00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
00:058h08 sur Sud Radio, soyez libre et elle l'est absolument et entièrement.
00:10Bonjour Elisabeth Lévy.
00:11Bonjour Maxime, bonjour à tous. On n'est jamais entièrement libre, cher Maxime.
00:16Mais pourquoi voulez-vous décevoir des auditeurs qui tout d'un coup se sentaient revigorés par cette ode à la liberté ?
00:22L'immigration, c'est la question que vous vous posez ce matin.
00:25Tire-t-elle le niveau scolaire vers le bas ?
00:27Alors c'est ce que savent en réalité tous les parents, y compris les parents immigrés,
00:31qui ont mis en place des stratégies d'évitement, des établissements où la proportion d'étrangers et d'enfants d'étrangers est la plus importante.
00:38C'est ce que savent ces mères maghrébines de Montpellier qui réclamaient des pierres et des pôles.
00:42Vous vous rappelez, dans les classes de leurs enfants, c'est ce que savait aussi la rectrice de l'Académie d'Orléans,
00:48Marie Régnier, qui en 2011 a puté les mauvais résultats de son académie.
00:52Ils étaient bons derniers dans les classements, au grand nombre d'élèves étrangers immigrés.
00:56Et qui a été insulté pour cela.
00:59C'est ce que c'est le fonctionnaire de l'éducation nationale qui dit à Joachim Lefloquima,
01:04sans l'immigration, on serait au niveau de Singapour ou de Taïwan.
01:08Et ce que savent, cher Maxime, tous les Français qui, conformément à l'injonction de Charles Péguy, voient ce qu'ils voient.
01:16Oui, d'accord. Enfin, ça, je vous écoute. Ça peut être un ressenti, un sentiment, comme on dit ma chère Elisabeth,
01:20mais il n'y a pas grand-chose de scientifique dans ce que vous démontrez.
01:22L'expérience sensible, en l'occurrence, a été déjà mille fois confirmée par des études.
01:27Elle est aujourd'hui par la note de Joachim Lefloquima, essayiste que vous connaissez, professeur,
01:33pour cette note a été réalisée pour l'Observatoire de l'immigration et de la démographie de Nicolas Pouvremonti.
01:42Quelques données, d'abord, simplement sur les flux, le nombre de gens que ça concerne.
01:48Depuis 2000, le nombre annuel des naissances d'enfants de deux parents immigrés a augmenté de 73%.
01:54Il y en a 73% de plus qu'en 2000 aujourd'hui.
01:59Un élève de CM1 sur 5 ne parle pas français à la maison.
02:0335 000 primo-arrivants, donc allophones, qui ne parlaient pas le français en 2007.
02:08Près de 90 000 en 2025 que le système scolaire doit absorber.
02:13C'est absolument un casse-tête pour les mères, ces arrivées des enfants de migrants.
02:18Si on enlève les enfants de l'immigration, nous dit cette note, la France obtient 11 points de plus au PISA.
02:25Voilà à quoi il faut ajouter les attentes à la laïcité, les refus de certains enseignements, l'antisémitisme apporté, etc.
02:32De sorte qu'à la fin, il y a 8% des professeurs français qui se disent formés à cet environnement multiculturel.
02:40Alors, pour résumer, l'immigration exacerbe toutes les difficultés de l'école.
02:44Alors évidemment, précisons immédiatement, il ne s'agit pas de jeter la pierre sur les enfants d'immigrés ou sur les étrangers qui sont en France.
02:54Ce n'est évidemment pas eux qui sont responsables de cette situation.
02:58Ils sont pris dans un phénomène qui leur échappe et ce phénomène, il est de la responsabilité des émigrationnistes.
03:04On a laissé entrer des centaines de milliers d'étrangers en continu dont on ne sait pas intégrer et éduquer les enfants.
03:11C'est un crime contre la France, c'est un crime contre l'école, c'est un crime contre ces enfants à qui on fait des fausses promesses.
03:18Il paraît que c'est raciste de voir et de dire cela.
03:20Alors, le réel peut-être est raciste et pour paraphraser, bref, changer le réel.
03:25Alors, justement, ma chère Elisabeth, hier nous nous sommes eus au téléphone et puisque vous parlez de changer le réel,
03:30vous vouliez vous passer un sacré coup de gueule sur cette volonté du Président de la République,
03:34dont on a beaucoup parlé hier dans cette matinale notamment, de faire un label pour les médias qui seraient, je cite, fiables.
03:40Vous avez raison, j'ai écouté après, évidemment, tout a été dit hier par mes excellents camarades,
03:45mais c'est quand même ce ministère de la vérité version Macron, c'est en roi, là, c'est 1984,
03:51il y a une vérité officielle, une vérité labellisée, c'est évidemment une idée délirante qui ne verra pas le jour
03:57et si elle voyait le jour, ce serait contre-productif parce que les gens iraient contre les médias labellisés, vous savez.
04:03Mais ce qui me frappe, c'est l'absence de réaction des journalistes.
04:07Je ne peux pas croire que notre profession, cher Maxime, ne soit pas attachée à la liberté, je n'arrive pas à y croire.
04:14Donc j'appelle tous mes confrères, si jamais on persistait dans l'erreur,
04:19à se battre pour ce que la Déclaration des droits de l'homme définit dans son article 11
04:24comme l'un des droits les plus précieux de l'homme, la liberté d'expression.
04:27Vous voyez, on a commencé avec la liberté, ma chère Elisabeth, et on finit avec la liberté.
04:30Merci beaucoup, soyez libres et allez entièrement, et on en discutait avant cet édito.
04:35On vous retrouve naturellement à 8h30, ma chère Elisabeth, pour discuter avec Éric Revelle
04:39de ce sondage qui a fait beaucoup réagir dans la rédaction ce matin et qui vous concerne, auditeurs de Sud Radio.
04:44On vous pose la question, et c'est la première fois sur un panel important de personnes,
04:47qu'on va voir les Français et qu'on dit, mais selon vous, c'est quoi le problème numéro 1 du pays ?
04:52Pas de suggestions, pas de liste prédéfinie dans les réponses.
04:54Et voici ce qu'ont répondu les Français, les politiques, mesdames, messieurs.
04:57Ce sont les politiques qui sont les responsables numéro 1 des problèmes du pays ?
05:02C'est donc la question qu'on vous pose, vous l'avez clé en main.
05:050826 300 300 réseaux sociaux, site application Sud Radio.
05:09Est-ce que les politiques sont vraiment devenus le problème numéro 1 du pays ?
05:12On en parlera à partir de 8h30 en compagnie d'Élisabeth Lévy et d'Éric Revelle.
05:16Dans un instant, c'est Jean-François Akili pour l'interview politique
05:19qui aillera la patronne des surgelés picards à l'approche des fêtes,
05:23à l'approche d'un moment où la consommation n'a jamais été aussi faible pour Noël
05:27et à l'heure où les entreprises sont amenées à toujours plus contribuer au budget de l'État.
05:32Toutes les questions lui seront posées par Jean-François Akili
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