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00:00C'est l'histoire d'un petit gars de Bristol en Angleterre qui est désormais champion du monde de Formule 1 à 26 ans pour sa sixième, septième d'ailleurs, saison chez McLaren.
00:10L'histoire d'un petit mec biberonné au sport mécanique et qui est désormais sur le toit de la planète Formule 1.
00:16Bonsoir, bienvenue dans Formule 1.
00:18On est ensemble pendant une heure, on va débriefer, analyser bien sûr ce 24e et dernier acte de la saison avec deux légendes.
00:25Il y a cinq titres mondiaux là.
00:27Je commence dans l'ordre des Oléjac.
00:28Il y en a beaucoup là.
00:28Il y a un quadruple là, Alain Prost et puis il y a Jacques Villeneuve bien sûr.
00:31Bonsoir messieurs.
00:32Bonsoir.
00:33Tout va bien ?
00:35Top.
00:35La saison était longue, elle est terminée, on a un champion, c'est génial.
00:38Bon, on aura le temps de débriefer, on va accueillir peut-être un futur champion du monde, le pilote alpine Pierre Gasly en direct sur Canal.
00:44Merci Pierre, vous avez respecté votre engagement de venir en direct pour conclure cette émission.
00:48Ça va Pierre ?
00:49Ça va.
00:50Course compliquée mais...
00:53On peut passer à la course.
00:53Oui, c'était attendu malheureusement.
00:55Pierre, d'ailleurs, premier mot, j'ai envie de vous entendre parce que vous êtes un homme classe.
01:01Le titre de Lando Norris, votre regard sur cette performance prime à la régularité, prime au talent, comment on juge ce titre mondial ?
01:08Un grand bravo à lui.
01:11Je pense que peu importe la manière et ce qui s'est passé pendant toute la saison, je pense que ça a été énormément de travail.
01:18Ça fait longtemps qu'on se connaît, je sais, je l'ai vu grandir en karting dans les formules de promotion et le travail qu'il a fait en F1.
01:26Donc, un grand bravo à lui.
01:28Je pense que les trois méritaient plus ou moins d'y rêver et de le toucher.
01:34Je pense que Max a été assez incroyable de revenir.
01:38Je pense que personne ne s'attendait à ça et de finir à deux points, c'est assez hallucinant.
01:41Je pense qu'Alain, c'est ce que ça fait d'arriver si proche du but.
01:47Si je ne dis pas de bêtises, tu es en 83 où tu as dû finir à deux points.
01:52Oui, deux points.
01:53Deux points en 83 et 0,5 en 84.
01:56Donc, ça fait un peu mal à la tête.
01:58Vous ravivez des souvenirs compliqués, Pierre.
02:01Non, mais juste tout ça pour dire que ça a été une très belle saison, je pense, pour la F1.
02:05Et voilà, un énorme bravo à Lando.
02:07Je suis sûr que ça va être assez dur pour Oscar, qui a fait une très belle saison aussi.
02:13Et la même chose pour Red Bull et Max.
02:15Mais comme Jacques l'a dit, il n'y a qu'un champion.
02:17Cette année, c'est Lando.
02:20Félicitations à lui.
02:21Alain, votre regard sur le titre de Lando pour coroller les propos, sans doute, de Pierre ?
02:27Alain, je pense que je suis tout à fait du même avis.
02:29On peut dire que c'est une longue saison en 24 courses.
02:32Il s'est passé des choses quand même assez incroyables avec Lando qui n'était pas super bien au début.
02:37C'était plutôt Oscar.
02:38Après, il est revenu.
02:40Max, comme tout le monde l'a vu, on ne pensait absolument pas qu'il allait revenir aussi fort.
02:44Mais je voyais dans le body language de Lando, c'était une pression quand même assez incroyable.
02:52Et non, je pense qu'il mérite son titre.
02:55C'est vrai que Max, il est quand même un peu au-dessus du lot en ce moment.
03:00Et puis, il a quatre titres.
03:03Et gagner la première fois, c'est quand même pour Lando, comme ça aurait pu l'être pour Oscar, quand même un moment incroyable.
03:10Et voilà, moi, je pense que les trois auraient mérité, mais avec des degrés différents et des explications différentes.
03:17Mais c'est un beau champion quand même.
03:19Jacques ?
03:20Un championnat très important pour Lando parce qu'il y a la nouvelle réglementation l'année prochaine.
03:25C'était peut-être la seule chance que McLaren allait avoir pour les prochaines années.
03:29Et ça met un poids sur son coéquipier.
03:30Ça crée un déséquilibre maintenant à l'interne parce que c'est lui clairement le meneur.
03:35C'est lui le champion dans l'écurie.
03:37Mais il y a eu un tournant à Bakou.
03:38On a l'impression qu'à Bakou, il a décidé de se battre contre Verstappen et non plus contre son coéquipier.
03:44Et ça a changé son pilotage.
03:45L'année passée, il avait été très fort quand il se battait contre Max.
03:49Et ça semblait être plus compliqué lorsqu'il se battait contre son coéquipier socialement.
03:53Donc, une fois qu'il a fait ce passage, ça s'est bien mieux passé.
03:56On va avoir le temps de revenir sur la saison de Lando Norris.
03:5918 podiums, 7 succès.
04:01Donc, ce titre de champion du monde ici a décroché à Abu Dhabi.
04:04Pierre, votre saison ?
04:06En un mot.
04:08En un mot, c'est compliqué.
04:09On va dire compliqué.
04:10En un mot, c'est pas un mot.
04:12Vous êtes-il patron, Pierre ?
04:13Parce que vous avez inscrit tous les points de votre équipe.
04:15On s'est vu jeudi.
04:16Je vous ai rappelé cette stat.
04:17C'est quand même important.
04:18Bien sûr qu'il y a le contexte.
04:19Ce n'est pas la saison espérée.
04:20Mais vous avez tenu bon.
04:23Jamais un mot plus haut que l'autre.
04:24Je suis un compétiteur.
04:25Je suis un compétiteur.
04:26Et voilà, malgré les difficultés de la saison,
04:29je pense qu'il y a quand même des belles choses à retenir.
04:3110 Q3 avec la voiture qu'on avait.
04:33Je pense que ça montre la performance qu'on a réussi à tirer sur les samedis.
04:38Et après 22 points, on a dû se bagarrer très très dur pour aller les chercher.
04:43Donc c'est clair que ça reste une saison plus que décevante.
04:47On a des explications par rapport aux sacrifices qu'on a pris pour la saison prochaine.
04:51Et je pense réellement que ça va payer.
04:54J'ai énormément d'attentes envers l'équipe pour l'année 2026.
04:57Et voilà, je suis d'un côté soulagé que ça soit fini.
05:01Ça a été très très compliqué.
05:03Et de l'autre côté, très fier de l'équipe.
05:04Parce qu'une année comme celle-ci, de temps en temps, on peut penser que ça divise.
05:09Et la réalité, c'est que je pense que ça nous a unis tous ensemble.
05:13Et on est allé chercher le meilleur de nous tous.
05:16Et je pense que ça peut très clairement être un bon tremplin pour l'année prochaine.
05:20Avant de vous libérer, Pierre, je sais que vous allez avoir un mot appuyé pour les personnes de Viry.
05:25C'est la fin d'une aventure, une page se tourne.
05:26Bien sûr, Alain, vous avez connu ça.
05:28Jacques, bien sûr, aussi, avec un moteur Renault dans le dos.
05:30Pierre, je vous laisse le mot de la fin pour Viry.
05:31Je pense qu'il y a forcément un petit pincement au cœur aussi, forcément.
05:35Oui, c'est vrai que ça a été un week-end très particulier, rempli d'émotions.
05:40On a fait, on va dire, nos adieux.
05:43Même si c'est plus que plutôt un...
05:46Comment on pourrait le dire en français ?
05:48Un « see you later ».
05:50Un revoir.
05:52Je suis sûr qu'on se retrouvera un petit peu plus tard.
05:55Mais un énorme merci à tous ces ingénieurs, tous ces mécanos qui ont travaillé dans l'ère Renault.
06:01Plus personnellement, qui ont travaillé avec moi sur ces trois dernières années.
06:04J'ai rencontré des personnes incroyables qui ont toujours tout donné pour moi.
06:08Qui m'ont énormément soutenu dans les bons et les moins bons moments.
06:10On a réussi à aller chercher quelques podiums.
06:13Bien sûr, j'aurais aimé aller chercher cette victoire avec eux.
06:17Ça n'aurait été que quelques podiums, mais ils ont été vraiment exemplaires.
06:22C'est sûr que je vais manquer beaucoup de ces personnes.
06:27Je leur souhaite tout le meilleur.
06:29Un grand bravo pour tout ce qu'ils ont atteint en Formule 1.
06:34Je sais qu'Alain peut en parler.
06:37Jacques aussi.
06:38C'est sûr qu'ils vont nous manquer.
06:40Un très très grand bravo à toutes les personnes qui ont travaillé à Viry.
06:43Que ce soit aussi ici et sur la piste.
06:45Les mots parfaits pour conclure cette page Viry.
06:48Merci Pierre.
06:49Bon repos.
06:51On se voit dans 50 jours.
06:5250 jours.
06:53Vous reposez, mais pas trop.
06:54Avec un plus grand sourire.
06:56J'espère.
06:57J'espère pour vous et pour tout le clan Alpine.
06:58Merci beaucoup Pierre d'être venu.
07:00Très bon repos.
07:01Et à très vite pour la saison 2026.
07:03On reprend le fil Norris.
07:05Cette saison construite.
07:07Jacques, Alain, sur la régularité.
07:08Vous partagez mes propos.
07:10C'est la régularité, la vitesse bien sûr.
07:12Mais la régularité 18 podiums sur 24 courses quand même.
07:14Quand on parle de régularité.
07:16Vous étiez un exemple criant Alain.
07:19Sur une saison de 24 courses.
07:22Il faut de toute façon être régulier.
07:23Aujourd'hui la fiabilité des voitures.
07:24Elle est quand même presque à 100%.
07:27C'est lui d'ailleurs qui a eu malheureusement le plus gros souci mécanique à Zandvoort.
07:32Donc il a payé quand même cher pendant des courses pour attraper.
07:38Mais oui, c'est la régularité.
07:39Après le problème, c'est difficile de comparer justement une saison comme Max.
07:43Qui est quand même un peu seul à son niveau dans son écurie.
07:46Et puis les deux qui se partageaient aussi un peu les victoires et les points.
07:50Et il fallait être résistant.
07:51Il fallait être justement mentalement solide.
07:55Il a été régulier.
07:57Est-ce qu'on verra un nouveau Norris une fois champion du monde ?
08:01Comme disait Jacques, peut-être.
08:02Est-ce qu'on verra aussi un piastri différent ?
08:05Parce que maintenant c'est aussi le challenger.
08:07Il faut qu'il s'impose dans son équipe l'année prochaine.
08:10Il a failli s'imposer.
08:11Il ne faut pas oublier que Lando est quand même anglais malgré tout.
08:14Donc il y a des petites choses comme ça qui font qu'il faut inverser petit à petit la vapeur.
08:21Et on inverse justement avec les nouveaux règlements.
08:23Tout va être redistribué.
08:25Donc on verra.
08:26Mais oui, c'est une saison régulière et il y a quand même du panache.
08:31Même s'il y en a peut-être un petit peu moins, on va dire, que Max.
08:34Mais Max est encore une fois un petit peu au-dessus.
08:36On parle d'un animal, d'un cyborg.
08:38On le met dans une autre catégorie.
08:40Qu'est-ce qui vous a impressionné sur la saison de Lando Norris, Jacques ?
08:44Qu'il a redressé le tir parce qu'il était un peu sur la marche arrière.
08:53Piastri avait pris le dessus.
08:55Ce n'était pas le Norris qu'on avait vu en fin de saison l'année dernière lorsqu'il se battait contre Max.
09:00C'était un peu surprenant.
09:01En début de saison, il n'arrêtait pas de se critiquer, même parfois trop fortement.
09:07Donc on a l'impression qu'il avait arrêté de croire en lui.
09:09Et puis à bas coup, il n'a pas su saisir l'occasion.
09:12Quand Piastri a eu un loupé complet, lui aussi s'est loupé.
09:15Il n'a pas saisi l'occasion.
09:18Il a vu Max qui a commencé à gagner.
09:20Je pense qu'il y a eu un déclic parce qu'on l'a senti plus fort, plus agressif.
09:23Il a arrêté de s'autocritiquer et il a commencé à reprendre les devants,
09:27de reprendre les rênes un peu de cette écurie.
09:29Et c'est comme ça qu'il a décroché ce premier titre mondial après cette saison.
09:33Portrait du nouveau champion du monde de Formule 1 2025.
09:36Il est anglais, il vient de Bristol.
09:37Il s'appelle Lando Norris avec Pierre Graciot et Emmanuel Berger.
09:47Il y a 7 ans, on découvre un pilote britannique pour qui la F1 est encore un rêve.
09:53Première course, première victoire, première pole position.
09:56Lando Norris qui allume tous les compteurs.
09:58En 2018, Lando Norris a 18 printemps et il jongle entre la F2
10:03et son rôle de pilote de réserve pour McLaren.
10:06Pour l'instant, il est le petit jeune sympa qui sert le café au grand.
10:15Mais au sein de l'écurie anglaise, on mise sur lui pour l'avenir.
10:19Qu'est-ce que l'équipe a obtenu dans Lando ?
10:21En short, un talent superbe.
10:24Dès 2019, il devient pilote de Formule 1 pour McLaren
10:29et marque d'abord les esprits par son caractère jovial.
10:32Je déteste Daniel.
10:42Tu sais que c'est à gauche là ?
10:43Au volant, la progression est constante.
10:59A l'été 2020 en Autriche, il monte pour la première fois sur le podium.
11:04Le monde découvre sa technique pour déboucher le champagne,
11:07à la fois très personnelle et un peu dangereuse.
11:13Un podium pour sa première saison, quatre autres la suivante.
11:17Mais la victoire lui échappe toujours, même quand elle semble à portée de main.
11:20A Sochi, Norris mène la course à trois tours de l'arrivée.
11:29Hamilton arrive, il est là, Hamilton, regardez, il apparaît.
11:32Il sort de la brume, là où Norris va tirer tout droit.
11:34Hamilton va prendre le virage, changement de leader.
11:37Je pense que j'étais toujours jeune et je pouvais faire un meilleur travail.
11:41Un vainque n'a pas été le plus heureux de la vie.
11:44C'est aussi gagner un championnat et gagner des constructeurs.
11:48Il devra attendre encore longtemps, presque trois longues années,
11:54avant de connaître enfin l'ivresse de la plus haute marche du podium la saison dernière.
11:58Nous avons en Formule 1 un nouveau vainqueur de Grand Prix, l'Aisne de Norris.
12:07Après 110 courses de Formule 1, l'Aisne de Norris rejoint le cercle fermé des vainqueurs de Grand Prix.
12:12Trois autres victoires suivront.
12:21Vice-champion du monde, Norris s'affirme la saison dernière comme le principal rival de Max Verstappen et Red Bull.
12:27Mais c'est cette saison qu'il devient le personnage principal.
12:35Quel endroit, quel merveilleux endroit pour imposer sa McLaren.
12:39La victoire de l'Aisne de Norris en principauté aujourd'hui.
12:43Monaco, baby !
12:45Un rêve devenu réalité à Monaco, puis un deuxième sur ses terres natales.
12:56Elle est à lui cette victoire ! Il s'impose à Silverstone !
13:02Cette saison hors normes lui a apporté sommets inoubliables et inquiétantes roues d'air.
13:07Mais elle a fini par exaucer son rêve le plus cher.
13:12Devenir, six ans après ses débuts, avec son écurie de toujours, champion du monde de Formule 1.
13:18Et le voilà à 26 ans sur le toit du monde.
13:28L'Aisne de Norris, champion du monde.
13:30Alain, ça valide aussi la supériorité de McLaren depuis quasiment deux saisons.
13:35Parce que l'an dernier, déjà, ils étaient montés en puissance.
13:38Oui, depuis deux saisons, ils ont eu un petit passage à vide.
13:42Et ils ont été là vraiment très rapidement, en plein milieu d'une saison.
13:45Après, quand je vois ces images, vraiment, on a l'impression que Lando, c'est un adolescent encore.
13:51C'est assez incroyable.
13:53D'ailleurs, on parlait des trois pilotes.
13:54Mais est-ce qu'on se rend compte de la pression à laquelle on doit résister pendant toute une saison,
14:00comme ça, avec autant d'enjeux ?
14:03L'AF1 est devenu pas uniquement un sport.
14:06C'est quand même un produit, un marketing, business incroyable.
14:09On leur demande beaucoup.
14:10Donc, voilà, c'est sympa aussi de voir autant de fraîcheur que celle-ci.
14:16Il est moins robotique que certains.
14:19Je manque à tous mes devoirs.
14:20Je n'ai pas salué Julien Fébreu et Franck Montagny.
14:22Re bonsoir.
14:24Bonsoir.
14:24Ça va ?
14:25Bonsoir.
14:26La voix a tenu.
14:27Vous étiez très inquiet ce matin.
14:28Elle a tenu.
14:29Tout va bien.
14:30Comme Lando Norris.
14:31Bon, ben voilà, exactement.
14:33Exactement.
14:33Mais c'est beau, pour compléter ce que dit Alain,
14:35il y a cet aspect mental de Lando Norris qu'il a toujours assumé.
14:39Il dit j'ai des faiblesses mentales, j'ai des difficultés.
14:42C'est quelque chose qu'il a mis en avant parce qu'aujourd'hui,
14:44c'est quelque chose dont on parle plus facilement sûrement qu'à d'autres époques.
14:48Et il a assumé ces difficultés sur lesquelles il a travaillé.
14:52Et en travaillant, en construisant, en devenant plus solide,
14:55il est aussi ce soir de cette manière-là champion du monde.
14:57Merci, M. Prost, Alain Prost.
14:59La seule bonne nouvelle, c'est qu'on reste à 4.
15:014-4.
15:01Oui, c'est vrai, je n'avais pas pensé à ça.
15:05Juste un petit mot, une petite pensée quand même pour Viri Chatillon
15:08et pour le motoronau.
15:09Parce que dans ma voix, c'est important pour moi de me dire
15:11que c'est 50 ans pratiquement de Formule 1.
15:14Et alors, c'est passé un peu inaperçu quand même, cet arrêt.
15:18Et il ne faut pas oublier, pour moi, l'héritage, la transmission, c'est important.
15:22Et comme c'est devenu quand même un sport, comme je vous disais,
15:24un peu plus marketing, et que les fans d'aujourd'hui,
15:28ce n'est pas les mêmes que ceux d'hier.
15:30Je ne voudrais pas qu'on oublie quand même tout ce qui a été fait,
15:32parce que si on est là aussi, c'est aussi grâce à ça et grâce à eux.
15:36De 77 à 2025.
15:38Merci beaucoup Alain Alpine qui écrira son avenir avec Mercedes désormais.
15:43Je vous laisse tranquillement partir.
15:46Alors, regardez, petite image sympa avant de partir.
15:48Hamilton, le pilote le plus titré, avec, bien sûr, Michael Schumacher.
15:52Merci Alain, qui offre une très belle accolade, messieurs, vous allez voir.
15:56Alain Donoris, il a fait partie de ses disciples, Alain Donoris.
16:04Dernier britannique, champion du monde avant lui.
16:05Exactement.
16:06Et ça, c'est la classe.
16:07C'est la classe d'un immense champion envers, sans doute, un très grand futur.
16:11Il est champion.
16:12Bravo à lui.
16:13On va voir où est-ce qu'il se situe dans la hiérarchie dans les années à venir.
16:15Il a pris un petit peu le rôle de parrain, j'ai l'impression, Hamilton.
16:19Cette année, ce n'est pas une année vraiment qui lui réussit.
16:21Et du coup, il s'occupe aussi de bien veiller à la nouvelle génération.
16:24Parce que, comme le disait Alain, ce n'est pas qu'un sport.
16:27C'est un peu une machine à laver, cette Formule 1.
16:29Et ça peut détruire des jeunes personnes.
16:31Et j'aime bien ce côté un petit peu parrainé de Lewis Hamilton.
16:34Il va prendre soin des jeunes pilotes qui arrivent.
16:35Il se soucie un petit peu d'eux.
16:36Alors, certains pourraient dire qu'il vaudrait mieux qu'il se soucie de sa performance.
16:39Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
16:41Et Hamilton, on rappelle, Julien, c'est le dernier pilote McLaren.
16:43Titré 2008.
16:45C'était au Brésil ce final mémorable, légendaire,
16:49qui était entré dans l'histoire de la Formule 1.
16:52Laurent Méquies nous rejoint.
16:53Il a le sourire, le patron de l'équipe Red Bull.
16:57Bonsoir, Laurent.
16:59D'abord, on a envie de vous féliciter.
17:01Parce que vous nous avez offert, vous, votre équipe technique
17:04et votre pilote sorti de nulle part,
17:07une fin de saison qui n'était pas prévue au calendrier normalement.
17:10Ça devait être bâché plus rapidement que prévu.
17:12Et le problème, c'est qu'il y a quelqu'un qui s'appelle Verstappen.
17:15Il y a quelqu'un qui s'appelle Méquies et qui s'appelle Wachier
17:17qui ont décidé de repousser un petit peu le suspense.
17:20Il y a 2000 personnes à Milton Keynes.
17:22Il y a 2000 personnes, bien évidemment.
17:23Il y a 2000 personnes à Milton Keynes qui n'ont jamais voulu abandonner.
17:26Vous avez raison, c'est le premier sentiment.
17:28C'est aussi les premières images de cet été.
17:32Personne ne voulait abandonner sur le projet de cette année.
17:35Évidemment, très conscient que la voiture n'avait pas atteint à ce moment-là
17:39un niveau suffisant par rapport aux objectifs de l'équipe.
17:43On était quatrième.
17:45On n'arrivait pas à se battre assez souvent pour la victoire.
17:49Et voilà, il y a eu une deuxième partie de l'année
17:51où tout le monde a pris encore plus de risques.
17:54Tout le monde a poussé encore plus fort.
17:56Et petit à petit, l'équipe de Pierre a débloqué un peu de performance,
18:01un peu plus de performance.
18:02Ça n'a pas été linéaire.
18:03On s'est cassé la figure deux ou trois fois.
18:05Je suis sûr que vous vous rappelez, Budapest, même Zandvoort,
18:07ça a été compliqué.
18:08Ou samedi au Brésil.
18:10Donc, ça ne vient pas gratuitement de dire
18:12qu'on veut prendre plus de risques
18:13et qu'on veut être plus extrême dans nos approches.
18:16Mais à ça s'ajoute la magie de Max.
18:21Et ça nous a donné le final qu'on a eu.
18:23Laurent, évidemment, Max Verstappen aurait aimé être sacré champion du monde ce soir.
18:28Mais on a le sentiment, à tort ou à raison,
18:31que cette page va assez rapidement et sans trop de difficultés se tourner.
18:35Est-ce que vous êtes rassuré maintenant sur vos process,
18:38sur vous, votre place à la tête de l'équipe,
18:40sur la symbiose et l'osmose retrouvés dans cette équipe ?
18:43Est-ce que ce n'est pas finalement ça le plus important maintenant que le titre est joué ?
18:47Ce qui est certain, c'est que le niveau de performance
18:51à laquelle la voiture a réussi à évoluer dans cette fin de saison,
18:56ça donne énormément de confiance, vous avez raison, à l'équipe.
18:59À un moment où, en milieu d'année, on aurait pu perdre cette confiance.
19:02On ne voulait pas juste tourner la page et espérer que ça se passe mieux l'année prochaine
19:07avec des règlements complètement différents.
19:09Et donc, oui, on a plus de confiance.
19:11On sait qu'on pourrait dire qu'on le savait déjà avec tout ce que cette équipe a gagné.
19:14Mais le groupe a démontré, encore une fois, avec Max,
19:19que justement, avec ce niveau d'osmose qu'il y a dans l'équipe,
19:24on arrive à évoluer au plus haut niveau et encore aujourd'hui pour cette dernière course.
19:29Et surtout, Laurent, alors vous êtes très modeste, c'est bien, bravo, on vous félicite.
19:33Mais regardez cette statistique, elle n'appuie pas trop vos propos
19:35parce qu'il y a un avant et un après de l'avant Méquies.
19:39C'est deux victoires, cinq podiums, quatre pôles.
19:42L'après Méquies et les 2000 personnes, c'est six succès, c'est dix podiums
19:47et c'est quatre pôles position.
19:49Il y a la dynamique, bien sûr, qui est à l'arrivée des pièces et tout,
19:52mais dans la tête aussi, c'est extrêmement important d'emmener, d'avoir une synergie très positive.
19:56Écoutez, je vous le répète, c'est 2000 personnes qui ont fait un travail extraordinaire.
20:03Et oui, l'atmosphère dans l'équipe est extraordinaire.
20:05Je pense que vous le voyez aussi sur Max.
20:07Il nous a tirés aussi, lui, en dehors des limitations dans lesquelles on était un peu coincés.
20:16Et donc voilà, c'est génial de le voir, lui, en osmose comme ça avec l'équipe.
20:22C'est génial de voir l'équipe être capable de prendre ce niveau de risque,
20:26être capable de tomber, être capable de se relever
20:28et être capable d'avoir des décisions et des discussions difficiles.
20:33Et c'est ça dont on a besoin.
20:34Alors, il y a des jours où ça se passe mieux que l'autre.
20:37Aujourd'hui, on dit bravo à Lando,
20:39mais on garde cette deuxième partie de l'année qui a été historique.
20:43Laurent, une page se tourne, comme le disait Julien.
20:45On va changer de réglementation.
20:46Bon, 2026 va arriver très vite.
20:48Moi, maintenant, j'ai une question à vous poser.
20:49On a l'impression que Red Bull, c'est un peu le ying et le yang,
20:51avec un très positif devant Max Verstappen.
20:54Pourquoi toute cette dynamique, tout ce positif
20:57ne s'applique pas sur cette deuxième voiture ?
20:58Qu'est-ce qui fait qu'on n'a pas encore trouvé cette estincelle
21:01qui débloque le compteur ?
21:05Alors, la vraie réponse, je ne l'ai pas.
21:07Sinon, on aurait fait quelque chose.
21:08Cela étant, Yuki, Yuki, il a fait du bon boulot.
21:16On est dans une année où l'écart entre les voitures
21:19est le plus petit qu'on a sans doute vu dans plusieurs décennies.
21:25Vous avez vu trois dixièmes hier,
21:26entre le premier et le dixième en qualification.
21:29Donc, voilà, vous vous retrouvez à trois, quatre dixièmes de Max.
21:32Et tout d'un coup, ça peut vous sortir de la Q1.
21:34Et il n'y a aucun doute sur le fait que notre voiture,
21:38elle est difficile.
21:39On ne s'en cache pas.
21:40Il n'y a aucun doute sur le fait que
21:42trouver la fenêtre magique où elle fonctionne très bien,
21:46c'est difficile.
21:47Il y a des circuits où on n'y arrive pas non plus à le faire,
21:49même avec Max.
21:51Voilà, maintenant, en regardant vers le futur,
21:53je pense que les règlements de 2026 sont tellement différents
21:55qu'il n'y a pas de raison objective
21:56pour penser qu'on aura un fantôme de la deuxième voiture.
22:01Chez Red Bull, on va travailler
22:03comme on l'a toujours fait
22:04et on ne fera pas de compromis sur la recherche
22:07de la performance ultime.
22:09Il y a aussi une autre statistique.
22:11Je suis venu avec des chiffres ce soir.
22:13Je ne vous cache pas, Laurent, j'en ai plein.
22:14Plein, plein, plein.
22:14Mais il y en a un qui est assez parlant quand même.
22:17Zandvoort.
22:18Sortir de Zandvoort, 104 points de retard
22:20sur Piastri qui était alors leader du championnat du monde.
22:22Ce soir, deux points.
22:24Deux points d'écart seulement avec Landon Norris.
22:27S'il y a une frustration, forcément, elle se situe où ?
22:32Évidemment que personne n'a envie d'échouer à deux points
22:38après les efforts et la dynamique incroyable
22:43qu'on a eue pendant une moitié d'année.
22:45Ça fait partie du jeu.
22:46Je pense que ce ne serait pas la bonne approche de notre part
22:50de dire c'est au Qatar ou c'est à Las Vegas ou c'est au Mexico.
22:55Non, je pense que l'équipe a fait un travail extraordinaire.
23:00Elle a été impeccable encore aujourd'hui.
23:02On ne pouvait pas contrôler ce qu'il y avait derrière nous.
23:05Et voilà, il nous a manqué deux points.
23:08De nouveau, félicitations à Landon et à McLaren.
23:10Et on essaiera encore plus dur l'année prochaine.
23:13Merci, Laurent, d'être venu en direct sur le plateau de Formula One.
23:16On se retrouve dans 50 jours.
23:17Julien a noté la date.
23:19Ça va arriver extrêmement vite.
23:21Merci beaucoup, Laurent, d'être venu.
23:23Et rendez-vous donc en 2026 sur canal, bien sûr,
23:26pour une nouvelle saison avec cette nouvelle réglementation.
23:28Tiens, messieurs, ce que je vous propose,
23:29c'est d'écouter sans doute une femme extrêmement heureuse.
23:32La maman de Landon Norris que Margot Lafitte a retrouvée il y a quelques instants.
23:36Quelles sont les émotions que vous êtes en train de ressentir ?
23:41Je n'ai pas de mots.
23:44Je suis épuisée émotionnellement.
23:50Je m'en fiche Landon beaucoup.
23:52Landon me manque.
23:54Je suis tellement contente.
23:57C'est un rêve réalisé.
23:59Merci beaucoup.
24:00Merci beaucoup.
24:04On a souvent vu, messieurs, le papa, Adam,
24:08qui est là d'ailleurs.
24:09Un peu moins la maman qui est arrivée plutôt en seconde partie de saison.
24:11On l'a vu de temps en temps, on l'a vu de même, effectivement.
24:15Mais oui, il a le soutien de classe.
24:19C'est la France, monsieur Gunther.
24:21Oui, c'est la France.
24:22Ça ne rigole pas.
24:23Regardez, on a sorti tous le costume.
24:24Franck a mis une chemise qui est repassée.
24:26Donc ça, c'est un miracle.
24:29Juste un élément important,
24:30parce qu'on parle de Landon Norris et de sa famille,
24:33l'explication, le texte des commissaires sportifs qu'on attendait,
24:36parce que c'était important d'avoir l'explication
24:38sur le dépassement de Landon Norris hors des limites de piste.
24:41Oui, il a été acté qu'il avait fait ce dépassement hors des limites de piste,
24:45mais forcé en cela par les mouvements de Yuki Tsunoda.
24:47Donc la véritable raison de la non-pénalité,
24:49et c'est tout à fait justifié,
24:51c'est le fait qu'il ait dû éviter le contact avec Yuki Tsunoda
24:54pour le dépasser.
24:56Et donc, on va dire que tout a été parfaitement respecté.
24:58Oui, pour lever toute polémique.
24:59Vous parlez de cette image, on va la revoir,
25:00parce que c'est vrai que forcément,
25:01ça a un petit peu alimenté le milieu de course.
25:05Troisième tour de ce Grand Prix d'Abu Dhabi.
25:07La défense musclée, certes, de Yuki Tsunoda,
25:11Landon Norris qui est obligé d'aller loin, très loin,
25:13et c'est cette action-là qu'on juge, Julien,
25:15et non pas le fait d'avoir sorti les quatre roues hors de la piste.
25:18Absolument, les commissaires ont tenu compte,
25:20et c'est ce qu'attendent les pilotes,
25:21c'est de tenir compte d'une situation dans sa globalité.
25:24Et là, effectivement, les mouvements de zigzag de Yuki Tsunoda
25:28obligent à éviter le crash pour Landon Norris.
25:31Il est donc lavé de tout soupçon.
25:34Bon, et voilà, il s'alève toute polémique naissante,
25:37s'il devait y en avoir une, Landon Norris.
25:39Gunter Steiner, merci d'être avec nous en direct dans Formula 1.
25:42On ne se quitte plus depuis le début de la saison, mon cher Gunter.
25:45Première question, fait-il un beau et grand champion,
25:47Landon Norris, ce soir ?
25:50Qu'est-ce que c'est, grand ?
25:55Grand, c'est un mot important.
25:57Je pense que c'est le champion.
25:59Je ne sais pas si on ne peut pas dire que c'est un grand champion.
26:02Il a gagné à la dernière course, à la dernière minute.
26:05Il est champion, c'est sûr.
26:06Être champion du monde, il faut être bon pour être champion.
26:09Mais un grand champion, il faut avoir gagné plus d'un titre, dans mon opinion.
26:13Ce n'est pas une critique de Landon.
26:14C'est un champion, mais pour être un grand, il faudra quand même gagner plus.
26:20Julien.
26:22Gunter, avant la course, vous avez dit que vous auriez agi différemment cette saison.
26:31Mais à propos de cette course, est-ce que vous auriez dû agir différemment dans le cas de Max Verstappen ?
26:37Comment il a géré la situation tour après tour ?
26:39Je pense que ça aurait été difficile de faire différemment pour Max.
26:44On ne peut pas non plus contrôler les voitures qui sont derrière vous.
26:46On peut essayer, mais on prend des risques qu'avec les arrêts au centre, un ou deux arrêts, on pouvait quand même se faire doubler.
26:53Pour lui, il savait qu'il devait gagner et puis le reste, c'était en dehors de son contrôle.
26:57François, Julien, Gunter, je vais revenir sur un fait.
27:02Cette saison date toute l'année, on n'était pas d'accord avec la réglementation des stewards parce qu'ils agissaient selon un règlement.
27:08Pourquoi aujourd'hui, lors de la dernière course, d'un coup, on change de décision ?
27:12On se dit, ah oui, les pilotes ont râlé, donc on va agir selon la normalité, selon l'action, comme vous l'avez très bien décrit.
27:18Je trouve que c'est bien, mais je trouve qu'on devrait faire ça au début de l'année et non pas à la fin sur une course.
27:24Ah oui, mais ça, c'est Franck Montagné, Gunter.
27:27Je veux juste votre avis.
27:29Franck, je suis complètement d'accord avec toi.
27:32J'ai la même opinion que toi.
27:38Il y a des choses qui manquent quand même.
27:40La seule chose pour avoir de la constance dans les règlements et les décisions, il faut changer le système.
27:46Il faut des commissaires permanents qui soient là à toutes les courses.
27:49Si c'est la même personne, ça sera plus constant que là, que les gens tournent et ce n'est pas toujours les mêmes décisions.
27:55Quand tu n'es pas là à toutes les courses, c'est très difficile d'avoir de la constance dans les décisions.
27:59C'est toujours la même chose, malheureusement.
28:02Pas toujours, mais en tout cas souvent.
28:04Je ne veux pas trop critiquer, mais dans mon opinion, ce sport mérite mieux.
28:12Merci Laurent.
28:12Incident clos, donc voilà, l'action a été jugée plutôt en tort pour Yuki Tsunoda qui est pénalisé et donc pas pour Lendo Norris,
28:22dont on écoute le papa, Margot, a retrouvé le père du nouveau champion du monde de Formule 1.
28:27Merci pour ces quelques mots. Parlez-nous de vos émotions et la fierté que vous ressentez.
28:36Je suis très fier, bien sûr. Ça a mis du temps à venir.
28:39J'étais tranquille à regarder dans la pièce, tout seul devant ma télé. Je suis sorti pour le dernier tour.
28:46C'est là que j'ai senti de l'émotion et quand c'était évident qu'il gagnerait le championnat.
28:51Vous réalisez maintenant ?
28:52Pas encore. Maintenant, on va aller fêter ça. Ça va être une grosse fête.
29:00Oui, la fête, elle va être belle dans le clan McLaren et dans le clan de Lando Norris qui, mine de rien, il a cette apparence juvénile, Julien,
29:09mais déjà six saisons, 152 départs.
29:11Sept, sept même. Septième saison.
29:13Septième, oui. Septième saison. J'arrive pas à me la faire. Septième saison en Formule 1.
29:19Et c'est vrai que, oui, il y a cette apparente décontraction, mais c'est un pilote établi maintenant de ce championnat du monde.
29:26Oui, et puis maintenant, il est champion du monde et c'est un autre statut.
29:29C'est lui qui portera le numéro 1 sur sa voiture l'année prochaine et ça, ça a une signification.
29:35Regardez la petite photo sympathique qu'on a retrouvée de toutes les équipes canales parce qu'ils sont quasiment de la même génération.
29:41Max Verstappen a 28 ans, Lando Norris 26 ans et ils avaient posé ensemble à l'époque.
29:46Ils étaient bébés ou presque, Gunther. Regardez cette belle petite photo qu'on a retrouvée, que toutes les équipes canales ont retrouvées.
29:53C'était la belle époque.
29:56Il y en a un qui avait mangé un peu plus de soupe.
30:01C'était à gauche.
30:03Il était beaucoup plus grand, Max Verstappen.
30:06Lando Norris l'a bien rattrapé.
30:09C'est vrai que, oui, c'est des pilotes aussi francs qui se connaissent depuis très, très longtemps.
30:12Il y a le célèbre This is just an incident de Charles Leclerc avec Max Verstappen à l'époque.
30:18Mais c'est vrai qu'ils ont grandi ensemble depuis 15 ans, 15, 20 ans.
30:20C'est vrai que c'est une autre époque, c'est une autre génération de pilotes qui arrivent.
30:23D'ailleurs, vous les voyez souvent avec leurs parents.
30:24Ils arrivent, ils ont 20 ans, peut-être moins de temps en temps.
30:27Donc, on se connaît dès le karting.
30:30Les premières fois qu'on va rouler à l'international, on va déjà rencontrer ses équipiers et ses ennemis qu'on aura en Formule 1.
30:36Donc, il y a plein de souvenirs qui reviennent.
30:39D'abord, il y a des pilotes qui ont un petit peu d'animosité contre d'autres parce qu'il y a eu des vieilles histoires.
30:43Et puis après, le professionnalisme s'engage.
30:46Et comme je disais très bien Alain Prost, aujourd'hui, ce n'est plus non seulement un sport.
30:49Il y a aussi tout le reste qui va autour.
30:51Il faut impérativement être complet en Formule 1.
30:53Un immense champion est en direct sur Canel+.
30:55Messieurs, le quadruple champion du monde de Formule 1, Max Verstappen.
30:58Deuxième de ce championnat.
30:59Il est au micro de Manon à l'issue de cette dernière course de la saison.
31:02Max, vous avez tout donné.
31:09Trois victoires pour finir la saison, mais ça n'a pas suffi.
31:12Quel est votre sentiment ?
31:13Vous avez de la fierté de ce retour ou quelques regrets ?
31:16Non, pas de regrets.
31:18On ne pouvait pas faire grand chose de plus dans la deuxième partie de la saison.
31:25On a retourné la situation de manière incroyable.
31:28Entre la mi-saison et maintenant, on est beaucoup plus heureux.
31:32Beaucoup plus confiants dans le travail de l'équipe.
31:34Et c'est exactement ce dont on avait besoin pour l'année prochaine.
31:37Alors bien sûr, perdre pour deux points, ce n'est pas ce qu'on veut.
31:40Mais en même temps, à partir du moment où on perd, un point, dix points, vingt, peu importe, on a perdu.
31:46On est fiers.
31:48Et je suis content en tout cas de la course d'aujourd'hui.
31:50Le week-end a été très agréable.
31:53Et au moins, c'est une belle fin pour la saison.
31:56Deux points, c'est vraiment rien du tout.
31:58Kimi Antonelli a dit qu'il était désolé.
32:01Il vous a parlé aussi.
32:02Je lui ai dit de ne pas se soucier de ça.
32:04Ça fait partie de la course.
32:05Un dernier mot, que pensez-vous de l'homme qui vous succède au palmarès, Lando Norris ?
32:13Oui, c'est hyper émouvant de gagner son premier titre.
32:16C'est un rêve pour tous les pilotes.
32:19Donc c'est toujours un moment spécial.
32:23Il les connaît, ces moments-là, Max Verstappen, puisqu'il a vécu à quatre reprises d'être champion du monde de Formule 1.
32:29Il a tout tenté, Gunther.
32:30Il ne pouvait pas faire plus, Max Verstappen, cette année.
32:32Max a été à son plus haut niveau.
32:38On a vu sa saison après le break, la pause estivale, il a été exceptionnel, il a été le meilleur.
32:44Il n'est pas mécontent, il est satisfait de ce qu'il a réussi.
32:48Il sait qu'il n'avait pas la meilleure voiture.
32:50Il a dit qu'il a fait le mieux possible et ce n'était pas suffisant.
32:54On doit avoir beaucoup de respect, même s'il ne gagne pas le championnat.
32:58Le retour qu'il fait après l'été, c'était absolument exceptionnel.
33:04Oui, en remportant six courses, notamment sur les neuf derniers épisodes de cette saison de Formule 1.
33:10Tiens, image sympa de Verstappen qui fait une jolie accolade à Kimi Antonelli,
33:15qui a été chahuté très injustement sur les réseaux sociaux, menacé de mort même.
33:19Ça c'est inacceptable Julien et sans doute pour lui dire ne t'inquiète pas, tu n'es en rien responsable
33:24parce que bien sûr que tout le monde parle de ces deux petits points échappés au Qatar.
33:29Mais c'est bien qu'un tel champion dise à un très jeune pilote, ne t'inquiète pas, moi je n'ai aucun grief contre toi.
33:36Évidemment et c'est la mémoire immédiate qui fait qu'on pense aux fameux deux points du Qatar
33:40parce que c'était il y a une semaine.
33:42Mais il faut regarder la photo dans son ensemble.
33:46Max Verstappen lorsqu'il s'énerve contre Russell et qu'on peut le dire pète les plombs en Espagne,
33:51il se prive lui aussi de points très très importants.
33:55Donc une saison s'est faite de haut, de bas, de moments difficiles.
33:59Évidemment qu'on a tendance et le cerveau humain est ainsi fait de se souvenir de ce qui vient de se produire.
34:04Mais il faut prendre les 24 événements dans leur globalité.
34:07Et vous parliez de cet épisode à Barcelone il y a quelques mois.
34:09Franck, ça c'est le Verstappen qu'on n'aime pas voir.
34:12C'est celui qui est obtu, qui tient tête, qui déconnecte un petit peu.
34:17Et c'était une image aussi un peu forte de cette saison.
34:19Oui mais c'est important de voir les pilotes dans leur ensemble comme le disait Julien
34:22parce qu'on ne peut pas toujours être champion du monde.
34:25On ne peut pas toujours être en position, on ne peut pas toujours faire le tour parfait.
34:28Ça n'existe pas, ça serait une machine qui conduira à la place.
34:30Il y a des émotions, parfois on s'énerve, parfois on n'est pas dans la bonne journée,
34:34on est un peu malade, il y a des problèmes dans la maison.
34:37Et bien il y a des choses comme ça qui arrivent.
34:38Max Verstappen, il le sait, je n'aurais pas dû faire ça, il s'est excusé.
34:41C'est là qu'on voit des grands champions.
34:42D'ailleurs Max Verstappen a considérablement changé ces dernières années.
34:46D'abord il y avait plus de haters que de fans.
34:48Et puis ces haters se sont transformés en fans, c'est même lui qui le dit.
34:51Il prend un peu de recul.
34:52Et je crois que c'est un pilote 4 fois champion du monde consécutivement
34:55qui a grandi avec ses expériences.
34:57Attention, Nando Norris gagne son premier titre aujourd'hui.
34:59Si la voiture marche l'année prochaine, ça peut continuer.
35:01Et on va voir une grosse évolution.
35:03Être champion du monde, c'est un vrai bonus.
35:04Ça vous donne un grand coup d'énergie.
35:05Merci beaucoup Gunther d'être venu gentiment à notre micro.
35:11Rendez-vous l'année prochaine ?
35:13En français ?
35:13Rendez-vous l'année prochaine ?
35:15En F1, en moto, on se voit partout Gunther.
35:17Attention.
35:17J'ai essayé, j'ai essayé.
35:19Oui, j'ai serré le français.
35:20En tout cas, en MotoGP, maintenant, je dois apprendre le français avec l'équivalent Tech 3 et pas de gros mots.
35:28Au revoir.
35:29Non, non, je ferai attention.
35:30Merci beaucoup à Gunther Steiner qu'on va retrouver bien sûr sur toutes les antennes du groupe Canal.
35:36C'est vrai qu'il a raison, Franck, d'appuyer aussi là-dessus sur cet épisode Antonelli aussi avec Verstappen parce que ça a énormément fait parler sur la dernière semaine, Julien.
35:46Oui, oui, c'est très bien.
35:47Max Verstappen, dès l'arrivée du Grand Prix ou dans les premiers jours, lundi ou mardi dernier, a envoyé un message à Kimi Antonelli.
35:54Jean-Pierre Roland Biazzi que l'on a vu effondrer sur la passerelle de commandement Red Bull et j'aimerais avoir une pensée très particulière pour lui.
36:02Ayons une pensée pour ce grand ingénieur, ce grand monsieur.
36:05Mais pour ce qui est d'Antonelli, il s'est très bien comporté.
36:08Franck le disait justement.
36:09Des pilotes comme Lewis Hamilton, comme Max Verstappen aujourd'hui qui ont cette aura, cette expérience.
36:14Ce sont les vieux briscards du paddock.
36:17Je trouve ça formidable, comme le dit Franck, je le rejoins totalement sur le côté protecteur qu'ils ont envers les plus jeunes et partage, partage d'expérience.
36:28Ça, ça fait vraiment plaisir à voir aussi.
36:30Le patron du champion est en direct sur Canal.
36:33Margot Lafitte a retrouvé Zach Brown.
36:37Félicitations.
36:39Quelles sont vos premières pensées, vos premières émotions ?
36:42J'imagine la fierté, mais vous aviez la fierté pour les deux pilotes, mais c'est surtout Lando qui décroche son premier titre avec vous.
36:51C'est exceptionnel, c'était stressant.
36:54Ce n'était pas une course facile, il fallait être parfait.
36:58L'équipe l'a été, les pilotes également.
37:01Les arrière-s-sans étaient bons.
37:03Max nous a mis la pression, mais on le connaît, il le fait souvent.
37:07C'est tellement un talent exceptionnel et Red Bull est une très bonne équipe.
37:12On gagne les deux championnats, pilote et constructeur.
37:15Donc félicitations à tous les hommes et femmes de McLaren.
37:19Très fier également d'Oscar Piastri.
37:22On n'a pas de pilote numéro un, c'était notre choix.
37:25On a couru comme ça jusqu'à la fin, tout le monde a fait du très bon travail.
37:28C'est une belle bataille entre nos deux pilotes.
37:31C'est vraiment génial de gagner le titre avec Lando.
37:33Et maintenant, on pense déjà en gagnant avec Oscar.
37:35C'est très important ce que vous dites.
37:39Votre management a été critiqué, mais vous êtes là.
37:42Nous voilà, champions constructeurs, champions pilotes.
37:47On a deux super pilotes qui ont gagné sept courses chacun.
37:51On est restés concentrés.
37:52On n'a pas tenu compte des opinions extérieures.
37:59Et voilà ce qu'on veut faire à nouveau l'année prochaine.
38:04Comment ça peut changer, Lando ?
38:05Parce que l'année prochaine, il voudra en gagner un autre.
38:09Oui, nos pilotes sont super.
38:12Ils se battent de manière féroce, mais proprement.
38:15En tout cas, on a toujours pensé que c'était comme ça qu'il fallait courir.
38:18Ils ont déjà prouvé qu'ils pouvaient se battre férocement, mais de manière fair play.
38:22Et on va continuer comme ça l'année prochaine.
38:24Et on espère encore être devant.
38:26Merci beaucoup.
38:28De retour à Abu Dhabi, le dernier épisode de cette saison de Formule 1, le titre de Lando Norris.
38:34Jean Alési nous a rejoint.
38:36Comment ça va, Jean-Pierre ?
38:37Très, très bien.
38:38Pleine forme ?
38:40En pleine forme, oui.
38:41Comme vous, on a bien regardé, on attendait quelque chose.
38:45Mais bon, ça a été très tactique.
38:48Effectivement, vous avez raison.
38:49Jean, on va en parler encore longuement, puisqu'on est ensemble pendant 25 minutes.
38:51Le classement du championnat du monde constructeur.
38:54Bon, une formalité pour McLaren, qui a d'ores et déjà été sacrée il y a quelques courses de cela.
38:59Mais derrière, ça s'est organisé, puisqu'on retrouve Mercedes 2e, Red Bull 3e et Ferrari 4e au terme d'une saison compliquée.
39:06Aucune victoire, bien sûr, malheureusement pour les Rouges.
39:08Williams, très belle progression, 5e de ce championnat du monde.
39:11Racing Bulls a eu chaud, puisqu'Aston Martin a inscrit de gros points lors de cette dernière course de l'année.
39:15Mais il conserve la 6e position.
39:18Et puis malheureusement, As Sauber, qui va disparaître définitivement et laisser la place à Audi.
39:23Et puis Alpine, l'équipe française, qui conclut malheureusement ce classement à la 10e position.
39:27On en a parlé tout à l'heure en préambule avec Pierre Gasly.
39:31Jean, allez-y.
39:32Est-ce que Lando Norris est un grand champion ? Un beau et grand champion ?
39:37J'ai posé la même question à Gunter.
39:38Attention à la réponse.
39:38Quelle comparaison ?
39:41Non, évidemment, c'est un grand champion.
39:5024 courses.
39:51Et il est champion le dernier Grand Prix avec Max Verstappen en pleine forme les derniers Grands Prix.
40:00Donc il mérite amplement.
40:04Et je trouve que c'est bien aussi pour le sport.
40:07Max, j'imagine encore des possibilités d'être champion du monde.
40:12Aujourd'hui, McLaren, cette année, McLaren s'est présenté avec un team et une voiture extrêmement rodée, performante.
40:22Donc c'était une bonne opportunité pour prendre son premier titre.
40:27Très bien.
40:27Regardez, il y en a un qui attend gentiment et patiemment.
40:29C'est Frédéric Vasseur, le patron de l'équipe.
40:32Eh bien non, Franck, ce n'est pas vous.
40:33C'est Julien.
40:34Ah oui, bien joué.
40:35Je passe le relais.
40:36C'est la chemise de repasser.
40:38Vous avez marqué des points.
40:39Merci Julien.
40:39On se retrouve dans quelques minutes.
40:40Frédéric Vasseur, bonsoir.
40:43Merci de nous avoir rejoints.
40:45La belle course de vos hommes,
40:47puisqu'on a espéré longtemps que Charles tente quelque chose sur l'Ando Norris.
40:53Il a tenté toute la course en tout cas.
40:54Il finit quatrième.
40:54Et puis une très belle remontée de Lewis Hamilton.
40:58Oui, c'était plutôt une bonne course pour nous.
41:01C'est vrai qu'avec Charles, on a un peu tout essayé.
41:03On est passé à deux stops pour les pousser à réagir,
41:06peut-être à faire une erreur.
41:08Mais bon, l'Ando n'en a pas fait.
41:09Le team n'en a pas fait.
41:10Mais le rythme était bon aujourd'hui.
41:12Je pense qu'on était à deux, trois secondes aussi pour ne pas abîmer les pneus,
41:16pour bien gérer la course.
41:18Mais le rythme était bon.
41:20Je crois qu'on fait le record du tour en course.
41:23Après, c'est plus hier en qualif qu'il nous manque quelque chose qu'aujourd'hui.
41:28Qu'est-ce qu'on retient d'une saison comme ça ?
41:29Bien sûr, pas au niveau de vos attentes en début.
41:31Ça, c'est une évidence, Frédéric.
41:33Pas de victoire surtout.
41:34Et puis, un retard qui s'est agrandi au fur et à mesure des courses.
41:37Pour un choix stratégique, on rappelle, vous avez très vite coupé le développement de la monoplace 2025.
41:43Oui, le début a été très dur parce qu'on est arrivé à Bahreïn.
41:46On était déjà assez nettement derrière McLaren, qui était par rapport à tout le monde sur une autre planète.
41:52Courses 2, on est déclassés.
41:54On perd 30 points par rapport à nos compétiteurs.
41:56Donc, on s'est retrouvés après 4-5 courses en se disant que pas que le championnat était mort
42:01parce que Red Bull a montré que c'était possible, mais quasiment impossible pour le championnat équipe au moins.
42:08Et puis, voilà, il y avait un projet complètement différent en 2026
42:12avec une capacité de développement qui est beaucoup plus importante sur 26 que sur 25.
42:19Donc, je pense que c'était le bon choix.
42:20Après, ce que j'ai probablement sous-estimé, et ça, c'est ma responsabilité personnelle,
42:26c'est l'impact psychologique que ça a sur tout le monde.
42:28Parce que quand on ne développe pas pendant 6 mois,
42:31je pense que toutes les équipes se rendent compte que les courses vont être forcément de plus en plus dures.
42:35Et je ne dis pas qu'on abandonne parce qu'on n'abandonne pas quand on est chez Ferrari
42:38et qu'on n'abandonne pas quand on fait de la F1.
42:39Mais quelque part, on n'était pas dans la dynamique de Mercedes et Red Bull
42:43qu'on continuait à développer cette saison.
42:45Vous parlez du psychologique.
42:46On l'a vu cette année avec Lewis.
42:48C'est très difficile.
42:49Bien sûr qu'il n'a pas perdu son talent en claquant des doigts.
42:51Bien sûr que c'est toujours un très grand champion.
42:54Mais on le voit vraiment atteint.
42:54Est-ce que 50 jours, ça suffit pour qu'un pilote revienne ?
42:58Ça, je pense avoir la réponse.
42:59Et vous, est-ce qu'en 50 jours, vous arrivez à redresser la barre
43:02et à nous sortir une voiture diabolique ?
43:04Alors, ce n'est pas en 50 jours parce qu'on a commencé le projet il y a un an.
43:07Mais nous, on n'a pas plus.
43:08Voilà, mais donc si on récupère, si on redresse la barre ou pas,
43:12ça ne sera pas en 50 jours.
43:14C'est le travail qu'on fait depuis janvier.
43:17Et l'année prochaine, c'est une saison qui va être complètement différente.
43:19On est arrivé cette année à Bahreïn
43:22et on sait qu'en développant, on gagne centième par centième.
43:26Alors qu'aujourd'hui, le taux de développement, pour nous,
43:28mais pour tout le monde, il est beaucoup plus important.
43:30C'est-à-dire que ce qui sera crucial l'année prochaine,
43:33plus que le potentiel que les équipes auront à Bahreïn ou à Melbourne,
43:38ce sera la capacité à développer l'auto au fil des courses.
43:41On va se retrouver un peu dans la F1 d'il y a quelques années,
43:43où il y avait beaucoup plus de fluctuations.
43:46Alors que cette année, si on regarde exactement les datas de qualifs,
43:51on voit qu'il y a quasiment des lignes droites.
43:56Il n'y a pas eu d'évolution.
43:57Nous, on a commencé la saison à 3 dixièmes de McLaren
44:00et on l'a fini à 3 dixièmes de McLaren
44:02parce qu'ils ont arrêté à peu près en même temps que nous.
44:05Parce qu'il n'y a pas de secret.
44:07Et puis il y a Mercedes et Red Bull qui ont continué,
44:09qui se sont immiscés entre nous.
44:11Mais bon, voilà, c'est comme ça.
44:12Je pense que le choix, je l'ai pris il y a quelques mois.
44:15Je l'assume complètement avec le positif et le négatif.
44:19Et j'espère que le positif est devant nous
44:21et que l'avenir sera meilleur.
44:23Non, je comprends Jean parce que je le connais depuis 30 ans.
44:26Je comprends ce qu'il veut dire.
44:29Maintenant, c'est vrai que c'est une des caractéristiques de Ferrari.
44:32C'est qu'il y a une émotion autour de l'équipe
44:34qui n'existe nulle part ailleurs.
44:36Que très, très vite, quand on fait une bonne FP1,
44:38on est champion du monde.
44:39Quand on fait une mauvaise FP1,
44:41il faut licencier la moitié de l'équipe.
44:43Et moi, mon travail, c'est plutôt d'essayer de calmer tout le monde,
44:46de calmer l'enthousiasme, de remonter le moral de tout le monde
44:49quand c'est un peu dur
44:50parce qu'on ne progresse pas dans cette amplitude d'émotion.
44:54Donc voilà, c'est un travail qui est prenant,
44:58qui est très consommateur de temps.
45:02Mais je l'accepte et je le savais avant.
45:06On ne m'a pas menti avant de signer.
45:08En tout cas, merci pour votre travail, Frédéric.
45:11C'est de remonter le moral de tout le monde.
45:12Comment on remonte le moral d'Hamilton ?
45:15Je pense qu'une course comme ça...
45:18Alors Lewis, il est complètement différent
45:20entre le TVPen, où il n'a pas forcément envie de répondre,
45:23et l'attitude qu'il a une demi-heure après avec nous
45:26dans les debriefings, où il est beaucoup plus constructif.
45:28Donc ça, ça ne me gêne pas du tout.
45:30Après, je pense que les histoires de commentaires dans le TVPen,
45:35aujourd'hui, les pilotes, on les prend trop juste après la séance
45:40et qu'il faudrait leur laisser le temps un peu de se calmer,
45:43de digérer les émotions.
45:44Il y en a qui sont capables d'avoir une langue de bois hallucinante
45:47quand ils sont P16, de dire que tout va bien.
45:49Et il y en a qui ne sont pas capables.
45:51Et Charles, le jour où il est P2, il arrive à dire que ça ne va pas
45:53parce qu'il voudrait plus, et je le comprends.
45:55Et honnêtement, c'est le meilleur moteur qu'on a pour nous
45:57d'avoir des pilotes qui nous poussent un peu
45:59dans les derniers retranchements, à la limite,
46:02qui vont toujours soulever ce qui ne va pas
46:03pour essayer de progresser.
46:05Et ça, je trouve que c'est l'ADN de ce qu'on fait,
46:08de notre sport, de notre métier.
46:10Et qu'on soit premier ou dixième dans notre sport,
46:12il faut toujours avoir cette volonté d'aller plus loin,
46:16de pousser l'équipe plus loin.
46:18Et moi, honnêtement, je fais exactement pareil avec les pilotes.
46:20Ce n'est pas parce qu'ils me font la pôle
46:21que je ne vais pas leur dire qu'au virage 1,
46:23ils auraient pu freiner plus tard.
46:24Et j'accepte tout à fait les reproches
46:26quand c'est constructif dans l'autre sens.
46:29Merci beaucoup, Frédéric.
46:30Merci à Jean.
46:30Je vous laisse passer la soirée ensemble.
46:32Allez.
46:33À minima.
46:33Déjà pour commencer, et puis on verra après.
46:35Forte après.
46:37Merci beaucoup.
46:38Tiens, je vous propose d'écouter.
46:39Merci.
46:39Frédéric, merci d'être venu sur le plateau
46:40en direct de Formula One.
46:41Votre pilote, justement, Charles Leclerc,
46:42quatrième de cette course.
46:45Charles, vous étiez le dernier
46:47à pouvoir faire douter un petit peu Landon Norris.
46:49Racontez-nous, vous en avez manqué un peu
46:50pour aller chercher ce podium ?
46:51Oui, il nous en a manqué encore une fois,
46:53malheureusement, mais c'est comme ça.
46:56Je n'ai pas de regrets.
46:57J'ai tout donné.
46:59Je pense qu'on a fait...
47:01Enfin, je suis très content encore de ma course,
47:02mais bon, on n'a pas la paire faux.
47:04Quel bilan vous faites de cette année ?
47:06Une année sans victoire pour Ferrari.
47:08Comment on se projette sur 2026 ?
47:11Ça fait mal.
47:12Je n'ai même plus envie d'y penser.
47:13J'ai envie de penser à l'année prochaine
47:15et oublier celle-là.
47:17Est-ce que vous avez un petit mot
47:17sur le nouveau champion du monde ?
47:19Bravo à lui et bravo à McLaren.
47:20Ils ont fait un super job
47:22et un meilleur job que les autres
47:23tout au long de l'année.
47:24Donc, voilà, bravo à Landon
47:27qui a fait un travail exceptionnel,
47:29surtout en cette fin d'année
47:30où il a fait au cul l'erreur
47:32et il conduisait à un niveau très élevé.
47:34Donc, bravo à lui.
47:35Merci.
47:35C'est forcément un peu frustré
47:39qu'il conclue sa huitième saison de Formule 1,
47:42la septième avec Ferrari.
47:44Frédéric l'a dit,
47:45vous avez, je sais, tendu l'oreille
47:46avec beaucoup d'intérêt.
47:48Julien, il faut changer énormément de choses.
47:51Il en a conscience,
47:51le patron de la Scuderia.
47:53Maintenant, ça va prendre du temps.
47:54Est-ce que Charles Leclerc
47:55va accepter aussi ça ?
47:56On verra.
47:56Je pense qu'il est en fin de contrat,
47:57si je ne dis pas de bêtises,
47:58fin 2000...
48:00On ne sait pas exactement.
48:01Comment on dit en anglais à chaque fois ?
48:03C'est ?
48:03Long terme.
48:04Long terme contract.
48:06Donc, on verra.
48:06Mais c'est vrai qu'il y a aussi
48:07dans la tête de Charles Leclerc
48:08qui a 28 ans,
48:08le même âge que Max Verstappen,
48:10à un moment donné,
48:10peut-être se poser aussi la question
48:11d'un départ.
48:13Mais on n'en est bien sûr
48:14pas encore là.
48:15On n'a pas encore évoqué, messieurs,
48:16la saison d'Oscar Piastri
48:17qui termine donc troisième
48:18de ce championnat du monde.
48:20Quelle saison, tout de même.
48:21Bien sûr qu'il y a ce creux terrible pour lui
48:22qui sans doute lui coûte le titre mondial.
48:24Mais il a quand même mené
48:2515 Grands Prix sur 24.
48:26C'est celui qui a mené le plus
48:27le plus longtemps
48:28ce championnat du monde, Franck.
48:31Oui, c'est vrai qu'il était
48:32assez incroyable en début de saison.
48:33C'est un peu la force calme
48:34de McLaren.
48:35On n'a pas trop entendu
48:37ses états d'âme.
48:38On ne sait pas s'il est frustré.
48:40On ne sait pas s'il est heureux.
48:42C'est un pilote qui va vite.
48:43Ça, c'est sûr.
48:43Il n'y a aucun souci avec ça.
48:45Il va vite dans certaines conditions.
48:46C'est vrai que quand il y a
48:47beaucoup de grippe,
48:47beaucoup d'appui aérodynamique,
48:48c'est un pilote qui est quasiment intouchable.
48:50Mais il a connu
48:51un vrai passage à vide.
48:52Et malheureusement, derrière,
48:53on n'a pas senti le rebond.
48:55Contrairement à Norris,
48:56on a vu un petit rebond.
48:57Et je crois que pour sa troisième année,
48:58c'est quand même pas si mal.
49:00On va jouer pendant quasiment
49:01toute l'année
49:02le titre de champion du monde.
49:04Et il n'en sera que grandi.
49:05Ça reste un tout jeune pilote
49:07de Formule 1,
49:08à mon avis,
49:09et qui va continuer à grandir,
49:10qui est bien entouré.
49:11Je pense que c'est un futur champion du monde.
49:13Vous avez parlé tout à l'heure
49:14du tournant peut-être
49:15de la saison d'Oscar Piastri.
49:16Bakou, Julien,
49:17lorsqu'il se met dans le mur,
49:17est-ce que c'est là
49:18que le mauvais virage,
49:21si je puis dire,
49:21se prend pour Oscar Piastri,
49:23qui sent aussi que peut-être
49:24l'équipe fait un choix
49:26sans le faire, finalement.
49:27Peut-être de ne pas choisir,
49:28ça l'a agacé aussi ?
49:30Juste avant Bakou,
49:31c'est Monza.
49:31Et Monza,
49:32c'est les consignes
49:33de rendre la place
49:34à Alain Donoris,
49:36même si c'était accepté
49:37par les deux.
49:38Parce que si vous vous souvenez
49:38des propos de Piastri,
49:40il trouvait normal
49:40de rendre la place
49:41à Alain Donoris,
49:42à Monza,
49:43parce que vraiment,
49:44ce jour-là,
49:44Norris était plus rapide que lui.
49:46Mais il a aussi dit
49:47qu'ensuite,
49:47ça avait eu un impact
49:48sur le Grand Prix suivant.
49:50et le Grand Prix suivant,
49:51c'est Bakou,
49:52c'est la sortie de piste
49:52en qualification,
49:53c'est le faux départ
49:54et c'est la sortie de piste
49:55au premier tour.
49:56C'est peut-être le début
49:57de quelque chose
49:58qui s'enclenche
49:59assez mal pour lui.
50:00Et finalement,
50:00une fin de saison très compliquée,
50:02aucun succès
50:02pour Oscar Piastri
50:03et cette troisième place
50:04au classement
50:05du championnat du monde.
50:06On écoute l'Australien
50:07au micro de Manon David.
50:09C'était il y a quelques instants.
50:11Hello, Oscar.
50:11You fight so hard
50:12on your hard tire,
50:13you fight so hard
50:14to the end.
50:16When do you know
50:17you lost that championship ?
50:19I mean, I think
50:22I needed things to happen
50:26in that race
50:27and once Max
50:28kind of just went
50:29at the start,
50:30I knew that
50:31not a whole lot
50:33was going to happen
50:33from there
50:34and obviously
50:36I needed to set my sights
50:37on trying to beat Max.
50:38J'ai essayé de me concentrer
50:39pour essayer de battre Max,
50:41faire du mieux possible,
50:42essayer une stratégie différente.
50:43C'est pour ça
50:44que j'avais des pneus différents
50:45au départ.
50:46Mais avec la vitesse
50:48qu'on avait aujourd'hui,
50:48on ne pouvait pas espérer mieux.
50:49Ce n'était pas assez.
50:53Combien avez-vous appris
50:54cette année ?
50:55Vous avez peut-être changé
50:56en vous battant
50:56pour le championnat,
50:57pour le futur ?
50:58Ah, j'ai tellement appris
50:59cette année.
51:01J'ai appris dans le bon
51:02et le mauvais.
51:03Il y a eu beaucoup de leçons
51:03pendant cette année.
51:06En tant que pilote,
51:07j'ai fait beaucoup de progrès
51:10cette année.
51:11Il y a des choses
51:13que je vais garder en tête
51:17et que je pourrai continuer,
51:18quelle que soit la réglementation,
51:20même si la voiture change.
51:21Je suis quand même
51:22très fier de ma saison.
51:25J'aurais préféré
51:26quand même
51:26une fin différente.
51:28Mais Lando a fait
51:30une saison très forte
51:31et il mérite le championnat.
51:34Je reviendrai l'année prochaine
51:35pour me battre.
51:39Vous avez quelques mots
51:39à Lando ?
51:41Pour votre coéquipé.
51:44Oui, c'est un champion méritant.
51:47Il a fait l'année une saison
51:48très forte.
51:49Il a été
51:50très bon
51:51quand ça comptait.
51:57C'est vraiment
51:57quelqu'un
51:58qui mérite.
52:01Ça a été très dur
52:02toutes les semaines
52:03face à lui.
52:05Je savais que
52:05de l'autre côté du garage
52:06ça allait être
52:07un challenge difficile
52:08et je crois
52:10qu'il pense la même chose
52:11me concernant
52:11donc j'ai hâte
52:12de me battre
52:13à nouveau avec lui.
52:17De retour
52:18à Abu Dhabi
52:19pour la conclusion
52:19de ce Formula 1.
52:20Il en reste encore
52:2110 minutes
52:22messieurs à patienter
52:23avant de refermer
52:23définitivement
52:24ce volet 2025.
52:27Deux dossiers
52:28à ouvrir.
52:30Le dossier Adjar
52:31qui réalise
52:32une très belle saison.
52:35Promu bien sûr
52:35chez Red Bull
52:37la saison prochaine.
52:38Bonne chance
52:38aux côtés de Max Verstappen
52:39parce que ça
52:39ça va être un énorme step
52:40à tenter de franchir.
52:42Adjar qui termine 17ème
52:43j'ai dit
52:44qui a brillé
52:44dans la nuit
52:45d'Abu Dhabi
52:45je me suis un peu loupé
52:46mais en revanche
52:46qui a brillé
52:47cette saison Julien
52:48ça on est bien d'accord.
52:49Oui la petite déception
52:50c'est qu'il était
52:51top 10 au championnat
52:52et que sur cette dernière course
52:53il perd deux places.
52:54Fernand Dallonso
52:55fait la bonne opération
52:56Nico Hülkenberg
52:57égalité de points
52:58au championnat
52:59mais juste
52:59devant Isaac Adjar
53:01mais la saison
53:02elle reste très belle.
53:03Saison de rookie
53:04première année
53:05en Formule 1
53:05il en est déjà là
53:07il n'y a pas grand chose
53:09à jeter
53:10le podium
53:11à Zandvoort
53:12bien sûr
53:12bien sûr
53:13on se souviendra
53:14du tête à queue
53:15dans le tour de formation
53:16de l'Australie
53:17qui aurait pu laisser
53:17des traces mentales
53:19morales très lourdes
53:20et finalement non
53:21il y a un podium
53:21à Zandvoort
53:22qui l'a su saisir
53:22ce jour là
53:23le jour où
53:24Lendo Norris
53:24connaissait une pas de moteur
53:25mais il était 4ème
53:27ça aurait été de toute façon
53:28un très grand résultat
53:29solide
53:30un garçon impressionnant
53:33Oui sa saison
53:34en chiffres
53:35elle est très bonne
53:36bien sûr
53:36qu'il y a ce top 10
53:38qui finalement lui échappe
53:39lors de cette dernière course
53:41mais un podium
53:42il y a 10 top 10
53:43ça c'est la régularité
53:44c'est ce qui a sans doute
53:44aussi beaucoup plu
53:45à Helmut Marko
53:46en meilleur résultat
53:48bien sûr
53:48on en a parlé
53:49cette 3ème place
53:50à Zandvoort
53:50et puis cette qualification
53:51c'était le même week-end
53:51d'ailleurs
53:52toujours à Zandvoort
53:53lorsqu'il s'était lancé
53:54de la 2ème ligne
53:55de la grille
53:55tiens on écoute
53:56le futur pilote Red Bull
53:57le futur équipier
53:58de Max Verstappen
53:59c'était au micro
54:00de Manon David
54:00Isaac on vous a vu
54:02dégringoler au classement
54:04racontez-nous
54:04ce qui vous est arrivé ?
54:07pas de rythme
54:08est-ce qu'on a quand même
54:10du positif
54:11à tirer de ce week-end
54:12ce dernier avec l'équipe
54:13il y avait des choses
54:14à savourer ?
54:16non
54:16je sais même pas comment
54:18je la mets 9ème en qualif
54:19la voiture
54:20honnêtement
54:22je savais qu'on allait avoir
54:24un mauvais rythme
54:24je l'ai dit hier
54:25mais de là
54:26à être aussi nul
54:27je comprends pas
54:29vous allez basculer
54:31très vite
54:31chez Red Bull
54:32parlez-nous un peu
54:33du programme
54:34qui vous attend
54:34et demain
54:35vous êtes déjà
54:35de retour à la piste
54:36ouais ouais
54:40je
54:40demain
54:43je suis pilote Red Bull
54:44et une dernière chose
54:45sur le nouveau champion
54:46du monde
54:46dites-nous un petit peu
54:48ce que ça vous fait
54:48vous étiez pour Max Verstappen
54:49mais vous l'aviez vu
54:50gagner Landon Norris
54:51ouais c'était ma prédiction
54:52en début d'année
54:53donc j'avais raison
54:55c'est ce qu'on aime
55:02c'est ce qu'on aime aussi
55:03c'est ce qui agace
55:04sans doute aussi
55:04parce que là
55:05on a envie un petit peu
55:06de le secouer
55:07Isaac Hadjar
55:08mais c'est vrai que
55:09c'est ce personnage
55:10qui a plu aussi
55:11à Helmut Marko
55:12c'est-à-dire
55:12quelqu'un qui déteste
55:14ne pas réussir
55:15et là
55:15très entier
55:16oui voilà
55:17entier
55:17c'est le terme
55:18très bien choisi
55:18Julien
55:19et c'est vrai que là
55:19la course ne lui a
55:20pas plu du tout
55:21donc c'est le minimum
55:22de mots
55:22de réponses
55:23et très vite
55:23on se tourne
55:24vers cette nouvelle
55:25aventure Red Bull
55:25d'abord la saison
55:27Franck
55:27d'Isaac Hadjar
55:28c'était attendu
55:29ou il a surperformé
55:30selon vous ?
55:31Non c'est une très bonne
55:32saison
55:32je crois pas qu'il s'attendait
55:33à grand chose
55:34il fallait la bonne voiture
55:35et puis c'est très bien
55:35intégré la voiture
55:36mais attention
55:36Helmut Marko l'a prévenu
55:38il va falloir gérer
55:39tes sentiments
55:40tes émotions
55:41c'est pas des choses
55:42qu'ils veulent voir
55:42ils veulent quelqu'un
55:43de stable
55:43comme il a été
55:44toute la saison
55:45derrière la voiture
55:45n'importe où
55:46on l'a mis
55:47sur n'importe quel circuit
55:48il s'est très vite adapté
55:49il a fait des performances
55:50il était présent
55:51jamais larguées
55:52pas de problème
55:53avec l'équipe
55:53c'est exactement
55:54le prototype
55:55qu'on a besoin
55:55chez Red Bull
55:55mais ça ça va évoluer
55:57forcément première année
55:58c'est normal
55:59qu'on soit déçu
55:59lui il le montre clairement
56:00ça veut dire
56:00que c'est un bagarreur
56:01il est là pour être
56:02pilote de Formule 1
56:03et pour arriver à son but
56:05qui est être champion du monde
56:06et c'est bien tracé
56:08et quand on critique
56:09un petit peu
56:10les pilotes robotiques
56:11il ne l'est pas
56:12c'est un pilote
56:13qui montre ses sentiments
56:14qui a de la fraîcheur
56:15et ça on salue aussi
56:16c'est agréable
56:17d'avoir ce genre de personnage
56:18en Formule 1
56:19l'an prochain
56:20il va nous régaler
56:21aux côtés de Max Verstappen
56:22on va sans doute
56:23assister à de sacrées scènes
56:24j'espère qu'il va nous régaler
56:26en piste
56:26et qu'on aura
56:27Isaac Hadjar
56:28plus communicatif
56:30lorsqu'il descendra
56:31de la monoplace
56:32mais il l'a dit lui-même
56:33je vais devoir gérer
56:34la frustration
56:36de ne pas pouvoir
56:37être au niveau
56:38de Max Verstappen
56:39dans les premiers temps
56:40alors les premiers temps
56:41c'est quoi ?
56:42c'est un Grand Prix
56:43six Grand Prix
56:44une demi-saison
56:45une saison complète
56:46ça personne ne le sait
56:47mais il sait déjà
56:48qu'il y aura de la frustration
56:49à gérer
56:49et il l'a dit à votre micro
56:51on l'a entendu dans la grille
56:52tout à l'heure
56:52avec Margot Lafitte
56:53ne surtout pas me frustrer
56:54il est plus fort que moi
56:56il va plus vite que moi
56:57pour l'instant
56:58sauf far
56:58comme on dit en anglais
56:59maintenant on va falloir
57:00la gérer cette frustration
57:01et c'est ce qui va être
57:02le plus dur
57:02quand on connait
57:03un petit peu le bonhomme
57:04et puis il a 21 ans
57:05que 21 ans
57:06il ne faut pas l'oublier
57:07il vient d'arriver en Formule 1
57:08donc c'est déjà
57:08une belle maturité
57:10qui nous montre
57:10de penser ça
57:11parce que j'ai vu
57:12beaucoup de jeunes pilotes
57:13arriver lorsqu'ils ont l'opportunité
57:14d'aller se battre
57:14contre le champion du monde
57:15ils disent
57:16si on me donne ma chance
57:17avec la même voiture
57:18forcément je dois croire
57:19en mes chances
57:19et là il est très intelligent
57:21en disant
57:21je vais apprendre
57:22il y a plein de choses
57:23à apprendre
57:23j'ai beaucoup appris cette année
57:24j'apprendrai énormément
57:25l'année prochaine
57:26et quand je serai prêt
57:26je pourrai le battre
57:28il nous reste deux minutes
57:29ensemble messieurs
57:31que retenez-vous
57:32de cette saison 2025
57:33Julien commence par vous
57:35je retiens
57:36qu'il faut arrêter
57:37de dire à Barra
57:38et nos essais hivernaux
57:39que McLaren
57:39va gagner tous les grands prix
57:41et arrêter de dire
57:42qu'on sait déjà
57:43qu'il sera champion du monde
57:44très tôt dans la saison
57:45ne dites pas ça
57:46regardez les grands prix
57:47sur canal
57:48et voyez ça dure
57:48jusqu'au 24ème
57:49bravo Julien
57:50Franck votre mot de la fin
57:52je ne sais pas beaucoup mieux
57:52il est bon
57:53il est très bon
57:54non franchement
57:55cette année
57:56c'était juste incroyable
57:57personne ne s'attendait
57:58à un final comme ça
57:59ça faisait 15 ans
57:59qu'on n'avait pas
58:003 pilotes
58:01qui allaient se battre
58:01sur la dernière course
58:02jusqu'au dernier virage
58:04pour un titre
58:04de champion du monde
58:05je trouve que la Formule 1
58:06vit bien
58:07elle évolue bien aussi
58:08on voit des jeunes pilotes
58:09qui sont couvés
58:10par des anciens champions
58:11du monde
58:11qui ne sont pas aigris
58:12qui sont présents
58:13pour ce sport
58:13donc voilà
58:15que ça continue longtemps
58:16sur les chaînes canal
58:16votre top et flop
58:18Julien rapidement
58:19ah bah oui
58:20on aurait travaillé
58:21non je ne préviens pas
58:22comme ça c'est naturel
58:23le top c'est Lendo Norris
58:25parce qu'il est champion du monde
58:26et qu'un champion du monde
58:27de Formule 1
58:28c'est colossal
58:29et qu'un champion
58:31ça se respecte
58:32et le flop
58:34c'est ce que je viens de faire
58:35c'est de rater mon dernier mot
58:36mais juste avant ça
58:37je voulais dire
58:37que le flop
58:38c'était vos mocassins
58:38hormis ça
58:39pas de flop
58:40Franck
58:41mon top c'est Isaac
58:42quand même
58:42parce qu'il était
58:44quand même fantastique
58:45cette année
58:45et au lieu de mettre
58:46un flop
58:47je vais mettre un deuxième top
58:48et ça sera Max Verstappen
58:49parce qu'il a retourné
58:50une situation ultra complexe
58:52et on a vu que c'était
58:53un meneur d'hommes
58:53aujourd'hui
58:5428 ans
58:54c'est lui qui est dirigeant
58:56quasiment d'une équipe
58:57de 2000 personnes
58:57bien sûr avec Laurent Méquias
58:58bien sûr avec toutes les autres personnes
58:59mais c'est lui qu'on écoute
59:01bravo à lui
59:01merci messieurs
59:03bravo à vous
59:04pour votre saison
59:05non pas encore
59:06parce que c'est pas fini
59:06il y a la note
59:07des abonnés
59:0813 5
59:09ça c'est la note
59:09que les abonnés
59:10ont attribuée
59:10à ce 24e et dernier
59:12grand prix de la saison
59:13la meilleure note
59:13c'était à Silverstone
59:14en Grande-Bretagne
59:15au milieu de la saison
59:17ce champion du monde
59:17il est lui
59:18c'est un anglais
59:18de 26 ans
59:19il nous vient de Bristol
59:22et il est champion du monde
59:232025
59:24la soirée
59:25sport mécanique
59:25n'est pas terminée
59:26non
59:26oui c'est terminé
59:27ici à Abu Dhabi
59:28sport mécanique
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