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  • il y a 2 jours
Cette semaine dans "Le Samedi Politique", nous revenons sur deux sujets majeurs de l’actualité internationale et française.

D’abord, la situation en Ukraine. Malgré les annonces autour d’un nouveau plan de paix évoqué par Donald Trump, les discussions entre Washington et Moscou restent incertaines. Quel rôle les Européens veulent-ils réellement jouer dans ce dossier ? Comment interpréter les mises en garde, les déclarations publiques et les prises de position des différents dirigeants ? Nous analysons les faits, les discours et leurs conséquences pour l’équilibre européen.

Nous évoquons ensuite les débats suscités par l’idée d’Emmanuel Macron d’un label pour les médias, discutée ces derniers jours dans le paysage politique français. Entre volonté affichée de clarifier l’information et inquiétudes sur l’indépendance de la presse, le sujet soulève de nombreuses questions. Nous revenons sur les prises de parole, les réactions et le contexte plus large dans lequel s’inscrit cette proposition.

Avec notre invité, Florian Philippot, le président des Patriotes, nous abordons également les relations entre l’Union européenne et l’Ukraine, les décisions prises à Bruxelles, les évolutions budgétaires à venir et le fonctionnement des institutions. L’occasion de mettre en perspective les enjeux énergétiques, économiques et diplomatiques qui traversent l’Europe.

Un programme dense pour comprendre les lignes de force du moment et éclairer les débats en cours.

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Transcription
00:00Chers amis, leur projet, faire disparaître les médias indépendants avant 2027.
00:13Aujourd'hui, Emmanuel Macron propose de labelliser les bons médias.
00:18Et derrière ce mot se cache un plan scandaleux.
00:20Décider de ce qui est fiable et de ce qui ne l'est pas.
00:23Créer une censure globale, totale.
00:25C'est une attaque violente contre le pluralisme.
00:28Regarder TV Liberté, suppression de nos comptes bancaires, perte massive de dons qui est le nerf de la guerre.
00:34On essaie encore de nous étouffer financièrement parce que nous gênons.
00:39Et l'avenir dira si des services de l'État, normalement dédiés à la sécurité, ont pu intervenir pour tenter de tuer notre chaîne.
00:48Voilà la méthode contre TVL.
00:49Frapper au porte-monnaie et ainsi faire taire ceux qui ne se plient pas.
00:54Si l'on nous attaque, c'est que nous avons de l'audience et de l'influence.
00:57Chaque don, chaque soutien devient alors une victoire contre ceux qui veulent nous réduire au silence.
01:03Aujourd'hui, le combat est clair.
01:05Défendre TV Liberté, c'est défendre la liberté des médias alternatifs.
01:09C'est défendre notre droit à une information non soumise à un label du pouvoir macroniste et des réseaux de l'ultra-gauche.
01:17Nous ne plierons pas.
01:18On ne se tait pas.
01:19On ne se vant pas.
01:20On résiste.
01:21Avec vous.
01:22Bonjour à tous.
01:47Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du samedi politique.
01:52Cette semaine, au programme, un vaste programme, la guerre en Ukraine d'abord.
01:56Malgré une nouvelle tentative d'accord de paix proposée par Donald Trump, la guerre se poursuit.
02:02À quel jeu ? Jouent donc les Européens.
02:04Réponse dans quelques instants.
02:06Et puis l'actualité, c'est aussi la nouvelle trouvaille d'Emmanuel Macron en grande difficulté sur le terrain politique national.
02:12Le président appellerait à présent de ses voeux la labellisation de ses médias pour mettre la presse à sa botte.
02:19Enfin, encore plus.
02:20On va parler de tout ça dans quelques instants.
02:22Mais avant, chers amis, vous le savez, j'ai besoin de vous pour le succès de cette émission.
02:26On va en parler tout à l'heure, à plus forte raison que les plateformes, en ce moment, ne nous font pas de cadeaux.
02:30Alors pensez dès maintenant à cliquer sur le pouce en l'air pour améliorer le référencement.
02:34Pensez bien sûr à m'écrire dans les commentaires.
02:36Vous savez que je vous réponds chaque semaine.
02:38Et puis évidemment, relayer cette vidéo au maximum.
02:41A tout de suite.
02:42Et à mes côtés, cette semaine, Florian Philippot.
02:55Bonjour, monsieur. Merci beaucoup d'être avec nous.
02:57Bonjour. Merci pour votre invitation.
02:59Avec plaisir. Vous êtes le bienvenu.
03:00Vous êtes le président des Patriotes.
03:02On va commencer cette semaine, si vous voulez bien, Florian Philippot, avec le dossier ukrainien.
03:06Je l'ai dit, les négociations entre Washington et Moscou semblent finalement ne pas aboutir.
03:11Est-ce que c'est une déception pour vous ou malheureusement, est-ce que vous y attendiez ?
03:15C'est toujours une déception parce que cette guerre est meurtrière, très meurtrière, des milliers de morts par semaine.
03:21C'est une déception parce qu'elle est ruineuse pour nous.
03:24Des milliards, j'ai envie de dire, par semaine aussi, quasiment, par tous les mois.
03:28Et en même temps, ça n'est pas vraiment une surprise parce que je sais que Trump fait le maximum, mais il a deux ennemis.
03:38Il a un ennemi intérieur qui est encore là.
03:41L'État profond n'est pas mort, malheureusement, aux États-Unis.
03:45Il est affaibli, évidemment, par rapport à la période Biden.
03:48Mais il y a, y compris encore assez proche de Trump, y compris son secrétaire d'État, Marco Rubio, qui est issu d'un compromis, en fait,
03:56qui n'est pas sur la même ligne que Witkoff, l'émissaire, et qui a probablement, sans trop le dire,
04:01mis quelques bâtons dans les roues de ce processus de paix lui-même.
04:06Et puis, l'autre ennemi, qui est un problème aussi, ce sont les Européens.
04:13Ce sont les européistes, même.
04:15C'est Macron, c'est von der Leyen, c'est le chancelier allemand Merz.
04:20Ce sont tous ces gens-là dont on a vu que, dès l'annonce d'une possible paix,
04:26ils ont paru plus tendus, que jamais les mines se sont devenues blêmes,
04:33alors qu'on aurait pu espérer quand même un peu de joie.
04:36Et puis, on a vu des propos agressifs.
04:39Quand Macron a reçu récemment, à l'Élysée, pour la dixième fois, je crois,
04:43et la deuxième fois en deux semaines, Zelensky,
04:46on a vu un Macron sortir de là, en conférence de presse,
04:49et tenir des propos très agressifs à l'encontre de la Russie,
04:51ce qui est évidemment incompatible avec un processus de paix en cours.
04:56Sauf quand on cherche, justement, à saboter la paix.
04:58Alors, les Européens, et les médias ont relayé cette parole, d'ailleurs,
05:02considèrent que le plan que Trump a proposé pour faire la paix en Ukraine
05:06était un plan dicté par Vladimir Poutine,
05:09en d'autres termes que le plan était beaucoup trop favorable à Vladimir Poutine.
05:14Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
05:15– D'abord, c'est faux.
05:16D'abord, si vous le regardez, alors il faut écouter des gens qui s'y connaissent.
05:19Je conseille Caroline Galactéros.
05:21– Elle était à votre place la semaine dernière.
05:22– Voilà, elle est excellente.
05:23Elle a sa chaîne P et Guerre sur YouTube,
05:26et puis parfois dans les médias, quand elle peut être invitée.
05:30Elle a détaillé les 28 points et démontré en quoi certains points
05:33étaient problématiques, très problématiques pour la Russie,
05:36notamment les questions territoriales,
05:38qui n'étaient pas du tout celles des revendications totales de la Russie.
05:42Sur d'autres points, l'utilisation des avoirs gelés,
05:46qui bénéficieront en fait à l'économie américaine,
05:48ce n'est qu'à mon avis pas tout à fait le plan à la base de la Banque centrale russe,
05:52qui possède 90% de ses avoirs.
05:54Il y a d'autres points qui sont problématiques.
05:56Évidemment, après, ça penche la version d'origine,
05:58qui n'existe plus, mais la version d'origine penchait plutôt côté russe.
06:01Ben oui, parce que sur le terrain, il y a aussi le principe de réalité.
06:06Sur le terrain, c'est la Russie qui gagne.
06:09Donc évidemment, quand vous cherchez à faire une paix,
06:11vous regardez les deux parties, vous parlez à tout le monde,
06:14sinon ça ne fonctionne pas,
06:15et vous êtes obligés de tenir compte de la réalité.
06:19La réalité, c'est que ce n'est pas l'armée ukrainienne,
06:20malgré tout le renfort de l'OTAN, de l'UE, qui gagne.
06:24C'est l'armée russe.
06:26Et notamment en novembre, elle n'a jamais autant avancé,
06:29les statistiques sont sorties, qu'au mois de novembre.
06:32Donc en fait, il y a même une accélération de la victoire russe,
06:35qui était, si on avait bien réfléchi au sujet,
06:37qui était inéluctable de toute façon.
06:39Donc c'était faux.
06:41C'est un argument, vous savez, dès que la paix est sortie,
06:43ils sont sortis des enregistrements dans Bloomberg,
06:45contre Steve Witkoff, l'émissaire de Trump pour la paix.
06:51Pour essayer de le discréditer, pour le faire passer pour un agent russe.
06:54De toute façon, dès que vous cherchez la paix, vous êtes un agent russe.
06:57Je suis un agent russe, je pense que TV Liberté est une chaîne russe.
07:03Caroline Galactéros, qu'on citait, est une agent russe.
07:06Henri Guénaud est un agent russe.
07:08– Ça, ce n'est pas commun, ça.
07:09– Non, oui, mais j'ai vu cette semaine…
07:11– Luc Ferry.
07:12– Luc Ferry est devenu un agent russe.
07:14Nous sommes tous des agents russes.
07:15Et Steve Witkoff est lui-même un agent russe.
07:18Voilà.
07:19Donc ils ont tout fait.
07:21Ils ont tout fait.
07:21Alors Trump n'a pas tenu bon, il ne l'a pas du tout mis de côté.
07:24Au contraire, il l'a envoyé à Moscou.
07:26Mais la réalité, c'est qu'il faut bien comprendre
07:29que depuis le départ, et ça n'a pas changé,
07:32notre analyse était donc la bonne.
07:33Macron ne veut pas de cette paix
07:36parce qu'il a besoin de gouverner par la peur
07:38et qu'on a la peur quand on a une perspective de guerre
07:41et que c'est un idéologue qui veut transférer
07:45la défense nationale à l'échelon européen.
07:49Et pour les mêmes raisons, l'Union européenne a besoin,
07:52dans une vision très orwellienne, d'un ennemi permanent
07:54qui s'appellera la Russie, pour avoir son armée.
07:58C'est tellement vrai que l'Union européenne sabote la paix
08:00que c'est pile maintenant qu'Ursula von der Leyen,
08:03aidé de Mertz, aidé de Macron,
08:06a relancé l'histoire du dégel des avoirs russes,
08:10en faisant pression sur ce pauvre Premier ministre belge,
08:13Bart de Wever,
08:15qui d'ailleurs, ce vendredi, a reçu au dîner
08:20la visite du chancelier Mertz et de Ursula von der Leyen,
08:24encadré par deux Allemands, pour lui mettre la pression.
08:28Je ne vais pas faire de pont à un Godwin,
08:29mais sans proportion, évidemment, sans comparer.
08:33Enfin, ça m'a fait un peu penser au 14 mars 1939,
08:35quand ce pauvre Ucha, le président tchèque,
08:40a reçu la visite d'un certain chancelier,
08:42un petit chancelier allemand, pour lui mettre la pression,
08:45et qu'il signait la capitulation de ce qui restait de Tchécoslovaquie,
08:50plus grand-chose, puisque la Slovaquie avait proclamé son indépendance.
08:53Et puis, le lendemain, les troupes allemandes entraient dans Prague.
08:56Voilà. Alors, ces comparaisons n'ont pas raison,
09:00mais puisque nos ennemis font en permanence des points Godwin,
09:02je m'en permets un.
09:03Je m'en permets un, parce que là, il est encadré d'Allemands,
09:06et il explique que c'est une folie, que c'est illégal,
09:08au regard du droit international, de dégeler les avoirs russes.
09:11Mais ces deux Allemands, von der Leyen et Mertz,
09:14lui mettent une pression de dingue,
09:15en sachant que si on dégèle les avoirs russes,
09:17on commet un acte illégal,
09:19qu'aucun autre pays ne fait.
09:20Il y a aussi des avoirs russes en Suisse,
09:21il y en a au Japon, il y en a aux États-Unis,
09:23ils ont tous dit, nous, on ne fera pas ça,
09:24parce qu'on respecte le droit international,
09:26c'est très dangereux, parce qu'ensuite,
09:27plus personne n'investira chez nous,
09:29il y aura des restaursions russes sur nos propres avoirs là-bas,
09:32et en plus, alors ça, à mon avis, ça plaît aux Allemands,
09:35cerise sur le gâteau, la société Euroclear,
09:37basée à Bruxelles, qui gère ses avoirs,
09:39c'est une société française.
09:41Les deux premiers actionnaires sont français,
09:43dont la Caisse des dépôts et consignations,
09:45qui en possède 13 ou 14%,
09:47qui est le bras armé de l'État français.
09:49Donc normalement, Macron devrait défendre la paix
09:51et les intérêts français là-dedans.
09:53Il fait le contraire.
09:55Donc, on a, voilà, j'espère que le Premier ministre belge tient bon.
09:58En tous les cas, on a là la démonstration chimiquement pure
10:03que l'Union européenne ne cherche pas la paix
10:06et cherche à envenimer la situation.
10:09On pourrait se dire aussi,
10:10je vais faire à l'avocat du diable aussi,
10:11puisque c'est aussi mon rôle,
10:12on pourrait se dire tout simplement que l'Union européenne
10:15est arrivée avec son contre-plan, j'allais dire,
10:17après la publication de celui de Donald Trump,
10:19tout simplement parce que l'Union européenne
10:21espère peser dans la balance diplomatique,
10:23tout simplement parce qu'elle est proche de l'Ukraine,
10:26que l'Ukraine est entre la Russie et l'Union européenne,
10:30et l'Europe,
10:30et qu'il serait temps que l'Europe pèse à nouveau diplomatiquement.
10:37– D'abord, peser, peser, pour quoi faire ?
10:41C'est-à-dire pour défendre une position
10:42qui est une position perdante,
10:44y compris pour nos propres intérêts.
10:45Ce n'est pas comme ça qu'on peut peser.
10:48– C'est le camp du bien, monsieur.
10:49– C'est le camp du bien, voilà.
10:50On a la morale, d'une morale,
10:51mais qui correspond aux intérêts d'une petite clique, en fait,
10:55de néo-conservateurs, de gens très idéologisés,
10:58et j'ajouterais, probablement,
11:00pour beaucoup d'entre eux, très corrompus.
11:02Car dans cette affaire, bien sûr,
11:03il y a les arguments idéologiques,
11:05je les ai rappelés,
11:06créer une armée européenne,
11:07tout ça, ce ne sont pas des fantasmes,
11:08ils le disent eux-mêmes.
11:09Vous avez hier une tribune
11:11de l'ancien ministre d'affaires étrangères lituanien,
11:13qui l'était jusqu'en 2024,
11:14qui vient de dire,
11:15l'Union européenne, par elle-même,
11:17doit se doter de l'arme nucléaire,
11:18comme entité, par elle-même.
11:20Et cette arme nucléaire
11:20devra être pilotée depuis Berlin.
11:22Donc, je veux dire,
11:23mais tout ça est avoué,
11:24le plan, il est là.
11:25C'est Draghi qui a dit,
11:27il faut qu'on devienne un État.
11:28Ce n'est pas moi qui l'ai dit,
11:29c'est eux qui le disent.
11:30Donc, il y a des motivations idéologiques,
11:32presque messianiques,
11:34enfin, ils sont vraiment dans un plan pour Milan,
11:36un truc délirant.
11:37Mais il y a aussi du sonnant et du trébuchant.
11:40Ne nous faisons pas d'illusions.
11:41Quand il y a des centaines de milliards d'euros et de dollars
11:43qui circulent vers l'Ukraine,
11:44dans un pays très corrompu,
11:46qu'on sait que là-bas,
11:46il y a des scandales de corruption,
11:48il y en a évidemment en retour.
11:49Il y a évidemment des rétrocommissions,
11:51il y a évidemment de la corruption.
11:52Donc, il y a des gens qui ont intérêt
11:53à la poursuite de la guerre.
11:54Je ne parle même pas de Zelensky.
11:55Lui, s'il n'y a plus de guerre,
11:57il n'est plus président,
11:58voire il doit trouver un pays d'exil.
12:01Parce que franchement,
12:03il y a des dingues autour de lui.
12:05Et en Ukraine,
12:07très, très extrémistes, néo-nazis,
12:10qui lui frompait de sa vie.
12:12Sauf s'il s'enfuit,
12:13qu'il a exfiltré.
12:14Mais il le sait tout ça.
12:15Donc, si vous voulez,
12:16il y a des forces…
12:17– Je me dis en passant, pardon de vous interrompre,
12:18mais ça posera aussi la question
12:19si la paix est signée.
12:22Parce qu'on a le sentiment
12:23que les gens qui sont autour de Zelensky
12:25refuseront cette paix,
12:26quelle que soit la signature.
12:27– Il faudra les désarmés.
12:29Vous ne pouvez pas accepter
12:30qu'il y ait des bataillons Azov et autres
12:32bandéristes
12:33et vraiment néo-nazis,
12:37extrémistes,
12:37très extrémistes,
12:38qui puissent être armés.
12:40Surtout que des armes,
12:41maintenant,
12:41qu'on leur a envoyées,
12:42circulent.
12:43Il y aura un travail à faire,
12:44c'est évident.
12:45C'est évident.
12:46Là-dessus,
12:47il va falloir que les Ukrainiens,
12:48on ne va pas se mettre à leur place,
12:50mais fassent un travail de conscience
12:51qu'ils arrêtent d'avoir des avenues
12:52Stépan Banderra.
12:54C'est-à-dire,
12:55on peut reprocher tout ce qu'on veut
12:56à la France,
12:56mais la France a fait ce travail.
12:58– Il y a encore des avenues Lénines.
13:00– Oui, c'est vrai.
13:02Il y a encore des avenues Lénines.
13:02Mais Lénine n'est pas français,
13:04mais sur notre propre histoire,
13:05on a quand même…
13:06Là, on l'a fait et refait le travail.
13:08On l'est même à genoux
13:10et on ne cesse de le faire, d'ailleurs.
13:12Et c'est la seule chose
13:13qu'on apprend d'ailleurs aux enfants
13:14aujourd'hui en France,
13:14sur l'histoire de France,
13:15c'est-à-dire collaboration,
13:17colonisation, esclavage,
13:18alors que la France,
13:19c'est bien au-delà de tout cela
13:20et bien mieux que tout cela.
13:21Mais bon, ça, c'est un autre sujet.
13:23Donc, l'Ukraine,
13:24il y aura un travail.
13:25Mais je reviens à la question diplomatique.
13:26D'abord, l'Europe ne peut pas avoir
13:27diplomatie, ça ne veut rien dire.
13:29Nous n'avons pas les mêmes intérêts
13:30que les Polonais.
13:32– On a pourtant une représentante,
13:34une chef de la diplomatie européenne,
13:35Kaja Kalas.
13:36– Ah oui, la Kalas,
13:37la Kalas qui chante la guerre.
13:41Kaja Kalas,
13:42qui est l'ancien Premier ministre d'Estonie,
13:45qui est complètement hystérique.
13:46Mais c'est l'histoire des Pays-Baltes.
13:49Que les Pays-Baltes
13:50aient une relation compliquée à la Russie,
13:51je veux bien le comprendre.
13:52Bon, mais qui sont des bruits.
13:54Mais ce n'est pas l'histoire de la France.
13:55Ce ne sont pas nos intérêts énergétiques,
13:58industriels, agricoles,
13:59diplomatiques, sécuritaires, culturels.
14:01Nous avons tant à faire avec la Russie.
14:04Et avec ce monde qui s'ouvre
14:05à travers la Russie,
14:05ce monde des BRICS.
14:06Évidemment.
14:07Surtout un pays comme la France
14:08qui a un outre-mer,
14:09qui a un espace maritime,
14:11qui a des frontières physiques,
14:12maritimes, terrestres,
14:14avec tout ce monde des BRICS.
14:16Donc pour nous, c'est fou.
14:18C'est probablement la France,
14:18c'est probablement le pays
14:19le plus pénalisé par cette politique.
14:21Et celui qui aurait le plus à gagner
14:22à un changement total de politique.
14:26Donc, si vous voulez,
14:27il ne faut pas que l'Europe
14:28cherche à avoir une diplomatie.
14:29Elle ne peut pas en avoir.
14:30C'est un agrégat de pays
14:31qui ont des intérêts divergents.
14:33Donc on doit supprimer tout cela.
14:34Vous savez que nous,
14:35on est pour le Frexit,
14:36la sortie de la France
14:37de l'Union européenne,
14:38parce que la France
14:39doit avoir sa défense,
14:41son armée et sa diplomatie.
14:43Ça va ensemble tout ça.
14:44Et son industrie de défense.
14:45Ça va ensemble.
14:46Et sa diplomatie
14:47l'amènera à avoir
14:48une position beaucoup plus équilibrée,
14:51intelligente et fructueuse
14:52par rapport à la Russie.
14:54Voilà.
14:54Alors vous disiez justement
14:55qu'on a beaucoup à faire
14:56avec la Russie.
14:56Pour le moment,
14:57on a le sentiment
14:57qu'à part une relation de menace,
15:00il n'y a pas grand-chose.
15:01Je vous propose tout de suite
15:01d'écouter Vladimir Poutine.
15:03Justement,
15:03il est revenu sur ses questions.
15:04Nous n'avons pas l'intention
15:10d'entrer en guerre avec l'Europe,
15:12je l'ai déjà dit.
15:13Mais si l'Europe le souhaite
15:14et passe à l'action,
15:15nous sommes prêts des maintenant.
15:17Cela ne fait aucun doute.
15:19La seule question est
15:20que se passera-t-il exactement
15:22si l'Europe déclenche
15:23soudainement une guerre contre nous ?
15:25Je pense que tout sera
15:27rapidement terminé.
15:28Ce n'est pas l'Ukraine.
15:29Avec l'Ukraine,
15:30nous agissons de manière chirurgicale,
15:32avec prudence et précision.
15:35Il ne s'agit pas d'une guerre
15:36au sens direct et moderne du terme.
15:38Si l'Europe veut entrer en guerre
15:39contre nous et passe à l'action,
15:41nous pourrions très vite
15:42nous retrouver dans une situation
15:43où il n'y aurait plus personne
15:45avec qui négocier.
15:57Alors, j'ai jugé utile
15:59de voir cette séquence entière
16:01parce qu'on a évidemment
16:02beaucoup vu dans les médias français
16:04et européens, j'imagine,
16:06que Vladimir Poutine avait déclaré
16:08qu'il était prêt
16:09à faire la guerre à l'Europe.
16:10On a vu que c'était
16:12un petit peu plus nuancé que ça
16:14quand c'était dans sa bouche.
16:15Mais ce n'est même pas du tout ça,
16:17en fait.
16:18J'ai vu un article des Echos,
16:20Poutine menace l'Europe
16:21et ils mettent la fin de la phrase,
16:23entre guillemets.
16:24Là, ils sont labellisés,
16:26direct, on en reparlera.
16:28Là, ils ont le label Macron.
16:29Nutri Macron, score A.
16:33C'est incroyable
16:35de voir cette manipulation,
16:37mais c'est bien que les gens le voient.
16:39En fait, Poutine a dit
16:39exactement en miroir
16:40ce que nous, on dit tout le temps.
16:42Nous, on n'arrête pas de dire
16:43si la Russie veut nous attaquer,
16:44on sera prêt,
16:45on doit être prêt,
16:45on doit avoir la force d'âme,
16:46nos enfants doivent mourir,
16:47on répliquera.
16:48C'est ce qu'on dit.
16:50Il a dit la même chose.
16:51Il a dit, je vais le redire
16:52pour la centième fois.
16:53Il a dit ça.
16:54Ça fait cent fois que je dis,
16:54je n'ai aucunement l'intention
16:56d'attaquer les pays européens,
16:58mais si jamais nous,
16:59ils nous attaquent,
16:59évidemment qu'on sera prêt
17:00à riposter
17:01et à faire ce qu'il faut faire.
17:03Et voilà.
17:04Donc, en fait,
17:04il dit en miroir
17:05exactement ce qu'on dit aussi.
17:06Mais nous,
17:06on présente ça systématiquement
17:08comme une menace russe.
17:09Poutine vient de nous menacer.
17:10Ben non, en fait, pas du tout.
17:12Non, mais voilà.
17:12Ça fait partie de la propagande
17:13classique
17:14qui est maintenant relayée,
17:17qui est hystérisante,
17:18qui vise à créer
17:20un niveau de haine
17:21extraordinaire
17:22dans la population française
17:23et dans toutes les populations
17:25en fait des pays européens
17:26contre la Russie.
17:28C'est totalement irresponsable,
17:30c'est totalement malhonnête,
17:30c'est totalement fou.
17:32Mais ça témoigne
17:32qu'il y a un agenda,
17:33qu'il y a un agenda de guerre
17:34qui s'accroche
17:37à plein d'autres événements,
17:38le retour du service militaire
17:40à volontaire.
17:43Vous voyez,
17:44en fait,
17:46le budget de la défense
17:47qui doit normalement augmenter,
17:48pour l'instant,
17:49il n'augmente pas.
17:49Je ne sais pas où vous pouvez l'argent.
17:51Mais moi,
17:51c'est même triste
17:53parce que ça pourrit des choses
17:54et des débats
17:55qui sont intéressants.
17:56Moi,
17:56vous m'auriez interrogé
17:57il y a 5 ans ou 10 ans
17:58sur le service militaire.
18:00Je vous aurais dit
18:01oui,
18:01je suis plutôt favorable
18:02au rétablissement
18:03d'un service militaire.
18:04On peut le moderniser,
18:05il n'est pas obligé
18:05de faire 10 mois
18:06comme avant.
18:07Mais je trouvais
18:08qu'il manquait quelque chose
18:09depuis la suspension
18:10du service militaire.
18:11Parce que je veux
18:12rétablir ce lien
18:13armée-nation,
18:14parce que je pense
18:14que c'est bien
18:15de lever les couleurs,
18:16le service de la France.
18:17Le problème,
18:19c'est qu'aujourd'hui,
18:19tout est pourri.
18:20Je ne suis même pas
18:22favorable à ce qu'à annoncer Macron.
18:24Je ne peux pas l'être.
18:25Parce que d'abord,
18:26ça vient de Macron.
18:27Je sais qu'il y a du vice,
18:28il y a de la manipulation,
18:29il y a un truc qui ne va pas.
18:31Et ensuite,
18:31parce que je sais que ce n'est pas
18:32pour le service de la France.
18:33Mandon l'a dit.
18:35Le chef d'état-major des armées
18:36l'a dit.
18:38Acceptez la perte de vos enfants,
18:39mais pas pour la France.
18:42Pour aller crever dans le Donbass
18:43pour l'Ukraine.
18:45L'Ukraine, non.
18:46Ce n'est même pas l'Ukraine,
18:47en plus.
18:48Ce n'est même pas le peuple ukrainien.
18:49D'abord, non, premièrement,
18:50même pas le peuple ukrainien.
18:51Ce ne serait pas suffisant.
18:52Mais ce n'est même pas ça.
18:53C'est encore pire.
18:54C'est l'OTAN.
18:55C'est tous ces oligarques derrière,
18:57eurocrates.
18:59C'est de la corruption.
19:00C'est une idéologie.
19:01C'est une fuite en avant.
19:02C'est von der Leyen.
19:03C'est Macron.
19:03Donc, non, non, non, non, non.
19:06Et renom.
19:07Quant au budget de l'armée,
19:08il faut l'augmenter.
19:10C'est très peu fait, en réalité.
19:12Il n'y a quasiment rien.
19:12Tout le monde dit.
19:13On ne sait pas où est l'argent.
19:13Il n'y a pas de commande.
19:14C'est fou.
19:15Alors que l'Allemagne
19:15est en train de réarmer.
19:16Il y a une commande de rafale,
19:17maintenant.
19:18On n'est pas pour nous, c'est ça ?
19:19Oui.
19:21C'est la belle affaire.
19:22On commande pour les autres, oui.
19:24Mais la question, c'est qu'il faut commander
19:27parce qu'on a une très belle
19:28industrie de défense,
19:29parce qu'on a une armée
19:29qui a été mise à l'os
19:30par des gens irresponsables
19:33depuis les années 90.
19:34Mais il faut le faire
19:35pour la sécurité de la France.
19:37Il faut le faire
19:37pour notre industrie
19:38de défense française
19:40qui crée de l'emploi
19:41et de la technologie
19:42en France.
19:43Ce n'est pas ce qu'il y a fait aujourd'hui.
19:45Au pire,
19:45même pire que ça,
19:46on est en train de...
19:47Même l'industrie de défense,
19:48on est en train de l'européaniser.
19:50Alors justement,
19:51parlons de l'industrie,
19:52mais pas seulement de l'industrie
19:53de défense,
19:53de toute l'industrie.
19:54Ursula von der Leyen
19:55s'est félicitée
19:56cette semaine
19:57d'une nouveauté.
19:59C'est désormais acquis.
20:00Il y a un accord
20:01pour en finir
20:02concrètement
20:03et sûrement
20:03avec les importations
20:05de gaz russe
20:06en Europe
20:07en 2027.
20:08On l'écoute tout de suite.
20:10Aujourd'hui,
20:11c'est en effet
20:11un jour historique
20:12pour notre Union.
20:14Hier soir,
20:15nous sommes parvenus
20:16à un accord provisoire
20:17sur la proposition
20:18de la Commission
20:19visant à supprimer
20:20progressivement
20:21les combustibles fossiles russes.
20:23Nous tournons la page
20:25et nous la tournons
20:26pour de bon.
20:27C'est l'aube
20:27d'une nouvelle ère,
20:29celle de l'indépendance énergétique
20:31totale
20:31de l'Europe
20:32vis-à-vis de la Russie.
20:33C'est l'ère
20:33de l'indépendance énergétique
20:34de la Russie.
20:41Et voilà Florian Philippot,
20:42c'est l'ère
20:43de l'indépendance totale
20:44vis-à-vis de la Russie
20:46sur le plan énergétique.
20:47C'est une bonne nouvelle
20:48alors il paraît.
20:49Oui,
20:49quand on sera
20:50à l'âge de pierre,
20:50on sera totalement indépendant.
20:51pas besoin de gaz
20:53quand vous êtes
20:53à l'âge de pierre.
20:54Si on a des silex,
20:55ça suffira,
20:56ce sera dans nos cavernes.
20:57Non mais s'il n'y a plus rien,
20:59s'il n'y a plus d'industrie,
21:00faisons mourir
21:01ce qui est resté,
21:02le peu qui est resté.
21:04Voilà,
21:04c'est son but.
21:06On va aller chercher du gaz,
21:08quatre fois plus cher,
21:10gaz de schiste américain,
21:12très bien,
21:13superbe.
21:14La même,
21:14elle va vous faire un discours
21:15juste après sur l'écologie.
21:17Sans voir le problème,
21:19en faisant mine,
21:20ne pas avoir le problème.
21:22Voilà,
21:22donc,
21:24vous voyez,
21:24une raison majeure
21:26d'une coopération nécessaire
21:28avec la Russie,
21:29c'est l'énergie.
21:30C'est la première même
21:31des raisons probablement.
21:32La première motivation,
21:33ce serait de rétablir
21:34ce lien avec un pays continent
21:37qui a des ressources énergétiques
21:39formidables
21:40et ce lien,
21:41il nous permet d'avoir
21:42une économie
21:44plus florissante
21:46grâce à une énergie
21:47bon marché.
21:48c'était le principe
21:50de Nord Stream.
21:51C'est pour ça d'ailleurs
21:51qu'ils l'ont saboté très vite.
21:54Donc,
21:55voilà,
21:56ça c'est l'Union européenne.
21:58Donc,
21:58par idéologie,
22:00on détruit
22:00notre économie,
22:01notre industrie,
22:02nos emplois,
22:02notre pays.
22:04Et on nous fait revenir
22:05littéralement à l'âge de pierre.
22:07Chaque année,
22:08vous avez les ministres en France
22:09qui se réjouissent
22:10de la baisse
22:10des émissions de CO2
22:12en France.
22:12Évidemment,
22:14si on désindustrialise
22:15la France,
22:16il va y avoir
22:17de moins en moins
22:18d'émissions de CO2.
22:20Mais je ne suis pas certain
22:20que ce soit une bonne nouvelle
22:21pour le pays.
22:22Est-ce que ce n'est pas
22:22un peu de la communication
22:23tout ça ?
22:24Parce qu'en réalité,
22:24depuis,
22:25les trains de sanctions
22:26doivent être à 20 trains de sanctions
22:27maintenant contre la Russie.
22:28À chaque fois,
22:29on en finit avec
22:31l'importation de gaz,
22:33l'importation de pétrole,
22:34l'importation de tout ça.
22:35Bon,
22:35en réalité,
22:36on voit qu'il y a toujours
22:37des importations.
22:38Simplement,
22:38elles passent par des intermédiaires
22:39ce qui nous permet
22:40de les payer plus cher en réalité.
22:41C'est ça le problème.
22:42C'est qu'en plus,
22:43effectivement,
22:43il y aura toujours forcément,
22:44parce qu'on ne peut pas faire autrement,
22:45il y aura toujours du gaz russe
22:46qui va arriver
22:47ou du pétrole.
22:49Mais on le voit bien,
22:50on a les chiffres.
22:51La question,
22:51c'est que ça va passer par l'Inde,
22:52on va le payer trois fois plus cher,
22:55ça va être détourné,
22:56ça va passer,
22:56voilà.
22:56Mais il y a quand même aussi
22:57un...
22:58Bon,
22:58il y a une compensation
22:59par les hydrocarbures américains.
23:01Bien sûr.
23:02Ça,
23:02c'est évident aussi.
23:03Et ça,
23:04on sait comment ils sont extraits là-bas.
23:06Ce n'est pas très écolo
23:06et on sait qu'ils sont plus chers.
23:08Et on sait qu'en plus,
23:09là,
23:09ça passe non pas par des gazoducs
23:11ou des oléoducs,
23:12ça passe évidemment par des navires,
23:15par l'océan.
23:17Donc,
23:17c'est encore plus polluant.
23:19Donc,
23:19tout ça est absurde,
23:20tout ça est fou,
23:21tout ça est criminel.
23:22Enfin,
23:22ça a été dit et redit.
23:23La question,
23:24c'est maintenant,
23:25qu'est-ce qu'on fait ?
23:26Alors justement,
23:27qu'est-ce qu'on fait ?
23:27Parce que la Hongrie,
23:28la Slovaquie
23:29sont des pays de l'Union européenne
23:31qui ne sont pas forcément
23:32tout à fait d'accord
23:33avec ce genre de dispositions
23:35et qui ne les appliquent pas d'ailleurs ?
23:37Qui ne les appliquent pas totalement,
23:39qui arrivent à…
23:42Temporiser.
23:42À s'en extraire un peu.
23:44Ce sont des pays,
23:45malgré tout,
23:46qui bénéficient des fonds européens,
23:48quand ça n'est pas gelé,
23:50parce que parfois,
23:50il y a des sanctions,
23:51mais c'est vrai qu'ils sont bénéficiaires nets
23:53par rapport à nous.
23:54Nous,
23:54on est vraiment des pays contributeurs nets.
23:57C'est pour ça que je pense
23:58qu'un pays comme la Hongrie,
24:00Orban n'a pas encore fait le grand saut.
24:02Il en parle maintenant,
24:03il n'en parlait pas avant.
24:03quitter l'Union européenne.
24:06Je pense que s'il est poussé à bout,
24:08je pense qu'il est en train de voir aussi
24:09à quel point ils sont en train de monter
24:10une révolution de couleur contre lui.
24:12Puisqu'il y a Peter Magyar
24:13qui est son opposant,
24:15qui est très poussé,
24:16très très très poussé,
24:18par le système européen,
24:19très financé.
24:21Ils organisent même des manifestations
24:22à Budapest contre Orban.
24:25Il y aura des élections dans quelques mois,
24:26on verra bien ce qui se passe.
24:28Il va peut-être sentir
24:29qu'à un moment,
24:29il faut partir.
24:30Vous savez,
24:31je pense qu'on peut temporiser,
24:33tant mieux,
24:33il faut être pragmatique
24:34si on peut freiner le truc,
24:35si on peut le saboter.
24:36Il faut le faire avec toutes les marges
24:37de manœuvre dont on dispose
24:38dans tout domaine.
24:39Mais à un moment,
24:40on est acculé.
24:41À un moment,
24:42on est ruiné.
24:42À un moment,
24:43on est entraîné vers quelque chose
24:44qui est inacceptable.
24:45Et la seule solution,
24:46c'est de reprendre son indépendance
24:47en quittant ce système.
24:50Et la France a un avantage particulier,
24:52c'est que si elle quitte
24:53l'Union européenne,
24:54elle détruit en même temps
24:55l'Union européenne.
24:56Il n'y a pas d'Union européenne
24:57sans France.
24:58Comme il n'y a pas d'euro
24:59sans France.
25:00Il faut bien le comprendre.
25:01Donc si nous quittons,
25:03ce qui ne serait pas le cas
25:03par exemple de la Hongrie,
25:04je pense que si la Hongrie part,
25:05il y a encore l'Union européenne.
25:07Mais si la France part,
25:08il n'y a plus d'Union européenne.
25:09Pour des raisons évidentes,
25:10géographiques, historiques,
25:12économiques, politiques.
25:14Donc si nous partons,
25:15il n'y a plus d'euro,
25:15il n'y a plus d'Union européenne,
25:16c'est très intéressant.
25:17Donc c'est la manière
25:18de détruire ce système,
25:20de le faire disparaître
25:20de la surface de la Terre,
25:21parce que je pense qu'il faut
25:22que l'Union européenne
25:22disparaisse de la surface
25:23de la Terre,
25:24c'est que la France
25:25fasse le Frexit.
25:26Alors revenons en France justement.
25:28Mercredi,
25:28Volodymyr Zelensky
25:29est revenu voir Emmanuel Macron.
25:31C'était, comme vous l'avez rappelé
25:32tout à l'heure,
25:33la dixième visite
25:34depuis l'entrée
25:34des troupes russes en Ukraine.
25:37Qu'est-ce que vous pensez
25:38de cette relation
25:38qui semble privilégiée
25:39entre le président français
25:40et son homologue ukrainien ?
25:42Oui, c'est vraiment
25:43le grand amour là.
25:44C'est la romance.
25:46C'est la bromance,
25:47comme on dit maintenant.
25:49C'est ça,
25:50c'est très malsain d'ailleurs.
25:51Après, bon,
25:52Macron,
25:53il est toujours comme ça,
25:54enfin avec certains,
25:55il ne se permettra pas ça
25:55avec Poutine.
25:56Quand il est la rare fois
25:57où il le verra,
25:58il ne sera pas à 3 km
25:59derrière la table.
26:00Mais sinon,
26:01Macron,
26:02il est tactile,
26:03il prend comme ça,
26:04il touche.
26:05C'est quand même
26:05très très problématique.
26:07Enfin, ce garçon
26:07n'est vraiment pas élevé,
26:08il est très problématique en fait,
26:09Macron.
26:10Il est très gênant.
26:12Moi, il me gêne.
26:12Je l'ai vu en Chine là.
26:14Il bombait le torse
26:15comme un coq tout fier
26:16pour la revue
26:17des troupes chinoises.
26:19Président Xi Jinping
26:20qui était pourtant chez lui
26:21face à ses propres soldats
26:22et avait l'air
26:22beaucoup plus naturel.
26:24Macron,
26:24c'était grotesque,
26:25c'était ridicule.
26:26Donc bon,
26:26avec Zelensky,
26:28le problème,
26:28c'est qu'il y a une amourette
26:30entre les deux,
26:31c'est leur affaire privée.
26:33Le problème,
26:33c'est qu'il joue
26:34avec l'argent des Français.
26:36Voilà.
26:36Et le problème,
26:37c'est qu'à chaque fois
26:38que Zelensky vient,
26:38il ressort avec un chèque.
26:40Le chèque,
26:40ce n'est pas l'argent de Macron,
26:41c'est le nôtre.
26:42Donc ça,
26:43ça me pose beaucoup plus de problèmes.
26:44Il repart avec des armes.
26:45Il repart avec un discours dingo
26:47sur la force de réassurance,
26:49la coalition des volontaires,
26:51l'envoi de troupes françaises
26:52en Ukraine
26:52pour assurer tout ça,
26:53ce qui est une garantie
26:54de guerre perpétuelle.
26:56Donc,
26:56c'est vraiment ça le problème.
26:59Bon,
26:59mais Zelensky,
26:59je l'ai trouvé,
27:01il faisait une drôle de tête.
27:02Il sent qu'il y a le vent du boulet là.
27:04Il sent qu'il y a un problème.
27:06Il sent que lui-même,
27:07on le disait,
27:07est menacé.
27:09Et qu'il va falloir à un moment
27:11qu'il soit raisonnable
27:13et qu'il arrête de détruire son pays
27:15et qu'il arrête,
27:17pour des raisons de corruption,
27:18de maintien au pouvoir,
27:19sans élection,
27:20enfin pour mille raisons,
27:21il va falloir à un moment
27:22qu'il pense à l'intérêt de son pays
27:23et qu'il s'extrait
27:24de la manipulation des Macron,
27:26von der Leyen,
27:27Merck, etc.,
27:27qui essaient de le manipuler
27:28comme un pantin.
27:29Et de la manipulation initiale
27:30qui était quand même
27:31celle des Américains.
27:32Oui, bien sûr.
27:33Mais je n'en parle pas là
27:35parce qu'avec Trump,
27:36il y a eu une rupture là-dessus.
27:36Bien sûr.
27:37On voit bien que les relations
27:38Trump-Zelensky,
27:38au contraire,
27:39sont extrêmement compliquées.
27:40Est-ce que justement,
27:41vous faites partie de ces gens
27:42qui voient une étonnante corrélation
27:46entre les révélations
27:47du scandale de corruption en Ukraine
27:50et l'apparution de ce plan de paix
27:52pour, disons,
27:54presser Zelensky à venir signer ?
27:56Bien sûr.
27:57Évidemment que c'est une influence américaine,
27:59je pense, sur l'agenda.
28:01Ils utilisent les armes qu'ils ont.
28:02Ils en ont beaucoup.
28:03Ils sont des bons services
28:05de renseignement.
28:05Ce qui est intéressant,
28:07après le fond du scandale,
28:07il est là.
28:09C'est vrai,
28:09cette histoire de corruption,
28:10ce n'est pas inventé.
28:11La preuve,
28:12ils sont tous en fuite.
28:13C'est la débandade totale.
28:16Et les États-Unis réservent
28:17une dernière cartouche.
28:19Et vous savez comment
28:19elle s'appelle cette cartouche ?
28:21C'est Zelensky lui-même.
28:22Tous ses plus proches conseillers,
28:25ministres les plus proches,
28:26etc.
28:26Sont tous tombés pour corruption.
28:29Et comme par magie,
28:29même son associé
28:30dans une boîte de production,
28:32et comme par magie,
28:33Zelensky ne serait au courant de rien
28:35et pas mêlé,
28:36évidemment qu'il l'est.
28:36Mais ça,
28:37c'est l'ultime cartouche
28:38qu'a l'administration Trump
28:40contre Zelensky.
28:41Quand est-ce qu'elle l'utilisera ?
28:42On l'ignore.
28:43Pour le moment,
28:43on n'a aucune preuve
28:45ni aucune information
28:46sur le fait qu'il soit mêlé.
28:47Ce qu'on sait, en revanche,
28:48c'est qu'effectivement,
28:49son nom figurait
28:49sur les Panama Papers
28:50il y a plusieurs années.
28:51Déjà, il était corrompu avant
28:52sur les Panama Papers.
28:53Et puis,
28:54comment voulez-vous
28:54que son principal associé en affaires,
28:56son principal conseiller en politique,
28:58ses principaux ministres,
28:59soient tous dans les affaires
29:01et pas lui ?
29:01Moi, je veux bien.
29:02Mais enfin bon,
29:03qu'on raconte des contes aux enfants.
29:05C'est évident pour moi
29:06qu'il l'est.
29:07S'il n'est pas d'accord,
29:08il me fera un procès en diffamation.
29:09C'est pas grave.
29:10C'est depuis Kiev.
29:13Mais moi, je maintiens,
29:15je suis certain,
29:16parce que j'essaie de réfléchir,
29:17c'est tout,
29:18que c'est la dernière cartouche
29:19qu'a l'administration Trump
29:20et ils ne l'ont pas fait tomber
29:22en même temps.
29:23Ils gardent un instrument de pression.
29:25Si c'est pour la paix,
29:26tant mieux.
29:26Si c'est pour éviter
29:27que crèvent des milliers
29:28de soldats ukrainiens
29:29chaque semaine,
29:30tant mieux.
29:31Voilà, donc c'est tout.
29:34Après, tout ça existe
29:35et souvenez-vous
29:35que l'été dernier,
29:36Zelensky a voulu faire passer
29:37une loi
29:38pour mettre sous tutelle
29:39Nabu
29:40et une autre agence
29:41anticorruption.
29:43Voilà, c'est ça,
29:44Sapo en Ukraine
29:45et deux agences anticorruption
29:46et sous pression
29:48de la rue
29:48et des Etats-Unis déjà,
29:51il a dû renoncer.
29:52Il savait que ça allait sortir,
29:53il savait qu'il y avait
29:54des enquêtes en cours
29:54et il sait qu'il est
29:56complètement dans le viseur.
29:57Ce qui peut expliquer
29:57d'ailleurs la mine
29:58qu'il faisait à l'Elysée.
29:59Franchement,
30:00il était blême.
30:02Il sait qu'il est
30:03sous le...
30:03Voilà, il est dans le collimateur.
30:05Alors justement,
30:06pendant la conférence
30:07de presse commune
30:08entre Emmanuel Macron
30:08et Volodymyr Zelensky,
30:10un journaliste
30:10ou une journaliste,
30:11je ne sais plus,
30:11a posé une question
30:12à Emmanuel Macron
30:13sur cette affaire de corruption.
30:14Je vous propose
30:14qu'on l'écoute,
30:15c'est ça, Vau.
30:17Les décisions
30:17qui devaient être prises
30:18ont été prises
30:19de manière souveraine
30:21par les décideurs ukrainiens.
30:24Est-ce que notre rôle
30:25est de donner des leçons,
30:26nous, à l'Ukraine ?
30:28Pas vraiment.
30:29Il a pu nous arriver
30:29d'avoir d'ailleurs
30:30des scandales de ce type.
30:32Une démocratie
30:33doit s'honorer
30:34de savoir les régler
30:34avec une justice indépendante
30:36et en sachant justement
30:39poursuivre
30:39tous les décideurs,
30:40quels qu'ils soient.
30:42Je note
30:43que vous n'aurez jamais
30:44de problème de corruption
30:45en Russie
30:45et que c'est ça
30:47qui devrait émouvoir
30:49beaucoup
30:49parce qu'il n'y a pas
30:51d'entité indépendante
30:53qui gère ces sujets-là.
30:55Et donc,
30:56comme on donne de l'argent,
30:57comme on soutient
30:57un effort de guerre,
30:59il est normal
31:00qu'on soit exigeant,
31:01qu'on regarde cela.
31:01Donc,
31:02des comptes sont rendus.
31:04Mais je constate
31:05qu'en tout cas,
31:06la lutte contre la corruption
31:07fonctionne puisqu'il y a
31:07des décisions qui sont ouvertes
31:09et des décisions aussi politiques
31:10qui sont prises.
31:11Mais n'oubliez jamais
31:12quand on parle
31:13dans le débat français
31:14que ce qui est inquiétant,
31:15c'est que vous n'avez jamais
31:16ce type de décision prise
31:17du côté russe
31:18parce que la vraie dictature
31:19est là.
31:26Alors,
31:27si je résume,
31:28quand il y a des affaires
31:29de corruption dans un pays,
31:30c'est parce que
31:30la démocratie fonctionne
31:31et quand il n'y a pas
31:32d'affaires de corruption
31:33dans un pays,
31:34c'est parce que la démocratie
31:35ne fonctionne pas.
31:36C'est ça.
31:37C'est quand même
31:37un moment de lucidité
31:38de la part d'Emmanuel Macron
31:39qu'il faut noter.
31:40Quand il dit
31:41« nous n'avons pas de leçons
31:42à donner en matière
31:43de lutte contre la corruption ».
31:45Jusque-là,
31:45tout allait bien.
31:46Jusque-là,
31:46je pense qu'il est lucide
31:47sur lui-même
31:48et sur ce qu'incarne
31:50son régime.
31:51Donc ça,
31:52c'est déjà pas mal.
31:53Après,
31:53la suite est quand même
31:55cocasse.
31:55On peut comparer à la Russie,
31:56évidemment qu'il y a
31:57de la corruption en Russie.
31:58Je pense même
31:58qu'il y en a pas mal.
32:00Mais il y en a aussi
32:00pas mal chez nous.
32:02Après,
32:02ce qu'il dit
32:03est factuellement faux.
32:04Il y a des gens
32:04régulièrement qui tombent.
32:06Il faut juste se documenter
32:07sur l'actualité russe.
32:08Ils tombent pour corruption
32:09en Russie.
32:09Il y a des enquêtes,
32:10il y a des arrestations,
32:11il y a des autorités
32:13qui enquêtent là-dessus.
32:15La seule différence,
32:16c'est qu'on ne donne pas
32:17des milliards d'euros
32:18à la Russie.
32:19On ne livre pas
32:20des armes à la Russie.
32:21Évidemment,
32:24c'est bien plus problématique
32:26pour l'Ukraine
32:26parce que c'est notre argent
32:27et qu'on peut supposer
32:30des rétro-commissions
32:31vers tout ce qui donne
32:33de l'argent
32:34et tout ce qui en profite,
32:35toutes les boîtes,
32:36parce qu'il y a des contrats
32:37aussi derrière tout ça,
32:37toutes les boîtes
32:38qui profitent de ces contrats,
32:39etc.
32:40Vous savez,
32:41l'OTAN aussi,
32:42même en ce moment,
32:42on n'en parle pas beaucoup,
32:43mais il y a un énorme scandale
32:44de corruption
32:45au sein de l'OTAN actuellement,
32:47notamment sur les agences
32:48d'approvisionnement en munitions.
32:50Il y a des gens
32:51qui ont démissionné.
32:52On n'en parle pas,
32:52mais tout ça,
32:53c'est le même monde.
32:54L'Union européenne,
32:55en ce moment,
32:55il y a des gros scandales
32:56de corruption
32:56dans leurs services diplomatiques,
32:59Collège d'Europe,
33:00la Starac des commissaires européens,
33:02tout ce qui forme les eurocrates,
33:04c'est le Collège d'Europe à Bruges.
33:07La rectrice vient de démissionner,
33:08corruption,
33:09arrestation, garde à vue.
33:11C'est la précédente
33:12chef de la diplomatie
33:14et qui s'appelait
33:15Federica Mogherini.
33:17Exactement.
33:17C'était la Kayakalas
33:19de l'époque.
33:19Et puis,
33:20mais c'était déjà
33:21sous le règne de von der Leyen.
33:23Absolument.
33:23Voilà.
33:24Et puis,
33:24vous avez vu,
33:25le Parc européen vient de dire
33:26qu'on a trouvé 41 milliards
33:27d'euros de fraude.
33:2851, pardon.
33:29Encore plus que ce que je pensais,
33:30d'euros de fraude,
33:31beaucoup plus que ce qu'on pensait
33:32sur les fonds européens,
33:33etc.
33:33Donc,
33:34en réalité,
33:36enquêtons sur l'argent
33:39qui sort de les poches
33:39des Français.
33:41On n'envoie pas
33:41de subvention à la Russie.
33:42On n'envoie pas
33:43des chèques à la Russie.
33:45Par contre,
33:45on envoie des chèques
33:46à l'Ukraine
33:47et on envoie des chèques
33:48à Bruxelles.
33:49Bah donc,
33:49on enquête.
33:50Et on doit savoir
33:51la vérité là-dessus.
33:52Donc,
33:52cette relativisation
33:53qu'essaie de faire Macron
33:54est scandaleuse.
33:55Ça vous a surpris,
33:56cette affaire de détournement
33:58et de fraude,
33:59justement,
33:59découverte par le parquet européen ?
34:03Parce que 51 milliards,
34:04là, c'est énorme.
34:05C'est-à-dire que l'affaire en Ukraine,
34:07là,
34:07c'est quelques centaines
34:08de millions d'euros.
34:08Ce n'est pas rien.
34:09Mais ça semble dérisoire
34:11par rapport à ce qu'ils ont découvert
34:13à Bruxelles.
34:13Bien sûr.
34:13C'est systémique.
34:15Non, je ne suis pas du tout surpris.
34:16C'est totalement systémique.
34:17L'Union européenne
34:17est de manière systémique
34:19corrompue et corruptrice.
34:21C'est, je dirais même,
34:22l'institution la plus corrompue du monde.
34:23pour une raison simple.
34:26Elle a énormément de pouvoir.
34:28La corruption va là
34:28où il y a du pouvoir.
34:29Sinon, ça n'a pas d'intérêt.
34:31Elle a énormément de pouvoir.
34:32Elle brasse énormément d'argent
34:34et de plus en plus
34:34parce que ses budgets augmentent.
34:37Et elle n'a pas de contre-pouvoir.
34:40Ou très peu.
34:42Et le principal n'est pas là.
34:43Le peuple.
34:45Qu'est-ce qu'il n'y a pas de peuple européen ?
34:47Donc, si vous voulez,
34:48c'est formidable.
34:49C'est le paradis de la corruption,
34:51l'Union européenne.
34:52Paradis.
34:52Tous les ingrédients
34:54pour faire mousser le cocktail.
34:57Ça fonctionne superbement bien.
34:59Et donc, c'est systémique.
35:01Et encore, ce que vous voyez,
35:02c'est toujours,
35:03dans la lutte contre la corruption,
35:05vous voyez toujours
35:05la face émerger de l'iceberg.
35:07La fraude
35:08et les délits de probité,
35:11comme on dit en France aujourd'hui,
35:13sont par définition cachés.
35:15Et bien cachés.
35:16Et parfois, vous ne trouvez plus de traces.
35:17Donc, en fait,
35:18c'est un système
35:19qui produit de la corruption.
35:21Et on l'a vu pendant le Covid.
35:23Pfizergate,
35:24Qatargate,
35:25Marocgate,
35:26WeWai,
35:27le truc chinois,
35:28Gate,
35:29les téléphones chinois,
35:31Parlement européen,
35:33Commission européenne,
35:34Services diplomatiques,
35:35Collège d'Europe.
35:36Il faudrait aller voir partout.
35:38Toutes les autres institutions,
35:38il faut aller les voir.
35:39Mais quittons l'Union européenne.
35:41Non mais vraiment,
35:43c'est vraiment un pot de pu.
35:46Oui,
35:46c'est un pot de pu.
35:47C'est un gros pot de pu à Bruxelles.
35:49C'est tout ce qu'est l'Union européenne.
35:50Je suis désolé de le dire,
35:51mais c'est vraiment comme ça.
35:53C'est un pot de pu.
35:54Alors,
35:54j'imagine que les projections budgétaires
35:56pour le budget septennal
35:592028-2034,
36:00avec une augmentation envisagée de 10%,
36:03c'est-à-dire
36:042000 milliards plus 200 milliards,
36:09ça ne vous a pas forcément ni surpris.
36:11ni conquis.
36:12Que les Français entendent ça
36:13au moment où on leur explique
36:14qu'il faut faire des sacrifices
36:16sur l'hôpital public en France,
36:18il faut faire des efforts
36:19sur les retraites,
36:20il faut faire des efforts,
36:21il faut créer des taxes en France,
36:22on ne sait plus combien,
36:23il faut les augmenter,
36:24il faut faire des efforts
36:25sur les médicaments,
36:26les remboursements,
36:27etc.
36:27Pendant ce temps-là,
36:29ça nage dans le pognon à Bruxelles.
36:33Un point qu'on n'imagine même pas,
36:35c'est que ça nage dans le pognon.
36:37C'est des pognons partout,
36:38des primes,
36:38des trucs,
36:39ils ont des salaires.
36:40Vous savez que les salaires moyens
36:41d'un fonctionnaire européen,
36:42c'est 7500 euros net
36:44après impôt par mois.
36:47C'est trois fois le salaire moyen
36:48d'un fonctionnaire français.
36:50Et ils ont trouvé le moyen,
36:51là, ils sont à moitié en grève
36:53en ce moment
36:53parce qu'ils veulent travailler moins.
36:56Bon.
36:56Donc, je fais bien.
36:58Alors qu'ils ont des...
36:59En plus, ils sont en Belgique,
37:01donc ils bénéficient de la loi belge
37:02qui indexe encore
37:03les salaires sur l'inflation.
37:04Donc, ces dernières années,
37:05ils se sont gavés
37:05parce que quand il y avait
37:066-7% d'inflation,
37:08les Français n'ont pas vu
37:09leur salaire augmenter
37:09comme l'inflation.
37:10Bien sûr.
37:10On le sait bien.
37:11En Belgique, si.
37:12D'ailleurs, y compris jusqu'au plus haut
37:13des commissaires
37:14puisque Von der Leyen
37:15a vu son salaire augmenter
37:16ces dernières années
37:17dans des proportions considérables.
37:18Pour service rendu.
37:19Pour service rendu.
37:20Elle a aujourd'hui
37:21plus de 35 000 euros par mois.
37:23Voilà.
37:23Donc, on est dans un truc
37:25qui est scandaleux.
37:26Enfin, si les Français...
37:27Mais qui leur dit ça ?
37:28À part TV Liberté,
37:30les Patriotes et quelques-uns.
37:31Qui leur dit ça ?
37:33Personne.
37:33Vous n'avez pas ces informations
37:34en 20 heures.
37:35Et les Français,
37:36on leur dit
37:36il faut faire des économies
37:37sur la sécu.
37:38On a 3 milliards là.
37:39Il faut payer des taxes
37:40sur vos assurances-vie,
37:42sur votre livret A.
37:44Il faut...
37:45On va chercher des petits trucs
37:46comme ça,
37:46des petits bouts de chandelle.
37:48Il faut plus vous rembourser
37:49vos médicaments.
37:50Vous avez un cancer ?
37:51On va regarder quand même
37:52si c'est nécessaire.
37:53Votre taxi,
37:53ambulance pour aller
37:54faire vos soins,
37:55vos chimios.
37:56Vous ne pouvez pas monter
37:58à 3 en même temps
37:59parce que ça nous coûte plus cher.
37:59Mais c'est ça,
38:00on en est là.
38:01Parce que sinon,
38:01ça va nous coûter plus cher
38:02le trajet.
38:03On paiera 45 euros
38:04au lieu de 75.
38:06Enfin, c'est un truc...
38:07On en est là.
38:08Et pendant ce temps-là,
38:09ça se gave à côté.
38:10Voilà.
38:11Bon, écoutez.
38:13Ça parle de soi.
38:15Il faut juste avoir
38:15des yeux, des neurones
38:16et des oreilles.
38:16C'est tout.
38:17Et on en a tous.
38:18Retour en France,
38:19Florian Philippot
38:19avec Emmanuel Macron.
38:20Cette semaine,
38:21on a vu une levée de bouclier
38:22sur ce que l'on appelle
38:25désormais
38:25la labellisation
38:26des médias.
38:28Alors, c'est amusant
38:29parce que l'Élysée
38:30a évidemment démenti
38:31cette intention présidentielle.
38:32Pour autant,
38:34fin octobre,
38:34Emmanuel Macron avait donné
38:35une espèce de conférence
38:36sur, je cite,
38:37l'intégrité de l'information.
38:39On l'avait d'ailleurs relevé
38:40à l'époque sur TVL
38:41et je vous propose
38:41de revoir un extrait.
38:42Quand on a les moins
38:44de 40 ans
38:44qui s'informent
38:45très majoritairement
38:46sur les réseaux sociaux
38:47et de plus en plus,
38:49quand on a
38:50ce temps d'exposition
38:52qui s'est accru
38:52pendant la période
38:53de Covid et après,
38:54quand on a depuis
38:55deux ans maintenant
38:55l'IA générative
38:56qui arrive
38:57dans nos démocraties,
39:00on ne peut pas faire
39:01comme si tout ça
39:01n'avait pas totalement changé
39:03parce que les gens
39:03qui nous informent
39:04par lesquels on s'informe
39:05ne sont pas des médias
39:06libres et indépendants.
39:07Ces gens n'ont pas sélectionné
39:09l'information
39:10comme des médias,
39:11ils ne l'ont pas vérifié
39:12comme des journalistes
39:14mais surtout,
39:16ils n'ont aucune responsabilité
39:17quant à cette information
39:18qu'ils me donnent
39:19et ils ne sont pas faits
39:21pour partager de l'information.
39:23Et notre bêtise est là.
39:25C'est-à-dire que ce sont
39:26des plateformes
39:26qui sont faites pour vendre
39:27de la publicité individualisée.
39:30Je vous défie,
39:30ouvrez aujourd'hui X en France
39:32avec un contenu libre.
39:34Si vous ne tombez pas
39:34immédiatement sur des contenus
39:36d'extrême droite,
39:36c'est que vous êtes mal organisés.
39:37Et des contenus d'extrême droite
39:40français ou du monde entier.
39:42Et de toute façon,
39:43ces plateformes ont décidé
39:44de rompre la neutralité
39:45informationnelle
39:46puisque le possesseur
39:47de celle-ci
39:48s'est engagé
39:48dans le combat démocratique
39:49et l'international réactionnaire.
39:52Donc,
39:52ce ne sont plus
39:53des lieux
39:54où on peut s'informer.
39:55Aujourd'hui,
39:55dans nos démocraties,
39:56on n'a pas besoin
39:57d'aller chercher d'ingérence.
39:58Par ce processus
39:58de dégénérescence,
40:00notre système d'information
40:02ne fonctionne plus.
40:04Et il crée mécaniquement
40:06un rapport à la vérité
40:07qui s'est complètement diverti
40:08parce qu'on a
40:08du complotisme
40:09qui s'installe,
40:10parce qu'il crée
40:11de l'émotion négative
40:12et il prend le dessus.
40:13Et donc,
40:13c'est un rapport
40:14à la science,
40:15à la vérité scientifique.
40:16Et qu'il s'agisse
40:16de la santé ou du climat,
40:17comme tu as très bien dit,
40:19on a des taux de confiance
40:20qui sont en train
40:21de s'effondrer.
40:21Quel talent, quand même.
40:30Tout est délirant
40:31dans ce qu'il y a.
40:32Avec cet air,
40:33en plus,
40:34pénétré de lui-même,
40:35content de ce qu'il dit.
40:38D'abord,
40:38il y a de la pub
40:39sur les réseaux sociaux,
40:40etc.
40:40Déjà,
40:41je trouve qu'il y en a moins
40:41qu'à la télé.
40:43TV Liberté,
40:43il n'y a pas de pub.
40:44Voilà, par exemple.
40:45Et est-ce que ce n'est pas
40:45un ancien PDG de TF1
40:47qui disait
40:47« Moi, je suis là
40:48pour vendre du temps
40:48de cerveau disponible
40:49aux marques ? »
40:52Encore, TF1,
40:52c'est privé.
40:53C'est privé.
40:54Non, mais je veux dire,
40:54il ne faut pas raconter
40:55les carabistouilles
40:56que là,
40:56il y a de la publicité,
40:57il n'y en a pas dans les médias.
40:58Les médias vivent de la pub.
40:59Donc, il faut arrêter aussi
41:00le délire
41:01et cible de la même manière.
41:04Ensuite,
41:06il y a une injonction
41:07qui est totalement dictatoriale.
41:09Il ne faut pas s'informer là,
41:10ce n'est pas fait pour ça.
41:12Donc, c'est quoi ?
41:12Il va expliquer
41:13aux jeunes Français
41:14qui ont 18 ans aujourd'hui
41:15qu'il faut s'informer
41:16en s'abonnant à Libération
41:17et en regardant le soir
41:18le 20h de France 2
41:19ou de TF1.
41:21Ça va leur faire tout bizarre
41:22à nos jeunes.
41:23C'est quand même
41:24un monde préhistorique.
41:25Ça n'est plus ça
41:25et il ne pourra rien faire
41:27contre cela.
41:27Aujourd'hui, ça a changé.
41:29Aujourd'hui,
41:29il y a d'autres sources
41:30d'informations
41:31et j'en suis très heureux.
41:33Et je suis très heureux
41:34qu'on soit sortis
41:35du monopole
41:36de trois ou six chaînes,
41:37surtout sous l'ère Macron,
41:39qui vous abreuvent
41:41d'un narratif officiel.
41:43Je suis très heureux
41:44que pendant le Covid,
41:45il y ait eu les réseaux sociaux
41:46et les médias indépendants
41:47comme vous
41:48pour réinformer les Français
41:50et on voit année après année
41:51qui avait raison
41:52et qui avait tort.
41:53Je suis très heureux
41:54que pendant la guerre d'Ukraine,
41:55il y ait également
41:56cette possibilité
41:56de s'informer autrement
41:57qu'en suivant
41:58toute la journée
41:59LCI, BFM
42:00ou France 2
42:01ou TF1.
42:02Je suis très heureux
42:03que sur un tas de sujets,
42:04les questions européennes
42:05qu'on vient d'aborder,
42:06les questions de Macron
42:07et de son rapport
42:08à la vérité,
42:09qu'on puisse le rappeler
42:09des promesses qu'il avait faites,
42:11ce travail qui n'est pas fait
42:11par les journalistes professionnels,
42:13les soi-disant
42:14journalistes professionnels,
42:15et qu'on puisse le faire
42:16en revanche par des gens
42:16très talentueux,
42:17très imaginatifs
42:18qui le font gratuitement
42:19d'ailleurs sur les réseaux sociaux
42:20et qui ont un talent fond,
42:21qui font des compilations
42:23de vidéos,
42:23de rappels.
42:24Ça, c'est grâce
42:25à l'intelligence collective
42:26du réseau social
42:27et c'est ce qui le dérange.
42:28C'est ce qui le dérange.
42:29Alors, qui sera labellisé ?
42:31Le Parisien qui dit
42:32que Xavier Dupont-Ligonnès
42:34a été arrêté en Écosse ?
42:36Labellisé ?
42:38L'Élysée qui raconte
42:40que la baffe de Brigitte
42:42en sortant de l'avion
42:42à Hanoï
42:43est une IA russe ?
42:44Labellisé ?
42:45Tentative.
42:46Au début,
42:46ils ont essayé d'expliquer
42:47que c'était ça.
42:48Ensuite,
42:48ils se sont rendus compte
42:48que c'était filmé
42:49par toutes les agences de presse.
42:50Donc, c'était plus compliqué.
42:51Ils ont dû avouer.
42:52Mais au début,
42:52c'était ça.
42:53Labellisé.
42:54C'est Pfizer qui vous raconte
42:56et tous les médias
42:57qui reprennent
42:57que le vaccin
42:58est efficace à 95%.
43:00Labellisé ?
43:01C'est ça,
43:02la labellisation ?
43:03Macron qui vous promet
43:04ses grands dieux
43:04que jamais il n'y aura
43:05d'obligation vaccinale
43:06en France ?
43:06C'est labellisé, ça ?
43:08Voilà, c'est ça le problème.
43:10Donc, on sort
43:11et c'est un problème pour lui
43:13du narratif
43:14qu'il contrôle à peu près.
43:15À peu près.
43:16Parce qu'il y a toujours
43:16d'heureuses exceptions,
43:17y compris dans les médias.
43:19Vous avez parfois
43:19la vérité qui sort,
43:21ils ne peuvent pas tout contrôler.
43:22Mais il y en a quand même
43:23beaucoup plus de la vérité
43:24sur les réseaux sociaux.
43:25Alors qu'il y a aussi
43:25les choses sur les réseaux sociaux
43:26nulles,
43:28mauvaises, problématiques,
43:30bien sûr,
43:30évidemment.
43:31Mais il y a aussi
43:32le meilleur.
43:33Il y a aussi le meilleur.
43:34Et il y a aussi
43:35le rétablissement,
43:37pour le coup,
43:37très démocratique.
43:38Car c'est chacun
43:39qui y contribue.
43:40Comme le colibri.
43:43Beaucoup aiment cette image
43:44et je pense qu'elle est juste.
43:45Chacun apporte
43:46et contribue
43:47à une intelligence collective.
43:48Et les médias indépendants
43:49vous font des interviews
43:51et des débats
43:51qui vont beaucoup plus
43:52au fond des choses
43:53que tout ce que vous pouvez
43:54trouver comme émission politique
43:55aujourd'hui à la télévision,
43:57toutes chaînes confondues.
43:57Ça, je peux en témoigner.
43:59Il n'y a nulle part
44:00aujourd'hui à la télévision
44:01l'équivalent en termes
44:02d'intelligence du débat,
44:03de profondeur d'analyse
44:04de ce que vous trouvez
44:05sur TVL
44:06ou quelques autres
44:06médias indépendants.
44:07Ici, il y a des interviews.
44:09Travaillez.
44:09Il y a des sujets de fond.
44:11Et des débats aussi.
44:13Et ça,
44:13vous ne l'avez plus à la télévision.
44:15Vous ne l'avez plus.
44:15C'est le problème aussi
44:16du temps de cerveau disponible peut-être.
44:17Voilà, c'est ça, exactement.
44:19C'est l'abrutissement généralisé
44:20véhiculé par quelques grands médias
44:23de masse.
44:24Eh bien,
44:26Macron témoigne là
44:27de son peu de respect
44:29pour la démocratie,
44:30évidemment,
44:30mais ça, on le savait,
44:31pour le pluralisme.
44:33Et il montre un visage
44:34que nous connaissons.
44:35C'est un visage totalitaire.
44:36Car ce qu'il vise,
44:38évidemment,
44:39c'est la fermeture
44:40des réseaux sociaux
44:41ou d'en faire
44:42des espaces tellement censurés
44:43qu'ils n'auront plus
44:44aucun intérêt.
44:45Et il a pour cela
44:46le national,
44:48mais il a surtout
44:49l'échelon européen.
44:50Et il l'utilise beaucoup.
44:52Et il trouve des alliés
44:53pour cela,
44:53car il y a cette problématique
44:54dans d'autres pays.
44:56Et ça donne
44:56le règlement européen DSA,
44:58qui est la matrice
44:59aujourd'hui de la censure.
45:00Je regrette encore une fois
45:01qu'aucun eurodéputé français
45:02n'ait voté contre
45:03cette cochonnerie
45:05au Parlement européen.
45:06Il y a tout
45:06dans le règlement européen DSA.
45:08Il y a même
45:09l'existence obligatoire
45:10de l'ARCOM
45:11qu'il faudrait supprimer.
45:12Les pays qui n'avaient pas
45:14d'ARCOM ont dû en créer
45:15les pays membres
45:16de l'Union européenne
45:16à cause du règlement européen
45:17DSA qui,
45:18en son article 22,
45:20demande à chaque État membre
45:21de créer une autorité nationale
45:22de régulation
45:23des médias
45:24et des réseaux sociaux
45:24et qui doivent nommer,
45:26autorités qui doivent nommer
45:28des signaleurs de confiance.
45:30En France,
45:30on en a nommé 10.
45:32C'est Aurore Berger
45:33qui l'a fait.
45:34Mais c'est écrit
45:35dans le règlement européen,
45:36article 22.
45:37Et en France,
45:38on a nommé SOS Racisme,
45:39le CRIF,
45:40la LICRA,
45:42le Planning Familial.
45:44Enfin,
45:44on les connaît.
45:45On n'est pas surpris.
45:46Et ce sont des gens
45:47qui ont des privilèges
45:48d'intervention
45:48sur les réseaux sociaux
45:49pour vous censurer.
45:51Et tout ça,
45:52c'est la matrice,
45:53c'est le règlement DSA.
45:54Il y a même un rapport
45:55cet été,
45:56l'été dernier,
45:56du Congrès américain
45:57contre ce règlement
45:58en expliquant
45:59que c'est une législation
46:00incompatible avec une démocratie.
46:02Alors justement,
46:03à ce sujet-là,
46:04parce qu'on explique
46:05que finalement,
46:06aujourd'hui,
46:06la liberté de la presse
46:08se trouve plutôt
46:08sur les médias numériques
46:10et sur les plateformes numériques.
46:12Pour autant,
46:12aujourd'hui,
46:12il faut le nuancer
46:13parce qu'on assiste
46:14à de plus en plus
46:15d'algorithmes
46:18qui fonctionnent
46:18de façon étonnante.
46:20Et on a vu récemment,
46:22lors de commissions
46:22d'enquêtes parlementaires,
46:24lors d'interventions
46:25de patrons
46:27d'antennes nationales
46:28comme le patron
46:29de la branche France
46:30de YouTube,
46:32de Twitter,
46:33etc.
46:33avouer tout à fait honnêtement
46:36devant les décideurs publics
46:38qu'effectivement,
46:38il y avait une forme
46:39de censure insidieuse,
46:41ce qu'on appelle en anglais
46:41le shadow banning,
46:43et dont TV Liberté
46:45fait les frais
46:45assez régulièrement
46:46pour ne pas dire
46:47tout le temps
46:48et particulièrement
46:49depuis quelques mois
46:50parce que,
46:51quand on constate évidemment
46:52qu'une chaîne
46:52a un million d'abonnés
46:54et que parfois,
46:55ces vidéos peinent
46:56à dépasser
46:57quelques dizaines
46:59de milliers
46:59de vues,
47:01on peut s'étonner
47:02de cette première chose
47:03et puis évidemment,
47:03vous le savez,
47:04Florian Philippot,
47:04puisque vous faites aussi
47:05beaucoup de vidéos
47:05sur YouTube,
47:07il y a toutes des statistiques
47:08qui indiquent
47:08le taux de clics
47:10par rapport aux impressions,
47:11etc.,
47:11qui indiquent vraisemblablement
47:13qu'il y a des interventions
47:14qui ne sont pas uniquement
47:16liées à l'appétence
47:18du public.
47:19– Oui, oui.
47:20De toute façon,
47:20on le sait
47:21puisqu'il y a eu
47:21aux États-Unis,
47:23quand Trump est arrivé,
47:24il y a eu
47:24des commissions d'enquête
47:26et donc on a tout le travail
47:27qui a été fait,
47:28les auditions,
47:29et ils ont avoué
47:30aux États-Unis,
47:31ils ont arrêté
47:31aux États-Unis
47:32parce qu'il y a
47:33l'administration Trump.
47:34En France,
47:35on a cette fameuse audition
47:37de la responsable
47:39de X France,
47:40une responsable
47:41qui parle
47:42de déamplification
47:43de ce qu'elle appelle
47:45le contenu gris,
47:47ni autorisé,
47:48mais ni illégal,
47:50c'est juste problématique,
47:51dit-elle.
47:52Nous sommes les problématiques.
47:53– Et sous couvert
47:54d'un texte
47:54qui s'appelle
47:55le Freedom of Speech,
47:56évidemment,
47:57la liberté d'expression.
47:58– Le problème,
47:59ça revient à ce que je disais tout à l'heure,
48:01au DSA,
48:03je pense qu'il y a une…
48:04Il y a,
48:06par rapport à la période Covid,
48:07on a vu sur certains réseaux,
48:08YouTube,
48:09moi je le constate,
48:10X depuis Musk,
48:11il y a plus de liberté d'expression.
48:13On peut dire plus de choses,
48:14objectivement.
48:14– Dans le sens
48:14où on n'est plus censuré,
48:15la vidéo n'est pas supprimée.
48:16– Je ne pouvais même pas
48:17le prononcer sur ma chaîne,
48:18on peut dire vaccin,
48:18vaccin, vaccin,
48:19vous verrez,
48:20on ne sera pas censuré.
48:21– J'espère pour vous.
48:22– Non, non,
48:23pour vous surtout.
48:24– C'est vrai.
48:24– Non, non,
48:26je vous assure,
48:26je le dis sur ma chaîne régulièrement
48:27pour le savoir.
48:29Alors que pendant le Covid,
48:30on disait la piqûre là,
48:33on essayait de trouver des paraphrases.
48:35La question,
48:36c'est que ça,
48:36ça a augmenté.
48:37Sur X,
48:37c'est évident aussi.
48:39Depuis Musk,
48:40il y a plus de liberté.
48:41Mais,
48:42on voit bien
48:42qu'il y a une négociation
48:43non dite
48:44avec les autorités nationales
48:46et européennes
48:46pour éviter
48:47les pires sanctions du DSA.
48:49C'est que malgré tout,
48:50cette législation est là
48:51et ils n'ont pas envie non plus
48:52de se prendre des centaines de millions
48:53de dollars d'amende.
48:54Voir le bannissement.
48:55Parce que le DSA prévoit aussi
48:57le bannissement
48:57dans toute l'Union européenne.
48:59Et c'est un marché important pour eux.
49:00– Bien sûr.
49:00– Donc,
49:01ils ne peuvent pas se permettre.
49:01Donc,
49:01il y a forcément des négociations
49:03et je pense qu'on en fait des frais.
49:04Voilà,
49:04c'est tout.
49:05Donc,
49:05la question,
49:06c'est qu'on peut leur en vouloir.
49:08Il faut le dire,
49:09il faut le dénoncer.
49:10Mais je vous assure
49:11qu'il faut aller à la source
49:12et la source,
49:12elle est politique.
49:13– Bien sûr.
49:13– Et il faut donc
49:14se débarrasser
49:15de ce système
49:16de censure
49:17en supprimant
49:18les lois nationales
49:19de censure
49:20et en sortant
49:21de l'Union européenne
49:22pour rétablir
49:23la possibilité
49:23d'une liberté d'expression.
49:24Ce qui est impossible
49:25aujourd'hui
49:26si on est dans l'Union européenne.
49:28Voilà.
49:28C'est vraiment ça.
49:29Et puis,
49:30réaccoutumer les gens
49:31qui parfois
49:32ont été accoutumés
49:33à prendre
49:34de mauvaises habitudes,
49:35de délation,
49:36de s'accoutumer
49:38soi-même
49:38à la censure
49:38ou à l'auto-censure.
49:39Il faut réhabituer
49:40les Français
49:41à la liberté d'expression.
49:42C'est très important.
49:44Il faut accepter
49:45d'entendre
49:45des propos
49:46qui vous choquent
49:47et qui vous dérangent.
49:47Et il faut le mettre en œuvre.
49:49Il ne faut pas défendre
49:50la liberté d'expression
49:50simplement quand c'est
49:51les vôtres
49:51ou les gens proches de vous
49:53qui sont attaqués.
49:54Ça, je le dis
49:54à tous les camps confondus.
49:55C'est souvent un flex qu'on a.
49:57On est choqué
49:58parce que le petit camarade
49:59qu'on aime bien
49:59et qu'on lit
49:59est censuré.
50:01On a raison de l'être.
50:01Il faut le défendre.
50:02Il faut aussi être choqué
50:03quand son pire adversaire l'est.
50:05Et ça, c'est un réflexe
50:06plus difficile
50:07mais il faut l'avoir.
50:08Alors, parmi les arguments
50:08qui justifieraient
50:10selon le pouvoir
50:10la censure,
50:11c'est bien sûr
50:11la question des ingérences russes
50:13et des ingérences étrangères
50:15de plus largement
50:16mais c'est vrai
50:16qu'en ce moment
50:16c'est plutôt la mode
50:17des ingérences russes.
50:19Peut-être un petit point
50:20sur ce que vous avez relayé
50:22très récemment
50:23au sujet d'influenceurs
50:25qui, eux,
50:25n'étaient pas sous la coupe russe
50:27mais qui étaient plutôt
50:28sous la coupe
50:29des autorités françaises
50:30en fait.
50:31Oui, ça c'est une enquête
50:33très importante
50:33qui est sortie dans l'Express
50:34qui a donné des noms d'ailleurs.
50:36On peut saluer d'ailleurs
50:37parce que c'est suffisamment rare
50:38pour…
50:38Je ne sais pas s'ils se rendent compte
50:39de ce qu'ils ont fait
50:39mais en tout cas
50:40ils ont donné des noms.
50:42Ils nous apprennent
50:43qu'il y a une cellule
50:44au ministère des Affaires étrangères
50:45et au ministère des Armées.
50:47Au ministère des Affaires étrangères
50:48elle est pilotée
50:49par la conseillère
50:50en communication stratégique
50:51de Jean-Noël Barraud
50:53qui s'appelle
50:53Marie Doha Besancenot.
50:57Je crois que ça n'a rien à voir
50:57avec Olivier
50:58mais ça a beaucoup à voir
50:59avec son père
51:00de fait
51:00Bertrand Besancenot
51:02qui est un diplomate
51:03ambassadeur
51:04qui a eu beaucoup de postes
51:05conseiller diplomatique
51:06depuis 2017
51:072017
51:08Macron
51:09et qui a nommé
51:10d'ailleurs
51:11c'est écrit sur Wikipédia
51:12donc on ne trahit
51:12aucun secret de famille
51:13qui a nommé sa fille
51:14ainsi
51:14en hommage au Qatar.
51:17Ok.
51:19Donc Marie Doha
51:20pilote
51:21depuis avril 2025
51:22elle a ce poste
51:23alors juste avant
51:24elle était secrétaire générale
51:25adjointe de l'OTAN
51:26intéressant à savoir
51:27et maintenant
51:29elle est conseillère
51:30de Jean-Noël Barraud
51:30qui lui-même
51:31est aussi un fils d'eux
51:32car c'est la grande mode
51:33un fils de Jacques Barraud
51:34ministre
51:35ils sont tous fils d'eux
51:36et young leader
51:37Raphaël Glucksmann
51:38beaucoup de fils d'eux
51:39c'est le retour du népotisme
51:41mais bon
51:41elle est un ancien régime
51:42et dans l'ancien régime
51:43au moins
51:43les grandes dynasties
51:44étaient plutôt élevées
51:46il y avait beaucoup de problèmes
51:47mais étaient plutôt élevées
51:48dans l'amour de la France
51:49là on est élevés
51:51dans généralement
51:52l'amour de l'OTAN
51:53ou l'amour de l'UE
51:54ce n'est pas tout à fait la France
51:55c'est même souvent l'inverse
51:57donc
51:57c'est un problème
51:58en tous les cas
51:59Marie
51:59j'allais dire
52:00Marie Noël
52:01je fais
52:01la fusion avec Jean Noël
52:04Marie Doha
52:05a contacté
52:07des influenceurs
52:09dont
52:09alors un qui s'appelle
52:10le Zelenskiste
52:11bon c'est signé
52:12c'est l'express qui révèle
52:14un certain Louis Duclos
52:15il se trouve que
52:16je l'ai subi
52:17je porte plainte contre lui
52:19qui m'a traité
52:20d'agent russe
52:21payé par Poutine
52:22etc
52:22qu'il fallait m'enfermer
52:23c'est très bien
52:25on va attaquer Poutine
52:27mais en France
52:28on va demander
52:29l'enfermement
52:29des chefs de partis
52:31d'opposition
52:32tout va bien
52:33en tout cas
52:34mettre sous enquête
52:35etc
52:35pour une éventuelle arrestation
52:36enfin tout ça
52:37ce sont des gens
52:38qui sont partis ailleurs
52:39ils manient la nuit
52:40en plus
52:40ah oui ils sont partis
52:41complètement ailleurs
52:41ils ne s'attaquent pas qu'à moi
52:42mais moi j'ai été ciblé
52:44mais je ne savais pas encore
52:46à l'époque
52:46et donc je compte beaucoup
52:48sur cette plainte
52:48pour tirer le fil
52:49que c'est Maître Guillon
52:51qui s'en charge
52:52je le remercie
52:52je ne savais pas qu'à l'époque
52:54il y avait Marie Doha derrière
52:56et donc le quai d'Orsay
52:58et on nous dit aussi
52:59le ministère des armées
52:59qui fournit des éléments
53:00qui je reprends les termes
53:02vraiment je cite
53:03l'express
53:03qui fournit des éléments
53:04qui est contente
53:07de cette collaboration
53:08avec ces gens
53:09et en expliquant
53:11que l'État
53:12a besoin de relais
53:13donc c'est signé
53:14alors on nous dit
53:14ils ne sont pas payés
53:15oui ils ne sont peut-être
53:16pas payés directement
53:17j'aimerais vérifier moi-même
53:19premièrement
53:20je ne me contente pas d'une
53:21mais premièrement
53:22d'accord
53:23mais deuxièmement
53:23de toute façon
53:24vous avez plein de manières
53:25de gratifier indirectement
53:26des gens
53:26et vous retrouvez
53:28comme par hasard
53:28ces gens-là
53:29invités d'un coup
53:29sur une chaîne info
53:30à quel titre
53:32on ne sait pas très bien
53:32ils sont très jeunes
53:33ils n'ont pas une grande expertise
53:35et donc ça
53:36c'est une gratification
53:37c'est un petit coup de fil
53:38du quai d'Orsay
53:38il ne faut pas se leurrer
53:39au directeur de l'information
53:40c'est une gratification
53:42par exemple
53:42peut-être
53:43en vous trouvant
53:44un contrat
53:44avec un think tank
53:45qui est à Bruxelles
53:46ou qui dépend
53:47du ministère
53:47des affaires étrangères
53:48ou qui dépend
53:49de la commission européenne
53:50ou de l'OTAN
53:51tout ça
53:51il y a bien
53:52bien des manières
53:54de gratifier
53:54et vous trouvez
53:55ces comptes-là
53:56qui relaient
53:56toutes les obsessions
53:59de l'OTAN
53:59l'un d'entre eux
54:00en ce moment
54:01il est à fond sur Taïwan
54:02en défense bien sûr
54:04mais contre la Chine
54:05c'est une obsession
54:06on le sait bien
54:08des néocons
54:08ils veulent créer cette guerre
54:09avec la Chine
54:10via Taïwan
54:10d'ailleurs on mépris
54:12la position diplomatique française
54:13qui depuis le général de Gaulle
54:15reconnaît une Chine
54:16une
54:17je n'ai rien contre les Taïwanais
54:18je leur souhaite le meilleur
54:19et qu'ils puissent avoir
54:20leur espace de liberté
54:21évidemment
54:21mais il ne faut pas non plus
54:23saboter
54:24notre diplomatie
54:27pour le coup
54:28normalement officielle
54:28donc est-ce que c'est bien
54:30la diplomatie officielle
54:31de la France
54:31est-ce que ce sont
54:32des réseaux néocons
54:33qui sont infiltrés
54:34au quai d'Orsay
54:35mais qui sont tellement
54:35infiltrés aujourd'hui
54:36qu'ils manipulent
54:37jusqu'au ministre
54:38donc c'est même plus
54:39de l'infiltration
54:39là c'est de la prise de contrôle
54:40c'est en tout cas
54:42ce discours-là
54:43qui est relayé
54:43ce qui est intéressant
54:44et ce qui est très grave
54:45c'est que ces collaborateurs
54:47de fait du service public
54:48parce qu'ils le sont
54:48de fait
54:49c'est écrit dans l'article
54:50attaquent des partis
54:52politiques d'opposition
54:53parfois même
54:54j'ai vu
54:55ils attaquent des députés
54:55des parlementaires
54:56c'est illégal
54:57car s'ils utilisent
54:58les moyens de l'État
54:59pour attaquer
55:01des partis politiques
55:02d'opposition
55:03il y a un problème
55:05pour le financement
55:06des partis
55:07et de la vie politique française
55:09qui est très réglementée
55:10en France
55:11c'est encore plus grave
55:12et encore plus illégal
55:13quand on est en période électorale
55:14si vous attaque
55:16alors que vous êtes
55:16en période électorale
55:17candidat
55:17alors c'est un détournement
55:19de fonds publics
55:20de l'État
55:21utilisé à des fins électorales
55:23contre un adversaire politique
55:24si moi je fais ça
55:25le parti
55:26je ne sais pas ce qui lui arrive
55:28on est peut-être dissous
55:29et moi je vais en taule
55:29alors
55:30ou au moins je suis inéligible
55:31et j'ai une grosse amende
55:32et j'ai peut-être de la prison
55:33c'est la loi
55:35s'ils le font
55:36désolé
55:37il doit y avoir des conséquences
55:38donc on est en train
55:39peut-être de dénicher
55:40et d'avoir mis le doigt
55:42sur une très grosse affaire d'État
55:44voilà
55:45une très grosse affaire d'État
55:46donc on est
55:47voilà en train de voir tout ça
55:48et merci à l'Express
55:49qui a fait le boulot
55:51on le souligne pour une fois
55:52Florian Philippot
55:53peut-être qu'on peut se quitter
55:54avec des perspectives
55:56un peu plus réjouissantes
55:57je crois que le 13 décembre
55:59tout bientôt d'ailleurs
56:00vous avez
56:01plusieurs rendez-vous à annoncer
56:02oui bien sûr
56:04samedi 13 décembre
56:05on a la marche nationale
56:06pour la paix
56:06ça rejoint notre discussion
56:08c'est rendez-vous Paris
56:11donc les infos
56:12c'est Paris
56:1214h
56:13place de Barcelone
56:14la marche partira à 15h
56:16derrière la gare Montparnasse
56:17non place de Barcelone
56:19c'est près de l'Alma
56:21c'est dans le 15ème
56:22c'est pas Catalogne
56:23alors Barcelone
56:24est en Catalogne
56:25mais c'est bien comme ça
56:26vous évitez à des gens
56:27de faire ce
56:28parce qu'elle existe
56:29exactement
56:29c'est place de Barcelone
56:32et c'est pas Catalogne
56:32Barcelone
56:33et en fait
56:35c'est voilà
56:35on arrivera
56:37place Pierre-Laroque
56:37mais c'est 14h
56:38place de Barcelone
56:39à Paris
56:39samedi 13 décembre
56:40la marche nationale
56:41pour la paix
56:41il y aura
56:42beaucoup de monde
56:43vous savez
56:43moi j'ai des signaux
56:44d'abord parce que les gens
56:45sont légitimement inquiets
56:47et ont envie légitimement
56:47de se battre pour la paix
56:48et par exemple
56:49j'étais en meeting
56:49cette semaine à Nîmes
56:50et j'ai vu des gens
56:52dans le Gard à Nîmes
56:52c'est pourtant assez loin
56:53qui m'ont dit
56:54qu'ils s'organisaient
56:55pour venir
56:55et c'est pour moi
56:57toujours des signes
56:58qu'il va y avoir
56:58une très grosse affluence
57:00et il faut qu'il y ait
57:00une très grosse affluence
57:01alors ramener un drapeau français
57:02on va se battre
57:04il faut faire une démonstration
57:05de force
57:05il faut que ce soit
57:06un grand moment
57:07et en plus
57:07ce sera dans une ambiance
57:08on sera à quelques jours
57:09de Noël
57:09une ambiance qui je le crois
57:11sera extrêmement chaleureuse
57:12et sympathique
57:13et on peut saluer aussi
57:14en même temps
57:15l'organisation
57:16par Pierre-Ebrou Géron
57:17président du Cercle Aristote
57:18le Salon du Livre
57:19le 13 aussi
57:20le 13 décembre
57:21où vous serez ?
57:22Je suis un auteur invité
57:23donc je précise
57:25et je remercie encore
57:25il n'y a pas de problème
57:26moi j'y vais
57:28je crois que c'est midi
57:2919h
57:30si je ne me trompe pas
57:31le Salon du Livre
57:32du Cercle Aristote
57:33j'y serai
57:34les deux premières heures
57:35ensuite je file en manif
57:36donc il n'y a pas de problème
57:37je serai là
57:38et donc j'invite tout le monde
57:40au contraire
57:40je pense qu'il y a des gens
57:41qui vont venir exprès
57:42pour l'un ou deux
57:42l'autre des événements
57:43et bien je pense
57:44qu'on peut se renforcer mutuellement
57:45je suis navré
57:46c'est compliqué
57:47on aimerait bien
57:48ne pas faire les événements
57:49au même moment
57:50j'en suis conscient
57:50mais je crois que la plage horaire
57:52nous permet de concilier tout cela
57:54et au contraire
57:55peut-être qu'il y a des gens
57:55qui ne seraient pas venus à Paris
57:56s'il n'y avait pas eu
57:57l'un ou l'autre événement
57:58et donc ça va renforcer
57:59tout le monde
57:59qui pourront faire les deux
57:59voilà j'en ai discuté
58:00avec Pierre-Yves
58:01il n'y a aucun problème
58:01tout va très bien
58:03donc moi j'y serai
58:04venez au Salon du Livre
58:06du Cercle Aristote
58:07et ensuite
58:08je serai à la manif
58:09voilà
58:09parfait
58:10et bien vous avez rempli
58:11l'agenda du 13 décembre
58:13ah oui c'est une grosse journée
58:13le 13 décembre
58:14ouais
58:14grosse journée
58:15merci beaucoup Florian Philippot
58:17merci à tous de nous avoir suivis
58:18j'espère que cette émission
58:19vous a plu
58:20que vous l'avez d'ores et déjà
58:21relayée auprès de vos proches
58:23n'oubliez pas le petit pouce en l'air
58:24pour contrecarrer
58:25tout ce qui nous arrive en ce moment
58:26et puis bien sûr
58:27rendez-vous dans les commentaires
58:29pour vos suggestions
58:29et vos questions
58:30à bientôt
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