Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 12 heures
Retrouvez le replay de l'après-course de l'individuel dames de la 1ère étape de la Coupe du monde de biathlon à Östersund du 02/12/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00...
00:00Le biathlon nous réserve des histoires décidément extraordinaires.
00:12Voici Dorothée Avireur, 996 jours après sa dernière victoire
00:16qui s'impose aujourd'hui sur l'individuel à Oster-Soudi.
00:18Voici Camille Benet au téléphone.
00:20Elle sautit de joie parce qu'elle va vivre son premier podium
00:23et elle le partageait déjà au téléphone en famille sans doute.
00:26Elle nous dira ça, elle nous racontera ça au micro de Tanguy
00:28parce que le podium va se mettre en place
00:30et ensuite on retrouvera de nouveau Camille Benet pour une nouvelle réaction.
00:33Que de sensation, on reviendra sur la course de Lou Jean Monod
00:35qui va participer à la cérémonie des fleurs.
00:37Également Francisca Preuss en perdition.
00:40Aujourd'hui elle est au-delà de la 25e place.
00:42L'Allemande Justine Brézaz-Boucher en grande difficulté sur son tir.
00:46Également tellement d'enseignements qu'on va tirer jusqu'à 18h20
00:50et l'équipe de Greg avec Alexis, Anne-Sophie bien sûr,
00:54Fred qui a choisi le bonjour pour venir également.
00:56Franchement Fred, vous ressentez avec quelle image, quelle sensation,
01:02quelle performance de cette course ?
01:03C'était un individuel, un de mes meilleurs individuels que j'ai pu suivre.
01:07Franchement d'habitude c'est une course qui est un petit peu longue
01:09et qui a du mal à se mettre en route.
01:12C'était une course ouverte mais je me suis régalé.
01:15Régalé en entendant, en écoutant Anne-Sophie et Alexis.
01:19Est-ce qu'Alexis a parlé d'ailleurs sur l'arrivée de Dorothée Avireur ?
01:22Je ne me souviens plus.
01:23Comment ça ?
01:24Est-ce qu'il a parlé ?
01:25On a parlé ensemble oui.
01:27C'est principe a priori.
01:3017h10, revivons la toute fin de course de Dorothée Avireur.
01:35En bas à droite, surveillez le chrono parce que c'est là que ça se passe
01:38en écoutant Anne-Sophie et Alexis.
01:40Parce que Dorothée Avireur s'est passée à combien de dixièmes ?
01:43On vous laisse redécouvrir ça.
01:45La dernière victoire de Dorothée Avireur,
01:48c'était justement sur ce site d'Ostersund.
01:50C'était en fin de saison.
01:51Il y a un siècle, une éternité, ça nous semble maintenant.
01:54C'était en mars 2023 sur la Mastart d'Ostersund.
01:59Et regardez le chrono vase déclenché.
02:00Il n'y en a rien, deux secondes et un dixième désormais.
02:04Et tout un staff qui est en train d'hurler derrière Dorothée Avireur.
02:07Vous les avez vus au bord de la piste.
02:09Vous les voyez sur le pas de tir.
02:10Le suspense est insoutenable.
02:12Il ne reste rien pour aller chercher une victoire pour Dorothée Avireur.
02:16Elle peut vraiment le faire l'italienne.
02:18La finlandaise a un petit peu relâché la danse dernier kilomètre.
02:21Si elle met les coups de bâton au moment où il faut,
02:24ça peut basculer et faire une victoire de plus dans la carrière de Dorothée Avireur.
02:29Elle a retrouvé peut-être avec le dossard jaune.
02:31Ou est-ce que ce sera une grosse surprise sur la prochaine course individuelle
02:34avec l'ENAIMO en jaune ?
02:36Allez, la réponse tout de suite.
02:38On est dans la dernière ligne droite.
02:39Et c'est une première sensation déjà sur ce circuit de la Coupe du Monde.
02:43Sur ce début de saison, 15 secondes et pas une de plus
02:46pour que Dorothée Avireur vienne chercher la ligne d'arrivée.
02:49Que tout le clan italien exulte pour qu'elle aille chercher une 17ème victoire en carrière.
02:54Plus que 5 secondes maintenant où la victoire sera finlandaise.
02:58Deux secondes, Dorothée Avireur est devant.
03:003 dixièmes, exceptionnel !
03:04Quel exploit ! Dorothée Avireur remporte cette course !
03:09Incroyable ! 3 dixièmes face à, en plus, Sonia Lénameau, une Finlandaise de 23 ans.
03:15Alors, vous connaissiez parce qu'il y a un moment, vous l'avez eu dans vos radars,
03:19mais honnêtement, totalement inconnue, Lénameau.
03:21C'est quand même un peu un exploit.
03:22Bon, elle bat une finlandaise à un cognobataillon.
03:25Mais quand même, la finlandaise qui...
03:26Mais l'exploit d'un retour comme ça, c'est assez fou.
03:29C'est complètement dingue la manière dont Dorothée Avireur est allée construire
03:32cette victoire avec un 18 sur 20 aujourd'hui.
03:35On verra d'ailleurs que c'était très compliqué les conditions.
03:38Sur le pâtir, le podium qui est en train de se mettre en place.
03:42On a un petit peu de temps.
03:43Alors, revenons sur cette victoire de Dorothée Avireur.
03:45Pourquoi cette victoire ?
03:46Elle fait si plaisir au circuit biathlon, Alexis.
03:49Dorothée Avireur, reine du biathlon, quand même.
03:51Deux globes de cristal, 996 jours après sa dernière victoire.
03:56Elle fait plaisir parce qu'on sent que depuis quelques saisons,
03:59elle n'est plus exactement au niveau qu'elle pouvait avoir quand elle était à son top
04:03et que malgré tout, elle s'est arrachée pour continuer.
04:06Elle a bien sûr cet objectif par-dessus tout qui sont les Jeux Olympiques à la maison.
04:12Sans ça, certainement qu'elle aurait arrêté peut-être il y a un ou deux ans.
04:15Il y a beaucoup de gens qui l'ont incité à continuer.
04:19Elle est très amie avec Federica Sanfilippo, qui est l'amie de Louis Deschamps.
04:26Et donc, on voit Dorothée Avireur sur les périodes au printemps régulièrement.
04:29On a l'occasion de manger avec elle au restaurant ou quoi.
04:31Et ce printemps, on l'a croisée et elle nous disait, je ne sais vraiment pas si je continue.
04:36Elle se posait vraiment ses questions.
04:39Elle nous disait, voilà, tout le monde veut que je fasse les Jeux à la maison,
04:42mais moi, je ne sais pas si j'ai encore envie.
04:43Et malgré tout, elle arrive à se remobiliser à faire une saison d'entraînement
04:46qui est quand même très exigeante, très longue.
04:50Parce qu'elle a une vie en dehors du biathlon, Dorothée Avireur.
04:53Ce qu'elle veut dire, c'est qu'elle n'a plus rien à prouver.
04:54En fait, elle a déjà tout gagné.
04:56Donc, il faut trouver, on le voit, avec beaucoup de champions.
04:58Au bout d'un moment, quand on a gagné tout ou plusieurs fois,
05:01il faut retrouver de la ressource, il faut retrouver de la motivation.
05:04Elle a peut-être aussi envie de se lancer dans un projet pour devenir maman ou autre.
05:07Voilà, ça peut être un nouveau défi pour elle.
05:11Mais il y avait quand même toujours ces Jeux Olympiques à la maison qui revenaient.
05:14Et donc, elle a finalement choisi de continuer.
05:17Et donc, on bascule avec elle dans une autre dimension
05:20quand on se rend compte qu'elle est encore capable de gagner.
05:22Et on bascule dans une autre dimension
05:24parce qu'elle est avec Tanguy pour une première réaction en direct avant le podium.
05:29Oui, avec Doroth qui a froid.
05:32Doroth, was it unexpected to win today ?
05:34Non, ce n'était pas du tout à espérer.
05:40Je n'étais même pas sûre de prendre le départ
05:42parce que je me suis revie un peu malade.
05:49J'ai parlé avec mon coach au début de la course.
05:51On s'est dit qu'il fallait juste que je sois concentrée derrière la carabine.
05:53Donc, c'est vraiment bien, mais ce n'est absolument pas attendu.
06:06Et vous allez avoir de sars jeunes, à nouveau dans votre carrière.
06:10Je pense que ce sera la dernière fois, mais je vais essayer d'en profiter.
06:18Le nouvel objectif, c'est le classement général.
06:30Non, je vais m'arrêter après les Jeux Olympiques.
06:36Je ne ferai pas les trois dernières Coupes du Monde.
06:40Donc, je vais juste aller jusqu'aux Jeux et ensuite je profiterai de la vie.
06:43Mais ça vous permet de prendre de la confiance.
06:46Oui, c'est vraiment bien pour moi.
06:49Mais je sais que j'ai essayé de être réaliste aussi.
06:53Ça peut être vraiment sur le terrain pour moi cette saison.
06:57Je vais juste essayer d'en profiter le jour par jour.
07:00Je sais qu'il va être beaucoup plus dur dans le sprint.
07:04Oui, je suis vraiment contente, mais je sais que ça va être de plus en plus dur,
07:06notamment sur le sprint.
07:09Donc, je vais prendre jour après jour.
07:11Elle ne s'emballe pas, Dorothée Avireur.
07:13Oui, c'est énorme ce qu'elle vient de nous dire.
07:14Dorothée Avireur qui annonce d'ores et déjà qu'elle l'arrêtera après les Jeux Olympiques.
07:18Quoi qu'il arrive, elle ne disputera plus de courses après les Jeux Olympiques.
07:21C'est clairement, c'était évidemment son objectif.
07:23Vous commenciez à en parler, Alexis, mais c'est plus officiel encore.
07:26Dorothée Avireur qui arrêtera sa carrière après la dernière course olympique.
07:30Et elle signe une performance sensationnelle aujourd'hui avec cette victoire 996 jours après la dernière.
07:36C'était justement à Ostersund.
07:38C'était une Mastar en mars 2023.
07:40Fred, ça vous fait quoi d'entendre Dorothée Avireur l'annoncer ?
07:44Alors, c'est concret qu'elle l'arrêtera après les Jeux, quoi qu'il arrive.
07:48C'est une grande athlète du circuit.
07:50Donc, c'est vrai que de l'entendre dire que ça se terminera après les Jeux, ça fait quelque chose.
07:56Très content, en tout cas, de l'avoir gagnée aujourd'hui.
07:58Comme l'a dit Alexis tout à l'heure, elle n'était pas sûre de rempiler en mai.
08:02Mais je pense qu'avec tout ce qu'elle a déjà gagné en termes de victoire en Coupe du Monde et des médailles sur des événements planétaires,
08:09si elle a rempilé, elle sait pourquoi c'est.
08:12C'est pour aller chercher le Graal, certainement, à la maison, dans son jardin en Tercelleva.
08:17Et elle vient de nous le dire à tout le monde qu'après les Jeux, ça sera terminé.
08:21Donc, on imagine qu'elle est contente d'avoir gagné.
08:23Mais elle lance aussi, à mon avis, un message pour dire qu'il va falloir compter sur elle au mois de février.
08:28C'est un moment fort aujourd'hui.
08:30Avec donc ce dos sergeant, elle a dit que c'était son dernier sous le ton de la blague.
08:33En fait, elle sait quelle stratégie elle va mettre en place pour aller jusqu'au JO et être en forme au JO.
08:39Son objectif, il n'y en a qu'un seul sur cet hiver.
08:41Et c'est pour ça qu'elle a recommencé.
08:42C'est pour faire les Jeux olympiques à la maison correctement.
08:46Le fait qu'elle gagne cette course, par contre, ça lui prouve qu'elle a eu raison parce qu'elle est encore capable de gagner.
08:50Mais alors, c'est sûr qu'il faudra qu'elle fasse une grande course pour gagner.
08:53Parce qu'on voit qu'au niveau des temps de ski et tout, il y en a qui vont plus vite qu'elle.
08:56Mais le fait qu'elle gagne aujourd'hui, ça va quand même lui donner de la motivation.
08:58Elle l'a persuadé qu'elle peut le refaire au JO.
09:02Et le dos sergeant, oui, elle l'a parce qu'elle a gagné la première course.
09:06Mais ce n'est pas son objectif.
09:07Et de toute façon, si elle se perdait là-dessus, elle perdrait l'objectif des JO.
09:10Parce qu'à l'âge qu'elle a, compte tenu de ce qu'elle est capable de faire,
09:14ce serait un double objectif qui serait...
09:16Je ne manque pas du tout de respect d'euros, que j'adore et qui est un palmarès énorme.
09:19Mais ce serait certainement un double objectif qui serait trop haut pour elle sur cet hiver.
09:23Donc bien sûr qu'elle va rester focalisée avant tout sur les JO.
09:26Et pour ça, peut-être qu'elle devra faire des impasses ou autres.
09:28Donc le dos sergeant, elle le prend et elle va se faire plaisir avec.
09:30Par contre, très vite, dans l'hiver, il y a un moment donné
09:33où peut-être que des fois, on ne la verra pas sur certains week-ends
09:36parce qu'elle gardera des forces ou autre.
09:38Mais voilà, avec ce qu'elle vient de faire aujourd'hui,
09:40on se rend compte qu'elle est encore capable de gagner
09:42et qu'elle pourra gagner aux JO, peut-être, sur ce même format de course.
09:46Et qu'il faut en profiter de Dorothée Avireur avant ses dernières courses.
09:48Le format de la course, vous en avez parlé, Alexis,
09:50avant que le podium ne se mette en place.
09:51Ça prend un petit peu de temps.
09:52Du côté d'Ostersund, 17h18, bienvenue à vous si vous nous rejoignez.
09:55On vient de vivre un individuel femme sensationnel
09:58remporté par Dorothée Avireur.
10:00996 jours après sa dernière victoire devant une Finlandaise méconnue,
10:04Sonia Leinamo, 23 ans.
10:07Ça s'est joué à 3 dixièmes.
10:08Lou Jean Monod va participer à la cérémonie des fleurs en quatrième position.
10:12Juste derrière, Camille Benet, la Française,
10:14qui décroche à 25 ans, elle, le tout premier podium de sa carrière.
10:18Un parcours cabossé pour Camille Benet
10:20qui vient chercher symboliquement un très joli podium.
10:23Aujourd'hui, on va en parler évidemment dans quelques instants.
10:26Mais Anne-Sophie, puisqu'on évoquait Dorothée Avireur et l'individuel,
10:28c'est son format.
10:29Oui, c'est la 17e victoire en carrière pour Dorothée Avireur.
10:33Et vous allez le voir, c'est sur ce format-là
10:35qu'elle a le plus gagné, cette individuelle.
10:38Et on se souvient, nous, de celui, bien sûr, des Mondiaux à Antols en 2020
10:43qu'elle avait remporté.
10:44Elle est championne du monde sur ce format, donc ce jour-là.
10:48Oui, c'est une excellente tireuse, on le sait.
10:51Et ce format-là fait la part belle au pas de tir
10:54et aux performances sur le pas de tir.
10:55Victoire sur l'individuel, donc, aujourd'hui.
10:57Mais son dernier succès, c'était il y a près de 1000 jours, donc, à Ostersund.
11:02Et c'était une mastarte.
11:03Voyons, c'est les images, voilà.
11:04La cellule Bitiathlon qui a retrouvé les images.
11:07Il fallait chercher un petit peu, quand même.
11:09Elles étaient stockées dans les archives pour Dorothée Avireur.
11:12Mars 2023.
11:13Et cette même semaine, elle remportait également l'individuel au début de la semaine.
11:20Alors, si vous voulez jouer, son dernier dossard jaune, c'était quand ?
11:22Donc là, on a dit 2023.
11:29On laisse répondre Fred, il a levé le doigt.
11:31Est-ce qu'il va nous donner ?
11:33Combien de jours ?
11:34Mars 2020.
11:36Mars 2020 ?
11:37Ouais.
11:3818 mars 2020.
11:39Ça fait si longtemps.
11:40Ça fait très longtemps.
11:41Alors, en nombre de jours, ça va être plus facile.
11:43Non, mais je ne suis pas sûr que ce soit plus facile, du coup.
11:45C'est pas plus facile ?
11:461463 jours.
11:48C'est plus.
11:49C'est 1564.
11:50C'est plus.
11:51Deux mille.
11:52Moins.
11:521 800.
11:551 800.
11:55C'est 1 800 ?
11:57C'est un peu plus.
11:58Ouf.
11:592 000 ?
12:00Non, mais on a changé d'émission.
12:01Non, mais là, on est au hasard maintenant.
12:03Il est temps de donner la réponse.
12:04Ah ouais.
12:051 800 en 30 jours.
12:05Non, mais donc 1 800, ça nous amène quelle année ?
12:07C'est 2020 ?
12:07Ça nous amène en 2020.
12:10Exactement.
12:11Mars 2020.
12:12Ah ouais.
12:12Pour le dernier dossard jaune de leader de Dorothée Aviror.
12:15Je pense et vous dire l'événement auquel on est en train d'assister aujourd'hui.
12:18Dorothée Aviror qui s'impose sur l'individuel.
12:21La cérémonie va débuter dans quelques instants.
12:23Dorothée Aviror qui gagne évidemment la course du jour sur le pas de tir où elle a été remarquable de vitesse.
12:30On va avoir son dernier tir parce qu'il y avait un flot de favorites à ce moment-là sur la piste.
12:35Anne-Sophie, Fred et Alexis.
12:37On a son tout dernier tir.
12:38Voilà.
12:39À ce moment-là, vous vous dites qu'il se passe un truc avec Dorothée Aviror si elle réussit ce tir.
12:43On avait eu un petit frisson juste avant avec Elvira Hoberg.
12:46Donc on se dit attention, elles sont à peu près dans les mêmes temps.
12:50Il peut se passer quelque chose effectivement pour Dorothée Aviror.
12:53Mais elle va ressortir avec du retard.
12:56Alors certes, c'est quelques secondes de retard seulement sur une Finlandaise qui a peu de références.
13:00Donc on se dit bon, Dorothée Aviror dans un très grand jour, elle est capable de revenir sur elle.
13:05Mais on n'a aucune certitude quand même.
13:07On n'a pas de certitude non plus et de garantie sur la forme de Dorothée Aviror.
13:12Donc oui, quand elle sort du pas de tir, on attendait encore de voir ce que ça allait donner.
13:16Elle a grappillé seconde après seconde.
13:183 dixièmes d'avance sur la Finlandaise.
13:20Sonia Leinamo, le podium qui se met en place.
13:23On le vit évidemment ensemble avant de continuer à débriefer cette course complètement folle.
13:2718 sur 20, c'était également le score de Lou Jean Monod.
13:29Vous devinez que ça s'est joué sur le pas de tir ou sur le ski par rapport à Dorothée Aviror ?
13:36On vous donne la réponse juste après ça.
13:38Mais a priori, Dorothée Aviror a tiré un petit peu plus vite que Lou Jean Monod aujourd'hui.
13:42On vous donnera les écarts exacts.
13:43Cérémonie des fleurs avec de belles histoires dans cette cérémonie Anne-Sophie.
13:49Il y en a de partout des formidables histoires à raconter.
13:52Oui, en premier lieu avec la belle histoire de Camille Benet.
13:59Puisque c'est elle qui va être appelée en premier.
14:02Ah bah tiens, nouvelle formule pour le podium.
14:05On place directement les biathlètes derrière leur marche.
14:12C'est la rentrée des classes pour tout le monde.
14:15Nous aussi, on va s'habituer à ce nouveau format.
14:18Ça ne vous plaît pas le nouveau protocole, Alexis ?
14:20Si, si, mais ça va faire haut pour Dorothée Aviror.
14:22Elle va devoir monter directement en grosse marche.
14:24Elle va peut-être utiliser la deuxième ou la troisième marche
14:28pour pouvoir se hisser tout en haut.
14:30A 25 ans pour son cinquième départ en Coupe du Monde seulement,
14:53Camille Benet trouve enfin le chemin du podium.
14:57Une troisième place comme c'était déjà le cas avant-hier
15:00grâce à un magnifique sprint sur le relais mixte simple.
15:03Mais cette fois, c'est la première fois qu'elle s'offre un podium en individuel.
15:07Elle nous avait déjà fort étonnés en fin de saison dernière
15:10en signant deux top 15 à Oslo sur la dernière étape.
15:14Et là, elle brille d'entrée.
15:16Troisième sur l'individuel d'ouverture cette saison.
15:19C'est peut-être un peu tôt pour dire qu'on a trouvé la relève à Kaysa Makarainen.
15:38Mais en attendant, la Finlande attendait un podium depuis longtemps.
15:45On a eu suivi Minkinen la saison dernière,
15:59septième du classement général.
16:01Cette fois, voici Sonia Leinamo, 23 ans seulement,
16:07battue sur le fil par Dorothée Avira.
16:09qui, à 35 ans, trouve encore des forces et de la souplesse
16:20pour monter sur la plus haute marche de ce podium.
16:2317e victoire en carrière pour Dorothée Avira.
16:27La septième sur ce format de l'individuel
16:30qui portera donc vendredi sur le sprint
16:34le dossard jaune de leader du général.
16:39Et ce sera au tour de Lou Jean Bonneau
16:54d'apparaître dans quelques instants
16:55parce qu'elle participe à cette cérémonie des fleurs.
17:04Juste après la photo protocolaire,
17:07effectivement, on va appeler les filles
17:10qui ont terminé quatrième, cinquième et sixième
17:13de cette course.
17:27Quatrième place pour Lou Jean Bonneau
17:29qui marque très précisément 55 points
17:34sur ce nouveau classement général.
17:39À peine plus qu'à Montauberg,
17:42qui a fait forte impression aujourd'hui à domicile.
17:46Et puis dans la série Belles histoires,
17:49il y en a également une pour Maya Clotens.
17:52Première fois qu'elle participe à une cérémonie des fleurs
17:56dans sa carrière.
17:57Maya Clotens, qui défend les couleurs de la Belgique,
18:02qui a 23 ans, réalise la meilleure performance de sa carrière.
18:05On débriefera évidemment dans le détail la course de Lou Jean Bonneau,
18:17mais quand vous regardez cette cérémonie,
18:19c'est une belle quatrième place pour Lou Jean Bonneau
18:22par rapport à ses concurrents pour le Globe de Cristal
18:25parce qu'elles sont très loin les autres.
18:27Vitozzi est dixième,
18:30Preuss au-delà de la vingt-cinquième place,
18:32vingt-neuvième, Francisca Preuss.
18:35Donc la belle affaire peut-être pour Lou Jean Bonneau quand même.
18:38L'Odo Sargeaud, le dernier peut-être de la carrière de Dorothée Abur.
18:48Le premier depuis novembre 2020, on le rappelle.
18:53Elle avait déjà gagné l'individuel d'ouverture de la salle.
18:55Elle est fantastique, Dorothée Abur.
19:04Elle s'en amuse, Alexis.
19:06C'est fidèle à ce qu'elle disait tout à l'heure.
19:07En gros, prenez-moi en photo en jaune parce que ça ne va plus arriver.
19:11Elle est là pour se faire plaisir.
19:13Elle a décidé de continuer.
19:13Bien sûr, il y aura de la pression au moment des Jeux Olympiques,
19:16mais c'est ce que je disais tout à l'heure.
19:17Dorothée Abur, elle n'a plus rien à prouver à personne dans sa carrière.
19:19En fait, c'est une superbe grande championne du biathlon féminin.
19:23Elle ne restera jamais dans l'histoire du biathlon.
19:25Ça, c'est acquis.
19:26Donc maintenant, c'est un peu du bonus.
19:28Alors oui, il y aura quand même ce moment clé des Jeux Olympiques.
19:31Ce moment clé, c'est d'enlever le Do Sargeaud.
19:33Visiblement, c'est quand même pas mal.
19:34Les Do Sargeaud sont remis par Borout Nounard et Daniel Boehm,
19:37qui est le directeur des sports.
19:38C'est un biathlète qui est de notre génération,
19:41qui courait pour l'équipe d'Allemagne.
19:43Et donc, il connaît très bien Dorothée Abur.
19:44Et c'est aussi pour ça qu'on a une bonne ambiance
19:46et que tout le monde rigole ensemble.
19:47Dorothée Abur, qui est une star au-delà du biathlon en Italie
19:51et même ailleurs, a énormément d'activités au-delà du biathlon.
19:57Elle l'a donc annoncé au micro de Tanguy tout à l'heure.
19:59Elle a confirmé qu'elle arrêterait après les Jeux Olympiques.
20:02Vous avez aperçu Sonia Leinamo sur le podium.
20:05Vous avez reconnu le visage de quelqu'un
20:07qui n'y croyait à peine d'être sur le podium.
20:10Eh bien, en réaction au micro de Tanguy,
20:12c'était juste avant le podium.
20:14Anne-Sophie, vous allez effectuer la traduction.
20:16Mais regardez bien le visage de quelqu'un
20:19qui vit un bonheur insensé.
20:22Parlez-nous de votre sentiment.
20:27Vous êtes en train de réaliser ?
20:29Je commence à peine à réaliser ce qui se passe.
20:42Je suis très contente.
20:43Tout est incroyable, mais je suis vraiment fière de notre équipe.
20:53Je crois que je n'ai jamais fait un 19 sur 20
20:57et une seule erreur de toute ma vie.
20:59Je pense que je rêve.
21:03Je suis très contente.
21:04Je suis très contente.
21:06C'est un jour rêvé.
21:06Oui.
21:08Bravo.
21:09Merci.
21:09Qu'est-ce qu'elle est touchante, Léna Bro.
21:14Elle a tout à fait raison quand elle dit
21:17que c'était presque inespéré pour elle de faire ses scores.
21:19Si on regarde un peu ses statistiques.
21:20Elle a 23 ans.
21:21L'année dernière, elle termine 61e du classement général
21:23de la Coupe du Monde.
21:25Ses statistiques de tir en couché, c'est 72%.
21:27Pour vous donner un comparatif,
21:29normalement, pour les meilleurs,
21:29celles qui jouent le général,
21:30c'est 90% de taux de réussite.
21:32Elle, elle était à 72% en couché.
21:34Et en debout, elle est à 65%.
21:36Les meilleures sont autour des 85%.
21:39Donc effectivement, là, avec des statistiques comme ça,
21:41elle ne pouvait pas jouer les premières places en biathlon.
21:45Par contre, si elle réussit à être beaucoup plus régulière
21:47et beaucoup plus performante au niveau du tir,
21:49on se rend compte qu'elle est peut-être capable
21:50de venir faire des résultats de premier standing de temps en temps.
21:55On attend le retour de Camille Benet au micro de Tanguy
21:57après le premier podium de sa carrière.
21:59On va s'y intéresser longuement, évidemment.
22:01Mais puisqu'on parle de Sonia Léinamou,
22:03on revit son arrivée parce qu'elle était là aussi extrêmement touchante.
22:06Elle pleure quasiment avant même d'avoir franchi la ligne d'arrivée, Fred.
22:11On l'a vu quand même craquer un petit peu sur la fin du parcours.
22:17Elle signe le 30e temps de ski aujourd'hui.
22:19Donc on voit bien qu'il en manque un petit peu sur les skis aussi.
22:22Mais je pense que ça peut être une course tremplin pour elle.
22:27Parfois, chez les jeunes athlètes comme ça,
22:29après un podium quasi inespéré,
22:31ça peut lancer une carrière et faire passer un cap.
22:34Comme quoi, elle va peut-être se dire qu'elle est capable
22:37de venir remonter sur le podium
22:39ou d'aller chercher les cérémonies de fleurs régulièrement.
22:41En tout cas, son émotion nous a touchés aujourd'hui
22:43pour la finlandaise Sonia Léinamou.
22:45Et puis, la belle histoire du jour du côté de l'équipe de France.
22:48Elle est pour Camille Benet, 25 ans,
22:49plus si jeune que ça par rapport aux jeunes biathlètes.
22:54Quand on parle de jeunes biathlètes,
22:56parcours cabossé, comme on le disait,
22:58elle a subi des blessures qui l'ont empêchée
23:00parce qu'elle est de la génération de Lou Jean-Menot,
23:03deux ans moins.
23:04Elle a pu être à ce niveau-là depuis un petit peu plus longtemps.
23:07Et la voici, enfin, sur un podium,
23:09Camille Benet,
23:09qu'on savait qu'elle était en train de réaliser un bon début de saison.
23:12Elle l'a prouvé sur le relais mixte simple, Fred.
23:14Et là, elle va chercher le premier podium individuel de sa carrière.
23:18C'est extraordinaire, ce comme histoire.
23:21Ce qui est beau, c'est qu'elle a un petit peu le même parcours que Lou au final.
23:25C'est que c'est des athlètes qui ont quand même épuré le circuit IBU Cup
23:27pendant de nombreuses saisons.
23:29Et elle s'est toujours accrochée,
23:30elle s'est toujours battue malgré les blessures.
23:34Elle s'est fait opérer plusieurs fois, des chutes.
23:36Elle n'a pas eu de chance, en tout cas,
23:39dans différentes années de préparation.
23:42Et au final, là, elle a su saisir sa chance
23:45sur les courses de sélection mi-novembre.
23:48Elle va chercher un podium sur le single mixte avec Fabien
23:50qui l'a mis certainement en totale confiance.
23:53Et là, aujourd'hui, premier podium individuel en carrière.
23:55Donc, c'est beau.
23:56Et puis, j'espère pour elle que ça en appelle d'autres.
23:59Tanguy, Camille est en approche.
24:00On attend sa première réaction après le podium.
24:03On l'a vu au téléphone tout à l'heure partager son émotion avec des proches, sans doute.
24:07C'est elle qu'on aperçoit là avec Charles-Antoine Dora qui vous accompagne.
24:10Exactement.
24:10Oui, tout à fait.
24:13Elle est en train de faire le chemin qui la sépare de la zone de change
24:17derrière la ligne d'arrivée jusqu'à nous.
24:19Laissez-lui le temps de respirer encore un petit peu.
24:23Et puis, elle va arriver.
24:26Ça partage aussi avec le staff de l'équipe finlandaise.
24:33Tanguy, on en profite.
24:34Racontez-nous un petit peu ce que vous pouvez dire à nos téléspectateurs sur Camille Benet.
24:38Vous l'avez suivi en stage de préparation depuis le début de cette Coupe du Monde.
24:43On aime ce genre d'histoire parce que les parcours ne sont pas linéaires, évidemment, selon les athlètes.
24:48Et elle, elle a dû attendre avant de profiter de tout ça.
24:50Oui, alors je ne vais pas trop en dire parce que comme elle est juste à côté, si je dis des bêtises, elle va m'entendre.
24:59Donc, on va la laisser venir et puis elle va nous raconter.
25:03On me demandait de décrire quel caractère vous aviez, un caractère qui peut être parfois difficile pour les coachs en stage.
25:11Vous savez ce que vous voulez, vous avez du caractère.
25:12C'est comme ça qu'on dit.
25:14Oui, je pense que j'ai quand même un gros caractère, même si je me suis quand même pas mal assagie ces dernières années.
25:21Et je pense que la blessure, le surentraînement, tout ça, ça m'a fait beaucoup évoluer.
25:26Je pense que je suis quelqu'un quand même de plus calme qu'avant.
25:29Mais voilà, je sais où je veux aller et c'est vrai que les coachs, des fois, ça peut faire quelques petites étincelles.
25:36Racontez-nous, ça vous a permis de réaliser de monter sur le podium, en plus à côté de Dorothée Avireur ?
25:42Oui, c'est vrai que là, le podium, à côté de Doro, de voir le dossard jaune juste à côté et de se dire, bon ben voilà, en fait, j'en suis pas si loin.
25:51Et je peux peut-être aller chercher une victoire, d'autres podiums et peut-être un jour un dossard jaune, je ne sais pas.
25:56Mais c'est vrai que ça donne envie et puis c'est sûr qu'à côté de Dorothée, c'est quand même la grande classe.
26:04Racontez-nous ce que c'est d'être sur la Coupe du Monde, enfin, de pouvoir saisir votre chance.
26:08Parce que finalement, votre histoire, la saison dernière, c'est l'histoire d'une fille qui fait des belles performances.
26:12Mais on le disait tout à l'heure, l'ascenseur était bloqué, les performances devant vous ne permettez pas d'accéder et de montrer ce que vous valiez en Coupe du Monde.
26:19C'est vrai que l'an dernier, en fait, j'étais toujours dans le coup, mais je n'ai pas non plus fait des courses.
26:26Enfin, je faisais des courses régulières, mais je ne faisais pas des gros coups d'éclat réguliers non plus en IBU.
26:32Donc, ça ne m'a pas permis de monter comme Paula a pu avoir l'opportunité ou Sophie sur la fin de saison.
26:36Mais je pense que, mine de rien, cette saison en IBU où j'ai joué régulièrement devant, apprendre à être souvent au podium,
26:45chercher tout le temps de la régularité et à jouer devant et jouer ce gros globe, ça m'a permis d'apprendre vraiment des choses.
26:54Et je pense que ça me sert beaucoup aujourd'hui.
26:56Et là, de pouvoir être en Coupe du Monde et enfin pouvoir s'exprimer pleinement, ça fait vraiment plaisir.
27:00On vous a vu déjà passer deux, trois coups de fil.
27:04Ça doit un peu vibrer sur le téléphone.
27:06Avec qui vous partagez ça en premier ?
27:08Voilà, les premiers.
27:10C'est vrai que le téléphone fuse pas mal déjà un petit peu.
27:13Mais là, c'était priorité à mes parents, ma famille, mon copain.
27:17Et après, derrière, j'ai appelé aussi Baptiste, mon coach, depuis maintenant.
27:22Ça fait huit ou neuf ans qu'on bosse ensemble.
27:25Et donc, c'est vrai que pour moi, c'était important parce qu'il m'a vu dans mes hauts, dans mes bas.
27:29Et on a vraiment bossé dur cette année pour en arriver là.
27:33Donc, c'était important pour moi aussi de leur passer un petit coup de fil en IB Cup.
27:36C'est important aussi le fait, cet été finalement, d'avoir eu un staff élargi pour vous avec la densité de cette équipe.
27:42Il y avait à la fois les entraîneurs du groupe A et du groupe B qui étaient l'un à côté de l'autre.
27:46Finalement, il y avait Julien Robert qui vous a beaucoup suivi, qui n'était pas loin de Jean-Paul Giacchino tout l'été.
27:51Oui, c'est vrai que d'avoir pu évoluer avec le groupe A, ça a permis de grandir encore un peu plus.
27:58Et de voir un peu ce qui se faisait de mieux au monde.
28:02Parce qu'au vu des résultats de l'an dernier, quand on a cinq filles dans le top 10 du général, je pense qu'on a clairement la meilleure équipe du monde.
28:10Et c'est vrai que ça a permis de pousser un peu tout le monde au meilleur niveau.
28:15Ça permettait d'avoir des retours aussi des fois de temps en temps différents.
28:18Quand on peut arriver de temps en temps sur la préparation dans des impasses, on pouvait au final se tourner vers quelqu'un d'autre que toujours les mêmes personnes.
28:26Et c'est vrai que c'était vraiment intéressant de pouvoir évoluer avec un staff un peu plus élargi.
28:30Merci Camille.
28:31Bravo encore.
28:32Merci.
28:33On la retrouvera samedi pour le sprint.
28:36Camille Benet qui va continuer à répondre évidemment aux autres sollicitations.
28:40Alors c'est touchant ce mot de Camille quand même.
28:43Elle vit son premier podium.
28:45Elle peut en profiter comme elle le souhaiterait.
28:47Et elle a cette pensée pour son coach Baptiste Détieu.
28:51Donc Alexis, c'est ça le coach de l'équipe B.
28:53Oui, le coach de Simon Détieu.
28:55Tout le monde n'aurait pas forcément cette pensée à ce moment-là parce qu'elle est occupée à autre chose.
29:00On a quand même aussi toujours une pensée pour nos entraîneurs qui nous aident.
29:03On a mis de l'appeler quand même.
29:04Après, c'est quand même…
29:06Voilà, si, c'est assez normal.
29:08Ça se fait beaucoup quand on est entraîné comme ça par des entraîneurs du groupe B plutôt que des entraîneurs du groupe A.
29:13Il y a quand même vraiment ce lien qui est fait.
29:15Et puis même, voilà, les entraîneurs qui sont sur la Coupe du Monde savent par qui elle a été formée pendant ces dernières années.
29:20Ils savent qui c'est qui l'a soutenue quand ça allait un peu moins bien.
29:22Non, mais c'est super de voir Camille comme ça.
29:25C'est hyper intéressant d'avoir une fille.
29:28Là, je parlais pour la Finlandaise des statistiques de tir.
29:31Pour Camille, c'est l'inverse.
29:32C'est une fille qui tire très bien, qui tire vite.
29:34Donc dans une équipe comme ça, c'est hyper utile d'avoir une fille qui est capable d'être une valeur sûre en tir.
29:40Au niveau du ski, quand on regarde vraiment la course d'aujourd'hui, elle va moins vite que Océane, que Jeanne, que Justine, que Lou.
29:46Elle va un peu moins vite que vraiment les fusées françaises qu'on connaît maintenant depuis la saison dernière.
29:51Mais par contre, elle a vraiment cette faculté à être très forte en tir.
29:54Donc ça pourrait être un atout plusieurs fois dans la saison, sur des relais ou autres, ou même sur certaines courses à quatre tirs.
30:00Ça peut être des objectifs un peu ciblés pour elle.
30:02Il faudra aussi voir comment elle va évoluer au niveau du ski.
30:04Parce que quand on fait un podium derrière, ça vous donne de la confiance.
30:07Ça vous permet aussi de gagner des secondes qui sont importantes.
30:10Donc oui, super entrée en matière pour elle.
30:12Et on est heureux de voir une fille de plus capable de performer.
30:15On voit ses tirs avec cette caméra isolée.
30:18Qu'est-ce qui fait la spécificité ou la qualité de son tir, Fred, à Camille ?
30:24Là, aujourd'hui, elle était un petit peu plus sur la retenue, on va dire, que d'habitude.
30:27Elle signe le 19e temps de tir.
30:30Comme l'a expliqué Alexis, en temps normal, c'est une athlète qui est capable de tirer vraiment très très vite.
30:34Elle peut jouer dans la cour de Dorot, de Julia.
30:38Elle est capable de sortir des debouts en 16-18 secondes et avec de la réussite.
30:43Donc ça, c'est vraiment sa marque de fabrique.
30:47Je la suivais de loin quand j'étais encore coach parce qu'elle était junior et après elle était groupe B.
30:52Mais c'est vrai qu'elle a toujours eu cette image-là d'athlète qui dégainait très vite la première balle,
30:57qui tirait très très vite.
30:59Et ça peut être un atout tout au long de la saison.
31:02Si à un moment donné, il y a des impasses ou des malades.
31:07Ça peut être en tout cas une athlète qui peut sortir du lot par rapport à d'autres athlètes
31:13qui seront un peu plus sur la retenue au niveau du tir.
31:15On parle de son tir rapide.
31:17Où avais-je la tête ?
31:18Cette séquence tournée par Tanguy au stage de Seillac.
31:21Anne-Sophie, on l'a aperçue ce week-end.
31:23Elle aime bien les petits défis au niveau du tir.
31:26Vous confirmez ?
31:27Oui, on l'avait vu challenger.
31:29Julia Simon qui a quand même cette réputation de tireuse très très rapide.
31:34Vous avez la séquence ?
31:36Je crois que j'offrais-la dans l'oreillette et qu'on peut la lancer.
31:39Allons-y alors !
31:41Vous avez un free lap à l'entrée là-bas, un free lap à la sortie et l'écran en face.
31:46Il y a vos initiales qui s'affichent avec votre temps à chaque fois.
31:50L'idée, c'est de passer vraiment proche des bornes de manière à ce que ça capte bien
31:53et qu'on ait un maximum d'infos.
31:55Le but, c'est clairement de travailler sur le reinstein et sur la partie tir.
31:59On peut pas voir les giffles !
32:08En vrai, Camille, quand on fait le match avec Julia sur ce genre d'exercice, c'est plutôt une bonne nouvelle.
32:14Je suis contente parce que j'ai envie de la bousculer un peu, c'est un peu son terrain
32:20favori donc si j'arrive à aller à marcher un peu sur ces plates-bandes ça va faire des étincelles,
32:25ça va être drôle pendant l'été. Les temps de tir font vraiment la différence maintenant au delà
32:31du résultat donc il faut travailler dès l'été pour être performant l'hiver. C'est vrai que dès
32:38qu'il y a un petit challenge on a vite tendance à partir à la compète donc c'est rigolo.
32:43Aujourd'hui j'ai tiré plus vite qu'elle sur le coucher, elle a tiré plus vite que moi sur le debout,
32:47c'est chacune sa part. Match nul, on remettra ça plus tard.
32:51Voilà cette séquence qui vous dit tout de la personnalité de Camille Benet qui vient de signer
32:56son premier podium individuel en carrière à Seillac. C'est où ça Seillac Fred ?
33:00C'est dans les Hautes-Alpes, mon nouveau QG. C'est chez vous maintenant.
33:05C'est vraiment un voli petit village perché à 1650 mètres d'attitude et il y a un nouveau stade de
33:11biathlon que la France a testé cet été et à mon avis on va avoir d'autres équipes en vue des
33:16prochains Jeux Olympiques à la même altitude.
33:19Si vous voulez aller faire du biathlon du côté de Seillac, Fred vous accueillera avec grand plaisir.
33:22On l'a vu, elle aime ces petits défis au tir et puis Julien Robert qui nous avait envoyé cette séquence ce week-end.
33:28Julien Robert qui l'a entraîné en IBU Cup. Vous voyez la vitesse à laquelle elle tire sur ce tir de bout.
33:33PAM, PAM, PAM, PAM ! Allez, on a à peine fini d'en parler qu'elle est passée à autre chose.
33:38Alexis, ça c'est le signe de quelqu'un qui peut aller très très loin en reprenant le fil de sa carrière ?
33:44Combien de courses Julia Simon a gagné grâce à ça ? Combien de courses Dorothée Avira a gagné grâce à ça ?
33:50Ce que disait Fred, c'est là où est toute la différence. La différence, elle est capable de tirer vite mais avec de la réussite.
33:56Et ça, elles ne sont pas tant que ça à être capable de le faire. Il y en a qui savent tirer super vite mais en mettant tout dehors, là c'est pas du tout la même chose.
34:02C'est pas du tout la même chose.
34:04C'est pas le but en biathlon.
34:06Exactement, c'est pas le but en biathlon. Le but, c'est de réussir, de mettre de l'engagement.
34:11Mais voilà, il faut aussi quand même avoir des scores qui tiennent la route.
34:14Et vraiment, pour moi, je le ressens comme ça. Pour l'équipe, au niveau global, c'est un atout d'avoir une fille de plus qui s'est tirée vite et bien
34:21parce qu'on peut vraiment avoir besoin de ce genre d'atouts.
34:24Après, une fille de plus qui est performante, c'est un signal fort pour les sélections olympiques.
34:30celles qui étaient en IBU Cup actuellement, viennent de voir qu'ils viennent d'avoir un podium pour Camille.
34:37La route peut être vite un peu bouchée pour avoir le temps de revenir et ainsi de suite.
34:41Donc ça peut aussi déséquilibrer un peu l'équipe avec celles qui se disaient moi j'ai du temps,
34:45je vais pouvoir me préparer pour les Jeux olympiques.
34:47Finalement, là, elles vont devoir réagir assez vite pour montrer qu'elles aussi sont capables d'aller chercher des podiums
34:51si elles ne veulent pas se faire prendre leur place si Camille continue à ce rythme-là.
34:54Et d'ailleurs, il y a une place à jouer dès la fin de la semaine, Anne-Sophie, parce qu'elles étaient 7.
34:59Et elles seront combien à Orphilson la semaine prochaine ?
35:02Elles seront toujours 7.
35:03Mais l'équipe de France Féminine enregistre le retour de Julia Simon.
35:06Il va donc falloir libérer une place pour la participation de Julia Simon.
35:11Donc une fille actuellement présente sur cette étape d'Ostersund va devoir partir.
35:16La décision sera prise dimanche soir à l'issue de toutes les courses.
35:19Il y a encore un sprint poursuite.
35:20Et puis il y aura un nouveau cut, si je puis dire, la semaine d'après.
35:24Parce que ce quota supplémentaire d'être 7 sur les premières étapes, ça concerne seulement les deux premières étapes.
35:30On en parlait, ce sera également le cas pour les Allemandes.
35:33En revanche, au Grand Bornand, on revient sur les quotas classiques.
35:38Il y aura 6 biathlètes maximum par nation.
35:416 pour l'équipe de France, 6 également pour l'équipe d'Allemagne.
35:44Donc voilà, elles sont sous pression ces filles de l'équipe de France.
35:47C'est à la fois un luxe, une chance et à la fois aussi une grosse contrainte d'avoir une telle densité dans son équipe.
35:54L'équipe de France au top avec cette densité incroyable dont on continue de parler depuis déjà fort longtemps sur cette Coupe du Monde de biathlon.
36:03Et la meilleure française était donc Camille Benet aujourd'hui.
36:07Lou Jean Monod termine quatrième.
36:09Si vous nous rejoignez de cette individuelle femme, on est ensemble jusqu'à 18h20 et l'équipe de Greg.
36:13Lou Jean Monod qu'on va écouter et ensuite décrypter sa course parce que Lou Jean Monod,
36:18elle a passé plus de temps sur le pas de tir que Dorothée Avireur avec la même réussite sur le tir.
36:23Écoutons d'abord Lou Jean Monod au micro de Tanguy après cette quatrième place aujourd'hui.
36:29Lou, quel est le sentiment qui vous habite à l'arrivée de cette course où ça a longtemps joué la gagne ?
36:36On vous a vu très concentré, faire des clics, réfléchir à vos clics.
36:42C'était une stratégie assez conservatrice aujourd'hui ?
36:45Oui, un peu sur les talons.
36:47Après, je ne regrette pas mon choix parce que c'était particulier.
36:51Le vent tournait beaucoup.
36:52J'arrive sur mon premier coucher, le vent était en sens inverse de mes réglages.
36:55Donc je clique avant que j'attaque parce que je suis un peu lente à attaquer.
36:58Il change de sens donc je reclique.
37:00Je ne suis pas mécontente de ces choix parce que pour une indif, j'estime qu'il faut les faire.
37:06Après, à la fin, ça donne quand même une course un peu sur les talons et ce n'est pas exactement ce que je voulais produire aujourd'hui.
37:13Mais finalement, quand on fait le bilan et qu'on regarde à l'arrivée, on se rend compte que, hors vous, Anna Heuberg et Dorothée Avira, il y a quand même énormément de surprises dans ce top 10.
37:23Ça veut dire qu'en faisant une course moyenne, on peut le dire comme ça, ça vous place quand même dans le top 6 et dans la cérémonie des fleurs ?
37:32Oui, c'est là qu'avec deux fautes, deux minutes de pénal sur une indif, en général, ça ne fait pas les fleurs.
37:39Donc c'est un peu représentatif, je pense qu'il y a pas mal de fautes.
37:42Le vent est bien représenté sur cette liste d'arrivée.
37:46Donc c'est un individuel avec un petit peu d'air et surtout sur un début de saison, je pense que ça amplifie encore le vent.
37:53Donc c'est particulier, mais c'est très cool parce qu'on a une Française sur le podium.
37:57Oui, Camille Benet, qui a un profil de très bonne tireuse, qu'on connaît moins parce qu'elle a été beaucoup sur l'Ibu Cup.
38:04On a beaucoup parlé de la densité de cette équipe de France, l'ascenseur était un peu bloqué pour elle.
38:08Là, elle l'a vraiment bloqué au bon étage, on a l'impression, avec un podium dimanche et de nouveau un podium en individuel.
38:14Complètement un peu à l'image de Paula quand elle était montée à Oberhof.
38:18On est toutes capables de monter sur ce podium et puis c'est bien signe qu'il ne faut pas oublier
38:24celles qui sont entre guillemets bloquées en Ibu et qui galèrent à table du pied à attendre de monter.
38:30Merci Lou.
38:31Lou Jean Monod qui a un peu de frustration mais qui se satisfait de cette quatrième place parce qu'on le verra au classement général tout à l'heure.
38:39Anne-Sophie, c'est peut-être une belle opération pour Lou Jean Monod, cette quatrième place.
38:43Alors, on aperçoit son premier tir à Lou Jean Monod.
38:47On va découvrir, c'est son deuxième tir d'ailleurs ça, mais ce qui nous a marqué, c'est son premier tir.
38:52Le premier tir donc couché.
38:54Le temps qui a séparé Lou Jean Monod de la première balle.
38:5725,8 secondes avant de tirer sa première balle.
39:00Alors, en chiffres, c'est long, mais en images, ça s'explique et ça nous a même interpellé en direct.
39:06Fred et Alexis, on va revoir cette image et on a même eu quelques frayeurs sur ce pas de tir.
39:12Fred, expliquez-nous ce que va faire Lou et Alexis, vous appuyez.
39:16On voit qu'elle prend le temps de s'installer, elle hésite avec les clics.
39:20Elle regarde à deux, trois reprises le Fagnon avant vraiment de se mettre en position de tir et d'attaque.
39:26Là, on le voit, elle n'est toujours pas avec la joue qui vient sur l'appui joue de la carabine.
39:30Et le chrono, il tourne pour au final, là maintenant, la première balle qui sort en 25 secondes.
39:36Au cumulé, on est sur un couché qui fait quasiment 44 secondes.
39:40Donc, c'est vrai que par rapport à, on va dire, les meilleurs sur ce tir-là qui ont tiré autour de 24 secondes,
39:45elle laisse déjà 20 secondes sur ce premier tir.
39:48Après, c'est la première course individuelle de l'année.
39:51Les conditions n'étaient pas simples, elle avait peut-être aussi besoin de ça
39:54pour se rassurer par rapport à des conditions, la lucidité d'aller cliquer.
39:58Il y en a qui n'auraient pas eu cette lucidité-là, justement.
40:01Donc, au final, c'est long, mais il y a quand même des bonnes choses à en tirer.
40:04Et puis, c'est du temps parce qu'elle fait des choses.
40:07Ce n'est pas quelqu'un qui met le nez dans le viseur et qui a peur et qui ne tire pas.
40:11Là, c'est vraiment, elle est en train d'agir.
40:12Regardez, là, elle analyse.
40:13Elle se dit, bon, mais ça a rechangé, ce n'est pas possible.
40:15C'est pour ça que c'est intéressant.
40:16C'est aller dans la maîtrise malgré tout.
40:18La course qu'elle fait aujourd'hui, pour moi, c'est vraiment une course de leader,
40:22de personnes qui jouent le classement général de la Coupe du Monde.
40:24Elle est tout à fait dans son rôle.
40:26Il faudra qu'elle aille chercher des victoires.
40:28Bien sûr, pour gagner le classement général de la Coupe du Monde, il faut aller gagner souvent
40:31parce que c'est là qu'on marque le plus de points.
40:33Par contre, il faut aussi, dans les moments où c'est un peu moins facile, vraiment limiter la casse.
40:37Et aujourd'hui, elle fait quatrième.
40:38Elle fait mieux que limiter la casse parmi toutes les autres favorites.
40:41Alors, il y en a Hubert qui fait aussi une belle course et qui s'en sort bien.
40:44Mais globalement, de toutes ses adversaires pour le classement général de la Coupe du Monde,
40:47c'est elle qui, aujourd'hui, a le mieux géré.
40:49Donc, bien sûr, peut-être que si elle avait mis plus d'engagement, elle aurait pu gagner.
40:53Mais elle aurait pu aussi tout perdre.
40:55Là, si elle avait mal analysé le vent, elle aurait pu perdre trois balles d'entrée.
40:58Elle commence avec le couteau sous la gorge,
41:00à plus avoir le droit de rater une seule balle pour terminer à 17 sur 20.
41:03Et là, ce n'est plus du tout le même résultat.
41:05Donc, franchement, bien sûr que, on se dit, voilà, c'est dommage qu'elle ait perdu au sol de temps.
41:10Mais en même temps, on se dit, bravo à elle parce qu'elle est dans son rôle et elle gère ce qu'elle doit faire.
41:14Et on se dit que c'est passionnant d'expliquer ça parce qu'effectivement, il y a les chiffres.
41:17Et puis, il y a ce que les images disent pour Lou Jean Monod sur ce premier tir couché.
41:21D'ailleurs, sur le pas de tir, Tanguy, pour ceux qui nous rejoindraient, ça avait l'air extrêmement pénible aujourd'hui pour les filles.
41:27Oui, on l'avait dit dès l'avant-course, c'était des conditions compliquées.
41:33Pas parce que le vent est fort, mais parce qu'il bougeait beaucoup en variation de quasiment 90 degrés.
41:39Donc, conditions difficiles à appréhender sur le pas de tir et très changeantes.
41:44On n'a rien de temps, ça peut changer.
41:47Donc, c'est pour ça qu'il y a beaucoup d'erreurs d'ailleurs aujourd'hui.
41:50Puis, on se rend compte que finalement, comme le disait Alexis, avec une course moyenne pour Lou, ça a la place quand même quatrième.
41:55C'est ça qui est très bien.
41:56Et Anna Heuberg, pareil, avec trois fautes, ça rentre sur la cérémonie des fleurs.
42:01Donc aujourd'hui, il y avait vraiment de la place pour celles qui faisaient un plein.
42:06D'ailleurs, on voit qu'il y a très très peu de beaux tirs aujourd'hui sur l'ensemble des quatre tirs tout simplement parce que c'était compliqué à tirer pour tous les athlètes.
42:14Et on le voit, ça souffle encore du côté d'Oster Sound.
42:16On continue d'en parler juste après une courte pause.
42:18Alexis nous décryptera ça avec la carabine sur le plateau et on écoutera Justine Vrezas-Boucher qui était elle en très grande difficulté aujourd'hui.
42:26A tout de suite, on est ensemble jusqu'à 18h20 et l'équipe de Greg.
42:36Encore une grande journée pour le billet non français.
42:49Cette fois-ci, c'est Camille Benet qui nous offre la belle histoire.
42:52À 25 ans, elle signe le premier podium en individuel pour le parcours très tortueux de Camille qui est passé par des blessures qui ont entravé sa progression.
43:03Et elle a recueilli aujourd'hui le succès avec ce podium.
43:06Le succès parce que ce podium, elle l'a partagé avec une grande dame du biathlon.
43:11On va voir les temps forts de cette course avec Anne-Sophie.
43:14Fred et Alexis sont toujours là.
43:15Tanguy en direct depuis Ostersound où avait lieu la première course individuelle de la saison Anne-Sophie.
43:21Les temps forts et on continue le débrief ensuite.
43:23Oui, avec cette victoire même qui se dessinait pour Camille Benet avec un 15 sur 15.
43:28On se dit, si elle va chercher le 20 sur 20, elle pourra même prétendre à mieux que la troisième place du jour.
43:35Mais il y avait d'autres prétendantes à ce moment-là.
43:37Vous le voyez, elle a seulement le dossard 13.
43:39Et puis surtout, elle commet cette erreur.
43:41Une minute de pénalité ajoutée à son chrono.
43:44Elle visera donc le podium parce que même si elle est temps de référence au moment où elle passe la ligne d'arrivée,
43:51et bien la menace, ça y est, va arriver d'autres filles.
43:54On va le voir.
43:55L'autre fille, menaçante la première, c'est Lou Jean Monod.
43:59Mais une nouvelle erreur pour Lou.
44:01Ça fera pas 19, ça fera 18.
44:02Ça satisfait quand même Jean-Paul Giacchino.
44:05On se méfierait également d'Anna Heuberg.
44:07Les deux filles vont terminer finalement quatrième et cinquième.
44:10Et puis, la grosse cote du jour, c'est donc elle, Sonia Leinamo, qui prend la tête.
44:17Alors que Dorothée Avirar arrive sortie de nulle part d'Aussar 64.
44:22La finlandaise est toujours devant.
44:24Et puis Dorothée Avirar, elle va sortir du pas de tir avec du retard.
44:28Mais elle en perd beaucoup du temps, Leinamo, au moment où elle passe la ligne d'arrivée.
44:33Elle n'a plus que huit secondes d'avance.
44:36Dorothée Avirar, sur le dernier tour, va croquer les secondes, les dixièmes.
44:43Et finalement, il y en aura trois.
44:45Trois dixièmes d'écart entre Dorothée Avirar et Sonia Leinamo.
44:50Victoire donc de l'Italienne, mais premier podium pour la finlandaise.
44:55Premier podium dans sa carrière également pour Camille Benet.
44:59De très belles histoires que l'on a suivies pendant cet individuel.
45:02On notera aussi le très beau top six pour Maya Kloutens, avec donc également Lou Jean Monod et Anna Heuberg,
45:09qui parmi les favorites sont peut-être les plus solides, en tout cas ont été les plus solides sur cette course.
45:14On va le voir au classement général, Anne-Sophie, parce que c'est le premier classement général individuel de cette nouvelle saison après les relais ce week-end.
45:21Et la bonne opération pour Lou Jean Monod, parce qu'effectivement Dorothée Avirar, elle a annoncé qu'elle a arrêté après les Jeux.
45:26Donc elle ne joue pas le général.
45:28Leinamo, Benet, ce sera peut-être un petit peu juste cette année pour jouer le général.
45:32Du coup, la leader du classement général, c'est Lou Jean Monod à la quatrième place.
45:36On ne peut pas trop s'emballer, mais effectivement, on sent qu'il y a une limite de trop par rapport aux...
45:40Bon, il y a quand même les deux sœurs Heuberg qui sont trop ménaçantes.
45:43Elisabeth Odzi s'en sort pas si mal avec son 17, elle est là.
45:47Mais oui, oui, parmi les... Il y a Tandrevolte qui est 11e, qui n'apparaît pas, mais...
45:51Et Proyce est 29e.
45:52Et Proyce est loin.
45:53C'est sûr que parmi celles qui ont plus ou moins annoncé que potentiellement elle jouait ce classement général, c'est la mieux placée.
46:00On va écouter rapidement Jeanne Richard avant de revenir à Lou Jean Monod au classement général, parce qu'elle est 13e.
46:06Et c'est une belle performance pour Jeanne Richard qui est la troisième française du jour.
46:12Et Jeanne, dernier tir, elle joue la victoire quand même.
46:15Elle rate deux balles, parce que là, on a vu passer toutes celles qui pouvaient faire reculer Camille.
46:19Mais si Jeanne ne rate pas ses deux dernières balles, c'est victoire au podium.
46:24C'est pour ça qu'on va l'écouter.
46:26On sent que ça aurait pu très très bien tourner pour elle et qu'elle est dans le coup malgré tout.
46:31Et c'est pour ça qu'on l'écoute au micro de Tanguy juste après sa course.
46:34Oui, avec Jeanne, on vient d'assister à un moment ensemble avec un premier podium en carrière.
46:41Pour quelqu'un qui tirait à moins de 70% de réussite au tir l'an passé, qui fait son premier 19 sur 20 en carrière, c'est ça la beauté du biathlon.
46:48Waouh, je ne savais pas. Franchement, c'est une super belle course qu'elle nous a fait.
46:52Et franchement, ça m'émeut. J'étais à côté d'elle quand elle était à l'interview.
46:56Et franchement, c'est vraiment prenant. C'est beau.
46:59Votre course, elle est au presque parfait pour les trois quarts et vous jouez le podium.
47:04Peut-être même peut-être une gagne. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte.
47:07Et sur le dernier tir, il y a malheureusement deux balles qui s'échappent.
47:11Alors oui, il y a beaucoup de frustration.
47:14Là-dessus, je vais vite arriver à switcher et à me reconcentrer sur les courses qui vont arriver.
47:18Parce que c'est important. Aujourd'hui, j'ai proposé des belles choses.
47:22Et il y en manque à la fin, bien sûr. Mais il y a des belles choses encore à aller chercher.
47:26Qu'est-ce qui vous habite sur ce dernier tir ?
47:28Vous avez conscience que vous jouez une très grosse course et vous vous êtes rattrapé par ça ?
47:32Ou c'est des erreurs techniques ?
47:34C'est le petit poids de la belle course qui monte sur les épaules ?
47:37Alors bien sûr, j'en ai conscience. Après, ça fait partie des courses.
47:40Il y a toujours de l'enjeu. Que ce soit une victoire ou aller jouer devant ou aller jouer à un podium.
47:45Il faut savoir arriver à gérer ça. Et c'est que de l'apprentissage aujourd'hui.
47:50Merci.
47:51On a l'impression que tout le monde passe par là, Fred.
47:53Ce moment où on peut jouer la gagne, c'est plus dur de rentrer la balle.
47:58C'est les vilains démons qui ressortent. On le voit souvent sur des cinquièmes balles qui sortent.
48:04Des 15 sur 15 et on se ressort avec un 17 sur 20.
48:08Il faut arriver à passer au-dessus. C'est la signature des meilleurs.
48:11Et parfois, on a beau être parmi les meilleurs, on a un petit moment d'absence qui dure 4-5 secondes.
48:17Et malheureusement, deux balles dehors. Et vous vous retrouvez à 13e alors que vous n'aurez pu gagner la course.
48:21Mais on apprend. Elle a appris des choses aujourd'hui.
48:23C'est ce qui est arrivé à Camille. D'ailleurs, on se souvient de la poursuite d'Oslo.
48:27Dernière étape, la saison dernière. Elle arrive 2e derrière Lou.
48:32Et justement, elle part à la faute. Et bon, elle fait quand même une très belle course.
48:36Elle est dans le top 15 à chaque fois.
48:38Mais elle en avait parlé de ce moment-là en disant, bah oui, là, c'est la faillite entre guillemets.
48:42En tout cas, l'erreur mentale de la fameuse peur de gagner.
48:46Exactement. C'est pas si simple.
48:48C'est pas si simple.
48:49Et aujourd'hui, c'était encore moins simple sur le pas de tir.
48:51Parce que les conditions étaient vraiment pénibles pour les biathlètes.
48:54Vous allez vous en rendre compte avec ce chiffre.
48:56Combien de 20 sur 20 aujourd'hui sur cet individuel ?
48:59Zéro. Aucun. 20 sur 20.
49:02La dernière fois, Anne-Sophie, sur une course individuelle femme, c'était quand ?
49:07C'était il y a 2 saisons.
49:08La saison dernière, on a toujours vu au moins un 20 sur 20.
49:11La dernière fois, c'était en fin de saison, il y a 2 ans.
49:14Donc, c'était à Oslo, des conditions aussi particulières.
49:18Oui, c'est rare.
49:19Il y a toujours au moins un petit 20 sur 20 qui sort, si ce n'est 2, 3, 4.
49:24Pas forcément pour la gagne.
49:25Mais il y a au moins une biathlète qui y arrive, ou un biathlète d'ailleurs.
49:28Donc oui, c'est de l'ordre de l'exceptionnel de voir zéro 20 sur 20 sur la course aujourd'hui,
49:33alors qu'il y avait combien de participants ?
49:35Combien de participants ?
49:36106.
49:37106, oui.
49:38106.
49:39Sur 106 biathlètes, aucune n'a réussi le sans faute aujourd'hui.
49:42C'était si terrible que ça, Tanguy, aujourd'hui à Ostersund ?
49:48Oui.
49:49Oui, c'était compliqué.
49:50Mais on l'a vu venir dès le matin.
49:53Vous voulez une réponse plus longue.
49:54On l'a vu venir dès le matin sur l'entraînement des garçons
49:57qui était très intéressant, où il y avait encore un petit peu plus de vent.
50:01Et on imagine que si les conditions sont comme ça demain,
50:04c'est un petit avantage pour les garçons qui auront eu les conditions aujourd'hui
50:07et s'ils seront préparés pour demain.
50:09Pour l'instant, depuis le début de la semaine, on avait été plutôt épargnés.
50:12Il y avait eu du vent de côté.
50:14Mais là, vraiment, ce vent qui partait de côté et qui revenait dans l'axe par derrière
50:18avait une grosse influence quand même sur les tirs des biathlètes,
50:21que ce soit au tir couché comme au tir debout.
50:24On voit, Tanguy, en même temps, l'image de Vanessa Voigt.
50:26C'est l'une des meilleures tireuses sur le circuit.
50:28Regardez comme Alexis, elle est complètement coincée sur le pas de tir.
50:31Après Vanessa Voigt, elle est dans une situation particulière depuis quelques saisons maintenant.
50:35Elle était deuxième de cette équipe d'Allemagne derrière Preuss.
50:39Et puis, elle s'est fait petit à petit doubler par des filles qui sont plus jeunes.
50:42Donc maintenant, elle se retrouve dans une situation où elle doit jouer sa place,
50:45jouer sa sélection et certainement qu'elle se met énormément de pression de ne pas rater le balle.
50:49Là, elle ne s'en rend pas compte. Elle est dans ce truc dans lequel on ne veut pas tomber.
50:52Combien de temps elle le met pour tirer ?
50:54En fait, elle perd du temps.
50:55Une minute quarante-huit.
50:56C'était un truc de fou.
50:57Une minute quarante-huit pour tirer.
50:58Alors que pourtant, elle y est préparée parce que justement, pour compléter ce que disait Tanguy,
51:01Ostersund, on le sait, quand on est biathlète, c'est un pas de tir qui est difficile.
51:04C'est un pas de tir sur lequel il y a régulièrement du vent.
51:06On se rappelle, il y a quelques saisons, il y avait même eu les poursuites qui avaient été annulées
51:09parce qu'il y avait des arbres qui tombaient sur la piste.
51:11Non, c'est un site où on doit jouer avec le vent.
51:15Ce n'est pas toujours des rafales comme à Oberhof qui sont très très fortes,
51:17mais par contre, il y a quand même souvent des conditions assez difficiles qu'il faut appréhender
51:23et il faut mettre de l'engagement.
51:24Si on reste passif comme ça, on perd tout parce qu'à la même fois, on rate des balles
51:27et en plus, on perd beaucoup de temps.
51:28Donc, il n'y a plus rien derrière qui nous permet d'exister sur la course.
51:32Alors, voyons pour Justine Bresas-Boucher.
51:34Aujourd'hui, ça s'est mal passé sur le pas de tir également avec un 13 sur 20 seulement.
51:38Avant de l'écouter, revoyons ses tirs.
51:41Alors, sur les relais ce week-end, on a été interpellé par le temps qu'elle a voulu mettre sur le tir couché
51:48pour effectuer ses tirs.
51:49Aujourd'hui, elle s'en sort avec un 13 sur 20, ce qui est évidemment un très mauvais score pour Justine
51:55qui termine 59e de cet individuel.
51:57Qu'est-ce qu'on peut dire ?
51:58Est-ce qu'on s'alarme sur le tir de Justine ou pas, Fred, après ce qui s'est passé aujourd'hui ?
52:03S'alarmer, peut-être pas.
52:05On est sur la première course individuelle.
52:07Par contre, il va falloir en tirer, bien débriefer, en tirer des conclusions.
52:13Parce que c'est vrai que 13 sur 20, à ce niveau-là, ça en manque beaucoup.
52:17Et au niveau des temps de tir, ça manque aussi un petit peu d'engagement.
52:23Alors, peut-être qu'elle avait besoin d'une course individuelle pour se libérer.
52:27On est dans la saison, ça y est.
52:29Ce n'est pas la même chose l'approche du tir quand on est en relais, on ne court pas que pour soi,
52:33que quand on est seul face aux cibles sur une course individuelle.
52:37Donc peut-être que Justine avait besoin de ça.
52:40C'est une athlète qui justement n'a pas peur de gagner, elle sait gagner.
52:43Donc j'ai vraiment envie de lui souhaiter de se remettre dans le bon sens encore quelques jours avant de courir le sprint.
52:50Et des fois, il suffit d'une séance, quelques mots de la part des coachs, et puis c'est reparti.
52:56Et elle, elle ne s'alarme pas au micro de Tanguy. On l'écoute rapidement avant d'accueillir Greg pour l'équipe de coach.
53:01Il est urgent de ne pas s'inquiéter parce qu'on le sait, il y a beaucoup de surprises sur ces courses de début de saison.
53:06On ne va pas jeter toute une préparation après une course ratée comme celle-là.
53:10Ce serait stupide de faire ça. Je pense que c'est une course à obliger.
53:13Il y a quand même des enseignements à tirer d'aujourd'hui. J'ai fait des erreurs.
53:20Ne serait-ce que sur le premier tir debout où je m'installe et que la cible n'est pas remise à zéro.
53:26Vous basculez de la 30 à la 28, c'est ça ?
53:28Je bascule de la 30 à la 28, peut-être qu'il y a une erreur technique.
53:31Ça me sort complètement de mon tir.
53:33Et derrière, je sais que je perds du temps en fait.
53:36La pensée, elle arrive très vite à ce moment-là.
53:38Et en fait, j'essaye de me calmer et de trop bien faire les choses entre guillemets.
53:43Et trois pénalités sur un premier debout, je prends un énorme coup de pelle.
53:48Mentalement, ça fait très mal sur un 15 kilomètres parce que je sais que je ne joue plus rien.
53:52Et j'ai abordé la deuxième partie de course en mode travail, mais je ne pouvais pas non plus lâcher toutes mes intentions.
53:59Et donc, ça m'a quand même coûté énormément de erreurs parce que finalement, le trop bien me tient encore sur la deuxième partie de course.
54:07Donc, c'est décevant, mais c'est une course. Il faut passer à autre chose.
54:13Merci Justine pour les explications.
54:15Merci pour sa franchise. On va surveiller ça d'ici vendredi pour le sprint femme.
54:20Demain, on sera ensemble pour l'individuel homme justement à partir de 14h30.
54:23Quentin Fionmaillet a donné de ses nouvelles à l'entraînement à Tanguy et à Charles-Antoine
54:27parce qu'il était absent du relais mixte simple ce week-end.
54:30Comment il va Quentin ?
54:32Ça va. C'est la stratégie norvégienne hier. Une semaine qui coule, mais par prévention.
54:40La semaine va être longue. On court déjà mercredi, donc je vous laisse.
54:44Ils avaient un peu les boules de toi.
54:48C'est rare de ne pas voir Quentin aligné faire l'impasse sur le cours.
54:51Il avait choisi de se préserver pour les courses individuelles et c'est rare effectivement.
55:03Quentin, on le retrouve demain 14h30. Greg, on le retrouve dans une minute.
55:08C'est un peu trop tôt.
55:10Bonsoir, on est bien.
55:11Regardez, 18h11.
55:12Bien et vous ?
55:13Ça me change de Pierre Boubile.
55:14Là, c'est là.
55:15Comment ça va ?
55:17Mais très bien.
55:18Encore un podium.
55:19C'est un début de saison historique.
55:20Tout va bien.
55:21Ils sont déçus.
55:22J'ai croisé Ludo Bragnac qui m'a dit que ça n'a pas gagné.
55:25Vous n'avez jamais vu Ludo Bragnac heureux ou pas ?
55:27Parce que c'est une question ça.
55:28Grand connaisseur.
55:29De quoi ? De miettelon ?
55:30De foot, je ne sais pas.
55:31Voilà, ça c'est bien.
55:34J'espère qu'il est un peu affûté niveau foot parce qu'il va venir en parler.
55:37Comment la course au titre est devenue passionnante ?
55:39C'est le commande du soir.
55:40Vous avez vu que Aroro à Barcelone, il a demandé à couper pour la santé mentale,
55:44pour la fatigue.
55:45Pourquoi les joueurs doivent couper et les entraîneurs pareil.
55:47Parce que Antonio Conte l'avait fait également.
55:49C'est important dans des saisons qui sont de plus en plus longues
55:51avec parfois 80 matchs comme le PSG l'an dernier.
55:53La Coupe du Monde, tirage au sort dans l'EDG vendredi J-3.
55:56On va analyser les bookmakers et Opta.
55:59Où est-ce qu'est située la France ?
56:00Deuxième position.
56:01Est-ce que ça vous semble logique ?
56:03Et puis évidemment, on va avoir Antoine Pinault et un beau casting.
56:06Et bien magnifique.
56:0718h12 à Nice.
56:08Nice pendant une demi-heure.
56:09On va revenir sur les incidents dramatiques de ces derniers jours.
56:12Merci Greg.
56:13Juste après une courte pause, c'est à vous pour la suite de cette belle journée.
56:16Merci.
56:17Merci.
56:18Merci.
56:19Merci.
56:20Merci.
56:21Merci.
56:22Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations