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  • il y a 6 heures
Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 08 décembre 2025.

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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole, vous aussi, vous ensoleillez nos journées, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage et de témoignages car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:18Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez, on vous attend dès à présent au 3210 mais aussi par SMS, vous envoyez votre message au 64900, commençant par le mot Midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet Laissez un message.
00:34A la une aujourd'hui, cette affaire qui devrait tous nous interpeller, une mère de 42 ans placée en garde à vue après avoir violenté son fils de 6 ans dans un TGV, ce sont les passagers du train qui ont donné l'alerte.
00:47La haute commissaire à l'enfance est l'invité d'RTL Midi, une affaire qui vous fait déjà beaucoup réagir au 3210.
00:53On ne peut pas laisser passer un acte pareil, c'est absolument épouvantable.
00:57Imaginez comment cet enfant doit être traité chez lui, si sa mère se permet de faire ça en public, lorsqu'ils sont chez eux, ça doit être épouvantable pour cet enfant.
01:07Dans ce journal également, Nicolas Sarkozy qui sonne la fin du front républicain contre le RN, les syndicats du Louvre qui appellent à la grève, la cocaïne qui pour la première fois en France détrône le cannabis, un dinosaure à Bercy, oui oui, vous avez bien entendu, et puis cette extrême douceur côté température.
01:24Bonjour Louis Baudin.
01:25Bonjour Amandine.
01:26On est très au-dessus des normalisations.
01:27Ah oui, très au-dessus, un 4 à 5, 6 voire 8 degrés par endroit au-dessus des moyennes de saison, avec un soleil qui gagne du terrain, y compris vers le nord.
01:35Merci beaucoup Louis, météo complète juste après le journal.
01:41RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
01:44Mais d'abord une bien mystérieuse épidémie, celle qui touche le collège du Solaire, une commune de 7900 habitants près de Perpignan.
01:52Depuis vendredi, 400 élèves ont été pris de violents mots de ventre et maux de tête.
01:57Des parents aussi ont été touchés.
02:00Et pour l'instant, Valentin Boisset, aucune explication.
02:02Oui, les tests sont toujours en cours.
02:04Depuis ce matin, des agents de l'ARS sont dépêchés sur place.
02:07Le collège est bien ouvert, mais seuls 50 élèves ont été accueillis, contre 600 habituellement.
02:13Entre les malades et ceux qui craignent de l'être, il n'y avait pas grand monde ce matin.
02:16Sur place, la maire du Soleil, Armel Revelfourcade, tenait à rassurer les parents.
02:21Les tests sur l'eau courante sont négatifs.
02:23L'enquête se poursuit avec minutie.
02:25Les points d'eau ont été condamnés.
02:27Des bouteilles d'eau ont été mises à disposition.
02:29Depuis ce matin, 6 heures, tout a été désinfecté.
02:32La DDPP, ce matin, faisait des prélèvements sur les plats témoins du jeudi midi et du vendredi midi.
02:39Et j'ai demandé également à l'Agence régionale de la santé de revenir faire des prélèvements sur les fontaines à eau du collège et sur les robinets de la cantine.
02:50On a une cinquantaine de parents qui sont malades là aujourd'hui.
02:52Les parents d'enfants malades qui sont malades.
02:54Les symptômes sont ceux d'une violente gastro-entérite.
02:56Le fait que des parents soient aussi touchés fait penser à la présence d'un virus.
03:00C'est une piste sur laquelle travaille aussi l'ARS.
03:03Chez certaines victimes, les symptômes sont sérieux.
03:0655 enfants ont fini aux urgences et une quinzaine d'entre eux ont dû être hospitalisés ce week-end.
03:11Les précisions de Valentin Boisset.
03:13Merci à vous, Valentin.
03:14En Seine-et-Marne, à présent, une femme de 42 ans est toujours en garde à vue.
03:18Elle est accusée d'avoir très violemment frappé son fils de 6 ans à bord d'un TGV vendredi.
03:24Bonjour Pierre Coplot.
03:25Bonjour.
03:26Ce sont des passagers du train qui ont sonné l'alerte.
03:28Trois personnes qui, devant cette scène d'une grande violence, ont immédiatement prévenu les agents de sécurité du train.
03:33Ils ont vu cette mère déchaîner sa colère sur son enfant.
03:36Lui saisir la tête d'abord avant de la cogner, à trois reprises contre la tablette au dos du siège.
03:41Puis lui tirer les cheveux pour le remonter dessus.
03:43Tout cela pour un motif.
03:44Le jeune garçon avait accidentellement renversé sa canette de soda sur la passagère d'en face.
03:49La mère, toujours en garde à vue, n'avait aucun antécédent judiciaire.
03:53L'enfant, lui, orphelin de père et depuis pris en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance.
03:58Les explications de Pierre Coplot.
04:00Merci à vous, Pierre.
04:01Bonjour Sarah Elahiri.
04:03Bonjour.
04:03Et merci beaucoup d'être l'invité d'RTL Midi.
04:05Vous êtes la haute commissaire à l'enfance.
04:07Avez-vous d'abord des nouvelles de ce petit garçon ?
04:11Ce petit garçon est aujourd'hui au sein des services de l'aide sociale à l'enfance du département.
04:16Il est protégé.
04:17Il est accompagné par des éducateurs et des travailleurs sociaux.
04:21Et je voulais aussi saluer l'exemplarité de la réaction autant des voyageurs
04:25qui ont signalé que de la mobilisation, bien sûr, de la police ferroviaire pour l'intervention extrêmement rapide.
04:31C'est cette chaîne de protection qui a marché jusqu'à mettre à l'abri cet enfant
04:35qui a subi, pour le coup, des violences et des violences graves.
04:39Et aucune violence n'est justifiée à aucun moment.
04:42Et vous avez en effet, dès ce matin, salué l'attitude de ces passagers du train
04:46qui n'ont pas hésité à prévenir les autorités.
04:48On parle et on entendait les faits décrits de faits extrêmement graves.
04:52À partir de quel moment, Sarah El Haïry, doit-on prévenir les autorités ?
04:57En réalité, il faut oser signaler.
04:59Je vais être très claire.
05:00C'est dès le moment qu'on a un doute, dès le moment qu'on voit une violence.
05:03Eh bien, il faut oser signaler.
05:04Ce n'est pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas.
05:06Je sais que beaucoup trop de personnes, parfois, se disent ça.
05:09C'est se mêler de ce qui nous concerne tous.
05:11C'est la sécurité des enfants.
05:12Et donc, fermer les yeux, faire comme s'il ne se passait rien,
05:16c'est laisser la violence gagner.
05:17Oser signaler, c'est l'inverse.
05:19Oser signaler, c'est déjà protéger.
05:22Et on va être honnête, un enfant, c'est dur pour lui de demander de l'aide.
05:26On doit être, tous les adultes autour de lui doivent être ses protecteurs et ses porte-voix.
05:32C'est pour ça qu'il faut avoir le réflexe du 31-17 quand on est dans le train ou dans les transports,
05:36ou un peu plus discrètement, le 31-117 par SMS,
05:40si parfois c'est difficile d'appeler quand on est dans une rame de train.
05:43On le prend tous, donc on sait bien.
05:45Mais partout ailleurs, partout, que ce soit dans la rue, à l'école, dans son immeuble, chez ses voisins,
05:51si on a le moindre doute, il faut avoir ce réflexe du 119.
05:54On prend son téléphone, on appelle.
05:56Ce n'est pas de la délation.
05:57Il faut bien le répéter, Sarah et la Éric, parce qu'on a tous eu, j'imagine,
06:02enfin moi ça m'est arrivé, à un moment ou à un autre, des doutes.
06:06Même si on se trompe, il vaut mieux se tromper que mettre en danger un enfant.
06:09Eh bien oui, exactement.
06:10Parce qu'en réalité, ne rien dire, c'est laisser cette violence peut-être s'aggraver,
06:15voire gagner du terrain.
06:17Alors que si on alerte, il y a des professionnels qui vont prendre la suite.
06:20Là, typiquement, cet enfant, il est avec des travailleurs sociaux, des éducateurs
06:25qui vont l'accompagner, le soigner et le protéger,
06:28pendant que la justice et la police fait son travail.
06:31Et donc, ils vont expertiser.
06:33Quand on appelle le 119, il y a des équipes qui se mobilisent pour voir
06:36ce qu'on a pensé, ce qu'on a vu, ce qu'on a ressenti,
06:40qu'est-ce que ça nécessite comme réponse.
06:41Mais on ne doit pas porter la responsabilité d'avoir fermé les yeux.
06:44Parce que si un drame arrive, alors ça sera celui qui n'a pas signé.
06:48Il vaut mieux 10 signalements qui ne donnent rien, rien,
06:52plutôt qu'un signalement non effectué et un enfant en danger,
06:55ou voire pire, malheureusement, qui peut perdre la vie.
06:56C'est le cas d'un enfant tous les 5 jours.
06:59Il faut rappeler, un enfant tous les 5 jours dans notre pays
07:02meurt en effet sous les coups de ses proches.
07:05Merci beaucoup, Sarah Laïry, d'avoir réagi sur RTL,
07:09autre commissaire à l'enfance, au moindre doute, vous l'avez compris.
07:12N'hésitez pas à composer ce numéro, le 119 numéro d'urgence
07:17pour signaler un enfant en danger, gratuit et accessible,
07:20on le répète, 24h sur 24.
07:22On reviendra sur ce sujet douloureux, mais essentiel,
07:25et qui devrait, je le disais, tous nous interpeller.
07:27Qu'auriez-vous fait, vous, si vous aviez été dans ce trimble
07:30et vous avez déjà été témoin de ce genre de scène,
07:32contraint de signaler un enfant en danger ?
07:34J'attends vos réactions et vos témoignages au 3210.
07:36RTL midi, les auditeurs ont la parole.
07:40Dans l'actualité également, ces ennuis qui continuent pour le Louvre.
07:44Le musée pourrait bien afficher porte-close lundi.
07:46Les syndicats appellent en effet le personnel à une grève,
07:50grève reconductible à partir du 15 décembre prochain.
07:53Valérie Beaux et la déléguée CFDT du Louvre.
07:56Comment expliquer que finalement, on découvre des audits
08:00sur la sûreté qui était connue et qui n'a pas été appliquée ?
08:05Pourquoi des choix de grands travaux alors qu'il faut se concentrer sur l'existant ?
08:11Pourquoi cette fuite en avant ?
08:12C'est une accumulation sur les conditions de travail, sur les moyens humains.
08:16Au Louvre, on a des personnes qui sont passionnées du musée
08:19et qui acceptent parfois de travailler dans des conditions.
08:22Ils ne sont pas tout à fait acceptables.
08:24Ce préavis juste avant les vacances, c'est une date qui n'est pas choisie au hasard ?
08:26Les choses se sont accumulées, c'est le hasard du calendrier aussi.
08:30C'est maintenant, il y a l'énergie.
08:31C'est un appel à débloquer la situation.
08:33Valérie Beaux, déléguée CFDT du Louvre.
08:35Des propos recueillis pour RTL par Sophie Orange.
08:38Sébastien Lecornu, lui, n'a plus que quelques heures pour convaincre.
08:42C'est demain que les députés doivent se prononcer sur le budget de la Sécu.
08:45Un vote crucial qui risque de se jouer à quelques voix seulement.
08:49Et au cœur des dernières tractations, il y a l'ondame.
08:53Vous allez beaucoup, beaucoup entendre ce mot ces prochaines heures.
08:57Ondame qui pourrait faire basculer les choses dans un côté ou un autre.
09:01Bonjour Pauline Jaco.
09:02Bonjour à tous.
09:02De quoi s'agit-il ?
09:04Alors on commence par le début, c'est mieux.
09:05L'ondame, c'est l'objectif national de dépense d'assurance maladie.
09:09Ce qu'on appelle les remboursements.
09:10Alors n'ayez pas peur, c'est facile.
09:12En fait, chaque année, le Parlement décide qu'à l'hôpital, chez les médecins,
09:15il y a un montant, une enveloppe de remboursement à ne pas dépasser.
09:18Eh bien c'est ça, c'est l'ondame.
09:20Deuxième chose à savoir, l'ondame n'est pas un budget, c'est un indicateur et ça change tout.
09:25Ça change quoi exactement ?
09:26Eh bien ça veut dire qu'on peut dépasser cette onde d'âme, ce qu'on ne s'est pas empêché de faire depuis 5 ans.
09:31Ce n'est pas une règle d'or, souligne Cyprien Battu à l'Institut Avant-Garde.
09:35C'est peut-être ça le problème.
09:36C'est-à-dire que ce n'est pas une règle budgétaire, mais surtout il n'y a pas la vision derrière.
09:39C'est un objectif de croissance des dépenses à très court terme,
09:42sans planification de comment on va faire face à ces tendances structurelles de plutôt long terme
09:47dans le domaine de la santé et du milieu du co-social.
09:51Dépasser cette onde d'âme, ça veut dire que la sécurité sociale continue à vous rembourser,
09:54même si on est au-delà de l'enveloppe annuelle.
09:56Mais alors Pauline, pourquoi est-ce qu'il y a autant de débats si on peut dépasser cette onde d'âme ?
10:00Parce que ça reste contraignant, dans le sens où il faut trouver les recettes pour financer ses dépenses.
10:05C'est loin de faire consensus.
10:06C'est un débat explosif, car nos dépenses de santé ne vont faire qu'augmenter dans les années à venir.
10:11Pauline Jacot du service économie de RTL.
10:13En cas de rejet du budget, l'hypothèse d'une nouvelle dissolution pourrait refaire surface.
10:19Et c'est dans ce contexte qu'une petite phrase de Nicolas Sarkozy interpelle.
10:22Dans son livre « Journal d'un prisonnier » qui doit sortir mercredi,
10:26l'ancien président l'assure, Julien Fautra, il n'appellera pas un front républicain contre l'ERN.
10:32Oui, ce qui crée ce matin l'embarras à droite, la famille politique de Nicolas Sarkozy.
10:36Personne ne se bouscule pour réagir au micro.
10:39Pourquoi personne ne se bouscule ?
10:40Parce qu'il n'y a que des coups à prendre à s'opposer à Sarkozy,
10:44comme dit une députée au téléphone.
10:45Et puis, secondo, les remontées du terrain.
10:47Un député LR me disait que les électeurs de sa circonscription ne voyaient pas le problème d'une alliance droite-extrême droite.
10:53C'est un tabou qui saute.
10:54Nicolas Sarkozy n'en serait pas le moteur, mais plutôt il aurait compris le mouvement.
10:59La ligne ni RN ni LFI est davantage portée par la Macronie.
11:03Rachel Duceppe pour RTL vient de passer un coup de fil à la députée Priska Thévenot.
11:07C'est important qu'aujourd'hui, les LR clarifient leur position par rapport à l'extrême droite.
11:12Est-ce que dans l'union des droites qui veulent faire, l'extrême droite aurait sa part belle ?
11:16Moi, je vous le dis, notre position avec Gabriel Attal est simple.
11:19Ni extrême droite, ni extrême gauche.
11:21Et même chez Renaissance, un tabou est en train de tomber en off.
11:24Vous voyez que tout le monde se cache en off.
11:26Un élu Renaissance nous dit que les propos de Nicolas Sarkozy, ça ne le choque pas.
11:30C'est une indiscrétion du service politique de RTL.
11:32Il se justifie.
11:34Sur le terrain, il y a une dédiabolisation du RN qui n'est pas le RN qu'on a connu depuis 20 ans.
11:39Julien Fautra, en direct de l'Assemblée nationale pour RTL.
11:42Merci à vous.
11:43Et vous, qu'en pensez-vous ?
11:44Nicolas Sarkozy a-t-il ou non raison ?
11:46Faut-il en finir avec le Front Républicain ?
11:49On attend vos appels, vous réagissez.
11:51On en débat dès 13h.
11:53Vous nous appelez au 3210.
11:56Nathalie Arthaud, elle a annoncé sa candidature ce matin pour 2027.
11:59Quatrième candidature à la présidentielle depuis 2012.
12:02Toujours sous les couleurs de lutte ouvrière.
12:05En 2022, la dernière fois, elle avait recueilli 0,5% des suffrages.
12:10Dans l'actualité également, ce tour de vis annoncé sur le Front de l'Immigration.
12:15Les ministres de l'Intérieur de l'Union Européenne sont réunis en ce moment même à Bruxelles.
12:19Bonjour Nicolas Burnan.
12:20Bonjour.
12:21Très concrètement, qu'est-ce qui est prévu ?
12:22Qu'est-ce qui est sur la table des discussions ?
12:24Alors, l'une des mesures qui doit être adoptée par les ministres vise à renvoyer des migrants vers des pays dont ils ne sont pas originaires,
12:31mais que l'Europe considère comme sûr.
12:33C'est-à-dire où il n'y a pas de conflit armé, il n'existe pas de torture ou de persécution contre les minorités.
12:38Ainsi, cela veut dire que demain, en théorie, par exemple, un ressortissant soudanais pourrait être renvoyé au Kosovo ou en Égypte.
12:46Les ONG de défense des droits de l'homme doutent déjà de la faisabilité et de la légalité de ce dispositif.
12:53Autre mesure qui fait polémique, la Commission Européenne souhaite l'ouverture de 100 entrants dehors de l'UE pour y envoyer des migrants dont la demande d'asile aurait été rejetée.
13:02Là aussi, ça pose problème.
13:04L'Italie a déjà ouvert deux hubs de retour en Albanie il y a plus d'un an, mais ils ne sont pas opérationnels en raison de recours juridiques.
13:10Ces mesures devraient bénéficier du soutien des partis de droite et d'extrême droite, majoritaires au Parlement européen.
13:17Les députés doivent se prononcer en début d'année prochaine.
13:20Nicolas Burnan du service international de RTL.
13:23Il est 12h43 dans un instant.
13:25La cocaïne qui détrône le cannabis.
13:27A tout de suite.
13:28Amandine Bégaud.
13:29RTL midi, les auditeurs ont la parole.
13:32Carrefour.fr
13:33Amandine Bégaud.
13:35RTL midi, les auditeurs ont la parole.
13:37On vous en parlait dès ce matin sur RTL.
13:40Pour la toute première fois, il se vante aujourd'hui en France plus de cocaïne que de cannabis.
13:453,1 milliards d'euros en 2023.
13:48L'office anti-stupéfiant parle même d'un tsunami blanc.
13:52Bonjour Vincent Serrano.
13:53Bonjour.
13:53La consommation est-elle aussi en forte hausse ?
13:56Plus 77% en 13 ans.
13:58Et parmi ces consommateurs, il n'y a pas que des jeunes.
14:00Oui, celles que vous allez entendre à plus de 50 ans.
14:02Elles préfèrent rester anonymes.
14:04Elles nous confient juste à avoir déménagé et changé de métier.
14:07il y a peu pour arrêter la cocaïne.
14:09Sa consommation est énorme, jusqu'à 600 euros par semaine.
14:13C'est facile.
14:14On se fait même livrer à domicile avec des numéros WhatsApp dans lesquels vous recevez
14:19ou Snap par lesquels vous recevez des promotions, des prix, des nouveaux arrivages, etc.
14:24Et vous passez commande et vous êtes livré dans la demi-heure en maximum.
14:28Comment on tombe sur ces numéros ?
14:29Par relation.
14:30Il y a un ami qui a un ami, qui connaît.
14:32Tiens, voilà le Snap.
14:33Tiens, voilà le WhatsApp.
14:34Parce qu'il faut savoir que la cocaïne est présente vraiment partout.
14:38Pierre, lui, est commercial, 65 ans aujourd'hui.
14:41Il a arrêté il y a quelques années, mais il n'est pas surpris du succès grandissant de la cocaïne.
14:46C'est même parfaitement logique.
14:48C'est plus facile à transporter, à consommer.
14:51Puis en juin, il faut s'arrêter, il faut le rouler.
14:53Dans ma génération, on a tous goûté.
14:55C'est plus compliqué.
14:56Tout le monde a un dealer.
14:58D'abord, c'était plus quand j'avais des très longs trajets, puisque ça maintient éveillé.
15:02Un peu comme le café.
15:03C'était un peu dans cet esprit-là.
15:05Une consommation interdite, mais normalisée.
15:08Plusieurs amis de son âge, proches de la retraite, consomment encore de la cocaïne aujourd'hui.
15:12Des témoignages saisissants.
15:14Merci à vous, Vincent Serrano.
15:16La ministre de l'Agriculture présentait tout à l'heure un plan pour tenter de renforcer la compétitivité des producteurs français.
15:23Et il faut dire qu'il y a urgence, puisque pour la première fois depuis 50 ans,
15:27on risque d'importer plus pour se nourrir qu'on exporte.
15:32Bonjour Virginie Garin.
15:33Bonjour à tous.
15:33Vous nous parliez ce matin du poulet chinois.
15:35Ça vaut aussi pour les fruits et les légumes.
15:37Oui, la moitié de ce qu'on mange est importé.
15:39Tomates du Maroc, fraises espagnoles.
15:41Car d'abord, la main-d'oeuvre est plus chère en France.
15:43Et puis, les aléas climatiques, sécheresse, inondation, la grêle font chuter les rendements.
15:47Donc à part le brocoli, les aubergines ou la mâche où la production augmente,
15:52on trouve de moins en moins de tomates, de haricots, de petits pois français.
15:55Mais il y a des solutions.
15:56D'abord, tout cultiver sous abri.
15:58200 millions d'euros ont été dépensés en 3 ans par l'État
16:01pour aider à construire des serres, des tunnels, mettre des filets anti-grêle.
16:05Et le plan commence à apporter ses fruits.
16:06Les maraîchers équipés s'en sortent mieux.
16:08Les Hollandais, eux, nos grands concurrents, sont très forts pour mettre au point
16:12des variétés résistantes à la sécheresse ou aux maladies.
16:15C'est l'une des pistes.
16:16Et puis, les Italiens s'en sortent beaucoup mieux grâce à d'énormes budgets de communication.
16:21Mettre le paquet sur l'origine.
16:22Les consommateurs, ils aiment acheter français.
16:25Encore faut-il qu'ils le sachent.
16:26Donc, qu'il y ait plus de transparence sur les étiquettes des produits transformés.
16:30Ou dans les magasins, qu'on arrête de nous vendre des tomates cerises du Maroc
16:33avec des drapeaux français.
16:34Donc, il y a des solutions.
16:36Virginie Guérin, spécialiste des questions agricoles, ici à RTL.
16:40Il est 12h48.
16:41On vous parle souvent des inégalités hommes-femmes.
16:44Eh bien, la situation est encore plus flagrante en zone rurale.
16:48Vivre à la campagne amplifie les inégalités.
16:52C'est ce qui ressort d'une grande enquête de l'association Rura.
16:54On va en parler dans un instant avec sa directrice générale.
16:57Mais d'abord, direction le village de la Grêle.
17:01850 habitants dans la Loire.
17:03Raphaël Vantard, ces inégalités, la mère les constate tous les jours.
17:07Effectivement, tout à l'heure à la sortie d'école, plusieurs femmes discutent.
17:10Aucune d'elles n'a vraiment cette impression d'inégalité accrue à la campagne.
17:14Et pourtant, quand on creuse, comme le dit la mère Isabelle Dugelet,
17:18les mêmes schémas d'inégalités économiques se dessinent.
17:20Souvent, on achète une meilleure voiture pour le mari qui va souvent dit plus loin.
17:25La femme travaille parfois inférieure à une distance plus prête
17:29ou elle accepte un temps partiel.
17:31Parce que pendant un certain temps, quelques années,
17:33il faut pouvoir accorder ses horaires aux horaires de la famille.
17:37Au-delà du véhicule, du salaire, de la garde d'enfants, de l'accès aux soins,
17:40c'est un tout finalement, une charge mentale plus grande encore à gérer pour les femmes
17:44lorsque l'on vit en zone rurale.
17:46Quand on veut faire ses courses, parfois, ça peut être 10 minutes, un quart d'heure
17:50ou une demi-heure de trajet.
17:51Et tout ça cumulé avec le quotidien d'une famille, je dirais, c'est lourd.
17:57C'est très lourd.
17:58Ces inégalités rejaillissent aussi dans la représentation politique.
18:01C'est très compliqué, par exemple, pour cette mère,
18:03de convaincre de jeunes femmes de devenir conseillère municipale.
18:07Demandez plutôt à mon mari.
18:09Répondent-elles trop souvent ?
18:11Raphaël Vantard à Lagrelle dans la Loire.
18:14Bonjour Salomé Berlioux.
18:16Bonjour.
18:16Et merci d'être avec nous, vous êtes directrice générale de l'association Rura,
18:20co-auteur de cette étude, ce que vivent vraiment les femmes rurales.
18:25C'est assez stupéfiant.
18:2611 millions de femmes qui vivent aujourd'hui en zone rurale en France.
18:30Et on l'entendait très bien dans le reportage de Raphaël.
18:34Elles s'auto-accentuent les inégalités, si j'ose dire.
18:39Quand on l'entend, celles qui répondent,
18:41ben non, je ne veux pas être conseillère municipale, demander à mon mari,
18:44c'est fou à quel point ça reste imprégné.
18:47Absolument.
18:48Et en fait, ce qu'on a voulu montrer avec Rura et l'Institut Erham
18:52dans le cadre de cette enquête,
18:55c'est que non seulement ce que vous décrivez
18:57et ce que décrivait très bien Madame la Mère à l'instant existe,
19:01mais qu'on n'en parle pas.
19:03C'est-à-dire que la façon dont les femmes rurales sont représentées,
19:07la façon dont leurs histoires, leurs enjeux sont racontés,
19:11sont complètement biaisées.
19:12On va dire que soit on n'en parle pas, soit on va le faire de manière essentialisante.
19:18À titre d'exemple, aujourd'hui, c'est l'anniversaire des 20 ans de l'Amour est dans le Pré.
19:22C'est une émission récurrente qui est la seule à proposer une représentation des ruraux et des rurales,
19:27alors qu'elle ne thématise que les agricultrices, soit 1% des femmes rurales.
19:32Et donc, en fait, à l'heure où certains pourraient croire que le féminisme a fait le travail
19:37et qu'on est en marche vers l'égalité des femmes et des hommes,
19:40car on a une journée mondiale et 10% des groupes du CAC 40 qui sont dirigés par des femmes,
19:45cette étude, et notre objectif avec mon co-auteur Félix Assouli,
19:49c'était de nous pencher sur le réel, le quotidien des femmes rurales.
19:52Et comment vous expliquez que ces inégalités soient encore plus fortes en zone rurale ?
19:58Oui, en fait...
19:59Ce n'est pas qu'une question de mentalité ?
20:01Non, bien sûr que non, au contraire, au contraire.
20:03Et alors, ce n'est pas une question de mentalité des femmes rurales ou des hommes ruraux en particulier,
20:09c'est vraiment une histoire d'inégalité systémique.
20:12C'est là où les mentalités peuvent aider si elles changent,
20:15dans la mesure où plus on comprendra les problématiques des femmes rurales,
20:19mieux on pourra les traiter à l'échelle du pays.
20:21Et en fait, là où c'est assez simple à comprendre,
20:23c'est que si les inégalités de genre sont présentes partout,
20:27les femmes rurales, elles, elles vont les subir plus fortement
20:31parce que tout sera renforcées par la question notamment de l'éloignement kilométrique et symbolique,
20:37mais notamment kilométrique,
20:39qui va venir peser sur le partage des tâches domestiques,
20:42sur l'inégalité de temps libre, sur la charge mentale, sur l'insécurité économique.
20:47Je vous donne juste un exemple.
20:48On sait bien que les femmes partout en France assument l'écrasante majorité des tâches domestiques,
20:54mais sauf qu'en ruralité, ces charges domestiques,
20:57elles vont avoir des implications de temps et de logistique beaucoup plus importantes,
21:01puisque les femmes rurales, elles sont loin des services publics et privés,
21:05et qu'elles vont sillonner en voiture les départementales et les routes de campagne
21:08pour emmener leur fils au judo, entreprendre la moindre démarche administrative,
21:12aller au travail, emmener leur bébé chez le pédiatre,
21:14ou tout simplement faire les courses.
21:16Donc ça, ça va avoir notamment un impact sur tout un tas d'éléments,
21:20y compris sur la dimension économique de leur vie,
21:22qui est évidemment lourde de conséquences ensuite.
21:25Merci beaucoup Salomé Berlioux.
21:27Il y a un autre chiffre qui est assez édifiant,
21:298 places de crèche pour 100 enfants en zone rurale,
21:32contre 26 en ville,
21:34ceci qui complique sans doute aussi très lourdement la tâche de ces femmes.
21:39Merci à vous, directrice générale de l'association Rura.
21:42Il est 12h53, je vous emmène à présent au ministère de l'économie,
21:46ministère qui avait ce matin des airs de muséums d'histoire naturelle.
21:49Bonjour Mathilde Piquet.
21:51Bonjour.
21:52Vous êtes sur place pour RTL.
21:53Le ministère a remis à la Mongolie un squelette de dinosaure saisi il y a 10 ans.
21:58Exactement, dans une caisse de transport déjà estampillée fragile,
22:03la tête d'un Tarbosaurus bâtard, un cousin du T-Rex,
22:07à la mâchoire imposante aux dents impressionnantes.
22:10Sur le fossile, il reste même encore un peu de terre.
22:13De quoi impressionner la ministre des douanes, Amélie de Montchalin.
22:16Et là vous avez les dents et tout, il est entier.
22:18C'est incroyable.
22:19C'est complet, c'est vraiment complet.
22:21Et après ça, vous avez un squelette de 10 mètres de long.
22:23Un squelette de 10 mètres de long, donc intercepté il y a 10 ans dans l'allié par les douanes françaises
22:31dans le cadre d'un trafic croissant de fossiles de dinosaures.
22:34Pourtant, ces spécimens sont d'une importance scientifique majeure.
22:38Ronan Alain est paléontologue.
22:40Le grand dinosaure carnivore, le Terbosaurus, là il est complet quasiment à près de 80%.
22:44Ce qui est déjà énorme pour un dinosaure.
22:46Malheureusement, la plupart du temps, on cherche, on creuse, on fouille, on trouve trois os
22:50et puis on passe au gisement à côté.
22:51Donc quand on a la chance de tomber sur des squelettes comme ça,
22:53pour nous, c'est un espèce de graal scientifique.
22:56Les documents permettant le transfert de ces fossiles ont été signés ce matin avec les autorités mongoliennes.
23:02Ils arriveront donc en Mongolie, leur pays d'origine, avant la fin de l'année.
23:06Mathilde Piquet en direct du ministère de l'économie.
23:10Après Miss France samedi, c'était hier à Amiens l'élection de Super Mamie 2026.
23:16Et c'est Super Mamie Haute-Pyrénée qui a été élue.
23:18Anna-Maria sur T1, Pierre Copplot l'a joint ce matin pour RTL.
23:23Je suis vraiment très émue, même aujourd'hui, parce que vraiment, c'est un moment très fort.
23:28On ne dit jamais assez qu'on aime une maman.
23:30Ils ont vu que j'étais une mamie dispo, en train de faire des abdos et des jumping jacks sur la scène.
23:37Et ça n'a plus.
23:37On ne cherche pas des mamies belles ou des mamies très talentueuses.
23:42On cherche de l'originalité, de l'amour et de la césarité.
23:47Vous comprenez le même jour que Miss France.
23:50Vaut mieux être Super Mamie que Miss France ?
23:52Oui.
23:52Super Mamie, c'est qu'on a fait quelque chose de bien.
23:55Je pense que ça vaut tout l'or du monde.
23:58Eh bien, bravo à elle.
23:59En tout cas, qu'est-ce qu'une Super Mamie pour vous ?
24:03Que vous soyez parents, enfants ou grands-parents, appelez-nous au 3210.
24:06Si vous êtes d'ailleurs aussi une Super Mamie, j'ai hâte de vous entendre.
24:11Et puis, en sortant de chez vous ce matin, vous avez sans doute été frappé par cette extrême douceur.
24:1612 à 14 degrés ce matin à Nantes, Paris, Lille ou encore Rouen.
24:21Et on pourrait approcher les 20 degrés cet après-midi dans le sud-ouest.
24:25Guillaume Dreschler, vous êtes à Bordeaux et vous êtes allé en plein centre-ville, place Péberlan.
24:30Oui, cette douceur inattendue de fin d'automne en a motivé certains à s'offrir un déjeuner en extérieur face au soleil.
24:37C'est notamment le cas de Clara, Lilou et Floriane, trois étudiantes qui en profitent à quelques minutes d'un examen.
24:43Là, c'est la première fois depuis peut-être deux mois qu'on n'a pas mangé dehors.
24:46Là, on s'est promenés, on s'est dit qu'il faisait beau.
24:48Du coup, on pouvait rester dehors plutôt qu'aller à l'intérieur pour manger.
24:52Ça fait plaisir.
24:53Après, on est en concours blanc en plus.
24:55Donc au moins, on prend un peu l'air avant de s'enfermer pendant quatre heures.
24:57Donc c'est cool.
24:58Dissertation de culture générale.
24:59C'est vrai que ça fait du bien parce que surtout là, il a beaucoup plu récemment.
25:02Donc là, ça fait plaisir d'avoir un peu de soleil.
25:04Ça fait du bien au moral exactement, surtout avant un examen comme l'a dit Lilou.
25:07Le redou fait aussi le bonheur des restaurateurs bordelais dont Claire-Marie, son bistrot, est situé en plein face au soleil.
25:13Avec la terrasse qui est exposée plein sud, c'est vrai que c'est très attractif pour les clients.
25:17Avec l'exposition en plein soleil et la vue sur la cathédrale, c'est vrai qu'on a une recruescence cette semaine de touristes.
25:23C'est vrai que les tables tournent et sont prises de l'ouverture à la fermeture.
25:27En décembre, pouvoir servir des clients en terrasse, c'est un bénéfice net qui est supérieur aux années précédentes.
25:33Les températures à Bordeaux devraient atteindre les 17 degrés cet après-midi.
25:37Guillaume Dressler, à Bordeaux pour RTL, Louis Baudin, c'est fou quand même cette douceur.
25:42C'est dû à un vent de sud qui est en train de s'installer sur la France et qui fait grimper cette température.
25:48On a déjà 14 degrés à Bordeaux en ce moment et on devrait aller jusqu'à 17 ou 18 degrés cet après-midi.
25:53Ce vent de sud favorise également le retour de l'ensoleillement.
25:56Il y a beaucoup de soleil dans la moitié sud.
25:57Je vois là progressivement les nuages qui sont repoussés vers le nord.
26:01Cet après-midi, au sud d'une ligne qui passe à peu près par Nantes, Paris, Besançon.
26:06Certes, on aura encore parfois un petit voile nuageux, mais globalement, c'est le soleil qui s'imposera.
26:11En revanche, au nord de cette ligne, là, ça restera encore nuageux avec quelques pluies,
26:15notamment sur le littoral de la Manche ou encore dans le nord-est.
26:18Mais globalement, les températures vont grimper partout puisque cet après-midi,
26:21nous serons entre 14 et 17 degrés, quelle que soit la région, y compris dans le nord,
26:26et 17 à 19 degrés même dans le sud.
26:28Alors, je vous ai parlé de ce vent de sud qui va souffler fort jusqu'à 70 km heure dans la moitié ouest
26:33et pas loin de 100 km heure sur les côtes bretonnes.
26:35Combien de temps tout cela va-t-il durer ?
26:38La réponse, c'est dans quelques toutes petites minutes.
26:40Et puis, vous avez la parole, bien sûr, on va parler de Nicolas Sarkozy et du Front Républicain.
26:45Et puis, de cette dame, cette maman qui a été interpellée après avoir frappé son enfant de 6 ans dans le TGV.
26:51Ce sont les passagers qui ont sonné l'alerte.
26:53A tout de suite.
26:53Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs.
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