- il y a 9 heures
Journal du Golf fête son 200e numéro. On rembobine et on part à la rencontre des joueurs et des photographes qui ont fait la une de Journal du Golf. On démarre en décembre 2004 avec Grégory Havret qui fait l'une de ses premières couv de magazine : Horizon 2005.
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00:00Greg, on t'a donné le journal du golf, ta première couve décembre 2004.
00:29Qu'est-ce que ça t'inspire ?
00:31Qu'est-ce que ça m'inspire ? Bah écoute, c'est vrai que j'avais cette petite marque de jeu à l'époque.
00:37Je portais tout le temps une casquette orange. J'avais gagné en 2001 avec la casquette orange pendant le dernier tour.
00:42C'est vrai que c'est un train que j'ai gardé pendant ces deux temps.
00:45En Sardaigne ? Ouais, en Sardaigne, Open Italy.
00:47Je l'ai gardé pendant pas mal de temps. Après, je me souviens qu'on était sur les toits de Paris.
00:51On était passés par-dessus, enfin on était dans un appartement, on était passés par le VELUX.
00:57C'était un programme d'organisation, mais on avait réussi à faire quelque chose de tellement atypique.
01:02C'était vraiment, pour moi, le sens du journal du golf, de faire des choses atypiques.
01:07Et c'est vrai que je me suis retrouvé sur ces toits. C'était assez sécure.
01:11Enfin, je me sentais pas trop en danger, mais je me rappelle très bien être dominé un peu les toits de Paris.
01:16Et c'était assez atypique. Je vois qu'on parle déjà de Greg Bourdie à l'époque, parce qu'il est sur la couve aussi.
01:23C'est le tout début, décembre 2004.
01:26Est-ce que première couve, deuxième couve de magazine, premier shooting ?
01:31Pas trop de sous. Ça fait quand même 21 ans.
01:37Très content. J'ai toujours été très fier de faire des couve.
01:41J'ai toujours été très fier qu'on parle de moi. Ça fait toujours du bien.
01:43C'est en général bon signe. Ça veut dire qu'on joue plutôt bien.
01:45On va plutôt pas prendre les losers.
01:47Donc, ça fait d'ailleurs longtemps que je n'ai pas fait de couve.
01:52Je dis ça, je dis rien.
01:55Mais c'est évidemment un très bon souvenir.
01:58Et puis, j'étais effectivement au début de quelque chose.
02:01Si on m'avait dit 20 ans plus tard, est-ce que tu penses que tu auras réalisé ces choses-là ?
02:07La question se pose. Je pense que j'aurais peut-être signé à ce moment-là.
02:10Parce que j'avais... C'était un peu un mix de choses entre...
02:16Je me sentais capable de réaliser certaines choses.
02:18Mais d'un autre côté, je regardais mes idoles.
02:20Donc, les Tiger Woods à l'époque, Phil Mickelson, David Duval,
02:26puisque c'était à l'époque peut-être le numéro un mondial.
02:29Enfin, dans ces années-là, je les regardais comme des mecs un peu intouchables aussi.
02:33Donc, j'avais de l'ambition, mais je trouvais que ces mecs-là étaient intouchables.
02:36Je pense que c'est la grosse différence avec aujourd'hui.
02:38Je pense que quand les jeunes passent pro et qu'ils regardent un McElroy ou un Schaeffler,
02:42ils se disent qu'ils sont très forts, mais qu'ils ne sont pas intouchables.
02:45Et ça, mentalement, je pense que les choses ont beaucoup évolué.
02:48Je pense qu'on a tous, toutes les générations, servi à la génération d'après,
02:53de penser mieux, de faire mieux, d'être plus pro, de s'adapter mieux, d'aller plus vite, etc.
02:59Et je pense qu'on sert tous aux uns aux autres.
03:01C'est évidemment le sens de mon job aujourd'hui à la Fédération.
03:06Mais je pense que sans en avoir conscience, c'était déjà quelque chose qui existe à l'époque.
03:11Quand tu vois ta tête de l'époque, donc de décembre 2004, tu avais quel âge ?
03:16J'avais 27-28 ans.
03:21T'imagines, on est presque au double aujourd'hui.
03:26C'est plus mes enfants, quand ils vont voir ça, qui vont probablement halluciner,
03:30qui vont peut-être même pas me reconnaître.
03:31Là, je me reconnais à peine.
03:33Je me reconnais à peine si, bien sûr que…
03:36Enfin bref, cette casquette, elle était assez emblématique, moi, à l'époque.
03:40Je pense au golf en permanence depuis l'âge de 12 ans.
03:43Il ne faut pas faire dire ça à ma femme.
03:45Mais oui, c'est vrai que c'est profondément inscrit dans mon ADN.
03:51C'est toujours le cas.
03:52Oui, c'est toujours le cas.
03:53C'est quelque chose qui m'a toujours beaucoup animé et qui a été un moteur exceptionnel dans ma vie.
03:59Et si aujourd'hui, j'ai cette carrière et j'ai réalisé ces choses,
04:02c'est parce que j'ai un amour débordant pour ce sport.
04:04Ça, c'est sûr.
04:06Il m'apporte beaucoup de choses et un équilibre vraiment rare.
04:12Et le fait d'en avoir vécu et d'avoir partagé, d'avoir profité de ça pour visiter le monde
04:19et tous ces tournants exceptionnels tout au long de ces années,
04:23c'est une chance assez incroyable.
04:26Dans l'interview, Greg, tu disais à l'époque,
04:29pour rester sur le tour, pas besoin forcément de travailler énormément.
04:32Qu'est-ce que tu penses de cette déclin en 2025 ?
04:34Qu'elle n'est plus très vraie aujourd'hui.
04:37De toute façon, le golf a changé, bien sûr.
04:40Il y a plus de monde, il y a un ventre mou plus performant.
04:45Tout est fait sur l'hyperperformance.
04:48Et encore une fois, je sais de quoi je parle, de quoi ça l'a fait des.
04:51Et dès 12, 13, 14 ans, il y a des choses qui sont en place,
04:54qui n'étaient pas en place à l'époque.
04:56La fédération investit énormément.
04:59On a des staffs incroyables pour des jeunes en devenir.
05:02Mais à l'époque, nous, on était dans un crêpe de Toulouse,
05:05puisque j'étais moi au top dans mon âge en France.
05:10Et j'étais dans un crêpe de Toulouse qui était superbe.
05:13On tapait dans un filet, on n'avait pas de green l'hiver pour s'entraîner.
05:16Lorsqu'on tapait des balles dehors, c'était sur un terrain de rugby.
05:19On attendait que les rugbymans aient fini leur entraînement pour commencer à taper.
05:22On allait une fois par semaine au golf de Palmola, mais il y avait une demi-heure de voiture.
05:27Aujourd'hui, si on regarde les centres de perf, tout a drastiquement évolué.
05:32Et c'est aujourd'hui la quintessence de tout ce qu'il faut mettre en place pour être hyper performant.
05:39Et c'est le but.
05:41Mais aujourd'hui, on est au centre de perf à Paris.
05:43Il y a un bâtiment exceptionnel.
05:44Les profs viennent aux enfants.
05:46Il y a des cours.
05:47Nous, on allait dans un lycée où on était 30 dans la classe.
05:49Là, ils sont 2, 3, parfois 4.
05:52Et quand ils sont 4, ils commencent à se dire qu'il y a un peu de monde.
05:55Les profs adaptent les cours aux jeunes.
05:59Ce n'était pas du tout le cas pour nous.
06:01On devait s'adapter au système scolaire.
06:03Bref, tout a évolué.
06:05Et évidemment que le ventre mou et que le niveau moyen des joueurs a énormément évolué aussi.
06:09C'est vrai qu'à l'époque, pour garder la carte et être dans les 115 premiers.
06:12À l'époque, Greg, justement, tu as terminé 61e européen.
06:16Tu avais gagné 334 000 euros, ce qui équivaut aujourd'hui à la 105e place de la race.
06:22Oui, bien sûr. L'argent a évolué aussi, bien sûr.
06:26Ça montre aussi qu'il faut mettre plus d'argent aussi.
06:29Il faut mettre plus d'argent. Il y a aussi plus d'argent dans les tournois.
06:32Moi, je me souviens, je jouais des tournois à 1 million d'euros à l'époque.
06:34Et ce n'était pas, entre guillemets, déconnant.
06:37Et pardonne-moi pour ce terme.
06:39Mais aujourd'hui, la moyenne des tournois est probablement entre 2 et 3, je pense.
06:44Et il n'y a plus de tournois à 1 million d'euros.
06:46Donc, les prize money ne sont plus les mêmes non plus.
06:48Mais ce qui me fait plaisir, c'est que même avec ce prize money, je garderais la carte aujourd'hui.
06:51Donc, ce serait pas mal. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, garder la carte sur le Tour européen, on est un sacré athlète.
07:00On est un sacré joueur de golf.
07:01C'était peut-être un peu moins vrai à l'époque.
07:03Alors, tu parles du fait d'être un athlète.
07:06Athlète, tu as dit dans cette interview, j'ai quand même un peu de mal avec la préparation physique.
07:10Ça a longtemps été un frein.
07:12Tu n'as jamais trop voulu en faire.
07:14Ça n'a jamais été un petit truc.
07:15Oui, mais c'est clair faire.
07:16Évidemment, et je suis là aussi à la fédération pour ça, pour dire que j'aurais pu mieux faire les choses.
07:21J'aurais pu m'y prendre différemment sur certains sujets.
07:23Et en l'occurrence, celui-ci, évidemment que c'est un sujet que je gérerais différemment aujourd'hui.
07:29Si je devais recommencer tout ça, si j'étais là en 2004 et que je faisais un petit reset,
07:34évidemment qu'il y aurait deux ou trois choses que je changerais.
07:36Et ça, ça serait probablement la première.
07:38Peut-être de plus travailler, de plus me remettre en question, d'aller m'entraîner vers les meilleurs golfs,
07:46là où les parcours sont le mieux préparés, là où il y a les meilleurs coachs.
07:50Et me challenger beaucoup plus que ce que j'ai pu faire dans ma carrière.
07:55J'ai probablement été dans un confort toute ma vie qui m'a peut-être inconsciemment un peu empêché de me donner du mal sur certains points.
08:07Et ces points-là m'ont empêché peut-être de gagner l'US Open.
08:12Peut-être de gagner 6 ou 7 tournois au lieu de 3.
08:18Peut-être d'avoir la carte du PGA Tour au lieu de ne pas tenter en 2011 quand j'avais la carte après l'US Open.
08:24Bref, toutes ces petites différences.
08:26Ce n'est pas pour autant que j'aurais été forcément numéro 1 mondial ou numéro 10.
08:29Probablement pas d'ailleurs.
08:31Mais en tout cas, oui, aujourd'hui, ça serait à refaire.
08:33Il y aurait des choses que je changerais afin d'améliorer cette carrière.
08:37Alors, c'est marrant parce que je me dis toujours qu'il faut que j'en fasse plus.
08:40Et très sincèrement, c'est drôle de dire ça parce que, ouais, mais j'avais qu'à le faire en fait.
08:45Tu vois ?
08:46Non, mais à un moment donné, c'est le premier jour du reste de ta vie.
08:50Tout comme pour toi en ce moment ou moi.
08:52Et finalement, ça ne tient qu'à nous de mettre en place les choses pour réaliser les rêves.
08:57Mais je me rends compte aussi que déjà 28 ans, je me disais, c'est presque un peu trop tard.
09:02Pas du tout, c'est trop tard.
09:03Du tout.
09:04J'en étais là à 28 ans et puis les années qui ont suivi, j'aurais pu mettre des choses en place.
09:10Alors, non pas, attention, je suis en train de peindre un tableau qui est d'un sens.
09:16Il y a aussi plein de choses qui font que j'ai quand même eu la carrière qu'on connaît toi et moi.
09:21Mais c'est vrai que j'aurais pu gérer les choses différentes.
09:24C'est sûr.
09:25Cette année-là, vous étiez quoi ? 6-7 Français sur le Tour, 7-8 l'année suivante et encore à peine.
09:32Et un seul joueur, Thomas Levé, sur le PGA Tour grâce à sa participation à Ryder Cup.
09:37Donc ça aussi, c'était une autre époque.
09:39On en est beaucoup plus maintenant.
09:40Quel regard tu portes avant-après en termes d'effectifs de diversité française ?
09:45Sur les États-Unis, il y a quelque chose aujourd'hui pour les joueurs.
09:49Pour le Tour, je ne sais pas si c'est assez exceptionnel, mais en tout cas pour les joueurs, c'est assez exceptionnel.
09:53C'est que les 10 meilleurs Européens qui n'ont pas la carte du PGA Tour peuvent l'année suivante aller jouer là-bas.
09:59Si ça avait été le cas, nous à l'époque, Raph Jacqueline, il serait allé.
10:05Moi, j'aurais été dans les clous, je crois, une ou deux fois.
10:09Thomas Levé, même s'il a perdu la carte, l'aurait probablement récupéré et aurait pu profiter de ça d'autres années.
10:15Donc ça aurait aussi changé la donne. On était moins, ça c'est vrai.
10:18J'ai connu dans mes dernières années, on était le double, voire pas loin du trip.
10:22Je crois qu'une année, on était 17 ou 18 Français sur le Tour européen.
10:25On a toujours eu un ventre mou assez fourni, assez riche.
10:28On a clairement manqué de top, top joueurs.
10:32Quand je dis top, top, c'est du Mathieu Pavon, top 20 mondial, du Victor Dubuisson, top 20 mondial.
10:39Ça, c'est le vrai objectif. On a des très, très bons joueurs.
10:42Évidemment, Victor Perez, Antoine Rosner, Romain Langasque et tout un tas de copains que j'oublie,
10:50avec qui, pour la plupart d'ailleurs, je m'entends extrêmement bien.
10:53On a toujours eu un ventre mou fort à nous de trouver des solutions pour mettre des joueurs vraiment dans le top, top.
11:00Et aujourd'hui, Adrien Sadier, je vois qu'il est en tête après le premier tour d'Abu Dhabi.
11:04Et tout, tout monte et on se sert tous les uns des autres pour arriver à ça.
11:08Et franchement, les choses évoluent bien.
11:10Maintenant, il faut peut-être que ça aille un peu plus vite. Et voilà.
11:15Quelqu'un qui est allé très vite, Tiger Woods, qui au moment où on shoot 7 coups,
11:18sort d'une deuxième année de suite sans majeur.
11:20Mais à ce moment-là, il est déjà à 8 majeurs sous la ceinture.
11:23Il vient de se faire opérer du genou. C'était quoi Tiger Woods en 2004 ?
11:28Tiger Woods en 2004, déjà, c'est comme Tiger Woods en 2025 pour moi.
11:33C'est l'athlète suprême. C'est vrai qu'il y a eu 2005, 2006, 2007, etc. qui a confirmé tout ça.
11:42Mais déjà, à l'époque, c'était une ultra dominance et un respect infini pour un athlète
11:48qui a révolutionné notre sport.
11:51Clairement. Et notamment, par exemple, au niveau du physique, on en parlait plus tôt,
11:54mais de la mentalité, de l'implication, cette force, cette rage de vaincre,
12:00ces objectifs toujours plus hauts, toujours plus forts.
12:03C'est un vrai exemple. Et il a dépoussiéré un monde qui avait tendance peut-être un petit peu à s'endormir.
12:08Il nous a fait beaucoup de bien, Tiger, ça c'est sûr.
12:10Après, j'étais content de pouvoir partager certaines choses avec lui.
12:17Mais c'est vrai que Tiger, c'était déjà énorme à l'époque.
12:20Pourquoi partez-vous vivre à Dubaï ? C'est vrai que je suis parti vivre quatre ans à Dubaï à ce moment-là.
12:23C'est une bonne raison pour le fisc. Ce sont tes mots.
12:26C'est vrai ? J'ai dit ça ?
12:28Oui.
12:29Bah dis-donc, j'étais déjà bien...
12:36Je posais bien les choses.
12:38C'était vraiment pas du tout la seule raison pour laquelle je suis parti là-bas.
12:41J'ai trouvé énormément d'avantages là-bas.
12:43Et franchement, si je pouvais le refaire, je serais pas loin de le refaire.
12:46Un climat exceptionnel pour s'entraîner l'hiver.
12:49Des golfs exceptionnels pour s'entraîner l'hiver également.
12:54Une base pour voyager et notamment en hiver, nous qui voyageons beaucoup.
12:59Et à l'époque, on voyageait beaucoup en Australie, en Afrique du Sud, en Asie.
13:03C'était des tournois plus incontournables que maintenant.
13:05Ah ouais, c'était vraiment des tournois incontournables qu'on ne loupait pas.
13:08On avait évidemment une tournée à Dubaï qui existe toujours aussi,
13:12mais elle s'enchaînait pas mal au mois de janvier.
13:15Il y avait vraiment beaucoup de bonnes raisons.
13:17Alors évidemment, sur le moment, j'y trouvais aussi un avantage fiscal.
13:22Mais après coup, j'ai beaucoup plus profité de tout ce que j'ai mis en place dans ces trois années
13:28qui d'ailleurs a permis à partir de 2007 de faire mes meilleures années
13:33parce que j'ai fait de 2004 à 2007.
13:34Ensuite, je suis revenu en France.
13:36Et depuis, je suis extrêmement heureux et j'assume les règles françaises avec grand plaisir.
13:42Mais c'est vrai que j'ai pu profiter de tout ce que j'ai mis en place
13:45et de tous ces très bons entraînements que j'ai pu faire pendant l'hiver là-bas
13:49pour faire mes cinq meilleures années.
13:51Puisque 2007, 2008, alors 9 non, mais 10 et 11 ont été vraiment mes quatre meilleures années.
13:56C'est probablement cette sortie de Dubaï.
13:58C'est probablement la période aussi où j'ai travaillé avec Jos,
14:01Van Steepout, aujourd'hui décédé, mais avec qui j'ai beaucoup travaillé pour mon mental.
14:08Ça m'a fait énormément de bien.
14:09Et la combinaison de toutes ces choses et d'un meilleur équilibre
14:12m'a permis d'être très performant pendant cinq ans.
14:14Voilà, parce que j'ai...
14:19Ça, c'est les copains.
14:22Qu'est-ce que tu vois ?
14:23C'est génial.
14:24C'est génial.
14:25Là, je ne peux que bloquer sur ces trois personnes qui ont été très importantes pour moi.
14:31On commence par la gauche, Raph Jacquelin.
14:33Raph Jacquelin, c'est le fil conducteur de toutes mes années sur le Tour européen.
14:37C'est un ami, dès le début, très cher.
14:41Très important pour moi.
14:42Un immense champion.
14:44Un immense champion et quelqu'un dont je suis très proche encore aujourd'hui.
14:48Mais ça me fait plaisir de le voir.
14:50Et pour moi, il est l'un des plus grands athlètes.
14:52Un des plus grands golfeurs français, c'est sûr.
14:54Geoffrey Mezzi.
14:55Bah, Geoffrey Mezzi, c'est deux Open de France.
14:57Et ça, ce n'est pas près d'être refait.
15:00Parce que gagner deux fois de suite au Golfe national, ça montre un niveau de jeu assez exceptionnel.
15:05Peut-être sous, pas sous-côté, sous-évalué.
15:09Mais quelqu'un qui pourrait peut-être parfois être plus mis en avant.
15:13Parce qu'il a été dix fois, si mes souvenirs sont bons, dix fois aux cartes.
15:18Donc, en termes de résilience, on est quand même pas mal.
15:21Et pour gagner deux Open de France, 2004-2005, si mes souvenirs sont bons.
15:25Dont une fois en play-off contre Jean-Marc Develle, dans un contexte un petit peu particulier.
15:28Mythique.
15:29Mythique, où on était quatre Français dans les cinq premiers.
15:31Puisque moi, j'ai fini quatrième avec François Delamontagne, exactement.
15:34Donc, un Open de France tout particulier sur un parcours qui était monstrueux.
15:38On jouait à un Open de France sur un Golfe national.
15:41C'était gagné à moins cinq, moins six.
15:43Avec un cut à plus sept ou plus huit.
15:46Et franchement, j'aimerais bien revoir le parcours comme ça de temps en temps.
15:49Parce que c'est aussi le Golfe comme il doit être joué de temps en temps.
15:55Moi, j'adore.
15:56Et puis, Jeff Luquin, dont je suis si proche encore aujourd'hui.
15:59Puisqu'il travaille à la Fédération.
16:00Il est sélectionneur.
16:02Il était Boys.
16:04Maintenant, il vient de passer Messieurs.
16:06Il travaille au centre de performance à Terre Blanche.
16:08On est très souvent en relation et c'est un ami très proche.
16:12J'ai fait beaucoup de choses dont certaines que je tairais avec ses personnages.
16:18Et je suis content de les voir en photo, d'autant plus jeune comme ça.
16:23Je te laisse feuilleter.
16:26Voilà.
16:27Le rêve américain.
16:29Putting à la hauteur.
16:31Comme la plupart des camarades européens.
16:33Thomas Laveille aura tenté sa chance aux Etats-Unis.
16:36Oui.
16:37J'ai eu un rêve vers les sommets.
16:38Notre pari pour 2005.
16:40J'étais le pari.
16:41Pari du Journal du Golfe.
16:42Ce n'est pas un si mauvais pari quand même.
16:44Oui, pas mal.
16:45C'est plus 2007, 2008.
16:48Où les choses sont vraiment bien passées.
16:50Mais 2005, pas mal.
16:51Bonne année.
16:52Luquin parti pour durer.
16:54Voilà.
16:55Bourdie.
16:56Telleria.
16:57Luquin.
16:58De la Montagne.
16:59Avraire.
17:00Renézi.
17:01Séver.
17:02Jacquelin.
17:03Ben ouais, c'est sûr que ce sont des noms qui parlent encore beaucoup aujourd'hui.
17:04Comme quoi, on a réussi à quand même marquer un petit peu de notre empreinte ce Golfe français.
17:08Et ça, c'est une fierté.
17:09Vas-y, continue.
17:10Des fois que tu tombes sur...
17:12Oh.
17:13Haha.
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