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  • il y a 3 mois
Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 12 septembre 2025.

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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, nous sommes ensemble jusqu'à 14h comme chaque jour, 1h30 d'infos, de décryptage et de témoignages car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites, comme chaque jour vous avez la parole, vous réagissez.
00:14Je vous attends dès à présent au 3210 mais aussi par SMS 64 900, vous commencez votre message par le mot midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:25A la une aujourd'hui, le meurtrier présumé d'Agathe bientôt mis en examen, l'homme placé en garde à vue hier est en ce moment même face au juge, l'ADN de la jeune joggeuse a été retrouvé dans sa voiture, on s'arrêtera sur son profil qui interpelle, cet homme avait en effet été condamné à deux reprises pour viol, libéré il y a moins d'un an.
00:43Faut-il taxer les plus riches ? Le débat est relancé, relancé par les artistes sur RTL. Pierre Arditi est plutôt pour, Florent Pagny franchement contre et vous, qu'en dites-vous ? Vous êtes déjà très nombreux à réagir.
00:58Bonjour, quand va-t-on arrêter de recevoir des leçons de tous les nantis de France ? Je parle de Florent Pagny ce matin sur RTL et franchement, est-ce qu'ils n'ont pas honte, tous ces gens-là, de nous faire la leçon ? Au revoir.
01:11Voilà, si vous aussi voulez réagir, 30 de 10 et puis on verra, tiens, si cette question faut-il ou non taxer les riches est vraiment sur la table du nouveau Premier Ministre.
01:20Autre chiffre, le nombre de mariages en forte hausse, plus 12% en un an et bonne nouvelle messieurs, vous vous impliquez enfin, si j'ose dire, la météo.
01:30Bonjour Valérie Quintin. Bonjour. Les mariages du week-end seront plus vieux au sens propre du terme.
01:34Ben voilà, il aurait fallu le faire aujourd'hui, c'est ballot, mais c'est vrai que le week-end va être particulièrement arrosé, surtout demain d'ailleurs.
01:40Et on en profite donc aujourd'hui. Météo complète, Valérie, ce sera à la fin du journal.
01:48RTL midi, les auditeurs ont la parole.
01:50Mais d'abord, le cauchemar des habitants de la cité Ronsard, c'est à Toulouse.
01:55Cela fait un an qu'ils n'ont plus d'ascenseur, 365 jours que certains sont obligés de monter les 8 étages de leur immeuble, 110 marches au total, on les a comptés à pied.
02:04Valentin Larki s'est rendu sur place pour RTL.
02:07Oui, devant l'ascenseur fermé, une banderole vient d'être accrochée par des habitants, plus d'un an sans ascenseur.
02:13L'un nécessite le changement de toute la cabine, l'autre est abîmé par incivilité.
02:17Salim El-Momsi est propriétaire et président du conseil syndical.
02:20Il y a des habitants qui ont arraché le cadre de poutons de la cabine intérieure et pour cela, ça va nous coûter plus de 5000 euros.
02:31La copropriété n'a pas les moyens et les deux ascensoristes se renvoient la balle pour les travaux de maintenance.
02:36Ce n'est pas la première fois que cela arrive.
02:38Pendant six mois, Yvette, qui a une prothèse à la jambe, a pris les escaliers.
02:41Huit étages avec la canne et des courses si j'en avais.
02:46J'étais bien obligée de monter comment j'aurais fait.
02:48Sans ascenseur, certains habitants laissent les encombrants dans les étages quand ils ne les jettent pas par la fenêtre.
02:54Alors le week-end dernier, Salim avec d'autres résidents ont tout enlevé.
02:57On a fait ce tri, on a été 35 personnes, on a enlevé 12 tonnes d'encombrants.
03:04On se bat tous les jours pour essayer d'avoir une résidence correcte.
03:08Avec l'arrivée d'un nouveau syndic, Salim travaille pour récupérer les impayés et baisser les charges de la copropriété.
03:14A Toulouse, le cauchemar des habitants de la cité Ronsard, reportage signé Valentin Larky.
03:23Direction à présent Vivonne dans la Vienne.
03:25C'est au sud de Poitiers, c'est là que vivait Agathe Illéret, cette joggeuse de 28 ans dont le corps a été retrouvé au mois de mai dernier.
03:31Cinq mois plus tard, le suspect qui a été interpellé avant-hier a été présenté à un juge.
03:37Il devrait être mis en examen pour enlèvement et meurtre.
03:40Bonjour Christian Panvert.
03:41Bonjour Amandine, bonjour à tous.
03:43Vous êtes sur place pour RTL et vous avez pu rencontrer l'oncle d'Agathe.
03:46Absolument, oui, j'ai pu m'entretenir longuement avec l'oncle d'Agathe qui n'a pas voulu, n'a pas pu aussi s'exprimer tellement sa douleur est intense.
03:56Il est bouleversé, il est en colère, il n'arrive pas à comprendre.
04:00On sent d'ailleurs également beaucoup d'incompréhension dans les rues que j'ai arpentées,
04:04beaucoup d'interrogations dès qu'on évoque le parcours judiciaire du prédateur.
04:09David, par exemple, un commerçant, tente de peser ses mots.
04:12Il a déjà été accusé à plusieurs reprises, donc c'est une personne qui ne devrait pas être dehors.
04:18Parce qu'il y a eu de l'erreur mise de peine, donc je ne pense pas qu'il y ait eu d'erreur de commise,
04:21mais en attendant, il était encore dehors et il a recommencé.
04:26Et là, il y a eu meurtre.
04:27Je pense que ça soulève beaucoup de questions même.
04:29Je pense que le système judiciaire, il y a quand même un souci quand même.
04:34Et Christian, les enquêteurs disposent désormais d'éléments matériels assez probants.
04:39Oui, son véhicule, entre autres, a été immédiatement placé sous scellé.
04:43Les expertises réalisées par la police scientifique dans le temps de la garde à vue
04:47ont permis de constater formellement la présence de l'ADN d'Agathe,
04:51notamment sur les sièges de la voiture.
04:54Alors, à ce stade, il reconnaît sa présence sur les lieux.
04:56Il reconnaît aussi avoir été en contact avec Agathe
04:59et refuse pour l'instant d'en dire plus.
05:01Mais évidemment, les éléments à charge étaient suffisants pour décider de son défermant.
05:06Et Christian Ponvert à Vivonne dans la Vienne pour RTL.
05:10On l'entendait à l'instant.
05:11Ce qui interroge notamment les habitants de cette commune,
05:14c'est le parcours judiciaire de cet homme.
05:16Bonjour Cindy Hubert.
05:16Bonjour.
05:17Journaliste justice ici à RTL.
05:19On va avec vous prendre le temps de comprendre ce qu'il s'est passé,
05:22comment cet homme a été suivi ou non.
05:25Un homme interpellé qui est un récidiviste.
05:28Il avait été condamné, Christian le rappelait, à plusieurs reprises.
05:30Oui, première condamnation en 1994, 12 ans de prison pour viol.
05:34Deuxième condamnation en 2004, 30 ans de prison pour viol.
05:38Selon nos informations, il était alors en permission de sortie.
05:41Les deux fois, c'était des viols aggravés.
05:43L'homme avait une arme.
05:44Les deux fois, la victime était une joggeuse.
05:47Cindy, cet homme a fini de purger sa peine en octobre 2024.
05:51J'imagine qu'il a été ensuite suivi.
05:53Oui, à l'époque, le tribunal d'application des peines
05:55décide de le placer sous surveillance judiciaire.
05:57C'est une mesure qui est réservée aux individus jugés encore très dangereux
06:01avec un risque de récidive élevé.
06:04Cela veut dire que la justice a estimé que ce monsieur avait besoin d'être suivi
06:07même après la fin de sa peine.
06:09Pas indéfiniment, mais sur le temps des réductions de peine qui restent.
06:13Concrètement, cela veut dire qu'il n'avait pas le droit d'entrer en contact avec les victimes
06:16et qu'il devait travailler, vivre à une adresse déterminée
06:19et suivre une injonction de soins,
06:21ce qui est plus lourd qu'une simple obligation de soins.
06:24Un médecin coordinateur fait des rapports réguliers au juge
06:27et si la personne ne respecte rien de tout ça, elle repart en prison.
06:30Donc, a priori, d'après ce que l'on sait, en tout cas aujourd'hui,
06:33il n'y a pas eu de faille dans ce dossier.
06:34En tout cas, cette mesure de surveillance judiciaire est très rare.
06:37Tous les juges d'application des peines me l'ont dit,
06:39la justice avait vraiment ouvert le parapluie.
06:41Autre élément qui interpelle, c'est le temps qu'il s'est passé
06:44entre la disparition d'Agathe et l'interpellation de cet homme.
06:48Agathe Hilleret disparaît en avril 2025.
06:50On sait que cet homme habitait à un kilomètre de chez ses parents.
06:53Pourquoi est-ce qu'il a fallu autant de temps, si j'ose dire, pour l'arrêter ?
06:56Alors, les gendarmes n'ont pas chômé pendant quatre mois.
06:58Ils ont vérifié, par exemple, 7000 appels à témoins,
07:01visionné 1200 heures de vidéosurveillance,
07:03entendu un millier de personnes.
07:06Bref, cela peut sembler long,
07:08mais c'est le temps qu'il a fallu aux gendarmes
07:09pour tout recouper, tout recroiser,
07:12pour concentrer les recherches sur cet homme.
07:14Merci beaucoup, Cindy Hubert.
07:15Et vous allez nous accompagner à partir de 13h avec les auditeurs.
07:19On va revenir sur la question du suivi des délinquants sexuels,
07:22puisque cette affaire, elle pose de nombreuses questions.
07:24On relance aussi le débat.
07:27Si vous avez été victime,
07:28si vous-même, d'ailleurs, vous avez fait l'objet d'un suivi,
07:31surtout, n'hésitez pas à vous composer le 3210.
07:35Vous écoutez RTL Midi,
07:37les auditeurs ont la parole.
07:38À Tourcoing, une personne a été interpellée
07:42après le lynchage d'un policier de la BAC roué de coups
07:45par plusieurs personnes alors qu'il était en planque
07:47pour une affaire de vol.
07:48La scène a été filmée, diffusée sur les réseaux sociaux.
07:51Le policier souffre d'une fracture du nez et de dents cassées.
07:54On en vient à l'autre grand titre du jour.
07:57Faut-il ou non taxer les riches ?
07:58Le débat, en tout cas, semble s'installer,
08:01y compris, et c'est assez nouveau,
08:02chez les artistes.
08:04Illustration avec Florent Pagny, ce matin, sur RTL.
08:07Le riche, quand on vient le taxer, il s'en va.
08:09Et donc, le truc du riche, c'est qu'à un moment,
08:11il consomme, il dépense,
08:13il entretient beaucoup de gens
08:14et il fait vivre beaucoup de monde.
08:16Donc, taxer les riches, c'est une mauvaise direction.
08:18Mais bon.
08:18Mais la chasse aux riches, c'est des conneries.
08:22Il faut les laisser tranquilles
08:23parce que, je vous dis, ils font vivre beaucoup de monde.
08:25Hier, toujours sur RTL,
08:27c'est Pierre Arditi qui, lui, s'y était dit,
08:29plutôt favorable.
08:30Si on me demande de payer un peu plus d'impôts
08:32parce que je gagne honorablement ma vie,
08:34il est évident que je serais d'accord.
08:36Alors, il ne faut pas demander ça
08:37à des gens qui n'arrivent même pas à boucler les fins de mois.
08:39Mais les autres, un certain nombre d'entre nous,
08:42c'est la moindre des choses.
08:43On le fait pour le pays.
08:44C'est important, le pays, vous savez.
08:46C'est très important.
08:47Je ne pensais pas tout à fait comme ça
08:48quand j'étais beaucoup plus jeune.
08:49Je crois à notre pays,
08:50donc je n'ai pas envie de lui tourner le dos.
08:52Pierre Arditi avec Anne-Sophie Lapix
08:54hier dans RTL Soir.
08:56Deux stars, donc, vous les avez entendus
08:58et deux avis bien tranchés.
09:00Et vous, qu'en pensez-vous ?
09:01Eh bien, on est allé voir ce qu'en disaient
09:02les habitants de l'une des communes
09:04les plus riches de France,
09:06Neuilly-sur-Seine, tout près de Paris.
09:07Le salaire moyen y est trois fois plus élevé
09:10que la moyenne, reportage de Vincent Serrano.
09:13Dans une certaine mesure, oui.
09:14C'est quoi la mesure ?
09:15Pas les assécher totalement, quoi.
09:16Parce que maintenant, je suis retraitée,
09:18donc j'ai pas grand-chose.
09:19En fait, le risque,
09:20c'est que les plus riches s'en aillent.
09:22Vous pourriez partir, vous ?
09:23C'est peut-être envisageable, oui.
09:24Au soleil ?
09:25Pourquoi pas.
09:26Moi, en Égypte.
09:27Vous y avez déjà réfléchi ?
09:28Ah oui, oui, oui,
09:29parce que moi, je ne vis pas grandement.
09:31Mais il y a des gens qui sont très riches.
09:34Moi, je suis dans un 70 mètres carrés.
09:36Alors, est-ce que c'est ça, être riche ?
09:38Mais taxer les plus riches,
09:39non, c'est pas la solution.
09:41Ils dépensent, donc, non.
09:43Un argument difficilement entendable pour vous, Christophe ?
09:46Bien sûr, c'est bon pour l'économie,
09:48mais ils payent moins d'impôts
09:49en termes de pourcentage
09:50que la classe moyenne,
09:51qui, elle, ne peut pas optimiser fiscalement.
09:54Vous considérez comme aisés ?
09:55Très aisés, mais on est prêt à payer plus.
09:56Pour dire la France, oui.
09:57On est français, on y vit bien,
09:58on n'a pas envie de partir,
09:59donc, il faut sortir de cette situation.
10:02Donc, il faut faire un effort, oui.
10:03À Neuilly, sur scène,
10:04le reportage pour RTL de Vincent Serrano.
10:06Bonjour, Arthur Bélier.
10:07Bonjour.
10:08On vous retrouve en direct de Matignon.
10:10Taxer les plus riches.
10:11Est-ce que cette idée est vraiment
10:12sur la table du nouveau Premier ministre ?
10:15Oui, je peux vous dire
10:16que Sébastien Lecornu
10:17y réfléchit sérieusement.
10:19Mais pour ne pas parasiter
10:21la négociation qu'il entame aujourd'hui
10:22avec les syndicats et les patronats,
10:25avant les partis d'opposition
10:26la semaine prochaine,
10:26ils refusent même à huis clos
10:28de dessiner les contours
10:29de ce que pourrait être
10:30ce geste sur la fiscalité.
10:33Parce que bon,
10:33taxer les riches,
10:34c'est quand même très large,
10:35rappelle Matignon.
10:36Quel auteur ?
10:36Et puis sur quoi ?
10:37Les revenus ?
10:38Les dividendes ?
10:38Le patrimoine ?
10:39Mais une chose est sûre,
10:40il n'y a pas d'autre choix,
10:42se résout un ministre macroniste.
10:43Il faut que les socialistes
10:44aient quelque chose à revendiquer,
10:46poursuit-il.
10:47Alors, l'EPS entre dans la négociation
10:49avec un étendard,
10:50la taxe Zuckmann,
10:512% sur les patrimoines
10:53qui dépassent 100 millions d'euros,
10:54une taxe censurée dans l'heure
10:56par le Conseil constitutionnel,
10:57a estimé Sébastien Lecornu en privé,
11:00qui va donc devoir chercher
11:01un équivalent.
11:02La taxe Zuckmann rapporterait
11:0415 à 20 milliards d'euros,
11:05selon son créateur et la gauche,
11:07plutôt autour de 5 milliards,
11:09conteste d'autres économistes.
11:11Voilà la fourchette de recettes
11:12que Sébastien Lecornu
11:13va devoir aller chercher
11:14dans la poche des plus fortunés,
11:16s'il veut obtenir la clémence
11:17des socialistes.
11:18Arthur Bélier en direct
11:19de Matignon pour RTL.
11:21Matignon où le Premier ministre
11:22poursuit ses consultations.
11:24Sébastien Lecornu
11:25reçoit actuellement la CFDT
11:27et sa secrétaire générale,
11:28Marie-Lise Léon.
11:29Des syndicats mobilisés
11:30à Matignon,
11:32vous l'avez entendu,
11:33mais aussi dans une petite entreprise.
11:35Illustration à Bernaville,
11:371000 habitants,
11:38on est à Michemin,
11:38en Trapeville et Amiens.
11:40La SFG,
11:41Société Française de Galvanoplastie,
11:44qui travaille notamment
11:45sur la cosmétique,
11:46va fermer.
11:47Et tout ça du jour au lendemain.
11:49Franck Hanson,
11:49l'annonce a été brutale
11:51pour les 68 salariés.
11:53Oui,
11:53à la sortie de la commune
11:55au milieu des champs,
11:55l'usine SFG continue
11:57de tourner normalement,
11:58mais l'ambiance est lourde
11:59dans ses entrepôts.
12:01L'annonce de la direction mardi
12:02a en effet pris
12:03tout le monde de court.
12:04Isabelle Bué
12:05est déléguée CFDT
12:06et employée informatique.
12:08Ça a été brutal.
12:09Donc,
12:09ils ont même investi
12:10jusqu'en août.
12:11Ils ont continué à investir
12:12et en juillet,
12:13ils nous disaient
12:14qu'on allait encore
12:16durer.
12:16Mais en fait,
12:17on a des personnes
12:17qui sont là en famille,
12:19il y a des personnes
12:19qui viennent d'être embauchées,
12:20qui ont engagé
12:21sur des emprunts,
12:22il y a des jeunes personnes,
12:23des plus anciennes.
12:24Donc,
12:25oui,
12:25il y a eu des pleurs.
12:26À l'annonce,
12:26il y a eu des pleurs.
12:27Il y a des gens
12:27qui travaillent là
12:28depuis 40 ans.
12:29L'entreprise fabrique
12:30notamment des bouchons
12:31de bouteilles de parfum.
12:32Le groupe évoque
12:33des difficultés économiques
12:34pour se justifier.
12:36À Bernaville,
12:36le commerçant
12:37et habitant
12:38sont aussi inquiets.
12:39Ah bah bien sûr,
12:40ça fait tourner le village,
12:42les gens,
12:42ils venaient boire un coup,
12:43ils pouvaient aller à la boulangerie,
12:44la pharmacie.
12:45C'est dommage
12:46que ça ferme comme ça
12:47brutalement.
12:48C'est l'usine
12:49au bout de mes terres.
12:50C'est le coup de massue,
12:51oui,
12:51ils vont aller où ?
12:52Alors là,
12:52le groupe Albéa,
12:53il propose des reclassements,
12:54mais dans d'autres usines,
12:55c'est de l'autre bout
12:55de la France.
12:56Et une réunion ce matin
12:57à la préfecture d'Amiens
12:58avec des élus,
12:59donc Xavier Bertrand
12:59et la direction
13:00a été assez tendue.
13:02L'arrêt de la SFG
13:03est programmée pour Noël.
13:04Merci beaucoup
13:05Franck Hanson
13:06en direct de Bernaville
13:08pour RTL.
13:08Et puis on voulait aussi revenir
13:09sur cette décision
13:11de la Cour de Cassation.
13:12Un salarié va désormais
13:13pouvoir reporter ses congés
13:15s'il tombe malade
13:16pendant ses vacances.
13:17On vous en parlait
13:18ici même dès hier.
13:20Et ce matin,
13:20vous avez peut-être entendu
13:21François Langlais
13:22très remonté.
13:24L'absurdité,
13:25dit-il,
13:25portée à son comble.
13:27Honnêtement,
13:27les bras m'en tombent.
13:29C'est l'absurdité
13:29portée à son comble.
13:30Vous l'avez dit,
13:31jugement de la Cour de Cassation
13:32qui elle n'est pas en cause.
13:33Parce qu'elle s'appuie
13:34sur un texte européen
13:35qui enjoint aux entreprises
13:37de compenser les jours de maladie
13:38qui interviendraient
13:39pendant un congé
13:40compensé par des vacances
13:41supplémentaires.
13:42Honnêtement,
13:43là,
13:43on croit rêver.
13:44Qu'est-ce qui vous choque
13:45vraiment là-dedans ?
13:45Qu'on fasse payer à l'entreprise
13:46les congés deux fois
13:47si on est malade.
13:48C'est tout bonnement
13:49insupportable
13:50pour les petites entreprises
13:51qui souffrent déjà
13:51d'un absentéisme élevé,
13:53de difficulté
13:54à recruter des remplacements.
13:55On va les tuer.
13:56Voilà pour l'avis
13:57de François Langlais,
13:59Langlais Co,
13:59tous les matins
14:00sur RTL à 7h40.
14:01Et vous,
14:02qu'en pensez-vous
14:03que vous soyez salarié
14:04ou chef d'entreprise ?
14:06Que vous trouviez
14:06que c'est une bonne idée
14:07ou au contraire
14:08une très très mauvaise idée ?
14:09Comme François,
14:10on vous attend là aussi
14:11au 30 de 10.
14:12Attention,
14:13si vous deviez prendre
14:13le train
14:14entre Paris et Lyon,
14:16trafic perturbé aujourd'hui.
14:18On a appris
14:18que des câbles
14:19avaient été volés
14:20la nuit dernière
14:20près du Creusot.
14:22Résultat,
14:22aucun train annulé
14:23mais des retards
14:24entre une demi-heure
14:25et une heure et demie
14:25pour les TGV
14:26qui passent par cette ligne.
14:27La SNCF estime
14:29la fin des travaux
14:30pour remplacer ces câbles
14:31à 21h ce soir.
14:33Il est bientôt 12h45.
14:34Vous restez avec nous
14:35dans un instant
14:35des rafales français
14:37dans le ciel polonais.
14:39Votre avis nous intéresse.
14:41Appelez le 30 de 10.
14:4350 centimes la minute.
14:46Amandine Bégaud.
14:47RTL Midi.
14:48Les auditeurs ont la parole.
14:49Il est 12h48 sur RTL.
14:51Peut-être un espoir
14:52pour les proches
14:53des Français détenus en Iran.
14:54Téhéran assure en effet
14:56être proche d'un accord
14:58par le même
14:58de face finale
14:59pour un échange
15:00de prisonniers
15:01à ce stade
15:01d'aucun commentaire
15:02côté français.
15:04L'Iran,
15:04je vous le rappelle,
15:04détient à ce jour
15:05deux Français,
15:06Cécile Collère
15:06et Jacques Paris
15:07ainsi qu'un jeune
15:08franco-allemand
15:08de 19 ans
15:09qui effectuait
15:10un voyage à vélo.
15:12L'ambassadeur de Russie
15:13en France,
15:13lui,
15:14convoqué aujourd'hui
15:14au ministère français
15:15des Affaires étrangères
15:17pour évoquer
15:17l'intrision de drones
15:19en Pologne.
15:20Hier,
15:20on le rappelle,
15:21Emmanuel Macron
15:21a annoncé l'envoi
15:22de trois Rafales,
15:23trois Rafales
15:24qui vont t'aider
15:25à la protection
15:26de l'espace aérien polonais.
15:28Bonjour Malo Cornuail.
15:30Bonjour.
15:30Et merci beaucoup
15:31d'être avec nous sur RTL.
15:32Vous êtes chargé d'études
15:34à l'Institut d'études
15:35de stratégie et de défense
15:36et vous travaillez
15:37notamment sur la question
15:38de la puissance aérienne.
15:41Quand on dit
15:41que la France envoie
15:42trois avions,
15:43trois Rafales,
15:44on est d'accord
15:44que ce ne sont pas juste
15:45trois avions
15:46et trois pilotes ?
15:47Non, non,
15:47du tout.
15:48Il y a des pilotes
15:49mais il va également
15:50avoir des mécaniciens.
15:51Dépendamment de la durée
15:53du déploiement,
15:53il va aussi y avoir
15:54des fusillés
15:55pour regarder les avions,
15:56des pompiers de l'air,
15:58des personnels
15:59du service de santé
16:00des armées,
16:01de l'énergie opérationnelle
16:02et puis ensuite
16:03tout ce qui est
16:03système de communication.
16:05Donc ça fait
16:06plusieurs,
16:07parfois centaines
16:09de personnels.
16:10Récemment,
16:10quand les Français
16:11étaient déployés
16:12en Lituanie,
16:13c'était à peu près
16:14une centaine de personnels.
16:15Là, je crois savoir
16:16que ça va être
16:16une trentaine.
16:17Donc il n'y a pas
16:18que les pilotes.
16:19En l'espèce,
16:20ce ne sera pas que
16:20de trois ou six pilotes
16:21dépendamment de la configuration.
16:23Concrètement,
16:23que vont faire
16:24ces avions ?
16:25Alors ces avions
16:25vont faire
16:26de la police du ciel
16:27principalement,
16:29c'est-à-dire
16:29contrôler
16:30l'intégrité
16:31de l'espace aérien
16:32polonais
16:33et ça
16:34dans un environnement
16:36interallié
16:37puisqu'il y a déjà
16:38des chasseurs
16:39néerlandais,
16:40des polonais,
16:41des moyens
16:41prépositionnés américains.
16:43Donc c'est vérifié
16:44que personne ne pénètre
16:45dans l'espace aérien
16:46polonais,
16:47que ce soit
16:48des drones,
16:48des avions,
16:49etc.
16:50Et il n'entre en action
16:51que dès lors
16:52qu'il voit une menace ?
16:54Absolument.
16:55C'est-à-dire que
16:56c'est de la veille,
16:58ils vont être
16:58en permanence
17:00opérationnelle
17:01disponibles 24h sur 24
17:03et dès qu'une menace
17:04est détectée
17:05par les radars,
17:06s'ils sont déployés,
17:07ils l'engageront.
17:08Il n'y a pas
17:09d'autonomie décisionnelle
17:11non plus
17:12que feu
17:13les détachements français.
17:14Mais avec effectivement
17:15des avions
17:15après à décoller
17:1624h sur 24h.
17:18Est-ce que la France
17:18a déjà fait ce type
17:19de mission par le passé ?
17:21Oui,
17:21la France a déjà fait
17:22ce type de mission,
17:24notamment dans le cadre
17:24du NATO Air Policing.
17:28Encore récemment,
17:29jusqu'en mars 2025,
17:31la France a été déployée
17:32en Lituanie,
17:33quatre rafales,
17:35et c'est finalement
17:36des mécanismes
17:37auxquels la France
17:37participe régulièrement
17:38et auxquels
17:39elle est habituée.
17:40Dans le cadre de l'OTAN ?
17:41Absolument pas.
17:42Dans le cadre de l'OTAN,
17:44c'est quelque chose
17:45qu'elle fait régulièrement
17:45et puis même,
17:46au-delà de ça,
17:47au-dessus de bases alliées,
17:50la patrouille du ciel,
17:53c'est quelque chose
17:53qui se fait très régulièrement.
17:54Mais ce n'est pas forcément
17:55annoncé formellement
17:56comme ça a été le cas
17:57hier par Emmanuel Macron ?
17:59Alors,
18:00c'est annoncé formellement
18:01mais en l'espèce
18:01c'est une chose différente.
18:04Là,
18:04on est dans une face claire
18:06de signalement stratégique.
18:07Le signalement stratégique,
18:08c'est se montrer
18:09tant auprès de nos alliés
18:10que de nos compétiteurs
18:12ont contestataires
18:13et à la différence
18:15peut-être
18:15du déploiement
18:17en Lituanie
18:17qui fait partie
18:18d'un long train
18:19de déploiement
18:20interallié.
18:21Donc voilà,
18:22en ce moment,
18:22c'est les Hongrois.
18:24Là,
18:24c'est quelque chose
18:24de plus ponctuel
18:25qui répond directement
18:27à ce qui vient de se passer
18:28la nuit du 9 au 10 septembre
18:30avec la pénétration
18:31de l'espace aérien polonais
18:32par des drones russes.
18:34Merci beaucoup Malo Cornuail.
18:36Je rappelle que vous êtes
18:36chargé d'études
18:37à l'Institut d'études
18:38de stratégie
18:39et de défense.
18:41RTL Midi
18:42Les auditeurs ont la parole.
18:45Deux mois après l'incendie
18:46du 8 juillet dernier
18:47qui a ravagé 750 hectares
18:50entre les Pays-de-Mirabeau
18:51et l'Estac
18:52au nord de Marseille,
18:53on a voulu retourner
18:54sur place.
18:56Où en est la reconstruction,
18:58l'ampleur des dégâts ?
19:00Il y a aussi le traumatisme
19:01psychologique
19:02souvent important.
19:04Etienne Baudieu
19:04a rencontré Marie,
19:0671 ans.
19:07Elle et son épouse
19:08ont tout perdu.
19:09Leur maison a été ravagée
19:10par les flammes
19:11et après un été difficile,
19:12c'est la toute première fois
19:13que Marie accepte
19:14de s'exprimer.
19:16Oui, car jusqu'ici
19:17c'était beaucoup trop dur,
19:18m'explique Marie,
19:19relogée avec son époux Christian
19:20dans un appartement
19:21à 10 minutes seulement
19:22de l'Estac.
19:22Il y avait une espèce
19:23de chape,
19:24je pleurais beaucoup.
19:25À 3h du matin,
19:27on se réveille
19:27et on partait en boucle
19:28sur la maison.
19:29Ces 40 ans de vie commune
19:31qui étaient dans cette maison
19:32et de voir tout partir en fumée,
19:34les photos,
19:35tous les objets de famille,
19:37c'est très dur psychologiquement.
19:39Alors à 71 et 75 ans,
19:41la rentrée est synonyme pour eux
19:42d'un nouveau départ.
19:43Pas question de laisser tomber
19:44l'association dont ils s'occupent ici.
19:46Ils puisent comme ils peuvent
19:47leur force dans un seul objectif.
19:49On est aussi dans le processus
19:51de vouloir reconstruire notre maison.
19:53L'assureur est optimiste,
19:54il dit 12 mois.
19:55On aimerait que ça soit
19:56en 12 mois,
19:57on l'espère,
19:58mais on est un peu pessimiste.
20:00Et puis comme une centaine
20:01de personnes dans ce quartier,
20:02Marie et Christian ont déposé plainte
20:04contre X,
20:04une façon de demander des comptes
20:05sur les décisions prises
20:06ce jour-là par le préfet,
20:08en particulier les mesures
20:09de confinement.
20:10Ils auraient pu y rester,
20:12me dit-elle,
20:13s'ils les avaient respectées.
20:13Le reportage d'Étienne Baudu
20:16à Marseille pour RTL du foot
20:18avec le retour de la Ligue 1 ce soir.
20:20L'Olympique de Marseille justement
20:22tient à front de l'Orient.
20:23Match qui sera à suivre bien sûr
20:24sur RTL, RTL foot.
20:26C'est dès 20h.
20:27Et puis le salon du mariage
20:28se tient ce week-end à Paris.
20:30Des mariages qui ont à nouveau
20:31la cote plus 12% par rapport
20:33à l'an dernier.
20:34On est presque au niveau
20:35du début des années 2000.
20:37Bonjour Arthur Pereira.
20:38Bonjour.
20:38L'autre phénomène à signaler
20:40concerne l'organisation,
20:43la préparation des mariages.
20:44Tout ça a changé.
20:46Les hommes mettent désormais
20:47eux aussi la main à la pâte.
20:49Absolument.
20:49À l'heure du dîner,
20:50Mickaël dresse la table,
20:51assaisonne la salade grecque.
20:53À côté du sel et du poivre,
20:55son ordinateur sur l'écran,
20:57un tableau Excel.
20:58Moi je vais faire une liste
20:59de tous les lieux qu'on a visités.
21:02Et par exemple, Léonie,
21:04elle va faire une liste
21:06de tous les traiteurs à tester
21:07ou à appeler.
21:08On voit que monsieur est impliqué.
21:10Est-ce que c'est vrai
21:11ce qu'il dit là au micro ?
21:13Franchement, il est aussi impliqué
21:14que moi.
21:14On fait vraiment ça ensemble.
21:16Et d'ailleurs, c'est pour ça
21:16qu'on a voulu se marier.
21:17C'est pour organiser notre mariage
21:19tous les deux pareil.
21:20Vous l'avez compris,
21:21à la maison, c'est 50-50
21:22dans son couple de vintenaires
21:24avec comme crédo
21:25ne pas suivre le modèle
21:27de leurs parents.
21:28Mes parents, par exemple,
21:28ils se sont mariés en un mois.
21:30Je pense que pendant le mois,
21:31clairement, ma mère,
21:32elle a dû plus gérer
21:32parce qu'en fait,
21:33dans leur équilibre à tous les deux,
21:35c'est toujours ma mère
21:36qui gère plus de choses
21:37que mon père.
21:38Répartir la charge mentale,
21:40un joli pari.
21:41Mais dans les faits,
21:41il y a encore quelques limites.
21:44L'élaboration des faire-part.
21:45La playlist du DJ aussi.
21:46Vous êtes obligé quand même
21:47de lui souffler quelques trucs.
21:49Il ne pense pas à tout
21:50pour le moment.
21:51C'est comme ça,
21:51ce n'est pas grave,
21:52je ne l'en veux pas,
21:52je l'aime quand même.
21:53Mais Mickaël a encore
21:54le temps de se rattraper
21:56et de faire des efforts
21:57de ne pas oublier
21:58de noter dans l'agenda
21:59le rendez-vous
21:59avec la fleuriste,
22:00avec la photographe.
22:01Les deux tourtereaux
22:02se marient dans un an,
22:04jour pour jour.
22:05Oh, dans un an,
22:06jour pour jour.
22:06On leur souhaite déjà
22:07tout plein de bonheur
22:08à Mickaël et Léonie.
22:09Merci à vous,
22:10Arthur Pereira.
22:11Et tiens,
22:11si vous êtes justement
22:12en train de préparer
22:13l'organisation
22:14de votre mariage,
22:15appelez-nous au 3210,
22:17racontez-nous
22:18comment ça se passe.
22:19Si vous vous êtes mariés
22:20il y a un an,
22:20dix ans,
22:21vingt ans,
22:21racontez-nous aussi
22:22comment ça s'est passé.
22:24Si vous avez fait ça
22:25tous les deux ensemble
22:26ou si c'était
22:27uniquement l'un
22:28qui a préparé tout ça,
22:30j'attends vos témoignages.
22:32La météo,
22:33avec vous Valérie Quintin.
22:34Bon, si j'ai bien compris,
22:35il faut profiter
22:36de la journée d'aujourd'hui.
22:37Bah, disons qu'il reste
22:38encore un petit peu de soleil.
22:39D'abord,
22:39on a un très beau soleil
22:40entre les Alpes
22:40et la Méditerranée,
22:41des éclaircies pas trop vilaines
22:42non plus sur le reste du pays
22:44mais déjà quelques grains
22:45orageux qui traversent
22:46le territoire.
22:47Alors, toujours d'ouest
22:48en est,
22:48ça tombe assez copieusement
22:49vers le nord,
22:50vers le Pas-de-Calais
22:51mais également sur la pointe bretonne.
22:53Ça devrait en rester là
22:54dans un premier temps.
22:54Donc, de l'instabilité,
22:56quelques pluies orageuses
22:56sur le nord-ouest
22:57cet après-midi,
22:58des éclaircies ailleurs,
22:59un grand soleil dans le sud-est
23:00et des températures,
23:01ma foi,
23:01un poil fraîche tout de même.
23:0318 à Cherbourg,
23:04pas plus,
23:0420 degrés à Reims
23:05comme à Nancy,
23:0621 à Paris et Limoges,
23:0724 degrés à Lyon
23:08et quand même 27 à Montpellier.
23:10Un petit mot du week-end ?
23:11Choisissez dimanche.
23:12Prenez dimanche.
23:13Dimanche, c'est bien.
23:14Notamment dans la moitié sud,
23:15prenez dimanche,
23:15vraiment ce sera beau.
23:16Au nord,
23:17on va avoir notre grisaille
23:18avec nos pluies dominicales
23:19qu'on aime tant
23:19et puis demain,
23:20alors demain,
23:21n'en parlons pas,
23:21c'est vraiment une journée orageuse
23:22et on surveillera d'ailleurs
23:23le sud-est
23:24où il pourrait y avoir
23:25de très fortes pluies
23:25demain après-midi.
23:26Merci beaucoup Valérie.
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