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  • il y a 22 heures
Réussir un menu gastronomique en trois couverts pour 4,75 euros, c’est le pari réussi des étudiants de 3ème Assistant de direction de l’Henallux. Certes bien aidés par le traiteur des Ateliers du Saupont. Rajoutons à la performance : les ingrédients devaient venir d’un rayon de moins de 51 km et ne pouvaient  engendrer des émissions de CO2 de plus de 1,6kg par personne au final. Ils sont largement restés sous le budget à ne pas dépasser, à savoir de 9,5 euros.

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Transcription
00:00Moins, échalotes crues, orties et feuilles de noix citiers, lacto-frites.
00:04Bonne dégustation !
00:05C'est magnifique !
00:07Un repas chic et tachère, composé uniquement des produits locaux
00:11qui viennent d'un rien de 51 km autour du lieu du repas.
00:14Et quand je dis « produits qui viennent de 51 km »,
00:16ça veut dire que comme on ne produit pas de sel dans ces 51 km,
00:19il n'y a pas de sel dans le repas qu'on a prévu.
00:21Donc on a dû assaisonner avec d'autres aromates, par exemple.
00:23On me retrouve dans le cadre d'un enseignant d'un cours de développement durable
00:27et de responsabilité sociétale pour des étudiants d'assistance direction.
00:31Et donc dans le cadre d'un projet que j'ai souhaité intégrer au cours
00:33pour que concrètement les étudiants puissent vraiment manipuler des vraies informations,
00:38prendre des vrais contacts et se rendre compte finalement
00:41de ce que c'est que la thématique de la résilience alimentaire
00:44qui est quand même au cœur de la responsabilité sociétale
00:47et du développement durable ou de la transition de manière un peu plus large.
00:50Oui, donc l'idée c'est de voir comment en 2025,
00:53avec toutes les crises qui s'amoncèlent,
00:55la question de l'alimentation peut devenir un enjeu de sécurité nationale.
01:00Et donc la journée d'aujourd'hui,
01:04faite en partenariat avec toute une série d'acteurs du territoire,
01:08c'est de voir comment si on a une crise par rapport à l'approvisionnement alimentaire,
01:13et bien en fait on peut y répondre,
01:16notamment au travers des interactions qu'il peut y avoir sur le territoire du sud Luxembourg.
01:20Oui, pour l'instant je crois qu'on nous met bien dans le mood de la guerre qui pourrait arriver d'une part,
01:27et d'autre part peut-être simplement on pourrait hacker des systèmes de logistique
01:32qui font en sorte que peut-être qu'on pourrait être bloqué pendant 4, 5, 6 jours
01:37par rapport à l'approvisionnement alimentaire,
01:41or en fait les supermarchés ne tiennent que 24 heures, 48 heures ou mieux,
01:45puisqu'ils sont approvisionnés au quotidien.
01:48Donc comment est-ce qu'on peut, lorsqu'il y a vraiment un choc extérieur,
01:54pouvoir répondre aux besoins de la population ?
01:57Parce qu'en réalité la sécurité alimentaire conditionne également la sécurité dans le vivre ensemble.
02:03Quelqu'un qui a faim est un peu nerveux.
02:05C'est de faire comprendre que l'alimentation est un sujet de sécurité collective
02:10et donc du coup au niveau des priorités politiques c'est flécher les financements vers ces sujets-là.
02:17D'avoir un stockage de tampons à la maison comme il y a toujours eu et qu'on a perdu.
02:22Là vous conseillez par exemple le particulier de faire un petit stock ?
02:26Mais c'est du bon sens.
02:28C'est déjà, il n'y a rien de révolutionnaire là-dedans.
02:30Il faut avoir un stock tampon, je dis bien un stock tampon,
02:32histoire de ne pas s'énerver, de ne pas être énervé
02:35si jamais il y a une rupture d'approvisionnement alimentaire
02:38et de se retrouver comme des couillons tous en même temps dans les supermarchés.
02:42Donc en fait d'avoir un stock tampon que l'on fait vivre au quotidien,
02:46c'est du bon sens.
02:47Il n'y a rien de tordu.
02:50Il y en a qui ont des stocks de vêtements.
02:53Il y a de quoi habiller la planète trois fois avec tous les vêtements qui existent.
02:57Et là la question ne se pose pas.
02:58Il y en a qui ont des stocks de cigarettes, la question ne se pose pas.
03:02Alors pourquoi pour ce qui est essentiel, c'est-à-dire la nourriture,
03:05on se dirait « ils ne vont pas stocker ».
03:07Non, il faut qu'il y ait une partie stockage, une partie cuisinée,
03:11une partie achetée régulièrement et payée au juste prix à nos producteurs
03:15comme ça ils maintiennent l'activité au plus près de là où on est.
03:19Accompagner les restaurateurs et aussi la restauration collective
03:22pour que dans la commande publique, il y ait des produits locaux
03:26achetés avec des contrats de temps long avec nos producteurs.
03:30Tout ça, ça compte.
03:32Il va falloir additionner tout ça.
03:34Préserver le foncier au lieu de faire des parkings de supermarché ou autres supplémentaires.
03:38C'est garder les terres pour manger.
03:41Il y a tout ça à additionner.
03:43Je veux dire, ce n'est pas la question du stock uniquement.
03:45Pas du tout.
03:45C'est additionner tout ça.
03:52Sous-titrage Société Radio-Canada
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