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Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, était l'invité de BFMTV de ce samedi 13 décembre pour évoquer la crise agricole que traverse l'agriculture française. 

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Transcription
00:00Moi je suis moi-même éleveur, ce que je viens d'entendre là depuis un quart d'heure, moi ça me désole.
00:04Je crois que ce qu'on veut aujourd'hui c'est des solutions, ce qu'on veut par rapport à...
00:09C'est écouter la science, cette DNC, cette dermato, c'est une saloperie, c'est comme la tuberculose, la bruxellose.
00:17On ne joue pas avec le sanitaire, donc on ne peut pas brailler sur les plateaux.
00:20Ce qu'il nous faut aujourd'hui c'est que la ministre nous trouve des solutions.
00:23On a obtenu enfin pour l'ensemble de la chaîne des Pyrénées d'avoir la vaccination.
00:30Il faut qu'on s'en sorte, on a besoin de trouver des solutions et puis comme ça a été dit, on a besoin de retrouver du sens, de la fierté.
00:38On ne peut pas se permettre d'avoir de nouveau des baisses de prix de la viande ou des veaux.
00:42C'est indispensable qu'on soutienne les éleveurs français, c'est ça qu'on porte depuis le mois de juin.
00:48On était avec la Savoie, on était avec le Doubs, le Jura, la Bourgogne-Franche-Comté.
00:51On est avec les gens des Pyrénées.
00:54C'est comme ça qu'on va s'en sortir, mais ce n'est pas en braillant sur les plateaux.
00:57Patrick Legras, vous braillez sur les plateaux, vous voulez vous adresser directement à M. Luxemater ?
01:03Non, je ne vais pas perdre mon temps.
01:05Le principal aujourd'hui, je pense, c'est d'écouter les gens qui sont à la fois autour, qui ont des bêtes déjà, ça c'est le premier point,
01:13qui sont dans la détresse, qui proposent quelque chose.
01:16Et comme j'ai dit, quand on a une ferme isolée, on peut...
01:19Il y a un léger désaccord quand même.
01:21Vous le permettez, M. Legras, qu'il y a quand même un léger désaccord.
01:23Vous dites, il faut écouter les gens qui ont des bêtes.
01:25On est en ligne avec le vice-président de la FNSEA, il ne tient pas le même discours pour eux.
01:29Non, non, mais ce n'est pas grave, on le sait, mais vous savez, la tête, ce n'est pas forcément la base.
01:33Nous, la base, elle nous rejoint et on sait que la base, demain, ça arrive, elle est avec nous,
01:36parce qu'aujourd'hui, ça peut arriver à n'importe qui.
01:38Je répète, aujourd'hui, si on avait une visibilité, c'est-à-dire qu'on savait que dans trois mois, dans six mois, dans un an,
01:42on pouvait sortir de la crise.
01:44Aujourd'hui, par rapport au vecteur qui est un insecte, aujourd'hui, on n'a aucune visibilité à 100% sur...
01:52Attendez, aujourd'hui, ce qu'on a proposé déjà du mois de juin, M. Convert, c'était là.
01:56On avait dit on isole pour... Je pense que ça aurait aussi calmé les gens,
02:00parce que si les vétérinaires ont raison, c'est de prouver qu'ils ont raison.
02:03Ce n'est pas de dire j'ai raison et j'abas.
02:05Ça, c'est la démarche intelligente.
02:07Mais aujourd'hui, on a un État qui est dictatoriel sur beaucoup de choses.
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