- il y a 18 heures
Avec Nicolas Thébaud, Alexis Rochette
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NewsTranscription
00:00Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métier de l'artisanat vous accompagnent.
00:05La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente
00:08Sud Radio, c'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
00:13Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ces salles à France sur Sud Radio.
00:16Les fêtes de fin d'année approchent et oui, c'est le moment où beaucoup d'entre vous commencent à préparer leurs cadeaux,
00:21ont déjà commencé à acheter leurs cadeaux, à réfléchir à leurs achats.
00:25Il existe aujourd'hui de vraies initiatives pour consommer autrement.
00:28Parmi elles, les jours tricolores, une opération nationale qui propose une alternative responsable au Black Friday depuis 2021 déjà.
00:36On va en parler avec l'un de nos invités.
00:38Et puis cette période de Noël, c'est aussi le moment où les familles se retrouvent,
00:42alors parfois pour le meilleur, parfois avec quelques tensions,
00:45surtout quand on partage une maison de famille ou un bien commun.
00:49Là aussi, il existe des solutions.
00:50Nous accueillerons dans un second temps une jeune start-up bretonne
00:53qui innove justement pour simplifier la vie des familles et apaiser leurs relations.
00:58Bienvenue sur Sud Radio, vous écoutez C'est ça la France, le rendez-vous des entrepreneurs qui font bouger la France.
01:03Sud Radio, c'est ça la France.
01:06Et pour commencer, direction le nord de la France, la maison Le Mailleux.
01:10C'est une entreprise de bonneterie fondée en 1947 à Saint-André-les-Lilles.
01:15Une maison qui fait figure d'exception.
01:16Ici, tout est fabriqué en France, du tricotage jusqu'à la confection.
01:20C'est un savoir-faire local, une production qui se veut responsable.
01:23On va en parler, un engagement aussi environnemental affirmé.
01:26Et cette année, la marque là encore participe à l'opération nationale Les Jours Tricolores
01:31qui valorise donc les produits réellement fabriqués sur notre territoire.
01:34Et pour en parler, nous recevons au micro de Sud Radio,
01:37le responsable de marque de la maison Le Mailleux, Nicolas Thébaud.
01:42Bonjour.
01:43Bonjour Nicolas, merci d'être avec nous.
01:45Alors, pourriez-vous peut-être déjà nous rappeler,
01:47pour ceux qui ne connaissent pas cette belle maison,
01:50Le Mailleux, qui est située donc dans le nord de la France ?
01:53Donc Le Mailleux, en fait, on a deux métiers.
01:55On est fabricant d'abord.
01:57On fabrique pour une quarantaine de marques aujourd'hui,
01:59marques françaises évidemment.
02:00Et puis, depuis quelques années, on a notre marque propre
02:03qui s'appelle Maison Le Mailleux,
02:04qui est en fait quelque part la vitrine de tous les produits
02:07qu'on est capable de finalement proposer, fabriquer dans notre propre usine.
02:12Quand je dis notre propre usine, c'est-à-dire que du bureau de création,
02:15donc le côté styliste et modéliste,
02:17jusqu'au tricotage, jusqu'à la confection.
02:19Tout ça, c'est fait sur un seul et unique lieu,
02:21donc à Saint-André-les-Lilles.
02:22Et c'est notre marque propre, c'est notre vitrine, c'est notre fierté.
02:25Et c'est celle, en fait, avec cette marque aujourd'hui,
02:29que l'histoire continue pour Le Mailleux.
02:31C'est une manière de montrer que c'est possible de le faire sur le territoire,
02:34c'est possible de dynamiser le territoire
02:36tout en proposant des produits qui sont compétitifs.
02:38Exactement.
02:40En fait, le fait d'être fabricant, c'est notre ADN,
02:43il n'y a pas de communication, il n'y a pas de marketing,
02:45c'est réellement notre métier premier.
02:47Le fait de pouvoir proposer ses propres vêtements
02:49nous permet de prouver qu'on peut encore fabriquer en France,
02:53qu'on peut être compétitif, puisque nos prix sont plutôt accessibles.
02:57Ils le sont parce qu'on est fabricant
02:59et qu'il n'y a quasiment aucun intermédiaire chez nous,
03:02du tricotage jusqu'à l'expédition.
03:04Finalement, tout ça, ça a lieu chez nous, uniquement chez nous.
03:07Donc ça nous permet de proposer des prix d'appel,
03:11des prix qui restent accessibles justement pour toutes les bourses
03:13et puis de prouver une bonne fois pour toutes
03:15qu'acheter du Made in France, acheter français,
03:18il ne faut pas forcément se saigner ou se serrer la ceinture.
03:22Ça reste abordable et pour toutes les bourses.
03:24Mais pour maintenir ce savoir-faire textil local,
03:26vous l'expliquiez à l'instant,
03:27il a fallu revoir aussi, j'imagine, l'organisation interne.
03:31Quels sont les principaux défis aujourd'hui ?
03:33C'est toujours les coûts de production ?
03:34C'est quoi ? C'est l'énergie ? C'est les matières premières ?
03:36C'est le recrutement ?
03:37Qu'est-ce qui reste compliqué encore à relever comme défi
03:40pour maintenir justement cette compétitivité ?
03:43Alors, c'est un peu tout ça à la fois.
03:45Il y a le coût, évidemment, des matières premières
03:47qui sont plutôt endensées, ça c'est une chose.
03:50Il y a évidemment le coût social, l'emploi.
03:52C'est quand même un point qui est quand même très important
03:56et qui pèse aujourd'hui beaucoup sur notre compétitivité.
04:00Et puis, il y a évidemment notre manière de fabriquer les vêtements.
04:04Aujourd'hui, on cherche à être plus efficient,
04:06c'est-à-dire travailler plus rapidement,
04:08sans renier sur la qualité des finitions,
04:10sans renier sur la qualité de notre travail.
04:14Et ça, c'est un travail finalement qui est fait quotidiennement
04:16avec les équipes pour les former, toujours et encore.
04:20Surtout qu'on a un gros enjeu chez Le Mailleux,
04:22c'est qu'il y a une vague de départ à la retraite
04:25qui s'annonce, qui va être assez importante.
04:28Et du coup, notre enjeu, c'est de ne pas attendre les personnes.
04:31Exactement, c'est ce renouvellement.
04:32Et ce renouvellement, c'est de la formation.
04:35Aujourd'hui, c'est compliqué de former les gens
04:37puisqu'il n'y a plus de formation finalement externe.
04:39Donc, on a cette fierté aussi de se dire
04:40que 4-5 fois par an, on accueille 40 à 50 personnes
04:44pour les former, pour leur montrer le métier,
04:47les différents métiers.
04:48Et puis, parmi ces différentes personnes,
04:49on arrive à en garder parfois 2, 3, 4.
04:53Donc, c'est vous dire en fait que c'est compliqué
04:55aujourd'hui de recruter et de former
04:57les jeunes générations à ces métiers
05:00justement de la bonnetterie et de la couture.
05:02C'est compliqué de les former à la bonnetterie.
05:04C'est compliqué aussi de parfois rivaliser
05:06avec des marques qui, comment dire,
05:10peuvent donner l'impression d'être plus dynamiques
05:13parce que le savoir-faire, la fabrication se fait à l'étranger,
05:18parfois dans des conditions un petit peu opaques.
05:21Comment on fait pour tenir, justement, pour innover
05:23tout en maintenant aussi cette volonté
05:26de mettre en avant un développement durable ?
05:28En fait, quand on parle d'emploi et qu'en emploi en France,
05:32il y a une chose qui est importante chez le NIEU,
05:34c'est qu'on n'a pas recours à de l'emploi précaire.
05:37Chez nous, les 94 salariés sont en CDI.
05:40C'est un emploi qui est stable, qui est fixe.
05:42Il n'y a aucun emploi précaire là-dedans.
05:44Et ça, c'est notre fierté.
05:45Et c'est ça aussi qui explique que nos prises sont accessibles,
05:49mais peut-être pas forcément parmi les moins chères
05:53ou ce que j'appelle le côté un peu discount
05:56de certaines marques françaises
05:57qui revendiquent parfois une approche tarifaire
06:00qui est excessivement bas
06:02et qui, évidemment, derrière, oublie l'origine de la matière première.
06:06Le coton, par exemple, n'est pas forcément biologique.
06:08Et puis, on recourt à des subtilités administratives
06:11pour créer de l'emploi,
06:13qui sont déjà très bien en France,
06:14mais pas forcément de l'emploi, aujourd'hui, durable.
06:17Chez Le Maillot, on a cette fierté de se dire
06:18que l'emploi, il n'est pas précaire.
06:20On continue de former les gens.
06:22On continue de transmettre notre savoir-faire.
06:24C'est pour ça que vous arrivez à recruter aussi,
06:25à faire venir ces nouvelles générations.
06:28Oui, alors, c'est compliqué, mais on y arrive petit à petit.
06:32Mais c'est juste que ça prend du temps.
06:33Et malheureusement, dans un secteur de la mode
06:37qui est compliqué et qui va très vite,
06:39ce temps, on ne l'a pas forcément.
06:40Donc, nous, on se bat quotidiennement
06:41pour à la fois recruter et les former.
06:44De l'autre côté, proposer une collection
06:46qui a quelques nouveautés à chaque saison,
06:49à chaque collection,
06:50des nouveautés qui correspondent aux attentes du public,
06:52sans pour autant tomber dans le côté de la mode,
06:57de la mode excessive.
06:58Chez Maison Le Maillot,
06:59on aime dire qu'on propose des produits
07:01qui sont simples, mais pas simplistes.
07:04Ça veut dire quoi ?
07:05Ça veut dire que c'est des bons intemporels.
07:07Donc, il y a la notion de qualité de la matière.
07:10En plus, on est encore très fiers
07:11parce que la matière, elle est tricotée chez nous.
07:14Aujourd'hui, il y a beaucoup d'ateliers de confection
07:16qui vont venir confectionner et assembler vos vêtements,
07:18mais à partir de matières de tricot étrangers.
07:21Nous, le tricot est aussi français.
07:23Il est fait chez nous.
07:24Mais en vous écoutant,
07:25on a vraiment ce sentiment,
07:26je pense à ces jeunes entreprises
07:27qui veulent se lancer dans l'univers du textile,
07:29que le seul moyen de rester compétitif,
07:30c'est de maîtriser tout.
07:31De la conception jusqu'à la fabrication.
07:35Ce n'est pas simple.
07:36Dès le moment où on sous-traite,
07:37ça devient plus compliqué.
07:39C'est bien plus compliqué
07:40puisque chacun prend évidemment ses marges
07:42et que les marges sont diluées
07:44et qu'au bout du bout,
07:45votre produit final,
07:46il a cumulé quelques marges
07:48et forcément, il est un peu plus cher.
07:49Donc oui, il faut se battre sur tous les fronts.
07:52Mais le premier, c'est en interne.
07:53Même si on est tout intégré aujourd'hui,
07:55si tout est fait chez nous,
07:56il faut se battre pour que notre efficience,
07:58c'est-à-dire que notre capacité
07:59à produire en temps et en heure
08:00est correctement, soit la plus performante
08:02possible également.
08:03Alors vous participez cette année,
08:05alors je ne sais pas si vous l'avez fait
08:06les années précédentes,
08:07au jour tricolore du 20 novembre.
08:10Vous le faites systématiquement.
08:11Alors c'est une opération nationale
08:13qui finalement montre qu'on peut proposer
08:16des prix discount,
08:18mais tout en restant dans des entreprises
08:22qui fabriquent sur le territoire.
08:23C'est-à-dire qu'on a bien conscience
08:24de l'importance de proposer des réductions
08:29pour notamment ces achats
08:31au moment des fêtes de fin d'année.
08:34Mais on le propose différemment.
08:36Expliquez-nous justement
08:37en quoi les jours tricolores se distinguent
08:38du Black Friday.
08:40Alors, je dirais déjà,
08:41on n'a pas forcément un pédisque.
08:43Aujourd'hui, les jours tricolores,
08:44c'est moins 20% sur toute la collection.
08:47À partir du moment où vous achetez
08:484 pièces.
08:49Avec cette idée,
08:51j'aime dire qu'on propose aux gens
08:53l'opportunité d'offrir des cadeaux,
08:55puisqu'on est dans une période
08:56de cadeaux de Noël,
08:57d'offrir des cadeaux qui soient français,
09:00avec une assurance d'une certaine qualité,
09:02avec des matières premières
09:03qui sont exceptionnelles.
09:05Et en fait, pour inciter les gens
09:07dans cette période où tout le monde
09:08est en promo,
09:09tout le monde,
09:10même les marques les plus luxueuses
09:12sont en promo,
09:13c'est de se dire,
09:15nous aussi,
09:15on va proposer un petit coup de pause
09:17de 20%,
09:19des 4 articles,
09:20pour justement permettre à tout le monde,
09:22sur des prix qui sont déjà accessibles,
09:24d'aller encore plus loin
09:25et de leur dire,
09:26au lieu d'aller vers le made in ailleurs,
09:29essayez de regarder un peu
09:30les produits que l'on propose,
09:31essayez d'offrir finalement
09:33des cadeaux qui durent,
09:34des cadeaux qui ont une histoire,
09:35puisque ce qu'il faut retenir
09:36quand on offre un cadeau,
09:37oui, on va faire plaisir,
09:38on a cette cherté aussi
09:39d'offrir effectivement ce cadeau,
09:41eh bien là,
09:41le cadeau que vous allez offrir,
09:42il va raconter une histoire.
09:43Et cette histoire,
09:44c'est une histoire de savoir-faire,
09:45c'est une histoire d'hommes et de femmes
09:47qui ont fabriqué votre vêtement,
09:49votre produit,
09:50en France.
09:51Voilà,
09:51et c'est une façon de rappeler
09:53que nos achats sont nos emplois.
09:55Alors l'opération,
09:56elle rassemble près de 200 marques
09:58déjà engagées.
09:58Dernière petite question,
10:00vous avez le sentiment justement
10:01qu'il y a une vraie prise de conscience
10:02croissante du public
10:03autour du made in France ?
10:05Oui, il y a une prise de conscience,
10:07ça c'est évident depuis le vide,
10:10même si c'est parfois en dents-de-sous
10:11puisque les crises politiques successives
10:14font évidemment du mal
10:16à la fabrication française
10:18et au portefeuille.
10:19Maintenant,
10:19il y a cette prise de conscience.
10:21La difficulté aujourd'hui dans ce marché,
10:24c'est que tout le monde est en promo,
10:25donc quelque part,
10:26la notion de prix juste,
10:27elle est en train de disparaître.
10:29Qu'est-ce qu'un prix juste
10:30d'un prix finalement normal,
10:31d'un prix qui ne va en promo ?
10:32Finalement,
10:33on n'en sait rien.
10:34Donc, on est tous finalement obligés
10:35d'aller créer cet incentive,
10:37cette incitation finalement à l'achat.
10:40Alors, c'est malheureux,
10:41mais en même temps,
10:42il faut aussi respecter
10:43les règles du marché,
10:44donc on y est aussi.
10:45Moi, je dis que ce petit coup de pouce,
10:47il fait du bien,
10:48il fait du bien à la planète,
10:50il fait du bien pour nos emplois,
10:52il fait du bien
10:52parce que vous allez offrir une histoire finalement,
10:54vous n'allez pas offrir
10:55un simple vêtement
10:56et je pense que c'est important
10:57d'en avoir conscience
10:58parmi tout ce secteur
11:01où tout le monde
11:02est constamment en promotion
11:03et finalement,
11:04on perd un peu ses repères.
11:06Moi, le repère que je propose
11:07avec le mailleux,
11:08c'est un produit
11:08qui est extrêmement bien signé,
11:11qui est extrêmement qualitatif,
11:13que l'on va garder
11:15sur plusieurs années
11:16et qui surtout
11:17n'est pas nécessairement
11:18lié à la mode,
11:20la mode qui est éphémère.
11:22Et j'essaie de faire ça
11:23de dire,
11:23il y a certains de nos clients
11:25qui ont des produits chez nous
11:26qui ont 4 ans,
11:27qui ont 5 ans,
11:28ils le portent encore,
11:29le produit n'est pas abîmé.
11:30Et ça, je me dis,
11:32j'ai réussi finalement mon job
11:33et mon pari.
11:34Et on s'y retrouve financièrement
11:35parce que le produit
11:35tient dans la durée.
11:37Exactement.
11:37Merci beaucoup,
11:38Nicolas Thébault.
11:39Je rappelle que vous êtes
11:39responsable marque
11:40communication et commerce,
11:42un digital pour la maison
11:44Le Mailleux
11:44et que les jours tricolores,
11:46c'est jusqu'à aujourd'hui.
11:48Merci beaucoup
11:49pour cet éclairage
11:50et pour votre engagement.
11:51Merci, à bientôt.
11:52A bientôt.
11:53Allez, on va changer
11:54totalement de secteur
11:55juste après une courte pause
11:56et on ira du côté
11:57de la Bretagne
11:58et plus précisément
11:59sur un sujet
12:00que beaucoup de familles
12:01connaissent,
12:02parfois même intensément
12:03lors des réunions
12:04de fin d'année,
12:05la gestion des biens
12:06partagée.
12:08A tout de suite.
12:08Artisans, porteurs de projets,
12:10apprentis,
12:11les chambres de métier
12:12et de l'artisanat
12:12vous accompagnent.
12:13La CMA,
12:14artisan de la nouvelle économie,
12:16présente
12:16Sud Radio,
12:19C'est ça la France,
12:19Nathalie Schrengerma.
12:21Nous voilà de retour
12:22dans C'est ça la France
12:23sur Sud Radio
12:24et on va continuer
12:25nos rencontres,
12:26nos découvertes,
12:27cette fois-ci
12:27avec un invité
12:28qui a créé
12:28une solution numérique
12:29qui risque de parler
12:30à beaucoup de monde.
12:31Cher Héritage,
12:32qui est une jeune start-up
12:33Malouine,
12:34Malouine pardon,
12:35de Saint-Malo
12:36qui a développé
12:36une plateforme web
12:37et mobile
12:37pour simplifier
12:38la gestion des biens
12:39partagés,
12:40maisons de famille,
12:41résidences secondaires,
12:42héritage en indivision.
12:44Que des sujets
12:45qui peuvent fâcher.
12:46On en parle tout de suite
12:47avec le fondateur
12:49Alexis Rochette.
12:51Sud Radio,
12:51C'est ça la France.
12:53Bonjour Alexis Rochette.
12:55Bonjour,
12:56enchanté.
12:57Enchanté.
12:57Donc vous êtes
12:58le fondateur
12:58ou l'un des fondateurs
12:59de Cher Héritage,
13:01peut-être Cher Héritage,
13:02peut-être qu'il faut
13:03le dire à l'anglaise.
13:04Comme vous voulez,
13:06c'est le petit jour de mots
13:06effectivement.
13:07Alors,
13:08nous sommes nombreux
13:09à gérer parfois seuls
13:11et de manière un petit peu
13:12artisanale notre patrimoine.
13:14Ce qui nous vaut
13:14quelques petits soucis
13:16de famille.
13:16Alors,
13:16qu'est-ce qui vous a donné
13:17envie ?
13:18Qu'est-ce qui a été
13:18le déclic pour lancer
13:19cette entreprise
13:21Cher Héritage ?
13:22Alors,
13:23le déclic,
13:24en fait,
13:24il vient d'une situation
13:26vécue,
13:27personnelle.
13:28J'ai une famille
13:29du côté de ma maman
13:29qui est en Bretagne-Nord,
13:31à côté de Saint-Malo.
13:31C'est pour ça d'ailleurs
13:32que je m'y suis rapproché.
13:34Et on avait,
13:35on a la chance
13:35d'avoir une maison
13:37en indivision
13:39entre ma maman
13:39et ses frères et soeurs
13:41suite au décès
13:42de leurs parents.
13:42Et en fait,
13:43ça a été compliqué
13:45comme dans beaucoup
13:46de familles,
13:46en fait,
13:47pour continuer
13:48à maintenir,
13:50à entretenir
13:50cette maison
13:51pour pouvoir en profiter.
13:53Et c'est le constat
13:54des dix dernières années
13:55où j'ai vu
13:56un certain délitement
13:58à la fois
14:00matériel,
14:00sur la maison.
14:00Du climat familial
14:01et puis
14:02du point de vue financier.
14:03Exactement.
14:04À la fois
14:05l'entretien de la maison
14:05et sur les relations humaines
14:07entre ma mère,
14:09ses frères et soeurs.
14:10Et ça a commencé
14:11même à toucher
14:11notre génération.
14:12Et c'est là
14:12où je me suis dit
14:13OK,
14:14on a un souci
14:16et il faut faire quelque chose.
14:17Mais c'est dû à quoi ?
14:18C'est parce qu'il y a une opacité ?
14:19On a l'impression
14:19que c'est mal géré ?
14:21Qu'est-ce qui fait
14:21qu'il y a des tensions
14:22comme ça
14:22qui arrivent
14:23au sein d'une famille
14:23dans la gestion
14:24en copropriété
14:26de biens familiaux ?
14:28Exactement.
14:28En fait,
14:29c'est une problématique
14:30qui est souvent commune.
14:31La première chose,
14:32c'est que
14:33déjà,
14:33vous avez des personnalités
14:35dans la famille
14:35qui sont toutes différentes.
14:37C'est vrai.
14:37On a tous des frères et soeurs
14:38qui ont des situations géographiques
14:42de plus en plus d'ailleurs.
14:43On a des situations économiques
14:45différentes.
14:45On a des situations
14:46philosophiques différentes.
14:47On s'est mariés,
14:48pas mariés, etc.
14:49Donc,
14:49on est tous différents
14:50et on évolue différemment.
14:52On était tous frères et soeurs
14:53tout petits ensemble
14:53et on a joué
14:54dans les mêmes bacs à sable.
14:55Mais après,
14:56on a tous évolué.
14:57Ça,
14:57c'est le premier constat.
14:58Le deuxième constat,
14:58c'est une difficulté,
15:00on va dire,
15:01d'outils de gestion.
15:02Aujourd'hui,
15:03quand vous avez une maison partagée,
15:04vous avez très souvent
15:04un groupe familial WhatsApp
15:06dans lequel vous avez
15:07aussi bien
15:08la photo
15:10ou la dernière vidéo
15:11du petit dernier cousin
15:12qui est né
15:12et dix secondes après,
15:15une question sur
15:16la chaudière
15:17ou le budget
15:18ou l'entretien du jardin.
15:19Et en fait,
15:20ça,
15:20plus une succession
15:22d'emails,
15:23plus des tableaux Excel
15:25qui ne sont pas forcément
15:26mis à jour
15:27sur les questions budgétaires,
15:28plus des plannings
15:29qui se croisent,
15:30plus,
15:30plus,
15:31plus,
15:31plus,
15:32au final,
15:32en fait,
15:33c'est la difficulté
15:34de la transparence
15:36et de la clarté
15:36qui amène
15:37cette espèce de tension
15:38avec des ressentis
15:40après humains
15:41qui remontent
15:41et qui exacerbe,
15:42en fait,
15:43ces ressentis historiques.
15:45Et c'est de là
15:47que vient généralement
15:49le problème,
15:50en fait.
15:50C'est vraiment
15:50un manque de communication
15:51et un manque de clarté
15:53par rapport
15:53à des situations
15:54humaines différentes.
15:55C'est pour ça
15:56qu'avec la plateforme
15:56ShareHéritage
15:57que vous avez créée,
15:58en gagnant transparence,
16:00tout est mis en commun,
16:01c'est ça ?
16:02Exactement.
16:02En fait,
16:03l'objectif,
16:03c'est de proposer
16:04des outils
16:05qui sont extrêmement dédiés.
16:08Prenez le premier exemple,
16:09c'est le budget,
16:10pour scanner des factures
16:11et des dépenses
16:12liées à la maison.
16:15Ce n'est pas votre papa
16:17ou ce n'est peut-être pas vous
16:18qui, au sein de votre fratrie,
16:19doit gérer le budget.
16:20C'est la plateforme
16:21qui va faire des relances
16:23aux frères,
16:23aux sœurs,
16:24aux copropriétaires,
16:25parce que ça peut être aussi
16:26sur une indivision
16:27et de STI.
16:28Donc, aux associés,
16:29j'ai envie de dire,
16:30de rembourser le compte commun
16:32ou de rembourser
16:33un tel ou un tel
16:33par rapport à la dépense
16:34qui a été générée.
16:36Il y a la fonctionnalité
16:37qui est liée au planning.
16:38Aujourd'hui,
16:38quand vous arrivez
16:39dans une maison de vacances,
16:41on a tous envie de venir,
16:43j'ai envie de dire,
16:43à la même période.
16:44Donc, comment on fait
16:45pour faire une rotation ?
16:47Vous imaginez bien
16:48qu'au mois de Noël,
16:48ce qu'on appelle
16:49dans la famille,
16:50les fêtes carillonnées,
16:51je trouve l'expression
16:52assez jolie,
16:53ce sont les périodes
16:54de vacances
16:54où toute la famille
16:56se retrouve,
16:56c'est-à-dire les périodes
16:57de la Toussaint,
16:58les périodes de Noël,
16:59les périodes de Pâques
16:59et puis les grandes vacances
17:00d'été.
17:01Mais quand on a
17:03plusieurs frères et sœurs,
17:03il faut trouver
17:04des systèmes de rotation.
17:05Donc, nous,
17:06on propose,
17:07avec notre solution de planning,
17:08des alternatives
17:09de planning différentes
17:10avec des systèmes
17:11de crédit jour
17:12ou de rotation automatique,
17:13enfin, peu importe.
17:14Mais le planning
17:14permet de structurer
17:16les présences
17:17des uns et des autres,
17:18permet aussi
17:19d'identifier
17:19quand est-ce qu'il y a
17:21l'entretien,
17:22quand est-ce que,
17:22je ne sais pas,
17:23le plombier
17:23ou le chauffagiste
17:25va venir rénover
17:26la chaudière
17:27ou le couvreur
17:28pour les toitures
17:29ou le jardinier.
17:30Et donc, du coup,
17:30en fait,
17:31d'avoir un planning
17:31qui est partagé,
17:32qui est commun
17:33à toute la famille
17:33et qui est équitable.
17:35Parce que l'objectif,
17:35c'est toujours l'équité.
17:36C'est ça, l'équité
17:37et qui gère aussi bien,
17:38comme vous l'avez dit,
17:39répartition des tâches
17:40ou bien on a le côté
17:41vraiment purement financier
17:42ou rien que la communication,
17:44quoi, vraiment,
17:44ou l'organisation,
17:46comme vous le dites,
17:47effectivement,
17:47c'est un grand classique.
17:48La maison de famille,
17:49comme par hasard,
17:50tout le monde veut y aller à Noël,
17:51tout le monde veut y aller l'été.
17:52Donc, cette façon, en fait,
17:53de pouvoir partager
17:54et ne pas avoir le sentiment
17:55qu'il y a un déséquilibre.
17:56C'est exactement ça.
17:57Et du coup...
17:58Plus il y a de clarté,
17:59de transparence,
17:59plus il y a d'équilibre.
18:00Et c'est aussi beaucoup
18:02lié à la charge mentale.
18:03Vous savez,
18:04vous arrivez dans une maison
18:05dans laquelle vous allez peu souvent
18:07parce que c'est une maison,
18:09je ne sais rien,
18:09vous avez peu d'affinité,
18:11j'ai envie de dire,
18:14je ne sais pas,
18:15vous n'avez pas le code de l'entrée,
18:17mais il est 11h du soir
18:17parce que vous vous êtes tapé
18:19des 4h de bouchon
18:20à la sortie de Lyon.
18:22Vous allez forcément
18:22appeler votre beau-père
18:23ou votre père
18:25à 11h du soir
18:26en disant,
18:26quel est le code ?
18:27On a une fonctionnalité
18:29qui s'appelle
18:29les infos pratiques
18:30dans lesquelles vous allez retrouver
18:31tout ce genre
18:32de petites informations
18:33qui sont au final
18:35peu de choses,
18:36mais à la fin
18:36très très simples
18:37parce que très accumulatives.
18:38Mais en même temps,
18:39c'est des données sensibles.
18:40Donc là aussi,
18:40j'imagine qu'il y a eu
18:41tout un travail
18:41de confidentialité
18:43et de sécurisation.
18:45Moi, ça fait 20 ans
18:46que je suis dans l'informatique.
18:48Je suis associé
18:48avec un CTO
18:49qui lui-même
18:50est aussi très vigilant.
18:51Donc les données
18:52sont hébergées en Europe.
18:53Elles sont conformes
18:54aux RGPD.
18:55Puis d'un point de vue sécurité,
18:56vous êtes authentifié
18:57via vos comptes Google
18:58ou vos comptes Apple
19:00pour que ce soit
19:01le maximum sécurisé.
19:02Et puis surtout,
19:03il y a des silos
19:03quand vous avez plusieurs biens
19:05entre les différents biens
19:06et des droits d'accès
19:08en fonction des membres
19:09de la famille.
19:10Donc il y a ceux
19:10qui vont avoir la main
19:11sur la partie budget,
19:12la partie gestion
19:13et puis d'autres
19:14qui sont des neveux,
19:15des cousins
19:15qui eux vont plutôt
19:16voir le planning
19:17ou demander
19:18de réserver des plannings
19:20ou demander
19:20de se faire rembourser
19:21des frais.
19:23Alors,
19:23elle a été lancée
19:24quand cette application
19:26et cette solution
19:27et les retours ?
19:28Alors, racontez-nous,
19:29quand est-ce qu'elle a été lancée ?
19:30Exactement.
19:31Elle a été lancée récemment.
19:32On a fait une période
19:33de tests pendant tout l'été.
19:35On a fait une version
19:37freemium beta tester
19:39sur 150 personnes
19:41qui ont joué le jeu
19:42et puis on a commencé
19:43à la commercialiser
19:43depuis le mois d'octobre,
19:45depuis le début d'octobre.
19:46Aujourd'hui,
19:46on a un peu plus de 1200
19:49biens enregistrés
19:50dans la solution.
19:52Donc c'est le début
19:52et on en est très heureux.
19:54Mais c'est un bon début.
19:55Voilà, exactement.
19:57C'est un bon début.
19:58C'est maisons de famille,
19:59tout type de patrimoine
20:01partagé, c'est ça ?
20:02En fonction...
20:02Exactement.
20:03En fonction du...
20:04Comment dire ça ?
20:04De la...
20:06Ah, j'ai oublié le nom.
20:08J'allais dire
20:08la catégorie juridique,
20:10entre guillemets.
20:11Le bateau juridique, ouais.
20:12Voilà.
20:12Alors, effectivement,
20:13c'est aussi bien
20:14des indivisions
20:15que des SCI
20:16et puis dans les SCI,
20:17il y a plusieurs typologies
20:18de SCI.
20:19Vous savez,
20:19SCI familiale,
20:20SCI de gestion,
20:21SCI de rendement,
20:21etc.
20:22Mais c'est tout,
20:23effectivement,
20:23ce que vous disiez à la base,
20:24c'est tout élément partagé.
20:26On a même des clients
20:27qui ont des...
20:29qui ont mis dans la plateforme,
20:31vous savez,
20:32qui ont des enfants
20:32qui sont cavaliers
20:33et qui ont mis
20:33des poneys en demi-pension.
20:35On a des gens
20:36qui ont mis des bateaux
20:38puisqu'il y a de plus en plus
20:39de gens qui vont sur la côte
20:41et qui achètent
20:41un bateau à plusieurs
20:42puisqu'il y a un système
20:43de rotatif du mois de juillet
20:45et du mois d'août.
20:46Donc, pourquoi acheter
20:47un bateau tout seul
20:47alors qu'il est aussi bien
20:49utilisé au mois de juillet
20:50et au mois d'août ?
20:50Donc, des bateaux,
20:52des camping-cars,
20:52vous voyez,
20:53tout type de biens
20:54que vous pouvez partager.
20:55Il y a les forêts.
20:57J'ai des amis
20:58qui sont chasseurs
21:00qui gèrent leur chasse
21:01avec ça.
21:02Il y a tout type de biens.
21:04C'est vraiment...
21:05Si vous voulez,
21:05le projet,
21:06c'est d'aller,
21:06et c'est la société
21:07qui veut ça,
21:08vers le co-living.
21:09Donc, on va de plus en plus
21:10vers des achats groupés,
21:13des achats partagés
21:13et notamment
21:14des gestions
21:15ou des utilisations...
21:15Du coup, partagés.
21:17Exactement,
21:18des appartements
21:18où on va partager.
21:19Au tout début,
21:20souvenez-vous,
21:21ça vient...
21:21Souvenez-vous des bronzés
21:22au fond du ski ?
21:23C'était les appartements
21:24en trompe-chère,
21:25les fameux apparts
21:25du ski.
21:27Vous aviez,
21:28souvenez-vous,
21:29le Scrabble
21:30à la fin.
21:32C'est exactement ça.
21:33C'est vrai.
21:33Le raccourci,
21:34c'est exactement ça.
21:36Dernière petite question.
21:37C'est un abonnement,
21:38justement, j'imagine ?
21:39Et c'est quoi
21:40l'ordre de prix ?
21:41C'est très, très cher.
21:42C'est moins cher
21:43qu'un abonnement Netflix.
21:44C'est 120 euros par an.
21:45120 euros par an,
21:46c'est ça ?
21:47Exactement,
21:48pour une maison,
21:48c'est-à-dire 10 euros
21:49par mois.
21:51Comparé à la,
21:52j'ai envie de dire,
21:53à la bienveillance
21:53et la sérénité.
21:54Au sein d'une famille,
21:55ça ne coûte pas cher.
21:56Ce n'est pas cher payé.
21:58Voilà.
21:58Merci beaucoup.
21:59Et indépendamment de,
22:00juste pour terminer,
22:01indépendamment de tous
22:01les outils de gestion,
22:02en fait,
22:02on a mis au centre
22:03de cette plateforme
22:04un onglet qui s'appelle
22:05Ma Communauté.
22:06Et c'est à travers
22:07cet onglet-là
22:08que là,
22:09vous avez le bon groupe
22:10WhatsApp.
22:10C'est là où on va
22:11centraliser et capitaliser
22:12toutes les photos,
22:13les vidéos,
22:14du petit onglet-la-plouce,
22:15d'un tel...
22:16Mais lié toujours au bien.
22:18Exactement.
22:19L'objectif,
22:19c'est vraiment
22:19de remettre de la bienveillance
22:21et cette bienveillance,
22:22elle n'arrive que
22:23grâce à de la clarté,
22:24à de la transparence
22:25sur tous les aspects,
22:26que ce soit planning,
22:27budget,
22:28initiative,
22:29temps passé,
22:29etc.
22:30Merci beaucoup,
22:31Alexis Rochette,
22:32d'avoir pris le temps
22:32de nous présenter,
22:34cher Héritage,
22:35cette belle start-up Malouine.
22:37Merci.
22:38Bonne journée à vous.
22:39Également.
22:40Au revoir.
22:40Au revoir.
22:41Allez les tourner
22:42et se balader
22:42avec Thibaut,
22:43notre French Trotter.
22:44Sud Radio,
22:45c'est ça la France
22:46avec Thibaut,
22:47le French Trotter.
22:48Et on retrouve Thibaut
22:49qui a assisté pour nous
22:50à l'inauguration
22:50d'une boutique engagée
22:52pour le Made in France
22:53justement
22:53et elle s'appelle
22:54l'Appartement français,
22:56Thibaut.
22:56Quatrième arrondissement
22:57de Paris,
22:58j'ai découvert
22:58un lieu vraiment unique,
23:00un appartement
23:00entièrement imaginé
23:02autour du savoir-faire français.
23:03Chaque pièce
23:04présente des objets
23:04du quotidien,
23:05vêtements,
23:06accessoires,
23:07équipements ménagers,
23:08tous fabriqués
23:09à 100% en France
23:11réalisatrice,
23:11c'est Émilie Ouvray.
23:13Elle défend avec quart d'heure
23:14le Made in France
23:15porté par une vision
23:16de transparence,
23:17de qualité et d'éthique.
23:18On écoute cette inauguration
23:20dans une ambiance de fête.
23:21Alors vive l'appartement français,
23:23vive la République
23:24et vive la France.
23:28Qu'est-ce que vous ressentez
23:29Émilie
23:29en ce jour si spécial ?
23:30Je suis tellement profondément
23:31heureuse et fière.
23:32Regardez,
23:33en fait ici,
23:33il n'y a que des sourires,
23:35il n'y a que des beaux produits,
23:36il n'y a que des personnes
23:37qui veulent créer
23:38un monde meilleur
23:38pour nous tous les jours.
23:40Donc c'est que du bonheur
23:41en fait.
23:42C'est une belle réussite
23:43pour le Made in France ?
23:44C'est une super belle réussite
23:45pour le Made in France
23:46parce que nous tous les jours
23:47on se bat pour faire rayonner
23:48les savoir-faire français.
23:50Et si on devait résumer
23:50en quelques mots
23:51l'esprit,
23:52l'appartement français ?
23:53L'appartement français
23:55c'est accompagner le consommateur
23:56à devenir consommateur
23:58tous les jours.
23:59C'est à prendre conscience
24:00qu'on a le choix,
24:01qu'on a la liberté de choisir
24:02à chaque fois que l'on consomme
24:03et que nous avons le droit
24:04de demander où c'est fait,
24:06par qui c'est fait,
24:07comment c'est fait,
24:07avec quoi c'est fait.
24:08Si vous deviez mettre en avant
24:09juste un produit,
24:10votre produit coup de cœur
24:11ce serait quoi ?
24:11Mon coup de cœur ?
24:12Mais je ne peux pas,
24:13j'en ai trop.
24:14J'en ai trop,
24:14quelques jours.
24:14Un suite fabriqué à Bobigny,
24:17à 10 kilomètres d'ici,
24:18en coton bio.
24:20Une tisanière
24:21de la plus ancienne verrerie de France
24:23depuis 1475.
24:26Une paire de chaussettes
24:28de la dernière entreprise familiale
24:30depuis 1938
24:32à côté de Limoges.
24:33Donc tout en fait.
24:35Merci beaucoup Emile,
24:36on sent votre émotion
24:36et bravo pour l'appartement français.
24:39Là je vais me rapprocher
24:39de Clément Beaune,
24:40le haut commissaire au plan
24:41et à la stratégie.
24:42Monsieur le ministre,
24:42que dit l'appartement français
24:43sur l'ambition industrielle française ?
24:47Elle dit d'abord
24:47que ça repose
24:48sur des personnes
24:48qui s'engagent,
24:49comme Emile
24:50qui croit au départ
24:51avec une petite boutique
24:53que c'est possible,
24:53qu'on en fait la preuve,
24:54qu'on entraîne des gens,
24:55qu'on arrive à se développer.
24:57Les gens qui l'ont soutenu,
24:58de la ville à l'État,
24:59des personnes
25:00qui ont accompagné
25:01psychologiquement
25:02en étant producteur,
25:03en étant acteur public
25:04ou privé.
25:06Et c'est aussi
25:06cet esprit collectif
25:08qu'on célèbre ici
25:09et ça montre
25:09qu'on est juste en face
25:10d'un grand magasin parisien
25:12qu'on reconnaîtra bien
25:13qu'eux perdent leur âme
25:15et à Emile
25:16on redonne un petit peu
25:16avec l'appartement français
25:18qui devient de plus en plus grand
25:19et qui j'espère
25:19prendra toute la place bientôt.
25:21Justement,
25:21en quoi l'appartement français
25:22est une riposte
25:23à l'ultra fast fashion ?
25:24Parce que ça montre,
25:25même si c'est dur,
25:26qu'il y a des producteurs
25:27et il y a des consommateurs
25:28qui ont envie
25:29de produits de qualité,
25:31qui montrent que
25:32parfois ça peut être
25:33plus accessible,
25:34plus abordable
25:34qu'on le dit,
25:35même si c'est parfois dur
25:36pour des personnes
25:37qui ont des difficultés
25:38de pouvoir d'achat.
25:39Mais souvent,
25:39on les trompe aussi
25:40parce qu'avec des prix bas,
25:41quand ce n'est pas
25:42le prix du producteur,
25:43quand ce n'est pas
25:44le prix de l'environnement,
25:45on paye par ailleurs
25:46et on paye après.
25:47Et donc,
25:48montrer aussi
25:48qu'il faut dire la vérité
25:50dans un monde
25:51de consommation rapide
25:53avec des réseaux sociaux,
25:54avec de la pression
25:55à la consommation rapide
25:56et urgente,
25:57c'est aussi une réponse
25:58de société
25:59qu'a porté Emile.
26:00C'est une nouvelle réplicable,
26:01à votre avis ?
26:01Bien sûr,
26:02il y a un mouvement
26:02avec depuis plusieurs années,
26:05presque une décennie maintenant,
26:06des acteurs
26:06du Made in France,
26:07qu'ils soient producteurs,
26:08qu'ils soient commerçants,
26:09qu'ils soient consommateurs
26:09et on le voit,
26:11du miel au jean,
26:12des chaussures au café,
26:14qu'on peut avoir
26:15des filières
26:15qui en France
26:16et ailleurs d'ailleurs,
26:17respectent un certain
26:18nombre de principes
26:19et je pense que
26:19c'est cette démonstration
26:20dont Emile est un exemple
26:21mais derrière elle,
26:22il y a beaucoup de combats,
26:24parfois beaucoup de souffrances
26:25mais aussi beaucoup de réussites.
26:26Merci beaucoup Thibaut
26:27et on a reconnu
26:28la voix d'Arnaud Montebourg
26:29en début de reportage
26:30qui inaugurait effectivement
26:31ce lieu ouvert
26:32jusqu'au printemps 2027
26:34à qui on souhaite
26:35une belle réussite
26:36au service
26:36du savoir-faire français.
26:38Merci Thibaut,
26:38on se retrouve
26:39la semaine prochaine.
26:40Merci à vous chers auditeurs,
26:41rendez-vous la semaine prochaine,
26:42même jour, même heure
26:43et même radio
26:44et surtout d'ici là,
26:45portez-vous bien.
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