- il y a 14 heures
Au programme de cette édition, le bras de fer énergétique continue entre Viktor Orbán et l’Union européenne. Le gouvernement hongrois multiplie les décisions et les rendez-vous qui vont à l’encontre de la volonté que Bruxelles essaye d’imposer.
Le budget, feuilleton de l’automne… Après le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, c'est au tour du projet de loi de finances, et toujours plus d’impôts pour les Français !
Nouvelle mobilisation agricole enfin en Ariège où des éleveurs refusent d’abattre des troupeaux touchés par la dermatose nodulaire.
Le budget, feuilleton de l’automne… Après le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, c'est au tour du projet de loi de finances, et toujours plus d’impôts pour les Français !
Nouvelle mobilisation agricole enfin en Ariège où des éleveurs refusent d’abattre des troupeaux touchés par la dermatose nodulaire.
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01:00Mais pour continuer notre mission,
01:02pour sortir la tête de l'eau après cette censure bancaire,
01:05mais aussi pour y poster, pour rendre coup pour coup au système,
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01:30Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
01:48Le bras de fer énergétique continue entre Viktor Orban et l'Union européenne.
01:52Le gouvernement hongrois multiplie les décisions
01:54et les rendez-vous qui vont à l'encontre de la volonté bruxelloise.
01:59Le budget feuilleton de l'automne,
02:01après le vote du projet de loi de finances de la Sécurité sociale,
02:04c'est au tour du projet de loi de finances.
02:06Et toujours plus d'impôts pour les Français.
02:09Nouvelle mobilisation agricole, enfin en Ariège,
02:12où des éleveurs refusent d'abattre leurs troupeaux
02:14touchés par la dermatose nodulaire.
02:17Victor Orban et Ursula von der Leyen ne passeront pas Noël ensemble,
02:25alors que les dirigeants de l'UE veulent à tout prix monter d'un cran l'opposition à la Russie.
02:30Victor Orban multiplie les déplacements chez ses partenaires américains,
02:34turcs et russes.
02:35Nicolas de l'Amberterie.
02:36La Hongrie mise tout sur la perspective future d'une résolution du conflit russo-ukrainien
02:43et marche donc totalement à rebours des eurocrates.
02:46En effet, Bruxelles et une bonne partie des euro-mondialistes ont choisi une stratégie jusqu'au boutiste.
02:52Ursula von der Leyen et consorts tentent un jour de tordre le bras aux règles européennes
02:58en contournant les vétos hongrois et slovaques
03:01pour essayer d'imposer à tout prix l'interdiction de l'importation de toute forme d'énergie russe
03:07d'ici fin 2027.
03:09Et un autre jour, ils veulent forcer la main à la Belgique,
03:12pays dont on oublierait presque l'existence,
03:14en dehors du fait qu'il est la terre d'accueil des institutions européennes,
03:18en voulant obliger le pauvre petit royaume à porter sur lui seul
03:22le risque de faillite pure et simple,
03:24en lui faisant assumer la responsabilité potentielle exclusive
03:28du vol des fonds russes gelés qui se trouvent actuellement en Belgique.
03:32Et dans ce contexte un peu particulier,
03:35les habituelles petites escarmouches hongroises,
03:38souvent plutôt verbales mais aboutissant la plupart du temps à des compromis,
03:42se transforment ces dernières semaines en quasi-révolte de Budapest.
03:46En effet, bénéficiant de l'appui de Donald Trump,
03:49les Hongrois se sentent davantage libres de refuser le chantage de Bruxelles,
03:52qui veut acculer la Hongrie mais aussi la Slovaquie,
03:56a littéralement déposé le bilan dans l'éventualité
03:58où ces deux pays devraient se passer d'énergie russe
04:01et basculer sur d'autres approvisionnements beaucoup plus onéreux.
04:05Profitant de l'incertitude de la situation
04:07et du manque de courage de ses collègues,
04:10Viktor Orban est en train de tenter,
04:12voire de réussir le pari de faire de la Hongrie,
04:14pays enclavé et sans ressources,
04:17un hub diplomatique et un hub énergétique de première importance,
04:21en prenant le contrôle ou en rapatriant
04:23toute une série d'infrastructures clés dans le domaine énergétique.
04:27C'est en tout cas ce qui ressort une fois de plus
04:29après la visite du ministre des Affaires étrangères hongrois,
04:33Peter Siarto,
04:34qui s'est de nouveau rendu à Moscou cette semaine.
04:36Quelque chose de mon point de vue de très important
04:39a été confirmé lors de cette visite,
04:42c'est le déménagement de Rotterdam à Budapest
04:45de la société South Stream Transport BV,
04:49qui est donc filiale de Gazprom,
04:52et l'opérateur de la section offshore du gazoduc Turkstream,
04:56qui passe par la main noire
04:58et qui achemine le gaz russe vers l'Europe.
05:02C'est notamment par cet itinéraire
05:04qui est en grande majorité approvisionné à la Hongrie,
05:07donc c'est absolument vital.
05:08Cette société déménage à Budapest
05:11pour bien évidemment se prémunir
05:13contre de nouvelles sanctions judiciaires,
05:16en contexte des sanctions américaines
05:18liées à la guerre en Ukraine,
05:20et c'est absolument clé pour la Hongrie.
05:23Alors c'est très important de rappeler
05:24dans quel contexte a eu lieu cette visite
05:27du ministre Siarto.
05:29Elle intervient au lendemain
05:30de la visite de la délégation hongroise à Istanbul,
05:35deux semaines après la visite
05:36de cette même délégation à Moscou,
05:38et à peu près un mois après une visite à Washington.
05:41Alors en réalité tout cela est très cohérent
05:43et cette affaire de filiales de Gazprom
05:46qui déménage de Rotterdam à Budapest
05:49résume bien toute la stratégie hongroise
05:52et que dans un premier temps,
05:53les dirigeants hongrois sont allés à Washington
05:55pour s'assurer qu'ils disposeraient
05:56d'un statut particulier,
05:58en quelque sorte une exemption des sanctions
06:01grâce à leurs liens politiques et diplomatiques
06:06privilégiées avec l'administration américaine.
06:08Ensuite, ils se sont rendus à Moscou
06:10pour bien s'assurer que le gaz sera livré,
06:13que Moscou respectera ses engagements.
06:16Et ensuite, dernière étape de cette tournée diplomatique,
06:20Istanbul, puisqu'il faut bien savoir
06:22qu'on dit souvent que la Hongrie est dépendante
06:24de la Russie d'un point de vue énergétique,
06:26mais on pourrait très bien dire
06:27qu'elle est aussi dépendante,
06:29d'un certain point de vue,
06:29de la Turquie,
06:31qui joue un rôle absolument clé
06:33en termes de transit gazier vers l'Europe.
06:36Outre le déménagement de la société
06:38de gestion du gazoduc Turkish Stream,
06:41d'autres accords économiques ont été passés
06:43entre la Hongrie et la Russie,
06:45dans un contexte où la Hongrie prépare
06:46la fin du conflit russo-ukrainien
06:48et la reprise des relations économiques
06:50avec Moscou,
06:51et s'efforce donc de se positionner
06:52avant les autres en ce sens.
06:54Autre point important
06:55de la coopération russo-hongroise,
06:57l'extension de la centrale atomique de Pocch,
07:00gérée par les Russes de Rosatom,
07:02est indispensable aux pouls énergétiques hongrois.
07:05Pour éviter les tracasseries occidentales,
07:08la Hongrie a progressivement associé
07:10des partenaires français puis américains au projet,
07:12de telle sorte que plus personne n'a intérêt
07:14à ce que le projet s'arrête.
07:16En clair, du fait de sa position d'acteur modeste,
07:19la Hongrie applique la théorie inversée
07:22du divisé pour régner.
07:24Elle s'efforce de multiplier les partenariats
07:26avec les grands acteurs,
07:27afin de pouvoir s'offrir des marges
07:29de manœuvre et de négociation.
07:30Là, c'est clairement, en l'occurrence,
07:33un succès diplomatique qui a été transformé
07:35en succès énergétique et économique, je dirais.
07:39Et dans l'ensemble, pour résumer un peu
07:41cette situation de manière trivale,
07:43je dirais quand même que c'est quand même
07:45tout à fait extraordinaire et rare
07:48dans l'histoire de la Hongrie,
07:50qui est un petit pays,
07:51qui a donc un dirigeant,
07:52s'entendant, disons, avec l'empereur,
07:55avec le tsar et avec le sultan.
07:58C'est absolument exceptionnel.
08:00Reste donc à voir jusqu'où iront le bras de fer,
08:03voire la rupture entre Bruxelles et Budapest,
08:06tant les deux entités semblent vouloir aller
08:08dans des directions totalement opposées
08:10et de plus en plus difficilement réconciliables.
08:13Les rapports de force sont évidemment
08:14en défaveur de Budapest.
08:16Mais l'exemple hongrois donne mal au crâne
08:18aux dirigeants euromondialistes
08:19qui ont eux-mêmes de plus en plus de mal
08:21à garder leur légitimité démocratique
08:23dans leur propre pays.
08:25La fin d'année 2025 s'annonce en tout cas explosive
08:28avec le prochain sommet européen à Bruxelles.
08:35Le PLFSS presque enterriné s'est au tour du PLF
08:38d'occuper nos brillants esprits parlementaires
08:40au Palais Bourbon entre pression fiscale
08:42et bataille politicienne.
08:44La saga continue.
08:45Je regarde aujourd'hui où nous en sommes.
08:47Oui.
08:48Et je ne vois pas le chemin.
08:49Je vais vous dire avec sincérité.
08:50Je ne vois pas le chemin.
08:51Ça veut dire quoi je ne vois pas le chemin ?
08:52C'est-à-dire que ce qui a été possible
08:54pour le PLFSS,
08:56je crois que ça ne sera pas possible
08:57pour le PLFSS.
08:58Il le dit avec sincérité.
08:59Comment ne pas le croire ?
09:01Le patron du groupe socialiste à l'Assemblée,
09:03Boris Vallaud,
09:04tout émoustillé d'avoir obtenu
09:05des concessions des macronistes,
09:07remet donc le couvert.
09:09Après le projet de loi de finance
09:11de la sécurité sociale,
09:12le PLFSS,
09:14c'est donc au tour du projet de loi de finance,
09:15le PLF.
09:16Derrière ces petites guerres de tranchées
09:19entre parties
09:19et derrière ces batailles de chiffres
09:21et de pourcentages,
09:22pour le budget se dévoile petit à petit
09:24une augmentation des impôts
09:26pour tous les Français,
09:27comme nous l'explique
09:28l'analyste financier Philippe Béchade.
09:30Première conséquence,
09:31quand même une hausse des impôts
09:34via la CSG qui touche,
09:36comme on le sait,
09:37l'ensemble des revenus,
09:39salariés,
09:41revenus d'activité,
09:43revenus du capital,
09:45revenus immobiliers,
09:48enfin les loyers.
09:49Bref, la CSG n'épargne personne.
09:52En revanche,
09:55les retraités vont être épargnés quelque part
09:59du fait qu'on n'appliquera pas l'année blanche,
10:05c'est-à-dire le gel des pensions.
10:08Néanmoins, la CSG va s'appliquer.
10:11Donc les retraités vont quand même y perdre,
10:13mais beaucoup moins que si on était parti
10:15sur une année blanche.
10:17Maintenant, on cherche dans ce budget
10:20où sont les économies,
10:22comment on réduit les déficits.
10:25On va probablement en discuter
10:27avec le budget général,
10:30mais en tout cas,
10:30tout ce qui touche aux retraites,
10:33au fonctionnement de la santé,
10:35pour l'instant,
10:36on n'a pas vu du tout
10:37où l'État comptait réaliser des économies.
10:41Maintenant, il y a encore la navette
10:42avec le Sénat.
10:43C'est-à-dire que le PLFSS
10:44n'est pas encore totalement adopté,
10:47il peut encore y avoir des amendements.
10:49Et si jamais c'est trop bloquant,
10:52on ne peut pas exclure finalement
10:54que ce budget soit retoqué.
10:57Une hypothèse peu probable,
10:59mais pas complètement impossible
11:01avec le Sénat.
11:02La suite du feuilleton budgétaire
11:04devrait continuer de consacrer
11:05la course à l'impôt contre les Français
11:07à la faveur du rapport de force
11:08au Palais Bourbon,
11:09avec les socialistes
11:10qui tiennent en respect le gouvernement
11:12pour lui éviter de passer
11:13par un 49-3,
11:15par des ordonnances
11:15ou même de risquer une motion de censure.
11:18Pour Philippe Béchade,
11:19l'examen du PLF
11:20devrait une nouvelle fois
11:22donner l'occasion
11:23de voir fleurir
11:23de nouveaux impôts et taxes.
11:25Il faut s'attendre à quoi ?
11:27Qu'on court l'épine de la fiscalité.
11:30La CSG, c'est déjà une chose.
11:33Qu'est-ce qu'on va nous rajouter ?
11:35Oui, la taxe des carburants
11:37qui sera en application
11:39au début d'année,
11:40comme si les carburants
11:41n'étaient pas déjà assez taxés.
11:43Mais là, voilà,
11:43on a trouvé le moyen
11:44d'introduire encore
11:45un nouveau prélèvement
11:47écologique,
11:50anti-carbone.
11:52Moi, je m'attends
11:53à ce que les recettes de poche
11:54de l'État soient augmentées,
11:56comme à chaque fois
11:57qu'on cherche de l'argent.
11:59Et puis, les choses énormes,
12:01c'est-à-dire les milliards
12:02que l'on aiguille
12:04vers l'Ukraine
12:05sans aucun contrôle.
12:07Alors ça, ça continue.
12:09On va peut-être supprimer
12:10pour le symbole
12:11deux, trois agences d'État.
12:13Mais on ne va pas supprimer
12:15celles qui nous coûtent
12:16des dizaines de milliards.
12:17Il y a beaucoup d'économies
12:18à réaliser également
12:20avec l'efficacité.
12:23Les régions, par exemple,
12:25nous coûtent extrêmement cher.
12:29Je pense qu'on pourrait économiser
12:31peut-être 12 ou 15 milliards
12:32en rendant le millefeuille
12:35administratif, régional,
12:38départemental, communal.
12:40On pourrait probablement
12:41aller récupérer les milliards
12:43qui manquent pour les retraites,
12:44par exemple.
12:45Les retraites, c'est justement
12:46un grand sujet de friction
12:48entre la droite LR
12:49et les macronistes
12:50qui ont mis entre parenthèses
12:51la réforme emblématique
12:52des huit ans de règne macronien.
12:54Le calendrier du Sénat
12:55prévoit pour l'instant
12:56un vote en première lecture
12:57sur l'ensemble du PLF,
12:58dès lundi 15 décembre
13:00dans l'après-midi.
13:01Le feuilleton devrait ainsi
13:02se poursuivre jusqu'à Noël au moins.
13:05Reste à voir si,
13:06après avoir fait des cadeaux au PS,
13:08Sébastien Lecornu fera aussi
13:10des cadeaux aux Républicains.
13:12La fronde agricole se poursuit.
13:18Plusieurs centaines d'agriculteurs
13:19avec leurs tracteurs
13:21se sont mobilisés ce 11 décembre
13:22devant une ferme ariégeoise
13:24alors que l'un des leurs
13:26refuse d'abattre son troupeau.
13:28Ils veulent un nouveau protocole
13:29pour arrêter le massacre
13:31des cheptels.
13:32Édouard Châneau.
13:33Les services de l'État exigeaient
13:34d'abattre un troupeau ce 11 décembre
13:36à 9h du matin.
13:38Huit vaches sur 208
13:39sont atteintes de dermatose nodulaire.
13:42Mais à l'heure dite,
13:43dans ce village de Borde-sur-Arise,
13:45dans l'Ariège,
13:46ils étaient près de 500 agriculteurs
13:48avec leurs tracteurs
13:49à se mobiliser pour soutenir
13:50l'un des leurs,
13:52qui refuse l'injonction des autorités
13:53et veut sauver son cheptel
13:54de blondes d'Aquitaine.
13:56Depuis plusieurs mois,
13:57les syndicats agricoles
13:58Coordination Rurale en Tête
13:59demandent de cesser
14:01les abattages systématiques
14:02et dénoncent la surdité de l'État,
14:04comme l'explique Patrick Legras,
14:06membre de la CR.
14:08On a demandé depuis 4 ou 5 mois
14:10de faire des tests,
14:11d'isoler des troupeaux,
14:13d'abattre seulement les bêtes malades
14:15pour voir l'évolution
14:16puisqu'il y avait vaccination.
14:18Évidemment, on voulait
14:19une vaccination dans la foulée.
14:20Pour l'instant, ça a été rejeté.
14:22Depuis le 14 novembre,
14:24les services vétérinaires européens
14:25ont dit à la France
14:26d'arrêter
14:27de faire cet abattage total,
14:30de faire un abattage sélectif,
14:32de voir qu'on arrivait
14:35à enrayer de cette manière
14:36la façon de gérer la crise.
14:39En 92, on a déjà eu le problème
14:41à La Réunion
14:42et on a géré de la même manière,
14:45c'est-à-dire avec un abattage partiel
14:46et une vaccination,
14:48le problème en 90.
14:49Donc, ce n'est pas nouveau,
14:50sauf que là,
14:51on a des gens qui font du zèle,
14:53qui suivent des directives
14:55de Brunfell qui ne sont pas très claires.
14:57Et là,
14:57là qu'il y a un changement,
14:59il n'y a pas volonté
15:00d'adapter
15:01ou d'arrêter
15:02ce massacre
15:04puisqu'il y a quand même déjà,
15:05on est déjà à près de 108 troupeaux
15:07d'abattus.
15:07La dermatose nodulaire
15:09se propage lentement,
15:10celle-ci provenant des insectes,
15:12principalement via les piqûres de temps.
15:15C'est une maladie virale,
15:16strictement animale
15:17et principalement bovine,
15:18sans danger pour l'homme.
15:19Elle se traduit par une fièvre élevée,
15:21des nodules cutanés
15:22sur tout le corps de l'animal.
15:24Son taux de mortalité
15:24se situe vers 10%.
15:26Les manifestants demandent
15:27d'arrêter le massacre
15:28qui détruit des exploitations
15:30et des vies d'agriculteurs,
15:32mais aussi un patrimoine génétique précieux.
15:34Ils dénoncent des indemnisations
15:35qui n'arrivent pas ou trop tard
15:37et demandent d'assurer les vaccinations
15:39tout en acceptant un protocole strict
15:41d'abattage ciblé
15:42et de confinement de 45 jours.
15:44Mais face au ministre de l'Agriculture,
15:46Annie Gennevard,
15:47plus rien ne semble garanti.
15:48En sachant quand même
15:49qu'il n'y a aucun risque
15:50pour le consommateur du lait,
15:52il n'y a aucun risque
15:52pour le consommateur de viande
15:53et il n'y a aucun risque
15:55que ça soit transmis à l'homme.
15:56Comme toujours,
15:57l'agriculteur,
15:57il a jusqu'à fermer sa gueule.
15:58Donc il y a un moment,
15:59il va peut-être falloir
16:00être un peu plus rigoureux,
16:01pas faire tout et n'importe quoi
16:02et son contraire.
16:03C'est-à-dire que le vaccin,
16:04évidemment,
16:05ce n'est pas que la solution,
16:07mais si on adapte le vaccin
16:08bien fait,
16:10parce qu'on n'a pas de visibilité,
16:11nous, en tant que producteurs
16:12et syndicats bien fait
16:14et qu'on fait un ciblage,
16:15eh bien,
16:16quelles que soient les maladies
16:17ou les épisodiers,
16:18on peut trouver des solutions.
16:19Mais là,
16:19on a un État,
16:20des journalistes qui n'y connaissent rien,
16:22il faut être clair,
16:23elle vient d'arriver,
16:23la pauvre,
16:24même s'il y a un an,
16:25elle n'est pas du milieu agricole,
16:26elle n'est pas du service vétérinaire,
16:27donc si elle est mal entourée,
16:28évidemment,
16:28elle prend des mauvaises décisions.
16:30Et puis par contre,
16:31là,
16:31tout ce qui vient des autres pays
16:32comme de Mercosur,
16:33ça,
16:33ça peut être dégueulasse,
16:34machin,
16:34tout,
16:35ça,
16:35ça rentre comme on veut.
16:36Donc c'est ça qui est dramatique.
16:38Et vous avez des gens
16:39qui sont motivés,
16:39je connais très bien
16:40les gens du Sud,
16:41ils ne vont pas se laisser faire,
16:42surtout qu'aujourd'hui,
16:43si on commence là,
16:43il y a une très grande population
16:45d'animaux,
16:46il y a un temps beaucoup plus doux
16:47dans le Sud de la France,
16:48eh bien,
16:48on va tuer des misébecs.
16:49Donc ça,
16:50c'est certain que là,
16:51ça ne va pas bien se passer.
16:53S'ils veulent aller en force,
16:54ça ne va pas bien se passer.
16:56Car les agriculteurs s'inquiètent
16:57de la présence
16:58de cars de CRS à Toulouse,
16:59comme ils le disent
17:00qu'on leur envoie
17:01les boucliers.
17:02Plus de doute,
17:03la colère monte
17:03dans les campagnes
17:04face à la bureaucratie.
17:10Passons à présent à l'actualité,
17:11en bref,
17:11en France.
17:14Coup de filet
17:15chez les amateurs
17:16de poupées pédopornographiques.
17:18Mercredi,
17:18sur l'ensemble du territoire,
17:20environ 20 personnes
17:20ont été interpellées
17:21après avoir acheté
17:22des poupées sexuelles
17:23à caractère pédopornographique
17:24qu'elles se seraient procurées
17:26sur les sites
17:26Chine et AliExpress.
17:29Des gardes à vue
17:29ont eu lieu
17:29à Toulouse,
17:30à Verdun et à Rouen.
17:32Posséder ces jouets sexuels
17:33réalistes représentant
17:34des enfants
17:35est constitutif du délit
17:36de diffusion de l'image
17:37ou la représentation
17:38d'un mineur
17:39présentant un caractère
17:40pornographique,
17:41passible de 5 ans
17:42d'emprisonnement
17:42et 75 000 euros d'amende.
17:44Christophe Castaner,
17:45l'ancien ministre
17:46devenu VRP de Chine,
17:48n'est lui toujours
17:48pas inquiété,
17:49en dépit des accusations
17:50de son ancienne collègue
17:52qui affirme qu'il tentait
17:54de dédiaboliser
17:55à tout prix la plateforme.
17:57Une épidémie de violence
17:58qui frappe les donneurs
17:59de leçons.
18:00Mardi,
18:00c'est le médecin
18:01Jimmy Mohamed,
18:02coqueluche des médias
18:03RTL, C8 et France Télévisions,
18:05qui est mis en cause
18:05par son épouse
18:06alors qu'il expliquait
18:07qu'avoir un chien
18:08était bénéfique
18:08pour la santé mentale
18:09des adolescents.
18:10Son épouse l'a tournée
18:11en dérision,
18:12affirmant qu'il lui faisait
18:12subir des violences psychologiques.
18:14Elle lui reproche aussi
18:15de ne pas suivre
18:16les conseils nutritionnels
18:17qu'il préconise lui-même.
18:19A-t-il au moins suivi
18:20ses propres leçons
18:20pendant la crise sanitaire ?
18:22Pour faire un bon test,
18:23on devrait faire
18:24les deux narines
18:25dans les fosses nasales
18:26postérieures,
18:27c'est-à-dire tout au fond,
18:28et ramener un maximum
18:29de sécrétions.
18:30En clair,
18:31plus on a de crottes de nez,
18:32plus le test
18:33est de bonne qualité.
18:34Il y a une question,
18:34est-ce qu'on peut attraper
18:35la Covid
18:35quand on est vacciné ?
18:37Non, c'est fini ?
18:38Le vaccin,
18:3995% d'efficacité,
18:41ça veut dire
18:42que vous vaccinez 10 personnes
18:43et 9,5%
18:44qui sera protégé.
18:45A Bordeaux,
18:46le Palais Rouen
18:47retrouve sa splendeur.
18:48Demain vendredi,
18:48la cité girondine
18:49va inaugurer
18:50la nouvelle porte
18:50de son hôtel de ville
18:51qui avait été incendiée
18:52en mars 2023
18:53lors d'une manifestation
18:54contre la réforme des retraites.
18:56Plusieurs individus
18:56d'extrême gauche
18:57avaient incendié
18:57la porte du Palais Rouen
18:58en criant
18:59« Acab »
19:00ou « On tomait 68 ».
19:02La mairie a ensuite
19:03lancé une consultation publique.
19:0475% des participants
19:06ont demandé
19:06une restauration
19:07à l'identique
19:08de ce monument.
19:09Le Palais Rouen
19:10date de la fin
19:10du XVIIIe siècle.
19:11Plus de 30 mois
19:12de travaux
19:12ont été nécessaires
19:13avant l'installation
19:14de deux bâtons
19:15de 500 kilos chacun.
19:16Les deux venteaux,
19:17l'encadrement en bois
19:17et l'imposte
19:18ont été intégralement reconstruits
19:20suivant des méthodes
19:20traditionnelles
19:21par l'entreprise
19:22Les Métiers du Bois
19:22située à Fontaine-le-Comte
19:23dans la Vienne.
19:24Les ornements
19:25ont été recréés
19:26par deux artistes
19:26des ateliers de la chapelle
19:27dans le Maine-et-Loire.
19:29Un cousin du T-Rex
19:30de retour au Bercail.
19:31La France a officiellement
19:32restitué à la Mongolie
19:33un squelette complet
19:33de Tarbosaurus bâtard,
19:35un cousin asiatique
19:35du Tyrannosaurus rex,
19:36lieu de 70 millions d'années
19:38saisi après
19:39une longue enquête douanière.
19:41Ce théropode
19:41exporté illégalement
19:43du désert de Gobi
19:43rejoint les collections
19:44nationales mongoles
19:45où tous les fossiles
19:46sont considérés
19:47comme patrimoine inaliénable.
19:48Cette opération rappelle
19:49que l'importation
19:50en France de fossiles
19:51est légale
19:52uniquement si le pays d'origine
19:53autorise l'exportation
19:54et fournit
19:55les certificats requis.
19:57A défaut,
19:57les douanes peuvent saisir
19:58les pièces
19:58et engager des poursuites.
20:00Par ailleurs,
20:00un règlement européen
20:01impose une traçabilité stricte
20:03pour tout bien
20:03paléontologique
20:04entrant dans l'Union.
20:05L'actualité internationale
20:10en bref.
20:13Un président UDC
20:15pour la Suisse.
20:16Le ministre de l'économie
20:17Guy Parmelin,
20:18membre de l'Union démocratique
20:19du centre.
20:20L'UDC donc,
20:21parti patriote anti-immigration,
20:23a été élu
20:24mercredi 10 décembre
20:25président de la Confédération
20:26helvétique
20:27pour l'année 2026.
20:29A 66 ans,
20:29l'Assemblée fédérale
20:30lui a accordé
20:31203 voix
20:32sur 210 bulletins valables.
20:34Ce vigneron agriculteur
20:36de formation
20:36occupera pour la deuxième fois
20:38cette fonction
20:38essentiellement honorifique
20:40tout en conservant
20:41son portefeuille ministériel.
20:42Conformément à la tradition,
20:44la présidence tourne
20:45chaque année
20:45parmi les sept conseillers fédéraux.
20:47Guy Parmelin succède
20:48à la sociale libérale
20:49Karine Keller-Souter
20:50et prendra ses fonctions
20:51le 1er janvier
20:52dans un contexte tendu
20:53marqué par les négociations
20:55avec l'Union européenne
20:56et les menaces
20:56de surtaxe douanière
20:58américaine.
20:58Le Japon a encore tremblé.
21:01Un séisme de magnitude
21:027,5 a frappé lundi
21:04le nord-est du Japon
21:05au large de Mizawa
21:06dans la préfecture
21:07d'Aomori
21:07à une profondeur
21:08de 44 kilomètres.
21:10Au moins 30 personnes
21:11ont été blessées
21:11dont une grièvement
21:13à Hokkaido.
21:14Des vagues
21:14de tsunamis
21:15de 40 à 70 centimètres
21:16ont touché
21:17les côtes pacifiques
21:18avant que l'alerte
21:19ne soit levée.
21:20Près de 2700 foyers
21:21ont été temporairement
21:22privés d'électricité
21:23et plusieurs incendies
21:24signalés.
21:25Le Premier ministre
21:26Sanae Takahashi
21:27a appelé la population
21:28à rester vigilante
21:29toute la semaine
21:30face aux risques
21:31de répliques.
21:32Aucune anomalie
21:33n'a été détectée
21:34dans les centrales
21:34nucléaires proches.
21:35La circulation
21:36des Shinkansen,
21:37les trains à grande vitesse
21:38du Japon,
21:39a été brièvement interrompue
21:40pour inspection.
21:4219 morts
21:42dans de nouveaux
21:43affrontements frontaliers
21:44entre la Thaïlande
21:45et le Cambodge.
21:46Parmi eux,
21:469 soldats thaïlandais
21:47et 10 civils cambodgiens
21:49tués lors d'échanges
21:50d'artillerie
21:50autour des temples
21:51disputés de Préa-Viehar.
21:53Plus de 500 000 habitants
21:54ont fui les hommes
21:55de combat.
21:55Bangkok accuse Phnom Penh
21:57d'avoir rompu
21:58le cessez-le-feu d'octobre
21:59après l'explosion
22:00d'une mine.
22:01Le Cambodge rejette
22:01la faute
22:02sur l'armée thaïlandaise.
22:03Aucune désescalade
22:04n'est en vue
22:05avant l'appel téléphonique
22:06attendu ce jeudi
22:07de Donald Trump
22:08au Premier ministre
22:08Anutin Charnivari-Kul
22:10et Hoon Manet.
22:12L'ex-président américain
22:13qui avait déjà obtenu
22:14une trêve en octobre
22:15tente une nouvelle médiation.
22:17UNESCO s'alarme
22:18pour le patrimoine Khmer
22:19tandis que la tension
22:20reste maximale
22:21à la frontière.
22:22C'est la fin de cette édition
22:27ce soir immédiat.
22:29Merci à Boris
22:29qui m'a offert
22:30cette cravate
22:31pour le Noël
22:31de TVL.
22:32Merci de votre fidélité.
22:34À demain.
22:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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