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  • il y a 6 minutes
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, était l'invitée de BFMTV ce dimanche 14 décembre. Elle a été interrogée notamment sur cette épidémie de dermatose nodulaire bovine qui frappe le monde agricole et réveille la colère des agriculteurs français. 

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Transcription
00:00Notre rôle, c'est moins de le surveiller et plutôt d'y répondre.
00:02On a affaire à deux défis qui sont très différents, mais qui sont effectivement concomitants.
00:07Le maire Cossure, d'une part, en quoi on est en négociation depuis des années maintenant,
00:12ça fait 25 ans que ce sujet existe, et un sujet sanitaire avec la dermatose nodulaire,
00:18qu'on ne découvre pas non plus, puisque la stratégie a été travaillée depuis juillet dernier
00:22par la ministre de l'Agriculture.
00:24Moi, ce que je veux dire aujourd'hui aux agriculteurs, c'est d'abord que nous les comprenons,
00:28que nous entendons le désarroi qu'est le leur, et notamment face aux abattages,
00:34c'est un déchirement, c'est extrêmement difficile, et que sur la question du maire Cossure,
00:38vous l'avez dit, la France a été d'une part extrêmement mobilisée, extrêmement claire,
00:42extrêmement constante. L'accord en l'État est inacceptable, c'est la première chose.
00:47Nous avons posé trois conditions. En l'État, le compte n'y est pas,
00:52et donc nous demandons un report de telle sorte que les échéances de décembre n'aient pas lieu,
00:56et notamment le vote de la semaine prochaine, et que cela soit repoussé le temps,
01:01le temps, encore une fois, qu'on puisse avoir des réponses concrètes sur les demandes françaises.
01:05En tout cas, il y a un point. S'agissant des agriculteurs,
01:08le maire Cossure, il a beaucoup d'avantages pour l'industrie, et pour les services.
01:13Mais s'agissant des agriculteurs, je pense que le point clé,
01:18c'est ce qu'on appelle l'effet miroir, c'est-à-dire obtenir de ceux qui veulent commercer avec nous
01:26qu'ils respectent exactement les mêmes contraintes que celles de nos agriculteurs.
01:31Et si je peux me permettre d'ajouter un point, c'est à la fois une mesure de protection importante
01:35pour les agriculteurs, clause miroir, mesure de sauvegarde,
01:38mais c'est aussi des mesures de protection extrêmement importantes pour les consommateurs.
01:43Les Français sont de plus en plus nombreux à être soucieux de ce qu'ils mangent
01:48et de ce qu'ils ont dans leur assiette, et c'est une très bonne chose.
01:51Moi, je ne sais pas expliquer demain, dans ma circonscription,
01:53qu'on permet des végétaux, du bœuf, du poulet, en prévenance des pays du maire Cossure,
01:59qui seraient traités chimiquement avec des produits qu'on interdirait en France.
02:03D'où la nécessité de l'effet miroir.
02:07Il y a un double enjeu, c'est pour ça qu'on a posé ces conditions
02:10et que le président de la République s'est mobilisé dessus
02:12depuis plusieurs mois, voire plusieurs années maintenant.
02:16Pour autant, force est de constater que nous avons en face des déclarations d'intention,
02:21mais que les propositions faites par l'Union européenne aujourd'hui et par Bruxelles
02:25ne sont pas suffisamment concrètes et nous n'avons pas la garantie
02:28de la mise en œuvre et de l'efficacité de ces mesures miroir,
02:32de ces clauses de sauvegarde et de ces contrôles.
02:34Et...
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