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  • il y a 11 heures
-Lando Norris sacré champion du monde de F1 ! Retour sur cette saison excitante avec Frédéric Veille, spécialiste des sports auto.

- Invitée Chloé Trespeuch. A une semaine du début de saison du snowboardcross, elle raconte son bonheur d'être une maman épanouie et une championne motivée à 2 mois des JO d'hiver

- Lucie Granier, ailière droite de l'équipe de France de handball avant la dernière ligne droite du mondial

- Louis Roulet et Antoine Declercq, les co fondateurs de la Fédé de la Lose nous présentent leur nouveau livre "Le Tour du Monde en 80 loses"
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 07 décembre 2025.

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Transcription
00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France.
00:05Le football tout d'abord, 15e journée de Ligue 1, Léa, avec les résultats de l'après-midi.
00:09Eh bien, Nice ne sort pas de la crise battue sur le plus petit des scores par Angers.
00:131-0, le gym concède sa 7e défaite d'affilée.
00:16Gros coup dur pour le président du club, Fabrice Bocquet.
00:19Il est au micro de Michael Lefebvre.
00:21Je pense qu'aujourd'hui, l'atmosphère qu'on avait autour du terrain était très difficile dans le stade.
00:26L'impact de ce qu'on vient de vivre, c'est qu'il y ait une désunion à différents niveaux.
00:31Ça passe par l'interne, déjà de recoller les morceaux et ensuite avec l'environnement.
00:34Et on sait qu'on part de loin quand on voit encore l'ambiance dans le stade d'aujourd'hui et le remplissage du stade.
00:39Donc pour cela, il n'y a pas le choix.
00:40Il faut faire le dos rond parce que l'objectif maintenant, c'est qu'on avance et qu'on se concentre sur l'essentiel.
00:44C'est le terrain, c'est le lien qu'il y a entre les gens et tout cela, on a énormément de travail.
00:50Fabrice Bocquet, le président de l'OGC Nice au micro de Michael Lefebvre.
00:53Après neuf matchs sans succès, Auxerre a battu Metz 3 buts 1.
00:58Le Havre et le Paris-Avcè se sont séparés sur un match nul 0-0 malgré plusieurs poteaux et un pénalty raté.
01:04Nice, ça vous inspire la fédée de la loose ?
01:06Moi je les félicite parce qu'avant ils étaient uniquement nuls le jeudi et maintenant ils arrivent aussi à faire ça le week-end.
01:12Donc bravo à eux.
01:13À 20h45, Lorient reçoit Lyon et c'est bien évidemment à suivre dans RTL Foot à partir de 20h avec Eric Silvestro et Jeannot Ressegui.
01:20On refait le sport jusqu'à 20h sur RTL.
01:26Sans plus attendre, ouvrons notre page Formule 1 et pour cela j'accueille tout d'abord Clément Dossin.
01:31Bonsoir Clément.
01:32Bonsoir Isabelle, bonsoir à toutes et à tous.
01:34Rédacteur en chef du service des sports du Parisien aujourd'hui en France, notre partenaire Clément.
01:39Vous aussi, vous n'avez pas manqué une seconde du dernier Grand Prix de la saison ?
01:41Ah non, ça c'est sûr, on a suivi ça avec beaucoup d'attention, même si finalement on a été un peu déçus par le scénario.
01:48Je suis d'accord.
01:48Lando Norris est donc le nouveau champion du monde de Formule 1.
01:51Le britannique pilote de McLaren s'est offert à 26 ans son premier sacre.
01:55Et ce, malgré la victoire Léa de Verstappen lors du dernier Grand Prix à Abu Dhabi.
02:00Oui, il y a eu du suspense jusqu'au bout de la saison.
02:02Mais il y a eu aussi beaucoup d'émotions sur la ligne d'arrivée entourée de sa famille.
02:06Lando Norris n'a pas pu retenir ses larmes.
02:08Écoutez-le chez nos confrères de Canal+.
02:10J'avais pas pleuré depuis un moment.
02:16Je pensais pas que je pleurais, mais j'ai pleuré.
02:19C'est un long voyage, un long voyage.
02:24Premièrement, je veux dire un grand merci à mon équipe, chez McLaren, mes parents.
02:30Ils sont ceux qui me soutiennent depuis le début.
02:34C'est incroyable.
02:35Lando Norris au micro de Canal+.
02:38Bonsoir Frédéric Veil.
02:40Good evening.
02:41Ah oui, il faut parler britannique.
02:43Bon allez, on l'a fait en anglais celle-là.
02:44Vous êtes le spécialiste des sports auto.
02:46Vous avez suivi toute cette saison sur RTL.
02:49Quelle saison de dingue.
02:51Et ce dernier Grand Prix, tout le monde l'attendait.
02:54Oui, tout le monde l'attendait.
02:55Comme le disait Clément, on a tous aussi été un peu déçus.
02:58Parce que forcément, la remontada de Verstappen, on s'attendait à ce qu'il aille jusqu'au bout.
03:04Et puis qu'il aille décrocher ce cinquième titre d'affilée.
03:07Mais bon, voilà.
03:08C'est la Formule 1.
03:09Ça se joue à deux points.
03:11Imaginez au Grand Prix du Qatar, si le jeune Kimi Anthony Lee n'avait pas laissé passer Landon Norris.
03:17Les deux points, ils sont là.
03:19Ça se serait joué, mais vraiment à très peu.
03:21Mais voilà, c'est la Formule 1.
03:22Tous les ans, il y a un petit peu de suspense.
03:23Il y en avait un petit peu au moins ces dernières années avec Lewis Hamilton qui gagnait tout.
03:27Et ensuite avec Max Verstappen qui a tout gagné.
03:29Mais là, on a été récompensé cette année.
03:32Et on peut le dire, Landon Norris est tout de même un très beau champion.
03:36Clément Dossin, c'est aussi un soulagement quand même pour les McLaren.
03:40Oui, parce que c'est vrai qu'ils ne sont quand même pas loin de la correctionnelle.
03:44Et de perdre un titre qu'on pourrait qualifier d'imperdable.
03:47Avec une centaine de points d'avance au cœur de l'été sur Verstappen.
03:51Donc, ils ont frisé la correctionnelle, on va dire.
03:54Mais ils s'en sortent bien.
03:56Et puis, c'est vrai, je rejoins Frédéric.
03:59Lando fait un beau champion du monde.
04:03Et je crois que les images de sa joie, de ses larmes, vont le faire rentrer un peu dans le cœur des gens.
04:10C'est quelqu'un qu'on connaît très peu finalement.
04:12Et il a montré une émotion qui était touchante.
04:16Fred ?
04:17Oui, il a changé Landon Norris au cours des dernières années.
04:21Ce n'est plus le jeune homme fougueux qui perdait ses nerfs et qui perdait des grands prix.
04:26Même encore au début de saison, on s'en était tendu.
04:28Et puis, j'en ai discuté il y a eu une heure de cela avec Eric Boulier, l'ancien patron de McLaren,
04:33qui me disait, Landon Norris, il a su travailler sur lui-même.
04:37Et ça, c'est important parce qu'il a su justement corriger avec l'aide de son équipe,
04:41avec l'aide de tout le monde.
04:42Il a su corriger tous ses petits défauts pour maintenir le cap et puis pour aller jusqu'au bout.
04:47Même s'il y avait une énorme pression derrière à la fois de McLaren et à la fois de Verstappen.
04:52Mais voilà, il a vraiment changé.
04:54Et ça en bien, ça fait de lui ce beau champion qu'il est aujourd'hui.
04:57Et pour les auditeurs justement qui ne le connaissent pas, il a quel parcours Landon Norris, Frédéric Veil ?
05:03C'est qui en fait, Landon Norris ?
05:05Comme tous les pilotes qui sont en Formule 1, il a commencé par le karting quand il avait 7-8 ans.
05:11Très vite, on a vu qu'il avait vraiment des bonnes dispositions.
05:15Donc, il a très vite été champion d'Europe, puis champion du monde.
05:17Il est passé en monoplace.
05:19Et puis là, à 19 ans, on lui a dit, il y a une place en Formule 1,
05:23juste après son titre de vice-champion du monde.
05:26Il était juste derrière George Russell en 2018.
05:29On lui a dit, il y a une place en Formule 1 chez McLaren.
05:31Alors là, papa a aidé un petit peu, il faut le dire quand même.
05:34Son père qui est millionnaire.
05:35Il a un petit peu d'argent.
05:36Il est milliardaire son père.
05:37Donc, il a beaucoup aidé à sa progression à la fois dans les écuries.
05:42Et puis après, le talent, il est là aussi.
05:44Alors même s'il s'est un petit peu dispersé dans ses premières années,
05:47parce qu'on le voyait plus sur les réseaux sociaux ou dans les jeux ou sur Twitch
05:51ou un petit peu partout sur YouTube,
05:52on l'avait même affublé de Lando No Wins.
05:57Oui, Lando No Wins, tout à fait.
05:58Lando No Wins.
05:59Ça s'appelait à nos amis de la fédé de la loose.
06:01Très beau, très beau.
06:02Il y a quelques années, mais voilà, il a été affublé aussi de gosses de riches et tout.
06:07Il a tout eu et il a énormément travaillé pour revenir.
06:11Et puis McLaren aussi est revenu dans le match,
06:12parce que McLaren, ils étaient un peu à la ramasse.
06:15Mercedes est venu leur donner un moteur beaucoup plus performant.
06:19Ils ont énormément travaillé.
06:20Et avec la meilleure voiture du plateau, on a le champion du monde 2025.
06:25Après, je rejoins un petit peu ce que dit Clément Dossin sur l'émotion de Norris.
06:29Moi, elle m'a touché à la fin.
06:31Il pleurait déjà.
06:31Il avait encore son casque.
06:32Il a soulevé la visière pour s'essuyer les yeux.
06:36C'est un gamin qui...
06:37C'est un titre de champion du monde.
06:38C'est un titre de champion du monde.
06:40C'est normal qu'au bout d'un moment, il se lâche.
06:42C'est normal.
06:43Et c'est quelqu'un, Landon Norris, qui n'a jamais hésité à mettre en avant ses fragilités, on va dire, mentales notamment.
06:51Il s'en est ouvert à plusieurs reprises.
06:53Et c'est aussi quelque chose qui le rend humain, qui le rend attachant.
06:58Il ne veut pas dégager l'image du champion, du surhomme qui écrase les autres.
07:05Il a dit ça cette année.
07:06Il a dit, moi, je veux gagner, mais en restant gentil.
07:09Et alors, on peut y voir une fragilité, on peut y voir une faiblesse peut-être même.
07:14Mais moi, je pense encore une fois que ça le rend tout à fait attachant, intéressant.
07:21C'est un personnage de son temps, j'ai envie de dire, qui n'est pas testostéroné, qui n'est pas là à montrer les muscles en permanence.
07:28C'est un peu un gentleman.
07:29Et je crois savoir, je parle sous le contrôle de Frédéric, qu'il est bien apprécié dans le paddock.
07:33Et lorsqu'il s'était imposé pour la première fois à Miami, il y a un an et demi, après, effectivement, plus de 100 Grands Prix sans victoire, le fameux Landon O'Win,
07:42il avait été célébré par les autres pilotes.
07:46Et tout le monde y avait trouvé une forme de justice pour ce jeune talentueux.
07:50Non, mais c'est vrai qu'il est apprécié de tout le monde.
07:52Il est apprécié du public.
07:53Il est apprécié du paddock.
07:54Et moi, pour l'avoir rencontré plusieurs fois dans les paddocks, sur les circuits, lors des Grands Prix, c'est un vrai gentil.
08:00Et ça, c'est pas fin.
08:02Il le porte sur son visage.
08:03Oui, il le porte sur son visage.
08:04C'est un vrai, vrai gentil.
08:06C'est vrai qu'il a eu chaud.
08:07Il a eu chaud quand même.
08:08Fin de saison compliquée avec la remontée de Max Verstappen.
08:13Landon O'Win a été soulagé.
08:16On l'écoute.
08:17J'essaie juste maintenant de savourer ce moment.
08:22Il n'y a pas beaucoup de monde sur la planète qui ont pu expérimenter ce que j'ai vécu cette année.
08:25Ça a été un long voyage avec McLaren, qui m'a recruté à neuf ans.
08:34On a eu plein de moments à vivre ensemble.
08:40Tout ça leur revient.
08:41Ça fait bien longtemps qu'ils n'ont pas eu un pilote champion du monde chez McLaren.
08:43Je sais un peu mieux maintenant ce que Max a pu ressentir.
08:48Je voudrais le féliciter et aussi Oscar, parce que ça a été deux grands adversaires pendant la saison.
08:54Et ça a été un plaisir de me battre contre eux cette année.
08:56J'ai appris beaucoup d'eux aussi.
08:58J'ai aimé cela.
08:59Ça a été une longue saison.
09:00Mais on l'a fait.
09:02On l'a fait.
09:04Landon Odris au micro de nos confrères de Canal+.
09:07Fred Veil, est-ce qu'il peut y avoir un avant et un après justement ce titre de champion du monde ?
09:11Est-ce que ça peut changer la donne ?
09:12Forcément, ça change beaucoup dans la carrière d'un pilote.
09:16Parce que le titre, il est là, il est fait, il est obtenu.
09:19Il sera toujours là.
09:20Et puis derrière, c'est un peu l'inconnu.
09:23Parce que l'année prochaine, on va changer complètement le règlement.
09:26Tout le monde repart de zéro.
09:28Donc, il fallait absolument qu'il ait ce titre-là.
09:30C'est le 11e sujet de la Majesté qui est titré.
09:35Il y a quand même des grands noms dans le monde britannique.
09:38Oui, il y a un petit Lewis.
09:39Bah oui.
09:40Graham Hill, Jackie Stewart, James Hunt.
09:42Rendez-vous compte.
09:43Et puis Lewis Hamilton, bien évidemment.
09:44Donc, voilà, ce titre-là, il n'est pas anodin.
09:46Mais il était temps qu'il arrive.
09:48Parce qu'il y avait eu déjà une bonne saison l'année dernière.
09:50Au moins que la Ravenne avait été déclarée champion du monde des constructeurs.
09:54Cette année aussi.
09:55Donc, il fallait absolument ce titre aujourd'hui pour London Norris.
09:59Enfin, un point sur les Français, Léa.
10:00Oui, Isaac Hedger termine 11e au classement général.
10:03Esteban Ocon 15e et Pierre Gasly 18e.
10:06Frédéric Veil, le bilan est mitigé pour les Français.
10:09Il est même décevant.
10:10Vous voyez la fédée de la Louse, Louis-Antoine.
10:13Oui, Alpine a terminé 19 et 20 aujourd'hui.
10:15Je voudrais vraiment mettre un point sur ça.
10:18On va faire pire.
10:19Frédéric Veil, une réaction à ce classement des Français décevant de cette saison ?
10:25Oui, décevant, mais logique.
10:27De toute façon, les Alpines, enfin, que ce soit Pierre Gasly, il n'y avait pas les armes pour aller combattre.
10:33La Haas, ça reste une Haas.
10:35Ce n'est pas non plus une Nissan, ni une Red Bull, ni une Mercedes.
10:38Et encore moins une McLaren.
10:40Et puis, Isaac Hedger, il a réussi, lui, avec la voiture satellite du groupe Red Bull,
10:47à tirer son épingle du jeu.
10:49Il fait une super saison.
10:5022 départs en Grand Prix cette année.
10:51Une troisième belle place aux Pays-Bas.
10:54Belle saison, dit Isaac Hedger.
10:55Il ne faut pas oublier que c'était un rookie.
10:56Et puis, on l'attend l'année prochaine chez Red Bull.
10:59Oui, alors là, tout le monde peut émettre quelques doutes, quand même.
11:04Parce qu'il va être quand même le 14e coéquipier de Verstappen.
11:08Par le passé, il a quand même épuisé Ricardo, Jean-Éric Verne, Daniel Kiatte,
11:12et puis plusieurs pilotes de la grille actuelle.
11:14Demandez à Pierre Gasly, à Carlos Sainz ou à Alexander Albon.
11:17Et puis, cette saison, Liam Lawson et Yuki Tsunoda,
11:20si c'est facile de se travailler avec Verstappen.
11:21Donc, on attend aussi beaucoup de Isaac Hedger l'année prochaine.
11:26Mais ça ne va pas être facile, surtout à côté de Max Verstappen.
11:29Parce qu'il ne faut pas l'oublier, l'écurie Red Bull, c'est 100% Max.
11:33J'entends des Clément Dossin derrière.
11:35Vous n'avez pas l'air convaincu.
11:36Je reconnais un peu.
11:37Non, non, mais c'est sûr que ça a tout du cadeau empoisonné.
11:40Et Fred l'a bien résumé.
11:41C'est un baquet qui est historiquement compliqué.
11:44Maintenant, je crois quand même que ce petit gamin-là,
11:48il a quelque chose en plus des autres en termes de confiance en lui, d'abord.
11:54En termes de détermination, moi, je le trouve bluffant de maturité.
12:00J'ai eu la chance de le voir à Monza.
12:01Il est vraiment incroyable dans sa façon d'aborder les choses.
12:06Et cette saison de rookie confirme que peut-être qu'il n'est pas surnommé le petit Prost pour rien.
12:13Alors maintenant, de là à rivaliser avec Verstappen, il y a du chemin.
12:16Et puis d'ailleurs, il n'arrive pas en montrant les muscles.
12:19Il est très humble dans son discours.
12:21Et on sent qu'il...
12:22Je ne sais pas s'il a été briefé, mais en tout cas, il a bien retenu le message de ne pas être dans la provoque.
12:29Mais ça va être hyper intéressant à suivre.
12:30C'est quand même la première fois depuis un petit bout de temps qu'on a un Français aussi talentueux
12:37dans une Formule 1 a priori compétitive.
12:40Même si, effectivement, tout est fait pour que ce soit d'abord celle de Verstappen qui soit compétitive
12:45plus que celle de son coéquipier.
12:47Fred, rapidement, un dernier Grand Prix d'Abu Dhabi aussi pour le moteur Renault.
12:53Oui, ça c'est...
12:55On ne voulait pas finir sur une mauvaise note, mais c'est vrai que Renault en F1, ça remonte à 77.
13:00Rappelez-vous, le constructeur français, il avait déborqué avec son révolutionnaire moteur turbo.
13:05Il y a lui succès d'Alain Proz, d'Ayrton Senna avec des moteurs de Renault,
13:08les 4 titres de Sébastien de Véten avec la Red Bull Renault.
13:11Juste quelques chiffres.
13:13Renault, c'était une usine, forcément, à Viery-Châtillon.
13:16C'était 178 victoires, 216 post-positions, 12 titres constructeurs et 11 titres pilotes.
13:24C'est navrant.
13:25Voilà, je n'ai pas d'autres mots que le fait que Renault quitte le monde de la Formule 1.
13:28Je trouve ça assez navrant quand même.
13:30Merci beaucoup, Frédéric Veil.
13:32Rendez-vous le premier week-end de mars pour la nouvelle saison de F1 et le premier Grand Prix en Australie.
13:37Exactement.
13:38Et avant, il y aura les essais à Barcelone, les essais à Baraigne et le tutti quanti.
13:43Et Clément Dossin, avant de vous lâcher pour préparer l'édition de demain,
13:46dites-nous ce qu'on pourra lire justement dans les pages de sport du Parisien.
13:49Et bien, un portrait de Lando Norris, évidemment.
13:51Et puis, on va s'intéresser à la trajectoire assez fulgurante ces dernières semaines d'Ibrahim Mbaï,
13:56le joueur franco-sénégalais du Paris Saint-Germain,
13:58qui a marqué son premier but à 17 ans hier au Parc des Princes.
14:01Un rêve de gosse, a-t-il dit.
14:02Et qui est en passe de disputer la canne avec le Sénégal à seulement 17 ans.
14:08Et pourquoi pas la Coupe du Monde face à l'équipe de France l'été prochain.
14:12Oui, oui.
14:12Donc, c'est la belle période d'Ibrahim Mbaï.
14:14Merci beaucoup Clément Dossin, le Parisien,
14:16que les abonnés numériques peuvent lire dès 22h30 sur leur tablette.
14:23L'actualité sportive de ce dimanche, Léa, c'est aussi le rugby.
14:27Première journée de la Champions Cup.
14:29Les Toulouse a croqué les Sharks sud-africains pour son premier match 56-19.
14:34Valentin Larkier, vous étiez au stade Ernest Ballon.
14:37Ils ont frappé fort d'entrée de jeu, les Toulousains.
14:39Oui, bonsoir à tous.
14:42Effectivement, les Sharks de Durban sont tombés sur des requins plus affamés qu'eux.
14:46Une victoire avec le bonus offensif pour le stade qui a passé 8 essais à la franchise sud-africaine.
14:52Triplé de Capozzo, notamment le jeune Elie italien qui a été excellent et acclamé par Ernest Ballon.
14:58On a aussi eu droit à un doublé de marchands.
15:01Et Teddy Thomas qui a enfoncé le clou et a inscrit son premier essai en Champions Cup sous les couleurs rouge et noire.
15:07Mission accomplie donc pour Toulouse.
15:09Mais dans le jeu, il y a eu quelques absences.
15:12Elles ont permis aux Sharks d'inscrire 3 essais, d'avoir des temps forts, notamment au retour des vestiaires.
15:17Je vous propose d'écouter à ce sujet le capitaine Toulousain, Julien Marchand.
15:23Contablement, bien évidemment que c'est le contrat est rempli.
15:26Par contre, on sait qu'on a pêché pas mal de fois et pas mal de temps.
15:33Des imprécisions, des scories qui font qu'on n'a pas réussi à enchaîner notre jeu.
15:37Bravo à cette équipe en face aussi qui nous a posé pas mal de problèmes.
15:39On va être satisfaits ce soir, on va rester très humbles.
15:42Il va falloir rebosser et en remettre parce qu'il faut jouer un match pendant 80 minutes
15:46et pas par coup de 25 ou 20 minutes et après se relâcher un peu.
15:52Donc à nous de garder ce sérieux pour les prochains matchs, on est prévenus.
15:56Alors quand vous passez 8 essais...
15:58Allez-y, allez-y, allez-y Valentin.
16:00J'allais dire quand vous passez 8 essais à votre adversaire, ça peut paraître surprenant.
16:04Mais ce que dit Julien Marchand aussi, c'est qu'il y a des craintes face à des adversaires plus coriaces.
16:09Les Toulousains savent qu'il faut faire un carton plein pour finir premier du groupe.
16:12Ça a son importance parce que derrière, ça va déterminer si vous recevez ou si vous vous déplacez
16:17pendant la phase à élimination directe.
16:20Un petit mot rapidement d'Antoine Dupont. Il a joué 30 minutes ?
16:24Oui, il est rentré en jeu en seconde période.
16:26Il n'a pas été aussi brillant et décisif que contre le Racing.
16:29Mais c'est le moment où il avait fait son retour le week-end dernier.
16:33Jelon, je disais en conférence de presse, celui qui a eu la même blessure au ligament,
16:36qu'il a mis 4 à 5 mois à retrouver ses meilleures sensations.
16:40Donc c'est normal de ne pas voir Antoine Dupont extraordinaire à chaque match.
16:45On ne sait pas encore s'il débutera contre Glasgow samedi prochain.
16:47Merci beaucoup Valentin Larkier.
16:50Léa, les autres résultats de la journée ?
16:51Oui, il manque ses retrouvailles avec la Champions Cup.
16:54Défaite en fin de match contre Northampton 35-27.
16:57Castres s'est incliné à Gloucester 34-14.
17:00Et puis Toulon qui vient de commencer la deuxième période est en retard d'un petit point.
17:0518-17 pour l'instant face à Édimbourg.
17:07En Coupe du monde de biathlon, Léa cap vers le Suède à Ostersund avec un super Quentin Fillon maillé aujourd'hui sur la poursuite.
17:14Et je n'interroge pas nos amis de la Fédé de la Lousse pour l'instant.
17:17Oui, 18e victoire en carrière pour le Français.
17:20Ils étaient 7 pour le titre, mais il a été impeccable sur le dernier tir debout pour s'imposer.
17:25Le Français est en confiance pour la suite de la fin de saison.
17:28La concrétisation de travail, c'est beaucoup de choses.
17:32C'est surtout pour moi du bonheur parce que je m'investis beaucoup dans mon projet, dans le biathlon,
17:38pour justement arriver à ce genre de compétition.
17:42Et donc c'est top.
17:44Ça montre aussi que je démarre un bon début de saison.
17:46Ça me permet de me mettre en confiance.
17:48Donc ça, c'est super positif.
17:49Eric Perrault, lui, termine à la 5e place chez les femmes.
17:54Camille Benet, première française de la course, a terminé au pied du podium avec un 20 sur 20 au tir.
17:58Elle était notre invitée la semaine dernière.
18:00En ski de bosse, c'est l'ouverture de la saison à Ruka en Finlande.
18:03Oui, en grande forme.
18:04Perrine Laffont a décroché la 2e place à la championne olympique 2018.
18:07Elle a été battue sur la 2e manche par l'américaine Tess Johnson.
18:11Ça, ça doit presque vous faire plaisir qu'elle ne termine pas première, Perrine Laffont.
18:15Oui, avec Laffont, il ne faut pas créer victoire trop vite.
18:18Parce qu'on sait qu'elle va monter en puissance et elle sera dangereuse quand même pour les JO.
18:25Donc, on ne va quand même pas célébrer des 2e places en début de saison.
18:29Par contre, on a entendu une 4e place, c'est mieux.
18:31Oui, c'est mieux.
18:32Louis Roulet, Antoine Declerc, nos amis d'AFD de la Lousse sont avec nous ce soir.
18:36Le ski alpin fait étape au Canada au programme de ce dimanche, le slalom géant.
18:40Oui, pour l'instant, la Néo-Zélandaise Alice Robinson a signé le meilleur chrono de la 1e manche.
18:44La 2e manche est en cours et elle promet d'être très serrée.
18:48Et chez les hommes, au slalom géant de Bevercreek dans le Colorado, c'est Marco Odermat.
18:52Encore lui, comme d'habitude, qui a explosé la 1e manche.
18:55Un petit mot des Français, Thibaut Favreau et 4e temps provisoire.
18:58Dans une semaine, ce sera la rentrée des classes pour le snowboard cross à Servigna en Italie.
19:02Et j'ai l'occasion de m'entretenir lors de son passage à Paris avec l'une des grandes dames de la discipline,
19:06qui est aussi une jeune maman, Chloé Trespeuch.
19:09Bonsoir, Chloé Trespeuch.
19:11Bonsoir.
19:11Ravie de vous recevoir pour parler de cette nouvelle saison olympique.
19:15Surtout, comment vous allez ?
19:17Tout va bien.
19:18C'est une période de vie qui est incroyable.
19:20Je suis pleinement maman et pleinement athlète.
19:23J'adore être les deux.
19:24Je profite de cette saison qui va arriver et de ce nouveau rôle de maman qui est assez épanouissant.
19:31Qu'est-ce que ça change d'être maman d'un petit Marleau qui est né fin décembre de l'année dernière ?
19:36C'est incroyable.
19:37C'est des moments fous.
19:39C'est des larmes de joie à la naissance.
19:42C'est plein de beaux moments de le voir se développer.
19:45C'est aussi un nouveau rôle important, une responsabilité.
19:49Et puis à la fois, c'est super de pouvoir le concilier avec mes rêves pro,
19:54de continuer de rêver grand et ces Jeux Olympiques qui approchent.
19:58Je trouve que je suis une maman épanouie parce que je continue d'avoir la liberté de me battre pour mes ambitions professionnelles.
20:08Vous êtes aujourd'hui de plus en plus d'athlètes féminines à être maman.
20:11Je pense à Clarisse Agbenienou, à Cléopâtre Darleux qui a pris sa retraite en handball.
20:16Qu'est-ce que ça change ?
20:18Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, toutes ces sportives vous permettaient d'être maman ?
20:23Est-ce que ce n'était pas le cas il y a encore 20 ans ?
20:25Oui, c'est déjà des sportives qui m'ont vraiment inspirée.
20:28Et j'en ai eu besoin parce que dans ma discipline,
20:30ce n'est jamais arrivé qu'une athlète revienne après une pause maternité aux Jeux Olympiques.
20:34Donc je serai probablement la première et c'est assez challengeant.
20:39Et à la fois, ça fait peur quand on se lance.
20:41On se dit « mais pourquoi les autres ne l'ont pas fait ? Il y a un problème ? »
20:44Et je pense qu'on se lance aussi parce que les partenaires sont plus sensibles à ce sujet-là.
20:50Souvent, ils acceptent de continuer de nous suivre dans cette petite parenthèse.
20:53Nos coachs sont préparés aujourd'hui ?
20:58Pour le coup, alors pas préparés du tout parce que moi, c'était vraiment la première.
21:02Et dans la fédé de ski, il n'y en a quand même pas beaucoup.
21:04Mais par contre, ils sont ouverts.
21:06Et mes deux coachs ont été vraiment hyper contents de vivre cette aventure avec moi.
21:10Ils l'ont pris comme un défi.
21:11« Waouh, tu vas être la première à le faire.
21:12On va être à tes côtés.
21:13Ça va être super. »
21:14Et moi, ça m'a apporté une sérénité de voir qu'ils étaient avec moi dans le même wagon
21:17et que je ne me suis battue contre personne.
21:19Et c'était assez facile de ce côté-là.
21:22Et quand on connaît le challenge que c'est d'un point de vue physique,
21:26on a besoin d'un support moral autour.
21:28Donc, j'ai eu cette chance-là.
21:30Je fais aussi partie de l'armée.
21:32Donc, j'ai eu la chance d'être accompagnée.
21:35Forcément, financièrement, on se pose aussi la question.
21:37Donc, c'est assez chouette.
21:38Et vous êtes revenue rapidement, trois mois après, hop, sur le snow.
21:41C'était un vrai challenge, ça.
21:43Oui.
21:44Et en fait, je ne m'étais pas mis d'objectif
21:45parce que forcément, je ne savais pas du tout ce qui allait m'attendre.
21:48Par contre, pendant la grossesse, j'avais vraiment envie et besoin
21:52de continuer le sport, de continuer l'entraînement.
21:54Et donc, ça m'a aidée à revenir rapidement.
21:57Le retour, j'ai lu plein de bouquins aussi pour optimiser chaque journée,
22:02pour retrouver mes abdos, ma force, tout.
22:04Tout en le partageant avec le petit.
22:06Je l'ai emmené dans les salles de muscu où je faisais mon retour aussi
22:10et de partager ses premiers moments avec lui.
22:13C'était incroyable pour moi.
22:15Et en fait, vu que tout s'alignait,
22:17j'ai repris à deux mois et demi, trois mois sur la Coupe du Monde.
22:20Donc, avec le recul, maintenant, je me dis,
22:23waouh, comment tu as fait ?
22:24Parce qu'après ça, il y a eu quand même vraiment beaucoup de boulot physique
22:27pour finir les détails.
22:28Mais en fait, les détails, c'était cinq mois de plus de travail.
22:31Mais je pense que l'envie et l'adrénaline, des fois,
22:33ça fait qu'on est capable de faire des choses assez incroyables.
22:36Et puis, il vous a accompagné.
22:37Vous parliez de vos entraîneurs, c'est un peu les tontons.
22:40Ils se sont occupés de lui, les visiteurs.
22:42Oui, c'est ça.
22:43J'ai adoré partager cette arrivée de Marleau dans l'équipe.
22:47Ils étaient tous contents de le voir.
22:49Je l'ai allaité cinq minutes avant de prendre le départ.
22:51Donc, c'était une période assez folle
22:53où j'étais un peu débordée par les deux rôles
22:55parce que ma vie d'athlète était un peu entre parenthèses depuis un moment.
22:59Donc, j'avais perdu quelques automatismes.
23:01J'étais jeune maman, donc pas forcément douée dans tout ce que je fais avec lui.
23:05Enfin, je faisais du mieux que je peux,
23:06mais on apprend tous les jours.
23:07Donc, c'était assez rigolo d'avancer comme ça.
23:10Il va vous suivre toute la saison aussi ?
23:12Oui, normalement, oui,
23:14parce que j'ai la chance d'avoir l'aide aussi de l'Agence nationale du sport
23:17qui met en place un dispositif pour aider les mamans athlètes.
23:20Et ça, c'est vraiment important
23:22parce que ça rend cette double aventure possible.
23:25Donc, normalement, mon conjoint viendra avec le bébé le maximum deux fois.
23:31J'ai aussi la chance d'avoir un conjoint qui me laisse cette liberté
23:35de vivre encore ces grands moments de sport.
23:39Donc, c'est un grand travail d'équipe.
23:42C'est une nouvelle saison olympique ?
23:43Oui.
23:43Alors, on rappelle le palmarès.
23:45C'est un médaillé de bronze à Sochi en 2014,
23:47vice-championne olympique à Pékin en 2022,
23:50quatrième jeu, les premiers en Europe.
23:54Ça, ça fait du bien aussi ?
23:56Oui, complètement.
23:57Quatrième jeu, quatrième aventure,
23:59elles seront toutes très différentes
24:00et c'est ça qui est fort dans les jeux.
24:03C'est que ça ne se ressemble jamais.
24:04On n'en est jamais au même point physique ni même mentalement.
24:07Donc, on verra ce que me réserve cette future olympiade.
24:11Le fait que ce soit en Europe, c'est génial
24:13parce que ça fait plus de soutien dans les tribunes.
24:17C'est aussi un lieu qui a cette culture du ski, du snowboard.
24:22Et ça, nous, on le ressent comme énergie.
24:25C'est des infrastructures existantes
24:26avec des pistes qui sont adaptées à nos recevoirs.
24:29Et puis, j'adore les gnocchis au pesto.
24:31Donc, franchement, ça va être trop cool.
24:34Vous avez 31 ans, Chloé.
24:35Est-ce que c'est la dernière saison ?
24:38Ou vous vous dites,
24:38ben non, on va voir comment ça va se passer
24:40et puis on verra après ?
24:41Non, ça ne sera pas la dernière, ça c'est sûr.
24:44Je ne sais pas jusqu'à quand j'aurai toujours cette flamme pour la compétition
24:48et cette envie de performance.
24:51Mais en tout cas, pour l'instant, je suis à 100%.
24:54Donc, on va continuer.
24:56Parce que les Alpes 2030, c'est finalement pas si loin que ça.
24:59Ben oui, c'est ça.
25:01Être à la maison, c'est quand même pas mal.
25:03Complètement.
25:03C'est sûr que je l'ai dans un coin de ma tête.
25:06Après, je pense que je vais laisser passer cette olympiade
25:08pour voir jusqu'où je me projette.
25:09Mais forcément, j'y pense.
25:11Et quand je vois les Jeux de Paris 2024,
25:13ça laisse une trace assez inoubliable même pour les spectateurs.
25:17Donc, en tant qu'athlète, j'imagine que c'est encore plus fort.
25:19Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette saison ?
25:22On peut me souhaiter d'être épanouie, d'être sereine,
25:26de prendre tous les risques pour aller jouer la gagne.
25:29Et puis, bon, un petit médeu d'or olympique.
25:31Ça manque à la collection.
25:33Ah ben, c'est ça.
25:34Merci, Clouet Trespeuch.
25:36Merci à vous.
25:36L'actualité sportive de ce dimanche, Léa,
25:39c'est aussi la rentrée des classes pour Jimmy Gressier.
25:41Oui, il a terminé premier de l'escalade de Genève
25:44pour 7,3 petits kilomètres.
25:46Le champion du monde du 10 000 mètres au Japon.
25:48La natation, les championnats d'Europe en petits bassins
25:50se terminent à Lublin, en Pologne.
25:52Oui, et Maxime Grousset encore intouchable.
25:54Déjà, deux médailles d'or pour le français
25:55sur le 100 mètres papillon et le 100 mètres nage libre
25:58avec un record perso à la clé.
26:00Beryl Gastaldelo, elle est allée chercher l'argent
26:02sur le 100 mètres nage libre
26:03avec un record de France et même d'Europe en prime.
26:05Et il y a seulement 10 minutes,
26:07tous les deux ont fini deuxième du 50 mètres nage libre.
26:11L'actualité sportive, c'est aussi la dernière ligne droite
26:14pour l'équipe de France de handball au Mondial.
26:16Les Bleus, tenant du titre, ont déjà leur ticket
26:18pour les quarts de finale de la compétition.
26:20Il leur reste demain un match du tour principal
26:23contre les Pays-Bas,
26:24les co-organisateurs de l'événement
26:26pour déterminer la première place du groupe.
26:28Nous sommes ravis d'être en ligne
26:29avec l'une des joueuses ce soir.
26:31Bonsoir Lucie Granier.
26:32Bonsoir.
26:33Lucie, vous êtes l'hélière droite des Bleus 2 et de Metz.
26:35Pour le moment, vous avez été reçue 5 sur 5.
26:375 matchs depuis le début de ce Mondial.
26:395 victoires sans jamais trembler.
26:42Elle va bien cette équipe de France ?
26:43Bah écoutez, ça va bien, on va bien.
26:46Voilà, on se construit au fur et à mesure des matchs.
26:49On essaie de corriger un peu les défauts au fur et à mesure
26:53pour arriver en forme des deux mains.
26:55Comme depuis le début du Mondial,
26:57hier contre l'Argentine,
26:58Sébastien Gardillo a fait tourner.
27:00Pas moins de 6 minutes de jeu pour chaque joueuse.
27:02Aucune à plus de 40 minutes.
27:04C'est important pour conserver de la fraîcheur
27:06pour la fin de la compétition.
27:07Bien sûr que c'est important.
27:09En plus de ça, on a un grand effectif.
27:11Voilà, il est très enrichi.
27:13Donc ça permet aussi à tout le monde
27:16d'apporter sa pierre à l'édifice finalement.
27:18C'est ce qui fera la différence d'être frais
27:20justement dans ces prochains matchs,
27:22des matchs couperés j'ai envie de dire.
27:24Alors une différence, je ne sais pas
27:26parce qu'il y a énormément de paramètres.
27:28Ce qui est sûr, c'est que ça nous laisse l'opportunité
27:29en tout cas d'avoir un maximum de lucidité
27:33dans les moments compliqués.
27:36Et voilà, c'est une question aussi de forme du moment.
27:41Mais voilà, il y a plein de paramètres
27:42et on ne peut pas en faire finalement une fatalité.
27:44Mais c'est vrai qu'avant ces championnats,
27:46Sébastien Gardillo, votre sélectionneur,
27:48ne l'avait pas caché.
27:49C'est peut-être ce qui avait manqué dans sa gestion
27:50l'an passé au championnat d'Europe
27:52où vous avez terminé au pied du podium.
27:54Il disait qu'on est arrivé dans le dernier carré,
27:56on était un peu cramé.
27:57Là, on a l'impression qu'il a retenu un petit peu
27:59les enseignements de ce championnat d'Europe.
28:02Ce qui est sûr, c'est qu'il a pris très à cœur
28:04le fait de nous faire tourner.
28:05Il ne voulait pas que ce soit en tout cas une excuse,
28:08on va dire, pour ces quarts de finale
28:11et pour cette compétition-là.
28:14Après, on va devoir mettre énormément d'ingrédients
28:16et encore plus que des jambes de feu
28:19pour pouvoir aller chercher quelque chose.
28:21Lucie Granier, demain à 21h,
28:23c'est un premier gros test contre les Pays-Bas.
28:26C'est l'un des pays hautes.
28:27Comment vous appréhendez ce match ?
28:29Il va y avoir une ambiance de fou.
28:31Et puis, une première place à aller chercher du groupe
28:33par rapport aux quarts de finale qui se profilent.
28:35Bien sûr, un match très important pour nous, j'ai hâte.
28:40J'ai vraiment, vraiment très hâte
28:41puisque c'est aussi pour ça qu'on joue ces matchs-là.
28:46C'est avoir de l'adrénaline devant beaucoup de personnes.
28:49Ça va être quelque chose d'incroyable
28:50et j'espère qu'on en sortira avec la victoire.
28:53Avant de vous laisser, Lucie Granier,
28:54parlons un petit peu de musique.
28:55Avec l'aide du groupe Boulevard des Airs,
29:17vous avez créé trois chansons
29:19qui reflètent vos identités, vos valeurs.
29:20Comment est-ce qu'elle est venue, cette idée ?
29:22Alors, ça a été organisé par le staff.
29:26Je ne sais pas trop comment cette idée est venue,
29:27mais en tout cas, c'était incroyable.
29:30Et puis, le sport et la musique et l'art en général
29:33se retrouvent énormément.
29:35Donc, on partage énormément de valeurs communes
29:38et en fait, j'ai trouvé ça génial
29:39qu'on puisse avoir cette opportunité-là.
29:42Et vous avez écrit vous-même les textes.
29:44Comment ça s'est construit ?
29:46Boulevard des Airs avait prévu des bandes-sons
29:49qu'ils ont créés eux-mêmes.
29:50Et ensuite, avec eux, on a construit nos paroles,
29:55notre mélodie.
29:57Et ils nous ont accompagnés du début jusqu'à la fin.
30:00Et nous, on a essayé de mettre nos idées
30:02toutes ensemble.
30:03On avait des groupes de cinq, six filles.
30:06Donc, voilà, ça a pris deux à trois heures par groupe,
30:11plus toute la répétition dans la journée,
30:13puisque c'est quand même sortir de notre zone de confort.
30:16Donc, voilà, c'était un projet incroyable.
30:18On a vu aussi des solos comme Atadou Sacco,
30:21qui s'est bien amusée aussi.
30:24Ça révèle des talents aussi, un petit peu différents,
30:26ce genre de moments.
30:27Ben oui, écoutez, franchement, non.
30:29C'était chouette, puisque chacune a eu sa mise en valeur.
30:33Alors forcément, celles qui avaient des jolies voix,
30:34on les a laissées chanter un petit peu.
30:35Mais ouais, c'est aussi une team building aussi très importante,
30:43parce que la musique, ça rassemble.
30:45Et c'est quelque chose qui...
30:48Alors nous, on a l'habitude de communiquer avec le public,
30:51mais c'est vrai que faire passer des messages en chanson,
30:54on n'avait jamais eu l'occasion.
30:55Donc, voilà.
30:57Ça crée une belle alchimie.
30:58Et cette alchimie, elle peut peut-être vous porter très, très haut.
31:00On vous donne rendez-vous dimanche prochain
31:02avec une belle médaille d'or autour du cou, Lucie Grenier.
31:06Merci beaucoup, mais je nous le souhaite.
31:07Je nous le souhaite.
31:09Merci infiniment d'avoir pris du temps pour nous répondre ce soir.
31:12Merci, Lucie.
31:13Merci à vous.
31:15Vous écoutez Artel, il est 19h47.
31:18Restez avec nous.
31:19Après la pause, nous parlons des déboires du sport français,
31:21mais pas que, avec nos invités Antoine Declercq et Louis Roulet,
31:25les fondateurs de la Fédé de la Louse.
31:28On refait le sport.
31:29Isabelle Langer, on refait le sport.
31:34Alors, si vous êtes connectés sur les réseaux sociaux,
31:36que vous suivez le sport,
31:37vous ne pouvez pas ne pas connaître la Fédé de la Louse.
31:41Leur slogan, c'est « La défaite est en nous.
31:43Le but est de célébrer la France qui perd, mais avec panache. »
31:46Et ce soir, nous sommes ravis de recevoir donc les deux co-créateurs,
31:50Antoine Declercq et Louis Roulet.
31:53Rebonsoir.
31:54Rebonsoir.
31:55Et à l'occasion de la sortie du Tour du Monde en 80 Louse aux éditions Marabou.
31:59Alors, avant de parler de votre ouvrage,
32:00un retour sur l'historique de la Fédé de la Louse.
32:03Quand est-ce que vous avez eu cette idée ?
32:04On a fait la version longue ou la version courte ?
32:07La courte.
32:08Oui.
32:09À la base, c'est un groupe de potes
32:12qui avait une équipe de foot à 5
32:15qui s'appelait le FC Kostadinov.
32:16Ça, pour les plus anciens,
32:17ça va déjà rappeler des petits souvenirs douloureux
32:19du Parc des Princes en 93.
32:21Et donc, il y avait ce running gag
32:23d'être un peu mauvais sur le terrain,
32:25mais d'en rigoler.
32:26Et ensuite, ce running gag s'est déporté
32:29sur quand on regardait le sport sur les canapés
32:31et qu'on voyait un peu les échecs magnifiques du sport français.
32:35Et de là est venue une idée de créer une page Facebook
32:38qui célèbre un peu de façon institutionnelle
32:41les beaux échecs français.
32:42C'était en quelle année, ça ?
32:432015 ?
32:45Ouais, non, on remonte à 2015-2016.
32:47On a parlé de Facebook.
32:48C'était à la mode à l'époque.
32:49Donc, c'est comme ça que c'est parti.
32:51Et vous faisiez quoi comme métier à ce moment-là ?
32:55Alors, moi, je faisais un métier, déjà.
32:57Moi, je ne faisais pas encore de métier.
32:58Je faisais du conseil dans le secteur public.
32:59Donc, globalement, le truc à peu près le moins fun
33:02qui puisse exister sur le marché du travail.
33:04Une vraie carrière de la loose.
33:05Moi, j'étais encore étudiant, en fait.
33:07J'étais juste fan de sport étudiant.
33:09Et puis, c'est parti comme ça.
33:11C'était un délire de pote, quoi.
33:12C'est vrai que souvent, quand on parle du sport,
33:13on parle des exploits, des choses magnifiques
33:15que font les Français.
33:16Mais vous, vous avez choisi plutôt le ridicule.
33:18Pourquoi ?
33:19Alors, le ridicule et la défaite.
33:21Parce que, finalement, on est sur un terreau
33:23qui existait déjà.
33:23Je veux dire, poulie d'or, on ne l'a pas inventé.
33:26On parlait de Kostadinov 93.
33:27Des fois, ça repasse à la télé
33:29pour se remettre un coup de couteau
33:30et revivre les grandes tragédies du sport français.
33:33Donc, on aime bien se faire mal.
33:34Et nous, du coup, on en a, comme je dis,
33:35créé vraiment l'institution de la défaite.
33:37Oui, puis c'est aussi pas juste la défaite.
33:38C'est aussi ce côté, justement, attachant
33:41qu'on les perd dans magnifiques.
33:43Oui, on en parlait.
33:44Puis, on en parlait aussi, juste avant l'émission,
33:46du fait que là, Max Verstappen
33:48voit sa cote de popularité augmenter
33:50parce qu'il a perdu
33:51et qu'il y a eu ce côté un peu, voilà,
33:53défaite magnifique.
33:54Donc, c'est aussi tout ce côté culturel français
33:58qu'on a d'aimer les perd dans magnifiques.
34:00On parle de Poulidor, de Laurent Fignon,
34:02enfin, tous ces cyclistes
34:03parce que c'est un sport qui est très compatible
34:05avec les perd dans magnifiques.
34:08Mais voilà, c'est venu de ça.
34:10Et puis, c'est aussi une façon de dédramatiser
34:12quand la France perd
34:12et que, voilà, des fois, on est triste.
34:14Mais en faisant quelques vannes
34:16et en apportant un peu d'autodérision là-dedans,
34:18ça fait du bien parfois.
34:19Ça vous occupe à plein temps ?
34:20Vous êtes combien dans l'équipe aujourd'hui ?
34:21Il y a beaucoup de défaites à couvrir.
34:23Il y a quasiment un tournoi de tennis
34:25toutes les semaines.
34:27Non, ouais, maintenant,
34:28c'est devenu accidentellement
34:29un autre travail, en fait.
34:31Ce n'était pas le but à la base.
34:34Mais voilà, aujourd'hui,
34:35le monde digital,
34:37les réseaux sociaux, etc.,
34:39font que quand beaucoup de gens
34:41aiment un concept,
34:43ça nous permet d'en vivre,
34:45de développer, de faire des livres,
34:46des choses comme ça.
34:46Donc, on a cette chance-là,
34:49entre guillemets,
34:49maintenant, de pouvoir vivre
34:50de la défaite française.
34:51On parlait de Quentin Fillon-Maillet,
34:53tout à l'heure,
34:53vous avez dégainé très vite
34:54cet après-midi.
34:55J'ai vu sur votre site internet,
34:56ça y est, il y avait déjà un article.
34:58Ouais, de toute façon,
34:59il est quasiment déjà écrit
35:00à la base, l'article.
35:01On n'a plus qu'à publier.
35:02Effectivement, le biathlon,
35:03ouais, parce qu'on célèbre
35:06les Français qui perdent,
35:07mais on vire aussi
35:08les Français qui gagnent.
35:08On a quand même
35:09un double jeu dans l'histoire.
35:11Donc, ouais, effectivement,
35:12de toute façon, le biathlon,
35:12ça fait dix ans
35:13et je pense que ça continuera
35:14encore dix ans
35:15où on les virera chaque semaine.
35:19Justement, le biathlon.
35:20Il y a Martin Fourcade
35:22qui a fait une petite vidéo
35:23la semaine dernière.
35:24On a sorti le son,
35:25on ne pouvait pas s'en empêcher.
35:26Salut, c'est Martin Fourcade.
35:28Alors, j'ai tiré le téléphone
35:29des deux autres toccards de la FFL.
35:31La saison de biathlon
35:31commence au week-end.
35:32On compte sur vous.
35:34À chaque course de biathlon,
35:35n'hésitez pas à leur envoyer
35:35des milliers de messages.
35:36À chaque podium,
35:37vous les mentionnez.
35:38Donc, voilà, je compte sur vous
35:40et je compte sur toute l'équipe de France.
35:41Emilien, Quentin, Eric, Julia,
35:45Justine, Lou,
35:45partagez ce message
35:46et ensemble, surtout,
35:48on vous souhaite plein de beaux résultats
35:50et faites-les couler.
35:52Faites-les couler.
35:53Il n'y a pas les mains mortes,
35:54là, Martin.
35:54Allez, toccard.
35:56Non, mais moi,
35:57c'est un palmarès de vie.
35:58Martin Fourcade m'a appelé toccard.
36:00Il n'y a pas beaucoup de gens
36:01qui peuvent dire ça.
36:02Co-tocard.
36:03Co-tocard, oui.
36:03On est deux toccards.
36:04Non, mais c'est ça qu'on aime,
36:05en fait, aujourd'hui,
36:06c'est de pouvoir en rire
36:07avec les athlètes,
36:08de pouvoir aussi les amener
36:09sur ce terrain de l'autodérision
36:10qui n'est pas toujours évident
36:11à prendre quand on est athlète
36:13de haut niveau,
36:13qu'on subit la pression,
36:14l'attente des résultats, etc.
36:16Et aujourd'hui,
36:16on voit que les athlètes,
36:17en tout cas,
36:18une bonne partie des athlètes
36:19avec qui on a la chance
36:20d'échanger de temps en temps,
36:22aiment justement montrer
36:23cette facette un peu plus humoristique
36:25et un peu plus autodérision
36:26de leur personnalité.
36:27Donc, tout le monde est content.
36:28Vous avez des exemples
36:29autres que Martin Fourcade, justement ?
36:31Là, ça, c'en est un très bon.
36:32Très récemment,
36:32on a eu aussi le skipper
36:34Fabrice Amédéo
36:34qui s'est lancé
36:36pour la Transat Cafélor
36:37depuis le Havre.
36:38Il nous a recueillis
36:39sur son bateau
36:40et il nous a fait un tutoriel
36:41comment finir dernier
36:43d'une transatlantique.
36:44Donc, voilà.
36:45Comme ça, on parle de lui.
36:46Oui, on a eu Alexis Chandard aussi
36:47qui s'est quand même
36:48tapé la honte nationale.
36:50Oui, le plongeur.
36:50C'est le plongeur
36:51qui était tombé
36:51devant Emmanuel Macron.
36:53Et devant toute la France.
36:54Et effectivement,
36:55qui a fait chez nous
36:55un tuto
36:56pour bien rater son plongeon.
36:57Donc, vraiment,
36:58prendre finalement
36:59le parti de l'humour
37:01pour passer à autre chose.
37:02Et est-ce qu'à l'inverse,
37:03par contre, il y a aussi
37:04des champions-championnes
37:06qui ont mal pris votre humour ?
37:07Ça a dû arriver, forcément ?
37:08C'est arrivé, forcément.
37:09Et d'ailleurs,
37:10on a eu la chance
37:10récemment d'échanger
37:12avec un grand champion français
37:13qui a été dans cette...
37:15Joe Wilfried Tsonga, c'est ça ?
37:16Exactement.
37:16J'ai regardé la vidéo cet après-midi.
37:18Regardez-la,
37:19elle est très sympa.
37:19Il dit que vous n'êtes même pas
37:21assez fort quelques fois.
37:22C'est ça.
37:23Alors, justement,
37:24Tsonga, c'est un très bon exemple
37:25parce que lui,
37:26pendant les années 15, 16, 17, 18,
37:28forcément,
37:29il a fait les gros titres
37:30de la FFL
37:30parce que, bon, voilà,
37:31ceux qui se souviennent,
37:32il y a eu des matchs
37:33quand même assez rocambolesques.
37:34Et, en fait, à l'époque,
37:35on tapait dessus
37:37parce que c'était notre créneau.
37:38C'était de montrer
37:39les belles défaites françaises.
37:41Et il nous a dit
37:41qu'effectivement,
37:42à l'époque,
37:43ça l'embêtait un peu.
37:45Ce n'était pas
37:45ce qui le faisait le plus rire.
37:47Mais aujourd'hui,
37:48retraité,
37:48il le prend avec beaucoup de recul
37:49et, en fait,
37:50il nous dit
37:50que ça le fait beaucoup marrer
37:51et que, comme tu disais,
37:53Isabelle,
37:53il aurait aimé
37:53qu'on lui tape dessus
37:54encore plus fort.
37:55Vous vous auto-censurez
37:56quelques fois ?
37:58Alors, oui,
37:58on va avoir des auto-censures.
37:59C'est-à-dire qu'on ne rigole pas
38:00des chutes, par exemple,
38:01ou quand il y a des blessures.
38:02Ça dépend lesquelles.
38:03Si elle est vraiment con,
38:04la blessure,
38:05on l'a franchée.
38:06On a eu Julien Bento aussi
38:07qui nous a raconté
38:07sa blessure des baguettes.
38:08Bon, ça, oui.
38:09Il s'était blessé
38:10une tendinite
38:11en mangeant
38:11à un restaurant asiatique.
38:12Donc, ça, globalement,
38:13oui, on prend.
38:14Mais, effectivement,
38:15si on a eu
38:15un cycliste qui chute,
38:17je me souviens
38:17qu'il y a souvent
38:18les gens qui nous
38:18remettent la vidéo
38:20de Marion Roland
38:20qui chute au départ
38:22et, en fait,
38:22elle se fait les croiser.
38:23C'est terrible.
38:24Alors, c'est vrai
38:24qu'on ne voit pas
38:25qu'elle se fait les croiser.
38:26Donc, ça fait un petit peu ridicule.
38:27Mais quand on sait
38:28qu'elle se fait les croiser...
38:29C'est surtout le commentateur
38:30qui rend le truc assez...
38:32C'est sa course.
38:33On essaie de rester quand même
38:34dans le registre
38:36de la...
38:37Voilà, être taquin,
38:38mais pas non plus
38:39manquer de respect
38:39ou pas s'acharner inutilement
38:41si on voit que
38:42l'athlète
38:43est déjà mal mentalement.
38:45Donc, voilà,
38:45on essaie de rester
38:46bon enfant.
38:48De quoi ?
38:48On s'arrête à combien
38:49pour loger, c'est Nice ?
38:50Ouais, Nice, ça va.
38:51C'est une institution.
38:52On peut y aller
38:53un peu plus fort.
38:54On a votre livre
38:55avec nous, là,
38:56sur le plateau.
38:57Votre livre
38:58Le Tour du Monde
38:58en 80 Louse.
39:00Alors, on l'a
39:00un petit peu feuilleté.
39:02Finalement, dans ce livre,
39:03on prouve qu'il n'y a pas
39:04que la France
39:04qui a le monopole de la Louse.
39:06C'est un peu ça, je pense,
39:07la promesse du livre.
39:09C'est de s'ouvrir
39:10aux autres chakras.
39:10C'est ça.
39:11On avait fait le premier,
39:12donc la Bible de la Louse
39:12du sport français
39:13il y a quatre ans
39:14qui, là, pour le coup,
39:15était vraiment une ode
39:15à la défaite franco-française.
39:18On avait eu de quoi faire,
39:19d'ailleurs.
39:19C'est pour ça
39:19qu'on a attendu quatre ans
39:20avant d'en refaire un.
39:22Et là, le parti pris,
39:24c'était plutôt de voyager,
39:26d'aller découvrir
39:27des belles défaites françaises
39:28à l'étranger, notamment.
39:30On en a dans tous les coins
39:31du globe dans ce livre.
39:33Mais aussi d'aller se comparer
39:35avec nos voisins.
39:35Il y a une rubrique
39:36que j'aime beaucoup
39:37dans ce livre,
39:38c'est le francomètre.
39:39Donc, en fait,
39:40on va se comparer,
39:41on va faire une espèce
39:41de petite fiche
39:42de nos voisins
39:43pour voir à quel point
39:44ils sont français.
39:45Par exemple,
39:46les Belges,
39:47à quel point
39:48ils sont magnifiques
39:49quand ils perdent ?
39:50À quel point
39:50ils ont de l'autodérision ?
39:51Et après, on les note.
39:53Donc, voilà.
39:53Il y a plein de rubriques
39:54un peu...
39:54Vous allez loin, quand même,
39:55dans la démarche.
39:56On a conceptualisé la chose.
39:58C'est presque scientifique,
39:59maintenant.
40:00Vous vous êtes fait aider,
40:01d'ailleurs,
40:01pour les histoires belges
40:02par notre ami Alex Vizorek.
40:04Tout à fait, oui.
40:05Il m'a sorti des histoires
40:06qui sortent vraiment introuvables
40:08sur Internet.
40:08J'ai dû aller sur Le Soir
40:10et prendre un abonnement
40:10pour voir la véracité
40:12de la chose de Dante Borneo
40:13qui a perdu son passeport
40:14pour sa seule sélection.
40:16C'est terrible.
40:16Donc, il n'y a pas de sélection.
40:17Il n'y a pas de sélection.
40:18Comme quoi, il y a de quoi
40:19ratisser large.
40:21Mais j'étais assez convaincu
40:22que les Belges
40:22allaient nous offrir des choses.
40:23Oui, oui.
40:24On s'entend très bien
40:25avec eux sur plein d'aspects.
40:26Donc, non, effectivement,
40:26il y avait pas mal de choses
40:27à visiter en dehors de la France.
40:29Donc, c'était le but de ce livre.
40:32Combien d'exemplaires, là,
40:33il est tiré pour l'instant ?
40:35Vous savez ?
40:35Alors, je ne sais pas
40:36combien il est tiré.
40:37Je sais que le premier
40:38avait bien marché.
40:40C'est un bon cadeau
40:41pour Noël, ça.
40:42Oui, c'est...
40:42J'ai envie de dire,
40:43c'est le cadeau parfait
40:43pour les fêtes de Noël.
40:44C'est vraiment le cadeau
40:45de Flemmard, quoi.
40:46Si vous ne savez pas
40:47quel sport aime une personne,
40:49il y en aura forcément
40:49un là-dedans.
40:51Donc, c'est parfait.
40:52Donc, non, on ne sait pas
40:53combien il a été tiré.
40:54Le premier, je crois qu'on est
40:55à presque 60 000 ventes.
40:57Donc, celui-là,
40:57je pense qu'on est
40:58dans les bonnes dispositions
41:00pour une déception.
41:01Voilà.
41:02Et dernière question,
41:03pour être recruté chez vous,
41:04il y a un diplôme d'humour ?
41:06Il faut déjà avoir
41:07beaucoup d'autodérision
41:08parce qu'avant de rire des autres,
41:09il faut savoir rire de soi-même.
41:11C'est un peu le concept
41:11qu'on a chez nous.
41:13Et ouais, puis une belle chute.
41:16Il faut se faire sire du sport,
41:17quand même.
41:17Ouais.
41:18On coupe rarement, quand même.
41:19Donc, voilà,
41:20il faut aimer le sport.
41:21Puis, il faut être curieux.
41:23Il faut être moyen aussi.
41:25Ouais, et pas être trop bon non plus.
41:25Voilà, moyen.
41:27Merci, Louis Roulet.
41:28Merci, Antoine Declerc.
41:29Je rappelle le titre
41:30de votre livre,
41:31Le Tour du Monde en 80 loups.
41:32C'est deux éditions en marabout.
41:34Merci à Léa, Boris, Andréas
41:35pour la réalisation.
41:37Dans un instant,
41:37place au football,
41:38Eric Silvestro.
41:39Nous, on rigole jamais
41:39dans RTL.
41:40On rigole jamais.
41:40On va pas de fédé de la lousse pour nous.
41:41Merci.
41:42Merci.
41:43Merci.
41:43Merci.
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