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00:0013h-14h, Europe 1 Info.
00:03Avec Lélie Mathias sur Europe 1 et vos deux chroniqueurs.
00:06Chère Clélie, Gilles-William Golnadel et Ravel Stainville.
00:08Et bonjour à tous les deux, soyez les bienvenus.
00:10Bonjour Clélie.
00:11Beaucoup de sujets aujourd'hui, comme toujours, mais un peu plus quand même aujourd'hui.
00:15On va revenir sur une des mauvaises nouvelles de la semaine.
00:19Mercredi, la condamnation en appel confirmée pour Christophe Gleiz s'étend de prison.
00:23Il reste donc dans les prisons algériennes.
00:25Depuis la Chine, Emmanuel Macron a pris la parole de nouveau à son sujet ce matin.
00:31Et il a jugé cette décision excessive et injuste.
00:35Écoutez le Président de la République.
00:37Il est excessif et il est injuste.
00:39Je souhaite vraiment que les autorités algériennes entendent ce qui a été dit par celui-ci, sa famille.
00:44Et ce que nous disons aussi aujourd'hui de la nécessité de trouver un chemin à cette situation.
00:50De lui permettre de rentrer en France.
00:51Mais j'ai été vraiment extrêmement touché par ce jugement, pour lui, pour sa famille, pour l'ensemble de la profession.
01:00Et je pense que ce n'est pas un bon signal envoyé.
01:02Donc il faut absolument qu'on trouve une issue favorable.
01:04Alors on va parler effectivement de ce n'est pas un bon signal envoyé, forcément.
01:09Ça c'est vrai.
01:10Les proches de Christophe Glees, on les entend.
01:14Depuis quelques jours, ils sont très en colère.
01:16Ils s'expriment, ils le disent.
01:18Et je lisais dans l'opinion l'avocat de Christophe Glees, Emmanuel Daoud, qui dit
01:22« Le dossier Glees n'est plus un dossier judiciaire, mais diplomatique et politique.
01:27Auparavant, je me refusais à adhérer à la thèse de l'otage d'État. »
01:31J. William Golnadel.
01:32– Enfin bon, c'est une posture d'avocat.
01:34Ce n'est pas moi qui veux en dire du mal.
01:36– Oui, c'est ce que je veux dire.
01:37– Non, mais ce que je veux dire, bon…
01:38– Oui, mais là, il dit « On a changé de braquet ».
01:40– Oui, effectivement, une fois qu'on a pris justement la condamnation,
01:47on est obligé de…
01:48Je ne suis pas du tout dans l'ironie par rapport à mon confère Daoud,
01:51qu'on se comprenne bien.
01:52Mais je constate que tous ceux qui disaient que c'était M. Rotaillot
01:58qui avait jeté de l'huile sur le feu,
02:00et que rien ne vaut la douceur, ce n'est pas vrai.
02:04Ça n'est pas vrai.
02:05Et M. Macron, effectivement, comme dit Raphaël,
02:09il est dans l'alitote ou dans l'euphémisme.
02:11Mais pardon de le dire,
02:14l'explication première de tout ce qui nous arrive,
02:18c'est le masochisme, le culte de la culpabilisation
02:22dans lequel nous sommes à l'égard de l'Algérie depuis des lustres.
02:27Et l'un des grands prêtres de ce culte s'appelle Macron
02:30Emmanuel, qui, il était encore ministre de l'économie,
02:34a expliqué, orbi et orbi,
02:37que nous avions commis des crimes contre l'humanité en Algérie,
02:40sans égard pour le sort des pieds noirs massacrés, eux aussi.
02:45Donc à partir de là, pardon de vous le dire,
02:47l'Algérie s'est construite sur le ressentiment,
02:50oublions d'ailleurs ses propres intérêts plus positifs,
02:53et on continue dans cette perspective masochiste.
02:59Et d'ailleurs, on n'en sortira pas.
03:01On va maintenant attendre la grâce.
03:03Raphaël Steinville.
03:04Ce qui est fascinant dans cette affaire,
03:06c'est que tous les efforts qui ont été faits par l'Élysée
03:11et par tous ceux qui étaient tenus par l'Élysée
03:15pour plaire et complaire au régime algérien,
03:17n'ont produit aucun effet.
03:21Moi, j'en veux pour preuve le silence,
03:24ou en tout cas la liberté de ton très surveillé
03:27de Bouélem sans salle après sa libération,
03:30qui a été finalement corseté,
03:33et par l'Élysée, et par le Quai d'Orsay,
03:35et peut-être même par son éditeur,
03:37M. Gallimard,
03:39pour qu'il ne dise rien qui puisse empêcher
03:43la libération de Christophe Gleize.
03:45Et il l'a dit lui-même dans son expression publique,
03:49on sentait, il le disait,
03:51que sa liberté était malgré tout très contrainte.
03:56Et malgré tous ses efforts,
03:58rien n'a été obtenu de la part de la France.
04:04Pire, on a vu ces derniers jours l'Algérie
04:07et le président Tebboune
04:09demander maintenant des réparations à la France
04:11pour réparer cette infamie
04:16qu'aurait été la colonisation.
04:18Et il est maintenant le fer de lance
04:20d'un certain nombre de pays africains
04:23pour demander des réparations à la France.
04:25Et ça, encore une fois,
04:26et c'était très bien dit par Gilles William,
04:28c'est Emmanuel Macron lui-même
04:30qui s'est mis dans cette posture
04:31en tenant des propos
04:33qui prouvaient finalement
04:37cette soumission masochiste à ce régime.
04:41Allez, on continue de débattre.
04:43On reste ensemble dans un instant.
04:45La suite du débat,
04:46on parlera de l'audition attendue,
04:47très attendue,
04:48demain, de Jean-Luc Mélenchon
04:49à la commission sur les liens
04:50entre les mouvances islamistes
04:52et les partis politiques.
04:53Vous restez avec nous,
04:54Gilles William Golnadel,
04:55Raphaël Stainville.
04:56Il est 13h27.
04:57A tout de suite avec Ali Mathias
04:58sur Europe 1.
04:5913h, 14h.
05:00Europe 1.
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