- il y a 20 heures
Dans cette première partie du Swing spécial n°200 de Journal du Golf, Pascal Grizot, le président de la Fédération française de golf est le premier invité de l'émission. Franck Valadier, le directeur artistique et Arnaud Tillous, le rédacteur en chef reviennent également sur l'histoire du magazine.
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00:00Cette émission vous est présentée par Strixon.
00:14Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal du Golfe disponible en podcast sur l'équipe.fr.
00:21On est ravis de vous retrouver en direct à Bird Island en plein cœur de Paris pour fêter une émission spéciale
00:27et surtout une édition spéciale, le 200ème numéro de Journal du Golfe.
00:31Regardez, il est là, il est beau, il est chaud.
00:33Regardez cette belle couve, best-of de toutes les couvertures de Journal du Golfe, enfin une partie en tout cas.
00:39Et pendant toute la durée de cette émission, on va retracer justement l'histoire de Journal du Golfe,
00:43notre histoire, votre histoire, un peu avec tous ceux qui ont fait ce journal,
00:47les journalistes évidemment, les amateurs, les joueurs pros.
00:50Bref, en tout cas, on va se régaler.
00:52On commence avec deux invités exceptionnels.
00:54Déjà, on a le plaisir de recevoir Pascal Grisot, le président de la Fédération Française de Golfe.
00:59Pascal, c'est un honneur de vous recevoir.
01:01Non, non, moi je m'invite, j'ai vu de la lumière et tout, j'ai trouvé que c'est sympa, je suis nu.
01:05Et Arnaud Thilloux, c'est évidemment un rédacteur en chef.
01:07Moi aussi, c'est un honneur.
01:08Bien sûr, toujours un honneur Arnaud de te recevoir à ce micro.
01:11Messieurs, Pascal, je commence par vous.
01:14Quand on vous dit Journal du Golfe, ça vous évoque quoi ?
01:17Tout simplement.
01:18D'abord, je n'imaginais pas que ça faisait aussi longtemps.
01:21Et moi, je suis fan, mais ce n'est pas un secret, je suis fan des médias de Golfe français.
01:27Je trouve qu'il y a eu une belle évolution au fil des années.
01:34Et finalement, tous les fans qu'on retrouve, retrouvent tout ce qu'ils ont envie de voir.
01:39Donc que ce soit au niveau du matériel, que ce soit au niveau des destinations, des conseils, des pros.
01:44C'est des choses que vous trouverez très bien.
01:45Et puis nous, on essaye de vous donner un peu de matière avec des Français qui brillent sur tous les tours.
01:54Et globalement, ça ne se passe pas si mal ces dernières années.
01:56Est-ce que vous vous souvenez des premiers moments du Journal du Golfe ?
01:59Est-ce que vous avez des souvenirs exacts ?
02:01Objectivement, d'abord, j'ai une très mauvaise mémoire.
02:04Donc non, je n'en ai pas beaucoup.
02:08Mais je pense aussi que les relations, elles se sont tissées au fur et à mesure des années.
02:12Parce que moi, j'étais peut-être au départ, c'était certainement...
02:16Parce que ça a commencé, c'était quand ?
02:172004.
02:18Donc 2004, oui.
02:20Moi, j'étais capitaine de l'équipe de France pour la première fois en 2005.
02:24Et j'ai envie de dire que c'est un peu là que tout a commencé.
02:27Parce que j'ai d'abord été capitaine de l'équipe de France.
02:29Ensuite, on m'a demandé de défendre la candidature pour la Ryder Cup.
02:33Et je pense que c'est là où j'ai vraiment noué les relations avec le Journal du Golfe.
02:38Parce que j'étais en contact régulier avec vous.
02:43Et j'essayais de vous donner des informations.
02:44Parce que c'est vrai qu'au départ, on ne savait pas si réellement...
02:47Alors, il y avait eu quand même un grand plébiscite.
02:50Et on avait eu cette levée de fonds des 3 euros.
02:52Mais au-delà de ça, il fallait créer un teasing par rapport à cette Ryder Cup.
02:56Et vous avez été un partenaire fantastique.
02:59Et c'est comme ça que j'ai appris à connaître Arnaud et à connaître vos équipes.
03:02Et au fur et à mesure, il y a une confiance qui s'établit.
03:05Et tant mieux.
03:05Parce que vous, ce que vous voulez, c'est que je vous en dise le plus possible.
03:08Et moi, j'ai envie de le dire aux gens avec qui je suis en confiance.
03:11Et avec vous, je suis en confiance.
03:12Alors justement, on voit des images de la Ryder Cup 2018 avec Tiger Woods à l'écran.
03:18Cette Ryder Cup, quand on retrace ces 20 dernières années,
03:21c'est le plus gros événement que la France a pu accueillir.
03:25Voilà, c'était un événement...
03:25En golf en tout cas, il y a eu des choses olympiques aussi quand même.
03:28Et aussi l'Euro 2016, entre autres.
03:31C'est un des plus gros événements.
03:33C'était un gros pari de recevoir cette Ryder Cup ?
03:35Non, c'était un pari qui était complètement fou.
03:38Quand on y réfléchit à l'époque, d'abord parce que c'est un pari financier, avant tout,
03:44c'est qu'il fallait réunir une somme qui était une somme importante
03:46pour pouvoir remplir toutes les conditions pour l'organisation.
03:52Et puis, il faut un peu d'inconscience.
03:55Et puis, il y a une énorme passion.
03:58Et au fur et à mesure des années...
04:00Là, il y a Olivier Denis Massé qui est là.
04:03Et Olivier a été un des personnages importants,
04:06puisqu'on avait deux agences qui nous accompagnaient.
04:07On avait Avas et on avait IMG.
04:10Et au fur et à mesure, un espèce de rêve un peu fou est devenu une réalité.
04:16Et puis, à la fin, je me disais qu'il était hors de question de perdre cette candidature,
04:19tellement l'objectif de pouvoir faire venir cette Ryder Cup à Paris
04:23était quelque chose d'incroyable.
04:25Donc là aussi, il y a une question de timing.
04:29Parfois, quand on commence par trois birdies,
04:31ce n'est pas pour ça qu'on va gagner le tournoi.
04:32Ça ne nous est pas arrivé souvent, nous, trois birdies.
04:35Je parlais plutôt pour les groupes qui sont là.
04:37Mais il y a toujours une question de timing.
04:38Et dans cette candidature, on a eu le bon timing.
04:42Dans l'organisation, on a eu le bon timing.
04:45Quand on réfléchit le temps qu'il a fait,
04:47le fait que Tiger se qualifie au tournoi juste avant,
04:51c'est un espèce de truc, on aurait voulu l'imaginer.
04:53Il gagne le Tour Championship en 2010.
04:55Oui, il le gagne juste avant.
04:57La semaine d'avant.
04:58Pour pouvoir se qualifier dans l'équipe.
05:00C'était quelque chose de totalement inespéré à l'époque.
05:04Je crois que des dernières Ryder Cup, dans les 24 joueurs,
05:07le dernier joueur était 26e joueur mondial, je crois.
05:10Donc on a eu une chance inouïe.
05:13Et peut-être que ça récompense aussi la quantité de travail
05:15que tout le monde a mis en place pour arriver à atteindre ce succès.
05:20Et je le dis parce que vous nous avez beaucoup aidé
05:22à la contribution de ce succès.
05:25Alors Arnaud, on va un peu rembobiner en arrière
05:27les premiers numéros de Journal du Golfe.
05:29La FED, je crois que tu as quelque chose à nous raconter
05:31sur un des premiers numéros.
05:32Ça s'appelait Match Play à la FED.
05:33Oui, le numéro 6.
05:35Numéro 6, premier numéro de l'année 2005.
05:39Il y avait des élections à la FED qui ont été très tendues cette année-là.
05:43Ça s'est joué dans un mouchoir de poche
05:44et on avait mis les deux candidats en couvre.
05:47Ça avait beaucoup fait parler, y compris le jour de l'élection.
05:52Il y a un des deux qui n'était pas très content.
05:53Pourtant, on avait bien fait notre travail
05:55comme on a essayé de le faire pendant 20 ans.
05:57C'est la première fois où on a pris un risque
05:59et on a parlé de la FED, en tout cas des élections à la FED
06:03en début de 2005.
06:05Maintenant, c'est plus facile.
06:07Alors évidemment, on parle du golf, du golf français,
06:11du golf français qui va très bien, encore plus cette année.
06:15On a vu que Nastassia Nadeau s'était qualifiée pour le LPGA.
06:18Périne de la Cour également.
06:19Elle passe à chaque fois dans des périodes difficiles
06:21et sa résilience.
06:23Je lui ai envoyé un message tout à l'heure
06:24et je suis très très heureux pour elle.
06:26Donc, Nastassia Nadeau, on la voit éclore cette année
06:29au plus haut niveau.
06:30C'est une joueuse française de plus
06:32qui va être sur le LPGA.
06:33Elle a déjà eu un très bon parcours amateur.
06:36Ensuite, ses premières années de pro ont été aussi...
06:40Et là, j'ai envie de dire, voilà,
06:41c'est ce dont on parlait tout à l'heure,
06:42c'est le timing.
06:43C'est-à-dire que ça ne sert à rien
06:44de faire une saison extraordinaire
06:46si malheureusement après, ça baisse un peu en pression.
06:49Nastassia, elle atteint une vraie maturité
06:51au fil des années
06:52et c'est des résultats super pour le golf français.
06:54Donc, c'est top.
06:55Arnaud dit toujours,
06:56Nastassia Nadeau, elle a tout pour elle.
06:58Pourquoi Arnaud ?
06:59Parce qu'elle est sympa.
07:01Elle est plutôt agréable à regarder à l'écran.
07:05Je ne sais pas si on a le droit de dire ça en 2025.
07:07C'est trop tard.
07:08Non, elle tape très fort.
07:09On sait que c'est une des clés du golf moderne.
07:11Et puis, c'est toujours pareil.
07:12On le dit à chaque fois.
07:13Les champions, c'est quand le niveau s'élève,
07:14ils sont là.
07:15Première participation à Evian.
07:17Elle a quasiment été en tête du tournoi.
07:18En tout cas, le samedi,
07:20elle a joué avec l'ex numéro un mondial,
07:22Nelly Corda.
07:23Je ne sais plus qui était la troisième,
07:24mais aussi une top joueuse mondiale.
07:27Elle a très bien joué ce jour-là,
07:29contrairement à Nelly Corda.
07:30Le niveau s'élève.
07:31Elle est là.
07:32Elle n'a pas peur.
07:32La preuve, encore une fois,
07:33elle a gagné la finale du Lett la semaine dernière.
07:37Et là, elle va aux Etats-Unis.
07:38Elle se qualifie.
07:39C'est impressionnant.
07:41On ne sait pas où elle va s'arrêter.
07:43Mais tant mieux.
07:44On a eu deux numéros un mondiales
07:45avec Céline Boutier, amateur.
07:47Avec Céline Boutier et Pauline Roussin-Bouchard.
07:49Elle n'a pas été numéro un mondiales amateur.
07:50Mais en tout cas, elle va les rejoindre tout en haut du leaderboard.
07:53Et on espère que Perrine aussi va enfin faire exploser
07:56tout son potentiel aux Etats-Unis.
07:58Est-ce qu'on peut dire, Pascal, qu'en 20 ans,
08:00le golf français, tu as employé le terme exploser,
08:02Arnaud, est-ce que c'est le terme ?
08:04Est-ce que le golf français a vraiment pris son envol
08:06au cours de ces 20 dernières années ?
08:09Ou alors que c'est que le début ?
08:10C'est Arnaud, c'est...
08:12Si, Pascal, par exemple.
08:13Non, mais c'est évident.
08:15C'est ce que je dis à chaque fois.
08:16En tout cas, fin des années 90,
08:18il n'y avait même pas 5 joueurs dans le top 100 du ranking européen.
08:21Ce n'était pas dans le top 100 mondial.
08:23Donc oui, maintenant, ils sont plus de 10 chaque année.
08:26Il y en a sur le PGA Tour.
08:28Il y en a chez les filles.
08:28Oui, ça n'a rien à voir.
08:30La première victoire, encore une fois,
08:31c'est Jean Van de Neuvel en 1993.
08:33Et je crois qu'avant l'an demi,
08:35il devait y avoir 3 ou 4 joueurs qui avaient gagné.
08:37Il devait y avoir 4 ou 5 victoires.
08:39Et maintenant, on a plusieurs dizaines de joueurs qui ont gagné
08:41et plusieurs dizaines de victoires chez les hommes.
08:44Et chez les filles, c'était déjà un peu plus performant.
08:47Il y a Patricia Meunier-Lebouc,
08:48il y a eu Karine Hichet, il y a eu Gladys Nocera.
08:50Mais oui, en 20 ans, le golfe français n'est plus du tout le même.
08:53Les résultats ne sont plus du tout le même.
08:55Et on espère que dans 20 ans, ce sera encore mieux.
08:57Et ça, comment on l'explique ?
08:58C'est une politique fédérale ?
08:59C'est un travail de longue haleine ?
09:00D'abord, c'est un travail d'équipe.
09:02Il faut qu'il y ait un patron
09:04et qu'il fixe des lignes et des stratégies.
09:06Et puis, la stratégie, elle ne sort pas de ma tête comme ça.
09:09C'est des discussions longues
09:11avec des équipes qui sont très compétentes
09:13et qui puissent nourrir aussi ce que j'imagine.
09:17Et puis, à la fin, une fois qu'on a déterminé la stratégie,
09:20il faut y aller.
09:22Et oui, vous voyez, par exemple,
09:24vous, vous êtes très attaché aux victoires professionnelles.
09:26Et c'est hyper important
09:27parce que c'est ce que le grand public veut.
09:29Et un peu l'ADN de Journal du Golfe aussi.
09:30Absolument.
09:31Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est les victoires amateurs
09:33parce que c'est avec les amateurs
09:36qu'on prépare les victoires professionnelles de demain.
09:38Et justement, quand on a embauché Jean-Luc Kella,
09:42et parfois, il y a des gens qui n'ont pas bien compris
09:44pourquoi est-ce que Grisot va embaucher
09:46un directeur de la performance
09:47qui ne sait pas jouer au golf.
09:49Parce que justement, son rôle,
09:50ce n'est pas de conseiller les joueurs sur la technique,
09:54c'est de me construire, moi, des datas
09:56qui me permettent de prendre les meilleures décisions.
09:58Et Jean-Luc Kella a eu un rôle extrêmement important
10:00parce que grâce aux datas, il m'a fait prendre conscience
10:02qu'on avait évidemment...
10:05Ça peut paraître évident, mais c'est comme ça qu'on bâtit des stratégies.
10:08C'est beaucoup plus facile de gagner des tournois
10:10quand on fait partie des 20 meilleurs joueurs du monde
10:13que quand on est au-delà de ce nombre-là.
10:16Et alors, quand vous êtes au-delà de la 50e place mondiale
10:19pour gagner un tournoi majeur,
10:20c'est moins de 1% des joueurs qui gagnent un tournoi majeur.
10:23Donc nous, quand on a eu des Français,
10:25et tout le monde a dit
10:26« Ah, mais les Français, c'est des losers magnifiques. »
10:28Mais ce n'était pas des losers magnifiques.
10:30Ce qui était exceptionnel,
10:31c'est qu'ils soient arrivés dans la dernière partie du tournoi majeur.
10:34Le cas de Grégory Avray,
10:35le cas de Thomas Levé
10:37et le cas de Jean-Bandevel.
10:39Ils étaient au-delà de la 150e place.
10:41Céline Boutier,
10:42quand elle est en dernière partie
10:43et qu'elle est 7e joueuse mondiale,
10:45eh bien, elle plante le tournoi.
10:47Donc, ce que je souhaite, moi,
10:48c'est arriver à avoir des Français et des Françaises
10:51dans les 20 meilleurs joueurs du monde amateur.
10:53Et ça les aidera, évidemment,
10:55à une transition pour pouvoir faire partie
10:57des 20 meilleurs joueurs du monde professionnel.
10:5992% des joueurs qui sont aujourd'hui professionnels,
11:04qui sont dans les 20 meilleurs joueurs du monde professionnels,
11:07ont été dans les 20 meilleurs joueurs du monde amateur.
11:09Donc, si vous n'êtes pas dans les 20 meilleurs joueurs du monde amateur,
11:12il n'y a plus que 8% de chances
11:13de pouvoir faire partie des 20 meilleurs joueurs du monde.
11:16Donc, moi, avec l'argent de la Fédération,
11:18et c'était votre question,
11:19est-ce qu'il y a des stratégies ?
11:20Je ne peux pas me permettre de jouer au loto.
11:22C'est l'argent des licenciés,
11:24c'est l'argent des partenaires,
11:25c'est en tout petit parti l'argent de l'État.
11:29Et donc, je me dois de prendre les meilleures décisions possibles.
11:31Et ces décisions,
11:32on les prend aujourd'hui beaucoup avec les datas.
11:35Alors, question un peu compliquée,
11:36c'est un peu golf futur,
11:37mais le majeur, un majeur français,
11:40on l'a vu, c'est une boutier chez les filles
11:42qui a réussi à faire cet exploit,
11:44chez les hommes,
11:47ça s'approche ?
11:48Est-ce qu'il y a des objectifs,
11:49quand on est président de la Fédé,
11:50de se dire,
11:51voilà, on ambitionne de gagner un majeur dans les 5 ans ?
11:54Non, je ne me dis pas des choses comme ça.
11:56Mais par contre, moi, mon rôle,
11:58c'est de leur permettre de tout avoir
12:00pour pouvoir performer au plus haut niveau.
12:02Et aujourd'hui, par exemple,
12:04on ne le sait pas suffisamment,
12:05mais on a 3 très jeunes français,
12:102 français et 1 jeune ukrainien,
12:12qui j'espère va devenir français,
12:13qui font partie des 4 meilleurs joueurs du monde
12:16de moins de 18 ans.
12:18Donc ça veut dire que,
12:19et ils ont un vrai handicap, eux,
12:21par rapport à l'américain,
12:22l'américain, il joue des tournois
12:23avec des powers au WAG,
12:25au ranking mondial amateur,
12:27qui sont beaucoup plus puissants.
12:29Autrement, je pense que Thomas Le Goff,
12:34Hugo Le Goff,
12:35et Oscar Couillot,
12:36et Lev Greenberg seraient devant l'américain.
12:39Donc c'est ça qui est important pour moi,
12:40parce que je me dis,
12:41le futur, comment est-ce qu'on le prépare ?
12:43Et il faut en parler.
12:457 français,
12:466 français plus Lev Greenberg,
12:48sélectionnés dans la Junior Ryder Cup.
12:50Ça n'est jamais arrivé pour aucune autre nation.
12:52Donc je ne suis pas en train de vous dire
12:54que tout est gagné,
12:55mais je pense que ce qui a été mis en place
12:56au fur et à mesure des années
12:57va forcément, à un moment donné,
12:59porter les fruits.
13:00Et Arnaud a aussi souligné
13:01le nombre de licenciés
13:02qui a augmenté cette année.
13:05Et alors Pascal,
13:06est-ce que vous avez le chiffre ?
13:08Non, je vais vous dire une bêtise,
13:09430 000,
13:12446 547,
13:15exactement.
13:16Donc bravo.
13:17On se rapproche.
13:18Non, mais c'est assez frustrant
13:21parce qu'aujourd'hui,
13:22vous êtes bienveillant,
13:23alors vous voyez le truc du bon côté.
13:25Mais objectivement,
13:26ça représente moins de 1%.
13:28Donc on pourrait me dire,
13:29ah bah oui, non mais c'est facile,
13:30mais vous avez fait moins de 1%
13:32et vous êtes content.
13:33Non, je ne suis pas content.
13:35Je préférerais qu'on fasse plus.
13:37Mais on est dans un monde de start-up
13:39où il faut l'immédiateté.
13:41La Fédération française de golf,
13:42elle a plus de 100 ans.
13:43Donc on n'est pas à se dire
13:44qu'on va faire des augmentations
13:47à deux chiffres.
13:47Ce n'est pas possible.
13:49Et moi, ce qui m'importe,
13:50c'est que, en tout cas,
13:52depuis que j'ai été élu
13:53pour mon premier mandat,
13:55chaque année,
13:56on a été en augmentation
13:56et on a battu un record.
13:58Donc continuons comme ça.
14:00Ce qui est très important,
14:01c'est que la filière,
14:02elle soit unie.
14:03Je pense que ça,
14:03c'est une chose
14:04dont je suis très fier.
14:05C'est qu'aujourd'hui,
14:06tout le monde est uni
14:07dans la famille du golf.
14:08On le voit bien.
14:09Les médias,
14:09vous m'invitez aujourd'hui
14:10et je suis invité
14:11dans d'autres médias.
14:12Que ce soit l'association
14:13des directeurs de golf,
14:15le président est là.
14:16Que ce soit l'association
14:16des greenkeepers,
14:17que ce soit le président
14:20des golfs associatifs,
14:22le président des golfs commerciaux,
14:24toute cette filière,
14:26elle travaille dans le même sens.
14:27Et à la fin,
14:28quand on travaille tous
14:28dans le même sens,
14:29quand il y a un petit problème,
14:31on trace la route
14:32et on est uni.
14:33Et puis quand ça va bien,
14:34c'est une forme
14:35de rouleau compresseur.
14:36Donc ça, c'est une chose
14:37dont je suis très fier.
14:39Et c'est pour ça
14:39que je dis
14:39que c'est une victoire collective.
14:41Alors Pascal,
14:42évidemment,
14:42on a un petit concours d'approche
14:43bientôt sur le numéro 1,
14:46un truc que vous connaissez bien,
14:47numéro 2 du National.
14:48Petite question justement
14:49sur ce golf national.
14:50On sait qu'il y a des travaux
14:51en cours actuellement.
14:52Où est-ce que ça en est ?
14:54Évidemment,
14:55l'Open de France
14:56au golf national
14:56est au calendrier déjà
14:57du Tour européen.
14:58Ça passe bien ?
14:59Oui, oui.
14:59J'y étais hier.
15:00Vous voyez,
15:01j'y suis passé hier matin.
15:02Donc j'essaye de passer
15:04quand je peux.
15:05Mais là,
15:05je n'étais pas en France
15:06la semaine dernière
15:07puisque j'ai été rencontrer
15:08le nouveau patron
15:10du Tour américain.
15:12Mais habituellement,
15:15j'y vais deux fois par semaine.
15:16Et là,
15:16j'y suis allé hier.
15:18J'ai fait le Tour.
15:19Je trouve que ça évolue
15:19très, très bien.
15:21Je ne suis pas inquiet
15:22sur le fait
15:23qu'effectivement,
15:24on joue l'Open de France.
15:25Quand on voit les travaux,
15:26en tout cas,
15:27Arnaud les a vus
15:27pendant l'Open de France,
15:28je comprends
15:28qu'on puisse avoir des doutes.
15:30Nous,
15:31on suit un planning
15:31qui est un planning
15:32très précis
15:33et où on est plutôt
15:35un petit peu en avance
15:35qu'un peu en retard.
15:36Donc je ne suis pas inquiet
15:37sur le fait
15:38qu'on joue bien
15:39l'Open de France.
15:40Et j'ai vraiment envie
15:42que tous les licenciés
15:42aillent découvrir ces trous
15:44parce que le 1,
15:45on a changé un peu le green.
15:47Le 2,
15:47on a aussi amélioré,
15:49je pense,
15:49un peu le green.
15:50Le 3,
15:50on n'a rien changé.
15:52Mais le 4,
15:52le 5 et le 6,
15:54c'est des très,
15:54très gros changements
15:55par rapport à ce que
15:56les golfeurs
15:58avaient l'habitude de voir.
15:59Et moi,
15:59j'attends avec impatience
16:00leur retour
16:01qui nous disent
16:02ce qu'ils pensent
16:02de ces 3 trous-là.
16:03Il y a une date d'ouverture
16:04déjà ?
16:05Alors,
16:05on pourrait ouvrir
16:06avant les vacances,
16:07mais je pense
16:08qu'on ne va pas le faire
16:08parce que pour faire
16:09un lancement,
16:10je pense qu'il vaut mieux
16:11donner la possibilité
16:14à l'Open de France
16:15d'être vraiment
16:16l'inauguration du golf.
16:18Si Arnaud est gentil,
16:19peut-être qu'il fera
16:19une petite partie avant.
16:21Mais autrement,
16:22non,
16:22on va réserver ça
16:23pour les pros.
16:24Et puis faire un gros lancement
16:26après l'Open de France.
16:28Arnaud qui avait déjà
16:29inauguré le trou numéro 11
16:31à l'occasion de...
16:32On se bouge !
16:33Voilà.
16:33T'en souviens Arnaud ?
16:34Oui, je m'en souviens très bien.
16:35Merci.
16:35C'est Pascal qui m'avait envoyé
16:37au feu
16:37alors que c'est lui
16:38qui était prévu.
16:39On va refaire la même chose
16:40puisque sur ces 3 trous-là,
16:42on va faire 1, 2, 3, 4, 5, 6
16:43et on va organiser
16:46une compétition
16:49sur ces 6 trous
16:51avec un maximum d'invités
16:52pour tester ces 6 premiers trous.
16:53Alors Pascal,
16:54est-ce que vous voulez bien
16:55faire ce petit concours
16:56d'approche à foire ?
16:57Là, vous me prenez...
16:58Je vais faire tout ce que vous voulez.
17:00Il faudra être très indulgent.
17:01J'ai fait 7 heures de TGV.
17:04Il faut quand même rappeler
17:04que Pascal est l'un des meilleurs
17:06joueurs amateurs français
17:07des 20 ou 30 dernières années.
17:08Donc voilà, on part quand même
17:10d'assez haut.
17:11Alors on a choisi
17:12le trou numéro 2
17:13du Golfe National.
17:15Et on a choisi
17:15les départs bleus.
17:16Les départs bleus,
17:17125 mètres.
17:18Alors il y a des...
17:19On le rappelle,
17:20on est à Birdyland
17:20en plein cœur de Paris.
17:23Voilà, Birdyland
17:24qui est évidemment
17:25une structure
17:26avec des simulateurs.
17:28Il y a des clubs.
17:29On a 125 mètres.
17:30Et on va faire ce petit concours.
17:35On a choisi un par trois.
17:38Avec évidemment,
17:39quand vous venez chez Birdyland,
17:40vous pouvez venir sans club
17:41parce qu'il y a des clubs de près.
17:47Et voilà, Pascal Griseau
17:48qui va lancer ce concours.
17:54Voilà, c'est parti.
17:56Quelques swings d'essais.
17:57On commande ça en direct.
18:00Arnaud, tu contrôles
18:01que tout se passe bien.
18:08Strixon qui nous a prêté des clubs.
18:18Allez, c'est parti.
18:21Les applaudissements de la foule.
18:25Voilà, c'est dans le bunker.
18:27Voilà, en tout cas,
18:28merci beaucoup Pascal Griseau
18:31de nous avoir accompagné
18:33pendant la première partie
18:33de cette émission.
18:34Et le journal du golf,
18:35c'est évidemment
18:36des couvertures
18:37et des shootings mémorables.
18:39Et on vous dévoile
18:40justement durant toute la durée
18:41de cette émission
18:41les coulisses de ces shootings.
18:43Et on commence en 2009
18:44avec Gary Player
18:45qui fait la couve
18:46de journal du golf
18:47photographiée par Posse.
18:51Merci.
18:52Alors, dans quelques instants,
18:53arriver à cette couve
18:56de Gary Player
18:57photographiée par Posse.
19:01Alors, c'est pas grave.
19:02On peut aussi en faire une autre.
19:03On peut vous passer
19:05la couve souvenir
19:06de Posse
19:07qui avait fait justement
19:08lui aussi la couve
19:09avec Grégory Avray
19:10en 2010.
19:13Voilà, c'est parti.
19:14Ah !
19:16Il y a derrière,
19:19c'est cette couve
19:19de Grégory Avray
19:21qui a fait la couve
19:23du numéro de juillet 2010.
19:25Alors, il faut remettre
19:27dans le contexte,
19:27le shooting est fait
19:28avant l'US Open
19:30et ça a son importance.
19:31Ça, c'est une couve spéciale
19:32Open de France.
19:35Voilà, je te laisse en parler.
19:35On a des images d'ailleurs
19:36de ce shooting
19:37où tu t'es bien amusé
19:39avec Greg Avray.
19:39Là, pareil, le contact.
19:41On connaît Greg Avray,
19:42mais ça, c'est...
19:43Ça a tout de suite bien matché.
19:44Super feeling, ouais.
19:45Super feeling.
19:46Donc là, en fait,
19:47on avait fait ça
19:48au Musée de l'Homme,
19:49je crois,
19:50si mes souvenirs sont bons.
19:51Et bon, là, le décor,
19:53la Tour Eiffel,
19:54lui, il est arrivé...
19:55Alors, au niveau du dress code,
19:57c'est pas moi
19:57qui avais décidé ça,
19:59mais je trouve que du coup,
20:00ça rendait bien.
20:02Et bon,
20:02on lui avait demandé
20:03de venir en costard cravate
20:04à ses classes et tout.
20:07Et en parlant avec lui,
20:09je me suis aperçu
20:10que le mec était très, très fun.
20:11Et je me suis dit,
20:12bon, on va se lâcher,
20:13on va faire une photo
20:14où il y a tout qui vole.
20:15C'était pas le but au début,
20:16c'était pas le faire
20:17un peu torse nu
20:18avec la cravate qui vole,
20:19c'était pas le but premier.
20:21C'est venu au fur et à mesure.
20:22Je crois qu'il y a quelques photos,
20:24les premières,
20:24où il est habillé en costard cravate
20:26en train de poser.
20:29Je me demande même
20:30s'il avait pas des lunettes de soleil
20:32ou un truc comme ça
20:32sur certaines photos.
20:35Donc, c'était un truc
20:35un peu à la James Bond.
20:38quoi ?
20:39Et puis, en fait,
20:40le personnage était tellement fun.
20:43On a commencé à se lâcher.
20:45Là, je me suis dit,
20:45vas-y, on ouvre la chemise,
20:47on met du vent,
20:48des ventilateurs et tout.
20:50Et puis, ça a donné ça.
20:52Et celle-ci,
20:53elle est vraiment canon.
20:54Bon contact avec Greg Avray.
20:55Il est facile.
20:56Et puis, voilà.
20:58Vraiment un mec
20:59très, très, très, très cool.
21:00Ouais.
21:11Et encore, encore, encore,
21:12t'es chaud, t'es chaud, t'es chaud, t'es chaud, t'es chaud, t'es chaud.
21:15Ouais, encore, t'es chaud.
21:17Je suis en kilte à Saint-Andreouz
21:18et torse nu à Paris.
21:19Les mecs, ils me prennent pour qui ?
21:20Non, mais j'aime bien.
21:23C'est décalé.
21:25C'est vrai qu'il faut toujours
21:27jauger un peu le décalé.
21:29Parfois, il ne faut pas aller trop loin.
21:30Parfois, c'est bien d'y aller aussi.
21:32Voilà, je pense qu'on est pile
21:33dans ce milieu-là
21:35qui touche un peu
21:37au style, à la déconne.
21:40Et en même temps,
21:40on est dans le golf,
21:41il y a l'Open de France.
21:42On est à Paris,
21:43on a une jolie tour Eiffel
21:44et on en profite.
21:44Et puis, il n'y a pas eu de golfeur ici,
21:46je pense,
21:47dans toute l'histoire
21:48de la tour Eiffel.
21:49Il y a peut-être eu
21:49trois mecs en swinguée
21:50sous la tour Eiffel
21:51et encore,
21:51c'est passé pour des grands fous
21:52et on l'a fait torse nu.
21:53On l'a fait torse nu.
21:59Est-ce que je t'ai fait peur
22:01au début ?
22:01Oui, avec la perruque hier soir,
22:02tu m'as fait peur.
22:04Projet perruque Louis XIV
22:07au château de Versailles,
22:09peut-être pour une prochaine.
22:10J'espère.
22:11Oui.
22:12Là, par exemple,
22:13hier soir,
22:13tu m'aurais dit
22:14tu prends une perruque
22:14et j'aurais dit non.
22:16Oui, maintenant,
22:16en te connaissant
22:17et en ayant fait ça,
22:19c'est un truc
22:20que je tente très bien
22:20parce que c'est vrai,
22:21avec les photos que tu as faites
22:22qui sont vraiment super,
22:24les choses que j'ai vues
22:25dans l'appareil.
22:26Oui, avec Kanto.
22:27C'est bien d'être arrivé.
22:32Le principe de ce genre de photos,
22:33c'est de la faire sérieusement
22:34sans se prendre au sérieux.
22:36C'est-à-dire de savoir
22:37que c'est du décalé,
22:38qu'on a envie de faire
22:39juste une image sympa
22:42et au bout du compte,
22:44on n'est pas ridicule.
22:45On peut faire plein de choses
22:46dans ces délires-là.
22:48Dès l'instant où on le fait...
22:49C'est un délire
22:50dans un cadre technique.
22:51Voilà.
22:52Après, c'est lui
22:53qui donne la crédibilité
22:54à l'image.
22:55C'est-à-dire qu'en se prenant
22:55au jeu,
22:56en allant à fond dedans,
22:58elle devient...
22:59Parce qu'effectivement,
23:00de mettre quelqu'un
23:01de torse nu,
23:02débraillé,
23:03en train de jouer au golf,
23:04ça peut être tout de suite
23:04too much.
23:05Là, dès l'instant
23:06où le modèle...
23:08Greg, il joue le jeu
23:09et tout ça,
23:10le top modèle,
23:11il joue le jeu
23:11et tout,
23:13on est dans une image crédible
23:14et on sent qu'il s'est éclaté
23:16à l'affaire.
23:17C'est ça qui est intéressant
23:18et ça va faire une belle couve,
23:19je pense.
23:23Il faut que tu nous racontes
23:24quand même la suite
23:25parce qu'évidemment,
23:26il y a ce shooting
23:27et ce shooting
23:28devient mythique
23:29parce qu'après,
23:30il fait...
23:30Je crois qu'il part
23:31à l'US Open
23:31dans la journée
23:33et après,
23:34on connaît l'histoire
23:35et vous aviez prolongé
23:37le plaisir,
23:38on va dire.
23:39Alors, par hasard,
23:39c'est-à-dire qu'en fait,
23:40le soir,
23:41on se retrouve par hasard
23:42dans un endroit
23:45où on boit quelques coups
23:47dans un bar à Paris.
23:47Après le boulot,
23:48voilà,
23:48et tout,
23:49et on se retrouve
23:49et donc du coup,
23:51comme on avait passé
23:52l'après-midi ensemble
23:52à faire des photos
23:53et à s'amuser,
23:53on continue la soirée
23:54pour quelques coups
23:56jusqu'à tard dans la nuit
23:57jusqu'à très très tard
23:58et tout ça.
24:00Et il prend l'avion
24:01le lendemain après-midi,
24:03je crois,
24:03pour partir dans Calus Open
24:05et 24 heures après,
24:07il fait le résultat de sa vie.
24:09Il a trois jours après.
24:12Une bonne semaine après.
24:13Et toi,
24:14quand tu apprends
24:15qu'il a failli gagner,
24:17qu'est-ce que tu dis ?
24:18Je lui dis que c'est grâce à moi.
24:20Je rigole.
24:22Ça m'éclate
24:23parce qu'en fait,
24:24on a toujours
24:25ce côté du sportif
24:28qui,
24:29avant,
24:30une grande compétition
24:31doit être focus
24:32et tout ça.
24:32et puis là,
24:33peut-être que
24:34sur ce truc-là,
24:36ça a déclenché quelque chose.
24:39Je ne dis pas
24:40que c'est le fait
24:40d'avoir fait la fête,
24:41mais des fois,
24:42à un moment donné,
24:43le mental,
24:43il part autre part
24:45et tout ça.
24:46Peut-être que
24:47ça a servi à quelque chose.
24:49Cette émission
24:51vous a été présentée
24:52par Strixon.
24:53de la fin.
24:54...
24:54...
24:55...
24:59...
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