00:00Je m'appelle Ouma Adhiko, Dick Marcus, artiste musicien.
00:30C'est un hymne à la résistance et un hymne à l'unité nationale par rapport à toute la situation que vous connaissez.
01:00Ce message, c'est sonner le rassemblement de tout le Burkina Faso par rapport à l'insécurité que vous connaissez.
01:14Pour que tous les enfants du Burkina se donnent la main, quelle que soit leur couleur, ethnique, religieuse, etc., etc., tout le monde se mette ensemble pour que nous puissions mettre l'insécurité hors de notre pays.
01:26C'est le message fort, en fait.
01:30C'est possible, c'est possible.
01:34De façon artistique, on commence sur quelque chose et puis après ça peut améliorer sur quelque chose parce que le projet ne finit jamais.
01:41Parce que tout est en fonction du feeling et de l'inspiration.
01:44Et puis il ne faut pas oublier aussi que le côté gomme boutique doit suivre parce que tout un projet scelle beaucoup d'argent derrière la musique.
01:50C'est aussi ça, quoi.
01:51Merci pour ces jeunes, mais je pense simplement qu'il n'y a pas de secret dans la musique.
02:02La musique, c'est d'abord, c'est l'inspiration, c'est le feeling.
02:04Il faut ressentir des choses.
02:05Pour créer des choses, on ne se lève pas comme ça, comme si on allait à la boutique ou payer quelque chose.
02:14Quand on dit par exemple tout de suite que bon, voilà, j'ai signé mon retour.
02:17C'est parce qu'on peut vouloir le faire en ce moment et ne pas avoir d'inspiration.
02:22Et c'est le moment de l'inspiration qu'on fait quelque chose.
02:24C'est pour ça que la musique ne peut pas être commandée.
02:27Si elle est commandée, ça peut sonner faux quelque part.
02:30Mais quand ça vient de façon naturelle, parce que la musique, c'est ça aussi.
02:34Il faut sentir la chose, vivre la chose pour pouvoir l'exprimer et pouvoir contaminer les mélomanes qui vous regardent.
02:41Donc, en un moment, je dirais simplement à tous ces jeunes qui font la musique, c'est d'abord d'aimer ce qu'ils font, aimer la musique.
02:48Parce qu'il ne faut pas venir à la musique pour dire que si je vais faire la musique pour être riche, je vais faire la musique pour...
02:54Non, on fait la musique parce qu'on sent quelque chose, parce qu'on veut transmettre quelque chose.
02:59C'est ça d'abord le plus important.
03:01Et puis, il faut travailler.
03:03Si on est un instrumentiste, il faut travailler sur sa guitare, son clavier, sur la technique du chant, de la voix, etc.
03:10C'est plein de paramètres.
03:12Donc, la musique, on ne s'improvise pas musicien.
03:15On apprend la musique, on peut être né aussi musicien, on peut avoir l'âme d'artiste, c'est vrai.
03:23Mais on peut aussi travailler à venir vers.
03:31Le mot fort, c'est de dire merci beaucoup à tous ces mélomanes qui nous suivent, qui nous ont accompagnés et qui aiment ce qu'on fait.
03:40Parce que c'est grâce à eux que nous sommes.
03:42Donc, vraiment, c'est pour leur dire encore une fois merci et puis leur dire de se mobiliser tous autant qu'ils sont pour notre pays,
03:50que tout le monde se mobilise pour notre pays, que personne ne reste à l'écart parce que c'est un combat national.
03:56Et puis, l'insécurité qui est mise de notre pays aujourd'hui nous touche de façon directe, énergique, nous tous.
04:02Donc, je pense qu'il ne faut pas aujourd'hui chercher à savoir ou à comprendre.
04:06Ce qu'il faut faire, c'est que tout le monde se donne la main et que tout le monde se mette dans la danse afin que nous puissions vaincre définitivement le terrorisme.
04:14Parce que pour moi, il n'est pas question de défaite.
04:16Pour moi, c'est la victoire, la victoire ou la victoire.
04:19Il n'y a pas d'autre alternative.
04:20Nous n'avons pas le droit à l'erreur.
04:25Quelques soient les difficultés, nous devons les surmonter.
04:32Fiers de nos enfants et nos ancêtres, nous n'avons pas le droit à l'erreur.
04:37Fiers de nos enfants et nos ancêtres, nous n'avons pas le droit à l'erreur.
