, on est à Birdyland pour fêter cet anniversaire.
00:33Autour de cette table, on fait une émission de télé.
00:35Mais quand on revient en arrière, en 2004, et même bien avant,
00:39Franck, raconte-nous un peu les coulisses.
00:41Les coulisses, c'est vrai qu'on était là depuis le premier numéro.
00:43On a deux belles agnes d'index.
00:45C'est que j'étais là avant le premier numéro de Journal du Wolf.
00:48Avec un premier rédacteur en chef qui n'était pas Arnaud.
00:51Qui n'était pas très bon.
00:52On avait un premier magazine, il devait s'appeler, l'exclusivité devait s'appeler Green.
00:56Et donc sur lequel on avait travaillé six mois.
00:58Huit mois avant, avec Frédéric Schmitt, qui avait créé le journal.
01:01Et c'était pas la bonne alchimie.
01:03Et puis on a trouvé un autre compère, qui s'appelait Julien Fouque,
01:05avec qui il travaillait sur un précédent magazine.
01:08Pour trouver cette première formule, Frédéric qui avait créé un premier magazine.
01:12Donc Green, c'est ça ?
01:13Ah, Golf Magazine.
01:14Voilà, donc c'était l'héritage de ce premier magazine.
01:16Non, pas Golf Magazine, mais Golfeur.
01:17Golfeur Magazine.
01:19Golf Magazine, c'est autre chose.
01:21On les salue d'ailleurs.
01:21Voilà, et donc là, dès le premier numéro, avec Arnaud que je voyais pas, qui était
01:27en coulisses, qui écrivait, et qu'on s'est rencontrés au numéro 3.
01:31Et puis avec une anecdote qui est que sa meilleure amie d'enfant, c'est ma cousine germaine.
01:36C'est une histoire de famille, Jean-Luc.
01:37Donc ça devient, alors qu'on se connaissait pas du tout, avant de travailler ensemble.
01:41Alors, et puis, évidemment, quand Frédéric Schmitt, Arnaud, toi, te contactes, tu dis
01:45oui, les yeux fermés, tu t'adhères à cette aventure, finalement ?
01:49Tu ne savais pas trop où vous alliez ?
01:51Non, et puis surtout que des journalistes de golf, en France, il n'y en a pas autant
01:54que ça.
01:54Donc quand il y a une place qui se crée, ou qu'il y a un appel d'air, il faut y aller.
01:58Donc j'y ai été.
02:00À la même époque, non, c'est un peu plus tard, j'ai commenté sur Canal+, le golf,
02:04mais moi, le golf, c'est ma passion.
02:06Enfin, j'adore le sport, mais s'il y avait un sport que je devais traiter exclusivement,
02:09c'était le golf.
02:10Et Frédéric Schmitt m'a offert cette possibilité.
02:12Voilà, et ça fait 20 ans que ça dure, qu'on fait des couvres, qu'on parle golf.
02:16De temps en temps, on s'engueule un peu, mais très bien.
02:18Mais avec vous aussi, Jean-Philippe.
02:19Mais oui, c'est du bonheur.
02:21Puis on l'a dit avec Pascal Griseau, le golf français a explosé pendant ces 20 ans.
02:25Donc voilà, on a de plus en plus de joueurs à interviewer, d'histoires à raconter.
02:30Et puis le golf, de toute façon, c'est un terrain qu'on n'exploitera jamais assez,
02:35surtout en France.
02:36Voilà, c'est un terrain, elle n'est pas totalement vierge,
02:38mais il n'y a pas grand monde capable de parler du golf en France.
02:41Donc ça fait du bien de faire partie de cela.
02:43Et ce que je dis toujours, ce n'est pas très dur d'être parmi les meilleurs,
02:45parce qu'il n'y a personne.
02:46Donc on n'est peut-être pas très bons, mais malheureusement, il n'y a personne.
02:48Mais j'espère en tout cas qu'on va continuer.
02:50Il y a 1% de licenciés en plus, je viens de dire Pascal Griseau.
02:52J'espère que ça va augmenter chaque année parce que c'est vraiment un sport génial
02:56et c'est un bonheur absolu d'en parler depuis plus de 20 ans.
02:59Et puis il y a cette première couve qui arrive en juin 2004 avec Raphaël Jacquelin.
03:05Voilà, et en couve qu'on va voir à l'image dans quelques instants.
03:08La nouvelle génération.
03:10Alors comment vient l'idée tout simplement de mettre Raphaël Jacquelin en couve ?
03:14Déjà, comment c'est parti ?
03:16Deux convictions.
03:16La première, c'était qu'on ne voulait pas du tout refaire un magazine de sport.
03:21On voulait amener cette touche magazine.
03:23Donc moi, le premier interdit...
03:24D'où la photo comme ça ?
03:25D'où la photo qui était, on s'interdisait de tout ce qui était pose à l'arrêt ou en jeu.
03:31Et on voulait vraiment mettre en avant le golfeur, ce qu'il était.
03:35Et la deuxième, c'était de se dire qu'en France, il n'existait pas du tout de vision sur le jeune.
03:40On était encore... Alors il y avait Van de Velde, mais il y avait quelques stars.
03:42Mais le golf amateur ou les premières stars françaises n'existaient pas.
03:47Donc ça a été la force du Journal du Golfe de miser sur Raphaël Jacquelin,
03:51qui n'était pas encore très connu, qui débutait.
03:54Puis par la suite, Magna Brézogne Vera.
03:57Et puis finalement, tous les grands golfeurs, que ce soit Dubuisson ou autres, sont passés.
04:01On eu leur couve dans le Journal du Golfe.
04:02Donc ça a été aussi notre vraie volonté de mettre en lumière les jeunes golfers.
04:05Qui c'est qui a l'idée de Raphaël Jacquelin ?
04:07C'est pas moi.
04:07Moi, à l'époque, c'était juste le script.
04:10Je crois que j'ai écrit 80% de tous les premiers numéros, y compris le premier, je crois.
04:15Mais à l'époque, je n'étais pas rédacteur en chef.
04:16J'ai pris la rédaction en chef au numéro 3.
04:18Donc c'est plutôt Frédéric Schmitt, je pense, qui était un ancien professionnel.
04:23Qui savait que Raphaël Jacquelin avait déjà fait 20e, je crois, l'année d'avant ou deux ans avant du tour européen.
04:30Enfin, au classement du tour européen.
04:31Donc voilà, c'était un pari assez sûr.
04:35Grégory Avray est arrivé tout juste.
04:38Je crois qu'il avait gagné ici quand même.
04:39Il fera la coup à l'année 2004.
04:40Donc voilà, Raphaël Jacquelin, ça s'imposait.
04:42Et encore une fois, Frédéric Schmitt avait dit, moi, je veux faire un magazine pour parler des joueurs français.
04:47Donc c'était tout naturellement.
04:49Je pense que le meilleur français à cette époque-là, en tout cas, le meilleur et plus jeune, c'était Raphaël Jacquelin.
04:54Et puis il vient une couve qui va devenir mythique juste après.
04:56Alors, pour la petite info, on a demandé à Franck Valadier, qui est là, de nous faire une sélection de ses meilleures couves.
05:02Instinctivement, il nous en a cité quelques-unes.
05:04On vous passe la deuxième qu'il avait choisie.
05:06C'était numéro 7, seul au monde, avec évidemment Tiger Woods au milieu du fairway.
05:11Explique-nous pourquoi cette photo, elle te plaît, Franck ?
05:14Alors, elle exprime déjà un premier regret.
05:16C'est qu'on n'a jamais réussi à avoir Tiger en photo.
05:18Pas encore.
05:19Pas encore.
05:20On n'est pas fini, donc pas.
05:21C'est bien, c'est optimiste.
05:22C'est un challenge qu'on a.
05:24C'est un challenge qu'on a.
05:25Il y a un peu de temps maintenant, en plus.
05:26La contrainte, pour moi, directeur artistique, c'est de devoir aller chercher des photos
05:30quand on n'a pas la possibilité d'avoir définie.
05:33C'est beaucoup des photos de jeu qui ne sont pas faites pour faire de la couverture de magazine.
05:37Et quand on l'a trouvée comme ça, cet aspect graphique, comme une peinture, s'est imposé.
05:43Et puis aussi, c'était le premier coup où j'ai pu intervenir aussi sur le titre.
05:48C'est pour ça que je l'avais choisi, de pouvoir jouer ce jeu entre l'image.
05:52Et puis, c'était une derlance de Tiger à l'époque.
05:56C'est à la fois cet aspect graphique et l'aspect tellement unique du joueur.
06:03Arnaud, elle te plaît cette couve ? Tu le dis à chaque fois, c'est une des meilleures couves de l'histoire.
06:06C'est une des meilleures couves.
06:06En plus, c'est une des premières.
06:08Et puis là, typiquement, c'est vraiment le DA tout seul.
06:10On lui dit, oui, c'est Tiger, mais c'est quand même lui qui trouve la photo, c'est lui qui trouve le titre.
06:15C'est là qu'on se dit.
06:16Et encore une fois, on était à l'époque 75 000 exemplaires dans tous les golpes de France.
06:20Donc, il fallait que le journal soit pris.
06:22On débutait.
06:23Il fallait qu'on soit pris au sérieux.
06:25Et là, c'est quand même génial.
06:27Elle est géniale, cette couve.
06:29Quelque part, faire un shooting avec Grégory Havret, Raphaël Jacquelin.
06:32Faire une couve et faire une interview, c'est plus facile, en tout cas.
06:36Là, c'est vraiment dur.
06:38Et en plus, c'est quelque part, on espérait qu'on allait durer.
06:41Et on savait que ce cas de figure allait se reproduire, où on allait devoir traiter de l'actu.
06:45Je sais que ce n'est pas l'exercice favori de Franck, ni de la plupart de la rédaction.
06:50Mais moi, j'adore le sport.
06:51Et mettre Tiger en couve et trouver ça, ce mélange de magazine et d'actualité sportive.
06:57C'est tout Journal du Golfe.
06:58C'est tout Franck Valadier, le DA.
07:00Moi, c'est vrai que c'est une de mes couve préférées, d'ailleurs.
07:03Je crois qu'elle a été sélectionnée aussi dans la première tranche.
07:07Ça a été la couve préférée des lecteurs.
07:09Je pense que c'est la première fois que tout le monde s'est dit.
07:10Parce que c'est Tiger Woods aussi.
07:12Oui, oui, c'est Tiger.
07:13Mais bon, on aurait pu mettre Tiger plein d'autres photos.
07:15Et ça a plu à tout le monde tout de suite.
07:17Une autre couve, là, tu nous avais dit, Franck,
07:21parce qu'elle est sans casquette, la couve numéro 43,
07:24avec Grégory Havret, French Class.
07:26Tout est dans le titre aussi ?
07:28Tout est dans le titre.
07:29Tout est dans une erreur de shooting.
07:30C'est-à-dire que c'est à la fin.
07:32On avait fait plein de poses hautes pour illustrer l'intérieur du magazine.
07:36Et puis, photographe Seb, à l'époque, sur un instant,
07:40a pris comme ça Grégory à part.
07:43Et puis, c'était un petit challenge de l'avoir sans casquette,
07:44parce qu'on sait qu'il aime bien avoir ses casquettes.
07:46Ils défendent leurs sponsors.
07:48Ne serait-ce que pour les sponsors.
07:49Et puis peut-être, comme moi, un petit manque de cheveux
07:52qui se cherche à couvrir.
07:53Et on exprime là.
07:55On n'a pas le regard, mais on a toute l'intensité du joueur qui transparaît.
07:59Et puis, bon, après, les petites touches qui me sont propres,
08:02de pouvoir décadrer.
08:03Ça, c'est le secret du D.A.
08:05On essaie de tout.
08:06Le noir et blanc aussi, qui est assez rare.
08:08Pas toujours aimé en impression, parce que ça peut être des choses qui bavent,
08:11mais qui ramènent tout de suite un petit peu de classe.
08:13Et c'est vraiment cette volonté de mettre de l'émotion
08:15et de mettre en avant les joueurs encore plus que la discipline.
08:19Alors, une autre couv qui est mémorable à 85.
08:23Arnaud, tu t'en souviens de la couverture 85 ?
08:25Bien sûr, je m'en souviens.
08:26Mais pas du tout, je m'en souviens de la 85.
08:28C'est tout le contraire de ce que je cherchais.
08:31La couv d'Augusta.
08:33Les clés du paradis.
08:34Augusta, chaque année, c'est le défi.
08:36Augusta, je pourrais faire un numéro entier.
08:39On a dur d'avoir un photographe sur place.
08:41C'est quand même l'événement iconique chaque année.
08:45Et là, moi, ce qui m'horripile, c'est qu'à chaque fois, ça se finit tard.
08:48La lumière est tombante.
08:50On se retrouve avec du feuillage et la fameuse veste verte.
08:53Et donc, c'est toujours les débats que j'ai avec Arnaud.
08:55Mais je crois que là, on est avant.
08:59Et d'ailleurs, on est avant.
09:01Et ce numéro aussi est remarquable.
09:04Et il est remarquable.
09:04On est quand même un journal gratuit.
09:06Donc, il faut de la pub pour nous faire vivre.
09:10Et là, non seulement la couv est belle, mais le journal est très, très, très épais.
09:13Parce que c'est Augusta, qu'on avait une chef de pub à l'époque qui était très, très, très bonne.
09:18On en a toujours eu d'ailleurs.
09:19Et donc, le journal est très épais et la couv est vraiment magnifique.
09:23C'est magnifique.
09:25Ce bouton symbolique.
09:26Là aussi, c'est une des plus belles de l'histoire.
09:28C'est un des logos les plus iconiques du parcours depuis des années.
09:30Elle était dans la sélection, celle-là ?
09:32Je crois qu'elle n'a pas passé la présélection de la rédaction Jean-Philippe.
09:36Il fallait faire des choix.
09:37Allez, nouvelle couv, on est le numéro 158.
09:40Alors, dans un autre style, on parle d'une nouvelle danse avec Johanna Claten.
09:44Voilà, une couv, tout en mouvement aussi.
09:47Là aussi, c'était un défi de faire quelque chose de nouveau, Franck ?
09:50Ah oui, déjà, je tiens à remercier Johanna parce qu'on lui a pris toute une après-midi au Golfe de Paris.
09:56Et le défi, c'était que son naturel, c'était d'aller sur les vêtements techniques, de se sentir en tant que joueuse.
10:02Donc, d'arriver à l'habiller en jupe, en robe.
10:05Elle ne s'est pas sentie à l'aise.
10:06Et puis, quand elle a vu les photos derrière…
10:08On s'est investi sur les shootings aussi, tu mets la main à la patte.
10:11Ça, on y passait toute l'après-midi.
10:13Pour la petite anecdote, c'est un Golfe qui est assez privé.
10:16Donc, on avait le photographe qui était arrivé en t-shirt, qui n'a pas failli y rentrer.
10:19Parce que la tenue exigée est en polo.
10:23Mais voilà, ça a été tout ce jeu entre Seb, le photographe, et puis Johanna,
10:27d'arriver à la faire sortir justement de son univers et de la valoriser.
10:31Et puis, c'était quelques mois, une année avant qu'elle l'arrête d'ailleurs,
10:36mais qui était encore avec des très bons résultats.
10:39Et ce qui était intéressant, c'était d'avoir créé cette confiance
10:41pour l'amener sur quelque chose qui ne la mettait pas à l'aise.
10:43Et puis qu'après, quand elle a vu les photos,
10:45parce qu'évidemment, on ne sort pas les photos sans qu'ils puissent les valider et les approuver,
10:49et elle s'est trouvée bien.
10:51Et puis, c'est une des photos les plus fraîches et graphiques,
10:53avec ce caillibotis derrière qu'on a pu trouver.
10:57Tu l'as mis dans la sélection.
10:59Moi, c'est une de mes couvres préférées du journal.
11:01Et détourée en plus.
11:02Et donc, il y a eu l'occasion de remercier Lacoste,
11:05qui nous avait fourni tout un range de silisme pour pouvoir créer ce shooting.
11:11Alors là, on va passer sur une autre couvre,
11:13où là, il y avait une autre problématique,
11:15c'est qu'on avait eu un petit souci avec le photographe.
11:16C'était, on est au numéro 161 avec Antoine Rosner,
11:20a suivi le guide.
11:22Et voilà, il y a eu un petit souci.
11:23Tu avais dû t'improviser photographe.
11:24Eh bien oui, le photographe n'est jamais arrivé.
11:26Donc, rase-toi, mais ce n'est pas de sa faute.
11:28Il était resté coincé.
11:29On connaît les affreux embouteillages de Paris.
11:32Et puis du coup, Antoine, on ne peut pas le mobiliser toute la journée.
11:35Donc, on avait une heure ou douze heures.
11:37On avait totalement réhabillé tout le magasin de Golf Plus de Paris.
11:42Voilà.
11:42Et donc, l'idée, comme c'était un numéro spécial sur le matériel,
11:45c'était ce jeu avec le titre de Suiver le guide,
11:48de rentrer dans le magazine.
11:49Et puis, ce qu'on découvre, Carla, qui est en photo.
11:53Carla Rabin, qu'on salue.
11:54Qui était une ancienne collaboratrice du journal
11:56et qui a prêté sa main pour pouvoir créer cette invitation.
11:59Donc, je n'étais pas à l'aise.
12:00Je découvrais l'appareil photo.
12:02Tu en es plutôt bien sorti, quand même.
12:03Bon, un peu retravaillé.
12:05C'est l'avantage d'avoir des logiciels derrière
12:07pour pouvoir retoucher les erreurs.
12:09Une bonne partie était floue.
12:12L'essentiel, c'est d'en avoir quelques-unes.
12:14D'en avoir une.
12:14C'est d'en avoir une.
12:16Exactement.
12:17On va continuer avec un numéro.
12:19On s'approche évidemment du 200, numéro 181.
12:23Évidemment, les nouvelles technologies apparaissent.
12:25L'IA fait son apparition.
12:27Et ça donne cette couve qu'on fait pour le numéro spécial Evian
12:30avec cette coupe qui est au milieu de plumes roses.
12:34Raconte-nous un peu comment ça s'est passé.
12:37Ce n'est pas forcément ma préférée ou la plus belle.
12:40Tu disais comment s'en sortir avec des contraintes.
12:42Oui, il est contraint, exactement.
12:44On ne sait pas qui va jouer.
12:46On n'a pas de tête d'affiche.
12:47Il faudrait mettre la coupe.
12:48Si, là, on sait qui c'est, mais on ne les a pas.
12:50On n'a pas les photos.
12:51Mais ça a vraiment une très belle coupe, d'ailleurs.
12:53Et du coup, il me dit que ce serait bien de mettre la coupe,
12:55qui est une belle coupe.
12:56Sauf que, pareil, on a impossible de la shooter.
12:58On n'a pas possibilité de la voir.
13:00Et que les photos étaient des photos, je dirais, au milieu d'Hortensia.
13:05Franchement, on faisait un peu couronne mortuaire.
13:06Donc, l'idée, ça a été de masquer cette photo originale.
13:08Et puis, c'est une des premières photos où j'ai pu avoir recours à l'IA,
13:11qui m'a créé ce fond avec les plumes.
13:14Donc, si on zoome un peu, la qualité est encore améliorable.
13:16Mais voilà, c'était au milieu des contraintes.
13:19Comment arriver à sublimer une matière qui n'était pas la plus belle
13:22pour, finalement, faire quelque chose d'assez graphique et iconique ?
13:26Alors, maintenant, avec l'apparition de l'IA, c'est une vraie aide ?
13:29Ou alors, ça peut être un peu dangereux ?
13:31Ou alors, ça casse un peu le naturel ?
13:34Qu'est-ce que tu en penses, toi, en tant que directeur artistique ?
13:37C'est un outil qui est magnifique.
13:39Parce qu'il nous permet d'imaginer ou de recréer des conditions
13:43qu'on a du mal à faire.
13:44Et aujourd'hui, en contexte où il est de plus en plus dur
13:46à la fois d'avoir les sportifs ou de les mobiliser sur un endroit,
13:49on va pouvoir imaginer derrière.
13:51Alors, je me suis souvent fait taper sur les mains par Arnaud
13:54parce que j'avais tendance à inverser les photos
13:56et transformer les droits de l'IA en gaucher.
13:58Non, on a...
13:58C'était...
13:59Je dois avouer que j'étais pas un golfeur.
14:01Mais à l'intérieur du journal, en petites vignettes, dans le sommaire.
14:04Donc, le danger, il est un peu là.
14:05C'est de réinventer un style ou un joueur
14:08qui n'est pas celui qui serait au naturel.
14:09Donc, c'est là où il faut être très vigilant.
14:11Après, on a eu quelques coups.
14:13Par l'ailleurs, on a pu...
14:15Ça nous permet d'ouvrir la palette
14:17et de ramener de l'illustration,
14:18de ramener des choses en termes de montage
14:20ou de décors
14:22qui seraient très difficiles de refaire aujourd'hui
14:24en termes de shooting en vrai.
14:26Parce que rien ne remplace un vrai shooting, finalement.
14:27Non.
14:28Que ça soit en termes d'émotion
14:29ou comme tu as pu le voir
14:30ou comme tu le fais souvent
14:31en termes des off du tournage,
14:36tout le but, c'est d'aller recréer cette émotion.
14:38Et l'IA, c'est peut-être pas là
14:39où on a le plus d'émotion.
14:41Je ne l'ai pas mis dans la sélection,
14:42mais c'est vrai que
14:43la couve de Colsart,
14:46où on a été faire à Abu Dhabi,
14:47et tout le magnifique reportage
14:49que tu as pu faire derrière...
14:51À Dubaï, ouais.
14:51À Dubaï, on ne peut pas le capter
14:54avec de l'intelligence artificielle.
14:56Franck, merci beaucoup
14:57d'avoir passé un peu de temps sur ce plateau.
15:00Tu vas évidemment passer au concours d'approche.
15:03On est sur le trou...
15:04Et moi aussi, cette fois.
15:05Toi, plus tard.
15:06Je ne reviens pas, moi.
15:07Alors, tu vas tester, évidemment.
15:08Alors, on est toujours sur le trou numéro 2.
15:13Il y a une petite aide, 125 mètres.
15:14Fer 9, on nous propose.
15:17Alors, il vaut mieux prendre un percet, Franck.
15:20On va faire 7, fer 9.
15:22Arnaud, toi, tu prends un pitch, Arnaud, non ?
15:26On va prendre un percet aussi.
15:28Allez, on le rappelle,
15:29on est toujours en direct de Birdyland.
15:31On fête le 200e numéro de Journal du Golfe.
15:34Ah, t'es hors de la zone.
15:36T'es hors de la zone de frappe, Franck.
15:38Faut que tu remettes ta balle.
15:41Attends, attention.
15:44Alors, je crois que t'es encore en dehors de la zone.
15:46Mais je crois que...
15:47Arnaud, t'es pas...
15:49Ouais, Arnaud, tu gènes avec ton poids.
15:53T'as pas pu t'empêcher, hein ?
15:54Non, mais avec ton poids sur la zone, évidemment.
15:57Allez, Franck.
15:59On rappelle que Pascal a trouvé le bunker derrière.
16:02Derrière le green.
16:03Oh, c'est parti.
16:05Oh là là là là là là.
16:06C'est dans le sac d'eau.
16:08Bon, en tout cas, merci beaucoup, Franck.
16:10Allez, Arnaud.
16:11C'est vrai que c'est à toi.
16:12Avant de lancer le...
16:12Merci de m'avoir décontracté.
16:16Arnaud, il va aussi, évidemment,
16:18s'essayer à ce concours d'approche.
16:21On le rappelle, Arnaud,
16:21qui avait inauguré le trou numéro 11 de l'Albatros,
16:23en vrai,
16:24quand il avait été refait pour la Rader Cup.
16:27Et là, c'est bon, tu peux y aller.
16:30C'est bien là.
16:30C'est bon, là.
16:33Un petit coup d'essai.
16:35On le sent tendu, là.
16:37On le sent tendu.
16:37Est-ce que ça va être un double touch ?
16:38Un double touch, comme il a d'habitude.
16:43Oh, c'est pas mal.
16:44Oh, c'est pas mal.
16:45Allez, vole.
16:45Vol, vole, vole.
16:46Oh, dommage.
16:48Plein bassin.
16:49Finalement, le résultat.
16:52Voilà, Arnaud, ça sera ton seul essai.
16:55Allez, merci beaucoup, messieurs.
16:57Et on vous avait promis tout à l'heure
16:58les coulisses du shooting
17:00de Gary Player by Posse.
17:03Et du coup, c'est tout de suite.
17:04C'est quoi les inspirations ?
17:07T'as déjà des...
17:08Évidemment, il y a des discussions
17:09peut-être avec les journalistes.
17:10Et t'es bon rappel, pour les gens,
17:11on est en décembre 2009.
17:13C'est la couv' décembre 2009.
17:14Tiens, je te donne la couverture.
17:15Et on voit Gary Player
17:16dans la neige.
17:20Alors ça, c'est la couv'.
17:21Oui.
17:22Mais alors, si tu peux montrer
17:23la couv' à la caméra.
17:25Voilà.
17:26Ça, c'est la couv' finale, on va dire.
17:29Mais le shooting, c'était pas du tout ça.
17:31Non, c'était au Maroc, à Essaouira.
17:34Et en fait, c'était une couv' qui sortait,
17:35je crois, au moment de Noël.
17:37Donc c'est pour ça qu'avec le DA,
17:39ils avaient décidé de le mettre dans la neige
17:44pour donner un côté plus festif
17:47et qui correspondait à l'époque.
17:50T'étais pas d'accord à l'époque, toi ?
17:52Non.
17:55En fait, j'aimais bien l'original.
17:56Je l'ai revue, je la revois de temps en temps,
17:59cette photo, parce que quand je retourne
18:01un petit peu sur mes photos
18:03pour différentes choses,
18:07il n'y a pas longtemps, je suis retombé dessus.
18:09Il y en avait, elle était sûre,
18:10on l'a fait sur un grand canapé et tout ça.
18:13Et je préférais l'original.
18:15Mais là, en la revoyant,
18:16je me dis qu'esthétiquement, ça marche.
18:17Et que c'était pas si mal.
18:20Alors, quand tu arrives sur un shooting comme ça,
18:23avec un joueur forcément de la 30 de Gary Player,
18:25l'un des meilleurs joueurs de la génération,
18:27enfin même du jeu de golf.
18:31C'est quoi les inspirations ?
18:32Tu as déjà des...
18:33Évidemment, il y a des discussions peut-être
18:34avec les journalistes.
18:36C'était Benjamin Cadieux et Martin Coulon à l'époque.
18:38Comment se passe l'élaboration du couvre comme ça ?
18:43Alors lui, ça s'est vraiment fait au feeling.
18:45Déjà, j'ai eu l'occasion de le photographier
18:48une petite heure avant en mode portrait.
18:50On avait fait une série de portraits à l'hôtel.
18:53Et en fait, j'avais vu que le contact avec le personnage
18:56passait super bien,
18:57qu'il était plutôt...
18:59Malgré le fait qu'on m'avait dit
19:00que c'était une des grandes stars mythiques du golf et tout ça.
19:04Il était vachement ouvert, vachement...
19:06Et puis, en parlant avec lui,
19:08je sais pas pourquoi,
19:09je trouvais qu'il avait un côté Frank Sinatra.
19:13Et...
19:13Donc, t'as pas l'idée...
19:14J'ai l'idée, en fait, en discutant avec lui,
19:17en le voyant, tout ça.
19:18Et puis, je me dis, tiens,
19:19ça pourrait être marrant de faire une couvre
19:21où il a un côté un peu Sinatra,
19:25en train de nous chanter quelque chose, quoi, et tout.
19:30Et du coup, je lui soumets l'idée.
19:33Il trouve ça marrant.
19:34En plus, il y avait le concept
19:36où il était toujours en noir, ce joueur.
19:38A priori, c'était vraiment sa marque de fabrique.
19:41Et je lui demande s'il a des vêtements blancs.
19:44Je lui dis...
19:45Pour casser le code.
19:45Tu savais qu'il avait l'habitude de se mettre en noir.
19:47Ouais.
19:49Martin et Benjamin m'avaient expliqué
19:52un petit peu le personnage et tout.
19:54Et donc, du coup, moi,
19:54je prends tout le truc à contre-pied.
19:56Puis, ça l'amuse.
19:58On arrive à trouver, à l'époque,
19:59un grand canapé en cuir blanc
20:01qu'on avait fait à mettre sur le green.
20:05Et on fait toute une série comme ça.
20:08Et puis, vous avez choisi celle-ci.
20:09Je trouve que ça rend bien, quoi.
20:11C'est cool.
20:12Mais en tout cas, le personnage m'avait plutôt...
20:14Bon contact.
20:15Ouais.
20:15Inspiré.
20:16Puis, quelle classe, quoi.
20:17Grosse classe.
20:18Yeah.
20:21You need it.
20:22Make it.
20:23More mission.
20:24Yeah.
20:25Okay.
20:26Okay.
20:26Yeah.
20:27Yeah.
20:27More.
20:29Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:30Yeah.
20:31Yeah.
20:31Yeah.
20:32Yeah.
20:32Yeah.
20:32Yeah.
20:32Yeah.
20:33Yeah.
20:33Yeah.
20:33Yeah.
20:34Yeah.
20:34Yeah.
20:35Yeah.
20:35Ça arrive des fois que tu arrives sur un shooting
20:37et le feeling passe pas forcément avec,
20:39qu'on peut appeler le modèle, entre guillemets,
20:42et que ça devient vite compliqué.
20:43Ou alors, on s'adapte, quand on est photographe,
20:45on s'adapte à tout.
20:46Bah, t'es obligé de t'adapter de toute façon.
20:48T'as pas le choix.
20:49Je pense que dans ton métier de journaliste, c'est pareil.
20:51Maintenant, très sincèrement, en 30 ans de carrière,
20:57ça ne m'est pas arrivé beaucoup de fois.
20:58C'est arrivé une ou deux fois.
21:01Et en fait, c'est pas vraiment avec le modèle en lui-même
21:05qu'il peut y avoir des soucis.
21:06Mais c'est sur les gros stars du foot ou des trucs comme ça
21:09avec l'entourage, en fait.
21:11L'entourage, l'agent qui va te mettre des bâtons dans les roues.
21:14Le peu de temps, parfois, aussi.
21:16Le peu de temps, mais ça, bon, ça, avec le...
21:19On est tous confrontés à ça dans ce métier.
21:20C'est-à-dire qu'on a des fois, on a 5 minutes pour faire un shooting.
21:23Donc là, en l'occurrence, c'était assez cool
21:24parce qu'on avait eu du temps.
21:26On avait eu presque une heure pour faire les photos.
21:28Ça, c'est royal quand on est photographe.
21:29Oui, oui.
21:30Puis après, aussi, quand tu les amènes dans un univers
21:34et qu'ils se plaisent à faire la photo
21:37et à rentrer dans...
21:40Ils te donnent du temps, en fait, les athlètes.
21:42Ils aiment bien, en général, jouer de leur image.
21:46Et puis là, il faut remettre dans le contexte,
21:47c'était pour l'inauguration des parcours
21:50de golf de Mogador à Essaouira
21:52qu'on avait pu faire ce shooting avec Gary Player.
21:57C'est une de tes top 5, celle-là,
21:59que tu as pu faire avec le journal de golf ?
22:01Oui, je l'aime bien.
22:02Et puis surtout, moi, qui ne suis pas du golf,
22:07qui ne vient pas du golf,
22:08quand je dis que j'ai photographié Gary Player,
22:09les gens sont en admiration.
22:11Donc, j'imagine que c'est une légende.
22:15C'est comme peut-être d'avoir photographié un Zidane ou un...
22:19Oui, il y a une personne de 7,30.
22:21Cette émission vous est présentée par Strixon.
22:25Ah, Strixon, bien.
22:25Vous êtes toujours sur Swing Spécial,
22:28200e numéro de Journal du Golf,
22:30en direct de Birdie Land.
22:32Et on était rejoint par Louis-Couen-Boyer.
22:34Salut, Louis.
22:35Salut, JP.
22:36Merci pour l'invitation.
22:37Et Stanislas Gauthier.
22:37Salut.
22:38Au revoir.
22:39Alors, évidemment, vous êtes tous les deux avec nous
22:41pour parler de l'enseignement,
22:43de l'évolution de l'enseignement,
22:44parce qu'aussi l'enseignement,
22:45évidemment, ça fait partie de l'ADN de Journal du Golf
22:49depuis toutes ces années.
22:50Mais messieurs, avant de parler,
22:52de continuer le débat,
22:53je vous propose de regarder cette petite vidéo.
22:56On est en 2007
22:57et Journal du Golf fait connaissance
22:58avec Mike Lorenzo Vera sur le web.
23:02Et ça donne ça.
23:03Bon, mais on va se rejoindre tout au long de l'année
23:08pour deux, trois vidéos techniques
23:10sur lejournaldugolf.fr.
23:12Alors, on va essayer de passer un bon moment.
23:13On va essayer de passer un bon moment,
23:15bien drôle.
23:15Et pour commencer l'année,
23:16on va commencer avec quoi ?
23:17La babatte !
23:18Le driver !
23:21Et on va y aller vraiment doucement,
23:23tranquille, OK ?
23:27Allez, putain !
23:33Pour le driver, la babatte.
23:40Je remarque que beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens
23:43tapent tout le temps le bois 3 ou 1,
23:45comme ça, un ting-tang,
23:46ça parce qu'ils ont un peu peur.
23:48Alors, regardez une chose.
23:51La taille de la tête du driver.
23:54C'est quand même le club le plus facile à jouer du 5.
23:58J'en ai une énorme !
24:00On ne peut pas tourner.
24:01Les jambes trop écartées.
24:02On ne peut pas tourner le haut.
24:04Je ne peux pas tourner le bas.
24:05Il ne faut pas tourner le haut.
24:06À part avec le putter,
24:08il n'y a rien de plus facile à choper.
24:09Regardez la taille, putain !
24:11Il n'y a pas raté là-dedans, là !
24:13Vous montez.
24:16Vous descendez exactement comme vous voulez être.
24:19Vous remontez et vous tapez.
24:24Alors, pourquoi vous me tapez le bois 3, là ?
24:25Non, le driver, sortez-le au maximum.
24:30Vous allez me dire ce qui ne va pas sur ce swing.
24:34Je vais en mettre une énorme !
24:38Si vous faites un mauvais coup avec le driver ou avec le bois 3,
24:41vous irez plus loin avec le driver qu'avec le bois 3.
24:43Il y aura moins de dispersion avec le driver qu'avec le bois 3.
24:46Donc, tapez-moi la balade !
24:50Pour mieux voir mes oeufs fermés,
24:52que moi, je ne verrai pas,
24:53parce qu'ils sont fermés.
24:57Il y en a assez des erreurs,
24:59parce que vous en trouvez d'autres,
25:00mais à mon avis, il n'y aura plus de batterie sur votre ordinateur.
25:03Plus le corps tourne,
25:05moins la balle tournera.
25:07Là, tout doux comme d'hab, n'oubliez pas.
25:14Voilà, messieurs, évidemment, Mike Lorenzo Vera.
25:17Ça a été un peu un ovni
25:18quand ça a débarqué sur les antennes de Journal de Golf TV.
25:22Est-ce que vous vous en souvenez de cette apparition de Mike ?
25:25Moi, je m'en souviens comme si c'était hier.
25:28On a été tout petits à cette époque-là.
25:30Et la babate, c'est vraiment l'émission.
25:34C'est ce qui a fait que l'enseignement a un peu été décomplexé,
25:36notamment au Journal du Golf,
25:38grâce à cette émission.
25:40Et je trouve que c'est un peu le moment
25:41où les gens ont commencé à prendre des informations
25:43un peu à la télévision,
25:45un peu notamment après...
25:46C'est quoi ? C'était une approche différente du golf ?
25:47Plus moderne ?
25:48Plus jeune ?
25:49Plus décomplexée, en fait.
25:50Tout simplement, plus décomplexée.
25:51Et c'est vraiment l'amorce de ce qu'on voit aujourd'hui
25:54sur les réseaux sociaux, sur les télévisions,
25:57avec notamment ce qu'on fait nous
25:57avec le Journal du Golf lors du coach.
25:59Et c'est le début du passage de
26:03« Le pro, c'est tout ! »
26:04à « L'élève aussi peut apprendre un petit peu
26:06en dehors de ses leçons de golf. »
26:08Et je pense que c'est une très bonne chose
26:09parce que l'élève moyen a beaucoup plus maintenant
26:11d'enseignement qu'avant.
26:13Mike, il a toujours dit ce qu'il pensait.
26:15Et c'est une autre image.
26:17Avant, tout le monde était assez réservé.
26:19Et puis Mike, il est arrivé.
26:20Il jouait très bien.
26:21Et puis il dit ce qu'il pense.
26:23Et puis là, on écoutait le petit truc.
26:25On était en train de sourire
26:26parce que ça donne envie.
26:28Aujourd'hui, on en voit beaucoup.
26:29En 2007, c'était ?
26:30En 2007, c'était ?
26:31Le premier vidéo, c'était en 2007.
26:33Et après, là, on voit des images.
26:34Parce qu'on avait fait un DVD
26:35avec Mike Lorenzo Vera
26:36qui s'appelait « Viens prendre ta leçon ».
26:38DVD de leçon.
26:39Où, justement, il donnait des conseils
26:41avec son air décontracté.
26:43Et beaucoup de gens parlent.
26:45Ils ont commencé le golf
26:46grâce à Mike Lorenzo Vera.
26:47Oui, il ne faut pas aussi oublier
26:48qu'à l'époque,
26:49les champions de golf,
26:49parce que Mike, c'est un champion,
26:51les champions de golf,
26:51ils étaient complètement inaccessibles.
26:53C'était, on va dire,
26:54un Severiano Ballesteros
26:55ou peut-être un petit peu plus tard.
26:57On était à l'époque Tiger Woods.
26:58On les mettait vraiment
26:59sur un piédestal.
27:00Et là, avoir un champion
27:00qui donne des conseils
27:01et qui, en plus, parle
27:02avec vraiment une attitude complètement,
27:05encore une fois, je le répète,
27:06décomplexée,
27:07ça a donné vraiment
27:07une vraie envie d'apprendre ce jeu.
27:09Alors, messieurs,
27:10la question qui tue,
27:10est-ce que c'est plus facile
27:11de commencer le golf maintenant
27:12que quand vous, vous avez débuté ?
27:14Est-ce que, en tant que coach,
27:16est-ce que vous voyez ça ?
27:17Est-ce que vous vous rendez compte ?
27:18Est-ce que vous vous dites
27:19« Tiens, si j'avais commencé
27:20le golf maintenant,
27:22peut-être que je serais meilleur
27:23ou meilleur plus vite ? »
27:24Alors, nous, je pense
27:25qu'on a commencé hyper jeune.
27:28Moi, j'avais des parents golfeurs,
27:29donc ça a été facile
27:30de me mettre au golf,
27:31mais c'est quand même
27:32beaucoup plus facile
27:32de se mettre au golf aujourd'hui
27:34qu'il y a 20 ans.
27:35C'est une certitude.
27:36Il y a plein de golf
27:37qui ont des formules
27:38où c'est devenu accessible
27:40pour beaucoup plus de monde
27:41que ce qu'on peut imaginer.
27:42Et nous, à notre époque,
27:43ça ne l'était pas.
27:44Moi, en ayant des parents golfeurs,
27:46c'est beaucoup plus facile.
27:47J'ai commencé facilement.
27:49Et puis, il ne faut pas oublier
27:50qu'il y a énormément
27:50de contenu sur les réseaux.
27:52Il y a énormément
27:52d'applications qui sont sorties
27:54qui permettent aux novices
27:56de débuter.
27:57Je pense que ça n'a jamais
27:58été aussi facile
27:58de débuter le golf.
27:59Ça mérite.
28:00C'est un sport qui demande
28:01un niveau technique
28:02assez haut
28:04pour aller sur le parcours.
28:05Mais pour arriver
28:05à ce premier niveau technique,
28:06je pense qu'on est
28:08dans l'âge d'or
28:08au niveau du golf.
28:09Ça, c'est sûr.
28:09Et puis, le sujet
28:10de l'émission de l'enseignement,
28:11les practices connectées
28:12pour que les gens
28:13puissent commencer.
28:14C'est devenu beaucoup plus sympa,
28:16beaucoup plus fun.
28:17Il y a des jeux,
28:18c'est ludique.
28:19Alors que nous,
28:20on nous a appris très bien.
28:21D'ailleurs, heureusement,
28:22le grip est plein de bases
28:23très techniques tout de suite
28:24qui rendaient peut-être
28:26les choses moins fun.
28:27Je pense que les gens,
28:28aujourd'hui,
28:28peuvent commencer le golf
28:29très facilement
28:30et de façon hyper ludique.
28:31Je pense qu'avant,
28:32il fallait vraiment,
28:32vraiment être passionné
28:33pour passer les 2-3 ans
28:35de pratique
28:35pour ensuite aller sur le parcours.
28:37Aujourd'hui, au début,
28:38tu peux ne pas avoir
28:39forcément une très bonne expérience
28:40pour pouvoir quand même
28:41ensuite y retourner,
28:42comme tu disais,
28:43sur les practices connectées
28:44ou avec quelques types.
28:45Parce que maintenant,
28:45on n'est plus obligé
28:46de passer la carte verte
28:46pour aller sur les parcours.
28:48Ah si, il faut quand même
28:49un minimum de niveau
28:50parce qu'on le rappelle,
28:51on est sur un sport
28:52où évidemment,
28:53si on bloque tout le parcours,
28:54à partir de là,
28:55les gens qui sont derrière
28:56et qui jouent depuis 20 ans
28:57dans leur golf,
28:58ils ne vont pas apprécier.
28:59Donc, il faut quand même
29:00ce fameux sésame
29:01de la carte verte
29:01mais il n'a jamais été
29:03aussi simple de l'avoir
29:04parce qu'il y a de l'enseignement
29:05qui est en dehors
29:06des cours de golf.
29:07Je pense à YouTube,
29:09je pense à des cours
29:10qui peuvent être maintenant
29:11en ligne
29:11et encore une fois,
29:13Stan l'a très bien dit
29:13avec les formules
29:14qui aujourd'hui,
29:15où il y a beaucoup
29:15de cours collectifs,
29:16c'est beaucoup plus simple.
29:17La technologie,
29:18c'est un vrai plus
29:18pour vous en tant que pro ?
29:20On pense évidemment
29:21au Trackman,
29:21on pense aux applications
29:23qui apparaissent,
29:24on peut même maintenant
29:25avec l'IA
29:25auto-analyser son swing.
29:28C'est un vrai plus
29:29ou c'est un danger ?
29:30Moi, je pense que
29:31c'est un vrai plus.
29:33Moi, j'ai toujours appris
29:34de Guillaume Miojo
29:35qui disait
29:35que c'est comme passer une IRM.
29:37Si j'avais mal au bras,
29:38j'aimerais aller passer une IRM
29:39pour savoir vraiment
29:40où il faut mettre le plâtre.
29:42Et aujourd'hui,
29:42la vidéo,
29:43les plaques de force,
29:44le Trackman,
29:44c'est faire une IRM
29:45de votre swing.
29:46Donc, c'est un vrai plus.
29:48C'est vraiment de savoir
29:49quel est le problème
29:50et comment on va le résoudre.
29:51Maintenant,
29:51ça ne fait pas tout.
29:53Il faut quand même
29:53qu'il y ait un coach
29:54qui puisse analyser,
29:55interpréter les données
29:56et de là,
29:57donner les bons conseils.
29:58Est-ce que les gens
29:58prennent assez de cours
29:59ou est-ce que les gens
30:00ont tendance
30:01à ne pas prendre assez de cours ?
30:02Évidemment,
30:02vous avez une idée
30:03sur la question.
30:04Il y a évidemment
30:05un sujet au niveau
30:06de l'enseignement
30:07qui est le prix.
30:08C'est vrai que ce n'est pas donné
30:08de prendre un cours de golf
30:09parce qu'on engage quelqu'un
30:10pendant une heure.
30:11Mais il ne faut pas oublier
30:11qu'une fois qu'on a
30:13le niveau technique suffisant,
30:14et c'est ce que je répète souvent
30:15avec Lucas qui nous écoute
30:17qui est juste derrière,
30:17une fois qu'on a le niveau
30:18technique suffisant
30:19et une fois qu'on a pris
30:19une petite quinzaine d'heures de cours,
30:21c'est un sport
30:22qu'on peut pratiquer
30:22toute sa vie.
30:23Donc oui,
30:24il y a une petite barrière
30:24au démarrage,
30:25mais ensuite,
30:26on est parti pour 20 ans,
30:2730 ans de pratique.
30:28Et c'est une question
30:29qui est toujours compliquée.
30:30Moi qui donne des leçons,
30:32à la fin de la leçon,
30:32les gens me posent toujours
30:33quand est-ce qu'il faut
30:34que je revienne ?
30:35Et c'est très dur
30:35pour les gens de réaliser
30:37est-ce que c'est toutes les semaines,
30:38est-ce que c'est tous les 15 jours ?
30:39Moi, je pense que ça dépend
30:40énormément
30:41du nombre d'heures de pratique
30:42par personne
30:43parce qu'il y a des gens,
30:44ils ont besoin d'une leçon
30:45peut-être toutes les trois semaines
30:46et d'autres,
30:46c'est tous les trois mois.
30:47S'ils ne jouent pas assez
30:48entre les leçons,
30:48ça ne sert à rien de revenir.
30:50Moi, je me bats presque
30:51pour dire aux gens,
30:52revenez pas tout de suite,
30:53il faut que vous ayez pratiqué
30:54au moins 4, 5,
30:56pour travailler ce qu'on a demandé
30:58parce que sinon,
30:59la leçon d'après,
30:59on va redire la même chose
31:00et ça,
31:01c'est la pire leçon pour moi,
31:02c'est de redire la même chose
31:03à l'élève.
31:04C'est au moins 4 ou 5 heures
31:05de pratique
31:05entre chaque leçon
31:07à moins de pratique.
31:08Effectivement,
31:09le pro va avoir tendance
31:10à répéter
31:10parce qu'il va garder
31:15notamment comme Stade
31:16évidemment qui fait
31:16beaucoup de haut niveau,
31:17qui a beaucoup de très bons joueurs,
31:18il y a une vraie patte
31:22et on ne va pas passer
31:23à l'étape numéro 8
31:24si l'étape numéro 2
31:25et l'étape numéro 3
31:26n'est pas respectée.
31:27Alors messieurs,
31:28on était au MCB
31:29de Championship la semaine dernière
31:30et justement,
31:31on a posé la question
31:31au maître du petit jeu
31:33et coach à Saint-Cloud,
31:34aussi à Saint-Malo.
31:36Je veux parler de Christian Sever
31:37et il nous donne justement
31:39son avis sur l'évolution
31:40de l'enseignement.
31:41On l'écoute.
31:45Et ce qui est intéressant
31:56dans l'enseignement,
31:57c'est qu'effectivement,
31:59on doit assez vite comprendre
32:00ce qui va parler à la personne,
32:02entre lesquels
32:02est-ce que ça va être plus visuel.
32:05En général,
32:07même si la personne
32:07peut avoir l'intellect
32:09ou assez de culture golfique
32:10pour comprendre
32:11un certain langage technique golfique,
32:13d'autant plus de nos aires,
32:15de notre aire
32:16avec toute la technologie,
32:17les Trackman
32:18et Patati et Patakès.
32:21Quoi qu'il en soit,
32:22quand on est club en main
32:24en face de sa petite balle blanche,
32:26on a et qu'on ne peut pas
32:28nous-mêmes avoir
32:29un oeil extérieur,
32:30on a que nos sensations
32:31pour nous guider
32:32et pour manager notre jeu.
32:35Donc moi,
32:35j'essaie beaucoup
32:36de transmettre aussi
32:37de façon la plus simple possible,
32:40mais avec des images
32:42qui peuvent parler.
32:42je demande aux gens
32:44s'ils ont pratiqué
32:45d'autres sports
32:46ou d'autres mouvements,
32:47ce qu'ils font
32:47de façon physique
32:49et beaucoup
32:52des exercices
32:53où il y a un petit peu
32:54de contraintes,
32:55où on a du feedback,
32:58où la personne
32:59va avoir du feedback
33:00sensoriel quelque part
33:01pour vraiment comprendre
33:04et j'adore montrer
33:05souvent les contrastes
33:07entre eux
33:07et la personne,
33:09elle est toujours surprise
33:10quand elle voit
33:11la réalité de son swing,
33:12elle ne pensait pas
33:13ressembler à ceci
33:15ou cela
33:16et ce qu'elle ressent
33:17elle.
33:18Donc,
33:19l'intérêt,
33:21c'est de réduire
33:22ce delta
33:22qui existe parfois
33:23avec après
33:25des exercices
33:26bien réfléchis
33:27qui sont appropriés
33:28pour faire évoluer
33:29la personne.
33:29On parle aussi
33:31de l'enseignement
33:31depuis 20 ans.
33:32Comment toi,
33:33tu l'as vu évoluer
33:34cet enseignement ?
33:35On a vu l'arrivée
33:36des technologies,
33:37tout ça.
33:38C'est plus facile
33:39d'enseigner maintenant
33:40qu'avant,
33:41tu penses ?
33:41Ou pas du tout ?
33:42Oui, je pense que...
33:43Non, il faut dire
33:44ce qui est,
33:44c'est vrai,
33:45c'est pas forcément
33:46plus facile in fine
33:47pour le résultat escompté,
33:50mais ça va permettre
33:51aux pros
33:51d'être plus vite
33:52renseignés
33:53sur le système
33:54de fonctionnement
33:55et sur les datas
33:56et sur les statistiques
33:57si on rentre
33:57dans la balistique
33:59et dans l'impact,
34:01etc.,
34:01les vitesses de swing.
34:03Clairement,
34:03c'est enrichissant.
34:04On est plus vite
34:04à même
34:05de pouvoir aider
34:06la personne
34:07et surtout
34:08de lui proposer
34:10notamment
34:10une série d'exercices,
34:13un plan de travail
34:15adéquat
34:16à son système
34:18de fonctionnement
34:18et à ses limitations
34:19aussi parfois
34:20parce qu'on doit faire
34:21parfois avec le manque
34:22de flexibilité
34:23ou le manque
34:24de tonus musculaire
34:25ou le manque
34:26d'équilibre
34:27ou etc.
34:28Donc,
34:29clairement,
34:29aujourd'hui,
34:30c'est plus facile
34:31pour plus rapidement
34:32arriver à l'essentiel.
34:34Tu te souviens justement
34:35de tes premières leçons
34:36que tu as prises
34:37avec un pro
34:38et tu te dis
34:40que si tu prenais
34:41les leçons maintenant,
34:42le résultat serait plus rapide,
34:44tu serais meilleur
34:44plus rapidement
34:45ou pas forcément ?
34:46Alors,
34:47j'ose dire
34:47pas forcément
34:48parce que j'ai
34:49beaucoup de gratitude
34:50et d'admiration
34:51pour mon tout
34:52premier professeur
34:53Exaltopou,
34:55défunt Exaltopou
34:57à Tahiti
34:58qui était adoré
35:00de tous,
35:01qui a de sa petite île
35:02en Polynésie française
35:04éloignée
35:04de la métropole
35:05formé deux champions
35:06de France Junior
35:07quand même
35:08avec un langage simple,
35:12beaucoup d'imagerie.
35:14Donc,
35:14c'est un mentor.
35:16Lui a été un mentor
35:16pour un bon nombre
35:17de mes copains,
35:19Eric Tardy,
35:20Philippe Uranga,
35:21Christophe Mercier,
35:21c'est des gars
35:22de ma bande
35:22de Tahiti
35:23dans l'époque
35:24où j'y étais
35:25en 82,
35:2583,
35:265,
35:27etc.
35:27C'était quoi ?
35:27Un coach à l'ancienne ?
35:28Oui,
35:29forcément,
35:29à l'époque,
35:30de toute façon,
35:31pour te dire,
35:32il nous gardait motivés,
35:33il recevait
35:34d'un ami d'Hawaï,
35:36des bonnes vieilles
35:37cassettes VHS,
35:39dernier tour
35:39du PGA Tour,
35:41il nous disait
35:41après les entraînements,
35:42je me rappelle très bien
35:43l'après-midi,
35:44il n'habitait
35:44qu'à deux kilomètres
35:45du Golfe.
35:46Il dit,
35:46les garçons,
35:47la carotte,
35:48tu sais,
35:48si vous travaillez bien,
35:49vous faites bien
35:50les exercices,
35:51après,
35:52je vous emmène
35:52pour le goûter
35:53à la maison,
35:54il y a Babette,
35:54elle va vous concocter
35:55un bon petit goûter,
35:57on va regarder
35:58deux heures
35:58de dernier tour
35:59de PGA,
36:00comme ça,
36:02et les vocations,
36:03voilà,
36:03il les a fait naître
36:04en nous,
36:05et c'est un homme
36:06d'un charisme
36:07extraordinaire.
36:09Voilà,
36:09un témoignage
36:10sincère
36:11et sympathique
36:12de Christian Sever
36:12qui nous parle
36:13de ses inspirations
36:14de ce premier coach,
36:15est-ce que vous,
36:16justement aussi,
36:16vous aviez
36:17des coachs
36:18un peu mentors,
36:19un peu des modèles,
36:21on va dire,
36:21on sait que toi,
36:22Louis,
36:23ta Bible,
36:25c'est le petit livre rouge
36:26d'Harvey Pénic,
36:28c'est un de tes mentors ?
36:29Oui,
36:29alors,
36:29comme on disait,
36:30on est d'une génération,
36:31on a beaucoup appris
36:32avec les réseaux,
36:33avec les bouquins,
36:34mais effectivement,
36:35dans ce qu'on entend
36:36chez Christian Sever,
36:39on ressent une passion
36:39qui lui a été transmise,
36:41et pour moi,
36:42ça a été pas mal
36:43avec Cameron McCormick,
36:44avec qui je m'étais entraîné,
36:45qui était le coach
36:45du numéro à mondial
36:46à l'époque,
36:46il y avait un pro du club,
36:48Arnaud Tardivelle,
36:48qui à l'époque
36:49était très connu
36:50à Paris,
36:52et qui m'avait transmis
36:53cet amour du jeu,
36:54et je pense qu'à chaque étape
36:55de la vie d'un golfeur,
36:56il y a un coach,
36:57et c'est pour ça que...
36:58quand on commence aussi
36:59d'avoir un coach
36:59qui va donner la flamme,
37:01c'est hyper important,
37:02moi je me souviens
37:03de mes premières leçons
37:04avec Gilles Bourdie,
37:05il m'a donné l'amour
37:06de la trajectoire,
37:07de créer un draw,
37:08un fade,
37:09et je pense que
37:09c'est obligatoire.
37:11Et d'où l'importance
37:12du rôle des pros,
37:13alors je prêche
37:14pour ma paroisse,
37:14évidemment,
37:15mais les pros
37:16sont un réel pilier
37:17dans un club,
37:18il faut bien s'occuper
37:19des pros,
37:20il faut leur donner
37:20des moyens,
37:21Toi tu es pro
37:23au Golfe du Sart
37:23et tu es pro
37:24au Golfe de Saint-Germain.
37:25Oui carrément,
37:25on a la chance
37:26tous les deux
37:26d'être dans des super clubs
37:27avec des super membres
37:28et des écoles de golf
37:29qui fonctionnent main,
37:30et on est heureux
37:31là où on est,
37:32mais il faut aussi
37:33que les pros
37:34soient considérés,
37:34qu'ils reprennent un petit peu,
37:35si c'est un peu
37:36le message du soir,
37:37qu'ils reprennent un petit peu
37:37leur place qu'ils avaient
37:39dans les années 90,
37:40début 2000,
37:41et aujourd'hui je pense
37:41qu'il y a pas mal de pros
37:42qui ne se sentent pas assez considérés,
37:44c'était aussi la raison
37:45pour laquelle on a commencé
37:45avec l'heure du coach
37:46parce qu'on voulait que les pros
37:47qu'on retrouve chaque mois
37:48sur Journal du Golfe TV
37:50évidemment,
37:50l'heure du coach
37:51et parole de coach
37:52où on va à la rencontre
37:52avec Louis d'un coach du Tour
37:56ou même un coach de votre club.
37:57Ouais, on a des anecdotes
37:58à la peine,
37:59Stan, tu dois en avoir toi
38:00avec tes différents coachs.
38:02Toi tu vas avoir Cameron
38:03tous les ans.
38:04Cameron McCormick.
38:04Cameron McCormick
38:05qui est le plus grand coach.
38:06J'ai la chance d'y aller
38:06cinq ans je crois,
38:08Cameron c'est extraordinaire,
38:10il partage,
38:10on le voit enseigner,
38:11on apprend de ce qu'il fait
38:12au quotidien
38:13et de pouvoir apprendre
38:15à côté de ces coachs-là
38:16c'est sûr que c'est pour
38:17après coacher
38:18c'est hyper important.
38:19Et tu ressens vraiment
38:19et il te transmet
38:20un peu plus de sa passion ?
38:22100%,
38:23il aime ça plus que tout
38:26et il fait tous les sacrifices
38:28possibles
38:29pour essayer d'être
38:29le meilleur coach possible.
38:31Une année,
38:32Jordan Spice
38:32qui l'entraîne
38:33n'est pas venu
38:34parce qu'il avait une contrainte.
38:35Il avait donc
38:36trois heures de libre,
38:37il aurait pu rentrer chez lui
38:38et être auprès de sa famille.
38:40Il est resté
38:41avec Guillaume et moi
38:42et on a passé trois heures
38:43à faire des tests
38:44justement avec plein
38:45de technologie,
38:45parler de shipping
38:46et le soir à 22h
38:48il m'envoie une vidéo
38:48et il me dit
38:49c'est ok si on fait une vidéo
38:50sur ce qu'on a vu demain,
38:51j'ai le caméraman
38:52qui peut venir
38:53et avec Guillaume
38:54on se dit
38:54il est 22h,
38:55il est chez lui,
38:56il a enseigné toute la journée,
38:57il pense qu'à ça
38:58et c'est hyper inspirant
38:59et à chaque fois
39:00qu'on rentrait
39:00de ce voyage à Dallas,
39:03on sentait
39:03qu'on mettait
39:03les choses en place
39:04parce que c'est inspirant
39:05de voir quelqu'un
39:06qui prend ce job
39:07autant avec passion.
39:08Je pense qu'il ne faut
39:09absolument pas oublier
39:10dans la vie des clubs
39:10que le pro
39:12c'est sûrement
39:12la personne dans le club
39:13qui est la plus passionnée
39:14parce qu'évidemment
39:15oui c'est un métier,
39:16oui c'est une certaine manière
39:17un business
39:17mais c'est des gens
39:18qui ont passé des heures
39:19et des heures
39:20à regarder des swings
39:20comme tu disais
39:21pour Cameron
39:22à essayer de s'entraîner
39:24pour avoir leur cadre
39:24pour ensuite pouvoir enseigner
39:26et je suis assez certain
39:27quand j'avance ce que je dis
39:29c'est que je pense
39:30que dans un club,
39:31un pro,
39:32c'est sûrement la personne
39:32la plus passionnée du club.
39:34Allez messieurs,
39:35pour terminer,
39:36avant d'aller faire
39:36ce concours d'approche,
39:37vous avez déjà
39:38pas mal de messages,
39:38si vous ratez le green
39:40ça va être un peu
39:40le retour au club
39:41va être dur.
39:42En un mot,
39:43ça va être quoi ?
39:44C'est selon vous
39:44l'avenir du métier
39:46de coach de golf
39:46dans 10 ans ?
39:47Comment vous voyez
39:47votre métier ?
39:49Bonne question ?
39:50Très bonne question
39:51parce que c'est le sujet
39:52en ce moment
39:53est-ce que l'IA
39:53va remplacer notre métier
39:55ou pas ?
39:55Moi j'écoutais un podcast
39:56il y a quelques jours
39:57avec des robots
39:58coach de golf
39:58et Pete Cohen disait que non
40:00et quand j'écoutais
40:01je me disais
40:02bon c'est Pete Cohen
40:02il a raison
40:03mais après je réfléchissais
40:04je me disais
40:04pourquoi l'IA
40:06pourrait pas arriver
40:07à analyser un swing
40:08et même à parler
40:08aux joueurs
40:10enfin aujourd'hui
40:11ChatGPT
40:11on peut lui parler
40:12il peut répondre
40:12il peut commencer
40:13à comprendre les émotions
40:14C'est flippant ça un peu
40:15quand même
40:15C'est très flippant
40:16et je pense que
40:18les gens auront toujours
40:19envie d'avoir
40:19ce contact humain
40:20et les anecdotes
40:21et la démonstration
40:23parce que je pense
40:23que les gens apprennent
40:24beaucoup aussi
40:24par démonstration
40:25donc je suis pas sûr
40:28qu'il change tant que ça
40:29mais il y aura des changements
40:30c'est une certitude
40:30Moi je pense que
40:32ça va énormément aider
40:33je pense qu'il y a
40:34un bel avenir
40:35pour l'enseignement
40:35on parlait de l'enseignement
40:37d'avant
40:38je pense qu'avant
40:38avec les pros
40:39comme Christian disait
40:41je pense qu'avant
40:41il y avait beaucoup
40:42d'explications
40:42je pense que
40:43quand le TrackMan est arrivé
40:44il y a eu beaucoup
40:45de mesures
40:45qui ont été faites
40:46et je pense qu'avec
40:47l'arrivée de l'IA
40:49avec plein d'outils
40:50qui vont nous faciliter
40:51la vie
40:52il va y avoir
40:52la nouvelle génération
40:54d'enseignants
40:54qui va plus être
40:55dans la personnalisation
40:56donc je dirais
40:57qu'avant on expliquait
40:58pendant une vingtaine d'années
40:59on a mesuré
41:00et aujourd'hui
41:01ça va personnaliser
41:02de plus en plus
41:02et je pense que
41:03les gens vont avoir
41:04un meilleur enseignement
41:05dans les 5 ou 10 ans
41:06et même peut-être avant ça
41:07je suis complètement d'accord
41:08ça va être sur le suivi
41:09des élèves
41:10c'est beaucoup plus facile
41:11maintenant
41:11parce que par une application
41:12il peut nous faire un retour
41:14nous renvoyer une vidéo
41:15de ce qu'on lui a demandé
41:16c'est plus direct
41:17c'est beaucoup plus direct
41:18et beaucoup plus facile
41:18d'avoir presque
41:20un service client
41:20en fait post-leçon
41:22et ça c'est très puissant
41:24pour l'élève
41:24parce que quand il est tout seul
41:25sur le practice
41:26après la leçon
41:27il n'a pas de retour
41:28pas de feedback
41:29pour savoir s'il fait bien ou pas
41:30et c'est ça qui fait progresser les gens
41:31donc ces applications vont aider
41:33et puis surtout
41:33en plus ils vont pouvoir
41:34se filmer de plus en plus
41:35nous envoyer des vidéos
41:36et je pense qu'il va y avoir
41:38un suivi entre les cours
41:39qui va beaucoup plus être poussé
41:41alors qu'avant
41:41tu prenais ta leçon le mardi
41:43et tu revoyais ton coach
41:44deux semaines plus tard
41:45et entre temps
41:46et t'oubliez ce que le coach t'avait dit
41:47voilà
41:47c'est parti
41:48allez messieurs
41:49c'est à votre tour
41:50d'aller faire ce concours d'approche
41:52on le rappelle
41:52on est au trou numéro 2
41:54du golf national
41:55un parcours que vous connaissez par coeur
41:57un trou facile évidemment
41:58alors oui
41:58on s'est mis des départs bleus
41:59pour que ce soit accessible
42:00à tout le monde
42:00c'est parce que Louis t'as pas assez fort
42:02donc des blancs c'était un peu compliqué
42:03qui commence Stan tu y vas
42:06allez
42:06allez c'est parti
42:11on le rappelle
42:12trou numéro 2
42:13Louis attention
42:15on te regarde
42:16toi tu regardes
42:17faut bien se mettre dans la zone
42:18on le rappelle
42:19c'est Birdyland qui nous prête
42:20évidemment
42:21cette baie
42:22et l'endroit pour tourner
42:23notre émission
42:24200ème numéro
42:26jeu journal du golf
42:27c'est pas le pitch
42:28non il y a pas le pitch
42:29alors oui
42:30Strixon aussi
42:30qui nous prête des clubs
42:31on va remettre la faute
42:34sur le matériel
42:35qu'est-ce qu'il y a Louis ?
42:36il y a pas le pitch
42:37il nous manque le club
42:38ah mince
42:38il va devoir bricoler un coup alors
42:41c'est dans tes corps
42:42je reviens de 4 jours de golf
42:43avec lui
42:44il joue comme un champion
42:44d'accord
42:45allez c'est pas le même geste
42:48c'est pas le même bruit
42:49est-ce que ça va y aller
42:50où c'est green
42:52tout juste
42:54sur la fringe
43:00allez Louis
43:01Louis qui a mis des chaussures
43:03adéquates
43:04les petites bottines
43:05qui vont bien là
43:06allez Louis
43:11tu as pris quoi comme club ?
43:14d'accord
43:14on voit la belle trajectoire
43:20il prend la tête du classement
43:23Louis Cohen-Boyer
43:24merci beaucoup messieurs d'être passé
43:27sur le plateau de swing
43:29et on vous retrouve évidemment Louis
43:31sur les antennes de Journal du Golf
43:33très rapidement ce mois-ci
43:35avec l'heure du coach
43:37toujours un plaisir de t'avoir
43:39en attendant on va continuer notre fil rouge
43:42sur les couves de Journal du Golf
43:43on reste avec Posse
43:45cette fois on est en 2015
43:46et c'est Céline Boutier qui fait la couve au Golf National
43:49on continue avec
43:51une autre grande joueuse
43:53c'est Céline Boutier
43:55un shooting aussi, on a les images
43:57et c'est un bonheur de voir ce shooting
43:59de Céline Boutier dans le Grand Bain
44:01le titre aussi était bien vu
44:04quand on sait ce qu'elle est devenue
44:05on est en septembre 2015
44:07et cette couve elle est faite au moment de l'Open de France
44:09masculin au Golf National
44:11et l'eau
44:13n'est pas du tout fake, on le voit sur
44:15les images
44:16et en plus
44:17on voit qu'elle prend énormément de plaisir
44:19à faire ce shooting
44:20et surtout quand on connait Céline Boutier
44:22qui peut être un peu assez fermé
44:24assez timide
44:24
44:25on a l'impression que t'arrives aussi
44:27à mettre à l'aise les gens
44:28oui on va dire que c'est
44:31un peu mon
44:33mon petit plus
44:34j'arrive à faire rentrer les gens
44:37dans mon délire
44:38là en l'occurrence
44:40c'est une photo qui a été préparée en amont
44:41c'est à dire que
44:43j'étais venu je crois
44:45on m'avait parlé de cette photo là
44:47et qu'elle était pour l'Evian je crois
44:49pour l'Evian Master
44:50pour le spécial Evian
44:51voilà
44:52et donc du coup
44:53j'ai fait le rapprochement
44:54Golf, Evian, eau
44:56ça a été très rapide
44:58et je me suis dit c'est vrai
44:58on n'a jamais vu des golfers
45:00jouer sous la flotte
45:02des trucs comme ça
45:02et donc du coup
45:03je suis allé
45:04je crois 2-3 jours avant le shooting
45:06pour aller préparer
45:07la prise de vue
45:08donc là c'était un peu rock'n'roll
45:10parce qu'ils étaient en plein tournoi
45:12en plein Open de France
45:13et leur demander de me
45:15trouver un décor
45:16avec un jet d'eau
45:18avec tout ça et tout
45:19ça a été un peu rock'n'roll
45:21et un décor assez neutre
45:22parce qu'on voit d'ailleurs le fond noir
45:23oui mais
45:23ça c'est toi qui l'installe le fond noir
45:25on installe un fond noir
45:27c'était avec Martin je crois
45:29qu'on avait fait le shooting
45:30Martin Coulon ouais
45:31ouais c'était avec Martin
45:32qu'on voit sur les images d'ailleurs
45:33être donné un coup de main
45:35ouais ouais
45:35de l'assistant de choc
45:37et donc du coup
45:38du coup on fait
45:41on fait 2-3 tests de lumière
45:43et
45:44je lui montre la photo
45:46et je vois que tout de suite
45:47elle matche quoi sur le truc
45:49et c'est ce que je t'expliquais tout à l'heure
45:51c'est à dire que souvent
45:52les sportifs
45:53et encore plus les golfeurs
45:55on a l'impression que c'est des gens
45:56très carrés
45:58très lisses
45:58et tout ça
45:59et en fait
46:00ils partent vite
46:01ils partent vite
46:02dans
46:03dans le jeu quoi
46:04et bah là
46:06pour le coup
46:06elle a fait
46:07elle a vu 2-3 photos
46:08et puis après
46:09je pouvais demander n'importe quoi
46:10là qu'est-ce qui te plaît
46:11dans cette photo là
46:12l'énergie quoi
46:13là il y a de l'énergie
46:14il y a de la
46:16ouais
46:16tu sens que
46:18ça reste un jeu quoi
46:21c'était la première fois
46:37que je faisais un shooting à l'extérieur
46:38et avec de l'eau
46:39donc ça c'est vrai que c'était
46:40un peu bizarre au début
46:41mais c'est vrai que c'était
46:42je me suis bien amusée
46:43c'était fun
46:43pas trop difficile ?
46:46un petit peu au début
46:46de s'habituer à toutes les variables
46:49comme l'eau
46:49et la fraîcheur de l'eau aussi
46:51mais ça va il faisait chaud aujourd'hui
46:52donc ça j'ai pas mal vécu
46:54l'idée c'était vraiment
46:55de donner beaucoup d'énergie
46:57à cette photo
46:57donc je suis tombé sur un modèle
46:59qui a joué le jeu
47:00donc pour le coup
47:01c'est pour ça que la photo marche bien
47:02donc avec la flotte
47:05ça donne une grosse gerbe
47:07et tout
47:07ça donne une impression de mouvement
47:09il y a tout qui est
47:10il y a tout qui est dans cette image
47:12le côté pieds nus
47:13en plus ça donne un peu de fraîcheur
47:14à la photo
47:15on est dans le décalage
47:17c'est ce que j'aime
47:17donc je suis content
47:18cette émission vous a été présentée par Strixon
47:37qui a été présenté par Strixon
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations