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  • il y a 7 heures
L'association de défense des consommateurs Foodwatch publie ce mardi 9 décembre son enquête annuelle sur les produits alimentaires festifs, au marketing qu'elle estime trompeur.

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Transcription
00:00On se fait tout savoir, les marques ont tendance à revoir leurs emballages pour des produits spécials faits, Eva, qui sont tellement plus beaux.
00:06Mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Attention aux mentions trompeuses et aux arnaques. Il y en a beaucoup cette année encore ?
00:11Cette année, ça va un petit peu mieux que les années précédentes, mais l'association Foodwatch, en effet, en a épinglé 8 entourloupes.
00:18Ça peut être des emballages festifs, des couleurs qui changent, comme ce packaging noir qui fait plus premium, plus chic.
00:24Et puis vous avez aussi des origines qui sont trompeuses.
00:27Alors parmi ces produits, on peut citer par exemple les escargots de Bourgogne.
00:32Alors ici, c'est une marque distributeur de Leclerc, l'origine du goût.
00:36En réalité, ces escargots de Bourgogne, ils ne viennent pas de Bourgogne, ils ne viennent pas de France, ils viennent d'un pays en Europe.
00:42Et oui, parce que les escargots de Bourgogne, c'est une espèce et ce n'est pas forcément une origine.
00:47Mais quand on ne sait pas, on se fait avoir. Ah non, ce n'est pas du tout écrit.
00:51C'est l'Europe en tout petit quand on retourne l'écriture.
00:53Exactement, il faut aller investiguer soi-même.
00:56Il faut aller investiguer soi-même.
00:58On continue, vous voyez, il y a un petit trio de poissons avec trois poissons, somo, cola et okki.
01:03En réalité, quand on regarde la liste des ingrédients au dos du paquet,
01:07on se rend compte que la majorité des ingrédients qui composent cette terrine,
01:11ce sont de l'eau et de la mousse de poisson.
01:13Mais attention, pas les poissons qui sont cités au devant du paquet.
01:17C'est du poisson inconnu.
01:19En l'occurrence, ces trois poissons, ça ne fait que 15% du produit.
01:22Et si on continue, par exemple, vous voyez, il y a une petite sucette en forme de Père Noël.
01:25Ça, on s'imagine que c'est parfait pour les enfants.
01:28Eh bien, cette sucette, elle contient sept additifs, dont le E-133,
01:32qui, lui, favorise l'hyperactivité.
01:35Et puis, c'est pareil.
01:37C'est comme ça pour tout, pour ces huit produits.
01:43Bon, est-ce qu'il y en a qui jouent le jeu et qui rectifient quand même leur emballage d'une année sur l'autre ?
01:49Parce que ce n'est pas contraignant, Footwatch, si ?
01:51Non. Alors, c'est vrai qu'il y en a qui, du coup, ont été épinglés les années précédentes
01:54et qui, finalement, ça a fait de la mauvaise pub, ça fait de mauvaise presse.
01:57Et puis, ils perdent la confiance des consommateurs.
02:00Donc, du coup, ils ont fait des progrès.
02:02Par exemple, là, cette année, l'Aberie est encore épinglée.
02:04Mais eux, ils travaillent sur les recettes de leurs produits.
02:08Et c'est ce que m'a confié le patron. On l'écoute.
02:09Il y a un certain nombre de sujets technologiques qui font qu'on a besoin de qualifier les recettes
02:15pour s'assurer, peut-être, d'enlever le nitrite.
02:18Parce que le nitrite sert là pour la préservation et la bonne qualité des produits.
02:21Et je pense que d'ici un à deux ans, on aura l'ensemble de l'offre à Marc-Lavéry qui sera sanitaire.
02:28Alors, Footwatch, qui mène ses enquêtes depuis six ans, me confie en effet qu'il y a du mieux.
02:33Les industriels font des efforts sur la transparence.
02:36Notamment, on a moins d'huile de palme, on a moins d'additifs, on a moins d'arnaques, finalement, sur les étiquettes.
02:42Ça progresse.
02:42Le name and shame, pour parler en bon français, ça marche très bien.
02:45Bon, sinon, côté prix, comment faire pour ne pas être complètement tabassé ?
02:49Eh bien, figurez-vous que ça va mieux, en tout cas pour les produits de fête, pour tout ce qui est foie gras.
02:52C'est vrai qu'on a connu des hausses assez importantes 2022-2023 en raison de la grippe pavière.
02:58Là, ça fait deux ans que ça va mieux.
02:59C'est assez stable, le prix dans les rayons, voire moins 5%.
03:03C'était moins 5% l'année dernière.
03:05Pareil du côté du saumon.
03:07Alors, je suis allée enquêter.
03:08J'ai interrogé le patron, notamment, de Labéry au niveau...
03:11Parce qu'on en discutait ce matin, vous me disiez que la truite, c'était moins cher que le saumon
03:15et que ça pouvait potentiellement être une alternative pour les gens qui font attention au pouvoir d'achat.
03:19Eh bien, finalement, ce n'est pas vraiment le cas,
03:21puisque la truite est vendue à un grammage inférieur au grammage du saumon.
03:26Donc, c'est vrai qu'on a l'impression d'acheter un produit moins cher.
03:29En l'état, il n'en est rien.
03:30Mais c'est vrai que la truite, ça progresse fortement dans les rayons.
03:33Et ça reste accessible, j'allais dire.
03:35Oui, mais finalement, c'est un grammage inférieur.
03:37Moi, j'achète de la truite.
03:38Toujours.
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