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00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
00:1318h28, on se retrouve en direct sur CNews et sur Europe 1.
00:16Louis-Dragonel est là, Eric Nolo, Françoise Laborde, Eric Revelle.
00:20Évoquons maintenant ce sondage pour l'élection présidentielle de 2027.
00:24Un an et demi de cette échéance, aucune personnalité le franchit la barre des 50%.
00:28Selon le dernier baromètre IFOP, Jordan Bardella arrive en tête.
00:3144% des Français souhaitent sa candidature.
00:34Devant Marine Le Pen à 40%, Edouard Philippe complète ce trio avec 37% de souhait.
00:38Alors on sait que ces sondages à l'instant T ne valent pas évidemment ce que sera la situation dans un an et demi.
00:44Mais tout de même, il démontre une tendance extrêmement lourde qui se retrouve quels que soient les instituts de sondage.
00:51Et il y a aussi Marine Le Pen qui aujourd'hui a tenu à rappeler qu'elle était la candidate naturelle du Rassemblement national.
00:58Écoutons ce qu'elle a dit.
01:00Parce que nous en avons décidé ainsi.
01:03Mais ça peut changer.
01:04Je vais vous dire une chose.
01:05La manière dont les élites, une partie de la magistrature, les médias, maintenant les instituts de sondage s'y mettent, cherchent à contourner les Français pour pouvoir imposer leur vue, choisir les candidats.
01:20Ça ne fonctionne pas chez nous.
01:22Chez nous, c'est nous qui décidons.
01:24Vous voyez ?
01:24Non, c'est nous.
01:25C'est nous, c'est Jordan et moi qui décidons.
01:28C'est comme ça.
01:29Donc vous pourrez faire ce que vous voulez, vous agiter, chercher à créer de la tension ou de la dissension.
01:34Il n'y en aura pas.
01:36En revanche, vous aurez le choix de faire ça.
01:37Avec tous les autres partis, ça marchera très bien.
01:39Si vous êtes innocenté, vous serez candidate, c'est sûr.
01:42Sûr.
01:43Sûr et certain.
01:44Sûr et certain.
01:45Voilà, Marine Le Pen qui répondait aux questions d'Apolline de Malherde.
01:48C'est vrai, Louis Dregnel, il y a cette petite musique qui fait qu'on donne Jordan Bardella systématiquement avant de parler même de Marine Le Pen.
01:55Elle est toujours dans la course, Marine Le Pen.
01:57Il y a deux éléments.
01:58Le premier, c'est qu'il y a une condamnation qui n'est pas encore définitive pour Marine Le Pen.
02:01Et donc, on ne sait pas si la justice, entre guillemets, lui permettra d'être candidate ou pas.
02:06Et donc, c'est la raison pour laquelle, et je pense avec aussi une forme de malice,
02:10certains sondages s'amusent à tester les deux pour voir, tiens, qui serait le plus populaire,
02:14qui a le plus de chances entre Marine Le Pen et Jordan Bardella.
02:18Moi, ce que je pense, c'est qu'on entend dans le petit milieu journalistique,
02:24c'est parce que ça amuse tout le monde que Marine Le Pen, peut-être, en aurait marre,
02:28ou j'en sais rien, qu'il y aurait des dissensions.
02:29Elle n'a pas l'air d'en avoir marre.
02:30En réalité, Marine Le Pen, on le voit bien, elle n'en a absolument pas marre.
02:33Il ne faut pas oublier qu'elle a été trois fois candidate à l'élection présidentielle.
02:36Et que je pense que sa détermination est intacte, totalement intacte.
02:41Ensuite, que l'ERN essaye de se préparer au cas où,
02:45et que Jordan Bardella commence à réfléchir,
02:47seulement si Marine Le Pen ne pouvait pas se présenter,
02:50c'est quelque chose de tout à fait naturel et sain,
02:52et ça se jouerait de la même manière dans tous les partis.
02:55Mais ce qui est vrai, et là, il y a une différence entre l'ERN et les autres partis,
02:58c'est qu'on n'a jamais vu un duo pareil.
03:01Marine Le Pen, Jordan Bardella, quelqu'un en plus qui est très jeune.
03:06Et globalement, il y en a eu quand même dans l'histoire.
03:08Non mais des duos comme ça ?
03:09Il y en a eu un peu M. Belladur aussi, à un moment.
03:13Oui, mais avec des écarts d'âge,
03:16avec des vraies différences entre les deux.
03:20Et c'est vrai que la presse cherche à trouver des failles entre les deux.
03:24Pour l'instant, on n'a encore rien trouvé en réalité.
03:26On voit réconfort que ce soit l'option,
03:27et ils ont...
03:28D'abord, ce n'est pas la justice, pardonnez-moi,
03:31de décider qui peut être candidat ou qui ne peut pas être candidat.
03:35L'exécution provisoire était quand même un scandale absolu
03:39pour empêcher Marine Le Pen de se présenter.
03:42Maintenant, moi je me demande,
03:44ce duo peut devenir un ticket aussi.
03:48Vous savez, c'est aussi quelque chose qu'on entend.
03:50C'est-à-dire, si Marine Le Pen est empêchée,
03:52un Bardella candidat à l'Elysée,
03:55qui désignerait, ce serait assez moderne d'ailleurs,
03:57tout de suite sa première ministre,
03:59qui pourrait être Marine Le Pen.
04:00Et donc, vous auriez un ticket,
04:03homme-femme, vous auriez une expérience...
04:06Elle n'avait pas l'air de dire ce matin
04:08qu'elle serait la première ministre de Jean-Bardella.
04:10Parce qu'elle ne peut pas débrancher.
04:11Vous vous dites un peu...
04:12C'est les fake news !
04:14Mais si la justice...
04:15Non, ce n'est pas une information.
04:16C'est une blague.
04:17C'est une hypothèse.
04:18C'est une hypothèse.
04:19Un sentiment.
04:20Un sentiment politique.
04:21Elle ne peut pas dire autre chose aujourd'hui.
04:25Mais si la justice en décide autrement,
04:28par définition, un Premier ministre,
04:30il n'est pas élu, il est désigné.
04:32Cela dit, c'est une hypothèse
04:33qui a déjà été évoquée devant elle.
04:35Et elle a dit,
04:35jamais je ne serai Premier ministre.
04:36Non, puisqu'elle défend l'idée
04:37qu'elle pourra se présenter.
04:38Non, mais elle a dit non.
04:40Ou bien...
04:40Non, elle a dit non
04:41dans la perspective des élections législatives,
04:44la dissolution.
04:44C'était à ce moment-là.
04:45Après, je ne sais pas si elle ne s'est encore
04:47jamais exprimée sur la...
04:48Enfin, sur les conséquences
04:50de la prochaine élection présidentielle.
04:52Alors, elle a dit qu'elle ne serait pas
04:53Premier ministre de Jordan Bardella ce matin.
04:54Non, mais vous parliez de petite musique.
04:57Moi, je parlerais plutôt de petit silence.
04:58On a l'impression que l'espace médiatique
05:00a un peu enjambé la décision de justice à venir
05:02et se place dans l'hypothèse vraiment solide
05:05où ce serait M. Bardella le candidat.
05:08Après, écoutez, moi, je ne suis pas psychologue,
05:10mais je sais qu'en France,
05:11ce qu'on vise, c'est le poste de roi.
05:14Le roi monarchique avant,
05:16et maintenant, c'est le roi démocratique,
05:18le roi républicain.
05:20Ça n'intéresse pas le poste de Premier ministre,
05:21Madame Le Pen.
05:22C'est présidente de la République, ou rien.
05:24C'est ça, la psychologie.
05:25Elle ne va pas se contenter d'un numéro 2.
05:27Donc, moi, je l'ai trouvé quand même un peu crispée ce matin,
05:31un peu énervée,
05:32qu'on la classe déjà parmi les affaires classées.
05:35J'ai trouvé un petit peu...
05:36Je trouve qu'elle avait l'air un peu amère
05:38que l'espace médiatique fasse comme si elle n'existait plus.
05:41Louis Dragnel, on est loin de l'échéance encore présidentielle.
05:44Il peut se passer des milliards de choses.
05:47Mais, je le disais,
05:48on a une tendance quand même très, très lourde
05:50de la part des Français.
05:51C'est sondage après sondage en faveur du RN.
05:53Vous avez raison.
05:54En fait, ça fait 5-6 ans que le socle,
05:56la base électorale du RN,
05:58se consolide et surtout se structure.
06:01Si vous voulez, les électeurs ont, entre guillemets,
06:03résisté à tous les épisodes
06:06qui ont parfois pu faire trébucher le RN.
06:09Les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale
06:12qui auraient pu envoyer un message de désespoir.
06:14En réalité, l'électorat s'est plutôt gonflé à l'issue de sa dissolution.
06:19Toutes les affaires, entre guillemets, judiciaires,
06:23de la même manière, n'ont pas entaché,
06:24n'ont pas dissuadé des électeurs de voter pour elle.
06:27Et c'est d'ailleurs ce qui embête aussi les candidats de droite
06:30parce qu'ils se disent
06:31« mais qu'est-ce qui, enfin, entre guillemets,
06:33va permettre de faire chuter l'électorat RN ? »
06:37Et ils voient bien, et quand on échange avec eux,
06:40les uns et les autres,
06:41ils voient bien qu'en face d'eux,
06:43ils ont un RN qui est extrêmement fort, très puissant,
06:46et c'est très difficile d'aller récupérer des électeurs RN
06:49parce que pour beaucoup d'électeurs,
06:51il y en a qui en ont marre, qui ont tout essayé,
06:53et qui disent « ceux-là, on ne les a jamais essayés ».
06:54Et parmi les électeurs de droite,
06:56il y en a qui disent « on vous a suivi,
06:58on vous a fait confiance et puis vous n'avez rien fait ».
07:01Donc c'est vrai que voilà, c'est tous ces éléments-là
07:02qui structurent le vote du Rassemblement national.
07:05Et regardez ce qui se passe sur le terrain,
07:07c'est intéressant, avant les élections,
07:08en mois de mars, c'est les élections municipales,
07:11vous avez déjà des alliances.
07:12Par exemple, Mme Vassal a dit que,
07:14dans l'éventualité, elle pourrait, le cas échéant,
07:16elle est républicain,
07:18elle est républicain, s'allier au Rassemblement national.
07:20L'une des grandes peurs des sénateurs aujourd'hui,
07:22le Sénat qui est renouvelable maintenant par moitié,
07:25c'est qu'il y a une percée, par exemple,
07:27sur certaines communes de LFI et du RN,
07:30et qu'évidemment, aujourd'hui,
07:31le SOC qui est LR à l'Assemblée nationale
07:34se transforme dans des majorités
07:36beaucoup plus compliquées.
07:37Donc, déjà, les municipales, à mon avis,
07:39vont marquer un nouveau terrain.
07:41Ça voudrait dire que le Front républicain
07:43n'existerait plus à nouveau, Éric Nolot ?
07:45Ah ben là, il est vraiment très, très fissuré,
07:48les conditions ont complètement changé,
07:50donc les résultats vont complètement changer.
07:52Vous n'êtes plus prudents louer, vous.
07:53Non, sur le Front républicain,
07:54en fait, on était un certain nombre à penser
07:56que la dernière fois, il n'y aurait pas de Front républicain,
07:58ou alors qu'il était très faible,
07:59et malgré tout, il y avait un Front républicain
08:02qui a fonctionné, qui a joué un rôle,
08:06et d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle
08:07Gabriel Attal, à l'époque,
08:08même si aujourd'hui, il s'en mord un peu les doigts,
08:11avait fait appel à ce Front républicain
08:12en appelant à voter pour des candidats à LFI.
08:14Il a expliqué ce choix dans La France en face
08:19avec Sonia Mourou, la semaine dernière sur nos...
08:20Exactement, avec vous.
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