- il y a 11 heures
- Retour sur la défaite du XV de France face à l'Afrique du Sud avec notre consultant Olivier Magne.
- Jérémy Roubin, secrétaire général de l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage réagit à l'interview de Mahamadou Fall chez Marc Olivier Fogiel cette semaine sur RTL. Le sprinteur français participera aux Enhanced Games, ces jeux des dopés comme ils ont été surnommés.
Invités également :
- Clément Noël, le champion olympique en titre du slalom, une semaine avant la reprise de sa saison à Lévi en Finlande.
- Yorick Treille, le sélectionneur de l'EDF masculine de hockey sur glace qui revient aux JO après 22 ans d'absence en février prochain à Milan-Cortina
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 09 novembre 2025.
- Jérémy Roubin, secrétaire général de l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage réagit à l'interview de Mahamadou Fall chez Marc Olivier Fogiel cette semaine sur RTL. Le sprinteur français participera aux Enhanced Games, ces jeux des dopés comme ils ont été surnommés.
Invités également :
- Clément Noël, le champion olympique en titre du slalom, une semaine avant la reprise de sa saison à Lévi en Finlande.
- Yorick Treille, le sélectionneur de l'EDF masculine de hockey sur glace qui revient aux JO après 22 ans d'absence en février prochain à Milan-Cortina
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 09 novembre 2025.
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00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:11Bonsoir à toutes et à tous, c'est parti pour plus de 4h de sport sur RTL,
00:15puisque dans 3 quarts d'heure je passerai le relais à Eric Silvestro
00:18avec un match au sommet du championnat de France de Ligue 1.
00:21Lyon reçoit le PSG à 20h45.
00:23Pour cette première mi-temps, le programme est chargé.
00:25Dans un instant, nous reviendrons sur la claque encaissée par le 15 de France hier soir
00:29contre l'Afrique du Sud.
00:31Beaucoup de questions à poser à notre consultant rugby, notamment Olivier Magne.
00:35Cette semaine sur RTL, vous avez certainement entendu Mahama Doufal,
00:39invité de Marc-Olivier Fogiel.
00:40Le sprinter français participera en mai prochain au Nansen Dig Game.
00:44C'est jeu des dopés qui inquiète le monde du sport.
00:47Et ce soir, nous donnons la parole à Jérémy Roubin,
00:49le secrétaire général de l'agence française de lutte contre le dopage.
00:52Bonsoir Jérémy.
00:53Bonsoir.
00:54Cette interview vous a fait vivement réagir
00:56et vous avez surtout envie de rappeler que le dopage est tout sauve-anodin.
00:59On vous retrouve après 19h30.
01:01Invité également ce soir, le champion olympique en titre du slalom, Clément Noël,
01:05et Yorick Treil, le sélectionneur de l'équipe de France de hockey sur glace.
01:08Des bleus qui seront de retour au JO en février prochain après 22 ans d'absence.
01:12Pour m'accompagner comme chaque dimanche, Léa Quignot.
01:14Bonsoir Léa.
01:15Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
01:16C'est notre héroïne du jour à la rédaction
01:18car vous avez participé comme nous avons pu l'entendre dans le journal de 19h
01:21à la course très unie pour les victimes des attentats du 13 novembre 2015.
01:26Un grand bravo à vous.
01:26J'ai mal aux jambes.
01:27J'imagine.
01:28A la réalisation ce soir, Auriane.
01:30Allez, vous êtes prêts ? C'est parti.
01:33Isabelle Langer, on refait le sport.
01:37L'actualité sportive de ce dimanche, c'est tout d'abord le football
01:39avec la suite et fin de la douzième journée de Ligue 1.
01:42Triste résultat pour Toulouse.
01:44Quatrième match sans victoire, un partout.
01:47Metz s'est imposé 2-1 contre Nice.
01:49Angers vainqueur contre Osserre 2-0.
01:52Et puis on file tout de suite à la Méno avec Yannick Holland.
01:55Strasbourg s'est imposé 2-0 contre Lille.
01:58Le LOSC a simplement manqué de répondants.
02:02Oui, j'ai envie de dire le Père Noël était en avance à la Méno
02:05parce qu'Emmanuel Eméga, de retour de blessure,
02:08a pu signer un doublé en bénéficiant de deux cadeaux de la défense lilloise.
02:12En première mi-temps, d'abord, ce sont les Nordistes qui dominaient largement.
02:16Et puis sur un long centre de Moreira,
02:18Engoy, le défenseur lillois, fait mine d'y aller de la tête.
02:21Et puis il n'y va pas, ce qui surprend son gardien.
02:24Eméga reprend du genou dans le but vide.
02:261-0.
02:27En deuxième mi-temps, nouveau cadeau lillois.
02:29Cette fois-ci, c'est Olivier Giroud.
02:30Une passe en retrait complètement ratée.
02:32Et Eméga qui part seul face au but.
02:352-0.
02:35Une rencontre qui sera marquée quand même par beaucoup de cartons jaunes
02:38et de cartons rouges par M. Le Texier.
02:41Un peu à côté de la plaque cet après-midi.
02:43Liam Rosignor expulsé, l'entraîneur strasbourgeois côté strasbourgeois.
02:46Et Calvin Berdonc côté lillois.
02:48Mais les strasbourgeois remontent à la quatrième place devant les lillois
02:52grâce à ce résultat extrêmement important dans la course à l'Europe.
02:54Merci Yannick Hollande.
02:56Je précise, Toulouse, un partout contre l'Orient.
03:00Je n'avais pas précisé l'adversaire.
03:01À 20h45, le PSG pour en cas de victoire à Lyon reprendre la tête du championnat à Marseille.
03:05Ce sera bien sûr à suivre dans RTL Foot à partir de 20h.
03:08Et encore un mot de football pour vous dire que Randall Kolomoany, blessé hier,
03:12fracture de la mâchoire et forfait pour les deux matchs de l'équipe de France
03:14contre l'Ukraine et l'Azerbaïdjan.
03:17Pour le remplacer, Didier Deschamps a appelé Florian Thauvin
03:20qui avait fait son retour chez les Bleus après six ans d'absence lors du rassemblement d'octobre.
03:24Il avait même inscrit un but face à l'Azerbaïdjan.
03:27Le 15 de France balayé comme il y a deux ans en quart de finale de Coupe du Monde.
03:39Ils ont été dominés nos Bleus par l'Afrique du Sud hier soir au Stade de France.
03:4432 à 17 pour des Springboks surpuissants.
03:46Forcément, on est très déçus ce soir, on ne va pas se mentir.
03:50On espérait mieux.
03:51Ils ont été meilleurs que nous, ils ont été plus réalistes que nous
03:53et on va se préparer jusqu'à la Coupe du Monde pour les rejouer.
03:56Mais on ne baissera pas la tête, ça c'est sûr.
03:58On ne baissera pas la tête, dit Gaël Ficou, le capitaine des Bleus.
04:02A votre micro, Cédric Chasseur, bonsoir.
04:04Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
04:05Elle commence mal cette tournée d'automne, Cédric, avec vous,
04:08mais aussi avec notre consultant qui était à votre côté hier soir au Stade de France.
04:12Nous allons revenir sur cette sacrée fessée face au Sud-Africain.
04:15Bonsoir Olivier Magne.
04:16Bonsoir Isabelle, bonsoir Cédric.
04:18Et j'accueille aussi notre confrère du Parisien, Jean-Gabriel Bontin,
04:21qui lui aussi était en tribune hier.
04:23Bonsoir Jean-Gabriel.
04:25Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
04:27Comment, mais comment peut-on perdre un match 32-17
04:30quand vous jouez une bonne partie de la rencontre en supériorité numérique, Olivier Magne ?
04:36Oui, c'est que les Sud-Africains sont très forts
04:38ou que l'équipe de France a eu du mal à prendre la mesure finalement
04:42de l'adversaire qui l'opposait hier soir.
04:46C'est une cruelle désillusion.
04:48On entendait évidemment beaucoup de ce match
04:50avec une revanche sur la défaite d'il y a deux ans en quart de finale de Coupe du Monde.
04:55Ben voilà, les Sud-Africains nous ont montré qu'ils n'étaient pas champions du monde pour rien
04:58et que c'était bien eux les meilleurs.
05:00En quoi ça a pêché Cédric Chasseur ?
05:02Il y a plusieurs mots au côté français.
05:07Il y a ce manque de réalisme offensivement,
05:12notamment en début de deuxième mi-temps
05:14où les Bleus n'arrivent pas à profiter de cet avantage numérique dont vous parliez Isabelle.
05:19Il y a aussi un manque de tranchants.
05:23On a vu les Bleus parfois être un peu en surchauffe en première mi-temps
05:27à vouloir aller un peu trop dans le combat physique.
05:30C'est vrai qu'on annonçait quelque chose d'assez brutal face à ces Sud-Africains
05:34et on a le sentiment que les Bleus ont voulu aller dans un domaine qui n'est pas forcément le leur.
05:39Et ils ont payé peut-être de l'investissement mis en première mi-temps.
05:46Et je trouve qu'il y a aussi, après avoir revu un peu le match aussi,
05:50des joueurs qui ont un peu trop vite baissé les bras.
05:52Et le fait d'avoir aussi ce banc qui est rentré et qui n'a pas du tout fait la différence
05:57ou qui a participé au fait que l'équipe de France plonge dans cette fin de rencontre,
06:03ça fait beaucoup de choses à pointer, mais les raisons sont là.
06:07Olivier Magne, Cédric parle du physique.
06:10Est-ce qu'on peut s'attaquer au physique quand on est face aux Sud-Africains ?
06:13Franchement, en fin de partie, ils m'ont impressionné.
06:16Ils étaient frais comme des gardons, les mecs.
06:18C'est impressionnant de voir l'intensité que cette équipe sud-africaine peut mettre sur 80 minutes.
06:24Et je rejoins évidemment l'observation de Cédric sur le côté d'engagement physique
06:31qu'on a mis en début de match.
06:32On est allé sur de l'affrontement alors que ce n'est pas du tout notre jeu.
06:35Et on a pu marquer des essais vraiment sur des schémas de jeu
06:40où on a été chercher le large sur Damien Penaud qui a battu le record d'essai de Serge Blanco.
06:44Derrière, on a manqué aussi un petit peu d'efficacité, un peu de pragmatisme.
06:49Et puis, on s'est épuisé à l'heure de jeu.
06:52On a bien vu que les Sud-Africains étaient largement supérieurs.
06:55Et sur ce match, il n'y a rien à dire.
06:57Moi, ce qui m'énerve, enfin, quand je lis certaines réactions des Bleus,
07:00excusez-moi, mais je suis un peu interloqué.
07:02Nolal Nogaret, le demi de mêlée.
07:04Je ne dirais pas que cette équipe est en avance sur nous.
07:06Thomas Ramos, je crois honnêtement qu'on a fait le match pour battre cette équipe.
07:09Ils sont dans le déni ?
07:11C'est surprenant quand même.
07:13Moi aussi, c'est vrai, j'entends, j'observe, je lis les comptes rendus,
07:17les discours des uns et des autres.
07:19Et je me demande dans quelle mesure il n'y a pas aussi un environnement
07:23dans lequel on essaie de se convaincre de certaines choses
07:25et on ne fait pas finalement face à tous les problèmes que connaît l'équipe de France en ce moment.
07:30Voilà, ça serait bien aussi de ne pas nier tout ce qui se passe
07:35et voir la vérité en face et se dire que finalement,
07:39l'équipe de France actuelle, elle n'est peut-être pas aussi forte qu'on le pense
07:43et qu'elle dépend de pas mal de joueurs pour la suite.
07:47Donc oui, il y a évidemment un petit peu de déni de la réalité.
07:51Justement, Jacques-Gabriel Bontinck, je crois que vous, il y a des chiffres qui vous inquiètent.
07:55Ah bah oui, c'est quand même la quatrième défaite de suite.
07:58Alors, si on compte les trois défaites en Nouvelle-Zélande,
08:01alors certes avec une équipe remaniée,
08:02mais ça fait quatre défaites de suite pour les Bleus,
08:04c'était jamais arrivé.
08:06C'est aussi la première fois de l'air Galtier
08:08que la France ne va pas faire le carton plein sur sa tournée d'automne.
08:11On avait l'habitude de gagner tous ces matchs à l'automne.
08:15Et surtout, la lourdeur du score tente à indiquer que l'écart se creuse
08:19avec les champions du monde, avec le sommet du rugby mondial.
08:23Donc, on a vraiment l'impression que le 15 de France, là, est en régression.
08:26La parole à Cédric et après à Olivier.
08:29Je rejoins aussi ce que disait Olivier tout à l'heure.
08:33C'est-à-dire que cette équipe de France poursuit le fait d'être dans le déni.
08:38Il y a une forme de...
08:40On ferme les yeux sur ce qui se passe.
08:43Non, non, mais c'est...
08:44Les suiveurs, vous avez tort.
08:47Les Bleus, on est toujours dans le progrès.
08:50Regardez, on a bossé toute la semaine sur les chandelles et les réceptions.
08:53Au final, tout ce qui s'est passé...
08:55Il n'était pas très bonheur.
08:57Et Fabien Galtier a ouvert le parapluie en disant
08:59« Oui, mais on est moins bien préparé qu'eux.
09:01On a eu moins de temps. »
09:03Il y a toujours une bonne excuse.
09:05Oui, il y a toujours une bonne excuse.
09:06On peut lui renvoyer le cas des Italiens, par exemple,
09:08qui ont battu les Australiens
09:09et qui avaient le même temps de préparation que les Français.
09:13Non, ces joueurs du 15 de France,
09:14ils jouent en club, ils jouent en top 14 ensemble.
09:16Il y avait 7 Toulousains sur la pelouse
09:19qui ont l'habitude de jouer ensemble.
09:20Donc oui, ils ont l'habitude de jouer ensemble.
09:21Ils sont bien préparés.
09:22Ce n'est pas une excuse.
09:24Olivier Magne, elle est en régression, cette équipe de France ?
09:27Il me semble qu'il y a une équipe de France
09:31qui souffre sur le plan mental.
09:32Je pense qu'avant d'affronter cette équipe d'Afrique du Sud,
09:36il y a eu beaucoup de choses qui sont revenues
09:38et qui sont remontées un peu à la surface.
09:40Il y a eu un problème de préparation, évidemment.
09:43Après, on a des lacunes,
09:44notamment sur la première ligne.
09:46On manque un petit peu de vitesse aussi derrière.
09:50C'est vrai qu'un gars Ficou, vieillissant,
09:53n'a pas donné quand même toutes les garanties hier.
09:57On a un Romain Ntama qui n'est pas revenu à son meilleur niveau.
10:00C'est une équipe de France qui est en souffrance
10:02et à qui il manque des joueurs décisifs
10:05sur des matchs importants comme celui-là.
10:07Et tu as laissé Grégory Aldrit en plus sur le côté, par exemple,
10:09qui aurait pu amener cette expérience-là
10:12sur les moments un peu plus tendus.
10:13Moi, ce qui m'a un peu interpellé aussi,
10:17parce qu'on a entendu Gaël Ficou qui disait
10:19qu'on ne va pas baisser les bras.
10:21Mais pendant la partie, il me semble qu'ils ont baissé un peu les bras.
10:24Ils ont lâché les bleus.
10:26Et ça, c'est quelque chose qu'on n'avait pas vu depuis un petit moment.
10:29C'est une équipe qui s'était toujours accrochée.
10:32Donc, on va voir comment elle va traverser cette période.
10:34J'espère qu'il y aura réaction dès samedi contre les Fidji.
10:38Mais voilà, c'est une tournée qui commence bien mal.
10:41Et justement...
10:42Ça n'est arrivé qu'une fois de l'équipe de France de lâcher comme ça sous l'air gâtier.
10:45C'était à Marseille contre l'Irlande.
10:49Et là, il y avait aussi l'absence d'Antoine Dupont.
10:51C'est ce que j'allais dire.
10:52Le premier match post-Coupe du Monde.
10:54C'est ça.
10:55Et j'allais dire, ce lettre vous manque et tout est dépeuplé.
10:57Est-ce qu'on est Dupont dépendant ?
10:59Il ne manque pas un vrai leader dans cette équipe quand il n'est pas là ?
11:03Pourtant, il était là.
11:04Il a fait toute la préparation.
11:05Même la veille du match, il était encore là au Stade de France à s'entraîner avec l'équipe.
11:10C'est ça.
11:11D'entretenir cette situation avec Antoine Dupont qui n'a pas repris en club,
11:15mais qui est avec les Bleus à Marcoussi pour dire qu'il faut qu'il soit là
11:19parce qu'il nous aide sur la préparation psychologique.
11:22C'est un garçon qui est hyper important pour nous.
11:24Une équipe de France, il faut qu'elle ait 15 leaders dans ses rangs.
11:27Ce n'est pas un seul leader qui va l'amener à être performante
11:29et à être championne du monde à la prochaine Coupe du Monde.
11:33Donc, il faut un petit peu aussi mettre de côté ça.
11:37Antoine Dupont, il n'est pas là, il est blessé.
11:38On fait sans lui et on fait émerger des leaders qui permettent à cette équipe de France
11:42de rayonner et de se passer d'un garçon comme lui.
11:44Maintenant, on espère qu'il va très vite revenir et qu'il sera là pour le tournoi.
11:49Mais c'est un joueur évidemment qui nous manque.
11:51À l'inverse, moi j'ai adoré le coaching sud-africain du sélectionneur Rassi Erasmus.
11:56Lui, il a été inspiré quand même.
11:57Il a fait des choix forts.
11:58Il a sorti dès la demi-heure de jeu son pilier gauche, Bohan Wenter.
12:03Mais aussi son capitaine.
12:05Ce n'était pas le mot plus compliqué de la soirée.
12:06C'est vrai.
12:07Son capitaine, Colissi, à la pause alors qu'il fêtait sa centième sélection.
12:11C'est là aussi que ça s'est joué Olivier Magne le tournant du match.
12:16C'est qu'il a su utiliser son banc.
12:18Oui, ça c'est le crédo de Rassi Erasmus.
12:21C'est l'équipe avant tout.
12:22Quel que soit finalement le joueur qui est sur le terrain.
12:24Sia Colissi, double capitaine, champion du monde.
12:28Rassi Erasmus, il ne s'embarrasse pas.
12:30Lui, il veut voir l'équipe gagner.
12:31Et tout le monde l'a bien compris.
12:33Après, moi, ce qui m'a intéressé dans les deux coachings des deux équipes,
12:36c'est que Rassi Erasmus, il a coaché en observant ce qui se passe.
12:41Il réagit en fait à ce qui se passe sur le match.
12:45À la minute près, quasiment.
12:46Fabien Galtier, c'est des choses qui sont prévues.
12:49Alors moi, ça m'a interpellé parce qu'à la mi-temps, il y a eu ces changements
12:52qui ont plus déstabilisé l'équipe de France qu'autre chose.
12:55C'est vrai qu'on avait un petit peu de difficultés devant.
12:58Mais pour autant, ça ne se passait pas trop mal.
12:59On n'était pas loin finalement à un moment de faire céder cette équipe des box.
13:04Et on a fait les changements.
13:05Et derrière, la France s'est complètement écroulée.
13:08Et ça a été un fiasco sur la fin de la partie.
13:10Donc c'est des changements.
13:12C'est deux coachings qui ont été payants d'un côté
13:14et perdants évidemment pour l'équipe de France.
13:16Bon, il faut se reprendre samedi prochain contre les Fidji à Bordeaux ?
13:20Oui, oui, on va se reprendre.
13:21Ce n'est pas la même opposition.
13:22Non, ce n'est pas la même opposition.
13:23Maintenant, il faut être vigilant parce que les Fidjiens, c'est quand même solide aussi.
13:27Il y a quand même des joueurs de grande qualité.
13:29Il faut prendre ce match très au sérieux.
13:31Mais pour autant, moi j'attends de voir comment cette équipe de France
13:33qui est convalescente sur le plan mental,
13:35elle va récupérer de ce match contre les Sud-Africains
13:40qui va certainement laisser des traces.
13:42Et on va attendre aussi les choix de Fabien Galtier
13:43sur l'équipe qui va démarrer, sur les remplaçants.
13:46Parce qu'évidemment, il parle de défaites collectives.
13:50Mais il va être intéressant de voir s'il y en a certains
13:52qui peuvent payer la mauvaise performance de samedi soir face à l'Afrique du Sud.
13:56Merci Olivier Mahan.
13:57Merci Jean-Gabri T.L. Bontinck pour le Parisien.
13:59Merci Cédric Chasseur.
14:01Allez récupérer un petit peu.
14:02Ça va être passionnant de débriefer la semaine prochaine.
14:04On les attend au tournant quand même nos amis.
14:06La semaine prochaine.
14:07On refait le sport.
14:10Isabelle Langer.
14:11L'actualité sportive de ce dimanche-là,
14:13c'est aussi la Formule 1 avec le Grand Prix du Brésil.
14:16Oui, le départ a été donné à 18h.
14:18Bonsoir Frédéric Veil.
14:20Bonsoir.
14:21Alors, le point sur la course avec vous,
14:24Lando Norris mène toujours la danse.
14:26On en est où ?
14:27Eh bien, écoutez, il reste 6 tours à effectuer.
14:30Lando Norris, vous l'avez dit, est leader.
14:327 secondes d'avance sur Antonelli
14:34et 9 secondes sur Max Verstappen
14:37qui était parti des stands,
14:38qui a fait encore une remontée fabuleuse.
14:41Le quadruple champion du monde.
14:42Il devance pour l'instant George Russell
14:44et Oscar Piastri
14:46qui lui a été pénalisé de 10 secondes tout à l'heure
14:48pour avoir percuté Antonelli
14:49et surtout provoqué l'abandon de Charles Leclerc.
14:52Rien n'est fait encore de ce Grand Prix,
14:54même si la victoire semble acquise pour Lando Norris.
14:56Mais pour les places d'honneur
14:57et pour les points importants en championnat,
15:00eh bien, tout est encore à jouer.
15:01Il reste 6 tours, très exactement, ici à Interlagos.
15:04Merci Frédéric.
15:05En moto GP ?
15:06Oui, l'Italien Marco Bezzecchi,
15:08intouchable sur le Grand Prix du Portugal.
15:10Il a devancé les Espagnols Alex Marquez
15:12et Pedro Acosta.
15:14Top 10 pour les tricolores.
15:15Fabio Quartararo a terminé, lui, 6e.
15:17Johan Zarco, 9e.
15:19Prochain rendez-vous dimanche prochain à Valence.
15:21Et puis, en rallye,
15:22Sébastien Auger a lui remporté le rallye du Japon
15:24et garde ses chances d'être titré champion du monde
15:27pour la 9e fois
15:28et d'égaler Sébastien Loeb, quand même.
15:30La dernière manche aura lieu à la fin du mois
15:32en Arabie Saoudite.
15:33En tennis, début du Masters à Milan
15:36qui réunit les 8 meilleurs joueurs de la saison.
15:38Oui, en ouverture,
15:39Carlos Alcaraz a croqué l'Australien de Minore
15:42en 2-7, 7-6, 6-2.
15:44Et à 20h30, l'Allemand Alexander Zverev
15:46affronte l'Américain Ben Shelton.
15:48En patinage artistique,
15:50Laurence Fournier-Baudry.
15:52Très bonne nouvelle pour elle, la Canadienne.
15:54Nouvelle partenaire de Guillaume Ciseron
15:55en danse sur glace
15:56pourra représenter la France
15:58au prochain JO d'hiver de Milan-Cortina
16:00en février prochain.
16:01Et elle en est très émue.
16:03Je suis vraiment très heureuse
16:04quand j'ai appris la nouvelle.
16:07J'ai vraiment sauté de joie.
16:10C'est un mélange de bonheur,
16:13de fierté et surtout de gratitude.
16:16Je me sens extrêmement privilégiée
16:18d'avoir la chance de représenter la France
16:20dans des compétitions internationales.
16:22Ça ouvre beaucoup d'opportunités pour l'avenir.
16:24Puis j'ai hâte de partager ma passion.
16:28Vous écoutez RTL, il est 19h30.
16:30Restez avec nous après la pub.
16:32On parle des dangers des jeux des dopés
16:35avec le secrétaire général de la FLD,
16:37Jérémy Roubin.
16:38A tout de suite.
16:39J'ai toujours voulu savoir à quelle vitesse je pouvais aller.
16:56C'est pas si dangereux que ça en a là.
16:58C'est hyper encadré, hyper sécurisé par des médecins.
17:01Ça me permet aussi de très très bien donner ma vie
17:03et même d'assurer mon avenir.
17:05C'est un travail, c'est des tests cliniques.
17:08Je le vois plus comme ça plutôt qu'autre chose.
17:11Honnêtement, je pense qu'il y a une hypocrisie dans l'athlée classique
17:13où il y a beaucoup plus de personnes qui se dopent
17:16qu'on le pense.
17:17Voilà un florilège des propos de Mahamadou Fall,
17:24invité de Marc-Olivier Fogiel, jeudi matin.
17:27Le multiple champion de France des 100 et 200 mètres.
17:29C'est en effet engagé pour les Ensign Deed Games,
17:32ces jeux améliorés où le dopage est autorisé.
17:35Une compétition qui réunira des épreuves d'athlétisme,
17:37de natation, d'haltérophilie du 21 au 24 mai à Las Vegas.
17:41Rebonsoir Jérémy Roubin.
17:43Vous êtes le secrétaire général de la FLD,
17:45l'agence française de lutte contre le dopage.
17:47J'imagine que le discours de Mahamadou Fall
17:49vous fait mal aux oreilles.
17:52Effectivement, et en même temps, il ne me surprend pas totalement
17:53parce qu'on sait qu'on fait face depuis plusieurs mois
17:55à une offensive de la part des ordinateurs
17:57de ce que je n'appellerais pas forcément une compétition sportive,
17:59mais plutôt un spectacle sportif à Las Vegas l'année prochaine.
18:03On connaît bien la stratégie de communication
18:04qui est désormais rodée de la part de ces ordinateurs.
18:06Ils débauchent des sportifs dans les différents pays
18:08et c'est l'occasion pour eux d'ouvrir un débat sur le dopage
18:10et peut-être de déplacer la limite de l'acceptable.
18:14Les propos ne sont pas nouveaux.
18:15En fait, Mahamadou Fall récite finalement une leçon
18:17qu'on entend désormais depuis quelques mois
18:19de la part de ses organisateurs
18:21qui consiste tout simplement à dire
18:23non seulement c'est un bienfait pour le sport,
18:25voire même ça va renouveler le sport,
18:26c'est vraiment le projet qui est affiché,
18:28et dans le même temps on minimise les risques.
18:30Finalement, circuler, il n'y a rien à voir,
18:32tout est sous contrôle médical.
18:33Moi, je suis encore convaincu,
18:35je pense comme beaucoup de monde,
18:35que la liberté de se doper n'est pas un progrès pour les sportifs.
18:38On va y revenir dans un instant, Léa.
18:41Oui, c'est un message aussi,
18:42on en parlait, très dangereux,
18:44envoyé notamment pour la jeune génération
18:46qui regarde le sport à la télé
18:48et qui rêve peut-être...
18:49Même le grand public !
18:50Absolument !
18:51Alors je crois que ce qui est nouveau
18:51dans ce type d'événement, entre guillemets,
18:53c'est que ça a un brouillage permanent des repères
18:55qui jusqu'à maintenant consistait à dire
18:57le dopage c'est hors du sport.
18:59On consiste à dire c'est peut-être,
19:00dans le sport c'est même...
19:01Alors ils ne disent pas que c'est imposé,
19:02ils disent que c'est autorisé,
19:03les organisateurs de la Nance Game.
19:04En tout cas, on lit le dopage au sport,
19:05et on estime que c'est normal.
19:07La deuxième chose, c'est quand même
19:07une vitrine pour le dopage.
19:09J'attends finalement les labels
19:11testés aux Nance Games
19:12parce qu'on se rend bien compte
19:13que finalement ça a un effet
19:14notamment sur les jeunes pratiquants
19:15qui peuvent regarder ce type
19:16d'événements sportifs
19:18et se dire pourquoi par mois ?
19:19Évidemment sans les conditions médicales
19:21qui sont offertes entre guillemets
19:22aux athlètes qui eux participent à ces Jeux.
19:23Et puis le dernier, c'est la meçon commerciale
19:25parce qu'on commence à se dire
19:26mais quelles sont les arrières-pensées
19:27de ces fondateurs et entrepreneurs
19:30qui financent ces Jeux ?
19:31Ce ne sont pas des philanthropes,
19:33ce sont des financiers
19:34qui attendent sans doute
19:34un retour sur investissement
19:35et on commence à voir poindre l'idée
19:37que finalement demain
19:38on nous vendra peut-être des programmes
19:39à partir de ce qui aurait été
19:41une vitrine commerciale pour eux.
19:42On va rappeler d'ailleurs
19:43quelques-uns des soutiens financiers
19:45à ces Jeux
19:45de nombreux investisseurs fortunés.
19:48Parmi eux l'allemand
19:49Christian Angermeyer,
19:51un entrepreneur dont l'une des sociétés
19:52cherche à développer des médicaments
19:54pour allonger l'espérance de vie.
19:55Un milliardaire confondateur de Paypal,
19:57Peter Thiel, qualifié de techno-fasciste
19:59et Donald Trump Jr,
20:01le fils du président américain.
20:02Et en plus de ça,
20:05celui qui dit
20:07qu'il veut
20:08ces Jeux
20:09dit lui-même
20:11que
20:12c'est une compétition humaine
20:14par excellence
20:14qui dépassera bientôt
20:15les Jeux Olympiques.
20:16Absolument.
20:17Aaron de Souza,
20:18qui est l'entrepreneur australien
20:19qui a lancé finalement cette idée
20:20et qui est à la manœuvre,
20:21a un projet politique et économique
20:23très global
20:23qui dépasse le sport
20:24qui consiste à dire
20:25toutes les formes de règles,
20:26à commencer par la règle anti-opage
20:27et les règles sportives,
20:28c'est un frein à l'innovation
20:29et au progrès.
20:30Et à partir de ce postulat,
20:32il veut laisser une totale liberté
20:33comme il dit
20:34pour faire des progrès.
20:35Et donc,
20:36ce qui est assez inquiétant,
20:36c'est que c'est un détournement
20:37total des mots.
20:38On parle de progrès
20:39alors qu'en réalité,
20:40c'est une régression
20:40pour le monde sportif
20:41mais c'est vraiment
20:42une idéologie très forte
20:43qui est portée
20:44et qui ne doit rien au hasard.
20:45C'est un contre-projet sportif.
20:47D'ailleurs,
20:47M. de Souza
20:48qui critique régulièrement le CIO,
20:50le critique comme étant corrompu,
20:52hypocrite,
20:52il veut créer véritablement
20:53un contre-modèle sportif
20:54où le dopage serait parfaitement autorisé.
20:56Pour l'instant,
20:57il n'y a que 12 engagés.
20:58Il y a une seule femme,
20:59la nageuse américaine
20:59Megan Romano,
21:018 en natation
21:01dont l'Australien James Magnussen,
21:04ancien double champion
21:05du monde du 100 mètres
21:06ou encore le Britannique
21:07Benjamin Prod,
21:08champion du monde 2023
21:103 du 50 mètres nage libre,
21:112 en haltérophilie,
21:122 en athlétisme.
21:13Fall donc
21:14et un américain,
21:15Fred Carlet
21:16qui était champion du monde
21:16du 100 mètres en 2022.
21:18C'est des ambassadeurs,
21:19ils en ont besoin
21:21pour faire leur pub ?
21:22Alors déjà,
21:23quand on regarde le profil
21:24des athlètes
21:24qui ont été recrutés
21:25en quelque sorte,
21:26ce sont plutôt soit
21:26des athlètes en fin de carrière
21:27qui finalement
21:28ont leur carrière sportif
21:29derrière eux,
21:30j'allais dire presque
21:30ne risquent rien
21:31en termes sportifs.
21:32Ou alors qu'ils n'ont plus rien
21:34à espérer,
21:34y compris parce que
21:35c'est le cas de M. Fall,
21:36ils sont sous le coup
21:36de suspension sportive
21:38du fait de violations
21:38des règles antidopages.
21:39Donc c'est un profil
21:39quand même très particulier
21:41et on peut imaginer
21:42que les incitations financières
21:43qui sont proposées
21:44par les organisateurs
21:45des NN's Games
21:45ne sont pas neutres
21:46puisqu'à la différence
21:47des Jeux olympiques
21:47et paralympiques
21:48où il n'y a pas
21:49de récompense financière,
21:50là, ils ont mis sur la table
21:51de très grosses récompenses financières,
21:53notamment le plus parlant,
21:54c'est 1 million de dollars
21:55pour celui qui
21:55bat un record
21:57du monde dans sa discipline.
21:59C'est là qu'on peut se dire
22:00que la fameuse liberté
22:01des athlètes
22:02est quand même toute relative
22:02et qu'on voit bien
22:06ces incitations qui poussent
22:07les limites,
22:08pas forcément dans l'intérêt
22:09des sportifs.
22:09Mais c'est justement
22:10encore plus dangereux, ça ?
22:11Absolument.
22:12On voit que c'est une machine
22:13extrêmement bien construite.
22:14Alors, on nous vend
22:15pour rendre l'événement acceptable
22:16tout un protocole médical
22:18qui protégerait.
22:19Alors, on met beaucoup
22:20en avant une commission médicale
22:21qui serait pléthorique,
22:22très présente,
22:22des check-ups, etc.
22:24On ne sait rien
22:25du suivi médical à long terme.
22:26Alors, je dis souvent
22:26qu'on va avoir des sportifs
22:27peut-être riches
22:28mais qui se retrouveront bien seuls
22:29à partir du moment
22:30où ils auront fini
22:30de promouvoir ces Jeux.
22:31Et puis surtout,
22:32partons du principe
22:33« Allez, faisons le pari
22:34que même ces sportifs-là,
22:36ils sont bien encadrés médicalement. »
22:38Mais quelle image
22:39sur l'ensemble
22:39des pratiquants sportifs
22:40ça donne ?
22:40Parce que quand on voudra
22:41refaire ces fameux exploits
22:42entre guillemets artificiels,
22:44on n'aura évidemment pas du tout,
22:45on est loin de la vie réelle,
22:46on n'aura pas du tout
22:47le même encadrement médical
22:48que lors de ces Jeux.
22:49Donc en réalité,
22:49c'est vraiment une bombe
22:50à retardement
22:51et je pense que la meilleure réponse
22:52à cet événement,
22:53c'est surtout de le conserver
22:54pour ce que c'est,
22:55un spectacle sportif artificiel
22:56et ne pas lui donner
22:57de publicité médiatique.
22:58Mais avec 12 athlètes
23:00pour le moment inscrits seulement,
23:01est-ce qu'ils vont vraiment
23:02avoir lieu ?
23:03Alors c'est un peu le suspense,
23:04on voit bien que les ordinateurs
23:05en jouent eux-mêmes,
23:06je pense que pour eux
23:07l'essentiel,
23:08c'est de faire parler d'eux.
23:09Et on se demande même
23:09si au final,
23:10ce n'est pas de le faire parler d'eux
23:11au-delà d'Ellen's Games
23:12pour ce qu'ils vont proposer,
23:13par leur site,
23:15par leur protocole peut-être.
23:17Et là, on se dit
23:17que c'est encore plus risqué
23:18parce qu'on voit
23:19qu'il y a un hameçon commercial
23:20qu'est l'Ellen's Games
23:21mais peut-être derrière,
23:21il y a pire qui nous attend.
23:23On en parle du site ?
23:24Effectivement, le site.
23:25Le site, je me suis baladée dessus,
23:27il y a un onglet
23:27« Obtenez des améliorations »
23:29où l'on peut acheter des produits
23:30pour augmenter
23:31votre taux de testostérone.
23:33On vous promet un suivi médical,
23:34vous l'avez dit,
23:35que vous ne pouvez pas commencer
23:36sans avoir fait
23:37une analyse sanguine.
23:38En fait, c'est juste avant tout
23:39une vitrine commerciale
23:40pour vendre ces produits.
23:41On peut le craindre,
23:42malheureusement,
23:43et c'est là qu'on voit
23:43qu'on est très loin
23:45d'un idéal sportif
23:46que les organisateurs
23:47essaient de mettre en avant
23:48en utilisant en quelque sorte
23:49des sportifs
23:51positifs.
23:52Mais en réalité,
23:53ce discours,
23:53il est loin d'être positif.
23:54C'est une régression
23:55pour toute la communauté sportive
23:56et surtout pour ceux
23:57qui regarderont le sport
23:58et qui aiment le sport
23:58qui ne doivent pas s'y retrouver
23:59dans ce spectacle
24:00assez affligeant.
24:01Le spectacle, pourtant,
24:02on l'a dans le sport
24:03de tous les jours.
24:04Donc moi, ce qui m'inquiète,
24:05finalement,
24:06c'est de voir que
24:07quand on a des jeunes,
24:09on parlait des jeunes tout à l'heure,
24:10mais même des moins jeunes,
24:11aujourd'hui,
24:12ceux qui font le spectacle
24:12dans les jeux dits normaux,
24:15on a envie de s'identifier à eux,
24:16on a envie de faire comme eux.
24:17Alors, c'est quoi le risque demain ?
24:21Les jeux, on va dire,
24:23améliorés,
24:24pour reprendre l'expression,
24:25finalement,
24:26c'est une compétition comme une autre
24:27au même titre
24:27que les Jeux Olympiques
24:28ou Paralympiques,
24:28qu'on banalise totalement
24:29ce type de compétition
24:30en considérant que finalement,
24:32c'est une option
24:33d'être avec
24:34ou sans dopage autorisé.
24:35Il faut rappeler
24:36que le sport,
24:36c'est sans dopage.
24:37Les valeurs du sport propre,
24:39c'est avant tout
24:39pour l'intégrité sportive,
24:40la loyauté des compétitions.
24:42Les sportifs,
24:42au niveau qui acceptent aujourd'hui
24:43des règles de dopage
24:44très contraignantes,
24:45ils le font parce qu'ils savent
24:46que ce sont des règles
24:46qui s'appliquent à tous.
24:47À partir du moment
24:48où on casse ce repère-là,
24:50finalement,
24:50on ouvre la porte
24:51à ce type d'organisation
24:52et peut-être à des projets
24:53plus inquiétants
24:53pour la santé des sportifs.
24:55Et qu'est-ce que vous répondez
24:56à Mme Doufal
24:57quand il dit
24:57qu'il y a plus de dopage
24:58qu'on ne le pense en athlétisme ?
25:00Alors là,
25:00il faut vraiment s'arrêter
25:01sur un chiffre
25:02qui est un peu brandi.
25:03Les 44%,
25:04qu'on entend beaucoup,
25:0444% des sportifs seraient dopés.
25:07C'est une étude,
25:07pardonnez-moi l'expression,
25:08qui est un peu bidon,
25:09qui a été beaucoup dénoncée
25:11pour ses biais initiaux
25:12qui datent d'une dizaine d'années,
25:13mais elle est utilisée
25:13par ceux qui promeuvent ses jeux
25:15pour essayer d'expliquer
25:16que le sport,
25:16il est gangréné par le dopage
25:17et que par conséquent,
25:19pour supprimer le problème,
25:20il ne faut pas supprimer le dopage,
25:21il faut supprimer les règles anti-dopage.
25:23Il faut quand même rappeler
25:23que depuis 25 ans
25:25que l'Agence mondiale anti-dopage
25:26a été créée,
25:27que des agences nationales
25:28ont été créées,
25:28il y a des progrès extraordinaires
25:30qui ont été faits
25:30en matière d'anti-dopage.
25:32Certes,
25:32ce n'est pas parfait
25:33comme dans toute forme de régulation,
25:34mais il y a des programmes
25:35anti-dopage revus,
25:36il y a de l'éducation anti-dopage,
25:38y compris pour le dopage
25:38par négligence,
25:39on en parlait assez peu,
25:40mais c'est aussi une réalité.
25:41Et donc,
25:41essayer de tout balayer
25:43en brandissant un chiffre
25:44qui en plus n'a aucune réalité
25:45scientifique,
25:47c'est vraiment se moquer du monde
25:48et essayer de renverser
25:49le problème en disant
25:51c'est nous qui sommes dans le vrai,
25:52c'est vous qui êtes dans le faux
25:53et c'est d'ailleurs
25:54ce que dit plus ou moins
25:54M. Falle en disant
25:55dans 20 ans,
25:56dans 15 ans,
25:57c'est moi qui aurais raison.
25:58Non,
25:59on n'est pas en train
25:59de comparer le sport
26:00à l'iPhone,
26:01on n'est pas en train
26:01de se dire que la nouvelle
26:02version du sport
26:03avec l'Enhanced Game,
26:04c'est un progrès pour tous.
26:05Non.
26:06Et justement,
26:06sur le site,
26:07de la même manière
26:08qu'on parlait tout à l'heure
26:09de l'amélioration,
26:11il parle aussi
26:12de jeux futuristes
26:13qui vont dépasser
26:14les Jeux Olympiques.
26:15Vous,
26:15ça vous fait forcément
26:16bondir ce genre de situation ?
26:18Ça nous fait bondir
26:19parce qu'on se dit
26:20qu'arriver à germer
26:21ce type d'idées,
26:22c'est quand même
26:23être assez éloigné,
26:24y compris de la réalité sportive.
26:25C'est se camoufler
26:27d'une certaine manière
26:27derrière le sport
26:28avec l'idée de performance,
26:30de dépasser les limites,
26:31mais justement,
26:32tous ceux qui pratiquent
26:33du sport,
26:33qui aiment regarder du sport,
26:34ne veulent pas d'un sport
26:35qui serait gangréné
26:36par une sorte de risque,
26:38voire de biais,
26:39en disant finalement
26:40d'opé ou pas d'opé ?
26:41Donc,
26:42je pense que ce ne sont pas
26:43des amoureux du sport,
26:44pour être très clair,
26:44qui ont promu
26:45ces Enhanced Games.
26:46Ce sont des amoureux
26:47des dollars.
26:47Exactement,
26:48ce sont des entrepreneurs
26:49financiers qui veulent
26:49utiliser une image sportive
26:52et des sportifs,
26:52à mon avis,
26:53au passage,
26:54pour essayer de promouvoir
26:54un projet plus global.
26:55Je crains surtout
26:56qu'une fois qu'ils auront
26:57obtenu ce qu'ils espèrent,
26:59peut-être de la publicité
27:00commerciale gratuite,
27:01d'une certaine manière,
27:01ils passeront à autre chose.
27:02Mais quels dégâts
27:03ils auront provoqué derrière eux ?
27:04C'est pour ça que je pense
27:05qu'il faut avoir
27:05une ligne très claire.
27:06Et de ce point de vue-là,
27:07je crois qu'en France,
27:08le débat a très peu pris
27:09parce qu'on a toujours
27:11attaché le sport
27:11à une école de valeur,
27:13une école d'éducation,
27:15et qu'on a du mal
27:16à le combiner
27:16avec le dopage.
27:17Et j'espère surtout
27:18que ça durera longtemps
27:19dans les esprits.
27:24Je ne sais même pas
27:25si on peut effectivement
27:26les appeler comme ça,
27:27ce spectacle de doper.
27:29A bientôt sur les zones d'RTL.
27:36C'est un grand champion
27:39que nous retrouvons maintenant,
27:40Clément Noël.
27:41Le champion olympique
27:42en titre de slalom
27:43était de passage à Paris
27:44il y a quelques jours.
27:45J'ai eu le bonheur
27:46de pouvoir m'entretien avec lui.
27:47Entretien à suivre.
27:49La saison de ski s'est ouverte
27:50il y a deux semaines
27:51à Solden en Autriche.
27:52La semaine prochaine,
27:53le cirque blanc se pose
27:54en Laponie finlandaise
27:55à Lévis plus exactement
27:57pour des épreuves de slalom.
27:58Et ça tombe bien
27:59puisque nous accueillons
28:00un cadeau de la discipline.
28:02Bonsoir Clément Noël.
28:03Bonsoir.
28:03Champion olympique de slalom
28:04au JO de Pékin en 2022.
28:06Vous deveniez à 24 ans
28:07le troisième Français
28:09champion olympique
28:09de la discipline
28:10après Jean-Claude Killy
28:11en 68
28:12et Jean-Pierre Vidal
28:13en 2002.
28:14Alors que les Jeux
28:15de Milan Cortina
28:16se profilent.
28:17Que reste-t-il
28:17de votre titre
28:18d'il y a 4 ans ?
28:19Il reste la médaille
28:20qui est chez moi,
28:21qui est dans le placard.
28:22Enfin, dans le placard.
28:25Elle est bien rangée.
28:26C'est propre.
28:27Mais voilà,
28:29il reste la médaille.
28:29Il reste le statut
28:31de champion olympique.
28:32Champion olympique en titre
28:34pour le moment.
28:35Mais sinon,
28:37voilà,
28:37des souvenirs,
28:38des belles émotions
28:39et c'est tout.
28:40Les Jeux,
28:41c'est la course d'un jour.
28:42En quoi c'est différent
28:43de la Coupe du Monde ?
28:44C'est une fois
28:44tous les 4 ans
28:45et en fait,
28:46quand on fait une course
28:47une fois tous les 4 ans
28:48et qu'on l'idéalise
28:50comme ça,
28:50comme les Jeux olympiques
28:51qui sont mis sur un piédestal
28:52par tout le monde
28:53parce que forcément,
28:54c'est les Jeux olympiques.
28:56Il n'y a pas forcément besoin
28:57d'avoir plus d'arguments
28:57que ça.
28:59Ça la rend spéciale,
29:00ça la rend importante
29:01pour nous,
29:02pour les gens,
29:03pour la reconnaissance globale.
29:04C'est les Jeux olympiques.
29:05Donc nous,
29:06on a ce petit truc en plus
29:07quand on arrive
29:07sur un événement comme ça
29:08qui fait qu'il y a
29:09un peu plus de motivation,
29:10un peu plus de pression,
29:11un peu plus d'envie.
29:12C'est une course quand même
29:13qu'on prépare différemment ?
29:14Alors,
29:14pas à l'intersaison.
29:16Je pense qu'à l'intersaison,
29:17on prépare une saison
29:18comme une saison.
29:19Le but,
29:19c'est toujours le même
29:21qu'on soit en saison olympique
29:23ou non,
29:23c'est d'arriver sur la saison
29:24au mois de novembre,
29:26sur les premières courses,
29:27pré-physiquement,
29:28pré-mentalement
29:28et ce qui est vite.
29:30Et ensuite,
29:31on gère un peu
29:32l'état de forme
29:32pour qu'on puisse arriver
29:33dans la meilleure forme possible
29:35au mois de février
29:36quand ça compte le plus.
29:36Vous avez été deux fois
29:38deuxième au classement général
29:40de la Coupe du Monde
29:40ces quatre dernières années.
29:42Décroché le globe de cristal
29:43du slalom
29:44qui récompense le meilleur
29:45sur toute la saison.
29:47Est-ce que c'est un des objectifs
29:48aussi quand même
29:48de cette nouvelle saison ?
29:51Le classement reste toujours
29:52un objectif.
29:53Toutes les saisons,
29:54c'est notre fil rouge,
29:56c'est notre ligne conductrice
29:57d'avoir un meilleur classement
29:59possible à la fin de saison.
30:01Je n'ai jamais vraiment visé
30:02le globe dans ma carrière.
30:03Ce n'est pas quelque chose
30:04qui à l'époque
30:05je ne sais pas.
30:08J'y ai accordé peut-être
30:09une importance trop faible
30:10au globe de cristal
30:11parce que moi ce qui me plaît
30:13c'est de me donner
30:13à 100% sur une course
30:14et d'essayer de gagner des courses
30:15et d'essayer de vivre
30:16des grandes émotions
30:17sur des instants.
30:19Mais je pense que le globe
30:20c'est aussi quelque chose
30:21de magnifique.
30:22C'est une des plus belles récompenses
30:23qu'on puisse avoir
30:24en tant que spécialiste
30:24dans une discipline.
30:26Et donc si un jour
30:27je peux le gagner tant mieux.
30:29Sinon tant pis
30:29mais je vais essayer de tout faire
30:31pour être le plus régulier
30:31possible cette saison aussi.
30:33Le slalom c'est une discipline
30:34très technique.
30:35La moindre faute
30:35ça coûte cher.
30:36Est-ce que vous travaillez
30:37avec un préparateur mental ?
30:39Oui, depuis assez récemment
30:40j'ai fait la majorité
30:43de ma carrière
30:43en me formant seul
30:46et avec l'aide
30:47un peu de mon entourage.
30:48C'est-à-dire que
30:49la préparation mentale
30:50c'est assez global.
30:51C'est avec l'expérience
30:51qu'on a.
30:52C'est avec nos entraîneurs,
30:54notre famille,
30:55nos expériences passées
30:56sur les courses.
30:57Mais oui,
30:58depuis l'année dernière
30:59je me fais accompagner
31:01parce que je sentais
31:03que j'avais besoin.
31:04je ne pouvais plus tout gérer
31:05tout seul
31:05et je sentais
31:06que j'avais besoin
31:06de structurer
31:07mes pensées
31:09pour être le plus performant possible.
31:11Et vous voyez la différence ?
31:12Un petit peu,
31:13oui,
31:13je vois la différence
31:14parce que j'ai encore
31:15pas mal de boulot à faire
31:16très certainement
31:17mais il y a des choses
31:19qui ne sont pas forcément
31:20faisables tout seul.
31:21Il faut avoir des professionnels,
31:22c'est un métier,
31:23psychologue
31:24ou préparateur mental,
31:26c'est comme entraîneur de ski,
31:27c'est des métiers
31:28à part entière,
31:29on ne peut pas
31:29s'auto-proclamer psychologue
31:31même pour soi-même.
31:32Donc oui,
31:33je vois la différence.
31:34Sur quoi ça coinçait
31:35par exemple ?
31:36Pour qu'on comprenne un peu.
31:38C'est des petites choses
31:39mais en fait
31:39quand on commence sa carrière
31:40on est quand même
31:40assez jeune et insouciant
31:42et on ne se pose pas
31:43beaucoup de questions,
31:44c'est assez facile,
31:45ça s'enchaîne
31:45et quand on commence
31:46à acquérir
31:47un certain statut,
31:50on se pose un peu plus
31:50de questions
31:51quand ça ne marche pas,
31:51pourquoi ça ne marche pas
31:52et donc on essaye
31:53de tout faire bien
31:54mais ce n'est pas forcément
31:55comme ça que ça marche,
31:57ce n'est pas parce qu'on fait
31:57tout bien
31:58qu'on va réussir,
31:58on essaye de tout contrôler,
32:00pareil,
32:01ce n'est pas forcément
32:02comme ça que ça marche
32:02et donc on a besoin
32:04d'aide pour nous permettre
32:07de lâcher prise
32:07au moment où il faut
32:08lâcher prise,
32:08pour nous permettre
32:09de ne pas vouloir
32:09tout contrôler,
32:10pour nous permettre
32:11plein de choses
32:12qui ne sont pas forcément
32:13hyper intuitives
32:14quand on veut
32:14vraiment bien faire.
32:16Comment vous avez préparé
32:16cette saison ?
32:17Parce qu'en fait
32:18on a l'impression
32:19que vous ne faites rien
32:20à partir du moment
32:21où la saison se termine
32:22mais il y a beaucoup
32:23de boulot.
32:24Oui, il y a beaucoup
32:24de boulot,
32:25on a à peu près un mois
32:26qui est off,
32:26c'est le mois de mai
32:27et à partir du mois de juin
32:29on fait de la préparation physique
32:30donc beaucoup de sport,
32:31de la musculation,
32:33des sprints,
32:34de la course à pied,
32:35de la gymnastique,
32:36on a même fait du taekwondo
32:37cette année,
32:38on fait de l'haltérophilie,
32:39on fait beaucoup de sports différents
32:40parce que ça demande
32:41à être très complet,
32:42notre sport demande
32:43à être très complet.
32:43Même de l'haltérophilie ?
32:45Oui, surtout de l'haltérophilie,
32:46c'est presque
32:46qu'on fait le plus.
32:48Ah oui ?
32:49Et ça rentre dans un bloc global
32:51de musculation.
32:53Mais voilà ça
32:54et puis du ski aussi,
32:55on recommence le ski
32:56en juin,
32:57fin juin,
32:57début juillet,
32:59on va ski un mois
32:59en Argentine au mois de septembre,
33:01on se prépare.
33:02Est-ce qu'un athlète de haut niveau
33:03profite aussi quand même
33:04de la vie ?
33:05Oui, en tout cas moi oui.
33:07Après certains sont hyper focalisés
33:10sur leur sport
33:11et ne voient que ça
33:11et ont des œillères
33:13et tout le temps de leur carrière
33:14sont focalisés vraiment
33:16que sur le ski
33:18ou sur leur carrière sportive.
33:19Moi j'ai besoin de penser
33:21à autre chose,
33:22j'ai besoin de faire autre chose,
33:23j'ai besoin d'avoir d'autres passions,
33:24j'ai besoin de voir des gens
33:25et je profite de la vie
33:27parce que c'est important
33:28et je suis dans un âge
33:29où je dois le faire
33:30et je le ferai encore
33:32après ma carrière
33:32mais je pense que c'est compatible
33:34et ça permet justement
33:35d'avoir la tête bien en place
33:37pour être performant
33:39quand il faut être performant.
33:40Ce serait quoi une saison réussie
33:41pour vous Clément Noël ?
33:42Tout dépend du contexte,
33:44il va falloir des victoires,
33:45ça c'est sûr,
33:46des victoires en Coupe du Monde,
33:48après sur les Jeux
33:49c'est une course d'un jour,
33:49il peut tout se passer
33:50donc je peux avoir une saison réussie
33:51avec des Jeux ratés
33:52mais le point d'orgue
33:54c'est les Jeux,
33:55une médaille au Jeux est importante.
33:57C'est coché le 16 février
33:58dans votre agenda ?
33:59Oui c'est coché,
34:00c'est la même date
34:00qu'à 4 ans en plus
34:01donc je ne vais pas me tromper
34:0116 février, j'espère
34:03mais les Jeux seront très importants
34:07dans ma satisfaction
34:08d'après saison
34:09mais pas que
34:09donc mon but
34:10c'est de gagner des courses
34:11et on verra
34:12au plus j'arrive à en gagner
34:13au plus je serai satisfait
34:14et si je n'arrive pas à en gagner
34:14je ne serai pas satisfait.
34:15Merci beaucoup Clément Noël
34:16on vous souhaite plein de bonnes choses
34:18pour cette saison.
34:19Merci.
34:21Clément Noël
34:22que l'on retrouvera
34:22la semaine prochaine
34:23à Lévis en Finlande
34:24donc pour le premier slalom
34:25de la saison.
34:26La F1 c'est terminé au Brésil
34:27Frédéric Veil ?
34:29Exactement,
34:29sur la victoire
34:30son partage de Landon Norris
34:32Landon Norris
34:32en patron
34:33qui s'impose avec sa McLaren
34:35il devance
34:35le jeune Kimi Antonelli
34:37sur sa Mercedes
34:38et Max Verstappen
34:40qui était parti
34:41de la voie des stands
34:41et qui a fait une remontade
34:43encore assez exceptionnelle
34:44Max Verstappen
34:45qui finit donc
34:46troisième
34:46sur le podium
34:48Oscar Piastri
34:49ne termine que cinquième
34:50ce qui implique
34:51qu'au championnat du monde
34:52le britannique
34:53Landon Norris
34:54possède désormais
34:54390 points
34:56entre 366
34:57à son coéquipier
34:58Max Verstappen
34:59lui est toujours
34:59dans la course au titre
35:00et il a 341 points
35:02Merci beaucoup Fred
35:04des Jeux Olympiques
35:05de Milan Cortina
35:06on en a parlé
35:06avec Clément Noël
35:08et bien on va en reparler
35:09dans un instant
35:09avec notre dernier invité
35:10Yorick Treil
35:11c'est le sélectionneur
35:12de l'équipe de France
35:13masculine d'eau
35:14qui est sur glace
35:14des bleus qui vont retrouver
35:15les JO
35:16après 24 ans d'absence
35:17à tout de suite
35:18Isabelle Langer
35:20on refait le sport
35:23jusqu'à 20h
35:24on refait le sport
35:26sur RTL
35:27avec Isabelle Langer
35:28les Jeux d'hiver
35:30de Milan
35:31Cortina
35:31c'est demain
35:32la bonne nouvelle
35:32c'est que les équipes
35:33de France féminines
35:34et masculines
35:35de hockey sur glace
35:36y seront
35:36ce sera une première
35:37pour les filles aux JO
35:38pour les garçons
35:39c'est un retour
35:40après 24 ans d'absence
35:42les garçons
35:42qui ont lancé
35:43leur préparation olympique
35:44cette semaine
35:45avec la coupe des nations
35:46qui s'est déroulée
35:47à Epinal
35:47et le sélectionneur
35:48des bleus est avec nous
35:49bonsoir Yorick Treil
35:50bonsoir
35:51quel bielan tirez-vous
35:52de cette coupe des nations
35:53vous avez remporté
35:54deux victoires
35:55contre Danemark jeudi
35:56et la Norvège vendredi
35:57mais hier
35:58vous avez été battu
35:59par la Hongrie
35:596 à 4
36:00oui effectivement
36:01ça ça a été
36:01donc les résultats
36:03sur ces trois matchs
36:04donc deux victoires
36:04c'est toujours positif
36:06mais de toute façon
36:07sur cette semaine
36:08je pense qu'on était
36:10beaucoup plus axés
36:11sur notre processus
36:12et la construction
36:13du projet collectif
36:14nos automatismes
36:17et voilà
36:17gagner en cohésion
36:18et avancer là-dedans
36:20c'était plus important
36:20encore que les résultats
36:22mais évidemment
36:22chaque fois qu'on
36:23qu'on se présente
36:24qu'on met le maillot
36:24de l'équipe de France
36:25pour les joueurs
36:26c'est des compétiteurs
36:27et on a dans nos valeurs
36:28évidemment de gagner
36:30chaque match
36:31mais ce que je veux dire
36:31par là
36:32c'est que ce tournoi olympique
36:33si vous voulez
36:33ça va être un niveau
36:34de compétition
36:35et d'adversité
36:37qui va être totalement différent
36:38donc on essaie
36:40de pas trop tirer de bilan
36:42par rapport au score
36:43et on est vraiment
36:43sur plus sur les détails
36:45de notre jeu collectif
36:47et je pense qu'on a fait
36:47des pas en avant
36:48on a construit
36:49sur cette semaine
36:50donc plutôt satisfait
36:52et surtout très satisfait
36:53de l'engagement
36:55de tous les joueurs
36:56sur cette semaine
36:57Léa ?
36:58Yorick Trail
36:58une Coupe des Nations
36:59vous avez dû vous passer
37:00de plusieurs joueurs cadres
37:02je pense à Alexandre Texier
37:03et Louis Boudon
37:04qui évoluent en Amérique du Nord
37:05le calendrier ne colle pas
37:07c'est ça ?
37:07Oui alors ça c'est
37:08on a l'habitude
37:09les joueurs qui sont
37:10en Amérique du Nord
37:11ils sont très rarement présents
37:12dans ces genres de tournois
37:13pendant l'année
37:14donc on compose avec
37:16ou sans plutôt
37:17et puis on espère
37:19les avoir en forme
37:20au moment des JO
37:21pardon
37:21Justement au niveau des JO
37:24il y a l'un des meilleurs
37:25attaquants français
37:26Stéphane Dacosta
37:26qui évolue à Ekaterinbourg
37:28qui pourrait être
37:29aussi absent
37:30parce que le calendrier
37:31du championnat russe
37:32lui ne prévoit pas
37:33de pause pendant les Jeux
37:34Bah oui effectivement
37:35donc les Russes
37:36qui sont donc
37:38exclus du tournoi
37:40olympique
37:40de hockey sur glace
37:41Ce pourquoi vous êtes
37:42au jeu d'ailleurs
37:43parce que vous avez été
37:44repêché
37:44Exactement
37:44dans la situation
37:45où a priori
37:46la guerre était maintenue
37:48il y avait une place
37:50de repêcher
37:51pour le meilleur deuxième
37:52sur trois tournois
37:54donc nous on contrôle pas ça
37:57et puis au final
37:57c'est de cette manière là
37:58qu'on a décroché
37:59ce billet olympique
38:00ça n'a pas été juste
38:01une équipe choisie au hasard
38:02donc on a mérité
38:04cette place
38:04d'une certaine manière
38:05même si évidemment
38:07très sincèrement
38:08en tant que gros passionné
38:10de hockey
38:10et je pense que
38:11tout le monde aimerait voir
38:13un Canada réussi
38:14évidemment c'est
38:14les plus grandes nations
38:15au monde
38:15mais ça c'est les choses
38:16qu'on contrôle pas
38:17et nous aujourd'hui
38:18on a décroché ce billet
38:20et puis on doit aller
38:21se présenter
38:21dans un gros gros tournoi
38:23c'est-à-dire
38:23le niveau de compétition
38:25va être le plus élevé
38:26de l'histoire
38:26avec toutes les Dream Team
38:28et les stars de la NHL
38:29de tous ces pays-là
38:30donc pour nous
38:31ça va être une grosse expérience
38:32à vivre
38:33c'est un gros challenge
38:33on veut représenter la France
38:35de la meilleure des manières
38:36donc un gros sens
38:38de responsabilité
38:39et peu de temps
38:39pour se préparer
38:40donc c'est pour ça
38:41que cette semaine
38:41était très importante
38:42et on voit que les gars
38:44ont répondu présent
38:45maintenant
38:46on a hâte d'y aller
38:47mais il y a
38:48une petite partie
38:49d'inconnus aussi
38:49mais c'est ça
38:50la beauté du sport
38:51et c'est les Jeux Olympiques
38:52donc on va tout donner
38:54Léa ?
38:55Les Jeux Olympiques
38:56que vous n'avez pas disputés
38:57depuis 2002
38:58à Milan-Cortina
39:00les adversaires
39:00vont être très coriaces
39:01pour démarrer
39:02la Suisse
39:02la République Tchèque
39:03et le Canada
39:04trois adversaires
39:05donc prestigieux
39:06quelles sont vos ambitions ?
39:07Comme je vous l'ai dit
39:08ça va être
39:09de repousser nos limites
39:10de tout donner
39:12tout simplement
39:12pour la plupart de nos joueurs
39:13ça va être vraiment
39:14un gros changement de niveau
39:16on n'a pas l'habitude
39:17de jouer à ce niveau-là
39:17au quotidien
39:18donc ça va nous permettre
39:20ces trois matchs
39:21de régler
39:22on va dire
39:22les cerveaux
39:23à la vitesse
39:23du très très haut niveau
39:25et ensuite
39:26il y aura
39:26quoi qu'il arrive
39:27un match de huitième
39:28de finale
39:28match 4
39:30qui sera un match
39:31coup près
39:32pour aller en quart
39:33et c'est surtout
39:34ce match-là
39:35qu'on a encerclé
39:36pour essayer de livrer
39:37la meilleure performance
39:38le jour J
39:39et ensuite
39:40on se donne la chance
39:41de rêver
39:41et on y croit
39:42et on travaille aussi
39:43pour livrer des bonnes performances
39:44et puis surtout
39:45au-delà des JO de 2026
39:47il y a de belles échéances
39:48à venir
39:48puisque la France
39:49accueillera deux tournois majeurs
39:50ces prochaines années
39:51le championnat du monde
39:52en 2028
39:53les JO en 2030
39:54dans les Alpes
39:55et ça ça doit donner
39:56presque des ailes
39:57je pense que pour tous
39:58les athlètes concernés
39:59qui ont la chance
40:01de représenter la France
40:02ils savent que
40:03c'est une garantie
40:05d'avoir ces deux événements
40:06et surtout
40:07on va dire
40:08des Jeux Olympiques
40:09back to back
40:10c'est-à-dire
40:11deux Jeux Olympiques
40:11consécutifs
40:12ça c'est une chance unique
40:14dans la vie
40:15ou dans une carrière
40:17d'un joueur
40:17de hockey français
40:18ça n'a jamais existé
40:19donc
40:19d'avoir les joueurs
40:21en France
40:21enfin non
40:22ça a déjà existé
40:23en 92
40:24évidemment
40:24mais ça remonte
40:26et puis là
40:27c'est la première fois
40:28qu'il y a
40:29un petit peu de visibilité
40:30avec
40:30on sait d'avance
40:33qu'il y aura
40:34deux Jeux de suite
40:35donc évidemment
40:36c'est un gros tournant
40:37pour le hockey français
40:38les Jeux Olympiques
40:39ça permet
40:40à notre sport
40:41qui est dans l'ombre
40:42dans notre pays
40:43sur deux trois semaines
40:44d'attirer
40:45on va dire
40:45un peu plus de regards
40:47c'est un événement planétaire
40:48et je pense que
40:49que les français
40:50s'intéressent aux JO
40:51évidemment
40:51mais ils ont aussi
40:52des attentes
40:53donc on veut représenter
40:54la France
40:55mais on est aussi réaliste
40:56et aujourd'hui
40:56on n'est pas encore
40:57une grande nation
40:58du hockey sur glace
40:59et c'est pas
41:00du jour au lendemain
41:02qu'on arrive
41:02à renverser
41:03le classement mondial
41:05mais on y croit
41:06et c'est là
41:07où on veut aller
41:07donc on monte
41:08les exigences
41:09et on veut
41:11aller plus haut
41:11évidemment
41:12le prochain rendez-vous
41:13pour cette équipe de France
41:14c'est quand ?
41:15ce sera la prépa
41:16des JO
41:17à partir du 2 février
41:19donc on n'a plus
41:20qu'un match
41:21un petit match
41:22d'entraînement
41:22contre le Danemark
41:23et ensuite
41:24on aura
41:25une douzaine
41:26de jours ensemble
41:27pour préparer
41:28le premier match
41:29contre la Suisse
41:30qu'on a aussi
41:31encerclé
41:31la Suisse
41:32c'est aussi un adversaire
41:34qu'on aime bien jouer
41:35on vous souhaite
41:37beaucoup de courage
41:38pour préparer ces jeux
41:39on vous attend là-bas
41:39on vous suivra
41:40merci beaucoup
41:41Yorick Treil
41:42merci à vous
41:43à bientôt
41:43sur les ondes de RTL
41:44au revoir
41:45avant de nous quitter
41:50un détour
41:50par la rédaction
41:51des Sports du Parisien
41:52bonsoir Bertrand Volpiak
41:53bonsoir
41:54qu'est-ce qu'on pourra lire
41:55demain Bertrand
41:55dans les pages de Sports du Parisien
41:57on va vous raconter
41:58l'histoire de Daniel Alves
41:59l'ancien joueur du PSG
42:00et du Barça
42:00condamné pour viol
42:01puis finalement acquitté
42:02qui s'est reconverti
42:03depuis quelques mois
42:04et sa sortie de prison
42:05en prédicateur
42:06dans une paroisse de Gérône
42:06où on était ce dimanche
42:08et puis évidemment
42:08on débriefera comme il se doit
42:10le match au LPG de ce soir
42:11merci beaucoup Bertrand
42:13les pages de Sports du Parisien
42:14que les abonnés numériques
42:15peuvent lire
42:16dès 22h30
42:17sur leur tablette
42:18le sport
42:18le football
42:19c'est avec vous Eric Silvestreau
42:20Lyon-PSG justement
42:21Paris n'est que 3ème
42:22avant le coup d'envoi
42:23de cette rencontre
42:24il faut gagner
42:24pour reprendre la tête
42:25Marseille et l'Anne sont devant
42:26à tout de suite Eric
42:27vous écoutez RTL
42:29il est 20h
42:30mais tout à l'heure
42:30mais tout à l'heure
42:31il était 19h42
42:31je suis une chose
42:32que ça ne soulite pas
42:34mais tout à l'heure
42:34mais tout à l'heure
42:35mais tout à l'heure
42:35c'est que ça doit faire
42:36ce qui est à l'éric arkadaşlar
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