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  • il y a 2 jours

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Transcription
00:00Le choix est venu de lui-même, avec les réformes qu'on subit au fil des ans,
00:05tout ce qui se passe dans le contexte agricole en ce moment.
00:08Naturellement, on est venu à faire de l'agriculture bio,
00:12et on s'est dit qu'il faut se confronter aux vraies problématiques,
00:15et il n'y a qu'un seul moyen de le faire, c'est justement de s'atteler au travail.
00:19La première leçon, c'est que c'est réalisable,
00:23que ça peut apporter une plus-value à nos cultures,
00:26et qu'il ne faut pas larguer, il faut continuer de faire de la recherche,
00:30continuer à innover, et c'est tout à fait possible.
00:34Aujourd'hui, ma priorité, c'est de dire qu'il y a des agriculteurs
00:37qui produisent des canons bio à La Réunion,
00:40et qui livrent à Théreos,
00:42et que leur but aujourd'hui, c'est de valoriser leur canne bio à juste titre,
00:47et d'être mieux rémunérés par rapport aux fruits de travail,
00:52parce qu'honnêtement, ce n'est pas aussi simple qu'on croit de faire la canne bio,
00:56et c'est pour ça qu'on a, c'est sûr,
00:59on a des agriculteurs qui ont 40 hectares, 80 hectares,
01:02on commence tout doucement sur des parcelles de 1 hectare, 1,5 hectare,
01:06pour pouvoir maîtriser le processus,
01:09et créer un incinérat technique fiable,
01:13et à partir de là, après, on augmentera.
01:15Et surtout, rappeler qu'à La Réunion,
01:18il y a beaucoup de petites exploitations aujourd'hui qui vont disparaître,
01:23si on n'arrive pas à valoriser leur travail,
01:26parce qu'on a des petites exploitations dans les hauts,
01:30où des gens qui travaillent manuellement,
01:33qui sont quasiment en bio,
01:36et qu'il ne manque pas beaucoup de choses,
01:38il manque juste la partie administrative.
01:40Aujourd'hui, nous, on aurait besoin d'à peu près 150 hectares
01:45pour fiatouiner la micro-usine.
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