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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici les titres de ce journal.
00:20Chaque année, plus de 6 millions de sapins sont vendus lors de la période des fêtes de Noël.
00:25Dans ce journal, nous irons dans les Vosges, au cœur d'une exploitation au moment de la découpe annuelle.
00:31Et puis ils sont partout dans cette édition.
00:33Vous verrez des images exceptionnelles de robots utilisés par les chirurgiens pour vous soigner.
00:38Nous vous présenterons le tout dernier engin utilisé.
00:42Et puis les astronautes peuvent eux aussi faire des crises cardiaques dans l'espace.
00:46Deux médecins se sont lancés le défi fou de trouver de nouvelles techniques pour sauver des vies en apesanteur.
00:52Enfin, dans ce journal, nous découvrirons une vache exceptionnelle, celle de la race brahmane.
00:59C'est l'égérie du prochain Salon de l'Agriculture à Paris.
01:02Nous irons la découvrir en Martinique.
01:06Voilà, dans quelques jours, ce sont les fêtes de Noël pour beaucoup d'entre vous.
01:10Chaque année, plus de 6 millions de sapins sont vendus en France,
01:13dont la très grande majorité sont produits sur notre territoire.
01:17Je vous emmène tout de suite dans les Vosges, à la rencontre de ces deux exploitants agricoles
01:21qui ont préparé des milliers de sapins ces dernières semaines.
01:25Reportage de Vosges TV, Anne Colombel et Thomas Herrmann.
01:29Sur cette parcelle, située sur les hauteurs de Neuville-sur-Fave,
01:33près de Saint-Dié, les tronçonneuses sont en action.
01:364000 sapins de Noël devront être prêts pour rejoindre les différents points de vente de la région.
01:42Jardinerie, école et marché de Noël.
01:45Pourtant, cette année de production était compromise.
01:47On tendait un peu le dos par rapport au réchauffement climatique qu'il y avait eu en 2018,
01:54puisqu'on arrivait dans la période où ceux-ci étaient commercialisables,
01:57les sapins étaient commercialisables, donc on pensait avoir beaucoup de trous dans certaines tailles
02:02et finalement, on a réussi à trouver toutes les tailles qu'il nous fallait.
02:05Le roi des forêts, c'est donc lui, ce conifère originaire du Caucase
02:09et qui a su s'imposer en Europe.
02:11C'est principalement du Norman, comme chaque année, on voit que l'épicéa est de moins en moins demandée.
02:18Les sapins de Noël des Vosges est une entreprise créée en 2012 par deux autodidactes.
02:24Aujourd'hui, la production d'éodacienne s'étend sur 13 hectares,
02:27répartis sur près de 30 parcelles, afin de diversifier les expositions au soleil.
02:33On ne met aucun produit chimique, donc il n'y a pas de désherbant,
02:36il n'y a pas de réducteur de croissance, il n'y a pas d'insecticides, de pesticides, il n'y a rien du tout.
02:40Donc les arbres, je pense qu'ils résistent mieux, ils restent naturels.
02:44L'offre des sapinières locales est bien inférieure à la demande,
02:47même si globalement en France, la tendance est à la baisse.
02:50En 2008, 24% des foyers ont acheté un sapin et seulement 18,5% l'an dernier.
02:58Voilà, les fêtes de fin d'année rythment donc avec les sapins que nous adorons habillés,
03:02avec des boules, des guirlandes, des illuminations.
03:05Mais la magie de Noël s'opère également sur les devantures des commerces dans les centres-villes.
03:11Derrière ces tableaux féeriques se cache un travail de très longue haleine
03:14que des artisans préparent en atelier et reportage à Saint-Etienne dans la Loire
03:18avec notre partenaire TL7 sur place.
03:21La magie des fêtes de fin d'année passe aussi par elle.
03:24Les fameuses décorations de Noël font leur apparition sur les devantures de ces commerces stéphanois.
03:30Mais derrière ce tableau féerique, un travail de longue haleine que les artisans de chez Lupio préparent en atelier.
03:37On peut voir des personnages qui sont créés, inventés de toutes pièces.
03:41En fonction des contraintes, on va réfléchir à faire des personnages en 2D ou en 3D
03:45parce qu'il y a de la prise au vent, parce qu'il y a de la tempère.
03:47On pré-produit au maximum les décors pour que quand on arrive, on n'ait plus qu'à les installer
03:51de façon à ce qu'on n'ait pas trop de retouches à faire ou qu'on n'ait pas de production à faire sur place.
03:55Un savoir-faire qui a plu à ce commerçant stéphanois.
03:59Son objectif est simple, amener la magie de Noël jusqu'à ses clients.
04:02Il y a déjà quelques commerçants qui jouent le jeu de faire des décorations en façade et en intérieur.
04:07Et on s'est dit qu'il était temps de prendre le train en route et de marquer les esprits.
04:11Du côté des artisans, après la création, place désormais à l'agencement.
04:16Un plan qui semble se dérouler à la perfection selon eux.
04:18Ça se passe bien, on est dans les temps pour le moment.
04:21On va essayer de créer une déco assez immersive à l'intérieur.
04:24Et dehors, essayer de faire quelque chose d'un peu plus fantaisique, un peu plus construit et touffu.
04:31On a eu une grosse pluie hier avec gros vent, donc ça a permis de tester un peu la technique, de mettre un peu en condition.
04:37Si l'initiative est principalement propre aux fêtes de Noël, elle entend aussi dynamiser le centre-ville stéphanois.
04:43Vous avez vu, il y a toute une hype autour entre nous, entre commerçants.
04:46Parce qu'on veut vraiment se fédérer et montrer que cette ville bouge.
04:50Donc je pense que là, on peut lancer un mouvement.
04:53Et je pense qu'on va avoir des façades et des intérieurs qui peuvent ressembler à ce que font bien les anglo-saxons.
05:00En France, près d'une personne sur deux possède un animal de compagnie.
05:04Mais il n'est pas toujours évident d'emmener cet animal avec soi en vacances.
05:08Notamment, le problème va se poser, ces fêtes de fin d'année.
05:11Des refuges ou des pet-sitters, par exemple, peuvent prendre le relais.
05:16Exemple en haut de Corse avec Maléane, une jeune pet-sitter.
05:20Écoutons-la au micro de Télépaésé.
05:22Je suis assistante vétérinaire de métier et pet-sitter de mon temps libre, du coup.
05:26Les gens, quand ils partent, surtout aux périodes prisées, c'est-à-dire Noël,
05:30les pensions, il n'y en a que deux dans le coin, elles sont rapidement pleines.
05:34Donc, c'est moi qu'on appelle en deuxième ligne, du coup, après les pensions.
05:38Moi, je propose souvent et régulièrement, c'est ce que je fais vraiment de mon temps libre,
05:43c'est des promenades, gardes à domicile du propriétaire.
05:46Et quand il y a de la demande à mon domicile pour les NAC, les nouveaux animaux de compagnie,
05:49tout ce qui est lapins, rats, hamsters, voilà, ces petites choses-là.
05:53Sinon, c'est que vraiment de la promenade ou de la garde ou des soins au domicile du propriétaire uniquement.
05:58Tout autre chose maintenant, la France est l'un des pays les plus équipés au monde
06:04dans le domaine de la chirurgie robotique.
06:06Cette technique opératoire permet d'être moins invasive pour le patient.
06:10La société intuitive vient de sortir une toute nouvelle version de son robot Davinci.
06:15Et vous allez le voir avec des bénéfices pour les patients et pour les équipes médicales incroyables.
06:19Regardez ce reportage.
06:20En France, la chirurgie par robot assisté a fait son apparition il y a plus de 20 ans.
06:26Véritable prouesse, cette technologie permet d'opérer le patient dans de meilleures conditions,
06:32mais surtout d'être moins invasif.
06:34En 2025, la société intuitive est leader mondial dans le domaine
06:38et ils viennent tout juste de sortir une cinquième version de leur robot Davinci.
06:42Notre mission, ça a resté, mais en fait, la technologie a évolué.
06:46C'est la cinquième génération qui est basée sur trois piliers.
06:49En fait, c'est l'amélioration des résultats patients encore.
06:53Efficience.
06:54On a beaucoup travaillé sur l'efficience pour les soignants.
06:58Et après, le troisième pilier, c'est la partie digitale.
07:02Tout ce qui est intelligence artificielle, tout ce qui est machine learning.
07:05Donc en fait, on peut conclure que ce système, c'est le système le plus avancé
07:09et le plus intégré depuis qu'on a commencé avec le développement du système chirurgical Davinci.
07:16Les bénéfices pour chaque patient opéré par chirurgie robotique sont multiples.
07:20Le docteur Ploussard, chirurgien, urologue et cancérologue à Toulouse,
07:25constate un véritable changement dans l'expérience patient.
07:28La chirurgie robotique a permis vraiment d'améliorer ce qu'on appelle l'expérience patient.
07:31C'est-à-dire qu'on a possibilité maintenant d'avoir des patients qui ont moins de douleurs,
07:36une récupération qui est accélérée après une chirurgie.
07:39Et on a pu basculer vraiment dans l'air d'une chirurgie mini-invasive complète
07:43avec des patients qui vont sortir très vite, une chirurgie ambulatoire,
07:47une récupération des fonctions habituelles qu'ils vont avoir après l'opération
07:53beaucoup plus rapide qu'avec une chirurgie classique.
07:56Les bénéfices de la chirurgie robotique profitent également à l'équipe médicale.
08:00On a une sécurité du geste opératoire, une reproductibilité du geste opératoire
08:05qui est vraiment meilleure.
08:07Et ça se traduit aussi par des bénéfices en termes de coût,
08:12des patients qui vont être plus rapidement à la maison,
08:14qui vont moins revenir à l'hôpital pour des complications.
08:17Et donc on a un vrai bénéfice médico-économique de cette chirurgie robotique.
08:21Depuis 2020, ce sont près de 600 000 séjours de chirurgie
08:24qui n'ont pas été réalisés en France.
08:26La chirurgie par robot assisté, avec la cinquième version du robot DaVinci,
08:31devrait donc permettre d'augmenter les prises en charge de patients.
08:34Car aujourd'hui, la chirurgie robotique est la technique opératoire la plus sûre.
08:40Je vous le disais dans les titres,
08:42deux médecins Mosellans se sont lancés un défi fou,
08:45celui d'améliorer la prise en charge d'astronautes touchés par un arrêt cardiaque.
08:51Leur objectif est de comprendre comment on peut réanimer un être humain
08:55dans un environnement sans gravité, car en apesanteur.
08:59Les procédures classiques ne fonctionnent pas.
09:01Regardez ce reportage de Moselle TV.
09:04C'est le respirateur à turbine qui l'emporte.
09:07Ils sont réanimateurs.
09:09L'un est pneumologue, l'autre cardiologue.
09:12Tous les deux cherchent à apporter une réponse à cette question.
09:15Comment traiter un arrêt cardiaque dans l'espace ?
09:18Les causes sont multiples.
09:19Ça peut être par exemple des microparticules,
09:21des éléments infectieux qui sont dans ces habitats qui sont recyclés,
09:25ou alors par exemple la poussière de lune qui est extrêmement toxique pour le poumon.
09:28Notre second projet, après avoir validé le test technologique,
09:31c'est de savoir comment il se comporte sur les humains.
09:32Et pour ce faire, il faut expérimenter dans les conditions d'une navette spatiale.
09:37En apesanteur donc, l'avion simule l'absence de gravité pendant 22 secondes,
09:43le temps de tester différentes méthodes.
09:45Actuellement dans l'espace, la seule technologie possible,
09:48c'est qu'il faut endormir le patient et le faire respirer avec une prothèse endotracheale,
09:53ce qui est extrêmement invasif et très risqué pour l'astronaute.
09:56Et donc dans ce contexte, sur Terre, on a depuis les années 80 un dispositif non invasif
10:02qui permet d'appliquer de la pression via un masque sans endormir le patient.
10:05Donc notre premier travail, s'orienter vers la stratégie,
10:11comment ces machines fonctionnent en apesanteur.
10:14Ces médecins passent entre 20 et 30% de leur temps à travailler sur la médecine spatiale,
10:19des recherches qui pourraient ensuite améliorer la prise en charge des patients sur Terre.
10:24Il y a des contraintes au spatial qui sont l'économie de poids et la simplicité d'utilisation.
10:29Donc c'est sûr que si on venait à qualifier le matériel
10:32et que les agences spatiales continuent à poursuivre le projet avec nous,
10:34ce qui a l'air d'être le cas, il va falloir réfléchir à alléger, à simplifier l'usage
10:38et tout ça, ça permettra de démocratiser des techniques.
10:41Le projet Vespa 1 terminé, les deux trentenaires devraient repartir dès mars
10:45pour le projet Vespa 2 qui vise, cette fois-ci, une expérimentation sur les hommes.
10:51– Tout à fait autre chose, aller jeter ces poubelles,
10:55c'est une tâche que nous faisons tous au quotidien.
10:58Mais ces dernières années, plusieurs collectivités ont décidé
11:01de supprimer les poubelles individuelles au profit de conteneurs collectifs aériens et souterrains.
11:07Cela peut paraître anecdotique, mais ça perturbe beaucoup les habitudes des uns et des autres.
11:12Exemple en Ile-et-Vilaine, à Dôle de Bretagne, avec ce reportage de TVR.
11:16– Alors, voilà, poubelle ménagère, poubelle à papier.
11:22– C'est un geste du quotidien qui s'est transformé en véritable petite sortie pour Marie-Pier Pellissier.
11:28– Avant, on mettait juste notre poubelle en plastique, pour les papiers je parle,
11:32devant notre maison et tous les 15 jours on nous enlevait.
11:36– Depuis le début de l'année, cette habitante du centre de Dôle de Bretagne
11:39doit marcher quelques dizaines de mètres pour jeter ses poubelles.
11:42– Franchement, les poubelles ménagères ne me gênent pas, mais ça c'est quand même embêtant.
11:48Arctique par Arctique, c'est embêtant.
11:51Marie-Françoise, elle, habite juste en face de ces colonnes aériennes.
11:54– Ça me fait du sport, c'est pas désagréable.
11:56Je suis encore mobile, alors ça va.
11:58– Ces poubelles communes permettent d'optimiser les déplacements des camions.
12:02Elles ont été déployées dans 7 zones de Dôle de Bretagne,
12:05ce qui représente environ 560 foyers.
12:08Des habitants qui doivent désormais se déplacer eux-mêmes pour déposer leurs déchets.
12:13– La personne qui a du mal à se déplacer, forcément,
12:16c'est pas la même chose de mettre ses poubelles devant sa porte et avoir à se déplacer.
12:21C'est là qu'on appelle aussi à la solidarité de voisinage, à la solidarité familiale,
12:26parce que tout ce qui a évacué, c'est des choses qui sont arrivées au domicile,
12:30qui sont pas arrivées toutes seules au domicile.
12:32– Mais le coût de la redevance reste inchangé, 124 euros minimum pour une seule personne.
12:37– Le principe du déploiement des colonnes, c'est malheureusement pas de dire aux gens
12:42qu'ils vont payer moins cher, c'est de leur dire qu'ils vont moins rapidement payer plus cher.
12:47C'est-à-dire que ça va permettre d'atténuer les augmentations qui sont inéluctables.
12:53– À terme, la communauté de communes prévoit l'installation de 150 colonnes
12:57sur l'ensemble du territoire, qui traite chaque année près de 6 000 tonnes de déchets ménagers,
13:02dont 1 500 recyclables.
13:05– Tout autant chose maintenant, selon un dernier rapport de l'assurance maladie,
13:09les accidents de travail ont diminué en 2024,
13:12mais sont malheureusement plus mortels qu'auparavant.
13:15L'an dernier, 764 personnes ont perdu la vie sur leur lieu de travail,
13:20dont 146 dans le domaine du PTP.
13:23Ce secteur essaie donc de lutter contre ce fléau,
13:25et les chefs d'entreprise prennent toutes les précautions possibles.
13:28– Reportage en Gironde de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
13:32– Océane Archambault.
13:33– Perché sur cet échafaudage de 5 mètres de hauteur,
13:38Anthony et son collègue s'attellent à la rénovation d'une voiture.
13:43Un acte anodin, mais pas sans danger.
13:46Ce salarié se souvient d'ailleurs du jour où l'un de ses anciens collègues
13:49a failli perdre la vie sur un chantier.
13:51– On a rénové le chêneau depuis une nacelle,
13:55et il y a juste un collègue qui est descendu pour attraper un outil
13:58qui était un peu loin et qui est passé à travers une plaque hébride.
14:00Donc il a fait une chute de 8 ou 9 mètres,
14:03et voilà, on a dû appeler les secours,
14:05et il a dû arrêter de travailler après ça.
14:07– Dans le dernier rapport annuel de l'assurance maladie,
14:10les chutes de hauteur sont parmi les premières causes de décès au travail,
14:15notamment dans le secteur du BTP.
14:17Pour ne pas en arriver là,
14:18ce chef d'entreprise prend toutes les précautions pour ses salariés,
14:22mais pas seulement.
14:22– Dans ce chantier, le point qui est vraiment la partie compliquée,
14:26c'est que nous sommes à proximité d'une école,
14:28donc il faut absolument que notre échafaudage soit à la fois en sécurité
14:31pour les couvreurs qui travaillent dessus,
14:33mais aussi pour la coactivité qu'il peut y avoir,
14:36surtout avec des enfants qui pour la plupart ont moins de 6 ans,
14:38et donc avec une non-appréhension du risque.
14:40– L'année dernière, 146 ouvriers du secteur du BTP
14:44ont trouvé la mort sur leur lieu de travail.
14:46Ce gérant en appelle à la responsabilité de tous.
14:49– Quand on voit un certain nombre d'artisans
14:51qui interviennent uniquement avec une échelle dans la rue,
14:54sur un trottoir, sans demande de voirie,
14:57sur le domaine public, le risque est important.
14:59– Si les décès liés au travail sont en hausse,
15:01les accidents de travail, eux, ont diminué.
15:04En 2024, l'assurance maladie en dénombrait tout de même
15:07près de 550 000.
15:09– Tout autre chose dans ce journal,
15:12depuis quelques années, les apiculteurs font face
15:15à un problème majeur, celui des frelons asiatiques.
15:19Cette espèce sans réel prédateur se reproduit en très grand nombre
15:23et attaque régulièrement les ruchers.
15:26Certains apiculteurs, malgré l'installation de pièges,
15:29ont perdu des centaines d'abeilles.
15:31Reportage dans la Marne de Léo Martin pour Puissance Télévisions.
15:34– Autour de ces ruches, des dizaines de pièges remplis d'insectes
15:39agacent les apiculteurs, les frelons asiatiques.
15:42Ils attaquent les ruches et tuent les abeilles.
15:45– Cette partie-là, on met un appât sucré.
15:48Et le frelon rentre par le haut, il est attiré par l'odeur.
15:50– Chaque jour, Frédéric défend ses ruches comme il le peut.
15:54Malgré des centaines de frelons dans ses pièges,
15:57rien ne les arrête.
15:58– 80% de son garde-manger, c'est l'abeille.
16:00Donc, il va aller très près des ruches, carrément se mettre devant.
16:06Ça va vraiment créer un stress dans la colonie.
16:09Les abeilles communiquent entre elles, savent qu'il y a un danger,
16:11elles ne sortent plus.
16:12Moins de nourriture qui rentre dans la ruche,
16:15la reine est stressée, elle pond moins.
16:16Donc, moins d'abeilles dans la ruche, la colonie meurt à petit feu.
16:20Donc, ils prolifèrent parce qu'ils n'ayant pas de prédateurs,
16:23de la nourriture à porter, parce qu'ils ne vont pas que sur des ruches,
16:26ils détruisent d'autres insectes.
16:27Quelques jours auparavant, il avait même détruit un nid de frelons asiatiques.
16:31Chaque nid peut comprendre entre 15 et 20 000 individus,
16:35un phénomène qui grandit depuis quelques années en Marne.
16:38– Donc ça, c'est un nid de frelons asiatiques, ça ?
16:40– Exactement.
16:41Et il n'y a plus gros, celui-ci, il est moyen en taille.
16:44– Il y a entre 10 et 15 000 frelons asiatiques.
16:46Il était à 500 mètres de chez moi.
16:48– Chez d'autres éleveurs marnais,
16:50ces frelons peuvent même détruire des ruches.
16:52Ici, Olivier en a perdu deux,
16:55malgré les pièges et les protections, rien.
16:57d'empêcher les frelons de s'attaquer à ces abeilles.
17:00– C'était des ruches plutôt faibles.
17:02Donc là, les abeilles, elles n'ont pas pu se défendre.
17:04Mais ce que j'ai constaté aussi par rapport aux frelons,
17:08c'est que cette année, contrairement aux autres années,
17:11j'avais beaucoup d'abeilles qui étaient devant les planches d'envol
17:15et pour protéger la ruche du frelon asiatique.
17:19Il y a quelques mois, à Fîmes, dans la Marne,
17:22une personne s'est faite attaquer par un nid et en est décédée.
17:26À l'avenir, le syndicat vitria des apiculteurs va mettre en place des formations
17:30pour que quelques apiculteurs soient habilités à détruire les nids de frelons.
17:35– Je vous le disais dans les titres,
17:37le Salon international de l'agriculture se tiendra en février prochain,
17:41porte de Versailles à Paris.
17:43Et cette année, les organisateurs ont décidé de choisir comme égérie la race brahmane.
17:48C'est la première fois que ce salon met à l'honneur une race ultramarine
17:51qui fait la fierté des agriculteurs martiniquais et guyanais.
17:55Présentation de cette belle vache avec ATV, regardez.
17:58– Plus qu'un emblème, un patrimoine,
18:02la vache brahmane représentera les couleurs de la Martinique et de la Guyane
18:06au Salon international de l'agriculture.
18:09Une fierté pour notre territoire,
18:11mais aussi pour tous ceux qui travaillent à leur côté.
18:13– Dans mon travail, j'aime tout.
18:15C'est un métier qui me plaît énormément.
18:17Tout ce que je fais, tout ce qu'il y a à faire dans l'élevage, ça ne me dérange pas.
18:22Pour moi, c'est une chance de travailler avec le mauvais brahmane.
18:25C'est la meilleure race qui s'adapte.
18:27– Arrivé à Martinique dans les années 1950,
18:29la race brahmane, reconnaissable à sa bosse,
18:31son fanon lâche et ses grandes oreilles
18:34est appréciée pour sa viande maigre et savoureuse.
18:36– C'est une grande fierté,
18:37autant pour l'ensemble de la production agricole
18:40que pour l'ensemble des Martiniquais
18:42et même plus largement des Guyanais,
18:44qui œuvrent à développer cette race
18:45depuis plusieurs dizaines d'années sur les deux territoires.
18:48C'est la première fois qu'une région ultramarine
18:50exporte sa génétique bovine à la direction de la France hexagonale.
18:54Nos animaux ont fait l'objet d'une préparation
18:56sanitaire et technique assez poussée.
18:58– C'est un éleveur égérie qui a été sélectionné
19:01pour représenter fièrement les couleurs de la Martinique
19:04et de la race brahmane.
19:05– L'éleveur derrière la future égérie
19:07s'appelle André Prosper.
19:08Installé à Trinité sur les terres du Gaillon,
19:11il gère un cheptel de 300 brahmanes.
19:13Héritier d'une lignée d'éleveurs,
19:15il poursuit le travail lancé en 1975
19:17par son père Roger,
19:19pionnier du développement de la race sur l'île
19:21après l'abandon progressif de la canne.
19:23Depuis 40 ans, l'éleveur sélectionne,
19:25améliore et valorise la brahmane
19:27tout en jouant un rôle actif au sein de l'UEBB.
19:30– C'est l'UEBB qui gère le projet
19:32et qui a déposé la candidature de la race brahmane
19:35au Salon de l'agriculture au mois de février.
19:37Nous avions l'ambition de porter haut les couleurs de notre race,
19:40de porter haut les couleurs de notre territoire
19:42et de notre production agricole.
19:43– Une vitrine incontournable pour nos territoires ultramarins
19:46qui mettra en lumière l'excellence
19:48et le savoir-faire de notre agriculture.
19:50– Toujours dans le domaine de l'agriculture,
19:53il est souvent difficile pour les professionnels du secteur
19:55de se débarrasser de leurs déchets végétaux.
19:59Alors un agriculteur de la Sarthe a décidé
20:01de créer sa propre décharge sur son terrain.
20:04Les exploitants agricoles des communes voisines
20:06peuvent ainsi passer quand ils veulent
20:08pour déverser leurs végétaux.
20:10Une idée qui plaît beaucoup.
20:11Et bien au-delà du département,
20:13reportage de LMTV Sarthe, Colin Ancel.
20:15– Ici au milieu des champs,
20:18une zone un peu particulière.
20:19Il s'agit en fait d'un dépôt réservé aux déchets verts
20:22que contemple Eric Flot, le propriétaire.
20:25– Tout ça c'est depuis le début de la semaine,
20:26lundi matin, fin de matinée.
20:27– Branches, feuilles ou encore herbes de tonte.
20:30Depuis 18 ans, l'agriculteur accueille les résidus organiques
20:33des particuliers et des professionnels du secteur.
20:36– Nous avons eu l'idée car ma femme s'est installée
20:38en agriculture biologique sans matière organique.
20:41Donc nous, il nous fallait de la matière organique.
20:42Et après on a eu quelques micro-entreprises
20:44qu'on a contactées qui nous amenaient leurs déchets.
20:47– Oui, mais le volume s'est fait qu'à un moment donné,
20:50tout a grossi par le biais du bouche à oreille.
20:52– Des quantités telles que les coûts pour le broyage ont explosé.
20:56Alors l'agriculteur a décidé de structurer son activité.
21:00Depuis novembre, il propose un abonnement,
21:02120 euros par an, pour venir déposer librement ses déchets verts.
21:05– De toute façon, il n'y a qu'ici que je peux venir
21:07parce que maintenant, on n'a plus le droit de brûler
21:09et puis je n'ai rien pour broyer en fin de compte.
21:12Donc je ne viens qu'ici.
21:13C'est beaucoup plus pratique que pour moi.
21:15Je peux venir quand on veut en fin de compte.
21:1824 heures sur 24, voilà.
21:20– Mais ne vous y méprenez pas,
21:21derrière tout ce tas de déchets verts,
21:23un vrai travail de valorisation
21:25qui permet de produire du compost
21:27ou du terreau pour les particuliers.
21:29– Nous, on le remue à peu près tous les mois
21:31et au printemps, je vais le faire cribler pour avoir du terreau.
21:35– Un modèle circulaire qui pourrait bien inspirer
21:37au-delà des frontières de la Sarthe.
21:40Depuis qu'il communique sur son activité,
21:42Éric Flot reçoit des appels venus de toute la France.
21:46– Chaque année, des milliers de tonnes de déchets
21:48sont retrouvées dans nos océans, dans nos mers, dans nos fleuves
21:51et des campagnes de sensibilisation, bien sûr,
21:53sont organisées comme les Green Days
21:55pour ramasser ces détritus.
21:57Mais c'est surtout l'occasion de former la population
22:00sur les gestes à adopter.
22:02Et vous allez le voir, c'est le cas en Guyane,
22:04à Balaté, le long du fleuve Maroni.
22:06Ce reportage de Franck Chassagnon.
22:07On est sur des événements qui arrivent à des moments donnés,
22:13mais on a besoin de travailler beaucoup plus longtemps,
22:15de manière beaucoup plus récurrente.
22:16Mais l'idée, c'est de travailler avec des acteurs locaux,
22:19à chaque fois on le fait, des associations ou des organismes,
22:22qui eux sont là sur place tout le temps
22:24et qui continuent derrière à maintenir ce mouvement
22:26de nettoyage, de sensibilisation.
22:29– On vient de trouver une sorte de tuyau
22:31au niveau de l'entrée du fleuve
22:34qui pèse vraiment lourd.
22:36Je trouve ça dommage de trouver un déchet aussi grand détail
22:40au niveau du fleuve.
22:42– Dans ce journal, la semaine dernière,
22:45je vous ai parlé de course à pied.
22:47Chaque semaine, près de 8 millions de Français
22:49pratiquent cette discipline.
22:50Des courses qui sont d'ailleurs organisées très régulièrement
22:53partout en France,
22:55rassemblant plusieurs centaines de joggeurs chaque fois.
22:58Mais figurez-vous que les épreuves de nuit
23:00rencontrent aussi un véritable succès
23:02avec des participants toujours plus nombreux.
23:05Exemple en Loire-Atlantique avec ce reportage de Télénante.
23:07– Ils étaient près de 450 au départ de la course nocturne.
23:16À la lumière de leur lampe frontale,
23:18les runners ont suivi un parcours alternant forêt,
23:21bord de Loire et bourg sur 12 ou 18 kilomètres.
23:25Une ambiance unique et un challenge apprécié des plus expérimentés.
23:28– C'est complètement différent de courir de nuit.
23:31C'est une ambiance particulière.
23:34Il faut avoir une bonne frontale,
23:36bien se repérer, bien regarder devant soi,
23:39bien regarder où on met ses pieds.
23:41Pour les nouveaux et nouvelles qui tentaient leur première nocturne,
23:44l'expérience fut plus que gratifiante,
23:46malgré les difficultés liées à la boue et l'obscurité.
23:50– C'est un peu compliqué, surtout qu'il y avait de la gadoue.
23:52Il fallait esquiver les petites racines, les branches, tout ça.
23:54Mais c'est ce qui rajoute un petit côté fun à la course.
23:57C'est vraiment sympa.
23:58C'est pas de la vie, c'est de la nature.
23:59Donc on a vu croiser des vaches, on a croisé des animaux sur la route.
24:02– C'est plus sympa de voir où sont ceux qui sont devant
24:04et essayer de les rattraper dans le noir.
24:06C'est plutôt sympa, c'est cool.
24:08Un succès qui récompense le travail de l'amicale laïque de Bougnet.
24:11L'association qui organisait pour la troisième fois ce run nocturne
24:15a pu compter sur ses bénévoles pour baliser
24:17et assurer la sécurité des coureurs sur le circuit.
24:20– La nature n'est pas forcément toujours bienveillante
24:22vis-à-vis des gens qui la traversent.
24:24Donc il faut faire attention.
24:25On a beaucoup de balises, de gens.
24:28On est 50, je crois, 52 sur le parcours.
24:30– L'engouement pour ce type d'épreuve est loin de se limiter
24:33à la métropole nantaise.
24:35Aux touches, près de Nord-sur-Erdre,
24:37un trail nocturne était également organisé ce week-end.
24:40Les dossards étaient déjà tous réservés depuis septembre dernier.
24:45– Laissez-moi maintenant vous présenter
24:46la plus grande chapellerie de France,
24:49située en Ariège, à Pamier.
24:51L'établissement propose une multitude de bérets et de couvre-chefs à ses clients.
24:57Et figurez-vous que les bérets reviennent à la mode chez les jeunes ces derniers temps.
25:00C'est ce que nous explique d'ailleurs Jacqueline,
25:02la propriétaire de cette boutique au micro de La Dépêche du Midi.
25:04– Je suis en train de nettoyer le béret à la vapeur.
25:08On l'humidifie avec beaucoup de vapeur
25:12et tant qu'il est très humide, nous allons le brosser.
25:15Un béret, ça ne se lave surtout pas.
25:18Ou alors vous venez le changer très vite,
25:20parce qu'il va trop se resserrer.
25:23Le béret basque, on dit qu'il est basque, mais en fait il est berné.
25:26Voilà, mes deux bérets se portaient toujours sur toute la chaîne des Pyrénées.
25:32Voilà, tout le long des Pyrénées, on portait le béret.
25:34Avant, on le portait brun.
25:36pour travailler, il était brun, il n'était pas noir.
25:39Et comme les personnes qui travaillaient
25:41touchaient beaucoup le béret avec les mains sales,
25:44donc on salissait le béret, c'est pour ça qu'on l'a fait ensuite noir.
25:48– Voilà, au revoir, c'est la fin de ce journal.
25:50Merci à vous de l'avoir suivi.
25:51On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:53du Grand JT des Territoires.
25:55Au revoir à tous.
25:55– Sous-titrage Société Radio-Canada
26:06– Sous-titrage Société Radio-Canada
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