- il y a 11 heures
Retrouvez le replay de l'après-course de l'individuel hommes de la 1ère étape de la Coupe du monde de biathlon à Östersund du 03/12/2025.
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00:00Il faudra être très très fort face à l'équipe de Norvège cette saison, c'est sûr.
00:13Voici la relève de Johannes Böe, Johan Olav Botten, qui s'impose sur la première course individuelle de la saison.
00:21Oui, c'était presque parfait au tir pour la Norvège de Siegfried Mazet.
00:25C'était la leçon de gestion de tir de l'équipe de Norvège pour aller chercher un doublé.
00:31Aujourd'hui, Botten qui s'impose devant Uldal, une cérémonie des fleurs 100% nordique.
00:38Aujourd'hui, l'équipe de France qui est un petit peu plus loin.
00:40On va débriefer ça.
00:40Bienvenue à vous si vous nous rejoignez avec Alexis, Fred, Anne-Sophie, Tanguy et Charles-Antoine sur place.
00:47Johan Olav Botten qui a un seul défaut quand même.
00:51On est tous d'accord.
00:52Il faut qu'il fasse un petit effort.
00:53Oui, Botten, franchement, on va avoir l'image, mais pardon pour l'image, mais Botten, il faut qu'il s'essuie, non ?
01:01Ah, Fred, je crois qu'on a envie de parler du sujet.
01:04C'est pas très, très charmant, quoi.
01:07On en avait parlé pour Giacomel, il a arrêté, non ?
01:10Oui, on avait même fait un sujet avec Tanguy qui nous avait expliqué les raisons de pourquoi certains ont passé par là.
01:15Mais effectivement, bon là, surtout qu'il a gagné avec 57 secondes d'avance, donc il aurait même pu s'arrêter.
01:19Non, mais c'est vrai, on est sur l'anecdote, mais quand même, c'est un peu plus qu'anecdotique, Fred ?
01:26C'est très sincère.
01:27J'ai jamais vu une course ou Botten, il n'avait pas la bave comme ça à l'arrivée.
01:30Chez lui, c'est tout le temps, mais là, pour le coup, il a gagné.
01:34Juste un petit coup de mouchoir dans l'air d'arrivée pour les caméras, ça aurait été plus…
01:38Surtout que c'est l'heure du goûter, en plus.
01:41Surtout qu'il avait de la marge, Alexis.
01:43Oui, oui, en fait, ce qu'il faut prendre en compte, c'est que c'est quelqu'un qui travaille tellement,
01:46qui fait tellement d'entraînement, qui optimise tout pour gagner chaque seconde sur son ski,
01:51que pour lui, en fait, dans son esprit, de s'essuyer à un moment donné dans une descente ou quoi pour enlever ça,
01:58c'est une perte de temps.
02:00En fait, il a tellement tout optimisé que je ne pense pas qu'il soit prêt à perdre du temps,
02:05à se passer la main sur le visage pour enlever ça.
02:08Par contre, pour avoir vécu les mêmes choses, quand on respire fort en biathlon, c'est vrai que ça peut arriver.
02:13Je ne sais pas comment il fait pour supporter ça, parce que c'est quelque chose qui est assez gênant.
02:19On peut vite se sentir gêné d'avoir ça.
02:21Lui, il a dû tellement prendre cette habitude-là que maintenant, il ne s'en rend même plus compte.
02:24Björn Dalen, qui a été l'un des plus grands champions du biathlon à skier pendant des années de la même façon,
02:30avec la même bave à l'arrivée.
02:32On verra si le responsable média de la Norvège lui demande de faire un effort,
02:38ou s'il lui demande quelque chose.
02:39Non, je ne pense pas.
02:40C'est un style et il va falloir s'y habituer, je pense.
02:42Oui, et puis s'il n'y avait que ça pour nous contrarier, ça irait encore.
02:45Ce dedans, ça irait.
02:46On a pris un plus gros coup de massue qu'avec son aspect esthétique dans l'air d'arrivée.
02:53Yohann-Olaf-Botten, ce nom dont il va falloir commencer à parler sérieusement pour la suite de la saison.
03:00On va le retrouver au micro de Tanguy.
03:02Toutes les réactions, évidemment, pour ce débrief, ça nous emmènera jusqu'à 18h20.
03:07Et l'équipe de Greg, le son de tir qu'on va décrypter, évidemment,
03:11pour vous emmener au plus près de cet individuel.
03:13C'était la première course individuelle de la saison.
03:16Yohann-Olaf-Botten, son vrai visage, le voici avec Tanguy.
03:18C'était impossible de vous battre aujourd'hui.
03:27Oui, c'est la course parfaite.
03:31Je suis vraiment très fière de ma performance aujourd'hui.
03:33C'était difficile de prendre une place dans la Coupe du Monde depuis plusieurs mois dans cette équipe de Norvège pour vous ?
03:42Être dans l'équipe norvégienne, c'est vraiment très difficile.
03:51Ça fait deux ans que je me bats pour être dans cette équipe.
03:54Surtout, la saison dernière, c'était très dur d'être dans l'équipe A.
03:59Donc, je suis très fier de ma première apparition, d'avoir saisie cette opportunité.
04:04C'est vraiment cool.
04:07Qu'est-ce qu'on peut attendre de vous sur les prochaines courses ?
04:10Je crois que je peux et skier plus vite, et tirer plus vite.
04:16Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle pour l'équipe de France, ça.
04:26Il peut skier plus vite, il peut tirer plus vite, ça veut dire qu'il va tirer plus vite facilement en plus.
04:31Voilà, ça, il veut tirer beaucoup plus vite.
04:34On va le voir dans quelques instants dans le détail, parce que l'équipe de Norvège a pris le temps sur le pas de tir.
04:38C'était remarquable de maîtrise, de stratégie.
04:41Il y a du Siegfried Mazet, évidemment, derrière tout ça, arrivé à faire tirer des biathlètes aussi rapides,
04:49et bien aussi lentement, justement.
04:50Il faut être sacrément convaincant et leur montrer la voie.
04:55C'est ce que fait remarquablement Siegfried Mazet dans cette équipe de Norvège, bien sûr.
04:58Le podium qui va se mettre en place dans les instants qui viennent.
05:01On va le vivre en direct, bien sûr, avec cette cérémonie des fleurs.
05:04Puis on écoutera Simon Fourcan, l'entraîneur de l'équipe de France,
05:07Quentin Fillon-Maillet, Emilia Jacquelin, le débrief complet jusqu'à 18h20.
05:11Et l'équipe de Grec, donc, avant que le podium ne se mette en place,
05:14eh bien, on va prendre le temps, comme promis, de vous permettre de gagner la très belle somme de 5 000 euros.
05:20Vous le savez, le tirage au sort aura lieu lundi.
05:23Voici la question du jour.
05:25Quel grand buteur européen joue actuellement au Bayern Munich ?
05:29En Allemagne, donc, est-ce que c'est l'anglais Harry Kane ?
05:32Ou est-ce que c'est le norvégien Erling Haaland ?
05:35Vous envoyez un ou deux au 7-10-21.
05:38Un ou deux au 7-10-21.
05:40Tirage au sort lundi.
05:41Bonne chance à vous pour gagner cette belle somme de 5 000 euros.
05:45Alexis, il a la réponse.
05:47Enfin, vous avez tous la réponse, d'ailleurs, quand même.
05:49Harry Kane, Erling Haaland, pour aller gagner 5 000 euros.
05:53La cérémonie qui n'a pas encore débuté.
05:55Mais quand même, Fred, on ressort, pas assommé, mais quand même par cette équipe de Norvège
06:00qui a rappelé à quel point, eh bien, cette équipe de Norvège, elle était extraordinaire de potentiel.
06:07Les frères Boe ne sont plus là.
06:08Et derrière, pouh, ça démarre très, très fort.
06:11C'est ça qui est fort.
06:13C'est qu'on en parlait pendant la course.
06:16C'est que là, les Norvégiens, les jeunes Norvégiens qui sont présents au Storzoun,
06:19il y a trois ans en arrière, c'était l'équipe type d'Ibu Cup.
06:23Et les frères Boe ont pris leur retraite.
06:25Et derrière, ça leur a certainement permis de respirer et d'exister un petit peu plus.
06:29Et là, aujourd'hui, grosse démonstration de cette grosse équipe.
06:33Et puis, on en reparlera peut-être plus tard, mais par rapport surtout à cette gestion du tir
06:36qui a été exemplaire de la part des Norvégiens.
06:41On va prendre le temps parce qu'il y a beaucoup à dire et à expliquer
06:43pour partager ces moments qui ont été décisifs aujourd'hui sur le pas de tir.
06:47Mais Alexis, votre analyse d'ensemble après cette course-là,
06:51vous ressortez dans quel état par rapport à toutes les attentes qu'on avait avant cet individuel ?
06:57Très honnêtement, on s'attendait à ce qu'il y ait une équipe de Norvège
07:01sur le collectif qui soit performant.
07:02C'est ce qu'on a dit dans l'avant-course,
07:03que peut-être qu'un individu qui était Johannes Böe laisserait la place à un collectif
07:09que serait l'ensemble de l'équipe de Norvège.
07:10C'est globalement ce qui se passe.
07:13Mais on a quand même un phénomène exceptionnel qui nous saute aujourd'hui avec Botton.
07:18Botton, depuis des années, on sait que c'est un gars qui est capable d'aller très vite
07:21et beaucoup plus vite que tout le monde en ski.
07:23Par contre, jusqu'à présent, il était très irrégulier au niveau de son tir
07:26et c'était un bon skieur qui tirait mal
07:28ou qui tirait de manière plutôt aléatoire.
07:32De temps en temps, c'était très bien, mais assez souvent, c'était moins bien.
07:35Et là, franchement, quand on le voit tirer,
07:37moi, ce qui m'inquiète un peu pour les autres biathlètes,
07:39c'est que j'ai l'impression qu'il a très bien travaillé avec Siegfried pendant cette période de préparation
07:42ou un autre entraîneur peut-être
07:44et qu'il arrive à tirer d'une manière complètement différente.
07:47Et s'il a vraiment compris les choses et qu'il est capable de reproduire ça,
07:50franchement, quand on voit l'avance qu'il a sur les skis par rapport à tout le monde,
07:53on se dit, et en plus, il nous dit qu'il est capable de skier plus vite.
07:55Ce qui est sûr, c'est qu'il est capable de tirer plus vite
07:57parce qu'il a tiré en 2-20.
07:58Il peut facilement gagner 20 secondes et tirer ses 4 tirs au moins en 2 minutes.
08:01Ce ne sera rien d'exceptionnel, mais par contre, ce sera quand même encore 20 secondes de gagné sur les autres.
08:04Donc quand on voit qu'il met une minute à tout le monde,
08:06qu'au ski, apparemment, il peut aller plus vite qu'en tire,
08:09c'est sûr qu'il peut facilement tirer plus vite,
08:10on se dit, là, on tient quand même quelqu'un
08:12qui est peut-être beaucoup, beaucoup plus fort que ce qu'on aurait pu penser.
08:16Après, il n'y a eu qu'une seule course,
08:18il se trouve dès la prochaine,
08:20il tire à 7 sur 10 et c'est terminé l'histoire.
08:22Mais si par contre, il arrive à tenir ce niveau-là,
08:24et pourtant, ça a semblé très facile pour lui,
08:27en fait, il s'était maîtrisé.
08:28C'est vraiment ça, la sensation.
08:30Là, on sent qu'il n'a pas fait ça un peu avec un coup de peau.
08:32C'est vraiment quelque chose qu'il a maîtrisé.
08:34S'il a cette maîtrise sur toutes les courses,
08:36franchement, il va falloir se lever tôt pour aller le battre.
08:38On va revoir sa maîtrise sur le pas de tir,
08:40si vous n'étiez pas avec nous pendant la course,
08:42dans quelques instants, juste après la cérémonie.
08:44On comparera avec les tirs du côté de l'équipe de France.
08:48C'est très intéressant du côté de Quentin Fillon-Maillet,
08:50par exemple, la différence entre ces deux tirs couchés
08:52qui, malheureusement, l'empêchent de viser mieux aujourd'hui.
08:57Un point complet sur les différents classements avec Anne-Sophie également.
09:00Mais d'abord, vivons cette première cérémonie des fleurs
09:03sur une course individuelle.
09:05Et elle est scandinave, Anne-Sophie.
09:06Avec la nouvelle organisation où on demande à Sébastien Samuelsson
09:17de se mettre devant cette troisième marche.
09:22Johanna La Botten et Martine Dalle à ses côtés.
09:25Et c'est Sébastien Samuelsson qui va être appelé le premier d'ailleurs.
09:45Sébastien Samuelsson.
10:01Il était déjà monté sur le podium de la première étape la saison dernière,
10:04Sébastien Samuelsson, mais c'était sur un sprint.
10:06C'est plutôt sur ce format qu'on l'attend, sur des formats plus courts.
10:14Même s'il avait décoché une médaille de bronze à Oberhof en 2023
10:18sur ce format de l'individuel.
10:21Aujourd'hui, c'est le seul sur ce podium
10:23à avoir fait une faute.
10:27Les deux autres sont à 20 sur l'heure.
10:28Lui aussi a été déjà monté sur un podium la saison dernière
10:44en remportant le sprint à Annecy-le-Grand-Bornan.
10:47Vous vous en souvenez peut-être.
10:49La poignée de main entre Martine Ouldal et Sébastien Samuelsson.
10:52A 24 ans, c'est un deuxième podium en carrière pour le Norvégien.
10:58A la faveur d'un 20 sur 20 aujourd'hui
11:08sur l'individuel des Mondiaux en février dernier.
11:13C'était 15 sur 20.
11:15Ça n'a rien à voir aujourd'hui pour Martine Ouldal
11:17qui nous a vraiment impressionnés sur sa capacité à ralentir son tir.
11:21Lui qui est une référence du tir rapide.
11:28Il aura donc dû attendre au moins de 10 courses en Coupe du Monde
11:39pour signer sa première victoire.
11:42C'est son neuvième départ sur le Grand Circuit à Johan Olaf Boten.
11:4626 ans déjà, ce n'est pas un jeune biathlète prometteur.
11:52Il l'a dit, il a galéré pour revenir dans cette équipe de Norvège.
11:56Et déjà, un deuxième podium dans cette saison pour lui.
12:00Il faisait partie du relais mixte dimanche.
12:05Et d'ailleurs, sur le relais mixte dimanche,
12:0710 sur 10 pour Johan Olaf Boten.
12:10Et cette fois, 20 sur 20, aucune balle ne lui a donc échappé aux cibles
12:17pour Johan Olaf Boten.
12:19Depuis son arrivée sur ce site d'Ostersund,
12:22ça promet pour samedi avec le premier sprint de la saison.
12:25On comparera le tir norvégien et le tir français dans quelques instants.
12:33Mais la suite de cette cérémonie des fleurs, toujours scandinave.
12:37Et toujours norvégienne, avec Sivert Bakken.
12:41Quelle histoire pour le norvégien de 27 ans
12:44qui avait gagné en 2022 une éternité, une ma start à Oslo.
12:48Dans la poulée, il avait même décroché le globe.
12:50Et puis ensuite, il a été particulièrement malade.
12:53Il a mis du temps à revenir.
12:55Et le voici de retour pour la première course de sa saison.
13:00Lui n'était pas dans les relais.
13:03Surtout, il remplace au pied levé des Björn Swerum.
13:05Donc énorme performance.
13:07On a vu également le dossard rouge et jaune de Sturla Ligred
13:11qui assure de nombreux points pour le classement général,
13:15pour succéder à lui-même.
13:18Sturla Ligred est cinquième.
13:20Et enfin, en sixième position,
13:22Jesper Néline,
13:24qui réalise un de ses meilleurs résultats en carrière
13:28avec cette sixième place à domicile.
13:31Donc, les supporters suédois.
13:34Pour leur argent, ils ont deux compatriotes
13:38dans cette cérémonie des fleurs.
13:40La troisième place de Samuelsson
13:42et la sixième de Jesper Néline.
13:45Une autre génération, presque un.
13:47À 33 ans, Jesper Néline est sixième.
13:49Le vainqueur du Globe de Cristal l'année dernière,
13:54Sturla Ligred, qui est le 1, 2, 3,
13:57le quatrième Norvégien seulement du jour.
14:00Le grand vainqueur, Johan Olav Botten.
14:02On va s'intéresser à son tir, à celui de Martin Hulldal,
14:04dans quelques instants, pour que vous compreniez à quel point
14:06le tir en biathlon, c'est prodigieux,
14:09comme il y a tellement de facettes pour aller s'imposer.
14:12Et aujourd'hui, les Norvégiens nous ont surpris
14:14avec une stratégie totalement différente
14:16de ce qu'on aurait pu attendre.
14:18Un tir parfaitement maîtrisé, comparé à celui
14:20de l'équipe de France, par exemple.
14:23Les réactions de Simon Fourca, d'Emilien Jacquelin,
14:26de Quentin Fillon-Maillet, également.
14:28Siegfried Mazé, on l'espère, au micro de Tanguy,
14:30dans quelques instants, pour mieux comprendre
14:32ce qui s'est passé sur le pas de tir aujourd'hui.
14:34Mais regardez la comparaison, si on parle uniquement
14:37en balles manquées aujourd'hui.
14:39France-Norvège, le match qu'on attendait,
14:41remporté très nettement par l'équipe de Norvège.
14:43Il y a eu 3 20 sur 20, d'ailleurs.
14:45Sachez-le aujourd'hui, 3 20 sur 20.
14:47Mais quand on regarde les fautes, 11 fautes
14:49du côté de l'équipe de France, en prenant
14:50l'intégralité des biathlètes, contre 2 seulement
14:53du côté de la Norvège.
14:57Avec seulement les 4 leaders de chaque nation.
14:59Donc on a pris là les 4 premiers qui figuraient
15:02dans cette cérémonie des fleurs.
15:03On aurait pu rajouter, par exemple, Frey,
15:06mais il a fait 4 fautes.
15:07Stromsheim également.
15:08Donc on s'est concentré sur ces 4 leaders norvégiens.
15:11Seulement 2 fautes, puisqu'il y a 2 20 sur 20 et 2 19.
15:15Et on a pris nos 4 leaders français.
15:17Éric Perrault, Émilien Jacquelin,
15:19Quentin Fillon-Maillet et Fabien Claude.
15:21Et on arrive à ce comparatif, donc,
15:23et cette différence très criante.
15:25Alors, la différence, elle est criante,
15:27parce que du côté de la Norvège,
15:28on a pris le temps pour tirer.
15:30Il y a 2 cas marquants, évidemment.
15:31Ce sont ceux de Botten et Douldal.
15:33Fred et Alexis, revoyons ses tirs
15:36avant de les comparer chrono à la main.
15:39La manière dont ça a été géré,
15:41du côté de Botten, par exemple,
15:43c'est normalement, il tire beaucoup plus vite.
15:46Et là, il prend le temps.
15:47On le voit en haut.
15:47Là, le voici en plein écran, maintenant.
15:52Il prend le temps.
15:53C'est un tir posé.
15:55Je préfère plutôt cette expression.
15:58Mais quand on regarde la start list,
16:01ils étaient 102 au départ.
16:03Et Botten, il a le 85e temps de tir.
16:06Houldal, le 97e temps de tir.
16:08Et Sievert-Baken, le 91e temps de tir.
16:11Donc, ils ont une stratégie.
16:13C'est fou, parce qu'en début de course,
16:15je trouve que depuis de nombreuses saisons,
16:16on le voyait beaucoup,
16:17cette stratégie-là chez les Norvégiens,
16:20il y a quelques saisons en arrière.
16:21Et depuis, quand on regarde les temps de tir,
16:23même à une minute la sanction sur un individuel,
16:26ça tire de plus en plus vite.
16:27Et là, aujourd'hui, les Norvégiens,
16:29ils ont posé les choses.
16:30Ils se sont battus balle par balle
16:32pour aller mettre deux athlètes à 20 sur 20
16:35sur les trois 20 sur 20 du jour.
16:36Et au final, ça nous met quatre Norvégiens
16:41à la cérémonie des fleurs.
16:42Et quand on prend les temps de ski, c'est l'inverse.
16:44Ils sont dans les dix ans de ski.
16:46On verra un petit peu plus tard pour le temps de ski.
16:48On le voit avec Martine Houldal,
16:50qui est une gâchette, Alexis.
16:51Ça, c'est son troisième tir sur le coucher.
16:53La manière dont il prend son temps
16:55pour aller réussir toutes les balles.
16:57Il est normalement capable de tirer Martine Houldal
17:00en 16 secondes ou en 17 secondes sur ses tirs de boue.
17:05Et en fait, on sent qu'aujourd'hui,
17:08est-ce que c'est des consignes claires
17:09qui ont été données par Siegfried Mazé ?
17:12Est-ce que c'est des choses
17:13qu'ils ont travaillées régulièrement à l'entraînement ?
17:14Je ne suis pas persuadé que ce soit une stratégie
17:16de tirer doucement.
17:17Par contre, il y a dû avoir une demande
17:19de la part de Siegfried ou de ce qu'ils ont travaillé.
17:22C'est d'être dans l'obligation
17:24de mettre ses balles au fond de la cible.
17:26Et on voit en fait quelque chose
17:27qui est très particulier chez ces biathlètes,
17:29c'est qu'ils se reprennent pour ne pas faire d'erreur.
17:32Et vraiment, ça, c'est quelque chose
17:33où Houldal, par exemple, son dernier tir debout,
17:36il tire normalement en 16 secondes.
17:40Là, il a tiré en 34 secondes.
17:41Il se reprend pour ne pas mettre de balle dehors.
17:43Et franchement, sur un individuel,
17:45forcément que c'est payant.
17:46Même si vous perdez 15 secondes
17:47sur une course de l'individuel
17:48et que votre balle, elle est dedans
17:49au lieu d'être dehors,
17:50vous gagnez dans l'histoire 45 secondes.
17:52Parce que si vous ratez une balle,
17:53c'est une minute de perdu.
17:55Et donc, on est un peu dans cette stratégie.
18:01C'est impossible de demander à ces athlètes
18:02de tirer doucement.
18:03Ça, je ne pense pas.
18:04Mais par contre, c'est de leur dire,
18:05les gars, vraiment, aujourd'hui,
18:07je veux que vous allez chercher
18:08des 19 et des 20 sur 20.
18:10Et de toute façon,
18:10quand on regarde les statistiques
18:11de Surlala et Grède...
18:13On le voit avec Bakken
18:13qui se reprend encore.
18:14Bakken, c'est la même chose.
18:15On peut monter à tous les jeunes
18:17qui débutent le diathlon.
18:18Avec Alexis, on l'a entendu
18:19des dizaines et dizaines de fois
18:21de la part de nos anciens coachs.
18:22C'est vraiment se reprendre
18:23quand on est dans la difficulté
18:25pour aller mettre la balle au fond.
18:26Et mettre les balles.
18:26Eh bien, regardez,
18:27Siegfried Mazet est en direct.
18:29Ça, on est impatients
18:31de l'entendre, Tanguy.
18:32Alors, c'était quoi la consigne
18:33pour que les Norvégiens
18:34prennent autant leur temps
18:35sur le pas de tir
18:35pour mettre les balles dedans aujourd'hui ?
18:40On va lui demander, Siegfried,
18:42est-ce que c'était une stratégie
18:43ancrée avant la course
18:45de prendre son temps
18:46comme on a vu le faire
18:48Ebotton et Uldal
18:49notamment sur le pas de tir
18:51pour s'imposer de mettre les balles ?
18:53Absolument.
18:54On savait que les conditions
18:56seraient calmes au niveau du vent
18:58et que dans ces cas-là,
19:00la victoire se joue à 19 ou à 20
19:03et qu'il fallait essayer
19:04d'être dans ce carré final
19:05ou moins d'arriver sur ce dernier tir
19:07avec 15 bonnes balles
19:08pour éventuellement avoir un joker
19:10sur le dernier tir.
19:10C'était vraiment l'objectif
19:12de ne pas s'affoler,
19:15d'essayer de bien poser ses tirs,
19:17de faire du travail concret
19:19et bon sans s'enflammer.
19:22Je crois savoir qu'à Yellow,
19:23après le sprint,
19:24vous aviez piqué une colère
19:25sur les courses de pré-saison
19:26parce que vous n'étiez pas du tout
19:28content du niveau produit
19:29sur le pas de tir.
19:30Aujourd'hui, c'est beaucoup plus conforme
19:32à ce que vous attendez de vos hommes.
19:34Oui, là, je ne vais pas m'énerver ce soir,
19:35mais je devrais rester calme.
19:36Non, effectivement,
19:38la prestation générale
19:40sur le sprint de Yellow
19:42n'était pas à la hauteur
19:44des ambitions qu'on a
19:46à l'entrée d'une saison
19:47avec au moins deux ou trois penas
19:48sur un sprint,
19:49ce qui ne nous est jamais arrivé
19:51ou rarement.
19:52Après, moi, j'apprécie
19:54la performance globale,
19:57c'est-à-dire que ça ne doit pas reposer
19:59que sur une contre-performance
20:00d'un seul,
20:01mais c'est en général
20:02sur ce qui passe dans tout le groupe.
20:04Et là, il n'y en avait pas un
20:05pour attraper l'autre.
20:06Donc, c'est ce qui m'a un petit peu dit,
20:07fait dire que...
20:08Mais alors, comment on fait pencher
20:09la balance pour passer aujourd'hui
20:11à 2-19 sur 20
20:11et 2-20 sur 20 ?
20:13La balance, après,
20:14c'est que c'était juste
20:16une erreur dans le temps,
20:18ce qui s'est passé ce jour-là.
20:20Après, ce qu'on a fait avant
20:20et ce qu'on a fait après,
20:21c'était beaucoup plus conforme
20:23à ce que je vois aujourd'hui.
20:24Donc, c'était juste un mauvais jour.
20:26Et alors, par exemple,
20:27Yann Olaf Boten
20:29qui va chercher peut-être, je crois,
20:30le premier 20 sur 20 de sa carrière,
20:31IBU Cup et Coupe du Monde confondue,
20:33ça correspond à ce qu'il est maintenant
20:35capable de produire à l'entraînement ?
20:36Oui, oui.
20:37Un skieur devenu biathlète ?
20:38C'est effectivement ça.
20:39Je ne l'ai pas entraîné.
20:41Son entraîneur, c'est Anders Overby.
20:43Mais Yann Olaf,
20:44on a quand même un oeil dessus
20:45depuis déjà deux ans.
20:47Et je sais ce qu'il fait à l'entraînement.
20:49Je sais ce qu'il a été capable de réaliser
20:50sur des tests qu'on a pu faire
20:52aux côtés de l'équipe B de Norvège.
20:55Donc, c'est tout sauf une surprise.
20:57Ça peut devenir une locomotive
20:58pour cette équipe
20:59ou c'est encore, sur la light grid,
21:01le leader naturel ?
21:02Non, on va laisser se faire les choses.
21:04Pour l'instant,
21:05c'est une victoire sur une première course.
21:08Ça m'appelle peut-être d'autres.
21:09Mais voilà, il faut laisser le temps,
21:12choses de se faire.
21:13Et puis, je vous donnerai la réponse
21:14dans un mois.
21:15Mais à la fin,
21:15on a deux bœufs qui sont partis.
21:18Mais une densité toujours aussi forte
21:20dans cette équipe.
21:20On avait peu de doutes là-dessus.
21:21Mais c'est la confirmation aujourd'hui.
21:23Oui, c'est ce qu'on avait un petit peu anticipé
21:26en se disant que peut-être que sans Johannes,
21:28si l'année dernière,
21:29on prenait les résultats
21:30de l'ensemble de la saison,
21:32et qu'on enlevait chaque victoire de Johannes
21:34ou chaque podium de Johannes,
21:35on enlevait à peu près 40%
21:38de tous les podiums norvégiens,
21:40de la totalité des podiums norvégiens.
21:42Donc encore une fois,
21:43aujourd'hui, c'est un jour.
21:44On n'est qu'au début.
21:45C'était bien aujourd'hui.
21:47Peut-être que samedi,
21:48ce sera une autre configuration.
21:49Et tout ce que je vais dire là
21:51sera ridicule
21:52quand on verra ce qu'on fera samedi.
21:53Donc on voit.
21:54Merci Siegfried.
21:55Vainqueur mais humble.
21:56Ah oui, mais le biathlon,
21:58t'es obligé.
21:59Merci.
21:59C'est la grande leçon du biathlon.
22:02L'humilité, évidemment,
22:03face à ce pas de tir
22:04où tout peut se passer.
22:06Cette fois-ci,
22:06ça a tourné en faveur de la Norvège.
22:09Mais la stratégie,
22:10vous l'aviez énoncée, Alexis,
22:11elle a été confirmée
22:12par Siegfried Mazet.
22:13Consigne avait été donnée
22:14de mettre toutes les balles
22:16jusqu'au dernier tir.
22:18Eh bien,
22:18ils l'ont parfaitement écouté
22:19et ça se concrétise
22:20sur les temps
22:21que vous avez évoqués également,
22:22Fred.
22:23On va les découvrir ensemble.
22:24si vous en rejoignez
22:25la leçon de maîtrise norvégienne
22:27sur le pas de tir.
22:28Eh bien,
22:28ils ont pris le temps
22:29pour aller chercher
22:31la victoire.
22:33Ça, c'est au niveau
22:34du temps de tir.
22:35Vous voyez,
22:35Olaf Boten,
22:36il faut aller chercher
22:37tout en bas.
22:3985e temps de tir.
22:40Martin Huldal,
22:4191e temps de tir
22:43alors qu'il décroche
22:44la deuxième place aujourd'hui.
22:45Et puis,
22:45Sievert Bakken,
22:4697e temps de tir aujourd'hui
22:48alors qu'il va chercher
22:50une quatrième place.
22:51Alexis.
22:51Ce qui est intéressant de noter
22:52et Siegfried nous le dit
22:54très bien,
22:55c'est que c'est une consigne
22:56qu'il a passée
22:56pour cette journée-là,
22:57pour cette course-là.
22:58Cette stratégie-là,
23:00elle sera beaucoup plus compliquée
23:01à mettre en place
23:01et même elle sera
23:02une mauvaise stratégie
23:04sur le sprint
23:04parce que sur le sprint,
23:06il ne faudra pas passer
23:07autant de temps
23:07sur le pas de tir.
23:08Si on passe autant de temps
23:09sur le pas de tir,
23:09même si on met les balles,
23:10on perd beaucoup trop de temps.
23:11Des tirs en 34 secondes
23:12sur un debout,
23:14même si on ressort
23:14avec un 5 sur 5
23:15et qu'on évite
23:16d'aller sur la nôtre pénalité,
23:17ce ne sera pas du tout
23:18la même chose.
23:18Là, aujourd'hui,
23:19la course faisait 20 km
23:20et il y avait 4 tirs
23:21et à chaque balle ratée,
23:22on perdait une minute.
23:23Quand on sera sur un sprint,
23:25si on rate une balle,
23:26on perd 25 secondes
23:27maximum sur la nôtre pénalité
23:28et on ne fait que 10 km.
23:30Donc, on sera obligé
23:31de mettre une nouvelle stratégie.
23:32Et ce que nous dit Siegfried,
23:33c'est que sur le dernier sprint
23:35qu'il y a eu
23:36sur la course de préparation,
23:37l'équipe norvégienne s'est ratée.
23:38Donc, c'est là
23:38où on va voir
23:39si ces biathlètes norvégiens
23:41sont capables
23:42de faire le switch
23:43d'une stratégie à l'autre.
23:45Après, Siegfried explique aussi
23:46que les biathlètes,
23:47il y a beaucoup de teams,
23:48il y a beaucoup d'entraîneurs
23:48en Norvège,
23:49ils ne sont pas tous
23:50entraînés par lui
23:50mais Siegfried,
23:51ce qui est sûr,
23:52c'est que quand les biathlètes
23:53sont en Coupe du Monde
23:54avec lui,
23:55il a quand même un charisme
23:56et un poids exceptionnel
23:58pour les norvégiens,
24:00pour les jeunes norvégiens
24:01et ils ne sont pas
24:01si jeunes que ça
24:02puisqu'il y en a
24:03qui ont 26 ans
24:03ou 25 ans
24:04mais pour ces norvégiens-là,
24:05Siegfried est l'entraîneur
24:07de Martin Fourcade
24:07et l'entraîneur de Johannes Bö.
24:09Donc, en fait,
24:10il peut leur dire ce qu'il veut,
24:11ils l'écouteront,
24:12ils le feront
24:12et c'est là où Siegfried,
24:13il a un poids immense
24:14sur ce genre de course.
24:17Il l'a dit,
24:18après le sprint
24:18de la course de préparation,
24:20ça s'est mal passé,
24:21il a tapé du poing sur la table
24:22et puis vous le voyez,
24:23Siegfried,
24:23quand il fait passer un message,
24:25c'est quand même
24:25quelqu'un d'impressionnant
24:26qui a vraiment,
24:27comme je le disais,
24:27du charisme.
24:28Quand il dit quelque chose,
24:29en général,
24:29on le ressent
24:31et on le comprend
24:32et là,
24:33vraisemblablement,
24:34il a mis en place
24:35un peu cet état d'esprit-là
24:36et si un botten
24:38se prend vraiment au jeu
24:39de faire confiance en Siegfried,
24:41ça peut faire un duo
24:42comme on l'a vécu
24:43avec Martin Fourcade
24:45et Yohann Estbeau.
24:46Vous commencez
24:46à nous faire peur là,
24:47Alexis.
24:47Siegfried va quitter la Norvège
24:49à la fin de la saison.
24:50On ne va pas qu'on s'enflammer.
24:51Botten,
24:51le seul truc que je trouve
24:53particulier,
24:53c'est qu'il met vraiment
24:5518 secondes à tout le monde
24:55et puis surtout,
24:56il met 43 secondes
24:58à ses autres compatriotes norvégiens.
25:00C'est aussi quand même
25:00pour placer
25:01qu'il y a un collectif
25:02qui est fort
25:03mais avec des Tanskis
25:03qui sont,
25:04on va les revoir plus tard,
25:04qui sont à peu près normaux
25:06mais lui,
25:06il est quand même
25:07une exception parmi les Norvégiens.
25:08Les Tanskis,
25:09on va les voir un petit peu plus tard
25:10et les comparer
25:11à ceux de l'équipe de France
25:12mais puisqu'on vous parlait
25:13d'Uldal
25:13qui est une gâchette normalement,
25:15c'est Lucky Luke
25:16qui tire extrêmement vite.
25:18On revoit le tir
25:18qui l'a fait entrer
25:19dans la légende du biathlon.
25:21Ce fameux tir
25:22qu'on avait chronométré
25:23à une vitesse
25:24stratosphérique.
25:2714 décembre 2024,
25:29il avait tiré
25:29en 13 secondes
25:32ce jour-là.
25:32avec la nouvelle façon
25:36d'aller chercher la carabine
25:38qui est désormais
25:39une nouvelle mode également.
25:41Regardez ça.
25:46Donc il peut vraiment tirer
25:47beaucoup plus vite
25:48Martine Uldal.
25:49Tanguy,
25:50Alexis parlait du staff
25:51de l'équipe de Norvège
25:52pour donner une idée
25:53à nos téléspectateurs.
25:54Il est composé
25:55de combien de personnes
25:56le staff de la Norvège
25:57avec les entraîneurs
25:59de tir et autres
25:59pour emmener
26:00cette équipe de Norvège
26:01au plus haut ?
26:02C'est une armada quand même.
26:06Non,
26:07ils ont moins de coachs
26:08sur le pas de tir
26:08que l'équipe de France
26:09qui a trois coachs
26:10sur le pas de tir.
26:10La Norvège,
26:11il y a Patrick Oberiger
26:13pour les féminines
26:15et puis il y a
26:15Siegfried Mazet
26:16pour les hommes.
26:18Johan Olaf Boten,
26:18en revanche,
26:19il s'est développé
26:19avec Overby
26:21qui est le coach
26:22de l'équipe B
26:23puisqu'il est dans
26:24le groupe B
26:24depuis longtemps
26:25et donc il a continué
26:27d'être suivi
26:28tout le printemps
26:28par Overby.
26:30Huldal c'est pareil,
26:31c'est des jeunes
26:32qui se sont construits
26:33dans le groupe B.
26:34Alors Siegfried parle
26:35de stratégie conservatrice
26:37sur le pas de tir
26:38mais il faut pouvoir
26:39se le permettre.
26:39C'est-à-dire qu'il faut
26:40avoir des très bons temps
26:41de ski,
26:41ce qui est leur cas.
26:43Quand on a de la marge
26:43à ski,
26:44on peut se donner du temps
26:45sur le pas de tir.
26:47c'est aussi ça
26:48la réalité du moment
26:51pour Boten.
26:51Et puis il y a un dernier
26:52élément sur lui
26:53qui est quand même
26:54à prendre en compte
26:55c'est que Johan Olaf Boten,
26:56son pic de forme
26:58était très important
27:00et il doit être
27:01en forme maintenant
27:01parce qu'il était
27:02en sélection
27:02il y a 15 jours,
27:03il n'était pas assuré
27:04d'être dans l'équipe
27:05première et donc
27:06il était en balance
27:07pour l'IBU Cup
27:08ou la Coupe du Monde
27:09et donc on va voir
27:10sur la durée aussi
27:11s'il est capable
27:12de conserver
27:12cette vitesse à ski,
27:14cette forme-là
27:14ou si son niveau
27:15peut se déliter
27:16au fur et à mesure
27:17des trois semaines
27:18de compétition
27:18qui nous attendent.
27:20Je pensais que la Norvège
27:20avait plus de moyens
27:21que l'équipe de France
27:23bêtement.
27:23C'est plus en fait
27:24par rapport à la question
27:25telle que vous l'avez posée
27:25à Tanguy,
27:26effectivement sur la Coupe du Monde
27:27les staffs sont à peu près
27:28tous les mêmes
27:28donc là-dessus
27:29Tanguy a tout à fait raison
27:31il n'y a pas plus
27:32de staff norvégiens
27:33que de staff français
27:34et c'est pareil
27:34pour les équipes B.
27:35La grosse différence
27:36en Norvège par contre
27:37c'est qu'il y a beaucoup
27:37de teams privés
27:38c'est-à-dire que les biathlètes
27:39quand ils ne sont pas
27:40dans une équipe nationale
27:41ils vont quand même
27:42trouver des groupes
27:43d'entraînement
27:43qui sont très forts
27:44très puissants
27:44avec des gros entraîneurs
27:45qui vont les entraîner
27:46donc ça permet
27:47d'avoir quand même
27:47une grosse densité
27:48parce que finalement
27:49sur les groupes B
27:51ou les groupes A
27:52on ne peut pas accueillir
27:53tous les biathlètes
27:54et il peut y avoir
27:54des fois des biathlètes
27:55comme Bakken
27:56à un moment donné
27:57qui doivent soit sortir
27:58d'un groupe
27:59ou soit aller s'entraîner
27:59en marge
28:00et ces biathlètes-là
28:00ils vont pouvoir tout de suite
28:01avoir des très gros teams
28:02avec eux
28:03et juste pour compléter
28:05et faire le parallèle
28:06peut-être avec ce qu'on a vécu
28:07hier avec Camille Benet
28:08voilà Tanguy le disait
28:09il a été entraîné
28:11par l'entraîneur
28:11du groupe B
28:12c'est un peu ce qu'on a vécu
28:13avec Camille Benet
28:14quand on faisait hier
28:15des saluts à Julien Robert
28:17et à Baptiste Détieu
28:18voilà c'est des collectifs
28:20des grosses équipes
28:21avec des équipes B
28:23qui sont aussi capables
28:24d'entraîner correctement
28:25les groupes A
28:26pour que quand il y a besoin
28:27de remplacer un athlète
28:27ça marche très vite
28:28Tanguy parlait de la marge à ski
28:30de l'équipe de Norvège
28:31qui évidemment l'autorisait
28:33à prendre le temps
28:34sur le pas de tir
28:34Fred on va découvrir
28:36les temps de ski
28:36justement
28:37après cet individuel
28:38la Norvège
28:40qui là aussi
28:41logiquement
28:41sur les temps de ski
28:42affiche de gros standards
28:45le premier français
28:46Fabien Claude
28:46arrive septième seulement
28:48oui bah
28:49Johan Olaf Boten
28:50qui vient chercher
28:51le meilleur temps
28:52il était vraiment
28:52sur une autre planète
28:53aujourd'hui
28:54Zivert Bakken
28:55lui c'est quand même
28:56il a été appelé
28:58de dernière minute
28:58il a remplacé
28:59Febjorn Sorum
29:00au dernier moment
29:00qui vient signer
29:01un gros temps de ski
29:02aussi comme Martin Huldal
29:03donc des athlètes
29:04qui se sont
29:05vraiment battus
29:06derrière la carabine
29:07pour mettre les balles
29:07mais sur la piste
29:08par contre
29:08ils étaient à l'opposé
29:09ils sont allés très très vite
29:10et pour rebondir
29:13sur ce que nous disait Tanguy
29:14avec Johan Olaf Boten
29:16il faut savoir
29:16qu'il est oui
29:17sur son pic de forme
29:18en ce moment
29:19parce que lui
29:19il fallait qu'il aille
29:20chercher sa place
29:20il n'était pas sélectionné
29:22mais c'est un athlète
29:23pour ceux qui suivent
29:24et qui font du sport
29:25à la maison
29:25qui est dans des standards
29:27de 1000 heures
29:27d'entraînement
29:28dans l'année
29:28donc c'est vraiment
29:29par rapport aux standards
29:31justement c'est combien
29:32il y a énormément
29:35de skieurs de fond
29:36qui vont arriver
29:36à faire 1000 heures
29:37d'entraînement
29:38c'est la tendance
29:38mais pour un biathlète
29:401000 heures
29:41c'est sans compter
29:41le temps passé
29:42derrière la carabine
29:43donc c'est vraiment
29:44on est sur du presque
29:46200 heures d'entraînement
29:47de plus qu'un standard
29:49donc tenir une saison
29:51physiquement
29:52il va savoir le faire
29:53surtout qu'il a l'air
29:53d'avoir réglé
29:54ses petits soucis
29:55de santé
29:55qu'il avait eus
29:56l'année dernière
29:56on l'a dit
29:57ce jour-là
29:58le vainqueur du globe
29:59de cristal
29:59l'année dernière
30:00est le quatrième
30:01norvégien seulement
30:01aujourd'hui
30:02il termine cinquième
30:02de cet individuel
30:03on le retrouve
30:04avec Tanki
30:04je pense que ma forme
30:11est bonne
30:13pas celle que j'espère
30:14pour le moment
30:16mais c'est de mieux en mieux
30:18j'ai jamais été
30:20le meilleur
30:20en début de saison
30:21mais c'est un début
30:22prometteur
30:22donc je vais m'en servir
30:24pour une encore
30:25meilleure forme
30:26donc on retire
30:27je retire ce que j'ai dit
30:29donc finalement
30:29c'est pas si mal
30:30pour ce tour-là
30:31la l'année dernière
30:31cette cinquième place
30:32aujourd'hui
30:33par contre
30:34il doit quand même
30:34se rendre compte
30:35des écarts de ski
30:36quand on regardait
30:37tout à l'heure
30:37les temps de ski
30:38finalement
30:39quand on compare
30:40aux autres norvégiens
30:40le temps de Fabien
30:41est très correct
30:42et dans 50 secondes
30:42le meilleur norvégien
30:44hormis Botton
30:44et à 43 secondes
30:45de Botton
30:45donc c'est à peu près
30:46à 7 secondes près
30:47Fabien est dans le coup
30:48c'est la même chose
30:49quand même
30:49grosso modo pour tous
30:50c'est principalement
30:52Botton qui a été
30:53absolument un extraterrestre
30:54Samuel Son
30:55qui est juste derrière lui
30:56en temps de ski
30:56et c'est les deux
30:57vraiment aller plus vite
30:57que les autres
30:58après on a quand même
30:59un bon paquet
30:59qui se tient en 20-30 secondes
31:01où ils sont tous
31:02à peu près sur le même temps
31:03et duquel font partie
31:05Giacomel, Wright, Perrault
31:08et Fillon Maillet
31:09donc en fait
31:10on est quand même
31:10sur des standards
31:11qui sont très corrects
31:12pour les français
31:12c'est la question
31:13c'est vraiment Botton
31:14combien de temps
31:14il va tenir comme ça
31:15et il nous a quand même
31:16prouvé sur certaines saisons
31:18dans le passé
31:18qu'il était vraiment capable
31:19de tenir tout l'hiver
31:20aussi rapidement
31:21et puis même lui
31:22il a dit
31:23il pense qu'il est capable
31:24de skier plus vite
31:25donc affaire à suivre
31:26affaire à suivre
31:27et nous on va s'intéresser
31:28à l'équipe de France
31:28juste après une courte pause
31:29dans la suite de ce débrief
31:30on est ensemble jusqu'à 18h20
31:32et l'équipe de Greg
31:33on entendra Simon Fourcade
31:34l'entraîneur de l'équipe de France
31:35quant à Fillon Maillet
31:36Emilien Jacquelin
31:37également au micro de Tanguy
31:38restez bien avec nous
31:39on décrypte cette première course
31:41individuelle de la saison
31:42qui nous a réservé
31:43beaucoup d'enseignements
31:44à tout de suite
31:44Le match France-Norvège
32:04a tourné à l'avantage
32:05des Norvégiens
32:05sur la première course
32:06individuelle de la saison
32:07voici Johan Olaf Botten
32:0920 sur 21
32:10et une victoire
32:11pour ce premier individuel
32:13la deuxième place
32:14c'est également pour un Norvégien
32:15Martin Houldal
32:15le premier français
32:17Eric Perrault
32:18affiche une dixième place
32:19juste devant Emilien Jacquelin
32:21onzième
32:22avant d'écouter
32:23Simon Fourcade
32:24est-ce qu'on peut récapituler
32:27les temps forts de la course
32:28pour ceux qui nous rejoindraient
32:29et bien on va le faire juste après
32:30aller retrouver
32:32Simon Fourcade
32:33avec Tanguy
32:34notre envoyé spécial
32:35avec Charles-Antoine Nora
32:36Simon Fourcade
32:37avec ce premier match
32:39remporté donc
32:39par la Norvège
32:41face à l'équipe de France
32:42on écoute l'entraîneur
32:43de l'équipe de France
32:44et on verra ensuite
32:44les temps forts
32:45de cette première course individuelle
32:46Simon Botten
32:49ça avait été
32:49l'un des plus rapides
32:50il y a quelques semaines
32:51à Yellow
32:52sur les courses de pré-saison
32:54on l'a vu
32:54maintes et maintes fois
32:55sur le Data Center
32:56très rapide
32:57en IBU Cup
32:58c'est pas une surprise
32:59de le voir gagner aujourd'hui ?
33:01non c'est pas une surprise
33:02ensuite il a su rehausser
33:03le niveau en tir
33:04quand même aujourd'hui
33:05le voir sur une entrée de saison
33:07avec un tir parfait
33:09compte tenu de ce qui se passe
33:12un petit peu en équipe norvégienne
33:13avec un niveau très dense
33:16et où tout peut très vite basculer
33:18d'une semaine à l'autre
33:19voilà c'est beau de le voir ici
33:21il fait une très très grosse prestation
33:23aujourd'hui
33:23bravo à lui
33:24il vient de nous dire en plus
33:25qu'il pouvait tirer plus vite
33:26et skier plus vite que ça
33:28sur le sprint
33:29dans deux jours
33:30est-ce qu'on doit s'inquiéter
33:31pour nous ?
33:32alors tirer plus vite
33:33je pense que c'est possible
33:34parce qu'il a un petit peu
33:35campé sur une de ses dernières balles
33:36j'étais sur le Data Center
33:38et je l'ai vu
33:39ensuite skier plus vite
33:41voilà je le souhaite
33:42mais j'attends de voir quand même
33:43quel bilan on fait
33:45pour l'équipe de France
33:46de cette première course
33:48j'imagine que
33:49vous aviez le Data Center
33:50dans les mains
33:51vous avez regardé un peu
33:52les temps de ski
33:52tout analysé ?
33:53ouais
33:54début un petit peu timide
33:55on l'avait vu ce week-end
33:57il y a une très grosse densité
33:59beaucoup d'athlètes
34:01qui peuvent jouer
34:01on fait une très bonne entrée
34:02en matière
34:03mais on va dire
34:03qu'on a un collectif très fort
34:04et c'est ce qui nous permet
34:05d'avoir répondu présent
34:07comme ça
34:07sur ce week-end
34:08ensuite
34:08j'avais déjà vu
34:09et j'avais mis en garde
34:11là-dessus hier
34:11sur le fait que
34:13il y avait une très grosse densité
34:14avec beaucoup d'athlètes
34:16qui avaient montré
34:16de belles choses
34:17qui n'avaient pas forcément
34:18l'équipe ce week-end
34:19pour pouvoir jouer devant
34:21mais qui avaient montré
34:21de très belles choses
34:23et on le voit
34:23et on le voit aujourd'hui
34:24avec un pléthore d'athlètes
34:27qui viennent jouer
34:29des bons athlètes
34:30sur les skis
34:32on a été un petit peu trop
34:34timorés également
34:35sur le pas de tir
34:36je pense
34:36pour pouvoir espérer mieux
34:37mais quoi qu'il en soit
34:39même avec des tirs parfaits
34:40ça aurait été compliqué
34:41de faire mieux
34:43je pense qu'on est à la place
34:46où on devrait être aujourd'hui
34:47et il y a quand même
34:48de bons espoirs
34:49pour relever la tête ce week-end
34:51merci beaucoup
34:52ça ressemble à une petite piqûre
34:55de rappel
34:55de la part de Simon Fourcade
34:56l'entraîneur de l'équipe de France
34:57si vous allez mieux comprendre pourquoi
34:59avec les temps forts
35:00de cet individuel
35:01Anne-Sophie
35:01on va récapituler
35:02ce qui s'est passé
35:03sur cette première course
35:04individuelle de la saison
35:05avec le français le plus attendu
35:07c'était Eric Perrault
35:08qui est parti avec
35:09un dossard
35:10autour de la 40ème place
35:1244ème place
35:14pour Eric Perrault
35:15qui réalise un bon début de course
35:17il est en tête
35:18avec un 5 sur 5
35:19dès le tir couché
35:20mais sur son premier debout
35:22une première erreur
35:23le fait reculer
35:24mais il sont plusieurs
35:25à faire des erreurs
35:26donc on se dit
35:27que tout est encore possible
35:28avec un 19 sur 20
35:29Quentin Fillon-Maillet
35:30aussi fait partie
35:31des biathlètes
35:33à être parmi les premiers
35:35malheureusement
35:36ça se passe mal
35:36sur le deuxième tir couché
35:39de Quentin Fillon-Maillet
35:41avec cette double faute
35:43et donc Quentin
35:44ne pourra pas espérer mieux
35:45qu'un 18
35:46quand il reviendra
35:46sur le pas de tir
35:48Eric Perrault
35:48tout dernier tir
35:49pour le 19 sur 20
35:50on y a cru jusqu'au bout
35:51malheureusement
35:52la toute dernière
35:53est dehors
35:54sur la Ligred
35:55est-ce que lui
35:56il va le réussir
35:56le 19 sur 20
35:58oui c'est fait
35:59mais ça ne suffira pas
36:01pour aller chercher
36:02la victoire
36:03Quentin Fillon-Maillet
36:04se complique la tâche
36:05également
36:05ça fera 17 sur 20
36:07je m'embrouille
36:08également pour Quentin
36:09Sébastien Samuelson
36:11sur le tout dernier tir
36:12là ça joue le podium
36:13et c'est une troisième place
36:14qu'il va aller chercher
36:16et puis Martine Huldal
36:18là ça joue
36:18les 20 sur 20
36:20cette fois
36:20Martine Huldal
36:21réussit
36:22le 20 sur 20
36:23est-ce que son coéquipier
36:25Johan Olaf Boten
36:26va y parvenir
36:27alors qu'Eric Perrault
36:28lui vient de passer
36:29la ligne
36:29d'arrivée
36:30oui
36:38Johan Olaf Boten
36:39y arrive
36:40également
36:40à ce 20 sur 20
36:41et il a une marge
36:42considérable
36:43sur la piste
36:44quand Samuelson arrive
36:45il passe devant
36:46Ligred
36:46mais on sait
36:47que ça ne va pas durer
36:48on attend d'abord
36:49Martine Huldal
36:49petit frisson
36:50on s'est demandé
36:51s'il allait y parvenir
36:52oui
36:52avec 2 secondes
36:545,3 d'avance
36:55et là en revanche
36:56il avait largement
36:58assez d'avance
36:58Johan Olaf Boten
36:59on est loin
37:00des 2 secondes d'écart
37:01entre Martine Huldal
37:02et Sébastien Samuelson
37:0457 secondes d'avance
37:07pour Johan Olaf Boten
37:08sur son coéquipier
37:09alors qu'ils avaient
37:10le même score
37:10derrière la carabine
37:112 20 sur 20
37:12donc pour les 2 Norvégiens
37:13et premier podium
37:14de la saison
37:15pour Sébastien Samuelson
37:16avec un 19 aujourd'hui
37:17il y avait 3 20 sur 20
37:18seulement aujourd'hui
37:19les 2 premiers
37:20de cette course
37:21l'ont réussi
37:22pour mieux comprendre
37:23ce qui s'est passé
37:24aujourd'hui
37:24on va prendre le temps
37:25de revoir tout d'abord
37:27le dernier tir
37:28de Boten
37:29qui s'est imposé
37:29et surtout surveillez bien
37:31ce qu'il va faire
37:32pour tirer sa dernière balle
37:34allons-y
37:34si on peut en régie
37:35et on comparera
37:36avec le dernier tir
37:37d'Eric Perrault
37:37et vous verrez
37:38toute la différence
37:39sur la gestion
37:41sur le pas de tir
37:42Olaf Boten
37:42il sait que s'il la met
37:44il va filer
37:46vers la victoire
37:47regardez le temps
37:48qu'il prend
37:48Fred
37:49pour tirer sa dernière balle
37:51il prend
37:51le temps qu'il faut
37:53pour assurer
37:53le 20 sur 20
37:54et sa dernière balle
37:55et on va y retourner
37:56pour le dernier tir
37:57d'Eric Perrault
37:58cette fois-ci
37:59Fred
37:59et ça vous a
38:00ça agace un petit peu
38:02les biathlètes
38:04en général
38:04quand on voit
38:05que la dernière balle
38:07elle est un petit peu
38:07précipitée
38:08et c'est exactement
38:09ce qui s'est passé
38:09malheureusement
38:10pour Eric Perrault
38:11alors allons-y
38:11pour le dernier tir
38:13le tir debout
38:13d'Eric
38:14Fred
38:15je pense que
38:16c'est pas que
38:18sur la dernière
38:18on le voit
38:19à partir de la troisième
38:20si je me souviens bien
38:21qu'il accélère
38:22son tir
38:23plus ça va aller
38:24là ça déroule
38:26là ça déroule
38:26on voit que ça accélère
38:28ça accélère
38:28ça accélère
38:29et du coup
38:31ça accélère
38:32pas dedans
38:32pour la dernière
38:33donc c'est encore
38:34pas la même chose
38:35sur le dernier tir
38:36de Quentin
38:36qu'on a vu Rossi
38:37rater la dernière
38:38on le verra après
38:39mais là on le voit
38:40première c'est dedans
38:42ça va pas tarder
38:43à tomber
38:43ça tombe
38:44là ça tombe
38:45et là tout de suite
38:45la troisième
38:45elle tombe
38:46ça va vite
38:47ça va vite
38:47et là normalement
38:49il doit ralentir
38:50ou il fait ce qu'il faut
38:51mais c'est pas dedans
38:52oui
38:53là il a accéléré
38:54il a déraillé
38:55il faut la retenir
38:56juste mettre le petit coup
38:56de frein qui va bien
38:57mais après rien d'inquiétant
38:59pour Eric
38:59et finalement c'est peut-être
39:00pas mal aussi
39:01qu'il la rate comme ça
39:02ça va tout de suite
39:03on voit qu'il y a de la qualité
39:04c'est ce que dit Fred
39:05la première il décide de la mettre
39:06il la met vraiment
39:07ça se voit qu'il la maîtrise
39:08après il se sent tellement bien
39:10qu'en fait il se dit
39:10bah allez je joue
39:11j'accélère
39:12il l'a dit aussi dans son interview
39:13j'avais envie de mettre de l'engagement
39:14il avait peut-être besoin
39:15de se libérer
39:16sur cette première course individuelle
39:17là par contre
39:18Eric c'est quelqu'un de super intelligent
39:19il va regarder ce qu'ont fait les Norvégiens
39:21il est pas bête
39:21et il va se dire
39:22ok bon là j'ai joué une fois
39:23de cette façon là
39:24par contre je vais éviter de le faire
39:25et maintenant ok le jeu cet hiver
39:26franchement quand on voit un peu
39:28ceux qui sont en forme
39:29cette année ça va se jouer
39:31sur le pas de tir
39:31ok on va regarder les temps de ski
39:33ok il y en a qui vont aller
39:33un peu plus vite que d'autres
39:34mais c'est celui qui va aller
39:35chercher des 10 sur 10
39:36et des 20 sur 20
39:37qui fera la différence
39:38parce qu'ils sont tellement
39:39tous performants
39:40on a tellement tout optimisé
39:42que maintenant
39:42ce qui va compter
39:43c'est vraiment le score
39:44sur le tir avant tout
39:45et là Eric
39:47il le sait très bien
39:48que cette dernière
39:49il la maîtrise pas
39:50il la contrôle pas
39:50il la laisse partir
39:51alors que s'il a vraiment
39:53envie
39:54Eric il laisse pas partir
39:55d'une balle comme ça
39:56parce qu'il est capable de le faire
39:57surtout c'est qu'on le voit
39:58il se reprend pas
39:59donc il était pas dans la difficulté
40:01c'est simplement
40:02comme il a dit Alexis
40:03il a déraillé
40:04et puis la dernière
40:05elle est dehors
40:06mais le fait de pas se reprendre
40:07c'est qu'il en éprouvait
40:09certainement pas le besoin
40:10et qu'il était pas dans la difficulté
40:11on a vu des athlètes
40:13et c'est bien
40:13des athlètes en difficulté
40:15notamment des Norvégiens
40:16se reprendre
40:17et se reprendre
40:18c'est se remettre en position
40:19parce qu'on cogite
40:21on commence à penser au résultat
40:22Botton il se reprend pas
40:24lui sur son dernier tir
40:24il est très long
40:25sur la dernière
40:26parce que là
40:27il est en mode
40:27il pense
40:28il est focus résultat
40:29il sait que s'il la met
40:30il gagne
40:30et s'il la met pas
40:32il est peut-être 2 ou 3ème
40:33donc il va se battre
40:34sur cette dernière
40:35sans se reprendre
40:35la complexité du tir
40:37qui fait la magie du biathlon
40:38évidemment
40:38avant d'écouter
40:39Quentin Fillon-Maillet
40:40Anne-Sophie
40:40on refait un point
40:41sur le top 10
40:42de cette course
40:42avec ce top 10
40:44qui se dessine
40:45un classement général
40:47forcément
40:47puisque Johan Olaf Botton
40:49portera le dossard jaune
40:51en ayant remporté
40:51cette toute première course
40:53samedi
40:54sur le sprint
40:5557 secondes d'avance
40:56donc sur Martin Huldal
40:58Huldal n'a pas fait
40:59une faute supplémentaire
41:00il n'a pas eu
41:00une minute de plus
41:01sur son chrono
41:02non non
41:02ils sont à 20 sur 20
41:03tous les deux
41:04Sébastien Samuelson
41:05en revanche
41:05aussi très rapide
41:06vous le comprenez
41:07parce que Samuelson
41:08lui a fait une erreur
41:10on a donc 4 Norvégiens
41:12aux 5 premières places
41:13pour votre plus grand bonheur
41:14Messaoud
41:15avec Sivert Bakken
41:16et sur la Y
41:17Jesper Néline
41:18et 6ème
41:19et puis parmi
41:20les favoris
41:20quand même
41:21de cette saison
41:21il y a des noms
41:23que l'on connait
41:24et que l'on avait
41:25bien dans le viseur
41:27tout au long de cette course
41:27c'est Thomas Diogiacomen
41:28l'italien
41:297ème
41:30et puis bien sûr
41:31Eric Perrault
41:32premier français
41:3310ème de cette course
41:34on écoutera
41:35Emilien Jacquelin
41:35dans quelques instants
41:362ème français
41:37à la 11ème place
41:38le 3ème français
41:38c'est Quentin Fionmaillet
41:3915ème
41:40on va revenir
41:40sur son tir couché
41:42et vous montrer
41:42ce qui n'a pas marché
41:43sur le 2ème tir
41:44contrairement au 1er
41:45pour Quentin
41:46mais écoutons-le
41:47tout d'abord
41:47au micro tank
41:48Quentin
41:50il y a une très bonne
41:51première partie de course
41:53on se dit
41:54quand vous passez
41:54ce fameux premier couché
41:56ça va débloquer des choses
41:57et finalement
41:59c'est sur le 2ème couché
42:00où votre tir
42:01se délite un petit peu
42:02comment vous l'avez vécu
42:03de l'intérieur ?
42:04c'est clair
42:05que j'étais très content
42:07du début de course
42:08après je ne me suis pas excité
42:09parce qu'il y avait encore
42:11du bon monde derrière
42:12donc encore
42:13beaucoup de choses possibles
42:13mais je suis resté
42:16dans mon truc
42:18et c'est vrai
42:18que ce 2ème tir couché
42:20il y avait pas mal
42:24de bougés
42:24j'étais moins relax
42:27que sur le 1er
42:28et puis ça met des erreurs
42:29donc c'est dommage
42:31j'ai réussi à sentir
42:32des choses
42:32donc ça a été intéressant
42:33de bosser pour la suite
42:35mais voilà
42:36j'ai donné le max
42:37en tout cas
42:37sur la partie ski
42:39la victoire a été compliquée
42:40aujourd'hui
42:40même avec le 20
42:41on a été très rapide
42:42mais voilà
42:43il y a plein de choses
42:44positives
42:45pour cette première course
42:46de saison
42:47où l'année dernière
42:48c'était un peu
42:48compliqué
42:50et là je sens
42:51qu'en ski
42:52ça va monter petit tapis
42:54et le tir
42:55c'est déjà
42:56plus stable
42:58on va dire
42:58ce qui est positif
42:59de ce que j'entends
43:00c'est que l'année dernière
43:01parfois vous sortiez
43:02des tirs
43:02avec plus d'interrogations
43:04que de réponses
43:04là vous avez l'air
43:05de sortir de ces erreurs
43:06avec des réponses
43:08à apporter
43:09ouais
43:10c'est aussi le travail
43:11de cet été
43:12donc ça c'est cool
43:12et puis ensuite
43:14la deuxième chose
43:15c'est que
43:16je ne veux pas dire
43:19que je suis plus
43:19dans le contrôle
43:20mais je ressens un peu
43:21mieux ce qui se passe
43:21derrière la carabine
43:22et c'est plus facile
43:23d'analyser après course
43:24que l'année dernière
43:25je suis passé sur le pas de tir
43:26et il y a beaucoup
43:27d'incompréhension
43:28donc là
43:29quand on a déjà
43:30un bout de réponse
43:31ça permet de s'aiguiller
43:33pour la suite
43:33merci Quentin
43:34à samedi
43:34c'est bien de l'entendre
43:37comme ça
43:37Quentin
43:37après ces tirs
43:39aujourd'hui
43:39on va prendre le temps
43:40de les analyser
43:41avec vous Fred
43:41Alexis
43:42Fred
43:43vous souhaitiez commencer
43:44par son premier tir couché
43:45qui était impressionnant
43:46de maîtrise pour Quentin
43:48et ensuite
43:48on va voir
43:49montrez-nous la différence
43:49entre le premier
43:50et le deuxième
43:51qu'est-ce qui n'a pas marché
43:52sur le deuxième
43:53mais d'abord
43:53le premier
43:54qui était parfait
43:55on le voit s'installer
43:57il se cherche un petit peu
43:58dans sa position
43:59une fois qu'il est en place
44:00il va dégainer
44:01sa première cartouche
44:04et derrière
44:05on voit que c'est
44:06un tir qui est construit
44:07posé
44:08et c'est pas un tir
44:10qui est très très rapide
44:11mais c'est
44:12il faut qu'il passe par là
44:14Quentin
44:14c'est posé
44:15et il faut aller chercher
44:16le plein
44:16donc ça c'est
44:18il doit aller là-dedans
44:19c'est un tir
44:20quand il dit qu'il y a du positif
44:21à en tirer
44:22ça c'est le positif
44:23et le négatif
44:24c'est le deuxième tir couché
44:25le voici
44:26il se cherche un petit peu
44:27dans l'installation
44:27il se recherche une deuxième fois
44:29déjà tout de suite
44:29on sent qu'il est un peu plus
44:30tendu derrière la carabine
44:31et donc là
44:35on voit que déjà
44:35il vient mettre le brassard
44:37en deux fois
44:37plutôt qu'en une fois
44:38et derrière
44:40il se cherche un petit peu
44:41avec les épaules
44:41deux fois d'affilé
44:42alors que sur le premier tir
44:43il n'y en avait qu'une fois
44:44et puis derrière
44:45vu qu'il est un peu plus tendu
44:46derrière la carabine
44:47et bien du coup
44:49ça fait des erreurs
44:51ça fait deux erreurs
44:52et puis surtout
44:52au niveau du chrono
44:53c'est un tir
44:54un deuxième tir couché
44:55qui est 8 secondes
44:56plus lent que le premier
44:57donc ça explique peut-être
45:00le fait de se chercher
45:01un petit peu trop
45:01avec cette tension
45:02que derrière
45:03il y a malheureusement
45:04deux pénalités
45:05deux pénalités en individuel
45:06c'est évidemment fatal
45:07le chrono pour bien
45:09le chrono pour bien
45:09matérialiser ce que vous nous disiez
45:11Fred
45:11la différence de temps
45:12passé par Quentin
45:13sur le pas de tir
45:14pour ses coucher
45:15on est à 31 secondes
45:174 contre 39.9
45:19effectivement
45:19pour Quentin
45:20Alexis
45:21il y a du positif
45:23nous dit Quentin
45:23pourquoi il y a du positif là ?
45:25parce qu'il a ressenti les choses
45:26alors ça ça peut tout changer
45:27parce qu'en fait
45:28avant il ratait des balles
45:29ça veut dire quoi ça Alexis ?
45:30ça veut dire qu'il a peut-être
45:31compris ce qu'il faisait pas bien
45:33moi j'ai quand même l'impression
45:34quand je regarde vraiment
45:35les deux tiers
45:35que sur le deuxième
45:36on ressent vraiment
45:37un bougé de canon
45:38des vibrations
45:38qu'il n'y a pas sur le premier
45:39si on regarde
45:40la bouche du canon
45:41c'est vraiment
45:42sur le deuxième tir
45:42la partie qui est tout au bout
45:43de la carabine
45:44alors est-ce qu'on peut remettre
45:45le deuxième tir s'il vous plaît ?
45:47qu'il y a des vibrations
45:47et c'est peut-être
45:48voilà
45:49trop de tonicité
45:50certainement dû à la tension
45:50une position différente
45:51et c'est là que
45:52Quentin avait peut-être du mal
45:53à identifier
45:54ce qu'il faisait pas bien
45:56entre les réglages
45:57et les courses
45:57parce que souvent
45:58ils aient des très bons réglages
45:59et ensuite sur le premier coucher
46:00ils ne comprenaient pas
46:01mais on voit
46:02qu'il y a une bouche de canon
46:03qui vibre un peu
46:04et sur le premier tir
46:04ce n'est pas le cas
46:05on surveille là Alexis
46:06essayez de nous guider
46:07bon après c'est des choses
46:08tellement précises
46:09ça va être compliqué
46:09de le voir comme ça
46:10mais on voit
46:12que cette bouche de canon
46:14va avoir tendance
46:15à tourner un petit peu
46:17on voit aussi
46:17des vibrations
46:18sur la bretelle
46:19regardez sur sa bretelle
46:21de harnais
46:23on sent que ça vibre un peu
46:24quand le cou ne part pas
46:26il y a pas mal
46:27de petites choses comme ça
46:28ce qui est sûr
46:29c'est quand on prend
46:29ces statistiques
46:30de l'année dernière
46:30sur les statistiques
46:32de l'IBU
46:3379% de balles
46:36de statistiques
46:37en tiers couché
46:38c'est quand on voit
46:40que pour Osturla
46:41c'est 93%
46:42que pour Eric
46:45on est sur 87%
46:48il faut être autour
46:49des 90%
46:50il lui manque
46:50il lui manque
46:51sur ses couchers
46:5210%
46:53pour vraiment pouvoir
46:55être dans le match
46:56et malheureusement
46:58le premier couché
46:59est très bon
47:00mais le deuxième
47:01en plein milieu de la course
47:02ça change tout
47:03parce que s'il le réussit
47:04qu'il est à sans faute
47:05il ressort
47:05il est à 15 sur 15
47:06et là derrière
47:07il joue la gagne
47:08parce qu'il est tellement
47:09fort debout
47:10quand il a vraiment envie
47:11que c'est un podium
47:12c'est une deuxième place
47:13ok
47:13Botton aurait terminé devant lui
47:15parce qu'il était capable
47:16de gagner aujourd'hui
47:17mais par contre
47:17il aurait terminé deuxième
47:18quand même
47:19et c'est là où c'est dommage
47:20parce qu'on sent
47:22qu'il y a quelque chose
47:23qui coince à un moment donné
47:24qui l'handicap
47:25vraiment
47:26qui lui ôte
47:26toute chance de bien figurer
47:27et on va surveiller ça
47:28pour le sprint
47:29c'est la prochaine course
47:30pour les garçons
47:30ce sera samedi
47:31pour les garçons
47:32vendredi pour les filles
47:34deuxième français du jour
47:35Emilien Jacqueline
47:35onzième aujourd'hui
47:36comme promis
47:37on l'écoute
47:38on le retrouve avec Tank
47:39pas forcément évident
47:43surtout quand on se pénalise
47:45d'entrée
47:45avec une faute
47:46sur chaque tir
47:49difficile parfois
47:50de rester concerné
47:51là ça n'a pas été le cas
47:52on vous a senti
47:53bien à votre affaire
47:54d'ailleurs
47:55ça se passe beaucoup mieux
47:56sur la fin de course
47:57au niveau du tir en tout cas
47:58ouais
47:58c'est ce que j'allais te dire
48:00où finalement
48:01je ne me suis pas perdu
48:03je suis resté concentré
48:04de A à Z
48:06j'avais vu un petit peu
48:08que ça avait raté
48:09sur le début de la course
48:11au moins une balle
48:13pour pas mal de concurrents
48:15donc même avec une pénalité
48:16sur le coucher
48:17je suis resté confiant
48:19deuxième pénalité
48:21sur ce premier tir de boum
48:22mais j'étais quand même satisfait
48:24de ce que je faisais
48:25derrière la carabine
48:25et ça m'a donné envie
48:26de justement faire
48:27des petites rectifications
48:28et prendre tout le positif possible
48:31pour les prochaines courses
48:32en fait
48:33donc satisfait finalement
48:34de ce que je fais
48:35derrière la carabine
48:35et puis aujourd'hui
48:37c'était quand on regarde
48:37le tableau de résultats
48:38une course quasi impossible
48:40à gagner
48:40quand on voit que
48:41le skieur le plus rapide
48:43tire à 20
48:44ça enlève de la pression
48:46il partait juste devant moi
48:48Yann Olav Botten
48:49donc je le voyais
48:50tirer
48:51prendre son temps
48:52je sais qu'il ski très vite
48:54il m'a repris du temps
48:55un petit peu
48:56sur les premiers tours
48:57avant que moi
48:58j'ai du mal à terminer
48:59et lui a dû finir fort
49:00donc voilà
49:02bravo à lui
49:04c'est un biathlète
49:05qu'on connait depuis pas mal de temps
49:06qui évoluait sur le circuit B
49:08on le savait très rapide
49:09c'est quelqu'un
49:09qui s'entraîne énormément
49:11donc voilà
49:13bravo
49:13c'est toujours beau
49:14je trouve
49:15quand des gens
49:16qui n'ont pas au talent
49:17mais en travail
49:18arrivent à ce genre de résultats
49:19il faut les féliciter
49:20balneuve sur le sprint
49:22comment ?
49:24balneuve sur le sprint
49:25ça devrait mieux me convenir
49:26merci
49:27très fair play
49:29Emilien Jacqueline
49:3018h12
49:31l'heure où Tanguy
49:31commence à craquer
49:32à Ostersund
49:33et là on va accueillir Greg
49:34dans un instant
49:35Tanguy on se retrouve vendredi
49:3614h45
49:37pour le sprint femme
49:38avec plaisir
49:41mais ça out
49:42il est parfait
49:44ça tombe très bien
49:45parce que Greg arrive
49:46pour la passation
49:47donc pas un mot de plus
49:49venez Greg
49:50après Tanguy
49:51on lui donne ça
49:52il prend ça
49:52c'est terrible
49:53on s'en sort
49:53bonsoir messieurs
49:55comment ça va ?
49:56Fabien
49:57oui
49:57je sais
49:59vous êtes en forme
50:01toujours
50:02on est lancé pour 3h
50:03on ne peut plus
50:05Anne-Sophie
50:0520 ans
50:05elle s'est mis cette blague
50:06dans la rédac
50:07c'est terrible
50:08on va se demander
50:09parce que dans 2 jours
50:10pour nous
50:10c'est le tirage au sort
50:11de la coupe du monde de foot
50:12absolument
50:12on le vivra en direct
50:13sur la chaîne
50:13l'équipe dans l'équipe de Greg
50:14qui sera pour vous
50:15la superstar
50:16donc on a fait le tableau
50:16des superstars à tomber
50:17des outsiders
50:18des challengers
50:19et éventuellement
50:19des surprises
50:20on va s'amuser
50:21au niveau des joueurs
50:22ou des équipes ?
50:22dans les joueurs
50:23là on est sur les joueurs
50:24et puis demain
50:25on parlera encore
50:25un peu plus des équipes
50:26le comment
50:27c'est comment Textor
50:28continue de ruiner l'OL
50:29avec ses histoires
50:30d'un facturage
50:32c'est un peu technique
50:32mais on vous dira tout
50:33en gros l'OL
50:34a perdu énormément d'argent
50:36à cause de lui
50:36gros sans volo
50:37et pourquoi
50:38le PSG joue avec le feu
50:40en refusant tout mercato
50:42a priori
50:43on viendra dessus
50:44puis Franck Hez
50:44qui reste
50:45à Nice
50:46plus Pinault
50:46voilà
50:47et bien juste après
50:48une courte pause
50:48c'est à vous Greg
50:49c'est parti
50:50c'est parti
50:51c'est parti
50:52c'est parti
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