Déni de la menace islamique : EELV et LFI «sont élus dans des métropoles et leur clientèle est là-bas» assure C.Bordet

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00:00Écoutez Marine Tondelier, la menace islamiste, parce que c'est vrai que c'était 1h40 de déni.

00:06Écoutons-la.

00:07La France compterait aujourd'hui entre 400 et 1000 frères musulmans.

00:10Ça c'est le rapport que vous citez à l'appui qui le dit.

00:13C'est-à-dire 0,001% de la population française, même si le nombre reste difficile à établir.

00:22Que pensez-vous de cela ?

00:23Et vous, vous avez écouté le son ?

00:24Oui.

00:27J'ai pas l'impression, je vous connais un tout petit peu.

00:30Est-ce que vous pouvez répéter ce qui vient d'être diffusé ou pas ?

00:32C'est le pourcentage qui vient d'être donné d'islamistes en France.

00:35Voilà ce qu'elle dit Mme Tondelier.

00:37Et c'est rien, c'est rien, c'est pas grave.

00:40Elle s'inquiète plus des amalgames et de l'ultra-droite.

00:45Alors moi il y a juste un exemple hyper précis, pour réagir à ce qu'a dit Marine Tondelier.

00:49Est-ce qu'elle va s'inquiéter, au-delà d'un pauvre tweet qu'elle a formulé,

00:53de ce qui s'est passé autour de la candidate des Verts à Saint-Ouen ?

00:55Parce que cette candidate, elle s'est retirée,

00:58elle n'est plus candidate pour la mairie de Saint-Ouen,

01:00parce qu'on lui a dit que ton homosexualité est un rempart à ton élection,

01:05parce que tu n'auras pas le vote des quartiers.

01:07Elle a répondu depuis, là-dessus encore.

01:09Mme Tondelier a repris les propos de l'élu,

01:13en disant que oui, mais elle avait ajouté quand même

01:15que c'était pas pire finalement qu'à Versailles,

01:18ce qui se passait au niveau des homosexuels dans sa commune.

01:21Écoutez, écoutez précisément cette intervention, écoutez.

01:24Et non, exercer sa foi, aller prier, porter un voile, manger halal,

01:28ne menace pas la République.

01:29Ce qui menace la République...

01:30Je ne crois pas que ce soit cette intervention de Mme Tondelier,

01:33parce qu'elle répondait précisément au sujet que nous évoquions,

01:38et notamment sur cette jeune femme de quelle ville, disiez-vous ?

01:42C'est Saint-Ouen, qui a été obligée de retirer sa candidature.

01:45Écoutons ce qu'elle dit, Mme Tondelier.

01:46Et donc, elle m'a dit, il faut arrêter,

01:48il n'y a pas plus d'homophobie à Saint-Ouen qu'à Versailles.

01:51C'était sa phrase exacte dans la conversation thémophonique.

01:54Et voilà, elle m'a dit que je pouvais le dire devant vous,

01:57si j'avais la question, parce que je lui ai dit,

01:58à mon avis, Sabrina, je vais avoir la question à cette audition,

02:01ça n'a pas loupé, et donc voici notre réponse.

02:04Et donc, pourquoi elle a retiré sa candidature ?

02:06Pourquoi elle a retiré sa candidature ?

02:08Vous avez vu son communiqué, et cette manière...

02:10Et ça me fait penser à la comparaison qu'avait faite un jour Aurélien Taché

02:14entre le voilement des petites filles et le serre-tête des Versaillaises.

02:18Ça commence à être insupportable.

02:19Personne n'est dupe de ce qui se passe.

02:21Personne n'est dupe de leur électoralisme.

02:23Je rappelle que Marine Tondelier a fait venir Médine en grande pompe

02:27à ses universités d'été,

02:29qui avait qualifié Rachel Kahn de « rescan-p »,

02:32en faisant un jeu de mots, évidemment, sur les camps de la mort.

02:35Donc ça va, tout le monde a bien compris qui était Marine Tondelier.

02:37Et ce que faisaient les Verts, c'est des véritables pastèques,

02:39Verts à l'extérieur, Rouge à l'intérieur.

02:43Europe 1

02:4416h-18h, Pascal Pro et vous.

02:48Sabrina Medjabert, Christophe Bordet, Gérard Carré ou Gauthier-Lebrette,

02:51Olivier Guenet qui sont avec nous.

02:53Et on termine sur le déni de Marine Tondelier.

02:56C'est le sujet que nous abordions avant 17h.

02:58Je salue d'ailleurs, et je ne le dis pas assez souvent,

03:00tous les nouveaux auditeurs qui entrent,

03:04qui écoutent à partir de 17h.

03:05Parce que c'est la débauche, parfois, à partir de 17h.

03:09On débauche, comme on disait jadis.

03:11On quitte l'entreprise, certains en tout cas.

03:13On quitte l'école aussi, ou on va chercher les enfants à l'école, que sais-je.

03:17En tout cas, on découvre le programme d'Europe 1.

03:19Donc soyez les bienvenus.

03:20Le déni de la menace.

03:22Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts,

03:25a été auditionnée hier par la commission d'enquête parlementaire

03:28sur les liens qui existent entre les partis politiques et les réseaux islamistes.

03:32On a écouté une première fois Marine Tondelier.

03:34Écoutons-la une deuxième fois sur le danger sans l'orèle de l'extrême droite.

03:38Et je rajoute à tout ça l'absence pure et simple d'investigation

03:40liée au terrorisme d'extrême droite,

03:42pourtant au cœur des préoccupations de la DGSI et d'Europol.

03:45Le danger de l'extrême droite dans notre pays,

03:47parce qu'il reste l'un des principaux dangers,

03:50et d'ailleurs, dans certains rapports,

03:52il est même écrit que plus de 50% des attentats

03:54qui ont été tentés dans notre pays

03:55sont du fait de l'extrême droite,

03:57et non pas de la mouvance extrémiste, islamiste,

04:00sans vouloir, bien sûr, la diminuer ou l'atténuer.

04:03C'est l'extrême droite qui a fait 334 morts depuis 2015, par exemple.

04:09Ce n'est pas les attentats islamistes en France.

04:11C'est l'extrême droite.

04:12C'est invraisemblable, quand même, cette déclaration.

04:14C'est comme le nombre d'intégristes catholiques en prison.

04:16Sabrina Medjammer, ce qui méthode le plus,

04:18c'est que ça marche.

04:20Qu'est-ce qui marche, Pascal ?

04:20Madame Tondelier, que ce discours...

04:22Oui, mais quand ils sont tous seuls,

04:31oui, mais autrement, lorsqu'ils sont avec l'ANUPS,

04:35ça fonctionne.

04:36Oui, parce qu'ils s'agrègent.

04:38Oui, mais les écolos, ils représentent rien, Pascal.

04:40Il ne faut pas oublier que ces gens-là,

04:42ils sont élus essentiellement dans des métropoles,

04:45donc dans des villes, etc.

04:47et que leur clientèle, elle est là.

04:49Parce que si on prend un exemple,

04:51prenons un exemple que tu dois connaître,

04:52évidemment, Gautier.

04:54Roubaix.

04:55Est-ce que vous êtes allé à Roubaix récemment ?

04:57Mais c'est invraisemblable,

04:58comme cette ville a changé.

05:00Il n'y a plus une seule boucherie qui n'est pas halal.

05:03Il y a des magasins où vous avez des mannequins

05:06de fillettes voilées,

05:07donc on vend des voiles pour des fillettes à Roubaix.

05:10Et ça ne gêne personne.

05:13Ça chocke personne.

05:15C'est invraisemblable.

05:16Et c'est là qu'il y a leur clientèle

05:17et qu'ils risquent même d'être élus.

05:19C'est un laboratoire pour les écologistes

05:21et pour la France insoumise.

05:22Il faut voir les scans de David Guiraud là-bas.

05:24D'abord, je vais vous tromper,

05:26ça chocke tellement de gens

05:27ou ça a les ennuis qu'ils quittent le territoire.

05:30Donc ceux qui ne se reconnaissent plus dans ces mœurs,

05:33ce qui ne sont plus françaises,

05:35quittent la ville.

05:35Il n'y a pas de remplacement de population.

05:37Il n'y en a pas.

05:38Il y a dans certaines villes,

05:41il y a un remplacement de population.

05:42Vous savez que, juste un mot qui est très intéressant.

05:44C'est facile de dire le contraire à Roubaix.

05:46En tout cas, un remplacement de mœurs.

05:48Culturel, oui.

05:49Il n'y a pas que chez nous que ça se passe.

05:50Le journal de Télégraph ce matin

05:52racontait dans une étude

05:53que dans les années 70,

05:55il y avait 85% d'habitants blancs à Londres.

06:00Et aujourd'hui, il n'y en a que 34%.

06:02Mais il n'y a pas eu de remplacement de population.

06:04Non, mais ça, c'est autre chose,

06:05la couleur de peau des uns et des autres.

06:06Non, mais moi, je n'ai pas de problème avec ça.

06:09Moi, je n'ai pas de problème avec ça.

06:10Moi, j'écarte ça.

06:12Je n'ai pas de problème avec ça.

06:13C'est un signe.

06:14Mais non, j'écarte ça,

06:16parce que ça, ce n'est vraiment pas le problème,

06:18la couleur de peau des uns et des autres.

06:20Je n'ai pas de problème avec ça.

06:21C'est ce que je vous dis.

06:22Parce que cette étude, elle existe.

06:24Oui, mais ça, on s'en fiche.

06:25Pardonnez-moi de le dire comme ça.

06:26On s'en fiche.

06:27On s'en fiche pas.

06:28Non, mais ce n'est pas que je n'ai pas modéré.

06:30On s'en fiche.

06:31Ce n'est pas le problème.

06:32Le problème, c'est les mœurs.

06:34Moi, ce qui m'ennuie,

06:35c'est le changement de mœurs,

06:36c'est le changement de culture.

06:37Je me moque bien de la peau des uns et des autres,

06:40de la couleur des cheveux des uns et des autres.

06:42Ce n'est pas le souci.

06:42Je suis d'accord avec vous.

06:43C'est un tout.

06:44Non, ce n'est pas un tout.

06:46C'est ce que je vous dis.

06:46Enfin, non, ce n'est pas un tout.

06:48Je ne suis pas d'accord avec vous.

06:50On n'est pas d'accord.

06:51Alors, moi, je me fiche de la couleur de peau des uns et des autres.

06:53En revanche, j'ai envie que l'identité française,

06:55la culture française,

06:56les mœurs françaises perdurent.

06:58C'est ça que...

06:59Oui, et ça doit perdurer à travers tous ceux qui arrivent.

07:03Qui doivent accepter notre culture,

07:06notre façon de vivre, etc.

07:07C'est ce qui se passait jadis.

07:09Et là, vous avez une chose absolument folle.

07:11C'est que la quatrième génération est en opposition

07:13avec sa terre d'accueil.

07:16En fait, il n'y a aucune immigration

07:18où la quatrième génération est en opposition

07:20avec sa terre d'accueil.

07:21Alors que la première génération ne l'était pas.

07:24C'est ça qui est absolument sidérant.

07:26Donc, ça nous interroge.

07:28Mais, disons-le, la couleur de peau

07:30n'a rien à voir là-dedans.

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