00:00Je vais vous raconter une anecdote. Le Premier ministre nous avait invité les chefs de parti, il y avait Edouard Philippe, il y avait Gabriel Attal, il y avait Marc Fénault qui représentait le Modem, etc. à trois reprises.
00:13Et en prélude de ces déjeuners, à chaque fois c'était la même phrase, on est bien d'accord, on ne touche pas aux retraites.
00:18À tel point que le troisième déjeuner, Marc Fénault avait fait cette réflexion, attends Sébastien, ça fait la troisième fois, tu vas finir par nous mettre la puce à l'oreille.
00:30Donc moi vous voyez, je suis un homme assez simple, je pense que les valeurs de la vie ça doit être les valeurs de la politique.
00:37J'aime bien une forme de rectitude. Quand on prend des engagements, où on les tient, où on ne les tient pas.
00:42Mais moi je perds confiance quand on ne les tient pas. Et je n'avais rien à faire, je vais vous dire.
00:46Chaque jour, je justifie mon départ. J'avais senti que tout partait à gauche.
00:52Et que je pense que le gouvernement, derrière vraisemblablement Emmanuel Macron, parce que c'est Sébastien Lecornu, ça n'est ni Michel Barnier, ni François Béroux.
01:00Il y a derrière Emmanuel Macron qui a repris la main sur Matignon.
01:03Il a repris la main ?
01:04Bien sûr, bien sûr. Mais je pense qu'en réalité, il s'était dit finalement que les Républicains tiennent trop à leur siège.
01:11Bruno Retailleau est passionné par son ministère. Ce qui était vrai, ce qui était vrai.
01:17Et que finalement, pour lui-même, pour ce poste, il acceptera, il avalera tout.
Écris le tout premier commentaire