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  • il y a 2 heures

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00:00Hello.
00:00Europe 1, Pascal Proevo.
00:04Il est 17h20,
00:06madame, messieurs, et
00:07il est, nous sommes avec Sarah Salman,
00:09Fabien Oteniente, Georges Fenek, Gautier Lebray,
00:11Olivier Guenek, et alors nous avons un invité
00:13qui nous a un petit peu surpris.
00:17Il est entré avec son chapeau,
00:20avec un costume
00:21à rayures.
00:24Il règle le volume du casque
00:26alors qu'il n'y a pas de casque.
00:27Mais pas de casque.
00:28Le chapeau, ça ne passe pas.
00:31Le costume gris du meilleur effet.
00:34T'es les mêmes.
00:35Faut te foutre de ma gueule, t'es les mêmes.
00:37Bonjour mes amis.
00:41Parlez dans
00:41écoutez, franchement, c'est un supportable.
00:44Levez le micro
00:45plutôt que de baisser votre tête.
00:47Ça fait 50 ans que vous faites ça.
00:49Je ne sais pas.
00:4960 ans.
00:51C'est vrai, 60 ans.
00:551966,
00:562026, dans quelques jours.
00:57Est-ce que vous savez
00:58la première fois
01:00que vous êtes passé
01:01derrière un micro
01:02ou devant un micro ?
01:03Le 3 mai.
01:04Le 3 mai 2026 ?
01:06Non, le 3 mai 1966.
01:07À la télévision.
01:08Oui.
01:08À la télévision.
01:09Et avant, vous aviez déjà fait quelques années ?
01:11Non, rien du tout.
01:12J'ai fait croire à Martial
01:13que j'avais fait de la radio à Calais.
01:14Donc le 3 mai,
01:16menteur.
01:17Ah, bien sûr.
01:18Bien sûr que je suis menteur,
01:19ça ne date pas d'aujourd'hui.
01:20Ce n'est pas nouveau.
01:21Ce n'est pas nouveau.
01:22Ce n'est pas un scoop.
01:23Vous n'avez pas menti professionnellement quand même ?
01:25Vous n'avez jamais dit à l'antenne des choses fausses ?
01:28Moi, j'ai le label.
01:30Fidèle.
01:31Fidèle.
01:32Moi, je n'ai jamais embourbé quelqu'un.
01:33J'ai toujours 54 ans.
01:34J'ai toujours 54 ans depuis 20 ans.
01:37La Belle Deschamps.
01:38Bon, vous êtes là aujourd'hui.
01:39Pourquoi vous bougez vos mains comme ça ?
01:40J'ai toujours fait comme ça,
01:41mais vous ne me regardez jamais.
01:42C'est pour ça.
01:43Je regarde.
01:44Je fais toujours comme ça.
01:45C'est un tic.
01:46Mon grand-père faisait toujours ça.
01:47Bon.
01:48Oui, qu'est-ce qui se passe ?
01:49Vous êtes venu dans ce studio,
01:51non pas pour parler de vous,
01:52mais parce qu'il y a le tirage au sort
01:54de cette Coupe du Monde qui arrive.
01:56Oui.
01:56Et je vais vous dire quelque chose
01:58que vous pensez peut-être.
02:00La Coupe du Monde, pour moi,
02:01c'était l'événement majeur du football
02:03dans mon enfance et dans mon adolescence.
02:05Et même dans ma vie de jeune adulte.
02:07C'était le moment où on voyait
02:09le meilleur football possible.
02:11Et hélas, les dernières Coupes du Monde,
02:13même si la Coupe de l'Équipe de France
02:15est allée en finale,
02:16et que la finale était formidable.
02:17Pour le coup, France-Argentine,
02:18c'était formidable.
02:19Ça m'a un peu déçu.
02:20Parce qu'il y a trop d'équipes,
02:21il y a trop de matchs.
02:23Et puis, il n'y a plus ce qu'il y avait avant,
02:25c'est-à-dire qu'un football identifié,
02:27par exemple le Brésil,
02:28jouait d'une manière très différente.
02:31Or, maintenant,
02:32tous les Brésiliens jouent en Europe,
02:33donc il n'y a plus cette identité brésilienne.
02:35Alors, je suis encore un peu nostalgique.
02:38Eh bien, je vais vous dire, Pascal,
02:39je suis très content
02:40que vous parliez comme ça
02:42de la Coupe du Monde de football.
02:44Cette Coupe du Monde,
02:45en 2026,
02:47c'est une catastrophe.
02:49Non, mais je vais vous dire
02:49pourquoi c'est une catastrophe
02:50pour les amoureux de football.
02:52Écoutez, avant...
02:54C'est de parler.
02:5548 pays.
02:5748 pays, déjà.
02:59Sur 40 jours.
03:00Donc, ils vont jouer
03:01pratiquement 104 matchs
03:04en 40 jours.
03:04C'est énorme.
03:05Il n'y a plus l'élitisme
03:07qu'il y avait avant.
03:09Avant la guerre,
03:10la Coupe du Monde,
03:11eh bien, ils étaient 16.
03:12Ils ont rarement changé.
03:14J'ai fait des calculs tout à l'heure.
03:15Ils sont passés de 16 à 24 en 82.
03:18Donc, ils ont quand même tenu le coup.
03:19De 82 à 94.
03:21Et 32 en 98 à 2022.
03:23Et donc, je trouve
03:25que cette Coupe du Monde,
03:26il y a trop de pays.
03:27Et puis, moi, je suis désolé.
03:29Peut-être que je vais choquer.
03:30Moi, je ne supporte pas
03:31qu'on organise une Coupe du Monde
03:32dans trois pays différents.
03:34Le Mexique,
03:35le Canada,
03:36pour faire plaisir aux Canadiens,
03:37les Etats-Unis.
03:38C'est une opération,
03:39je vous signale quand même,
03:40enfin, vous l'avez dit,
03:41montée de toute pièce
03:42par Donald Trump.
03:43C'est lui qui a demandé
03:44la Coupe du Monde
03:45pendant son premier mandat.
03:47Il l'a eu.
03:48Et donc là,
03:48il va présider partout,
03:49il va être omniprésent,
03:50il sera au tirage au sort
03:51tout à l'heure,
03:51pendant quelques secondes, etc.
03:53Non, mais que ce soit aux Etats-Unis,
03:55la Coupe du Monde en 94,
03:56elle était réussie.
03:57Mais j'y étais.
03:58C'était formidable.
04:00Moi, je n'y étais pas d'ailleurs.
04:02Mais ce que je trouve dommage,
04:04effectivement,
04:05d'abord,
04:06comment dire,
04:07la rareté
04:08est quelque chose
04:09qui est intéressant.
04:10Au départ,
04:10on était quand même
04:11sur 16 équipes.
04:12En 1978,
04:13je crois qu'en Argentine,
04:14il y avait 16 équipes.
04:1516 équipes, j'en confirme.
04:16On est passé après à 24
04:18et on est passé ensuite à 32.
04:20En 98,
04:21il y avait combien ?
04:2132.
04:22Et là,
04:23on passe à 48 équipes.
04:24Ce qui fait que
04:25j'ai vu qu'il y a une toute petite équipe
04:26de...
04:28Curaçao.
04:30Curaçao.
04:31Fabien Othénienne.
04:32Curaçao.
04:32Je voulais dire
04:33que j'étais content
04:33de voir Jacques Vendroux.
04:34Parce que quand on faisait
04:35nos émissions à l'époque
04:37sur E-Télé,
04:38vous étiez là,
04:38donc ça nous rappelle
04:39de bons souvenirs.
04:40mais il faut dire
04:41quelque chose
04:41par rapport à ce que
04:42vous venez de dire
04:43sur cette érosion
04:46que vous ressentez,
04:47ce manque de passion.
04:49Il faut dire
04:49que les temps ont changé.
04:50Aujourd'hui,
04:51les joueurs jouent
04:52moult compétitions.
04:54Ils jouent
04:54la Champions League,
04:55leur championnat,
04:56la Coupe du Roi
04:57en Espagne,
04:58etc.
04:59Ils arrivent,
05:00en fait,
05:00dans cette compétition mondiale,
05:02ils sont rincés.
05:03Et on assiste à moins
05:05de spectacles
05:07parce qu'ils sont rincés.
05:08On peut faire aussi un parallèle.
05:09On peut faire aussi un parallèle.
05:11Mais moi,
05:11j'aime bien la Ligue des Champions
05:12parce que je trouve
05:13que c'est là
05:13qu'il y a le meilleur
05:13sauf.
05:15Le meilleur football,
05:16c'est la Ligue des Champions.
05:17Mais bien sûr,
05:17sauf,
05:18sauf,
05:19la Ligue des Champions,
05:20il y a quelques années,
05:20il y avait une équipe
05:22par pays qui était qualifiée,
05:23voire deux.
05:24Maintenant,
05:25il y en a trois,
05:25quatre,
05:26cinq.
05:26Mais ça,
05:27c'est pas grave.
05:27Moi, ça m'ennuie tout ça.
05:28C'est-à-dire qu'on est en train
05:29de supprimer
05:31ce qu'on appelle,
05:33que ce soit en politique,
05:34que ce soit dans n'importe quel milieu,
05:36l'élitisme.
05:37L'élitisme,
05:38c'est une récompense.
05:39On mérite d'aller en Coupe du Monde.
05:41On mérite de faire
05:42la Ligue des Champions.
05:43Là,
05:43vous vous rendez compte
05:44qu'il y a un tirage au sort
05:45qui commence à 18h,
05:47on ne sait même pas
05:47à quelle heure
05:47il va se terminer.
05:48Pourquoi ça vous gêne
05:49qu'il y a autant d'équipes ?
05:50Je n'ai pas compris.
05:50Mais c'est un business.
05:53Pourquoi ça vous gêne ?
05:54Mais pourquoi parce que,
05:56comme le dit,
05:57par exemple,
05:57il y a Curaçao
05:58qui est en Coupe du Monde.
05:59Des petites équipes
06:00qui vont jouer
06:00contre des énormes joueurs.
06:02Vous savez où c'est
06:05l'argument d'Olivier
06:07est excellent.
06:08C'est vrai aussi
06:09que pour ces petites équipes-là,
06:10elles ont aujourd'hui accès
06:11à le football
06:12et universel.
06:13Merci, c'est un argument.
06:15Le football est universel
06:16et que pour eux,
06:17c'est une manière
06:18pour le football
06:19d'aller dans des contrées
06:20en Coupe du Monde
06:21là où il n'allait pas avant.
06:24On continue de parler.
06:26On continue de parler.
06:28On continue de parler.
06:30Je suis content.
06:31En tout cas,
06:31je suis content.
06:32Il y a un Capone
06:34qui est parmi nous.
06:34Oui, contrairement à Al Danone,
06:36c'est Sarkozy.
06:37Bon, mais je suis content
06:38d'avoir M. Al Capone
06:39de retour.
06:40Qu'est-ce que vous avez dit ?
06:41On surnote M. Sarkozy
06:44Al Danone.
06:46Personne ne supporte
06:47personne d'Al Danone.
06:48C'est moi.
06:49C'est Pascal qui mange
06:50des Danones.
06:51Rien à voir.
06:51Rien à dire du tout.
06:52Je retire ça.
06:54Il y a un très mauvais goût.
06:55Moi, je suis très content
06:56de ne pas avoir revu tout.
06:57Oui.
06:58D'ailleurs,
06:58ce n'est pas vraiment
06:59si vous me permettez
07:00le chapeau d'Al Capone.
07:01C'est plus le chapeau
07:01des Blues Brothers
07:02que vous avez là.
07:03Vous ne pouvez pas
07:05sans arrêt
07:06me faire un compliment.
07:07Je me suis dit
07:08j'ai ressorti un colstal
07:10que je n'ai pas mis
07:10depuis 4 ans.
07:11Ça se voit,
07:12il me sert.
07:12Il me sert.
07:13Il me sert.
07:13Il me sert.
07:14Il me sert.
07:15Il me sert pas du tout.
07:15Il est en flanel.
07:17Bon, allez.
07:18A bientôt.
07:19Mais tu restes avec nous.
07:20Il y a le tirage.
07:22On n'a rien dit
07:22sur le football.
07:23Le fatball.
07:24On n'a rien dit.
07:25Non, on n'a rien dit.
07:26Le kit de France
07:27de fatball.
07:27Il a lu toutes ses notes.
07:28Mon grand-père,
07:28il disait le fatball.
07:30Il disait,
07:30ça va, je fais de mal.
07:31Bon, allez.
07:32A tout de suite.
07:33Pascal Proulx et vous,
07:3416h-18h,
07:35c'est sur Europe 1
07:36et dans un instant,
07:37le rappel des titres
07:37avec Émilie Dédès.
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