Les États-Unis refusent d'accorder une licence d'exploitation à une raffinerie de pétrole serbe appartenant à la Russie
La Serbie doit interrompre les opérations de sa raffinerie de pétrole NIS après que Washington a refusé de lui accorder sa licence, mettant en péril l'approvisionnement en carburant du pays, selon le président Vučić.
00:00La Serbie n'a pas réussi à obtenir une licence d'exploitation des Etats-Unis pour son unique raffinerie de pétrole appartenant à la Russie.
00:09L'installation va donc interrompre ses activités et la menace de l'approvisionnement en carburant plane désormais sur la Serbie.
00:15Les Etats-Unis ont rejeté la demande de Belgrade de lever les sanctions, alors que Gazprom, propriétaire de l'installation, cherche activement des repreneurs.
00:23Nish est en effet détenu à 45% par le géant russe, tandis que le gouvernement serbe n'en possède qu'environ 30%.
00:29La raffinerie couvre la plupart des besoins de la Serbie et les sanctions existantes entraînent déjà des pertes qui s'élèvent à plus de 350 000 euros par jour.
00:38La nouvelle a été annoncée par le président Aleksandar Vucic. Lui-même, ce mardi, il s'est dit surpris par la décision de Washington.
00:45Belgrade a toutefois pris la décision audacieuse de sécuriser les transactions de paiement à Nish,
00:50ce qui risque d'entraîner des sanctions secondaires de la part des Etats-Unis à l'encontre de la Banque centrale de Serbie et des prêteurs commerciaux du pays.
00:57Vucic affirme que l'interruption des systèmes de paiement de Nish provoquerait une énorme catastrophe pour la note d'investissement de la Serbie et pour l'entreprise.
01:27Le pays conserve des stocks de carburant suffisants pour durer jusqu'à la fin du mois de janvier.
01:32Mais le président a déclaré que des défis logistiques se profilaient à l'horizon avec des coûts de transport qui devraient monter en flèche.
01:39Il a également qualifié de politiquement motivé la décision des Etats-Unis de rejeter la demande de Belgrade,
01:44affirmant que Washington voulait faire passer le message que ce n'était pas seulement Nish qui faisait l'objet de sanctions, mais l'ensemble de la Serbie.
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