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00:00Europe 1, la France bouge.
00:02La pépite.
00:03Donc la première pépite, c'est Monéquise avec vous, Julie D.
00:07Elle le disait, Marie-Adeline Pex, vous le disiez à l'instant,
00:10vous avez été accompagnée par une association qui s'appelle
00:13Les Premières, qui elle-même est soutenue financièrement par la BPI.
00:18C'est comme ça qu'on fait le lien.
00:20Vous, vous venez des quartiers ?
00:22Alors oui et non.
00:23Alors qu'est-ce que c'est que cette réponse ?
00:25Une réponse de Normand.
00:26Alors, moi j'habite Vitry-sur-Seine, donc dans le 94.
00:31Donc effectivement, c'est un QPV.
00:34Donc c'est un quartier prioritaire.
00:37De la ville.
00:38De la ville, tout à fait.
00:39Donc oui.
00:40Maintenant, moi je suis originaire de Blois, dans le Loir-et-Cher.
00:43Donc du coup, il faut quand même revenir à la Genèse.
00:45Et j'ai grandi dans une ZUP.
00:47Donc du coup, je connais très très bien cet écosystème-là.
00:51Maintenant, à juste titre, oui, je viens des quartiers.
00:54Et oui, comme cela a été dit, en fait, on ne sait pas ce qui est possible et on n'a pas de rôle modèle.
01:02Ce qui fait que le fait de se déplacer, le fait d'avoir des événements, typiquement, l'événement qui a lieu à Saint-Ouen va permettre justement d'être au cœur de l'écosystème d'un quartier et d'amener les intervenants et les informations.
01:14Moi, je trouve ça très intéressant.
01:15Vous dites, on ne sait pas ce qui est possible.
01:16Mais vous savez que même dans des quartiers non prioritaires, on ne sait pas toujours ce qui est possible.
01:20Non, mais c'est vrai.
01:21C'est-à-dire que c'est très bien de s'intéresser aux quartiers prioritaires.
01:24Mais dans d'autres quartiers, dits, entre guillemets, plus accessibles, on n'a pas forcément l'information.
01:29Donc je trouve ça encore vraiment bien.
01:31Mais voilà, quand on ne sait pas ce qui est possible, c'est la possibilité de se lancer dans l'entreprenariat.
01:37La possibilité de se lancer dans l'entreprenariat, un rôle modèle.
01:40Et contrairement aux quartiers prioritaires, dans d'autres quartiers, on a un rôle modèle.
01:45On a un oncle qui a monté une entreprise, on a un papa qui a monté une entreprise et qui peut-être a racheté une entreprise.
01:51Pas toujours.
01:52C'est très différent.
01:53Et là aussi, on est dans le cliché quand même, parce que ce n'est pas toujours le cas.
01:56Pas forcément, parce que moi, je l'ai vu.
01:58J'ai travaillé en banque privée pendant 20 ans et j'ai vu les transmissions d'entreprise.
02:01J'ai vu comment ça se passait, comment un parent pouvait être un vrai rôle modèle pour un enfant.
02:07Et un rôle modèle pédagogique.
02:09Parce que dans les quartiers, il y a des entrepreneurs.
02:12On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'entrepreneurs.
02:14Par contre, la pédagogie de l'entreprenariat est embarquée, je ne sais pas moi, des personnes qui sont dans son entourage, dans ce mindset-là.
02:22Non.
02:23Et souvent aussi, on part du principe qu'on est entrepreneur dans ces quartiers-là.
02:28Souvent, c'est des entrepreneurs qui triment, qui ont vraiment mis toutes leurs tripes dans leur entreprise.
02:35Et en fait, ils ne veulent pas voir leur enfant trimé comme ça.
02:37Donc, ils lui vendent le passeport du CDI comme l'Eldorado.
02:41Vous voyez, c'est très, très différent en fait.
02:43L'approche est différente.
02:44Donc, quand on a des personnes rôle modèle qui sont des entrepreneurs successfulls et qui ne sont pas dans la pénibilité de la charge de l'entreprenariat, c'est très différent.
02:53Donc, on en a plusieurs là qu'on va présenter.
02:55Il y en a encore d'autres qui sont issues aussi des quartiers.
02:59Pour ne pas les citer, il y a les présidentes des premières.
03:02Mais Kelly Massol, c'est pareil, elle a commencé dans sa salle de bain.
03:05Kelly Massol qui fait sa première radio ici dans la France Bouge, sa première interview.
03:09Et donc, c'est un vrai rôle modèle pour toute une ligne de jeunes filles qui aujourd'hui vont se lancer grâce notamment aussi à l'incubateur, les premières.
03:18Vous, Julie Day, vous venez de le dire, vous avez été 20 ans en banque privée.
03:24Donc, vous avez touché à tout.
03:26C'est ça qui est intéressant dans votre parcours.
03:28Vous avez travaillé dans un réseau, je crois que c'était Barclays, c'est ça ?
03:34Tout à fait.
03:34Et vous avez quand même fini par le quitter.
03:37Clairement, en fait.
03:38Clairement, c'est un syndicat.
03:41Il était ton.
03:42Je suis un transfuse de classe en fait.
03:44Parce que moi, je viens d'une famille, mes deux parents, ils étaient ouvriers.
03:48Et c'est vrai que moi, j'ai accédé à la banque privée, au CSP+.
03:52Vous avez fait l'ESSEC.
03:53J'ai fait l'ESSEC.
03:54Donc, vous avez vraiment bien travaillé.
03:56Vous avez fait des grandes études.
03:58Oui, clairement.
03:59Mais je pensais qu'en fait, cette collection de badges allait m'apporter...
04:02Alors là, j'ai un badge que j'adore et qui m'apporte beaucoup plus que justement...
04:05D'écrivez-vous, c'est quoi ce badge jaune ?
04:07C'est le code CREA, justement.
04:09Avec un rapport très color.
04:11Je le porte fièrement.
04:12Puisque du coup, en étant incubée chez les premières, j'étais aussi première de cordée.
04:17Et donc, notre rôle aussi, c'est d'être modèle et de porter justement ce message
04:21autour de l'entrepreneuriat et des possibilités qui existent.
04:25Alors, pourquoi vous vous êtes dit, c'est super la banque, mais clairement, je m'en vais ?
04:28Je reprends votre expression, clairement.
04:31Qu'est-ce qui a fait que vous avez basculé, Julie D ?
04:34En fait, j'avais envie de plus.
04:36Et j'avais envie de plus.
04:37On en parlait un petit peu tout à l'heure, avant l'émission.
04:39Mais j'avais vraiment envie de créer quelque chose où je ne portais pas le message
04:44et je n'étais pas, en fait, opérationnelle à transposer totalement une stratégie qu'on m'imposait.
04:51Je voulais, en fait, bâtir ma propre stratégie et porter un projet.
04:55Et vraiment, from scratch, c'est-à-dire le créer, l'imaginer,
04:58et pouvoir toucher aussi aux différents postes que ça implique.
05:01Ce projet s'appelle Monikiz, M-O-N-E-Y-K-I-I-Z.
05:06L'entreprise a été créée, il y a tout juste un an.
05:09Exactement.
05:10En 2024, en région parisienne, à Vitry, c'est ce que vous nous disiez.
05:14Vous allez la pitcher, et on se retrouve juste après.
05:17Êtes-vous prête ?
05:18Oui, bien sûr.
05:18Allez, on vous écoute. Monikiz, c'est quoi ?
05:20Monikiz, c'est une application d'éducation financière pour les collégiens,
05:24donc les 9-15 ans, et leurs familles.
05:26L'idée, en fait, c'est de réintroduire le sujet de l'argent au sein des discussions
05:30et notamment dans le cadre familial.
05:33Comment ça se passe, Monikiz ?
05:34C'est un peu comme Netflix, il y a deux entrées.
05:36Il y a l'entrée enfant, l'entrée parent.
05:38L'entrée enfant permet, en fait, d'avoir au travers de 10 modules
05:41qui chacun comprennent 3 leçons, 3 exercices et un quiz pour l'instant,
05:45et on va y greffer des mini-jeux.
05:47On va balayer des notions comme c'est quoi l'argent, d'où vient l'argent,
05:51le budget, mais pas que.
05:53On va aborder aussi quelle est la différence entre épargner et investir,
05:57c'est quoi un crédit, les dangers du crédit, mais aussi les vertus du crédit.
06:00Dans la gestion de patrimoine, il faut savoir que le crédit peut être très vertueux.
06:03La consommation responsable, et on a même rajouté la crypto-monnaie.
06:07Donc ça, c'est l'espace enfant.
06:09Et l'espace parent, parce que je voulais que les parents soient acteurs aussi de cette application.
06:15Ils ont leurs propres vidéos, dans lesquelles on leur apprend justement
06:18à accompagner notamment dans cet apprentissage leur enfant,
06:23mais aussi à transposer dans la vie quotidienne toutes les notions apprises.
06:26Merci Julie Déninec, CEO et fondatrice de Monique, histoire de table, réaction.
06:30J'adore, j'aurais aimé, parce que c'est vrai qu'on ne nous apprend pas forcément
06:34les finances, comment épargner à l'école.
06:38Et ça revient un petit peu à ce qu'on disait tout à l'heure,
06:41si on n'a pas des parents forcément banquiers,
06:43ou qui avaient une intelligence financière et pédagogique, on ne l'a pas.
06:48Tout à fait, Fabrice Marcella.
06:50C'est pas trop tard, on peut apprendre ces éléments-là,
06:53parce que même dans le monde professionnel, je me rends compte que les start-up
06:56ne connaissent pas, n'ont pas cette pédagogie-là aussi du financement de leur boîte.
06:59Donc ça démarre tout jeune et ça nous poursuit par la suite, mais on peut accompagner.
07:03Alors j'aime bien le côté Netflix, mais moi j'aurais plutôt dit que tu es le duolingo de la finance, tu vois.
07:08Parce que finalement, ta mission, elle est plus d'aider à apprendre,
07:14à la fois pour les parents comme pour les enfants.
07:16Donc j'aurais plutôt utilisé ça comme un baseline.
07:20Et en tout cas, ce que je trouve génial, c'est que tu as de l'énergie,
07:23tu portes vraiment très bien le projet.
07:25Je suis sûr que les gens à distance t'entendent sourire.
07:28Vraiment, et donc tu donnes envie de te suivre.
07:31Donc ça, c'est au niveau des points forts ?
07:34Oui, il y a plein de points forts, parce que tu résous quand même un paradoxe,
07:36qui est celui de la carte bancaire.
07:38C'est quoi ce paradoxe ?
07:39C'est qu'aujourd'hui, c'est quand même assez simple de donner une carte bancaire à ses enfants.
07:41Franchement, oui.
07:42C'est super simple.
07:42On leur donne une carte bancaire, on voit les dépenses,
07:44mais en même temps, on ne leur donne pas le code.
07:46C'est la route, c'est le manuel d'utilisation.
07:48Comment ça fonctionne, tout ça ?
07:49Effectivement, il peut y avoir des dérives que tu as citées précédemment.
07:53Le marché, je pense qu'il est gigantesque,
07:54parce qu'en fait, aujourd'hui, c'est 7,5 millions de jeunes
07:57concernés par ta proposition de valeur.
08:01Et tu es au croisement de deux mondes, je trouve.
08:04Celui de la fintech et de la headtech.
08:06Fintech, ce sont toutes les startups qui, finalement, réinventent un peu la banque.
08:09Et la headtech, c'est toutes les startups qui réinventent l'éducation.
08:12Et toi, tu es entre les deux, tu es sur le sujet de la prévention.
08:15Un sujet qui n'est pas forcément bien abordé,
08:17ni par les fintechs, ni par les bandes de façon traditionnelle.
08:22Donc, je trouve que c'est un véritable atout.
08:23L'autre atout que tu as, c'est que tu as une approche dite figitale.
08:26Ça veut dire quoi ?
08:27C'est à la fois que tu proposes des services en ligne,
08:29dans le digital, au travers de ton application,
08:31mais aussi, tu as des ateliers très concrets
08:33que tu mènes auprès des plus jeunes.
08:36Je pense que sur les axes d'amélioration,
08:38et j'ai regardé bien ton site,
08:41tu parles à différentes cibles.
08:44Oui.
08:44Elle a dit d'un côté les enfants, l'autre côté les parents.
08:47D'un côté les enfants, d'un côté les parents.
08:48J'ai vu aussi les enseignants.
08:50C'est bien, mais c'est ce que disait Benjamin.
08:51Il faudrait qu'il y ait des cours de finance.
08:53Moi, j'ai le sentiment que si on parle à tout le monde,
08:56on ne parle à personne.
08:58Et donc, peut-être, faut-il davantage accentuer
09:01tes différents segments,
09:02comme les parents et les enfants,
09:04en ayant peut-être une segmentation
09:06beaucoup plus forte affichée sur ton site.
09:08Autre élément aussi, la tarification.
09:11J'ai eu un peu de mal à m'y reconnaître
09:12et à comprendre ta tarification.
09:14Un onglet tarification permettrait...
09:15C'est combien si je m'inscris sur cette appui ?
09:17C'est pas facile, c'est combien, oui.
09:18J'ai cherché, alors ?
09:1969 euros annuels.
09:21D'accord.
09:22Et tu as d'autres modules ?
09:23C'est pour ça que j'ai posé la question.
09:27Je vois que tu n'as pas téléchargé l'application.
09:31Ok, touche les autres mots aujourd'hui.
09:35Pourtant, j'ai cherché vraiment longtemps.
09:37Non, non.
09:38Mais il y a plein de modules supplémentaires
09:40où on peut acheter un e-book.
09:42Donc, je trouve que ça nécessiterait
09:45d'être plus clair.
09:45En tout cas, pour moi.
09:46Donc, ça n'engage que moi.
09:48Et voilà, je suis paumé dans mes fiches maintenant.
09:49Non, c'est pas grave.
09:50Pendant que tu les cherches, Fabrice,
09:52Marie-Adeline Peix,
09:53vous êtes la directrice exécutive de la BPI.
09:54Je rappelle que ce soir,
09:56le thème de notre France Bouche,
09:57c'est ce programme de la BPI,
09:59ce programme qui est une tournée de l'entrepreneuriat
10:01dans les quartiers sensibles,
10:03avec le 4 décembre,
10:04donc ce rendez-vous à Saint-Ouen
10:06qui va permettre de découvrir les lauréats,
10:09c'est ça ?
10:09Les lauréats.
10:10Et puis, surtout,
10:11pour tous les porteurs de projets
10:12ou les entrepreneurs,
10:14de venir trouver de l'inspiration,
10:17du conseil,
10:17des experts,
10:18du financement.
10:20C'est un grand forum.
10:21C'est un grand forum.
10:22De rencontre entre les financeurs.
10:24Poupe d'énergie
10:25qui vous permet
10:26de faire avancer votre projet,
10:28d'aller chercher du réseau
10:29et on n'en a pas parlé,
10:30c'est souvent aussi
10:31ce qui manque dans les quartiers.
10:32Et votre regard sur Monéquise ?
10:33Ensuite, on va écouter un peu de musique.
10:35Les autres conseils de Fabrice ?
10:37J'ai deux regards sur Monéquise.
10:39D'abord,
10:39c'est super d'entendre une femme
10:41parler d'argent
10:41et notamment pour faire de la pédagogie
10:45et pour dire tout le bien
10:46qu'on peut avoir,
10:48y compris à aller chercher
10:50des financements pour son projet,
10:52à s'endetter.
10:54Souvent, on n'en parle pas assez.
10:56On parle souvent des problématiques
10:57de surendettement
10:57mais pour un entrepreneur,
10:59bien financer son projet au départ,
11:01c'est super.
11:02Et puis, mon deuxième regard,
11:03c'est celui du coq
11:04qui est porté.
11:05C'est le coq de tous les entrepreneurs
11:07et les entrepreneurs accompagnés.
11:09Et celui-là,
11:10il dit énormément de choses.
11:11Il dit aux entrepreneurs,
11:12vous êtes tous uniques
11:13mais ne restez pas seuls.
11:14Entreprendre,
11:15c'est un sport d'équipe.
11:16Et c'est aussi ce message-là
11:19qui est important.
11:20Vous êtes combien
11:21dans l'entreprise ?
11:23J'ai eu l'idée
11:23pour mon équipe.
11:24Alors, on est 5
11:25aujourd'hui.
11:26Vous avez des besoins,
11:28vous voulez aller vous développer
11:29à l'international,
11:30peut-être aussi recruter.
11:32Fabrice,
11:32t'as retrouvé tes fiches ?
11:33Ça y est,
11:33je suis prêt.
11:36Allez,
11:36la suite,
11:36dans un instant,
11:37on écoute d'abord
11:37une nouveauté sur Europe.
11:39Marguerite,
11:39la maison.
11:40La France bouge,
11:41bienvenue si vous nous rejoignez.
11:42Mission sur nos quartiers,
11:44l'entrepreneuriat.
11:45Pourquoi ?
11:45Parce que BPI France
11:46organise le 4 décembre
11:49à Saint-Ouen,
11:50en Seine-Saint-Denis.
11:51C'est la deuxième édition,
11:52c'est ça ?
11:53Nous sommes avec Marie-Adeline Peix,
11:54la directrice exécutive de BPI.
11:57La deuxième édition
11:58de Quartier Général,
12:00c'est un événement
12:01consacré à l'entrepreneuriat
12:03dans les quartiers prioritaires
12:04de la ville.
12:05Dedans,
12:05il va y avoir plein de choses,
12:07des ateliers,
12:08des conférences,
12:11des moments
12:12où on va pouvoir mettre en relation
12:14des entrepreneurs candidats
12:15et des financeurs potentiels
12:18parce qu'il y a du potentiel
12:19dans ces quartiers.
12:20Marie-Adeline,
12:21et vous,
12:21vous voulez le mettre à jour,
12:22vous voulez le montrer,
12:23il y a combien d'entreprises
12:26ou d'entrepreneurs
12:27dans ce programme-là ?
12:29Alors,
12:30l'ambition qu'on a,
12:32c'est d'accompagner
12:33100 000 créateurs
12:35et entrepreneurs
12:36en 4 ans.
12:39C'est l'ambition qu'on a
12:40sur le programme
12:42qui durera de 2024
12:44à 2027.
12:46Donc,
12:46beaucoup,
12:47beaucoup d'entrepreneurs
12:48dans ce programme.
12:49Nous étions avec Julie Déninec
12:50avant de la petite pause musicale
12:52qui est la CEO
12:53et la fondatrice
12:53de Monéquise.
12:54Monéquise
12:55qui est née
12:55il y a à peine un an
12:57et qui est une
12:58application
12:59d'éducation financière
13:02pour les jeunes
13:02et les moins jeunes.
13:04Dont on aurait bien besoin,
13:05on le disait,
13:06dès le plus jeune âge.
13:09Vous êtes parmi nous,
13:10Julie Déninec,
13:10parce que vous avez aussi
13:11des besoins.
13:12Donc,
13:12on le disait,
13:1369 euros pour l'abonnement annuel.
13:15On peut la tester gratuitement
13:16pendant 7 jours.
13:18C'était simple,
13:18Fabrice.
13:21Mais,
13:22vous êtes à peine 5.
13:24C'est fort, ça.
13:26Clairement.
13:26Pour faire tout ça.
13:27Combien d'utilisateurs
13:28aujourd'hui,
13:28au moment où on parle ?
13:29Alors,
13:29aujourd'hui,
13:30500.
13:31Donc,
13:31on est en deal
13:32avec un assureur
13:33et une banque
13:33pour réussir à atteindre
13:35les 20 000
13:36d'ici quelques mois.
13:37Pourquoi on deal
13:38avec un assureur
13:38et une banque ?
13:39Eux,
13:39ils vont vous apporter
13:40des clients ?
13:40Parce qu'en fait,
13:41le business model,
13:42il n'est pas en B2C.
13:43Donc,
13:43je l'ai laissé quand même
13:44à disposition
13:45du plus grand nombre
13:46parce que ma volonté,
13:47c'est que l'éducation financière
13:49soit accessible
13:50au plus grand nombre.
13:51Par contre,
13:52aujourd'hui,
13:53on est plutôt en B2C.
13:54Donc,
13:55on adresse,
13:56visiblement,
13:56comme ça,
13:57je vais éclaircir le point.
13:59Donc,
13:59on adresse plutôt
14:00au collège privé,
14:02aux banques,
14:02assurances,
14:03mais également,
14:04par exemple,
14:04à des centres de formation
14:05de sportifs haut niveau.
14:06et ensuite,
14:07le proposer à leurs clients.
14:07C'est du B2B2C.
14:09Exactement.
14:09C'est du B2B2C.
14:10ou salarié,
14:11j'ai compris.
14:12Fabrice,
14:12Fabrice Marcella,
14:13qui est le coach de la France Bouche ce soir,
14:15qui connaît bien ce genre de programme
14:16puisque Fabrice,
14:16il est le directeur
14:17de la banque des startups chez LCL
14:19et en plus de ça,
14:20les programmes sur l'entrepreneuriat,
14:22vous avez achevé une tournée,
14:24vous en plus.
14:24On a achevé une tournée.
14:25Oui, c'est ça.
14:26L'année dernière,
14:27on a fait le tour de France
14:27de l'énergie d'entreprendre.
14:30Fabrice.
14:30Alors oui,
14:31ce qui est important de souligner,
14:33c'est que ton entreprise
14:34a fait preuve de traction.
14:35Alors,
14:35ça veut dire quoi faire preuve de traction ?
14:37C'est que tu as su séduire déjà 500 clients.
14:39Autre élément intéressant,
14:40je trouve,
14:40à valoriser,
14:41c'est que tu as fait une opération
14:42de crowdfunding,
14:43c'est-à-dire que tu allais chercher
14:44auprès du grand public
14:46des gens qui allaient investir
14:47dans ton entreprise.
14:48Ce sont des éléments
14:49qu'il faut valoriser.
14:50Il faut valoriser
14:50que tu es en recherche actuellement
14:51de levée de fonds
14:52pour pouvoir continuer
14:53à accompagner ta croissance.
14:54Ces éléments-là
14:55sont des éléments à valoriser
14:56auprès de tes prochains investisseurs
14:58que seront sûrement
14:59des fonds d'investissement
15:01en amorçage
15:02ou plutôt des réseaux
15:03de business angels
15:03et je suis prêt à t'accompagner
15:04bien sûr là-dessus.
15:05Autre élément
15:06que j'aimerais que tu mettes
15:07en avant aussi,
15:08c'est le fait que
15:09ton modèle B2B,
15:10c'est quelque chose
15:10qu'il faut continuer
15:11à faire valoriser.
15:12Alors certes,
15:12auprès des banques
15:13et des assurances.
15:14Pourquoi ?
15:14Parce que c'est un formidable outil
15:15d'acquisition
15:16et de fidélisation des clients.
15:17Une banque va payer
15:18100 à 200 euros
15:19pour faire de l'acquisition
15:19des plus jeunes.
15:21Ton outil va permettre
15:22peut-être de réduire ce coût
15:23et surtout de fidéliser
15:24dans la durée
15:25ces mêmes jeunes.
15:26Autre élément
15:26que je n'ai pas entendu
15:27et qui serait peut-être
15:28un vecteur de croissance
15:30pour toi,
15:31c'est en quoi ton outil
15:32peut être un avantage social
15:33proposé aux salariés
15:34de toutes les entreprises
15:36permettant à ses parents
15:37qui pourraient bénéficier
15:39d'une offre avantageuse
15:40via leur CSE,
15:43de pouvoir proposer
15:44ta solution
15:45à leurs propres enfants.
15:47Et donc ça,
15:48ça te permettrait
15:48d'ouvrir
15:49et de ne pas te fixer
15:49uniquement comme cible
15:50la banque
15:51ou les assurances.
15:52Voilà.
15:53Et ensuite,
15:53ce que je te propose
15:54juste après,
15:55c'est de pouvoir revoir
15:56ton support de présentation
15:58à destination
15:58des investisseurs
15:59et de travailler avec toi
16:01la valorisation
16:02de ton entreprise.
16:02On sait que c'est toujours
16:03compliqué quand on est
16:04une entreprise qui démarre
16:05de savoir combien on peut
16:06lever pour quel pourcentage
16:08du capital.
16:09C'est toujours une complexité
16:12que rencontrent les entrepreneurs
16:13et je suis prêt à le faire
16:13avec toi bien sûr
16:14juste après.
16:15Et il va le faire
16:16quand il dit
16:16il fait.
16:18Marie-Adeline Pex,
16:19vous êtes la directrice
16:20exécutive de la BPI.
16:22Si Monique
16:23fait partie de ce programme,
16:25c'est parce qu'elle a été
16:26accompagnée par une association
16:27que vous soutenez financièrement ?
16:29Exactement.
16:29C'est comme ça
16:30qu'elle arrive ?
16:32Oui, c'est comme ça
16:33exactement.
16:34Elle a été lauréate
16:36d'un concours de pitch
16:38et ce qui lui a permis
16:39de se faire connaître
16:40des premières
16:41et de rentrer
16:42dans le programme
16:42des premières
16:43qui est un programme
16:43d'incubation
16:44qui est assez long.
16:46Il y a différents types
16:47de programmes
16:47dans les dispositifs
16:49qu'on soutient
16:49et ce dispositif
16:51on le soutient
16:52parce qu'on pense
16:54que dans l'entrepreneuriat
16:55des quartiers
16:56et dans l'entrepreneuriat
16:57d'ailleurs en général
16:57et je rebondis
16:58sur ce que vous disiez
16:59tout à l'heure
16:59il y a beaucoup
17:00de caractéristiques
17:01qu'on retrouve partout
17:02en France
17:02et nous l'ambition
17:03qu'on a avec ce programme
17:04c'est pas d'enfermer
17:06les entrepreneurs
17:07des quartiers
17:07dans une spécificité
17:08c'est d'ouvrir
17:10le droit commun.
17:11Oui, mais en réalité
17:12si c'est une case
17:14pour aller ailleurs
17:15c'est pas grave
17:15si c'est une case
17:16qui enferme
17:17ça pose des difficultés.
17:17Oui mais moi une case
17:18pour ensuite
17:19au détriment
17:21d'une autre case
17:22c'est ça
17:23qui peut me poser
17:24un problème.
17:24C'est typiquement
17:25pas notre projet
17:28notre projet
17:28c'est vraiment
17:29d'aider
17:30ces entrepreneurs
17:31à accéder
17:32au droit commun
17:33à accéder
17:34à l'information
17:35au potentiel financeur
17:37que tout le monde
17:38est le même.
17:40Dans cette diversité
17:41ce qu'on constate
17:42c'est qu'on a
17:43des entrepreneurs
17:44qui ont juste envie
17:45d'être chef
17:47de leur propre
17:47enfin d'entreprendre
17:49pour eux
17:49d'être leur propre patron
17:51et puis on a
17:52des entrepreneurs
17:53et on en a une
17:54devant les yeux
17:55qui ont envie
17:56de devenir chef
17:57d'entreprise
17:58qui ont des projets
17:59ambitieux
18:00et ceux-là
18:01on les met
18:01dans ce qu'on appelle
18:02le clairfontaine
18:03de l'entrepreneuriat
18:04on les met ensemble
18:06pour qu'ils aillent
18:07plus vite
18:07plus loin
18:07et plus fort
18:08on les accélère
18:09avec des programmes
18:10renforcés
18:11qui du coup
18:12vont leur permettre
18:12d'avoir
18:14vraiment
18:15une espèce
18:16de shoot
18:16d'EPO
18:17pour entrepreneurs
18:18qui leur permet
18:21de passer
18:21les obstacles
18:22beaucoup plus rapidement.
18:23Et on en a
18:23des exemples
18:24d'entrepreneurs
18:24des quartiers prioritaires
18:25qui cartonnent
18:26Benjamin ?
18:27Alors on peut citer
18:28Yasmine Yamaréné
18:30la fondatrice
18:30de Mipi
18:31Yamarène
18:32la fondatrice
18:32de Mipi
18:33donc c'est ce service
18:34de livraison
18:34du dernier kilomètre
18:36qui est écologique
18:37et qui féminise
18:38le métier de livreur
18:39et qui est vendu
18:42à Colis Privé
18:44et elle est maintenant
18:45directrice générale
18:46de Colis Privé
18:47donc elle a
18:48c'est un succès
18:50fulgurant
18:51en à peine
18:52trois ans
18:52c'est incroyable
18:53au fil de Yasmine
18:54Je peux aussi vous citer
18:56Auriel Darmon
18:57qu'on a reçu
18:57encore dans la France Bouge
18:58le fondateur
18:59de Student Pop
19:00donc l'application
19:00qui permet aux étudiants
19:01de trouver un job
19:03ou encore
19:03Wassila Djelal
19:04qu'on a reçu
19:05dans l'émission
19:06pour son initiative
19:07Les Infatigables
19:08Tout ça c'est des très très beaux
19:10très très beaux projets
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