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00:00Europe un soir week-end et j'accueille mes débatteurs de la deuxième heure.
00:03Je laisse Vincent Roy ranger sa chaise.
00:05Bonsoir mon cher Vincent Roy.
00:07Bonsoir Stéphanie.
00:08Journaliste et séise, vous faites du ménage dans le studio.
00:11Oui, j'essaie d'organiser un peu tout ça.
00:13C'est bien, c'est bien.
00:14Georges Fenech, ancien magistrat.
00:16Bonsoir Georges.
00:17Bonsoir Stéphanie.
00:18Alors on va parler de la colère des agriculteurs parce que, évidemment,
00:22ces images nous ont choqués hier entre les forces de l'ordre et les agriculteurs.
00:27Ça ne s'est pas bien passé, c'est le moins qu'on puisse dire, dans l'Ariège.
00:30Beaucoup de colère.
00:32En tout cas, ces mécontents n'ont pas pu empêcher l'abattage de plus de 200 vaches dans l'Ariège.
00:37Donc après ce cas de dermatose bovine qui a été détecté,
00:42la Confédération paysanne appelle à des blocages partout en France
00:45pour protester contre cette méthode déployée par le gouvernement.
00:49Annie Genevard, la ministre de l'Agriculture,
00:52elle s'est justifiée aujourd'hui sur ces news.
00:55Elle a dit en substance, l'abattage est la seule solution.
00:59Avant d'accueillir mon invité, Quentin Leguilloux,
01:01messieurs, je voulais votre regard sur cette nouvelle séquence de colère, Vincent Roy.
01:07D'abord, lorsqu'on parle des agriculteurs, il faut savoir de quoi on parle.
01:11Est-ce qu'on parle, parce qu'il y a différentes catégories, si j'ose dire, d'agriculteurs.
01:15Il y a effectivement les éleveurs,
01:17mais compte en commun ces petits éleveurs dont nous parlons aujourd'hui,
01:21et les grands céréaliers de la Beauce ?
01:24Pas grand-chose.
01:25À qui parle Emmanuel Macron
01:28lorsqu'il va, peu ou prou, négocier le Mercosur ?
01:32Évidemment, aux grands céréaliers de la Beauce,
01:34et pas à ceux-ci.
01:36Donc, notre agriculture,
01:38elle est morcelée, divisée,
01:40entre les viticulteurs qui ont un certain nombre
01:42aujourd'hui de questions à se poser
01:45avec le réchauffement climatique,
01:46les éleveurs qui sont là,
01:48tout à fait en péril,
01:48et dont, par ailleurs, il faut bien noter
01:51que tout le monde se moque.
01:54Ils ne sont pas dans les calculs, ces gens-là.
01:56Ils ne sont pas dans les calculs.
01:57Alors, on a tout lieu, par conséquent, de les mépriser.
02:00Imaginez que Mme Genevard
02:02vient effectivement sur les plateaux de télévision
02:04nous expliquer que finalement,
02:06elle ne peut rien faire d'autre qu'à battre,
02:08mais pour autant,
02:08elle ne va pas sur le terrain pour dialoguer avec eux,
02:11leur tendre la main,
02:12et tenter de les écouter.
02:13Ce sont des populations...
02:14Mais est-ce que ça marche ?
02:14On se souvient, vous savez,
02:15Christophe Béchut et Gabriel Attal
02:18sur cette...
02:18On se souvient du discours sur la paille.
02:19Oui, la paille, là.
02:20C'est des gens à qui on a tout promis,
02:22et à qui on a menti depuis très longtemps.
02:25Pourquoi ?
02:26Parce qu'on les méprise,
02:28ils n'apparaissent pas sur la feuille de calcul.
02:30Voilà le problème.
02:31Je crois que ces gens,
02:32aujourd'hui,
02:33sont des gens particulièrement en péril,
02:35dans la mesure où l'État ne les considère pas.
02:38Si vous voulez,
02:39pour l'État,
02:40aujourd'hui,
02:40ces gens-là,
02:41ils se posent une seule question.
02:42Alors, c'est combien de divisions ?
02:44Ce n'est pas grand-chose.
02:45Ce n'est pas grand-chose,
02:46mais ça fait le tissu de notre pays.
02:47Là, c'est vrai qu'il s'agit d'une maladie,
02:48mais on va en parler.
02:49Et puis, c'est vrai qu'on n'est pas vétérinaire.
02:51On va voir ça.
02:52On va essayer de mieux comprendre.
02:53Ils sont tous divisés, les vétérinaires.
02:54Et on va poser, justement,
02:55la question à un agriculteur tout à l'heure.
02:57Mais Georges Fenech,
02:58ça vous a inspiré quoi ?
03:00C'est vrai que c'était triste
03:00de voir ces forces de l'ordre
03:02en décontre avec des agriculteurs.
03:05Moi, c'est plus que triste.
03:06Ça me choque.
03:07Oui.
03:07De voir ce déploiement de forces
03:09qu'on ne voit pas pour les narcotrafiquants,
03:12mais qu'on voit pour nos agriculteurs.
03:14On les traite comme des gens
03:15extrêmement dangereux.
03:16Vous avez vu que la ministre a dit
03:18qu'il y avait des gens d'ultra-gauche
03:20qui se sont infiltrés.
03:20Oui, mais il y avait surtout des agriculteurs,
03:22quand même.
03:23Ce n'est pas...
03:24Il est possible qu'il y ait des ultra-gauches
03:26qui sont venus perturber.
03:27Mais toujours est-il
03:29que ce déploiement des forces de l'ordre,
03:32c'est choquant.
03:34Ça nous rappelle d'ailleurs
03:35lorsque, souvenez-vous,
03:36ils étaient venus à Rungis
03:38pour manifester contre le Mercosur et autres
03:41et qu'ils avaient été placés en garde à vue.
03:44C'est carrément...
03:45On les traite comme des délinquants,
03:47comme des délinquants de droit commun.
03:49Non, ce sont des paysans
03:51qui sont en train de mourir,
03:52dont les propriétés agricoles sont menacées.
03:55On enregistre beaucoup de suicides chaque année.
03:57On a pris des engagements.
03:59Vincent vient de parler du Mercosur.
04:00Ils n'ont pas été tenus.
04:02Et tout ça, on peut faire le lien,
04:03effectivement, avec le Mercosur
04:05et l'élevage argentin qui menace
04:08sans avoir les mêmes obligations normatives.
04:11Donc, on voit bien que les agriculteurs,
04:13actuellement, ils sont sacrifiés
04:14et la colère est en train de monter.
04:16Bien sûr, oui, oui.
04:16Ça gronde.
04:17Il y a un appel national.
04:19C'est loin d'être terminé.
04:20Alors, nous sommes avec Quentin Leguillaud,
04:22secrétaire général des jeunes agriculteurs,
04:25agriculteur lui-même,
04:26à Saint-Lubin-de-la-Haye,
04:27dans l'Eure-et-Loire.
04:28Bonsoir, Quentin Leguillaud.
04:30Bonsoir.
04:31Merci d'être avec nous en direct sur Europe 1.
04:33Alors, on l'a un petit peu entendu.
04:35C'est vrai que c'est un peu la cacophonie
04:38chez les syndicats.
04:39Vous avez la Confédération Paysanne
04:40ainsi que la Coordination Rurale
04:43qui ne sont pas contents,
04:44qui appellent à des blocages.
04:45D'ailleurs, il y a quelques routes.
04:47La 64, me semble-t-il,
04:48qui est déjà bloquée.
04:49La FNSEA est plutôt sur la ligne du gouvernement
04:52et explique en substance
04:53que l'abattage était certainement
04:55la seule solution.
04:56En tout cas, la FNSEA fait confiance
04:58aux vétérinaires.
05:00Vous, chez les jeunes agriculteurs,
05:03qu'en pensez-vous ?
05:04Quentin Leguillaud.
05:09Qu'on a perdu.
05:11Qu'on va récupérer dans quelques instants.
05:14Mais c'est vrai que cette séquence,
05:15Vincent Roy, a été l'objet
05:17de beaucoup de confusions.
05:19Là, on voit que, vous le disiez,
05:21il y a plusieurs agriculteurs,
05:22il y a plusieurs agricultures,
05:23mais aussi plusieurs syndicats, forcément.
05:25Plusieurs syndicats, évidemment.
05:27Il n'y a pas une unité.
05:30Ils ne se battent pas tous
05:31pour les mêmes raisons,
05:33avec les mêmes soucis et les mêmes problèmes.
05:34Et puis, ça, c'est extrêmement important.
05:37Songez, puisque Georges le rappelait,
05:39que c'est l'une des professions
05:40où on se suicide le plus,
05:42avec les gendarmes et les policiers.
05:46Et les voir, effectivement,
05:48face à face, s'affronter,
05:51c'est tout de même,
05:52ça fait quand même un peu bizarre.
05:54Parce que là, on est prompt
05:55à envoyer des troupes.
05:57Souvent, on est beaucoup plus
05:59en retour de la main.
06:00Quentin Leguillaud,
06:01qu'on a récupéré secrétaire général
06:03des jeunes agriculteurs,
06:04agriculteurs,
06:05donc, vous-même,
06:06en heure et loire.
06:07Je ne sais pas si vous avez entendu
06:08ma question, du coup,
06:09Quentin Leguillaud,
06:10puisqu'on vous a perdu.
06:12On disait...
06:13Ah, ben, on a décidément...
06:14On a encore perdu,
06:16Quentin Leguillaud.
06:17Manifestement, le réseau
06:18n'est pas très bon en heure et loire.
06:21Oui.
06:21Est-ce qu'on doit craindre,
06:23finalement, Georges Fenech ?
06:24Est-ce que vous le craignez,
06:25une nouvelle tâche...
06:26Enfin, une nouvelle grande crise
06:29avec les agriculteurs ?
06:30Parce que c'est vrai
06:31qu'elles sont médiatisées,
06:33ça se calme et ça revient,
06:34mais dans le fond,
06:35les problèmes persistent.
06:37Écoutez, on a tous le souvenir,
06:39il n'y a pas si longtemps que ça,
06:40de la révolte des Gilets jaunes.
06:41Là, on a les bonnets jaunes
06:43qui sont sortis.
06:45Personne ne peut exclure
06:47qu'il y ait effectivement
06:48une coalisation aussi,
06:50je dirais, des revendications.
06:51On voit bien ce qui est
06:52en train de se passer.
06:53Avec Brant,
06:54les fermetures d'entreprises,
06:55tout ce qui est en train
06:56de se passer.
06:57Il faut craindre,
06:58et c'est d'ailleurs
06:58l'une des prédictions,
07:00si je puis dire,
07:01de Nicolas Sarkozy,
07:02dans son livre,
07:03qui parle de
07:04« Jamais la France n'a été
07:05au bord de l'explosion
07:06comme elle l'est en ce moment. »
07:08On sent qu'il y a
07:08tous les ingrédients
07:09pour que les colères
07:11se manifestent
07:12et s'agrègent.
07:13Oui.
07:14On va faire
07:15une troisième tentative.
07:16J'espère que cette fois,
07:17ça va marcher,
07:17parce que franchement,
07:19Quentin Legu,
07:20vous êtes avec nous cette fois.
07:21Ça fonctionne,
07:22cette ligne ?
07:23Oui, ça fonctionne.
07:25C'est un peu méthannique,
07:26mais j'espère qu'on va bien
07:27vous entendre.
07:28Donc les syndicats,
07:29je le disais,
07:29sont dispersés.
07:31Confédération paysanne
07:32d'un côté,
07:33coordination rurale,
07:35main dans la main
07:35avec la Confédération paysanne
07:36et puis FNSEA de l'autre.
07:38Vous,
07:39chez les jeunes agriculteurs,
07:40qu'en pensez-vous ?
07:42On est sur un moment
07:44qui est quand même
07:44très compliqué.
07:46Ça fait maintenant
07:47six mois
07:47que la maladie dure.
07:48Ça fait six mois
07:49qu'il y a des abattages
07:50qui se font
07:51un peu partout
07:52dans le territoire
07:53en France.
07:55On va arriver
07:56à 3 000
07:57à peu près
07:58bovins abattus
07:59depuis le 1er juillet.
08:02Ce qu'il faut regarder,
08:03c'est que depuis
08:04les années 80-90,
08:06c'est à peu près
08:075 000 bovins
08:07qui sont abattus par an
08:08pour la maladie
08:09seule de la tuberculose.
08:11Donc voilà,
08:12histoire de...
08:13Quand aujourd'hui
08:14on en fait
08:14toutes des montagnes
08:16en disant
08:16on est en train
08:16d'abattre,
08:17oui c'est très compliqué
08:18et on apporte
08:19tout le soutien
08:19aux éleveurs
08:20qui sont dans
08:20des grands moments
08:21de détresse
08:22et il faut accompagner
08:23au plus près
08:24et on appelle
08:24le gouvernement,
08:26l'État
08:26à indemniser
08:27le plus rapidement
08:28et à l'euro près
08:29la perte
08:30que les exploitations
08:31les écoles vont avoir.
08:31C'est 2 000 euros,
08:32ce n'est pas grand-chose,
08:33non ?
08:34On est à 2 000 euros
08:35sur d'entrée
08:36sur la vache,
08:36par vache,
08:37par vache.
08:38Ça vous semble suffisant ?
08:41Non, après
08:42il y a une revalorisation
08:43qui est mise en fonction
08:43si c'est une petite,
08:45une grosse,
08:45si elle produisait du lait,
08:47si elle produisait de la viande,
08:48en fonction d'eux.
08:49Derrière,
08:50il y a des revalorisations.
08:51Ensuite,
08:51il y a une perte.
08:53L'exploitant,
08:53quand on lui retire ses vaches,
08:55il n'a plus rien,
08:55il n'a plus aucune production.
08:57Là,
08:57à ce moment-là,
08:57l'État prend en charge
08:58la totalité de sa perte.
09:00Et ce,
09:01jusqu'à 6 mois après
09:02la réintroduction de vache.
09:04Et nous,
09:04c'est ce qu'on demande,
09:05c'est que ces indemnisations
09:06soient à la juste hauteur
09:08et le plus rapidement possible.
09:10Parce qu'il ne faut pas
09:10qu'en plus que l'exploitant
09:12qui a perdu ses vaches
09:12soit dans un mal-être
09:13derrière financier,
09:15il a déjà le moral,
09:16il faut qu'il puisse
09:16être accompagné psychologiquement.
09:18Aujourd'hui,
09:19ce qu'il faut,
09:19c'est déployer
09:20le plus rapidement
09:20la vaccination
09:21et surtout,
09:22il faut qu'on arrive
09:23aujourd'hui
09:23à contrôler massivement
09:25les exploitants agricoles
09:26qui ne jouent pas le jeu.
09:28On a aujourd'hui
09:28des exploitants agricoles
09:29qui vont prendre
09:30des animaux
09:31dans des zones réglementées
09:33dites à risque
09:34ou malades
09:35et qui vont aller
09:36les transporter
09:36de part et d'autre
09:37de département en département.
09:39C'est comme ça
09:39qu'aujourd'hui,
09:40la maladie se disperse
09:41dans le territoire français.
09:43Il faut,
09:43c'est malheureux à dire,
09:45mais il faut agir
09:45contre ces personnes
09:46qui aujourd'hui
09:47mettent en péril
09:48les exploitations françaises.
09:50D'ailleurs,
09:50c'est ce que préconise
09:52le gouvernement,
09:53abattage,
09:53bon,
09:54à la moindre suspicion,
09:57à la moindre maladie,
09:58vaccination autour des foyers
09:59et interdiction de transport.
10:01Ça,
10:01vous soulevez quand même
10:02un point important
10:03qu'on n'a peut-être pas
10:04tellement entendu
10:05aujourd'hui.
10:06C'est que vous,
10:07vous estimez
10:08que certains paysans
10:09ne jouent pas le jeu
10:10et contaminent justement.
10:12Si on prend le cas
10:12malheureux dans la Riège,
10:15ça a été discuté,
10:15ça a été vérifié
10:16par les groupes
10:17de vétérinaires.
10:18Le cas malheureux
10:19dans la Riège,
10:20c'est un exploitant agricole.
10:21Il a fait les choses bien,
10:22il est allé chercher
10:23des bovins
10:23dans les Hauts-de-Pyrénées.
10:25Et puis finalement,
10:26quand ils sont arrivés
10:26dans les Hauts-de-Pyrénées,
10:27là,
10:28l'éleveur,
10:28c'était un peu moins clair.
10:30Et puis quand on a regardé
10:31un peu autour,
10:31il y aurait potentiellement
10:32des animaux
10:33qui auraient transité
10:34depuis les Pyrénées-Orientales,
10:36une zone qui était réglementée.
10:38Et donc là,
10:38ça a été fait frauduleusement,
10:40à savoir comment il les a transportés,
10:42je n'en sais rien.
10:43Il y a encore trois semaines de ça,
10:45ils ont arrêté
10:45une petite camionnette
10:47dans les départements
10:49du Doubs et du Jura
10:50où dedans,
10:51il y avait deux veaux
10:51de cachés dedans.
10:53Donc voilà,
10:53aujourd'hui,
10:54on a des gens
10:54qui froludeusement
10:55transportent des animaux
10:57de part et d'autre
10:57du département
10:58et qui malheureusement
10:59dispersent la maladie.
11:00Et ça,
11:01malheureusement,
11:01il faut agir
11:02parce que sinon,
11:03jamais on va sortir
11:04de cette maladie.
11:05Donc,
11:05d'une certaine façon,
11:07ça équivaut
11:08à dire
11:10que vous ne comprenez pas
11:11vraiment cette révolte
11:12aujourd'hui,
11:13Quentin de Guillaume ?
11:14La révolte,
11:16bien sûr que je la comprends
11:17parce qu'en fait,
11:17on est en train de toucher
11:18à la corde sensible.
11:20Aujourd'hui,
11:20on a les agriculteurs
11:22qui sont au bout.
11:23Dans tout corps de métier,
11:24j'entendais tout à l'heure,
11:25je vais le prendre avec ironie,
11:27la grande différence
11:28entre les bosserons
11:29et les petits éleveurs.
11:30On parle quand même
11:30d'éleveurs,
11:31enfin,
11:32je vous invite quand même
11:33à aller en Savoie
11:34sur les élevages
11:34qui ont été touchés.
11:35Ce n'est pas forcément
11:36que des petits élevages
11:37et il y a des éleveurs
11:38qui aujourd'hui en Savoie
11:40en abondance
11:41avec du lait de qualité
11:42qui ont des chiffres d'affaires
11:43peut-être même supérieurs
11:44à certains bosserons,
11:45dits bosserons,
11:46grands serraliers.
11:47Donc,
11:47il faut quand même
11:47rationaliser
11:48et moi,
11:49je parle agriculteurs,
11:50c'est tous les agriculteurs
11:51de France.
11:52Aujourd'hui,
11:52tous les agriculteurs
11:53de France
11:54qui soient de Seine-et-Marne,
11:55de Beauce,
11:56de Haute-France,
11:57du Sud,
11:58des Pyrénées,
11:58du Paca,
11:59tous sont aujourd'hui
12:00en agriculture.
12:01C'est compliqué.
12:02Les charges
12:03sont en train d'augmenter,
12:03on a des normes,
12:04on nous parle du Mercosur,
12:06le Mercosur va impacter
12:07tous les agriculteurs,
12:08que ce soit le petit éleveur,
12:10le gros éleveur,
12:11comme le bosseron,
12:11parce qu'on va importer
12:12des betteraves
12:13qui vont venir détruire
12:14et retirer
12:16toute cette qualité française
12:17qu'on arrive à faire.
12:18On va importer
12:19des carburants
12:20qui sont produits
12:21dans des manières
12:22complètement illicites
12:23et des choses
12:24qu'on ne voudrait jamais voir
12:26ici en France.
12:26Donc aujourd'hui,
12:27il y a une crise.
12:28On rajoute ce malheur de DNC
12:30où on vient retirer
12:31des élevages bovins,
12:33où on vient abattre,
12:35malheureusement,
12:36des élevages complets
12:37ou des lots,
12:38parce qu'il y a
12:39certains territoires,
12:40certains élevages,
12:40ça a été des lots,
12:41des animaux
12:42qui ont pu être,
12:44comment dire,
12:45abattus,
12:46deux sur une colline,
12:47trois sur une autre montagne
12:48et non des élevages complets.
12:50C'est assez rare
12:51sur le volet de DNC.
12:53Vincent Roy,
12:54vous vouliez peut-être répondre
12:55à Quentin ?
12:55Non, je ne parlais pas
12:56de l'élevage.
12:57L'élevage en soi
12:59est une des formes
13:01de l'agriculture.
13:02Je disais qu'il y avait
13:02différentes formes
13:03et notamment,
13:04je prenais pour exemple
13:05les grands céréaliers
13:06de la Beauce.
13:07Je ne disais pas
13:08qu'il y a des petits élevages
13:10ici et des grands élevages
13:11en Beauce.
13:11Je parlais des céréaliers
13:13de la Beauce.
13:13Je pense qu'il y a
13:14un distinguo à faire
13:14en agriculture
13:15entre effectivement
13:16l'élevage,
13:17les viticulteurs
13:18et les grands céréaliers.
13:19les difficultés
13:21ne sont pas les mêmes
13:22et il y a des différences
13:23d'échelle.
13:23C'est simplement
13:24ce que je mentionnais.
13:26Les différences d'échelle
13:27sont nettement moindres.
13:28Les différences d'échelle
13:29sont quand même
13:30nettement moindres
13:30depuis quelques temps.
13:32Vous pouvez prendre
13:32les fameux grands céréaliers
13:34de Beauce
13:34avec une moyenne
13:35d'exploitation
13:35de 180 hectares
13:37où aujourd'hui,
13:38les exploitants
13:39à 55 ans
13:40pour eux,
13:41c'est bon,
13:41le jeune qui s'installe
13:42à 25 ans
13:42sur 180 hectares
13:43doit trouver un boulot
13:44à côté
13:44pour avoir un revenu.
13:46Et on parle
13:47de grands céréaliers
13:48de Beauce.
13:49Je ne veux pas rentrer
13:50dans ce sujet-là.
13:51Aujourd'hui,
13:51on est là sur un sujet
13:52de DNC
13:53qui est malheureux
13:54et il faut,
13:56pour sortir
13:57de toute cette crise,
13:58il faut avancer
13:59et accélérer
14:00rapidement
14:01sur la vaccination
14:01de tous les territoires
14:02et départements
14:03autour de ces zones-là
14:04et puis regarder
14:06au plus juste
14:07et puis s'il faut sanctionner
14:08les agriculteurs
14:09qui ne jouent pas le jeu,
14:10malheureusement,
14:11il va falloir avancer
14:11sur le sujet.
14:12En tout cas,
14:12par la ministre,
14:12le gouvernement
14:13qui annonce
14:13la zone de vaccination
14:15obligatoire
14:15autour des deux foyers
14:16de dermatose nodulaire
14:18découvert dans le sud-ouest.
14:20Merci,
14:20Quentin Leguilloux.
14:21Je rappelle que vous étiez
14:22secrétaire générale
14:23des Jeunes agriculteurs,
14:24agriculteurs vous-même
14:25à Saint-Lubin-de-Lahaye
14:27en Heure-et-Loire.
14:28Merci d'avoir été avec nous.
14:29On se retrouve
14:29avec Georges Fenech
14:30et Vincent Roy
14:31dans quelques instants.
14:32Merci.
14:33Merci.
14:34Merci.
14:35Merci.
14:36Merci.
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