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«On va atteindre les 3.000 bovins abattus depuis le 1er juillet», déclare Quentin Le Guillous, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs
Europe 1
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il y a 5 minutes
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00:00
Europe un soir week-end et j'accueille mes débatteurs de la deuxième heure.
00:03
Je laisse Vincent Roy ranger sa chaise.
00:05
Bonsoir mon cher Vincent Roy.
00:07
Bonsoir Stéphanie.
00:08
Journaliste et séise, vous faites du ménage dans le studio.
00:11
Oui, j'essaie d'organiser un peu tout ça.
00:13
C'est bien, c'est bien.
00:14
Georges Fenech, ancien magistrat.
00:16
Bonsoir Georges.
00:17
Bonsoir Stéphanie.
00:18
Alors on va parler de la colère des agriculteurs parce que, évidemment,
00:22
ces images nous ont choqués hier entre les forces de l'ordre et les agriculteurs.
00:27
Ça ne s'est pas bien passé, c'est le moins qu'on puisse dire, dans l'Ariège.
00:30
Beaucoup de colère.
00:32
En tout cas, ces mécontents n'ont pas pu empêcher l'abattage de plus de 200 vaches dans l'Ariège.
00:37
Donc après ce cas de dermatose bovine qui a été détecté,
00:42
la Confédération paysanne appelle à des blocages partout en France
00:45
pour protester contre cette méthode déployée par le gouvernement.
00:49
Annie Genevard, la ministre de l'Agriculture,
00:52
elle s'est justifiée aujourd'hui sur ces news.
00:55
Elle a dit en substance, l'abattage est la seule solution.
00:59
Avant d'accueillir mon invité, Quentin Leguilloux,
01:01
messieurs, je voulais votre regard sur cette nouvelle séquence de colère, Vincent Roy.
01:07
D'abord, lorsqu'on parle des agriculteurs, il faut savoir de quoi on parle.
01:11
Est-ce qu'on parle, parce qu'il y a différentes catégories, si j'ose dire, d'agriculteurs.
01:15
Il y a effectivement les éleveurs,
01:17
mais compte en commun ces petits éleveurs dont nous parlons aujourd'hui,
01:21
et les grands céréaliers de la Beauce ?
01:24
Pas grand-chose.
01:25
À qui parle Emmanuel Macron
01:28
lorsqu'il va, peu ou prou, négocier le Mercosur ?
01:32
Évidemment, aux grands céréaliers de la Beauce,
01:34
et pas à ceux-ci.
01:36
Donc, notre agriculture,
01:38
elle est morcelée, divisée,
01:40
entre les viticulteurs qui ont un certain nombre
01:42
aujourd'hui de questions à se poser
01:45
avec le réchauffement climatique,
01:46
les éleveurs qui sont là,
01:48
tout à fait en péril,
01:48
et dont, par ailleurs, il faut bien noter
01:51
que tout le monde se moque.
01:54
Ils ne sont pas dans les calculs, ces gens-là.
01:56
Ils ne sont pas dans les calculs.
01:57
Alors, on a tout lieu, par conséquent, de les mépriser.
02:00
Imaginez que Mme Genevard
02:02
vient effectivement sur les plateaux de télévision
02:04
nous expliquer que finalement,
02:06
elle ne peut rien faire d'autre qu'à battre,
02:08
mais pour autant,
02:08
elle ne va pas sur le terrain pour dialoguer avec eux,
02:11
leur tendre la main,
02:12
et tenter de les écouter.
02:13
Ce sont des populations...
02:14
Mais est-ce que ça marche ?
02:14
On se souvient, vous savez,
02:15
Christophe Béchut et Gabriel Attal
02:18
sur cette...
02:18
On se souvient du discours sur la paille.
02:19
Oui, la paille, là.
02:20
C'est des gens à qui on a tout promis,
02:22
et à qui on a menti depuis très longtemps.
02:25
Pourquoi ?
02:26
Parce qu'on les méprise,
02:28
ils n'apparaissent pas sur la feuille de calcul.
02:30
Voilà le problème.
02:31
Je crois que ces gens,
02:32
aujourd'hui,
02:33
sont des gens particulièrement en péril,
02:35
dans la mesure où l'État ne les considère pas.
02:38
Si vous voulez,
02:39
pour l'État,
02:40
aujourd'hui,
02:40
ces gens-là,
02:41
ils se posent une seule question.
02:42
Alors, c'est combien de divisions ?
02:44
Ce n'est pas grand-chose.
02:45
Ce n'est pas grand-chose,
02:46
mais ça fait le tissu de notre pays.
02:47
Là, c'est vrai qu'il s'agit d'une maladie,
02:48
mais on va en parler.
02:49
Et puis, c'est vrai qu'on n'est pas vétérinaire.
02:51
On va voir ça.
02:52
On va essayer de mieux comprendre.
02:53
Ils sont tous divisés, les vétérinaires.
02:54
Et on va poser, justement,
02:55
la question à un agriculteur tout à l'heure.
02:57
Mais Georges Fenech,
02:58
ça vous a inspiré quoi ?
03:00
C'est vrai que c'était triste
03:00
de voir ces forces de l'ordre
03:02
en décontre avec des agriculteurs.
03:05
Moi, c'est plus que triste.
03:06
Ça me choque.
03:07
Oui.
03:07
De voir ce déploiement de forces
03:09
qu'on ne voit pas pour les narcotrafiquants,
03:12
mais qu'on voit pour nos agriculteurs.
03:14
On les traite comme des gens
03:15
extrêmement dangereux.
03:16
Vous avez vu que la ministre a dit
03:18
qu'il y avait des gens d'ultra-gauche
03:20
qui se sont infiltrés.
03:20
Oui, mais il y avait surtout des agriculteurs,
03:22
quand même.
03:23
Ce n'est pas...
03:24
Il est possible qu'il y ait des ultra-gauches
03:26
qui sont venus perturber.
03:27
Mais toujours est-il
03:29
que ce déploiement des forces de l'ordre,
03:32
c'est choquant.
03:34
Ça nous rappelle d'ailleurs
03:35
lorsque, souvenez-vous,
03:36
ils étaient venus à Rungis
03:38
pour manifester contre le Mercosur et autres
03:41
et qu'ils avaient été placés en garde à vue.
03:44
C'est carrément...
03:45
On les traite comme des délinquants,
03:47
comme des délinquants de droit commun.
03:49
Non, ce sont des paysans
03:51
qui sont en train de mourir,
03:52
dont les propriétés agricoles sont menacées.
03:55
On enregistre beaucoup de suicides chaque année.
03:57
On a pris des engagements.
03:59
Vincent vient de parler du Mercosur.
04:00
Ils n'ont pas été tenus.
04:02
Et tout ça, on peut faire le lien,
04:03
effectivement, avec le Mercosur
04:05
et l'élevage argentin qui menace
04:08
sans avoir les mêmes obligations normatives.
04:11
Donc, on voit bien que les agriculteurs,
04:13
actuellement, ils sont sacrifiés
04:14
et la colère est en train de monter.
04:16
Bien sûr, oui, oui.
04:16
Ça gronde.
04:17
Il y a un appel national.
04:19
C'est loin d'être terminé.
04:20
Alors, nous sommes avec Quentin Leguillaud,
04:22
secrétaire général des jeunes agriculteurs,
04:25
agriculteur lui-même,
04:26
à Saint-Lubin-de-la-Haye,
04:27
dans l'Eure-et-Loire.
04:28
Bonsoir, Quentin Leguillaud.
04:30
Bonsoir.
04:31
Merci d'être avec nous en direct sur Europe 1.
04:33
Alors, on l'a un petit peu entendu.
04:35
C'est vrai que c'est un peu la cacophonie
04:38
chez les syndicats.
04:39
Vous avez la Confédération Paysanne
04:40
ainsi que la Coordination Rurale
04:43
qui ne sont pas contents,
04:44
qui appellent à des blocages.
04:45
D'ailleurs, il y a quelques routes.
04:47
La 64, me semble-t-il,
04:48
qui est déjà bloquée.
04:49
La FNSEA est plutôt sur la ligne du gouvernement
04:52
et explique en substance
04:53
que l'abattage était certainement
04:55
la seule solution.
04:56
En tout cas, la FNSEA fait confiance
04:58
aux vétérinaires.
05:00
Vous, chez les jeunes agriculteurs,
05:03
qu'en pensez-vous ?
05:04
Quentin Leguillaud.
05:09
Qu'on a perdu.
05:11
Qu'on va récupérer dans quelques instants.
05:14
Mais c'est vrai que cette séquence,
05:15
Vincent Roy, a été l'objet
05:17
de beaucoup de confusions.
05:19
Là, on voit que, vous le disiez,
05:21
il y a plusieurs agriculteurs,
05:22
il y a plusieurs agricultures,
05:23
mais aussi plusieurs syndicats, forcément.
05:25
Plusieurs syndicats, évidemment.
05:27
Il n'y a pas une unité.
05:30
Ils ne se battent pas tous
05:31
pour les mêmes raisons,
05:33
avec les mêmes soucis et les mêmes problèmes.
05:34
Et puis, ça, c'est extrêmement important.
05:37
Songez, puisque Georges le rappelait,
05:39
que c'est l'une des professions
05:40
où on se suicide le plus,
05:42
avec les gendarmes et les policiers.
05:46
Et les voir, effectivement,
05:48
face à face, s'affronter,
05:51
c'est tout de même,
05:52
ça fait quand même un peu bizarre.
05:54
Parce que là, on est prompt
05:55
à envoyer des troupes.
05:57
Souvent, on est beaucoup plus
05:59
en retour de la main.
06:00
Quentin Leguillaud,
06:01
qu'on a récupéré secrétaire général
06:03
des jeunes agriculteurs,
06:04
agriculteurs,
06:05
donc, vous-même,
06:06
en heure et loire.
06:07
Je ne sais pas si vous avez entendu
06:08
ma question, du coup,
06:09
Quentin Leguillaud,
06:10
puisqu'on vous a perdu.
06:12
On disait...
06:13
Ah, ben, on a décidément...
06:14
On a encore perdu,
06:16
Quentin Leguillaud.
06:17
Manifestement, le réseau
06:18
n'est pas très bon en heure et loire.
06:21
Oui.
06:21
Est-ce qu'on doit craindre,
06:23
finalement, Georges Fenech ?
06:24
Est-ce que vous le craignez,
06:25
une nouvelle tâche...
06:26
Enfin, une nouvelle grande crise
06:29
avec les agriculteurs ?
06:30
Parce que c'est vrai
06:31
qu'elles sont médiatisées,
06:33
ça se calme et ça revient,
06:34
mais dans le fond,
06:35
les problèmes persistent.
06:37
Écoutez, on a tous le souvenir,
06:39
il n'y a pas si longtemps que ça,
06:40
de la révolte des Gilets jaunes.
06:41
Là, on a les bonnets jaunes
06:43
qui sont sortis.
06:45
Personne ne peut exclure
06:47
qu'il y ait effectivement
06:48
une coalisation aussi,
06:50
je dirais, des revendications.
06:51
On voit bien ce qui est
06:52
en train de se passer.
06:53
Avec Brant,
06:54
les fermetures d'entreprises,
06:55
tout ce qui est en train
06:56
de se passer.
06:57
Il faut craindre,
06:58
et c'est d'ailleurs
06:58
l'une des prédictions,
07:00
si je puis dire,
07:01
de Nicolas Sarkozy,
07:02
dans son livre,
07:03
qui parle de
07:04
« Jamais la France n'a été
07:05
au bord de l'explosion
07:06
comme elle l'est en ce moment. »
07:08
On sent qu'il y a
07:08
tous les ingrédients
07:09
pour que les colères
07:11
se manifestent
07:12
et s'agrègent.
07:13
Oui.
07:14
On va faire
07:15
une troisième tentative.
07:16
J'espère que cette fois,
07:17
ça va marcher,
07:17
parce que franchement,
07:19
Quentin Legu,
07:20
vous êtes avec nous cette fois.
07:21
Ça fonctionne,
07:22
cette ligne ?
07:23
Oui, ça fonctionne.
07:25
C'est un peu méthannique,
07:26
mais j'espère qu'on va bien
07:27
vous entendre.
07:28
Donc les syndicats,
07:29
je le disais,
07:29
sont dispersés.
07:31
Confédération paysanne
07:32
d'un côté,
07:33
coordination rurale,
07:35
main dans la main
07:35
avec la Confédération paysanne
07:36
et puis FNSEA de l'autre.
07:38
Vous,
07:39
chez les jeunes agriculteurs,
07:40
qu'en pensez-vous ?
07:42
On est sur un moment
07:44
qui est quand même
07:44
très compliqué.
07:46
Ça fait maintenant
07:47
six mois
07:47
que la maladie dure.
07:48
Ça fait six mois
07:49
qu'il y a des abattages
07:50
qui se font
07:51
un peu partout
07:52
dans le territoire
07:53
en France.
07:55
On va arriver
07:56
à 3 000
07:57
à peu près
07:58
bovins abattus
07:59
depuis le 1er juillet.
08:02
Ce qu'il faut regarder,
08:03
c'est que depuis
08:04
les années 80-90,
08:06
c'est à peu près
08:07
5 000 bovins
08:07
qui sont abattus par an
08:08
pour la maladie
08:09
seule de la tuberculose.
08:11
Donc voilà,
08:12
histoire de...
08:13
Quand aujourd'hui
08:14
on en fait
08:14
toutes des montagnes
08:16
en disant
08:16
on est en train
08:16
d'abattre,
08:17
oui c'est très compliqué
08:18
et on apporte
08:19
tout le soutien
08:19
aux éleveurs
08:20
qui sont dans
08:20
des grands moments
08:21
de détresse
08:22
et il faut accompagner
08:23
au plus près
08:24
et on appelle
08:24
le gouvernement,
08:26
l'État
08:26
à indemniser
08:27
le plus rapidement
08:28
et à l'euro près
08:29
la perte
08:30
que les exploitations
08:31
les écoles vont avoir.
08:31
C'est 2 000 euros,
08:32
ce n'est pas grand-chose,
08:33
non ?
08:34
On est à 2 000 euros
08:35
sur d'entrée
08:36
sur la vache,
08:36
par vache,
08:37
par vache.
08:38
Ça vous semble suffisant ?
08:41
Non, après
08:42
il y a une revalorisation
08:43
qui est mise en fonction
08:43
si c'est une petite,
08:45
une grosse,
08:45
si elle produisait du lait,
08:47
si elle produisait de la viande,
08:48
en fonction d'eux.
08:49
Derrière,
08:50
il y a des revalorisations.
08:51
Ensuite,
08:51
il y a une perte.
08:53
L'exploitant,
08:53
quand on lui retire ses vaches,
08:55
il n'a plus rien,
08:55
il n'a plus aucune production.
08:57
Là,
08:57
à ce moment-là,
08:57
l'État prend en charge
08:58
la totalité de sa perte.
09:00
Et ce,
09:01
jusqu'à 6 mois après
09:02
la réintroduction de vache.
09:04
Et nous,
09:04
c'est ce qu'on demande,
09:05
c'est que ces indemnisations
09:06
soient à la juste hauteur
09:08
et le plus rapidement possible.
09:10
Parce qu'il ne faut pas
09:10
qu'en plus que l'exploitant
09:12
qui a perdu ses vaches
09:12
soit dans un mal-être
09:13
derrière financier,
09:15
il a déjà le moral,
09:16
il faut qu'il puisse
09:16
être accompagné psychologiquement.
09:18
Aujourd'hui,
09:19
ce qu'il faut,
09:19
c'est déployer
09:20
le plus rapidement
09:20
la vaccination
09:21
et surtout,
09:22
il faut qu'on arrive
09:23
aujourd'hui
09:23
à contrôler massivement
09:25
les exploitants agricoles
09:26
qui ne jouent pas le jeu.
09:28
On a aujourd'hui
09:28
des exploitants agricoles
09:29
qui vont prendre
09:30
des animaux
09:31
dans des zones réglementées
09:33
dites à risque
09:34
ou malades
09:35
et qui vont aller
09:36
les transporter
09:36
de part et d'autre
09:37
de département en département.
09:39
C'est comme ça
09:39
qu'aujourd'hui,
09:40
la maladie se disperse
09:41
dans le territoire français.
09:43
Il faut,
09:43
c'est malheureux à dire,
09:45
mais il faut agir
09:45
contre ces personnes
09:46
qui aujourd'hui
09:47
mettent en péril
09:48
les exploitations françaises.
09:50
D'ailleurs,
09:50
c'est ce que préconise
09:52
le gouvernement,
09:53
abattage,
09:53
bon,
09:54
à la moindre suspicion,
09:57
à la moindre maladie,
09:58
vaccination autour des foyers
09:59
et interdiction de transport.
10:01
Ça,
10:01
vous soulevez quand même
10:02
un point important
10:03
qu'on n'a peut-être pas
10:04
tellement entendu
10:05
aujourd'hui.
10:06
C'est que vous,
10:07
vous estimez
10:08
que certains paysans
10:09
ne jouent pas le jeu
10:10
et contaminent justement.
10:12
Si on prend le cas
10:12
malheureux dans la Riège,
10:15
ça a été discuté,
10:15
ça a été vérifié
10:16
par les groupes
10:17
de vétérinaires.
10:18
Le cas malheureux
10:19
dans la Riège,
10:20
c'est un exploitant agricole.
10:21
Il a fait les choses bien,
10:22
il est allé chercher
10:23
des bovins
10:23
dans les Hauts-de-Pyrénées.
10:25
Et puis finalement,
10:26
quand ils sont arrivés
10:26
dans les Hauts-de-Pyrénées,
10:27
là,
10:28
l'éleveur,
10:28
c'était un peu moins clair.
10:30
Et puis quand on a regardé
10:31
un peu autour,
10:31
il y aurait potentiellement
10:32
des animaux
10:33
qui auraient transité
10:34
depuis les Pyrénées-Orientales,
10:36
une zone qui était réglementée.
10:38
Et donc là,
10:38
ça a été fait frauduleusement,
10:40
à savoir comment il les a transportés,
10:42
je n'en sais rien.
10:43
Il y a encore trois semaines de ça,
10:45
ils ont arrêté
10:45
une petite camionnette
10:47
dans les départements
10:49
du Doubs et du Jura
10:50
où dedans,
10:51
il y avait deux veaux
10:51
de cachés dedans.
10:53
Donc voilà,
10:53
aujourd'hui,
10:54
on a des gens
10:54
qui froludeusement
10:55
transportent des animaux
10:57
de part et d'autre
10:57
du département
10:58
et qui malheureusement
10:59
dispersent la maladie.
11:00
Et ça,
11:01
malheureusement,
11:01
il faut agir
11:02
parce que sinon,
11:03
jamais on va sortir
11:04
de cette maladie.
11:05
Donc,
11:05
d'une certaine façon,
11:07
ça équivaut
11:08
à dire
11:10
que vous ne comprenez pas
11:11
vraiment cette révolte
11:12
aujourd'hui,
11:13
Quentin de Guillaume ?
11:14
La révolte,
11:16
bien sûr que je la comprends
11:17
parce qu'en fait,
11:17
on est en train de toucher
11:18
à la corde sensible.
11:20
Aujourd'hui,
11:20
on a les agriculteurs
11:22
qui sont au bout.
11:23
Dans tout corps de métier,
11:24
j'entendais tout à l'heure,
11:25
je vais le prendre avec ironie,
11:27
la grande différence
11:28
entre les bosserons
11:29
et les petits éleveurs.
11:30
On parle quand même
11:30
d'éleveurs,
11:31
enfin,
11:32
je vous invite quand même
11:33
à aller en Savoie
11:34
sur les élevages
11:34
qui ont été touchés.
11:35
Ce n'est pas forcément
11:36
que des petits élevages
11:37
et il y a des éleveurs
11:38
qui aujourd'hui en Savoie
11:40
en abondance
11:41
avec du lait de qualité
11:42
qui ont des chiffres d'affaires
11:43
peut-être même supérieurs
11:44
à certains bosserons,
11:45
dits bosserons,
11:46
grands serraliers.
11:47
Donc,
11:47
il faut quand même
11:47
rationaliser
11:48
et moi,
11:49
je parle agriculteurs,
11:50
c'est tous les agriculteurs
11:51
de France.
11:52
Aujourd'hui,
11:52
tous les agriculteurs
11:53
de France
11:54
qui soient de Seine-et-Marne,
11:55
de Beauce,
11:56
de Haute-France,
11:57
du Sud,
11:58
des Pyrénées,
11:58
du Paca,
11:59
tous sont aujourd'hui
12:00
en agriculture.
12:01
C'est compliqué.
12:02
Les charges
12:03
sont en train d'augmenter,
12:03
on a des normes,
12:04
on nous parle du Mercosur,
12:06
le Mercosur va impacter
12:07
tous les agriculteurs,
12:08
que ce soit le petit éleveur,
12:10
le gros éleveur,
12:11
comme le bosseron,
12:11
parce qu'on va importer
12:12
des betteraves
12:13
qui vont venir détruire
12:14
et retirer
12:16
toute cette qualité française
12:17
qu'on arrive à faire.
12:18
On va importer
12:19
des carburants
12:20
qui sont produits
12:21
dans des manières
12:22
complètement illicites
12:23
et des choses
12:24
qu'on ne voudrait jamais voir
12:26
ici en France.
12:26
Donc aujourd'hui,
12:27
il y a une crise.
12:28
On rajoute ce malheur de DNC
12:30
où on vient retirer
12:31
des élevages bovins,
12:33
où on vient abattre,
12:35
malheureusement,
12:36
des élevages complets
12:37
ou des lots,
12:38
parce qu'il y a
12:39
certains territoires,
12:40
certains élevages,
12:40
ça a été des lots,
12:41
des animaux
12:42
qui ont pu être,
12:44
comment dire,
12:45
abattus,
12:46
deux sur une colline,
12:47
trois sur une autre montagne
12:48
et non des élevages complets.
12:50
C'est assez rare
12:51
sur le volet de DNC.
12:53
Vincent Roy,
12:54
vous vouliez peut-être répondre
12:55
à Quentin ?
12:55
Non, je ne parlais pas
12:56
de l'élevage.
12:57
L'élevage en soi
12:59
est une des formes
13:01
de l'agriculture.
13:02
Je disais qu'il y avait
13:02
différentes formes
13:03
et notamment,
13:04
je prenais pour exemple
13:05
les grands céréaliers
13:06
de la Beauce.
13:07
Je ne disais pas
13:08
qu'il y a des petits élevages
13:10
ici et des grands élevages
13:11
en Beauce.
13:11
Je parlais des céréaliers
13:13
de la Beauce.
13:13
Je pense qu'il y a
13:14
un distinguo à faire
13:14
en agriculture
13:15
entre effectivement
13:16
l'élevage,
13:17
les viticulteurs
13:18
et les grands céréaliers.
13:19
les difficultés
13:21
ne sont pas les mêmes
13:22
et il y a des différences
13:23
d'échelle.
13:23
C'est simplement
13:24
ce que je mentionnais.
13:26
Les différences d'échelle
13:27
sont nettement moindres.
13:28
Les différences d'échelle
13:29
sont quand même
13:30
nettement moindres
13:30
depuis quelques temps.
13:32
Vous pouvez prendre
13:32
les fameux grands céréaliers
13:34
de Beauce
13:34
avec une moyenne
13:35
d'exploitation
13:35
de 180 hectares
13:37
où aujourd'hui,
13:38
les exploitants
13:39
à 55 ans
13:40
pour eux,
13:41
c'est bon,
13:41
le jeune qui s'installe
13:42
à 25 ans
13:42
sur 180 hectares
13:43
doit trouver un boulot
13:44
à côté
13:44
pour avoir un revenu.
13:46
Et on parle
13:47
de grands céréaliers
13:48
de Beauce.
13:49
Je ne veux pas rentrer
13:50
dans ce sujet-là.
13:51
Aujourd'hui,
13:51
on est là sur un sujet
13:52
de DNC
13:53
qui est malheureux
13:54
et il faut,
13:56
pour sortir
13:57
de toute cette crise,
13:58
il faut avancer
13:59
et accélérer
14:00
rapidement
14:01
sur la vaccination
14:01
de tous les territoires
14:02
et départements
14:03
autour de ces zones-là
14:04
et puis regarder
14:06
au plus juste
14:07
et puis s'il faut sanctionner
14:08
les agriculteurs
14:09
qui ne jouent pas le jeu,
14:10
malheureusement,
14:11
il va falloir avancer
14:11
sur le sujet.
14:12
En tout cas,
14:12
par la ministre,
14:12
le gouvernement
14:13
qui annonce
14:13
la zone de vaccination
14:15
obligatoire
14:15
autour des deux foyers
14:16
de dermatose nodulaire
14:18
découvert dans le sud-ouest.
14:20
Merci,
14:20
Quentin Leguilloux.
14:21
Je rappelle que vous étiez
14:22
secrétaire générale
14:23
des Jeunes agriculteurs,
14:24
agriculteurs vous-même
14:25
à Saint-Lubin-de-Lahaye
14:27
en Heure-et-Loire.
14:28
Merci d'avoir été avec nous.
14:29
On se retrouve
14:29
avec Georges Fenech
14:30
et Vincent Roy
14:31
dans quelques instants.
14:32
Merci.
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Merci.
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