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  • il y a 6 heures
Avec Léa Marie, DG du slip français

Retrouvez C'est Ça La France avec Nathalie Schraen-Guirma tous les dimanches à 13h30.

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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2025-11-23##

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News
Transcription
00:00Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métier et de l'artisanat vous accompagnent.
00:05La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente
00:08Sud Radio Cessal à France, Nathalie Schrengerma.
00:13Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Cessal à France, l'émission du savoir-faire français.
00:17L'émission où on donne la parole aux hommes et aux femmes qui font la France d'aujourd'hui,
00:21ses valeurs, ses savoir-faire, ses territoires, ses industries.
00:25Ici on célèbre la créativité, l'innovation mais aussi l'engagement de remettre
00:29la production, les emplois, la transformation sur le sol français.
00:32On sait à quel point ce n'est pas évident.
00:34Aujourd'hui on va justement partir à la rencontre d'une entreprise emblématique de cette ambition,
00:38le Sleep français qui a été fondé en 2011 par Guillaume Gibault,
00:41cette marque de sous-vêtements fabriquée 100% en France
00:44qui est devenue un symbole de la réinvention de l'industrie textile, vous allez comprendre.
00:50On en parle tout de suite avec notre invité.
00:53Sud Radio Cessal à France
00:55Et nous sommes avec Léa Marie qui a rejoint Guillaume Gibault à la direction générale du Sleep français.
01:00Bonjour Léa.
01:01Bonjour Nathalie.
01:02En 2024, vous avez rejoint cette belle aventure.
01:06Alors c'est vrai que c'est une entreprise assez incroyable qui a su constamment se réinventer.
01:10Vous ne chômez pas au Sleep français.
01:12Il ne faut pas.
01:13Alors c'est une entreprise qui continue de se battre pour produire sur le territoire,
01:16pour faire en sorte d'être les plus compétitifs avec, vous le verrez,
01:19un des prix qui concurrence le Made in ailleurs.
01:23En 2022-2023, pour faire un petit historique,
01:28on a eu ce problème, les ventes qui ont commencé à reculer de 10% pour l'entreprise,
01:32selon la presse, si je ne me trompe pas.
01:34Et donc là, il a failli déjà réagir.
01:37On sortait du Covid, ce n'était pas évident.
01:40Et là, le premier réflexe du Sleep français,
01:42ça a été déjà de réduire le nombre de références,
01:45de réduire le nombre de produits,
01:47de tout simplifier et baisser le prix.
01:49Et baisser le prix.
01:49En fait, moi, je suis arrivée au Sleep en 2021.
01:53Après, j'ai toujours fait...
01:552021 ? Pardon, j'ai dit 2024.
01:56Non, mais ce n'est pas grave.
01:57Je me trompe.
01:58Depuis que j'ai 6 ans, je couds.
01:59Je suis passionnée de couture.
02:00Je me suis battue pour aller en BEP couture,
02:02ce que mes parents ne voulaient pas.
02:03J'ai fait des études d'ingénieur dans le textile.
02:05Et puis sortie en 2000,
02:07diplômée prête à prendre tous les jobs dans la couture.
02:11Moi, on me dit, il n'y a pas de boulot en France.
02:12Donc, je fais 20 ans d'Asie,
02:14dans les meilleures usines, les plus productives du monde.
02:16Et je reviens en 2019.
02:19Le Covid arrive.
02:20Et on se bat contre ce Covid.
02:22Et on fabrique des masses sur le territoire.
02:23Et c'est à cette occasion que j'encontre Guillaume.
02:25Et donc, je rejoins Guillaume en 2021.
02:28Je découvre effectivement une entreprise
02:29qui fait une communication de dingue.
02:31Incroyable.
02:32Voilà.
02:33Mais qui vend des sous-vêtements à 40 euros.
02:35Et qui devient quand même très, très, très, très cher
02:38par rapport au prix de marché.
02:40On sort du Covid.
02:41On croit que tout va fonctionner,
02:42comme beaucoup de gens.
02:43Et finalement, ça ne fonctionne pas.
02:44Et les usines que je rencontre en France
02:47sont des usines qui ont été délocalisées.
02:49Donc, des dirigeants qui ont peur de réinvestir.
02:51Ce qu'on peut comprendre.
02:52Qui ont cette crainte que ça ne dure pas.
02:56Et finalement, je n'arrive pas vraiment à les rembarquer.
02:59À parler en seconde quand ils parlent en minute.
03:02Et moi, j'ai été, bien sûr, matrixée à la seconde.
03:05Parce qu'en Asie, on traite la seconde,
03:08on traite le temps et tout est possible.
03:11Je n'arrive pas à remettre cette culture sur le territoire.
03:14Et donc, on fait un premier essai en 2023
03:16face à une première décroissance
03:17de lancer une opération de 50 000 sous-vêtements
03:20en précommande à 20 euros.
03:22Donc, on passe de 40 à 20.
03:23Et on dit, voilà, on lance
03:25qui veut commande.
03:26Et en trois semaines, on vend les 50 000.
03:29C'est fou.
03:29On est submergé.
03:30Sauf que pour fabriquer ces 50 000
03:32qu'on confie à Eminence,
03:34l'usine d'Eminence dans le sud,
03:36il faut six mois.
03:37Vous imaginez si à chaque fois,
03:38il faut attendre six mois.
03:38Mais ça veut dire qu'il y avait une envie d'acheter.
03:40Mais plus la possibilité de mettre 40 euros
03:43dans un stade.
03:44Voilà, exactement.
03:44Donc, les Français sont là, disent OK.
03:47Mais le temps est trop long pour fabriquer.
03:48Et le temps est trop long.
03:49Donc, on prend le marché,
03:50on comprend qu'il est présent.
03:51Donc, comme en Asie, on se dit,
03:53si le prix de marché, c'est 20 euros,
03:55alors il faut construire une usine
03:56qui répond à un prix de revient
03:58qui correspond à ce prix de marché.
04:00et on crée l'usine Bonne Nouvelle à Aubervilliers.
04:02Et ça commence comme ça.
04:04En 2024, on divise les prix par deux.
04:06On passe de 40 à 20 de façon pérenne.
04:09Et les Français nous suivent.
04:10On fait une année incroyable.
04:12On vend les 400 000 pièces en six mois.
04:16Et en parallèle, on est très pragmatique.
04:18On se dit, bon, OK.
04:20En fait, on répond à un marché
04:22qui est plutôt un marché de l'équipement,
04:23de l'intimité de l'homme.
04:24Parce qu'on est une marque de sous-vêtements hommes.
04:25On fait de la femme, mais plutôt de l'homme.
04:27Et l'homme, il achète ses sous-vêtements en ligne.
04:30Sur Internet, le dimanche soir, dans son canapé.
04:32Par l'eau de cette bleue marine.
04:34Désolé messieurs, je ne veux pas vous vexer,
04:35mais c'est quand même tout à fait ça.
04:36Ils se reconnaîtront.
04:38Et donc, on décide de fermer nos boutiques.
04:40Et de se dire, en fait,
04:41les hommes, ils ne vont pas acheter
04:42leurs sous-vêtements en boutique.
04:44Il nous reste aujourd'hui trois boutiques.
04:47On gardera une très, très belle boutique
04:49avec une expérience client à Paris.
04:50Et donc, on sort une super année 2024.
04:54En 2025, on reproduit les faits en se disant,
04:58si on a divisé les prix par deux sur les sous-vêtements,
05:00on va le faire sur les t-shirts et les pyjamas.
05:02Et on recommence.
05:03Et le client est à nouveau là.
05:05Et on rentre en grande distribution.
05:07En se disant que le premier émetteur sur le marché
05:10de sous-vêtements, c'est la grande distribution.
05:12Moi, j'ai travaillé 20 ans pour la grande distribution.
05:14Et on rentre chez Carrefour, Leclerc, U Intermarché.
05:19À un prix, dans un premier temps, à 29,90,
05:21les deux sous-vêtes,
05:22qui sont les mêmes sous-vêtements en qualité
05:24que ce qu'on fait, nous, au slip.
05:26Et là, en décembre, on rentre chez Carrefour
05:27à 29,90, les trois.
05:29Donc, on passe en dessous de 10 euros.
05:31Prix de vente publique, TTC.
05:33Ce qui est fou, ça veut dire qu'aujourd'hui,
05:35l'industrie française, elle est capable de répondre
05:37à un prix de marché si elle réfléchit dans le bon sens.
05:39Mais pour ça, il faut s'adapter,
05:41il faut repenser sa façon de travailler,
05:43il faut automatiser davantage.
05:45C'est ça aussi, l'usine Bonne Nouvelle.
05:47Exactement.
05:48En fait, on peut imaginer qu'il faut construire une usine
05:50en mettant en avant le premier outil de production.
05:54Alors, au Bangladesh, le premier outil de production,
05:56c'est la machine.
05:57Puisque la matière première,
05:59elle vaut plus cher que la main-d'œuvre.
06:01En France, la main-d'œuvre,
06:03elle vaut plus cher que la machine
06:04et c'est une bonne nouvelle.
06:05C'est pour ça qu'on va tous bien,
06:06qu'on est soignés, qu'on a une éducation gratuite
06:08et qu'on est un pays libre.
06:10Une fois qu'on s'est dit ça,
06:11si le premier outil, c'est l'homme,
06:12alors il est au cœur de nos préoccupations.
06:14Et on a construit comme ça bonne nouvelle
06:15en se disant, un, comment l'homme peut être heureux chez nous.
06:19Donc, ils ont deux heures de yoga obligatoire par semaine.
06:22Ils ont 4h30 de cours de français par semaine
06:24parce qu'on est dans un bassin d'emploi
06:27où il y a beaucoup d'immigration
06:28et il faut que nos salariés se sentent libres
06:30dans leur pays d'accueil, en tout cas,
06:33et dans la façon de s'adresser à eux.
06:34C'est important.
06:36Et en fait, on s'est dit,
06:37quand l'homme n'a pas de valeur,
06:38on va automatiser.
06:39Sa valeur, ce sera d'accompagner l'automate.
06:41Et cette usine est semi-automatisée.
06:44Toutes les tâches récurrentes
06:46où l'homme n'a pas de valeur ajoutée,
06:47c'est des machines qui le font.
06:49Et l'homme apporte sa valeur
06:50en surveillant l'outil, en le programmant,
06:53en changeant.
06:53C'est quoi les corps de métier, alors, aujourd'hui ?
06:56Et combien de personnes travaillent
06:57aux usines Bonne Nouvelle ?
06:59Alors, dans l'usine Bonne Nouvelle,
06:59aujourd'hui, il y a 50 personnes.
07:01Elle existe depuis deux ans.
07:02Donc, c'est incroyable
07:03d'avoir réussi à monter cet outil.
07:04aussi, les machines qui sont là
07:07pour faire des choses automatisées
07:09sont plutôt des ceintures à couper,
07:11l'assemblage de la ceinture sur le sous-vêtement,
07:14des ourlets, là où il n'y a pas de savoir-faire,
07:17vraiment, les choses que n'aiment pas faire les hommes
07:19qui sont difficiles,
07:20les opérations de marquage, aussi.
07:23Voilà.
07:23Et c'est cette mixité qui fait
07:25qu'aujourd'hui, on produit
07:253000 sous-vêtements par jour.
07:27Donc, on est la première usine
07:29de sous-vêtements de France
07:30en capacité de fabrication,
07:31en deux ans.
07:32Donc, en fait, c'est vraiment possible.
07:35Juste, on a perdu cette culture.
07:37Oui.
07:37Et alors, du coup,
07:38le slip, vous l'avez dit,
07:41donc, on a réduit les coûts
07:42grâce, justement,
07:43à ce nouveau process
07:45qui a été mis en place
07:45avec l'usine Bonne Nouvelle.
07:47On a réduit les références
07:48parce qu'on se rend compte
07:49que les hommes,
07:50on a du bleu marine,
07:51du noir, du blanc,
07:51ils sont contents.
07:52Exactement.
07:53Pas besoin d'en avoir plus.
07:54Voilà.
07:54Un peu d'imprimé
07:55parce qu'il y a un peu de fantaisie.
07:56Il faut les faire venir.
07:57Il faut les appâter.
07:58Mais quoi qu'il arrive,
07:59ils mettent beaucoup de bleu marine, oui.
08:01Et du coup,
08:02il y a eu cette envie
08:02de faire la même chose
08:03avec le t-shirt.
08:04C'est ça.
08:05On proposait aujourd'hui
08:06un t-shirt à 7,90 euros.
08:09Comment arrive-t-on à produire
08:11aujourd'hui, en France,
08:12un t-shirt 100% milliers ?
08:14100%, oui.
08:15À 7,90 euros.
08:17En coton bio.
08:17Parce que je voulais
08:18qu'il soit parfait.
08:19Comment on fait ?
08:20Toujours pareil.
08:22On se dit qu'on a franchi
08:24une première marche,
08:25on a 14 ans,
08:26on fait 20 millions d'euros
08:26de chiffre d'affaires,
08:27on répond bien
08:28au marché B2C,
08:28on a à nouveau
08:29maîtrisé notre marché B2C.
08:32Sauf que,
08:33si on veut
08:33taper à très grande échelle,
08:35et c'est notre rôle,
08:36nous, on entreprise à mission,
08:38et notre mission,
08:38c'est de réinventer
08:39avec Panache
08:39l'industrie textile française.
08:41C'est bon, c'est fait.
08:43Si on veut
08:44réinventer à grande échelle,
08:45toujours avec notre Panache,
08:46l'industrie textile française,
08:48il faut des volumes
08:48à plus grande échelle.
08:50Et le marché du B2B,
08:51d'équipements,
08:52des salariés,
08:54des vêtements de travail,
08:55des vêtements d'image,
08:56c'est un marché
08:56à plus forte échelle,
08:57et il n'y avait pas d'offre
08:58made in France compétitive.
09:01Et donc,
09:02de façon intuitive,
09:03on se dit,
09:04si on sait faire des slips
09:06avec un prix accessible,
09:07on sort à faire des t-shirts,
09:08et pareil,
09:08on a réussi de la même façon.
09:10On a regardé le prix du Portugal,
09:12qui est notre premier concurrent,
09:13et on s'est dit,
09:14on doit être très très proche
09:15du prix du Portugal.
09:16Donc,
09:16le Portugal arrive à nous,
09:18à fournir un t-shirt
09:20à 6,90 euros hors taxes,
09:22matière portugaise,
09:23confection portugaise.
09:25Nous,
09:25notre meilleur prix,
09:26c'est 7,90,
09:27ce qu'on arrive à faire,
09:28matière française,
09:30tricotage français,
09:31t'inture française,
09:31confection française,
09:33et bio,
09:34en plus,
09:34ce que ne fait pas toujours
09:35le Portugal,
09:36à 7,90 aujourd'hui.
09:38Et sûrement,
09:38qu'il y a des volumes,
09:39on arrivera
09:39auprès du Portugal.
09:40C'est dingue de se dire
09:41qu'il a fallu attendre
09:422025,
09:452026 quasiment,
09:46pour pouvoir
09:47avoir une industrie
09:48qui propose
09:49un t-shirt
09:50fait sur le territoire
09:51à un prix
09:52totalement compétitif.
09:53Comment se fait-il
09:54que ce n'ait pas été développé avant ?
09:56Est-ce que c'est un manque
09:56de volonté ?
09:57Oui,
09:58et même juste d'y croire.
10:01Je pense que
10:01n'importe qui,
10:02aujourd'hui encore,
10:03quand vous parlez de 1000,
10:04vous vous dites,
10:04oh, mais ça ne marchera pas.
10:06Voilà,
10:06ça y est,
10:07c'est enterré d'avance.
10:08C'est vraiment culturel.
10:10Les Chinois ne se posent pas
10:11cette question.
10:12J'ai eu plus de non
10:13en 5 ans en France
10:14qu'en 20 ans en Asie.
10:16Non,
10:16ce n'est pas possible.
10:17Mais qui dit
10:18que ce n'est pas possible ?
10:19Impossible n'est pas français.
10:20Mais bien sûr,
10:21et en plus,
10:22même d'un point de vue pragmatique,
10:23dans tous les pays
10:24en voie de développement,
10:25pour ne pas dire
10:25pays pauvre,
10:26on monte des ateliers de couture.
10:28Dans un pays riche,
10:29on ne monte pas
10:29d'ateliers de couture.
10:31Je vous donne juste
10:32quelque chose
10:33qui m'a fait quitter
10:33le Bangladesh.
10:35En 2019,
10:36il y a des émeutes
10:37très très fortes au Bangladesh.
10:38Les Banglades
10:39descendent dans la rue
10:39et on peut mourir
10:41quand on descend
10:41dans la rue au Bangladesh.
10:43Et le gouvernement
10:44bangladais dit
10:44on va multiplier
10:46les salaires par deux.
10:47Non mais attendez,
10:48on se dit
10:48c'est super.
10:49Macron,
10:50le jour où il dit
10:50on multiplie les salaires par deux,
10:51vous imaginez ?
10:52Je me dis
10:53c'est trop bien,
10:54enfin ce pays va vivre
10:54de son industrie.
10:56J'appelle mon usine
10:57la plus importante
10:58avec qui j'ai des échanges
10:59depuis toujours
10:59et je lui dis
11:00super,
11:01ton pays va vivre
11:02de son industrie.
11:02Et il me répond
11:03tu sais,
11:04on n'est pas en France,
11:05on ne pense pas
11:05à décorer nos maisons.
11:06maintenant qu'ils n'ont plus faim
11:07ils ne vont plus venir travailler.
11:09Et je vomis cette phrase.
11:11Je me dis
11:11en fait
11:11je ne vais pas sauver
11:12le Bangladesh,
11:13je ne vais pas sauver le monde,
11:14je vais retourner travailler en France.
11:15Mais finalement,
11:17aujourd'hui,
11:18si elle fait écho
11:19cette phrase,
11:20on n'arriverait pas
11:21à rebâtir en France
11:21parce que
11:22le frigo est plein
11:23et qu'on n'a plus envie
11:24de travailler.
11:25Voilà,
11:25ça fait vraiment réfléchir.
11:27Ça veut tout dire aussi.
11:27Ça veut tout dire.
11:28T'es comme t-shirt,
11:29on est fiers,
11:31il fallait un mot fort,
11:31un engagement fort.
11:33On a lancé le projet,
11:34on a annoncé le projet
11:35il y a deux jours,
11:36on a déjà eu 70 demandes
11:37hier dans la journée.
11:39Je pense que
11:39les entreprises en ont envie,
11:41les salariés en ont envie,
11:42on a fait le salon du CSE
11:43cette année,
11:44des CSE,
11:45on a vu des gens incroyables
11:46mais on veut du slip
11:47et on veut du made in France.
11:49Nous,
11:49on doit proposer des solutions,
11:51c'est notre devoir.
11:52Alors,
11:53un petit mot également
11:54sur la marque Chine,
11:55on a beaucoup parlé
11:56de la marque Chine,
11:56marque Shine,
11:57on ne sait même plus
11:58comment le prononcer,
11:58je crois que c'est Chine
11:59la bonne pronunciation.
12:00Vous avez donc,
12:03comme vous l'avez dit,
12:04travaillé longtemps
12:04sur le territoire chinois.
12:06Vous avez fait partie,
12:07vous le savez français,
12:08des premières marques
12:08à avoir quitté le BHV,
12:10parmi les premiers
12:10d'une longue liste,
12:11comme on peut le voir désormais.
12:13J'ai trouvé la réaction
12:15très intéressante
12:16de Guillaume Gibault,
12:17notamment sur les réseaux sociaux,
12:19qui a,
12:20d'une manière un peu provocante,
12:21dit que Chine,
12:22ce n'est pas le problème en fait,
12:23Chine,
12:23parce que la fast fashion
12:25a toujours existé,
12:26ça existera encore
12:27après Chine.
12:28Et puis à côté,
12:29il faut se dire
12:30que le salon du Made in France
12:31a réuni plus de 100 000 personnes.
12:33Donc on voit bien l'intérêt
12:34pour le Made in France,
12:36le savoir-faire français,
12:37que finalement,
12:38au lieu de se focaliser
12:39sur Chine,
12:40et il y en aura d'autres,
12:41il vaut mieux mettre la lumière
12:43sur les entrepreneurs
12:43qui se battent
12:44pour produire
12:45sur le territoire français,
12:46en rappelant que
12:47nos achats
12:48sont nos emplois.
12:49Exactement.
12:50Le moins cher,
12:51il y en aura toujours.
12:53On a eu l'implantation
12:54de Zara,
12:55on a eu l'implantation
12:56d'H&M,
12:57et on criait aussi.
12:59Et d'ailleurs,
13:00si on prend du recul
13:01et on regarde,
13:03malheureusement,
13:03les marques
13:03qui n'ont pas tenu,
13:04qui se battaient
13:05pour le prix,
13:06elles ont toutes perdues.
13:07Jennifer a perdu.
13:08Toutes celles
13:08qui se battent
13:09pour un prix moins cher
13:10perdront.
13:12Il faut des valeurs.
13:13Le français est particulier.
13:15C'est un combattant,
13:17il a des idées,
13:18il croit en son pays,
13:21il est chauvin.
13:22Et donc,
13:22ce qui va le porter,
13:23c'est sa décision,
13:24c'est à lui de décider.
13:25Dans un t-shirt,
13:26on a oublié
13:27qu'il y avait
13:27un champ de coton.
13:29Voilà.
13:30Donc,
13:30le combat du prix
13:31est perdu
13:31parce qu'on a oublié
13:32ce qu'était un produit.
13:34Qu'il y avait une agriculture,
13:35une filature,
13:35un tricotage,
13:37un ennoblisseur qui teint,
13:39une confection,
13:40un logisticien,
13:41du marketing.
13:42Voilà.
13:42Il y a plein de métiers
13:43derrière un t-shirt.
13:44Et c'est pour ça
13:44que fierté,
13:45c'était pour nous
13:46la façon de mettre en avant
13:48tout ce savoir-faire
13:49autour d'un produit
13:50et le point d'entrée
13:52de se dire
13:52c'est possible en France
13:53à 7,90.
13:54Et d'ailleurs,
13:55les premiers retours
13:55sont dingues.
13:56Les entreprises
13:57qui nous appellent
13:58qui sont plutôt
13:58des gens qui font
13:59du vêtement en images
14:00qui disent
14:00mais c'est trop bien,
14:01on en veut tout de suite.
14:03On ne savait pas
14:03comment faire.
14:05Donc,
14:05notre responsabilité,
14:06nous,
14:07d'industriel,
14:09et le slip
14:09est un d'industriel
14:10aujourd'hui,
14:11est de proposer
14:12une solution.
14:12Qu'on critique,
14:13c'est une chose.
14:14Qu'on ne propose rien,
14:15c'est autre chose.
14:15On n'a jamais,
14:16nous, frontalement,
14:17critiqué la fast fashion.
14:18En fait,
14:19ce n'est pas notre combat.
14:20Il n'est pas là.
14:20Elle existe.
14:21Proposons des alternatives.
14:22Le combat est ailleurs.
14:23Sinon,
14:24c'est culpabilisant,
14:25en fait.
14:26On n'est pas en mesure.
14:27Les magasins actions
14:28sont en forte croissance
14:29et je rappelle quand même
14:30que leur croissance,
14:31elle est liée
14:31à des situations économiques
14:33dramatiques d'entreprises
14:34qui meurent.
14:35Est-ce qu'on doit
14:35leur en vouloir ou pas ?
14:36C'est une alternative.
14:38On doit,
14:39nous,
14:39en tant que dirigeants,
14:40créateurs d'idées,
14:42de savoir-faire
14:43et d'industrie,
14:44proposer des solutions
14:45aux Français.
14:46Et c'est ce qu'on fait
14:48et on recommencera
14:48dans un an
14:49et on recommencera
14:49dans six mois.
14:50C'est notre job.
14:52Proposer des solutions,
14:53proposer des alternatives
14:54et leur donner envie
14:55d'acheter sur le territoire français.
14:58D'où ce slogan
14:59que vous répétez constamment,
15:00nos achats sont nos emplois.
15:01C'est aussi que ça a un impact
15:03sur nos emplois,
15:04sur la vitalité d'un territoire.
15:06Bien sûr.
15:07Et on sait qu'un emploi
15:08dans l'industrie
15:09crée deux emplois indirects.
15:12Et dans l'étude
15:13qui est sortie hier
15:14faite par l'UIT,
15:16par KPMG
15:17et mandatée par l'UIT
15:18et l'Uith,
15:19on dit aussi
15:20que quand un produit importé
15:23coûte une fois
15:24virgule huit plus cher
15:26qu'un produit
15:27made in France
15:27quand on regarde
15:28l'impact sur l'environnement
15:30et sur la santé.
15:31Donc le français,
15:32il comprend,
15:32laissons-lui le temps
15:33de comprendre,
15:34ne soyons pas culpabilisants,
15:36tout le monde n'a pas
15:36le même pouvoir d'achat,
15:38propose-nous des solutions,
15:39c'est Noël,
15:40il est grand,
15:41il sait ce qu'il a à faire,
15:43ce n'est pas des enfants,
15:44les Français.
15:45Moi, je pense qu'ils ont mieux
15:46compris que tout le monde.
15:47Quand on voit le sujet
15:48Duralex
15:48et que quand Duralex
15:50ouvre son capital
15:51et qu'en deux jours,
15:52il y a 20 millions
15:53d'intentions d'investisseurs,
15:55les Français,
15:55vraiment,
15:56ils ont compris.
15:57Je pense que nous,
15:58le slip,
15:58on est un outil à rebâtir
16:00et c'est ce qu'on va faire.
16:02Ils ont compris
16:02que Duralex,
16:03ce verre de notre enfance,
16:04était en difficulté
16:05et c'est vrai
16:06qu'il y a une réaction
16:06assez incroyable.
16:0720 millions
16:08d'intentions
16:09d'investir
16:11et également
16:12à ce salon
16:13du Made in France,
16:14ça a été
16:14une prise d'assaut
16:16avec des mots d'amour,
16:17avec cette envie
16:18d'acheter,
16:18de soutenir
16:19et de fierté.
16:21On y revient
16:21à la fierté.
16:22Dernière petite question
16:23liée à Marie.
16:24Pour ceux qui nous écoutent,
16:25notamment des jeunes
16:26entrepreneurs
16:27qui souhaiteraient
16:28se lancer
16:28dans l'univers du textile
16:30et qui ont toujours
16:32cette première envie
16:32de chercher un local
16:33pour ouvrir
16:34une boutique,
16:35un lieu.
16:36Au regard de votre expérience
16:37au slip français
16:38et également
16:38votre expérience
16:39avant le slip français,
16:42quels conseils
16:42avez-vous envie
16:43de leur donner
16:43en quelques mots ?
16:44De bien garder
16:45leur valeur.
16:46C'est-à-dire qu'il faut
16:47s'orienter vers des gens
16:49qui apportent de la valeur.
16:51Si c'est des créateurs
16:52de mode,
16:52leur métier
16:53c'est de rester créateur.
16:54Ils ne seront pas
16:55bons vendeurs
16:55et il faut se faire accompagner
16:57de revendeurs
16:58qui feront mieux
16:59le job qu'eux.
17:00J'ai rencontré
17:00deux créatrices
17:01justement.
17:02J'étais marraine
17:04d'un forum
17:04sur Entreprendre aux Féminins
17:05et il y a deux créatrices
17:07d'Aubervilliers
17:08qui ont reçu le prix.
17:10Elles sont créatrices
17:11de tricotage
17:12avec Remaillé
17:13qui est Aubervilliers
17:13et la première chose
17:15qu'elles me disent
17:15oui ça va
17:16mais on a tellement
17:18de charges administratives
17:19qu'on cherche quelqu'un
17:20pour régler les machines.
17:21Je lui dis
17:21tu sais le mieux
17:22c'est que tu règles
17:23tes machines
17:23et t'embauches
17:24quelqu'un pour l'administratif
17:25parce que t'es profondément
17:26créatrice.
17:27Donc bien savoir
17:28où sont ses compétences.
17:30Merci beaucoup
17:31Léa-Marie.
17:32Je rappelle
17:32que vous êtes à la Direction Générale
17:34du Slip Français
17:34avec Guillaume Gibault.
17:37Merci.
17:37On va se quitter
17:38un court instant
17:38et on se retrouve juste après
17:40pour aller se balader
17:40avec Thibaut
17:41notre French Trotter.
17:43Artisans,
17:43porteurs de projets,
17:44apprentis,
17:45les chambres de métiers
17:46et de l'artisanat
17:47vous accompagnent.
17:48La CMA,
17:49artisans de la nouvelle économie
17:50présente
17:51Sud Radio
17:53C'est ça la France
17:54Nathalie Schrengirma.
17:56Et nous voilà de retour
17:57dans ces salles à France.
17:58Nous allons partir maintenant
17:59en balade
18:00avec Thibaut
18:02notre French Trotter.
18:04Sud Radio
18:04C'est ça la France
18:05avec Thibaut
18:06le French Trotter.
18:07Qui est parti
18:08du côté
18:09des salons des maires
18:10à Paris
18:10et des collectivités
18:11locales Thibaut.
18:13Exactement Nathalie.
18:14Alors pour rappel,
18:15ce salon,
18:15c'est un salon parisien
18:16qui réunit chaque année
18:17élus, décideurs
18:18et acteurs de la vie locale.
18:19Un événement très vaste
18:20puisqu'il accueille aussi
18:21désormais le salon
18:22des sports et parasports
18:24ainsi que le salon
18:24de la biodiversité
18:25et du génie écologique.
18:27C'est également
18:27une occasion unique
18:28pour les entreprises françaises
18:30de présenter
18:31leurs innovations
18:31en collectivité.
18:33Tous les secteurs
18:33sont représentés,
18:34services numériques,
18:35aménagement,
18:36mobilité,
18:37sécurité,
18:37environnement.
18:38Et le Maine
18:38in France
18:39joue un rôle clé
18:40pour accompagner
18:40les mairies
18:41dans leurs projets.
18:42Parmi les solutions
18:43proposées aux élus,
18:44j'ai découvert Marianne,
18:45une application
18:46qui modernise totalement
18:48le secrétariat de mairie
18:49et François Lyonnais,
18:50son cofondateur,
18:51nous explique
18:52comment ça marche.
18:53L'objectif,
18:54c'est d'alléger
18:54le quotidien
18:55du secrétariat de mairie,
18:56en particulier
18:57du secrétaire général
18:58de mairie
18:59qui est un métier en tension,
19:00un couteau suisse
19:01avec une charge de travail
19:02assez importante.
19:03Et nous,
19:03on essaie de proposer
19:04une solution
19:05qui va faciliter
19:05justement ce quotidien
19:07avec un partage
19:08d'informations
19:08entre le secrétariat,
19:10les élus
19:10et les agents.
19:11C'est justement
19:11une solution qui a été
19:12co-construite
19:12avec les élus
19:13et les secrétaires de mairie ?
19:14Tout à fait.
19:15On a recueilli
19:16des besoins,
19:17on a identifié
19:17des irritants
19:18qu'on retrouvait
19:19fréquemment
19:19sur différents territoires.
19:21Donc c'est plutôt orienté
19:21sur des communes
19:22petites à moyenne,
19:24plutôt rurales,
19:25qui n'ont pas forcément
19:26d'outillage
19:27et sur lequel
19:28on propose une solution
19:29qu'on veut innovante,
19:30moderne
19:31et puis le plus simple
19:32et intuitif possible
19:34d'utilisation.
19:35Justement,
19:35des exemples concrets
19:36de services
19:36proposés par Marianne ?
19:38Une vision partagée
19:39des événements
19:40de la commune,
19:40une possibilité
19:41de gestion de tâches,
19:43un partage
19:43de documents
19:44comme des modèles
19:45d'arrêtés,
19:46des modèles
19:46de procès-verbaux,
19:48des modèles
19:48de documents
19:49SERFA.
19:50L'idée,
19:50c'est qu'à tout
19:51un chacun,
19:52avec un simple
19:52navigateur web,
19:53n'importe quand,
19:54je puisse accéder
19:55à cette information.
19:56Comment ça marche ?
19:56C'est un système
19:57d'abonnement,
19:57c'est ça ?
19:58Oui,
19:58par système d'abonnement
19:59mensuel,
20:00effectivement,
20:00donc pas d'engagement.
20:01Si l'application
20:03ne convient pas,
20:04on peut arrêter
20:04à n'importe quel moment,
20:05se désengager.
20:06Nous,
20:06on restitue les données
20:07qui ont été renseignées
20:08dans l'application,
20:09voilà,
20:09tout est sécurisé,
20:11évidemment,
20:12et 100% français
20:14et hébergé en France.
20:15C'est le lancement
20:16de ce produit,
20:16de ce service.
20:17Quel est votre objectif ?
20:19Alors oui,
20:19tout à fait,
20:20on lance,
20:20l'idée,
20:20c'est de se faire connaître,
20:22on profite du salon,
20:24c'est notre cible,
20:25évidemment,
20:26il y a beaucoup
20:26d'élus,
20:28de maires,
20:28voire même de secrétaires
20:29des communes
20:30qui sont dans notre cible,
20:31donc l'idée,
20:32c'est de pouvoir
20:33se faire connaître
20:34et voilà,
20:35après,
20:35de pouvoir renouer
20:36des contacts
20:36pour un lancement
20:37officiel de l'application
20:38tout début de 2026,
20:39donc oui,
20:40c'est tout neuf.
20:41Merci,
20:41et puis longue vie
20:42et bon lancement
20:43à Marianne.
20:43Merci beaucoup,
20:44merci à vous.
20:44Alors,
20:45suite de ma visite,
20:45je suis avec Corine Dounet
20:47qui est conseillère
20:47municipale à Firmis
20:48dans l'Aveyron,
20:49c'est du côté de Rodez.
20:50Alors,
20:50Corine,
20:51qu'est-ce que vous êtes venue
20:51chercher ici
20:52au salon des mères ?
20:53Alors,
20:54nous,
20:54on a ce projet
20:54surtout d'une structure
20:56métallique
20:57pour l'école maternelle
20:58de jeu
20:59et de motricité.
21:00pour enrichir la motricité
21:01des enfants
21:01dans l'école maternelle.
21:02Voilà,
21:03tout à fait.
21:03C'est pour ça
21:04que nous étions
21:04au hall du sport
21:05pour voir un peu
21:06ce qu'on nous conseillait.
21:09Voilà,
21:09et avec le maire,
21:09il a pris rendez-vous
21:10avec plusieurs exposants.
21:12C'est la première fois ?
21:13Non,
21:13c'est la deuxième pour moi.
21:14Deuxième fois que je viens,
21:16j'étais venue l'année dernière
21:17et voilà,
21:18mais c'est très intéressant
21:19et c'est vrai
21:20qu'on voit beaucoup de choses
21:22qu'ils pourraient faire
21:23pour notre commune,
21:24pour arranger un peu
21:25à la commune de Firmin.
21:27C'est l'occasion aussi
21:28de rencontrer
21:28des collègues,
21:30des personnes aussi
21:30qui travaillent
21:31dans d'autres villes,
21:32dans d'autres mairies
21:32et d'échanger ?
21:33Et d'échanger aussi, oui.
21:34Puis en plus,
21:35ça permet d'aller voir
21:36ou le Sénat
21:36ou l'Assemblée nationale,
21:38ce qu'on a vu ce matin.
21:39Nous avons déjeuné au Sénat
21:40et c'était très enrichissant
21:42ainsi que la visite du Sénat.
21:44Alors,
21:45on comprend bien avec Corinne,
21:46c'est un salon
21:46qui permet aux élus
21:47de se rencontrer,
21:49d'échanger,
21:50de découvrir
21:50les innovations françaises
21:52et je crois que c'est aussi
21:53un lieu très fréquenté
21:54par les responsables politiques.
21:55Bien évidemment.
21:56Bah oui,
21:57justement,
21:58j'ai croisé
21:58notre ancien Premier ministre,
22:00Gabriel Attal
22:00et je lui ai demandé
22:01ce qu'il avait
22:02le plus marqué
22:03dans ce salon.
22:04C'est évidemment
22:05le dynamisme,
22:06l'enthousiasme
22:06qu'on sent
22:07chez nos élus locaux
22:08mais aussi tout cet écosystème
22:09qui participe
22:10de notre vie locale
22:11avec des entreprises,
22:12des institutionnels
22:13qui s'engagent,
22:13des associations.
22:14Vous savez,
22:15on est dans un moment
22:15de grande instabilité politique
22:16au niveau national
22:17et je crois que
22:18l'échelon local
22:19est aujourd'hui
22:20la stabilité rassurante
22:21dont les Français ont besoin.
22:22Et la place de collectivité
22:23pour dynamiser
22:24le Made in France ?
22:25Très important aussi,
22:25j'en parlais à l'instant
22:26d'ailleurs
22:26avec un fabricant de drapeaux.
22:28Voilà.
22:29Merci beaucoup.
22:29Merci beaucoup.
22:30Sur la recommandation
22:31de Gabriel Attal,
22:33je viens découvrir Manufet.
22:35Alors qu'est-ce que c'est Manufet ?
22:36Je suis avec Benjamin Robert.
22:37Vous êtes PDG
22:38de l'entreprise.
22:39C'est ça, oui.
22:40Donc du coup,
22:40je suis la quatrième génération
22:42à la tête de l'entreprise.
22:43Donc on est une petite PME familiale
22:44basée à une heure
22:45au sud de Lyon
22:46à Tain-l'Hermitage.
22:48Et donc voilà,
22:48depuis quasiment 100 ans,
22:49on fabrique des drapeaux
22:50dans notre atelier historique.
22:52Donc on essaye
22:53à travers nos produits
22:54de sensibiliser les élus
22:56que l'on a sur l'Odémer
22:57sur la fabrication française
22:59parce qu'on se rend compte
23:00depuis des années
23:01qu'il y a énormément
23:02de concurrence déloyale
23:04sur des entreprises
23:05qui se ditent fabricantes,
23:07qui achètent des produits
23:08à l'étranger,
23:09qui réétiquettent
23:09et qui mettent
23:10et qui sont fabricants.
23:11Donc voilà,
23:11on est fabricants de drapeaux
23:13mais aussi on essaye
23:14de sensibiliser
23:15et de montrer aux élus
23:17d'acheter français.
23:18Qui sont nos clients ?
23:19Les élus,
23:19je crois que vous avez
23:20aussi l'Élysée
23:20comme client ?
23:22Oui, effectivement.
23:23Donc on va dire
23:23que les collectivités locales
23:24sont nos plus grands clients
23:26et après,
23:27voilà,
23:27on a d'autres marchés
23:28aussi relativement importants
23:30avec l'Élysée,
23:31avec l'Assemblée nationale,
23:33le Sénat.
23:34Donc on s'occupe
23:34de ne pas boiser l'extérieur
23:36et l'intérieur des bâtiments.
23:38Il y a beaucoup
23:38de fabricants de drapeaux
23:39aujourd'hui en France ?
23:41Des vrais fabricants,
23:42on peut les compter
23:43sur le dos d'une main.
23:44Des vendeurs de drapeaux,
23:46il y en a beaucoup.
23:47Beaucoup trop même d'ailleurs.
23:48Je crois que vous avez
23:49le label Origine France Garantie ?
23:51Oui,
23:51du coup,
23:52pour vraiment justifier
23:53la provenance de notre produit
23:54et surtout mettre en lumière
23:56notre main d'œuvre
23:56parce qu'en fait,
23:57derrière nos produits,
23:58c'est des couturières,
24:00des brodeuses,
24:01des dessinateurs.
24:02Donc justement,
24:02pour faire la promotion
24:04de leur activité,
24:05on a été obligé,
24:06entre guillemets,
24:06de faire certifier nos produits
24:07pour pouvoir avoir
24:09un appui officiel
24:10sur la provenance
24:11de notre matière
24:12et de notre main d'œuvre.
24:14Justement,
24:15on parle de fabrication.
24:15il y a une couturière
24:16qui se fait côté de nous
24:17avec une machine.
24:18Comment fabriquer un drapeau ?
24:19Alors,
24:20c'est relativement sain
24:21mais en même temps,
24:22il faut avoir un bon coup de main.
24:23C'est-à-dire qu'en fait,
24:24on va avoir,
24:24soit on achète du tissu
24:25qui est déjà teinté,
24:26par exemple,
24:26le bleu, blanc, rouge,
24:27le France.
24:28On va acheter du tissu
24:29teinté bleu, blanc et rouge.
24:30On va le découper.
24:31On va assembler le bleu
24:32avec le blanc,
24:33le blanc avec le rouge
24:34et après,
24:34on va faire un ourlet sur le tour
24:35et les finissons
24:36qui vont avec,
24:37soit monter sur une rampe en bois,
24:39soit pour monter sur un pavillon.
24:41Et après,
24:41on a une autre technologie
24:42qui est de l'impression numérique.
24:44Donc,
24:45pour les drapeaux
24:45un peu plus compliqués
24:46où il y a des armoiries,
24:47par exemple,
24:48l'Espagne,
24:48où il y a des armoiries,
24:49en fait,
24:50on a des imprimantes numériques.
24:52C'est un peu le même principe
24:53qu'une imprimante du bureau
24:54sauf qu'à la place
24:54de mettre des ramettes de papier,
24:56on a une grosse bobine
24:56de tissu blanche
24:57et en fait,
24:58le tissu se déroule
24:59et il y a un chariot
25:00qui vient imprimer le drapeau.
25:01Après,
25:02ça passe dans une machine
25:03qui va fixer les couleurs
25:04et après,
25:04c'est à part la découpe
25:05et la confection.
25:06Et après,
25:07on a d'autres types de drapeaux,
25:09tout ce qui est drapeaux
25:09d'anciens combattants
25:10où c'est des drapeaux
25:11pour le coup
25:11qui sont brodés.
25:12Merci,
25:13on sait tout sur le drapeau.
25:15Donc,
25:16on rappelle le nom de l'entreprise.
25:17Manufaites,
25:18donc on est situé
25:19dans la Drôme
25:20à une heure de Lyon.
25:21Voilà.
25:22Merci infiniment
25:23et bon salon.
25:25Merci beaucoup Thibaut.
25:26C'était intéressant
25:27toutes ces rencontres.
25:28Très riches,
25:29la belle édition
25:30du salon des maires.
25:31De toute façon,
25:31on vous retrouve,
25:31je crois,
25:31la semaine prochaine
25:32pour évoquer encore
25:33toutes ces belles découvertes.
25:35Puis là,
25:35par exemple,
25:35on a découvert
25:36une belle entreprise française
25:37spécialisée
25:37dans la fabrication
25:38de drapeaux
25:40100%
25:41Mélifrance.
25:42Ça,
25:42c'est important de le dire.
25:43Ils ont évoqué
25:44le fameux label
25:45Origine France Garantie.
25:47Eh bien,
25:47on se retrouve la semaine prochaine
25:48pour de nouvelles aventures
25:49au Salon des Mers.
25:50Merci Thibaut.
25:52Merci à vous,
25:53chers auditeurs.
25:53Rendez-vous la semaine prochaine,
25:55même jour,
25:55même heure
25:56et même radio
25:57et surtout d'ici là,
25:58portez-vous bien.
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