Elisabeth Lévy : "Quelle chance d'être allemand !"

Sud Radio

il y a 1 semaine

Avec Elisabeth Lévy

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00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Benjamin Glaze.

00:04Et à 8h07, c'est l'heure de retrouver Elisabeth Lévy. Soyez libre, bonjour Elisabeth.

00:10Bonjour Benjamin, bonjour à tous.

00:12Bon, qu'est-ce qui se passe Elisabeth ? Il paraît que vous rêvez d'être allemande, c'est ça ?

00:16Oui, oui, oui, eh bien je ne croyais pas prononcer cette phrase un jour Benjamin, mais oui, pardon.

00:22Quelle chance d'être allemand ! Alors je ne dis pas ça par goût immodéré des saucisses, des BMW ou des marécages philosophiques,

00:29mais parce que le chancelier maire manifeste une liberté et deux paroles inconnues chez nos dirigeants.

00:35Alors, je vous raconte l'affaire, le 14 octobre, on l'interroge sur les migrants et il parle d'un problème non résolu dans le paysage urbain.

00:44Ça c'est la traduction littérale qu'a donnée la presse française.

00:47Ce qu'il vit, c'est ce que nous appelons nous la délinquance ou l'insécurité urbaine.

00:52Une semaine plus tard, alors qu'on lui demande de s'expliquer, il met les pieds dans le plat,

00:56« Demandez à vos filles, elles vous diront qui leur cause des problèmes le soir ».

01:00Alors là, c'est un tollé, les belles âmes manifestent devant le siège de son parti, la CDU,

01:06on hurle à laividisation des esprits, la gauche du parti se bouche le nez,

01:10et Mers précise ensuite d'ailleurs qu'il parlait seulement des migrants délinquants et en situation irrégulière.

01:16De toute façon, les Allemands ont compris ce qu'ils voulaient dire, 64% l'approuvent.

01:21Et alors pourquoi êtes-vous jalouse, Elisabeth ?

01:24Eh bien, je suis jalouse parce que si Sébastien Lecornu prononçait cette phrase, ou quelqu'un d'autre d'ailleurs,

01:30il serait immédiatement traîné devant les tribunaux.

01:32Nos dirigeants et nos élus, d'ailleurs, rivalisent dans la soumission au politiquement correct et dans le déni.

01:38Alors c'est pas seulement, c'est un peu, mais pas seulement parce qu'ils ont peur du bad buzz

01:43ou parce qu'ils veulent qu'on parle d'eux dans le monde, gentiment,

01:46mais c'est aussi parce qu'une grande partie de nos élites pensent vraiment que refuser ou vouloir contrôler

01:52ou s'inquiéter de l'immigration, eh bien, c'est un signe d'étroitesse d'esprit, voire de racisme.

01:58Alors, donc, contrairement à Mers, eh bien, que se passe-t-il ?

02:01Nos gouvernants ne voient toujours pas ce qu'ils voient.

02:04Et que ne voient-ils pas, par exemple, que l'islamisme qui a tué en janvier et en novembre 2015,

02:09vous savez, on va célébrer les 10 ans du 13 novembre 2015,

02:14eh bien, que cet islamisme se déploie toujours plus sur tout le territoire

02:18que les émeutes de 2005, dont on célèbre les 20 ans,

02:21n'ont pas été engendrés par la relégation sociale ou par le racisme,

02:25mais par le séparatisme ethnico-religieux.

02:29Et ils expliquent encore, d'ailleurs, que le problème, c'est toujours qu'on n'investit pas assez dans nos banlieues.

02:34Ils ne voient pas non plus que l'antisémitisme et la délinquance

02:37sont très largement nourris par l'immigration et par une partie de sa descendance.

02:42Et enfin, que la majorité des agressions sexuelles de voie publique

02:45sont commises par des jeunes hommes qui viennent de cultures où on enferme,

02:49où on bâche, où on voile les femmes,

02:50et qui considèrent donc qu'une femme libre est à prendre.

02:53Non, nos belles-âmes préfèrent parler de patriarcat.

02:56Alors oui, que toutes ces grandes consciences demandent à leurs filles

02:59de qui et de quoi elles ont peur le soir.

03:01Mais beaucoup sont tellement aveuglés par leurs bons sentiments,

03:04ou peut-être par leurs ambitions électorales,

03:07qu'ils n'entendent pas leurs électeurs.

03:09Alors je ne suis pas sûre qu'ils écouteraient leurs enfants.

03:12Merci beaucoup Elisabeth Lévy, soyez libre.

03:16On vous retrouve ma chère Elisabeth tout à l'heure à 8h30, 8h30, 9h.

03:20Le grand débrief, ce sera avec Eric Revelle.

03:22Et on reviendra notamment sur ses propos du chancelier allemand tout à l'heure.

03:27Donc avec Eric, d'ici là, dans un instant, on reste ensemble.

03:30L'invité, le grand invité de Jean-François Aquilier à suivre,

03:33ce sera Nicolas Dufour, qui est directeur général de la Banque publique d'investissement.

03:37Et il va nous le dire, vous allez l'entendre,

03:39il va falloir travailler plus, la retraite à 68 ans sera inéluctable.

03:44C'est notamment ce qu'il dit, explication à suivre juste après ça.

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