- il y a 7 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 10 décembre 2025.
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00:00L'heure d'RTL Midi.
00:05RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Amandine Bégaud.
00:11Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:15Nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage et de témoignages
00:20car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:24Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez, on vous attend dès à présent au 3210
00:29mais aussi par SMS, vous envoyez votre message au 64 900, commençant par le mot Midi.
00:35Et puis bien sûr, l'application RTL, c'est très simple, juste en dessous de l'émission,
00:39vous cliquez sur l'onglet « Laissez un message ».
00:42À la une aujourd'hui, des enquêteurs de l'aide sociale à l'enfant s'envoyaient dans ce foyer à Paris
00:47où un petit garçon a été tondu, des faits abominables, à peine croyables
00:52et qui relancent le débat autour de la prise en charge des enfants placés.
00:56Ce sujet vous fait déjà beaucoup réagir.
00:58Martine, par exemple, elle est éducatrice à l'aide sociale à l'enfance et vient nous laisser un message.
01:04Je suis éducatrice dans une maison d'enfants.
01:06Je suis outré qu'un professionnel ait pu agir d'une telle façon avec un enfant.
01:12Quel que soit l'âge, une punition en tondant un enfant, c'est juste pas possible quoi.
01:17Il faut que cette personne, elle soit radiée de cette profession-là
01:20et qu'elle aille travailler à l'usine, c'est mieux pour elle et surtout pour les enfants.
01:24Et vous, comment avez-vous réagi ?
01:27Si vous avez été placé à un moment ou un autre de votre vie à l'aide sociale à l'enfance,
01:33racontez-nous aussi votre quotidien là-bas.
01:36Quel souvenir en gardez-vous ? J'attends vos témoignages au 3210.
01:41Dans ce journal également, la vidéosurveillance du Louvre, une nouvelle fois mise en cause,
01:45près de deux mois après l'incroyable cambriolage.
01:47Les seniors accro eux aussi aux réseaux sociaux.
01:50Et puis bonne nouvelle, vos repas de fête devraient vous coûter moins cher cette année.
01:54La météo avec vous, Peggy Broch. Bonjour Peggy.
01:56Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:57Bon, c'est le retour du gris et de la pluie.
01:59Oui, et c'est bien plus vieux du sud-ouest au nord-ouest encore cet après-midi.
02:02De part et d'autre, on a souvent des nuages et un temps sec.
02:05Pour des éclaircies, il faut vraiment être sur l'extrême nord-ouest et sur les Alpes.
02:08Merci beaucoup Peggy. Météo complète à la fin du journal.
02:12Amandine Bégaud.
02:14RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
02:16Et d'abord, je vous propose aujourd'hui un Picasso pour 100 euros.
02:21Oui, oui, 100 euros pour un Picasso, tout en faisant en plus une bonne action.
02:26C'est le gros lot d'une tombola organisée en faveur de la recherche contre la maladie d'Alzheimer.
02:30Bonjour Stéphane Boutsoc.
02:31Bonjour à tous.
02:32Alors expliquez-nous, comment ça marche ? Comment peut-on participer à cette tombola ?
02:36Alors j'ai essayé tout à l'heure, même moi j'ai compris.
02:38Donc c'est tout simple.
02:38Vous allez sur le site 1picasso100euros.com.
02:421 et 100, vous les écrivez en chiffres.
02:451picasso100euros.com.
02:47Vous allez sur l'onglet acheter un billet.
02:49Vous pouvez d'ailleurs en acheter plusieurs.
02:50100 euros l'unité.
02:52L'opération a commencé hier.
02:53Il y a 120 000 tickets en vente.
02:55Le tirage au sort aura lieu le 14 avril chez Christie's à Paris.
02:58On fait le calcul.
02:59120 000 fois 100, ça donne 12 millions d'euros au profit de la recherche contre la maladie d'Alzheimer.
03:06Péry Cochin organise la tombola.
03:07C'est la troisième du genre.
03:09Elle explique que cette recherche a vraiment besoin de sous.
03:12L'État ne peut pas financer tout seul.
03:15C'est beaucoup, beaucoup d'argent dont on a besoin pour faire avancer la recherche,
03:19que ce soit sur le cancer, que ce soit sur Alzheimer, que ce soit dans tous les domaines médicaux.
03:25Alors on veut garder les chercheurs en France.
03:28Et c'est comme ça qu'on va pouvoir financer leur travail.
03:32Et c'est comme ça qu'on va pouvoir soigner les gens de plus en plus.
03:35C'est fantastique ce qu'ils arrivent à faire, mais ils ont besoin d'argent.
03:38On rappelle Amandine que la maladie d'Alzheimer touche 1,5 million de personnes en France
03:42et 35 millions dans le monde.
03:44Et on en a tous une personne qui est touchée par cette maladie, au moins dans notre entourage.
03:49Stéphane, le tableau en question, lui, il est estimé à 1 million d'euros.
03:52Il s'appelle Tête de Femme, une mesure 38,9 cm sur 25,4.
03:57C'est une gouache peinte sur papier en 1941 par Picasso.
04:00Elle représente Doramar, maîtresse et muse du peintre à l'époque.
04:03Le tableau a longtemps appartenu à la famille de Picasso avant d'être vendu.
04:08Notez que cette tête de femme est dans les tons gris et beige.
04:10A vous de voir dans quelle pièce elle s'accordera le mieux avec votre intérieur si vous gagnez.
04:141picasso100euros.com, c'est donc l'adresse.
04:18Merci beaucoup Stéphane.
04:19Adresse qu'on vous remettra bien sûr sur le site rtl.fr.
04:22Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
04:28On en vient à présent à cette affaire qui nous a tous fait bondir.
04:31Ce petit garçon tendu dans un foyer de l'aide sociale à l'enfance.
04:35Ça s'est passé en février dernier à Paris, mais on ne l'a appris que cette semaine.
04:38Le parquet de Paris a ouvert une enquête hier.
04:42Maura Djabari, bonjour.
04:43Vous êtes devant ce foyer dans le 13e arrondissement de Paris.
04:47Un foyer qui est en train d'être inspecté depuis ce matin.
04:51Oui, des inspecteurs de l'aide sociale à l'enfance missionnés par la mairie de Paris
04:55sont depuis ce matin à l'intérieur de ce bâtiment à la façade austère.
04:59Des bureaux aux fenêtres sans teint au premier étage, puis aux étages supérieurs de petites fenêtres.
05:05Ce sont les chambres de la soixantaine d'enfants hébergés ici.
05:07L'objectif des inspecteurs aujourd'hui est d'interroger les éducateurs
05:11afin de savoir si c'est un acte isolé ou s'il y a eu d'autres violences commises dans ce foyer.
05:16Mais selon cette accompagnatrice qui intervient dans ce foyer,
05:19qui a des collègues à l'intérieur, les violences sont quotidiennes et les enfants sont terrifiés.
05:23Ici, on m'attraite les enfants.
05:24Souvent, ils ont peur d'en parler parce que quand ils en parlent,
05:28ils pensent qu'on va les dire à notre service et notre service va en parler.
05:33On dit qu'ils ont dit ça.
05:34Souvent, ils ont peur d'en parler, au fait.
05:35Ils gardent pour eux seuls.
05:36Mais parce qu'ils pensent qu'il y aura d'autres conséquences, d'autres sévices.
05:41Voilà, ils ont peur.
05:42Ils ont peur d'en parler, ils n'en parlent pas.
05:45Dans ce foyer, en février dernier, en guise de punition,
05:49des éducateurs se sont filmés en train de raser la tête d'Eliott, 8 ans,
05:53tout en se moquant de la scène.
05:55Ils ont ensuite diffusé cette vidéo dans un groupe WhatsApp
05:57qui réunit plusieurs éducateurs de ce foyer.
06:00Morad Djabari, en direct du 13e arrondissement de Paris.
06:04Bonjour Claude Ardide.
06:06Oui, bonjour.
06:06Et merci beaucoup d'être en direct avec nous sur RTL.
06:10Vous êtes journaliste, auteur de « La fabrique du malheur, scandale au cœur de l'aide sociale à l'enfance »
06:15paru il y a quelques mois maintenant aux éditions de l'Observatoire.
06:19Une enquête de 18 mois à travers toute la France,
06:22au cœur de ces foyers de l'aide sociale à l'enfance.
06:25D'abord, Claude, avez-vous été surpris par cette histoire,
06:30ce petit garçon qu'on a tendu pour le punir ?
06:33Non, je n'ai pas été du tout surpris pour plusieurs raisons.
06:36C'est que, durant mon enquête, pendant ces 18 mois,
06:39j'ai vu des choses absolument épouvantables.
06:43J'ai vu des suicides de jeunes filles dans des hébergements sociaux
06:46qui étaient dirigés par l'aide sociale à l'enfance.
06:48C'est très récent.
06:50Pas simplement l'histoire de Lily à Aubière, près de Clermont-Ferrand,
06:54mais d'autres jeunes filles de 12 ans dans des petits villages,
06:58dans des foyers où les gamines s'étaient pendues avec le cordon de la douche.
07:04J'ai rencontré des éducateurs qui m'ont raconté
07:08que certains surveillants de nuit qui prennent leur boulot à partir de 21h30
07:14avaient agressé sexuellement des gamines qui avaient moins de 12 ans.
07:18J'ai vu, mais dans un nombre incalculable de foyers,
07:22mais comme vous le savez, des jeunes filles qui s'échappent de leur foyer à partir de 22h
07:27parce qu'on ne peut pas les retenir et qui vont se jeter dans la voiture de leur proclinette
07:32et qui partent en 24h, 48h et qui se font violer
07:36et qui reviennent trois jours après dans le foyer
07:39où les éducatrices n'ont pour mission que de les amener chez un généraliste ou un psy pour tenter de les soigner.
07:44Claude Hardy, ce que vous nous racontez est effroyable.
07:48Il y a 400 000 enfants aujourd'hui en France qui sont placés.
07:51Des enfants, il faut le rappeler, qu'on a placés parce qu'ils étaient en danger très souvent dans leur famille.
07:59Des enfants qui avaient été battus, violés,
08:02donc qui ont vécu déjà des choses abominables.
08:05Et là, en fait, on a un peu l'impression que c'est la double peine.
08:08Comment vous expliquez ? C'est quoi ? Un problème de moyens ? On cache ça ?
08:12Alors, moi, très sincèrement, il y a 90 départements
08:16qui gèrent 90 structures de l'aide sociale à l'enfant
08:19parce que ce sont les conseils départementaux qui gèrent ces établissements.
08:22Donc, vous avez 90 budgets, 90 méthodes.
08:25Certains départements font meilleur leur boulot.
08:26D'autres départements, notamment dans le sud de la France et dans l'Ouest,
08:30se moquent éperdument de la voie de l'enfant.
08:32Il manque en France aujourd'hui, au bas mot, 80 000 travailleurs sociaux,
08:36des éducateurs, des auxiliaires péricultrices, des assistantes sociales, des psys.
08:40Et tous ceux que j'ai rencontrés durant mon enquête,
08:44je vous jure que ça fait un mal terrible.
08:47Ils sont soit à bout de souffle, soit épuisés, soit en burn-out,
08:52soit ils décident d'émissionner parce qu'ils estiment qu'ils ne sont plus capables
08:55de remplir leur mission.
08:57Et leur mission, c'est quoi ?
08:58C'est de récupérer des enfants qui ont été maltraités dans les familles
09:01et où, normalement, dans les foyers, on devrait s'occuper d'eux au quotidien, etc.
09:05Et ça, ils n'en sont plus capables.
09:07Donc, il y a une responsabilité colossale aujourd'hui en France.
09:11Sachez, mais vous le savez, Armandine, qu'il y a un rapport parlementaire
09:14qui est sorti au mois d'avril 2025.
09:16Et depuis rien, on est face, juste d'un mot, à un scandale d'État, d'après vous ?
09:21Oui, oui.
09:21C'est un scandale d'État parce que sur les 400 000 gamins,
09:25il y en a environ 230 000 qui sont prêts en charge par les foyers
09:28ou par des familles d'accueil.
09:29Et que ces gamins-là ne sont pas pris au sérieux,
09:32qu'on n'arrive pas à créer des liens affectifs,
09:35qu'on n'arrive pas à les soigner.
09:37Vous vous rendez compte que parfois, dans des foyers où il devrait y avoir 12 adolescents,
09:40il y en a 16, 17, certains dorment dans des couloirs sur des matelas.
09:45Enfin, moi, je n'ai jamais vu ça.
09:46Il y a eu le procès de Châteauroux qui date,
09:48l'affaire remonte à 2010-2017,
09:51où des gamins, quand ils arrivent à Châteauroux l'année dernière, en octobre,
09:54ils racontent qu'ils ont été agressés sexuellement,
09:57humiliés, qu'ils ont été obligés de faire du travail de force, etc.
09:59Et malgré ça, en 2024, le tribunal ne va pas vers les agressions sexuelles
10:08et ne juge pas les familles d'accueil,
10:12alors que l'aide sociale à l'enfance du Nord avait envoyé des centaines de gamins
10:16sans aucun agrément et sans jamais vérifier l'honorabilité des familles
10:20où il y avait des agresseurs sexuels.
10:22Et ça remonte aux années 2017.
10:23Le procès 2024, qu'on appelle 2025,
10:26et rien n'a changé.
10:28Rien n'a changé, c'est encore pire que ce qui se passait il y a une dizaine d'années.
10:32Merci beaucoup Claude Hardy d'avoir été l'invité d'RTL Midi.
10:35Je rappelle le titre de votre livre,
10:37La Fabrique du Malheur, c'est aux éditions de l'Observatoire.
10:40On reviendra bien sûr sur ce sujet
10:43et j'attends notamment vos témoignages.
10:45Si vous avez été à un moment ou à un autre de votre vie
10:48placés justement à l'aide sociale à l'enfance,
10:51appelez-nous, prenez la parole, témoignez, racontez-nous
10:53comment ça se passait, vous composez le 3210.
10:57RTL Midi
10:58Les auditeurs ont la parole.
11:01Il est 12h41, près de deux mois après le cambriolage du Louvre.
11:04Nouvelles auditions ce matin devant la commission d'enquête du Sénat
11:08et cette fois ce sont les responsables de l'enquête administrative
11:11sur la sécurité du musée qui étaient interrogés.
11:14Bonjour Laurent Marsic.
11:15Bonjour.
11:15Ils ont notamment pointé du doigt le système de vidéosurveillance du Louvre.
11:19Oui, en expliquant d'abord que deux caméras existaient bien à ce niveau du Louvre.
11:22Une seule fonctionnée, elle a tout filmé, y compris l'arrivée de la nacelle des voleurs.
11:26Mais dans le PC Sécurité, à ce moment-là, on ne voit rien.
11:30Par exemple, les images de la caméra sont reportées au PC central et au PC de zone
11:34mais ils n'y sont pas regardés en direct.
11:36Et un agent du PC va activer un zoom de la caméra à 9h38 et 58 secondes.
11:43Mais il est alors trop tard puisque les voleurs ont quitté la galerie d'Apollon.
11:47Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'écran dans le PC Sécurité
11:52pour visionner en direct ce que filmaient toutes les caméras.
11:55Les agents vont alors perdre 4 minutes.
11:57À ce moment-là, à l'ouverture du musée, ont expliqué les auteurs de l'enquête,
12:00on se concentre sur les fils de visiteurs.
12:02Et puis pointé, un manque de coordination lorsque les agents signalent le vol à la police.
12:06Personne n'avait précisé que c'était un vol par intrusion à partir du quai François Mitterrand.
12:11Et du coup, la police se rendait sur le carousel.
12:15Ils ont croisé par hasard, mais sans savoir que c'était eux,
12:18les cambrioleurs qui partaient en moto.
12:22À 30 secondes près, disent les enquêteurs,
12:24les bijoux auraient pu être récupérés, les voleurs arrêtés.
12:27L'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez,
12:29viendra s'expliquer devant la même commission la semaine prochaine.
12:3230 petites secondes qui ont tout changé.
12:34Merci à vous, Laurent Marsic.
12:36Après l'adoption hier du budget de la Sécurité sociale,
12:38les députés s'attaquent à celui de la défense.
12:41Sujet ô combien sensible dans le contexte actuel.
12:45Ce matin sur Ertel, le général De Villiers,
12:47ancien chef d'état-major des armées,
12:49démis de ses fonctions, on le rappelle par Emmanuel Macron en 2017,
12:52appelle au sursaut.
12:54La guerre, ça nécessite la capacité à durer,
12:57l'épaisseur, la logistique, la formation.
13:00On n'en est pas là ?
13:01On n'en est pas là.
13:02Si vous voulez, nous avons le même nombre de matériel majeur qu'en 2017.
13:06Nous avons 200 chars, 200 avions de combat, 15 frégates de premier rang.
13:10C'était la même chose en 2017.
13:11Nous avons bouché les trous avec l'augmentation de crédit qu'il y a eu.
13:15Notre outil industriel n'est pas adapté pour mener une guerre.
13:18Il faut monter en puissance.
13:19Et le trinôme entre la délégation générale pour l'armement
13:23qui est au milieu de l'état-major qui exprime ses besoins
13:26et de l'industrie qui fabrique,
13:27fonctionne comme il y a encore des dizaines d'années.
13:30Il faut changer les procédures.
13:32Vous voulez dire en clair, il faut qu'on passe en économie de guerre.
13:34Il faut arrêter d'en parler, il faut le faire.
13:37Le général Pierre de Villiers, ce matin sur RTL,
13:39il était l'invité de Marc-Olivier Fogiel.
13:41Et puis c'est le jour J pour Nicolas Sarkozy.
13:43Un mois, jour pour jour, après sa sortie de prison,
13:46l'ancien président publie « Journal d'un prisonnier ».
13:49Le livre est disponible depuis ce matin.
13:51Bonjour Julien Fautrat.
13:52Bonjour à tous.
13:53Vous êtes allé dans une librairie de Neuilly,
13:55l'ancien fièvre de Nicolas Sarkozy,
13:57là où il a été maire pendant près de 20 ans.
13:59Nicolas Sarkozy qui, ce matin, dans une longue interview
14:02accordée à nos confrères du Point,
14:04compare Jordan Bardella à Jacques Chirac, jeune.
14:08Et cette petite phrase, Julien,
14:09elle n'est pas passée inaperçue.
14:11Oui, Bertrand adore.
14:12Un homme de droite qui rejoint Bardella.
14:14Bertrand connaît, il l'a fait lui-même.
14:15Et puis vous entendrez ensuite Gilles qui se dit
14:17aussi « Pourquoi pas ? »
14:19Moi, j'ai quitté les LR depuis déjà deux ans,
14:22pensant qu'il fallait aller du côté de Bardella, vous voyez.
14:24Donc il me rejoint un peu.
14:26Le fait qu'il soutienne Jordan Bardella aujourd'hui ?
14:28Ça ne me dérange pas.
14:29Il faut redresser la France.
14:30Quoi, vous voulez Mélenchon ?
14:32Bertrand, Jordan Bardella cite souvent Nicolas Sarkozy en exemple,
14:36ce qui effraie Chantal.
14:38Elle a acheté le bouquin, Chantal, oui,
14:39mais pas question de suivre sur tout.
14:41Jamais je ne voterai le RN.
14:43Je suis d'origine juive.
14:45Mon oncle a été torturé.
14:47Le RN pour moi, c'est Jean-Marie Le Pen
14:50et il est hors de question que je vote le RN.
14:53Donc vous ne comprenez pas que Nicolas Sarkozy,
14:55que vous aimez pourtant, prenne ses positions ?
14:57Je voterai à droite, mais jamais le RN.
15:00Nicolas Sarkozy comprend en revanche qu'il y a un mouvement
15:02que beaucoup d'anciens LR, UMP ou RPR, bref de droite,
15:06sont aujourd'hui au RN,
15:07en oubliant un peu vite que ce sont souvent des déçus
15:10du mandat de Nicolas Sarkozy lui-même.
15:12Merci beaucoup Julien Fautrat du service politique de RTL.
15:16Il est 12h45, dans un tout petit instant,
15:17je vais vous emmener en Australie.
15:20Tiens, depuis plusieurs heures,
15:21là-bas, les ados n'ont plus accès aux réseaux sociaux.
15:25Comment ça se passe ?
15:26Comment se passe le sevrage ?
15:28Vous découvrirez ça dans quelques minutes.
15:31Il est 12h49 sur RTL, 22h49 à Melbourne,
15:47en Australie, l'Australie,
15:49où depuis ce mercredi,
15:50les moins de 16 ans n'ont plus accès aux réseaux sociaux.
15:53C'est le premier pays au monde à les interdire aux plus jeunes.
15:56Bonjour Vincent Serrano.
15:57Bonjour.
15:57Vous avez voulu savoir comment s'était passée
15:59cette première journée de sevrage.
16:01Et ça ne s'est pas très bien passé.
16:03Côt de fil à Melbourne, il y a quelques minutes,
16:05pour faire le bilan avec Barbara,
16:06franco-australienne,
16:07qui s'inquiétait pour ces deux filles de 13 ans.
16:09Ce matin, quand je les ai emmenées à l'école,
16:11je leur ai demandé, bon, comment vous vous sentez ?
16:13Elles avaient peur.
16:14Et maintenant, elles sont un peu stressées.
16:16Il y a de quoi,
16:17vu que ces deux filles ont vu leur compte Snapchat,
16:20Instagram et autres supprimés aujourd'hui.
16:22Ce n'est pas la fin du monde,
16:25mais c'est très énervant ce qui nous arrive.
16:27C'est trop dur à nos âges.
16:29Tous nos amis sont sur Snapchat.
16:32On n'envoie même plus de textos pour discuter.
16:34C'est trop dur.
16:35Sans compter les photos qu'on a perdues.
16:37On nous enlève tout ça.
16:39Alors ça, c'est Sophie.
16:41Et inutile de vous dire que Violette,
16:42sa soeur jumelle,
16:43est désespérée elle aussi.
16:46C'est absurde.
16:47En plus, beaucoup de monde ici
16:47a déjà trouvé la solution
16:49pour contourner le système.
16:50Utilisez une photo de vos parents
16:51pour la reconnaissance faciale
16:52à l'ouverture d'un nouveau compte
16:53ou tout essayez pour faire plus vieux
16:56sur votre photo.
16:57Des amis à moi ont fait ça.
16:59Alors la maman comprend cette mesure.
17:00Elle aurait préféré
17:01qu'elle ne soit pas aussi radicale.
17:03Tous ces jeunes qui ont vécu
17:05durant le Covid
17:05et qui n'avaient que des moyens
17:07de social médias pour communiquer,
17:09je trouve qu'ils perdent tout encore une fois.
17:12Et c'est encore cette génération
17:13qui va être sacrifiée.
17:14Seul point positif pour toute la famille,
17:16les filles,
17:17on tient, c'est bizarre,
17:18passer beaucoup moins de temps
17:19sur leur téléphone aujourd'hui.
17:20Tiens, tiens, bizarre.
17:21Merci à vous, Vincent Serrano.
17:24Alors, on dit souvent, effectivement,
17:25que nos jeunes sont scotchés
17:27sur leur smartphone.
17:28Mais attention,
17:29il n'y a pas que les jeunes
17:30qui sont addicts aux réseaux sociaux.
17:3240% des seniors,
17:3340% se déclarent accros
17:36à leur smartphone.
17:37Ça paraît fou.
17:38C'est le résultat d'une enquête
17:39de l'IFOP.
17:40Ils y passent en moyenne
17:4210 heures par semaine.
17:44Valentin Boisset,
17:45vous êtes allé vérifier ça
17:46dans une résidence senior
17:47à Marne-la-Coquette,
17:48dans les Yvelines.
17:49Oui, dans le hall d'accueil,
17:50Martine, 67 ans,
17:51se déplace avec son smartphone en main.
17:53Il ne la quitte jamais.
17:55Elle me montre.
17:55Depuis que je suis en retraite,
17:57je suis sur Facebook.
18:00Vous y passez combien d'heures par jour ?
18:01Ça peut être deux heures.
18:02Une habitude partagée
18:03par sa voisine,
18:04Danielle, 88 ans.
18:05Il y a des jours
18:06où c'est presque tout le temps.
18:07Il y a forcément du positif.
18:09Cet outil fluidifie ses liens
18:10avec sa famille,
18:11mais il l'expose aussi
18:12parfois à des arnaques.
18:14Les enfants m'ont dit
18:14de faire très attention.
18:16J'ai eu quelque chose aussi
18:17il y a quelques jours.
18:18Répondez-moi,
18:19j'ai besoin de vous entendre.
18:20Donc, j'ai laissé tomber.
18:21C'est Bérangère,
18:22la coordinatrice de vie
18:23qui l'aide à éviter les risques.
18:24J'essaie de les aiguiller.
18:26Si c'est un SMS,
18:27parfois ça demande
18:28des informations personnelles.
18:31Si sur l'impact des smartphones
18:32dans la vie de communauté,
18:34une mission qui n'existait pas
18:35il y a 20 ans
18:36lorsqu'elle a commencé.
18:37C'est arrivé il n'y a pas longtemps.
18:38Il y avait une animation
18:39et une de mes résidences,
18:40on a dû même la sortir
18:41un petit peu
18:42parce qu'elle n'arrêtait pas
18:43avec son téléphone
18:44et ça perturbait l'animation.
18:46Le règlement intérieur
18:47n'a pas été modifié ici,
18:48mais les résidences
18:49sont invités
18:49à laisser les téléphones de côté
18:51pendant les activités.
18:52Amarne Lacoquette,
18:53le reportage RTL
18:54de Valentin Boisset.
18:55Tiens, et à propos de seniors,
18:57à partir de quel âge
18:59est-on vieux ?
18:59Bonjour Alix Zetlin.
19:01Bonjour Amandine.
19:02Vous êtes la cofondatrice
19:03de Zénior,
19:04une plateforme qui est dédiée
19:05au bienveillir
19:05et vous avez,
19:07avec l'Institut Ipsos,
19:08posé cette question aux Français.
19:09À partir de quel âge
19:10est-on vieux ?
19:11Verdict.
19:12La moyenne des Français
19:13estime qu'on est vieux
19:13à 69 ans.
19:15Ça va en faire bondir
19:16plus d'un, 69 ans.
19:19Oui, alors moi je trouve
19:20que ce chiffre est fascinant
19:21parce qu'en fait,
19:23ce qui révèle,
19:23c'est plutôt que...
19:25Enfin, la vieillesse
19:25ce n'est pas une question d'âge,
19:27c'est une question
19:27d'état d'esprit.
19:28Je pense que tous autour,
19:29là, on connaît tous
19:30un vieux de 30 ans
19:31et un jeune de 90 ans.
19:33On est d'accord ?
19:34Et donc, c'est intéressant
19:35parce que quand on creuse
19:36un peu les chiffres
19:37qui sortent de l'étude,
19:37c'est qu'on voit que les Français,
19:39plus on avance en âge,
19:40plus on repousse la réponse.
19:43Un Français sur deux fixe
19:44l'entrée de la vieillesse
19:45à 71 ans et plus
19:47et alors parmi les 18-34 ans,
19:49un sur cinq considère
19:50qu'on est vieux dès 50 ans.
19:51Oui.
19:52Bon, c'est un peu triste
19:53mais en fait,
19:54si on creuse encore une fois
19:55ce qui ressort de là,
19:56c'est que le vrai sujet
19:58de la vieillesse,
19:59c'est une question de projet,
20:00c'est une question
20:00d'état d'esprit
20:00et donc, je pense que
20:02quand on est dans la fleur de l'âge,
20:03on a plein de projets
20:04et on se dit qu'à 50 ans,
20:05on n'en aura plus beaucoup
20:05mais en fait,
20:06nous, pour côtoyer des vieux
20:08tous les jours
20:09parce qu'on a nos bureaux
20:09dans un Ehpad,
20:11eh bien, en fait,
20:12on peut interviewer
20:12quelqu'un de 95 ans
20:13qui va vous expliquer
20:14vraiment en vous regardant
20:15droit dans les yeux
20:15qu'il n'est absolument pas vieux.
20:17Donc, plus on est jeune,
20:18plus on pense que
20:19les vieux sont jeunes en fait
20:22et plus on est vieux,
20:24plus on met la barre haute en fait.
20:26Voilà.
20:27Et il y a une phrase
20:27que j'adore
20:28qui est d'ailleurs répétée
20:29dans le magazine Vieux
20:30d'Antoine Decaune
20:31avec lequel on a justement
20:32publié l'article
20:34qui dit
20:35dans chaque vieux,
20:36il y a un jeune
20:37qui se demande
20:37ce qui s'est passé
20:38et je pense que c'est
20:39extrêmement vrai.
20:40Dans chaque vieux,
20:42il y a un jeune
20:42qui se demande
20:43ce que c'est
20:43et ce qui s'est passé.
20:45Merci beaucoup,
20:47Alix Zetlin,
20:47d'être venu commenter
20:48ces chiffres
20:49et ça fera sans doute
20:50beaucoup réagir
20:51les auditeurs d'RTL.
20:52Qu'en pensez-vous ?
20:52A partir de quel âge ?
20:53Estimez-vous,
20:54vous qu'on est vieux,
20:55vous nous appelez ?
20:56Au 3210,
20:57j'attends vos réactions
20:58et vos témoignages.
21:00On part à présent
21:01pour Rungis
21:02et à 15 jours de Noël.
21:03Voilà une bonne nouvelle.
21:05Si vos commerçants
21:06jouent le jeu,
21:07sachez que vos repas de fête
21:08devraient vous coûter
21:09moins cher.
21:10Bonjour Hortense Crépin.
21:11Bonjour.
21:12On vous retrouve sur place
21:13en direct
21:14du plus grand marché
21:15de produits frais au monde
21:16et sur tous les états,
21:18là où presque
21:19les prix cette année
21:20sont en baisse.
21:20Absolument,
21:22avec plusieurs produits stars
21:24dont le prix est attendu en baisse,
21:25moins 14%
21:26pour les coquilles Saint-Jacques,
21:28moins 8%
21:29pour les huîtres,
21:29car la météo
21:30pour l'instant
21:30est propice à la pêche,
21:32selon Véronique Gilardo,
21:33grossiste historique
21:35de Rungis.
21:36Je tiens à une tempête,
21:36évidemment,
21:37ce ne sont pas les mêmes prix.
21:38Il nous faut un froid
21:38bien sec
21:39pour cette période-là.
21:41Je pense que c'est plutôt bien parti,
21:42donc il y a 0 problème.
21:43Le foie-grain également
21:44voit son prix baisser,
21:45moins 7%
21:46et pour accompagner le tout,
21:48prévoyez des trompettes de la mort,
21:50moins 23% attendus
21:52sur les étiquettes,
21:53une tendance généralisée
21:54que constate Stéphane Laiani,
21:56le président du marché de Rungis.
21:58Les années 2022,
22:0023, 24,
22:01ça a été des années d'inflation.
22:02Là, on est rentré déjà
22:03dans une forme de déflation.
22:05Les prix ne sont plus aussi chers
22:07que les années précédentes.
22:08Et ce dernier conseil
22:10pour réduire encore la facture.
22:11Moi, j'insiste sur le fait des autres.
22:13Quand on fait la cuisine soi-même,
22:15on fait entre 25%
22:16et 15% d'économie.
22:17À vos fourneaux,
22:18donc,
22:19il vous reste encore 15 jours
22:20pour concocter votre menu idéal.
22:23Merci beaucoup Hortense Crépin
22:25et à propos de bonnes choses,
22:26sachez que ça y est,
22:27la cuisine italienne
22:29va faire son entrée
22:30au patrimoine culturel
22:31et matériel de l'UNESCO.
22:33On l'a appris ce matin.
22:35La météo avec vous,
22:36Peggy,
22:37bon, ça se dégrade,
22:38temps gris
22:38et pluvieux.
22:39Oui, on a une perturbation
22:40depuis ce matin.
22:41et qui évolue peu finalement
22:43qu'on retrouve entre l'Aquitaine
22:44et la Lorraine.
22:45Elle donne de bonnes pluies,
22:46plus marquées cet après-midi
22:47du Limousin à la Bourgogne.
22:49Et de part et d'autre,
22:50c'est bien de nuages,
22:50alors surtout dans le sud-est.
22:52Et puis,
22:52on a toujours ces faibles pluies
22:53sur les Cévennes,
22:54mais pas grand-chose.
22:55C'est plus lumineux tout de même
22:57sur le Roussillon,
22:57puis ça reste ensoleillé
22:58cet après-midi sur les Alpes.
23:00Et sur un large quart
23:01nord-ouest du pays,
23:02on a un ciel variable
23:03qui se met en place
23:04entre nuages
23:04et de timides éclaircies.
23:06Des Charentes
23:07à l'Île-de-France
23:07jusqu'aux Hauts-de-France.
23:08Des éclaircies plus franches
23:09sur la Bretagne
23:11et le Cotentin,
23:12mais tout de même
23:12un risque d'averse
23:13sur les côtes.
23:14Le tout sous des températures
23:15alors qu'ils sont en légère baisse
23:16au nord,
23:16mais qui sont toujours
23:17au-dessus des normales de saison.
23:1912 à 15 degrés
23:20dans la plupart des régions
23:21et 16 à 17
23:22près de la Méditerranée.
23:24Merci beaucoup,
23:25Peggy.
23:26Il est 12h57 bientôt.
23:28Vous avez la parole
23:29dans un tout petit instant.
23:30On va revenir bien sûr
23:31sur l'aide sociale
23:33à l'enfant.
23:34Ce scandale,
23:34un petit garçon puni,
23:36on l'a tendu.
23:38Une enquête a été ouverte
23:39et ça met une nouvelle fois
23:40la lumière
23:41sur ce qui se passe
23:42dans ces foyers.
23:43Si vous avez vous-même
23:45été placé à un moment
23:46ou un autre
23:46de votre vie,
23:49appelez-nous.
23:49J'attends vos témoignages
23:50au 30 de 17 au de suite.
23:52Amandine Bégaud,
23:53RTL Midi,
23:54les auditeurs ont la parole.
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