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  • il y a 6 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 12 décembre 2025.

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00:00L'heure d'RTL midi.
00:05RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Amandine Bégaud.
00:11Bonjour à tous et bienvenue dans RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:15Nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage et de témoignages.
00:19Car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:24Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez.
00:26On vous attend dès à présent au 3210, mais aussi par SMS.
00:31Vous envoyez votre message au 64900, commençant par le mot midi.
00:35Et puis bien sûr, l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet laisser un message.
00:39A la une aujourd'hui, le gouvernement bien décidé à ne pas laisser tomber Brandt.
00:43Au lendemain de la liquidation judiciaire, le ministre de l'Industrie annonce un nouveau projet.
00:47On va tout vous expliquer.
00:50Dans la Riège, c'est sous très haute sécurité qu'a commencé ce matin l'abattage du troupeau.
00:54touché par la dermatose nodulaire.
00:57Et puis on reviendra aussi sur ces chiffres qu'RTL vous révélait ce matin.
01:00Les collégiens perdent chaque année en moyenne 9% d'heures de cours.
01:05Faute de prof, ça vous fait déjà beaucoup réagir au 3210.
01:09Didier, par exemple, vient de nous laisser un message.
01:11L'école collégiée, il manque des enseignants.
01:14La cause remonte à de très longues décennies.
01:18Il faudrait que les jeunes se posent la question sur cette vocation.
01:22Qu'est-ce qu'être un enseignant ? Qu'est-ce que l'institution scolaire ?
01:25C'est presque un sujet philosophique.
01:27Et puis deux cocoricots.
01:29Un jeu français, ça crée meilleur jeu vidéo du monde.
01:32Et un spot de pub qui fait le tour du monde.
01:35Ce spot, c'est celui d'Intermarché.
01:37Thierry Cotillard, le patron de l'enseigne et l'invité d'RTL midi.
01:40Déjà 150 millions de vues pour cette publicité.
01:44C'est incroyable.
01:45On évoquera aussi, bien sûr, avec lui, les questions de pouvoir d'achat.
01:48Vous voyez les prix baisser dans vos magasins ou pas.
01:51J'attends vos réactions et vos témoignages au 3210.
01:55La météo avec vous, Anthony Kazmarek.
01:56Bonjour, Anthony.
01:57Bonjour, Amandine.
01:58Bonjour à tous.
01:59Et c'est du grand classique, gris au nord, soleil au sud.
02:01Exactement.
02:01Et cette limite nord-sud, elle passe aujourd'hui par La Rochelle, Tours, Orléans, Paris, Nancy, Strasbourg.
02:06Il faudra donc être au sud de cette limite pour avoir du soleil, à l'exception du ponton méditerranéen.
02:11Météo complète juste après ce journal.
02:13A tout à l'heure, Anthony.
02:15Amandine Bégaud.
02:16RTL midi, les auditeurs ont la parole.
02:19C'est de la hargne, c'est de la rage.
02:21Moi, personnellement, j'ai envie de tout casser là.
02:22Au coup de la liquidation judiciaire, là, franchement, ça met une claque à tout le monde.
02:26Au moins, on est tous sur le carreau cette fois.
02:28Donc là, on se débarrasse de tout.
02:30Brandt, voilà, on va faire une croix dessus maintenant.
02:32On vous parlait hier du désespoir, de la colère des 700 salariés de Brandt qui, à quelques jours de Noël, ont appris hier la fermeture de leur entreprise.
02:4224 heures plus tard, voilà, peut-être une lueur d'espoir.
02:46Bonjour Pauline Jacot.
02:46Bonjour à tous.
02:47Le gouvernement annonce en effet qu'il travaille sur un nouveau projet.
02:50Expliquez-nous.
02:51Alors, l'idée, c'est de prendre le temps, de sortir du mode commando, nous a confié le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, que l'on a rencontré ce matin à Bercy.
03:01Il veut, avant ou après les fêtes, réunir encore une fois les acteurs locaux, les banques, réfléchir à une vision industrielle, dit-il, pour les deux sites de Vendôme et d'Orléans.
03:11Moi, je me bats toujours pour qu'imaginais qu'à la place d'une industrie, il y a un autre projet industriel, parce que derrière, c'est des savoir-faire, c'est des compétences, c'est de la création de valeurs dans nos territoires.
03:19Donc, c'est ça mon idée.
03:20Moi, je ne fais pas des fausses promesses.
03:22L'engagement que je prends, c'est de continuer à travailler sur le dossier et de penser un projet industriel pour l'avenir de Brandt et de ses salariés.
03:31Précision importante du ministre de l'Industrie ce matin pour RTL, l'État avait mis 5 millions d'euros sur la table.
03:37Ils sont potentiellement toujours d'actualité pour ce nouveau projet.
03:40Alors, Christian Ponvert, notre correspondant dans la région centre a réussi à joindre ce matin le représentant CGT de chez Brandt et il se dit très surpris.
03:49C'est la première fois que j'entends ça.
03:50Comment il peut dire ça s'il n'a jamais consulté les élus, les salariés ? Je ne sais pas du tout.
03:56Après une liquidation, c'est fini.
03:58Il ne fit pas comme s'il y avait 50 entrepreneurs derrière et il n'y en avait qu'un.
04:01Son business plan ne tenait pas la route.
04:03Donc, à un moment donné, à partir de là, c'est fini.
04:06Mais est-ce que ça vous redonne un peu d'espoir ?
04:08Franchement, non, pas du tout.
04:10Il fallait faire tout ça avant, avant que le juge se prononce.
04:13Une fois que c'est prononcé, ça ne sert à rien d'aller sauver les gens qui sont déjà morts.
04:16Pauline, on entend les syndicats dubitatifs.
04:19L'idée, attention, ça n'est pas de sauver Brandt.
04:22Non, effectivement, Brandt, c'est terminé.
04:24La marque n'existera plus.
04:26L'idée, là, c'est vraiment de faire revivre les sites industriels, reprendre potentiellement une partie des salariés.
04:31Mais pas de miracle, les 700 employés de Brandt recevront leur lettre de licenciement à Noël.
04:38Et leur salaire ne sera plus versé à partir de lundi prochain.
04:41Pauline Jacot, du service Économie de RTL. Merci à vous.
04:44Votre avis nous intéresse. Appelez le trempe de 10.
04:4850 centimes la minute.
04:49On part à présent pour l'Ariège.
04:51Et après les incidents d'hier autour d'une exploitation touchée par la dermatose bovine,
04:56l'abattage du troupeau a finalement débuté ce matin.
05:00Bonjour Hermine Leclerc.
05:01Bonjour.
05:02Vous êtes sur place pour RTL au bord de Surariz.
05:05Un abattage sous très très haute sécurité.
05:07Oui, imaginez des vétérinaires et un premier camion d'écarissage
05:11escorté par six voitures de gendarmerie,
05:14deux blindés et un hélicoptère qui survole la ferme en permanence
05:17depuis 10 heures ce matin.
05:19Face aux forces de l'ordre, des agriculteurs, des voisins et des soutiens
05:22assistent impuissants à l'opération.
05:24Alexandre ne décroche pas son regard des vaches quelques minutes avant d'être abattu.
05:28De faire ça, je trouve ça incroyable.
05:30Je n'ai jamais manifesté, mais on ne peut pas faire ça à 200 vaches.
05:34Quand on voit le dispositif de sécurité.
05:35C'est ça qui m'a choqué.
05:37Et là, de les voir encore ces vaches, ça me fait de la peine.
05:39Autant de moyens, c'est impressionnant.
05:40On parle de vaches quand même.
05:42Regardez, il y a des centaures et tout.
05:44C'est honteux.
05:45Les services vétérinaires sont donc en train d'euthancier
05:47une par une les 200 vaches du Cheptel,
05:49leurs dépouilles placées à l'aide d'un tractopel
05:52dans les camions d'écarissage.
05:54Rémi Baisset, président de la coordination rurale de l'Aude,
05:57est venu prêter main forte aux éleveurs.
05:58Les agriculteurs ne vont pas baisser les bras.
06:00Les éleveurs ne vont pas baisser les bras.
06:02On a détruit un outil de travail ici de ces éleveurs.
06:05La mobilisation va continuer.
06:06Elle va être encore plus dure.
06:08À comprendre des rassemblements,
06:09voire des blocages d'axes routiers
06:11et de toutes fermes où auraient lieu de nouveaux abattages.
06:14Hermine Leclerc dans l'Ariège pour RTL.
06:16Et après les incidents d'hier,
06:18une personne est toujours en garde à vue.
06:20C'est ce qu'a confirmé tout à l'heure sur RTL.
06:21Laurent Nunes, le ministre de l'Intérieur,
06:24qui annonce toujours sur RTL
06:25qu'il va faire évoluer la loi sur le protoxyde d'azote.
06:29Évolution après les drames, bien sûr, de ces dernières semaines.
06:32On travaille surtout à des mesures
06:33qui permettraient de pénaliser l'usage détourné du protoxyde d'azote,
06:37de pouvoir fermer des commerces qui le vendent indûment
06:39et surtout d'interdire le port et le transport
06:41et la consommation sur la voie publique
06:43de manière généralisée sur le territoire national.
06:45C'est une mesure législative à laquelle nous travaillons
06:47qui va être introduite dans les jours qui viennent.
06:49Et vous le mettrez sur la liste des stupéfiants ?
06:50C'est déjà une circonstance aggravante.
06:52Après, il faut pouvoir le détecter.
06:53Le protoxyde d'azote, il faut bien comprendre.
06:54C'est une heure d'effet, mais terrible, extrêmement euphorisant.
06:57On n'a pas d'appareil de dépistage au moment où on se parle.
07:00Donc il faut qu'on avance sur ce sujet,
07:01mais on est déterminé, évidemment, à circonscrire l'usage
07:04et le limiter à ce pour quoi il est conçu,
07:06c'est-à-dire un usage culinaire et puis en médical.
07:09Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, sur RTL,
07:11ce matin, il était l'invité de Thomas Soto.
07:13Laurent Nunez, qui nous a par ailleurs confirmé
07:16que son ministère avait été victime d'une attaque informatique.
07:20Bonjour Thomas Proutot.
07:21Bonjour.
07:21C'est inédit, une attaque informatique
07:23contre le ministère de l'Intérieur.
07:25On peut imaginer que c'est ultra protégé.
07:27Est-ce qu'il faut pour autant s'inquiéter ?
07:28Alors, pas de compromission grave de fichiers détectés à 7 heures,
07:32nous a dit ce matin Laurent Nunez.
07:33Les protocoles de sécurité prévus ont été mis en place
07:36et des conseils, des consignes de vigilance
07:38ont été passées aux 280 000 fonctionnaires
07:40du ministère de l'Intérieur.
07:42Certains ont dû redémarrer leur ordinateur, rien de plus.
07:46Reste qu'une intrusion dans les serveurs de messagerie
07:48a bien eu lieu, pour la première fois à ce niveau,
07:51le vous disiez, et qu'on ne sait pas
07:52ce qui a pu être extrait.
07:54D'après nos informations, c'est un service local
07:56qui a d'abord été visé en Charente-Maritime.
07:58Police ou gendarmerie, cela n'est pas précisé.
08:00L'autre question, c'est qui est derrière cette attaque ?
08:04L'enquête est à la fois menée par l'ANSI,
08:06l'agence d'État qui veille à la sécurité informatique
08:08des institutions les plus sensibles,
08:10et par l'OFAC, l'Office de la police judiciaire spécialisée
08:12dans le cyber.
08:13Toutes les hypothèses sont sur la table,
08:15de la tentative d'ingérence étrangère
08:16jusqu'au simple hacker amateur,
08:19avide de reconnaissance,
08:20pour avoir réussi un piratage inélie.
08:21Thomas Proutot, chef du service police-justice
08:24de RTL, au procès du docteur Péchier.
08:26À présent, cette ancienne anesthésiste
08:28accusée d'avoir empoisonné
08:2930 de ses patients,
08:31le réquisitoire se poursuit.
08:33Planar Ardenovitch, vous avez assisté
08:35à l'audience pour RTL,
08:37et notamment à un grand moment
08:38de tensions et d'émotions.
08:41Oui, au moment où l'avocate générale
08:42aborde le cas du petit Teddy,
08:444 ans lorsque son cœur s'est arrêté en 2016,
08:47la salle se fige.
08:48Le père du petit garçon, désormais adolescent,
08:50croise les bras sur son ventre,
08:52l'air concentré.
08:53Tous les jours, ou presque depuis 3 mois,
08:55il est là, il écoute.
08:56Dans ce cas-là, dit l'avocate générale,
08:58on touche au tabou suprême,
09:00sans prendre à un enfant.
09:02À l'audience, Frédéric Péchier a admis
09:03qu'une dizaine des 30 cas qu'on lui impute
09:06étaient bien des empoisonnements.
09:07Mais pas celui-là.
09:09Pourquoi ?
09:09L'avocate générale hausse la voix,
09:11sa voix qui résonne dans la salle sans un bruit.
09:14Lui, le père de famille
09:15qui aime authentiquement ses enfants,
09:17comment peut-il laisser entrevoir
09:19cette autre face,
09:20celle du criminel
09:21qui s'en prend à un enfant.
09:23Regard fixe dans le fond de sa chaise,
09:25Frédéric Péchier, écoute,
09:26ne bouge pas.
09:27Toujours insondable.
09:29Plana Radenovic,
09:30la cour d'assises de Besançon
09:33pour RTL.
09:34RTL qui vous le révélait ce matin.
09:36Nos collégiens perdent chaque année
09:3810 millions d'heures de cours,
09:40faute de profs.
09:41Ce sont des chiffres de la Cour des comptes.
09:43Sur l'année 2023-2024,
09:45cela représente quand même 9% de cours,
09:47en moins, en moyenne et par élève.
09:50Et c'est encore pire en zone d'éducation prioritaire.
09:5311% comme à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis
09:56où vous vous êtes rendue,
09:57Hortense Crépin.
09:57Les semaines que sa fille a passées
09:59sans prof de maths au collège,
10:01Karen les compte encore.
10:026, 7, 8...
10:048 semaines avant d'avoir un nouveau professeur
10:07arrivé il y a quelques jours.
10:09Un remplaçant a été nommé,
10:10mais la récupération des retards
10:12n'a jamais été à l'ordre du jour.
10:14Le fils de Fabia, lui,
10:15enchaîne les journées sans remplaçant en CE2.
10:18Alors cette maman s'improvise parfois professeur.
10:20J'essaie de ramener des devoirs,
10:22des exercices un peu de partout,
10:24mais ils sont vraiment en retard.
10:25En fait, ils ne veulent même plus y aller à l'école
10:26pour apprendre, etc.
10:27C'est une garderie.
10:28Autant de situations que la fédération de parents
10:30recense, au moins une dizaine d'établissements
10:33d'Aubervilliers sont concernés,
10:34selon Nicolas Jounin,
10:36le représentant FCPE de la ville.
10:38Maladie, maternité, formation,
10:40les enseignants ne sont pas remplacés
10:42dans la plupart des cas.
10:43Donc des enfants, soit finissent
10:44dans des classes surchargées
10:45parce qu'ils sont répartis
10:46dans les classes qui restent,
10:47soit ils sont carrément déscolarisés
10:48parce qu'on demande aux familles
10:49de les conserver.
10:50Donc c'est tout à fait inadmissible.
10:52Et pour dénoncer ce manque de remplaçants,
10:53la FCPE de Seine-Saint-Denis
10:55a engagé plusieurs procédures
10:57pour faire condamner l'Etat.
10:58Et le rectorat contacté par Artel
11:00assure que chaque situation est suivie
11:02avec attention et que les services
11:03sont particulièrement mobilisés
11:05pour remplacer les enseignants absents
11:07en Seine-Saint-Denis.
11:09Si vous êtes concernés,
11:10si vos enfants, comme ça,
11:12ont perdu des heures et des heures de cours,
11:14appelez-nous.
11:14J'attends vos témoignages au 3210.
11:16Il est 12h41.
11:18Dans un tout petit instant sur RTL,
11:20deux cartons français.
11:22Oui, deux.
11:22A tout de suite.
11:24Amandine Bégaud.
11:26RTL Midi.
11:29Amandine Bégaud.
11:30RTL Midi.
11:31Les auditeurs ont la parole.
11:32Il est bientôt 12h45 sur RTL.
11:35Les handballos françaises vont tenter tout à l'heure
11:37de décrocher leur place pour la finale de la Coupe du Monde.
11:40Vous savez, ce sont elles les tenantes du titre.
11:43Elles affrontent l'Allemagne.
11:44Ce sera à 17h45 à Rotterdam.
11:47La France qui brille dans le monde.
11:49Claire, obscure, expédition 33.
11:52Ce jeu vidéo dont on vous parlait hier
11:53a été sacré cette nuit à Los Angeles.
11:56meilleur jeu de l'année.
11:58C'est du jamais vu pour un jeu français.
12:00Et le jeu de l'année
12:01est mon ami Claire Obscure,
12:04expédition 33.
12:10Je veux d'abord remercier
12:11cette incroyable équipe de Soundfall Interactive
12:14et tous ceux qui ont travaillé sur ce jeu.
12:15C'est un travail d'équipe,
12:17donc merci à ceux qui ont contribué.
12:18Un immense merci également à tous les joueurs.
12:22Vous avez changé nos vies,
12:23la vie du studio,
12:24et c'est vraiment merveilleux.
12:25Merci et merci pour ce qui arrivera ensuite.
12:32Claire, obscure, expédition 33
12:35qui remporte pas moins de 9 statuettes
12:37au Game Awards.
12:38C'est l'équivalent des Oscars des jeux vidéo.
12:40Un jeu qui a été produit à Montpellier
12:42comme ce spot de pub
12:44qui lui aussi cartonne dans le monde entier.
12:46Le premier loup, il vivait dans la forêt
12:48et il n'y avait pas de copains.
12:53En même temps, si tu ne mangeais pas tout le monde...
12:55Je suis un loup.
12:56Qu'est-ce que tu veux que je mange ?
12:57Déjà, pas des gens.
12:58Des carottes, des champignons,
13:00des fruits, des légumes.
13:00Ça chasse comment, les légumes ?
13:02Laisse tomber.
13:08La toute dernière pub des magasins intermarchés,
13:11c'est un vrai conte de Noël,
13:12l'histoire de ce loup, mal aimé,
13:14qui devient végétarien pour se faire des amis.
13:17Déjà plus de 150 millions de vues
13:20dans le monde en moins d'une semaine.
13:23On va en parler avec le patron des Mousquetaires
13:25qui regroupe notamment les magasins intermarchés
13:28Thierry Cotillard dans un instant.
13:30Bonjour Thierry Cotillard.
13:31Bonjour.
13:31Et merci beaucoup d'être l'invité d'RTL Midi.
13:33Mais ce stop, ce stop, ce spot plutôt,
13:36il a été produit, je le disais,
13:38à Montpellier comme le jeu vidéo.
13:40Montpellier, temple de l'animation.
13:42On découvre ça. Pourquoi ?
13:44Eh bien, Rémi Vallès a mené l'enquête pour RTL.
13:47Eh bien, c'est avant tout l'écosystème local montpellierain
13:50qui en fait une place de choix pour la création.
13:52C'est ce qu'explique Théophile Dufresne,
13:54un des fondateurs des Logix Studios,
13:56concepteur de la publicité de Noël d'intermarché.
13:58On travaille sur Paris et pour nous,
14:00le choix de Montpellier, ça a été une évidence en fait,
14:02parce qu'il y avait des écoles qui formaient à nos métiers.
14:04Énormément de studios d'animation,
14:05énormément de studios de jeux vidéo,
14:07de plus en plus de gens qui s'installent.
14:08Donc, il y a une vraie effervescence
14:10dans le secteur des industries culturelle et créative
14:13ici à Montpellier.
14:14Et on en est très fiers.
14:15À Montpellier, on dénombre ainsi une centaine d'entreprises
14:17et une quarantaine de formations dédiées à l'animation
14:20et aux jeux vidéo.
14:21Sur les bancs de la faculté,
14:22les succès d'E-Logic Studios et de Soundfall Interactive,
14:25le créateur de Clair Obscur,
14:26font même déjà l'objet d'études,
14:28explique Antoine Cholet.
14:29Il est maître de conférences en jeux vidéo
14:31à la faculté de Montpellier.
14:32Au-delà du succès,
14:33au-delà de ce que le grand public peut voir,
14:35on se rend compte qu'il y a beaucoup d'éléments,
14:38que ce soit sur le plan cognitif, émotionnel,
14:40technique, artistique.
14:42Et là, ça devient intéressant
14:43de pouvoir en parler avec les jeunes générations.
14:45D'autant plus intéressant
14:46que les secteurs du jeu vidéo
14:47et de l'animation à Montpellier
14:49sont une vraie locomotive pour l'emploi,
14:51avec près de 1000 postes
14:52directement liés à cette industrie.
14:54Le reportage à Montpellier de Rémi Vallès.
14:57Thierry Cotillard,
14:57vous êtes donc avec nous,
14:59patrons, je le rappelle,
15:00des mousquetaires qui regroupent
15:01notamment les magasins Intermarché et Netto.
15:05Un mot d'abord de ce succès,
15:07150 millions de vues.
15:08Et vous me disiez en antenne,
15:09en fait, on est à beaucoup plus.
15:10Plus que ça.
15:11Et j'ai envie de vous dire,
15:13on est même dépassé
15:14par l'ampleur du phénomène,
15:15qui est mondial,
15:16il n'est pas que français.
15:17On serait à 500 millions.
15:19500 millions de vues.
15:20Et on est à 500 millions
15:21parce que les youtubeurs japonais,
15:23américains,
15:24s'emparent du film,
15:25le diffusent.
15:26Donc vous imaginez la fierté pour nous,
15:28pour nos équipes,
15:29pour l'agence,
15:29parce que vous l'avez montré
15:31dans le reportage,
15:32c'est un peu la victoire
15:33de la création française
15:34sur l'IA.
15:35Et de donner une petite leçon
15:37aux Américains,
15:37ça nous fait plaisir.
15:38Mais comment vous expliquez
15:40ce succès comme ça,
15:41en moins d'une semaine ?
15:42500 millions de vues,
15:42c'est un truc colossal.
15:44Les ingrédients étaient là.
15:46Je pense que le thème,
15:47le rassemblons-nous,
15:49quelle que soit la différence,
15:50le luton contre l'exclusion,
15:52et puis vivre ensemble pour Noël,
15:53je crois que le thème,
15:54il est réel,
15:55il est attendu des Français.
15:56Et quelque part,
15:58ça nous correspond,
15:59nous les mousses
15:59qu'on terre,
16:00on l'assume.
16:01Et puis les ingrédients
16:02de notre agence,
16:03avec laquelle on bosse
16:04depuis 8 ans,
16:05fonctionnent à chaque fois,
16:07c'est-à-dire un format long
16:08pour installer l'histoire.
16:10Cette musique,
16:11et quoi de mieux
16:12qu'effectivement,
16:13un vieux cloclo ?
16:14Et d'ailleurs,
16:15les ayant droit,
16:16c'est assez marrant,
16:17on s'est dit,
16:17quelle réaction ils vont avoir
16:18par rapport à ça ?
16:20L'un des fils de Claude François
16:21nous a contactés
16:23en nous disant,
16:23écoutez,
16:24j'ai été ému aux larmes,
16:25merci.
16:26Et sur Spotify,
16:28le clip maintenant
16:28qui accompagne le mal élimé,
16:30c'est notre pub
16:31et pas le clip
16:32qu'il avait à l'époque.
16:33Donc c'est formidable.
16:33Et pareil,
16:34ça a fait un bond d'écoute
16:36incroyable
16:36pour cette chanson
16:37de Claude François.
16:39Il vous a coûté cher,
16:40ce spot ou pas ?
16:41Ça coûte cher ?
16:42Oui,
16:42C'est un vrai film.
16:43Oui,
16:44c'est un vrai film.
16:44Donc c'est plus de 70 personnes
16:46qui travaillent dessus
16:47depuis près d'un an.
16:49Donc oui,
16:49ça coûte beaucoup plus cher
16:51que justement
16:51cette fameuse
16:52intelligence artificielle.
16:54Mais vous savez,
16:55là,
16:55on est en train de prouver
16:56que ça vaut le coup
16:56d'investir.
16:57Et à chaque fois je dis,
16:58l'émotion d'un humain,
16:59ce sera autre chose
17:00que celle produite
17:00par un robot.
17:02Donc ce coup-là,
17:03il faut l'imaginer dans le temps.
17:04C'est-à-dire qu'on le repassera
17:06l'année prochaine
17:06parce que ce sera encore un succès.
17:08On a eu plein,
17:09plein,
17:09plein de messages d'auditeurs
17:12qui nous a laissé un message
17:13au 3210.
17:13Écoutez.
17:15Compte tenu du succès
17:16de la publicité,
17:18j'espère qu'ils ont prévu
17:19de faire la peluche du loup
17:21pour pouvoir la vendre
17:22dans les magasins.
17:23Je pense que ce serait
17:24un très gros coup.
17:25Voilà.
17:25Merci,
17:26belle émission à tous.
17:27Bon,
17:27la peluche du loup.
17:28Il n'est pas le seul.
17:29En plus,
17:30il a une bonne dette.
17:31Il est tout mignon,
17:32le loup.
17:34Ça nous est remonté de partout
17:35par nos adhérents,
17:36surtout qui ont tous les consommateurs,
17:38les clients dans les magasins.
17:39On est en train de travailler
17:40la question.
17:41Ça va être un petit peu de temps.
17:42Il va y avoir une peluche loup.
17:43Vous pouvez nous l'annoncer.
17:45Oui,
17:45on travaille dessus
17:46et on espère,
17:47on espère qu'elle sera
17:49aussi un peu française
17:50parce que c'est vraiment
17:51la marque de fabrique.
17:51J'espère qu'elle sera
17:51100% française.
17:52Il y a plein de peluches françaises.
17:53Évidemment.
17:54Donc,
17:54on est en train de travailler
17:55avec les équipes à chasse
17:56sur le sujet.
17:56On espère au plus vite.
17:58Si ce n'est pas cette année,
18:00on sera un peu déçus.
18:01Mais au moins,
18:01il y aura cette surprise
18:02pour le sapin
18:04de l'année prochaine.
18:04Bon,
18:05alors justement,
18:05parlons de Noël,
18:06Thierry Cotillard.
18:07On est à moins de deux semaines
18:12parce que les clients
18:12d'abord sont au rendez-vous.
18:14On a un signe
18:14qui est assez encourageant
18:15parce qu'il y a une vente
18:16qu'on a finie
18:17qui nous donne un peu le ton.
18:19C'est la vente
18:19des sapins de Noël.
18:21Déjà,
18:21c'est terminé.
18:22C'est en cours
18:23mais le gros est passé.
18:23Les trois quarts
18:24des ventes sont faites
18:25et par rapport à l'année dernière,
18:27on est à plus trois.
18:28Donc,
18:28c'est assez encourageant
18:29parce que quand on se dit
18:30je veux un beau sapin,
18:31on peut imaginer
18:32une belle table
18:33et comme cette année,
18:35tous les panels
18:35nous confirment
18:36que le coût du réveillon
18:38sera moins cher
18:39que l'année prochaine,
18:40on imagine
18:41et on espère surtout
18:42que ça a quand même
18:43été une année
18:43un peu morose
18:44pour les Français
18:45et qu'il y ait envie
18:46de faire la fête
18:47et une pause
18:48dans cette morosité ambiante.
18:49Ça,
18:49vous nous confirmez
18:50que le coût du réveillon
18:51des produits
18:51ça va être moins cher ?
18:52Oui,
18:53le foie gras
18:53parce que le foie gras
18:54l'année dernière
18:54on avait la grippe aviaire
18:55donc ça avait inflaté
18:56les produits
18:56ce sera moins 4
18:57le saumon
18:58ce sera moins 3
18:59le champagne est stable
19:01et seule déception
19:02parce que c'est un coût
19:03de matière première
19:04qui a flambé
19:04c'est le chocolat
19:05qui fait plus 10
19:06mais la somme de tout ça
19:07c'est un panier
19:08qui sera moins cher
19:08et on va surtout
19:10si vous voulez
19:10c'est un peu dans l'esprit
19:11justement du film
19:12on veut que le réveillon
19:13soit accessible à tous
19:14donc on a fait aussi
19:15un menu à 10 euros
19:17pour que toutes les bourses
19:18puissent se payer un réveillon.
19:19On a découvert hier
19:20que 40% des français
19:21faisaient leurs achats
19:22à crédit
19:23les cadeaux
19:23notamment
19:23via les paiements
19:25en 3 ou 4 fois
19:27est-ce que cela vous surprend
19:28est-ce que ça vous inquiète ?
19:30Ça ne nous surprend pas
19:30parce que nous
19:31on a une lecture
19:32très précise
19:33du moment où les gens dépensent
19:34ça dépense fort
19:36pratiquement 10% de plus
19:38que les jours avant
19:39lorsque la paie
19:40ou les aides sociales
19:41arrivent le 5 du mois
19:42et ça commence à baisser le 20
19:44et on voit que le 28-29
19:46on est à l'essentiel
19:47et il n'y a plus d'achat plaisir
19:48pour le tiers de français
19:50qui est en difficulté
19:51mais le tiers de la France
19:52c'est 20 millions de français
19:53Mais c'est énorme
19:54un tiers de français
19:55qui a toujours du mal
19:57chaque mois
19:57et on les entend tous les jours
19:58sur RTL
19:59moi presque tous les jours
20:00dans les auditeurs
20:01on la parole
20:01on a des gens qui bossent
20:02et qui nous disent
20:03qu'ils n'y arrivent pas
20:03C'est quoi le problème
20:04Thierry Cotillard ?
20:05Un problème de salaires
20:06qui sont toujours trop bas ?
20:07Oui moi je pense qu'en fait
20:08on a un sujet
20:09en tout cas
20:10il faut absolument
20:11mettre sur la table
20:11ce sujet d'écart
20:12entre le brut et le net
20:14l'écart est beaucoup
20:15trop important
20:16on paye des cotisations
20:18salariales
20:18Ces cotisations
20:19elles servent à financer
20:20notre monnaie sociale
20:20Oui mais travaillons
20:21comme on travaillerait
20:22dans une entreprise
20:24c'est-à-dire
20:24travaillons le niveau de charge
20:26c'est-à-dire baissons
20:27la dépense publique
20:28qui fera que ces cotisations
20:29prélevées chez les employeurs
20:30mais surtout les employés
20:31parce que l'employé
20:32je pense qu'il serait ravi
20:33de prendre 100 ou 150 euros
20:34de brut qui basculent en net
20:36ça ferait la différence
20:37parce que
20:37il y a vraiment
20:39des foyers
20:39qui en fin de mois
20:40sont difficiles
20:40et je n'avais pas compris
20:41cette position encore
20:42de l'Europe
20:43et reprise par la France
20:44de se dire
20:44maintenant les découverts
20:45vont être taxés
20:46on marche sur la tête
20:48il y a des français
20:49qui sont vraiment dans le besoin
20:50il faut les aider
20:51et donc
20:51essayons de faire
20:53que l'état soit mieux géré
20:55comme ça
20:55il y aura un net
20:56qui sera meilleur
20:56pour les français
20:57Dans vos magasins
20:58les salaires vont augmenter
20:59dans ces prochains mois
21:00l'année prochaine ?
21:00Nous tous les ans
21:01on fait des négociations
21:02annuelles
21:03localement
21:04pour chaque intermarché
21:05parce que chacun est indépendant
21:07on mène une négociation
21:08par contre au niveau du groupe
21:09pour les 11 000 salariés
21:11qui travaillent dans nos entrepôts
21:12les 10 000
21:13qui sont dans nos usines
21:14et le mot d'or
21:16c'est toujours
21:17d'être au niveau
21:18de l'inflation
21:18voire supérieur
21:19de manière à préserver
21:20le pouvoir d'achat
21:20Et dans les rayons
21:21à quoi faut-il s'attendre
21:22l'an prochain ?
21:23Les négociations commerciales
21:24celles qui
21:24j'allais dire opposent
21:26c'est pas forcément opposent
21:27mais d'un côté
21:27elles opposent
21:29parce qu'un fournisseur
21:31vous comprenez
21:31il veut vendre au plus cher
21:32et nous on veut acheter
21:33au moins cher
21:34donc par définition
21:34il y a une opposition
21:35au départ en tout cas
21:36Ça a commencé
21:37au tout début du mois de décembre
21:38qu'est-ce qui va baisser
21:39qu'est-ce qui va augmenter
21:40on sait déjà un peu ou pas ?
21:41Oui alors
21:42on a la lecture
21:43qu'au global
21:45c'est une inflation
21:45qui va être contenue
21:46Vous savez
21:47on a eu des années folles
21:48en 2022-23
21:49avec l'hyperinflation
21:50les fournisseurs
21:51arrivent avec des tarifs
21:52à 20-30%
21:52ce sera pas ça
21:53Donc au global
21:54l'inflation sera contenue
21:55et sera dans la même tendance
21:56que cette année
21:57qui finira à 1%
21:58Dans les bonnes nouvelles
21:59il y a des emballages
22:00qui baissent
22:01de 12 à 13%
22:02comme le verre
22:02il y a des matières premières
22:03qui baissent
22:04comme le blé
22:05donc les pâtes vont baisser
22:06la farine va baisser
22:08et en revanche
22:09vous allez encore avoir
22:10un café qui prendra 19%
22:12un chocolat qui va augmenter
22:13et pénurie de cheptel
22:15une viande
22:16qui va encore prendre 10%
22:17probablement cette année
22:18Et qui a déjà beaucoup augmenté
22:19ces derniers mois
22:20Olivier Dauvert
22:21notre monsieur conso
22:22ici à Hertel
22:23avait une petite question pour vous
22:25Ok
22:25Bonjour Thierry Cotillard
22:27c'est Olivier Dauvert
22:27pour une question typique
22:29Est-ce qu'Intermarché
22:30soutient suffisamment
22:31les producteurs français
22:32de fruits et légumes ?
22:33La semaine dernière
22:34j'ai publié la photo
22:35des tomates cerises françaises
22:37étaient vendues 1,99€
22:39juste à côté
22:40de tomates cerises marocaines
22:41qui étaient vendues
22:42deux fois moins cher
22:4399 centimes
22:45alors qu'en termes
22:46de prix d'achat
22:47il n'y avait que
22:4810 centimes d'écart
22:50entre les deux
22:50ce qui veut dire
22:51que le niveau de marge
22:52était infiniment supérieur
22:54sur les tomates cerises françaises
22:56ce qui pénalise
22:57mécaniquement les ventes
22:58Thierry Cotillard
23:00Intermarché
23:00se fait de l'argent
23:01sur le dos des agriculteurs
23:02non le soutien
23:03il ne sera jamais
23:03assez fort
23:04et on trouvera
23:05toujours l'exemple
23:05de la tomate
23:06qui localement
23:07a été peut-être vendue
23:08un peu plus chère
23:08que ce qu'elle aurait dû
23:09le sujet
23:10déjà il faut que vous sachiez
23:11la grande distribution
23:12soutient en général
23:14la ferme France
23:15puisque chez Intermarché
23:16en tout cas
23:1675% des fruits et légumes
23:18viennent de France
23:19et la solution
23:19ça ne serait pas
23:20d'afficher tout simplement
23:21le produit payé au producteur ?
23:23On pourrait
23:23ça serait dans l'esprit
23:25de la loi EGalim
23:25c'est-à-dire
23:26transparence jusqu'au bout
23:27et affichage du prix d'achat
23:29c'est une idée
23:29qu'on a pratiquée
23:31sur le lait merci
23:32où on dit
23:33à combien on paye le lait
23:34et on l'affiche
23:34parce qu'on paye
23:35un peu plus cher
23:35pour que le consommateur
23:36soit d'accord
23:37de le payer
23:38après ce qu'il faut avoir
23:39en tête
23:40les 25% qu'on ne fait pas
23:41c'est des agrumes
23:42qui ne se sont pas
23:43produits en France
23:43et puis après
23:44c'est quand même
23:44le sujet de fond
23:46c'est la compétitivité
23:47donc bien sûr
23:48oui pour la ferme France
23:49mais qu'elle soit compétitive
23:50et pourquoi en fait
23:51sur cette tomate cerise
23:51on est sur la marocaine
23:53parce qu'on la fait
23:54à un prix
23:54ce qu'on appelle
23:54psychologique
23:5970 centimes
23:59ça permet de faire ce prix-là
24:00c'est ça l'explication
24:01Thierry Quotillard
24:02vous restez avec nous
24:03on va continuer à parler
24:04pouvoir d'achat
24:06inflation
24:06ce qui se passe
24:07dans notre quotidien
24:08en fait à tous
24:09les auditeurs
24:10ont plein de questions
24:11à vous poser
24:11si vous voulez échanger
24:13avec Thierry Quotillard
24:14vous nous appelez
24:14au 3210
24:15on se retrouve
24:16dans un tout petit instant
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