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Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.
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00:00Bonsoir à toutes et à tous, je suis ravi de vous retrouver dans Bonsoir d'ici.
00:19J'espère que vous avez passé une très belle journée, que vous avez pu profiter aussi de votre week-end précédent.
00:25Merci d'avoir choisi BFM d'ici pour votre début de soirée.
00:29Ce soir encore, c'est un très beau programme qui nous attend, qui vous attend sur votre télévision locale, le JT.
00:35Comme d'habitude, évidemment, avec ce soir, une grande partie consacrée aux élections municipales.
00:40Un focus sur les centres-bourgs, les centres-villes, une édition spéciale.
00:44Donc 18h15, on va retrouver Enzo Maubert pour Bonsoir d'ici.
00:48Et vous, alors Enzo, bonsoir, de quoi est-ce que l'on va parler ?
00:51Bonsoir Hugo, et bien comment redynamiser sa commune ?
00:54Beaucoup de maires se posent la question.
00:55On va tenter d'y répondre ce soir, en parlant notamment du dispositif Petite Ville de demain.
01:02Super, 18h45, le focus politique avec Nicolas Logier.
01:06C'est l'adjoint au maire de Cisteron, délégué au commerce.
01:0918h45, vous en avez l'habitude.
01:11C'est aussi l'histoire du jour avec Gaël Lanoue.
01:13Gaël, bonsoir.
01:14Bonsoir Hugo.
01:15De quoi est-ce qu'on parle ?
01:16On va parler de Veynes, le centre-ville qui est en passe, qui se renomme, on va dire.
01:22Et c'est une démarche, on verra, authentiquement écologique.
01:25Super, on va voir tout ça.
01:27Donc une alternative un peu particulière qui se passe à Veynes et à 19h30.
01:32On se retrouve pour le Club des Alpes.
01:34On va parler évidemment de hockey, les rapaces, les diables rouges éliminés de la Coupe de France.
01:38Gap, qui ne parvient pas à enrayer sa chute.
01:40Briançon, en revanche, qui se comporte plutôt bien et qui est en route pour les playoffs.
01:45Pourquoi pas ?
01:46On va aussi parler de ski-cross avec Stéphanie Geoffroy.
01:49Elle est chilienne, champsourine d'adoption.
01:51Et elle se prépare à porter les couleurs du Chili aux Jeux Olympiques de Milan.
01:55Cortina Dampetso et en régie Thibaut.
01:58Thibaut, est-ce que tout va bien ? Thibaut Guironi ?
02:00Tout va bien, on va vite retrouver, on peut y aller.
02:03Eh bien c'est parfait, vous avez le programme.
02:04Voici les titres de l'actualité de ce lundi 1er décembre.
02:08Et ce lundi, cap sur les élections municipales.
02:11Comme tous les premiers lundis de chaque mois,
02:13nos émissions sont largement consacrées aux dossiers qui vont faire l'élection municipale.
02:17Aujourd'hui, la question des centres-villes, des centres-bourgs,
02:20comment les redynamiser, leur redonner de la vie économique, bien sûr,
02:24mais aussi des logements, comment ramener des habitants dans les centres historiques.
02:29L'accès à l'emploi reste un parcours du combattant pour les personnes en situation de handicap.
02:34C'est même la première cause de discrimination à l'emploi.
02:37L'APF France Handicap accompagne ces personnes vers le marché du travail,
02:41mais aussi vers l'autonomie avec la question centrale du logement.
02:46Après Manos, qui est digne les bains, une troisième ville des Alpes de Haute-Provence
02:49va recevoir un restaurant Burger King et ses cisterons.
02:53Et derrière l'enseigne, l'ancien chef des Olivades, Cédric Manzoni.
02:57L'inauguration, c'est ce soir, on retrouvera Jade Buisson sur place.
03:00Des nuages viendront obscurcir le ciel demain matin.
03:05Le soleil se fera discret, les températures seront fraîches.
03:07Au réveil, il fera moins deux à Pélotier comme à Puissanières.
03:11Plus au sud, attendez moins un sur le plateau d'Albion et moins trois à Tartonne.
03:15Cap sur les élections municipales comme chaque premier lundi de chaque mois jusqu'au scrutin.
03:27BFM d'ici se penche sur les thématiques qui vont faire la campagne municipale.
03:31Aujourd'hui, on se penche sur le dynamisme des centres-villes, des centres-bourgs.
03:36Et on va prendre la direction de Manosque.
03:38En cinq ans, la ville a beaucoup changé.
03:40La majorité de Camille Galtier a pris le pari de revitaliser le centre-ville.
03:44Laurie Charrier est allée voir si ça fonctionne, si cette politique porte ses fruits.
03:48Le reportage.
03:50Ces dernières années, les Manosquins ont dû s'habituer au grand chantier.
03:54Mais maintenant que tout est presque terminé, le résultat est plutôt positif.
03:58Bon, nous, anciens Manosquins, c'est vrai que ça nous a fait un gros changement, mais on trouve ça bien.
04:03J'ai un petit garçon qui est en fauteuil, donc franchement, au niveau de l'accès, c'est bien plus pratique.
04:07La ville est plus jolie, ça fait plaisir de s'y balader.
04:09Du côté des commerçants, on ne cache pas que la période des travaux a été compliquée.
04:14Mais avec un centre ancien rénové, il y a désormais l'opportunité d'attirer des clients.
04:18Et justement, la fréquentation a été bonne cette année, mais la consommation est restée timide.
04:22Je pense qu'il va encore falloir quelques mois pour qu'on voit vraiment l'apport bénéfique du changement.
04:28On communique dessus.
04:29On a sorti un flyer des 10 bonnes raisons de venir à consommer et se balader à Manos
04:34pour justement montrer aux gens comment la ville était belle maintenant.
04:37Les clients consomment peu, mais les commerçants s'installent.
04:41En 5 ans, la vacance commerciale a été amplement réduite dans le centre-ville.
04:45Il fallait à la fois donner envie aux investisseurs de venir reinvestir sur le volet commercial,
04:51réinvestir bien évidemment aussi sur le volet de l'habitat.
04:54C'était aussi un volet fédérateur, parce que je crois que c'est ce qui rend la fierté aux habitants
04:58de se dire qu'on a un beau centre-ville.
05:00Ce sont environ 20 millions d'euros qui auront été investis sur les travaux du centre ancien Manosquin.
05:06Et dans nos départements, marqués par l'activité touristique et donc des périodes creuses,
05:11voire très creuses en termes de fréquentation,
05:13les commerces des centres-bourses sont parfois en difficulté, peu de passages et donc peu de clients.
05:19C'est donc un défi de dynamiser ces cœurs de villages ou de petites villes pour attirer du monde.
05:23Des actions coordonnées entre mairies et commerçants la plupart du temps,
05:26mais à Chorges, la communication est parfois difficile entre les différents acteurs.
05:31Le reportage de Laure González.
05:33C'est plus mort que pendant les vacances, mais bon, ça je pense que c'est aux villages.
05:37Un village comme Chorges de 3400 habitants à l'année, avec la même problématique, dynamiser son centre-ville.
05:44C'est pas très dynamique, mais il faut avouer que c'est pas facile.
05:49C'est un peu tristouné, mais bon, c'est un peu normal aussi, il y a beaucoup moins de touristes déjà.
05:53Je pense que peut-être il faudrait trouver un petit peu plus d'animation.
05:58Ici, c'est vivant toute l'année, mais en période creuse, entre les congés et les commerces fermés,
06:03c'est plus compliqué de ramener du monde.
06:05Il y a des commerces qui sont fermés, on ne sait pas s'ils vont réouvrir.
06:09Et puis voilà, ça devient un peu morose.
06:12Chacun part en ses congés au fur et à mesure.
06:15Et c'est vrai que ça manque un peu de dynamisme parfois.
06:19Après, c'est sûr qu'on vit essentiellement hors saison avec les locaux.
06:24Donc voilà, il faut vraiment être à l'écoute de cette population.
06:29Pour cela, pas de formule magique, c'est un travail collectif.
06:32Pour les commerçants, il s'agit surtout d'un manque de dialogue avec la mairie.
06:36Il faut qu'il y ait un échange qui se fasse entre la mairie et les commerçants et l'association des commerçants.
06:41On aimerait bien qu'il y ait quelque chose en fait que ça facilite la communication
06:47pour que ce soit plus simple aussi, c'est changer les idées.
06:50On voit peu de personnes de l'équipe municipale qui est au contact des commerçants.
06:57Après trois mandats, pour le maire, chacun doit y mettre du sien et collaborer.
07:01Je pense que c'est un travail commun avec vraiment avec les commerces.
07:06On est labellisé petite ville de demain,
07:09et donc on travaille sur les espaces communs pour rendre plus agréable le centre-ville.
07:13Et même s'il y a peu de monde, il faut malgré tout se dire que c'est l'ouverture qui fait venir les clients.
07:19Ça demande de travailler ensemble et d'apprendre à travailler ensemble et de ne pas se jalouser.
07:23Certains espèrent que les municipales de mars et l'élection d'un nouveau maire
07:27apporteront un vent de renouveau pour dynamiser ce petit centre-ville.
07:33Et le maire de Fort-Calquier, David Géant, était ce midi sur le plateau de nos confrères de BFM TV.
07:39Alors que le paysage politique peut paraître figé,
07:41les maires sur le terrain sont parfois les décideurs les plus efficaces.
07:45Selon lui, les maires viennent parfois même combler des défaillances de l'État.
07:49Écoutez.
07:50Être maire, c'est le système D avant tout.
07:52Et on l'évoque depuis tout à l'heure.
07:54Toutes les missions qui ont été évoquées,
07:55la sécurité, le logement, la solidarité et la santé,
07:58ce sont des missions régaliennes.
08:00Sauf qu'aujourd'hui, elles ne sont plus remplies par l'État.
08:01Et donc il faut bien qu'on le fasse.
08:02On ne demande même pas d'argent supplémentaire.
08:04On demande juste qu'on nous laisse faire.
08:05Parce que les maires sont ceux qui sont conscients des particularités du territoire.
08:09Et ce sont aussi les élus qui sont capables aujourd'hui d'apporter des solutions
08:12pour une raison simple.
08:14Nous sommes en proximité directe.
08:16Nous sommes les élus de l'action.
08:17Et donc nous sommes les élus de la confiance.
08:19Et on demande aujourd'hui à ce qu'on nous fasse simplement confiance.
08:21Et ce soir, dès 21h, émission spéciale sur BFM d'ici.
08:26Nos maires ont des idées.
08:28Les questions de sécurité et de santé seront au cœur des débats
08:32avec de nombreux élus pour essayer de faire avancer ces questions.
08:35Camille Galtier, le maire de Manosque, fera notamment partie des intervenants.
08:41Être travailleur handicapé, c'est un handicap d'abord dans les yeux d'un recruteur.
08:46Être porteur d'un handicap reste en effet le premier facteur de discrimination à l'emploi.
08:51Et nos départements n'échappent pas à la règle.
08:53L'APF France Handicap accompagne ces personnes dans la recherche d'un travail,
08:57mais aussi d'un logement.
08:58Le reportage de Guillaume Canjano.
09:00En 2024, environ 12% des personnes handicapées étaient sans emploi dans les Alpes du Sud.
09:07C'est deux fois plus que les personnes valides.
09:09Face à cette difficulté, certains ont pu monter eux-mêmes leur entreprise.
09:13C'est le cas de Philippe Massot, tétraplégique.
09:15Je suis resté un an en rééducation pour essayer de récupérer le plus possible.
09:21À un moment ou à un autre, je me suis dit qu'il faut faire quelque chose.
09:23En étant en situation d'un handicap, je suis bien placé pour savoir ce qu'il faut dans les réglages et tout.
09:30C'est pour ça qu'on a voulu créer ça.
09:34L'an dernier, dans nos deux départements, 39 personnes ont bénéficié d'un accompagnement vers l'emploi.
09:39Grâce à la PF France Handicap, l'association aide également les personnes handicapées à trouver un logement.
09:46On est la porte d'accueil des personnes qui ont des questions à poser quant à leurs droits, quels qu'ils soient.
09:52On recueille les demandes de personnes en situation de handicap qui ont besoin d'un logement adapté PMR.
09:58On a donc une liste de personnes en attente qui est assez longue en ce moment par rapport à l'offre du marché.
10:04En 2024, de nombreuses personnes en situation de handicap ont pu obtenir un travail grâce à l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés
10:13dès que l'entreprise compte au moins 20 salariés.
10:17Et on se rend maintenant à Sisteron, où un tout nouveau restaurant, Burger King, est en cours d'inauguration.
10:23Il est dirigé par l'ancien chef des olivades, Cédric Manzoni.
10:26Et sur place, on retrouve Jade Buisson.
10:28Jade, que se passe-t-il ? Quelle est l'ambiance ce soir ?
10:34Le monde commence tout doucement à arriver.
10:38Je suis donc sur le parvis du Burger King à Sisteron.
10:40Il y a un petit peu plus de monde qui se sont réfugiés à l'intérieur
10:43puisque l'inauguration a commencé à 18h.
10:47Et depuis 16h, il y avait plusieurs animations,
10:50des lancées de haches de l'escrime pour les enfants
10:52ou encore des combats qui étaient organisés par une troupe médiévale locale,
10:57Lost des Temps Jadis.
10:59L'ouverture au public est prévue ce jeudi 4 décembre.
11:03Et donc, c'est le quatrième restaurant de l'enseigne
11:06dans le département des Alpes de Haute-Provence.
11:09Donc après Manosque, Peruit et encore Digne-les-Bains.
11:13Et cette ouverture favorise aussi l'emploi
11:16puisque plus de 60 personnes ont donc été embauchées.
11:20Le recrutement est d'ailleurs toujours en cours.
11:23C'était un restaurant très attendu pour les Sisteronais.
11:26Il y a plusieurs Sisteronais qui ont pu me le confier
11:28juste avant que l'inauguration commence.
11:30Les habitants souhaitaient un petit peu plus de diversité.
11:34Et puis ce soir, la fête continue puisqu'il y a un apéritif dînatoire
11:38ce soir des 19h et plusieurs festivités
11:41comme un feu d'artifice ou encore un spectacle de feu
11:45jusqu'à 22h.
11:46Merci Jade Buisson pour toutes ces précisions.
11:52Et ce soir, notre belle image, elle nous emmène du côté de Montgenève.
11:56On va rejoindre les premiers skieurs de l'hiver.
11:57Vous allez voir, ça donne envie.
11:59Ravie de vous retrouver sur BFM d'ici.
12:11J'espère que vous avez passé une très belle journée.
12:13Merci de passer la soirée avec nous.
12:15Tout de suite, c'est BFM d'ici et vous avec Enzo Maubert.
12:18Et dans beaucoup de communes rurales, c'est un peu souvent la même question
12:26qui revient.
12:26Comment redonner de l'élan à la vie locale ?
12:29Alors on parle de retrouver des commerces, des services publics,
12:31un peu aussi des habitants.
12:33On en parle ce soir avec Enzo.
12:35Rebonsoir Enzo.
12:36Rebonsoir Hugo.
12:37On va s'intéresser particulièrement au programme Petite Ville de Demain
12:40qui a donc été créé par l'État.
12:42Son but, c'est de redynamiser les centres-bourgs
12:44pour les rendre plus attractifs.
12:46C'est un enjeu crucial.
12:46Et oui, surtout dans deux des départements les moins peuplés de France
12:51puisque les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence
12:53se sont respectivement classés 98e et 94e sur 101 départements.
12:59141 677 habitants pour les Hautes-Alpes
13:02et un peu plus de 167 000 pour les Alpes de Haute-Provence.
13:05À titre de comparaison, notre voisin, la Drôme,
13:07c'est plus de 500 000 habitants.
13:10Et une autre donnée importante,
13:11c'est que nous sommes dans des départements
13:14où la population vieillit.
13:15Plus de 30% des résidents ont plus de 60 ans.
13:19Alors comment ce dispositif peut aider les communes ?
13:22Eh bien, il peut aider en se concentrant sur plusieurs axes.
13:26D'abord, le logement,
13:28l'aménagement des espaces publics,
13:29le développement des services et des commerces,
13:31la transition écologique et le développement des mobilités,
13:34ou encore la valorisation du patrimoine.
13:37Alors très concrètement, cela peut aller de la rénovation de la rue principale
13:41à la création d'une aire de covoiturage
13:42ou encore d'une maison France Service.
13:44Vous savez, c'est ces lieux dans lesquels on rassemble
13:46plusieurs organismes de l'État,
13:48la CAF, la Poste, les finances publiques.
13:50Ce dispositif Petite Ville de Demain est piloté
13:53par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires,
13:56ce qu'on appelle l'ANCT,
13:58et il s'adresse uniquement aux municipalités
14:01de moins de 20 000 habitants.
14:03Cela a été créé en 2020,
14:05et cela doit se terminer l'année prochaine.
14:08Plus de 3 milliards d'euros ont été injectés
14:09par l'État dans ce programme.
14:11Puisqu'on parle argent,
14:13ça se traduit en termes de subvention ?
14:14Alors oui, mais pas seulement.
14:16Parce qu'en réalité, Petite Ville de Demain,
14:18c'est surtout un accélérateur,
14:20un coup de pouce pour en obtenir.
14:22Il met en relation les élus avec d'autres partenaires
14:24ou agences de l'État.
14:25Cela peut être la Fondation du Patrimoine,
14:27la Banque des Territoires,
14:28l'Agence Nationale de l'Habitat
14:30qui permet de rénover des logements, par exemple.
14:33Mais le point fort de ce programme,
14:34c'est qu'il permet de payer en grande partie
14:36un ou une chargée de projet,
14:38son travail, apporter ce que l'on appelle
14:40de l'ingénierie, autrement dit,
14:42une expertise sur mesure pour chaque commune.
14:45Un rôle clé que nous explique Gislain Borga,
14:47chef de l'unité interdépartementale de conseil
14:50au territoire des Alpes du Sud.
14:52On l'écoute.
14:53Il va venir coordonner les actions
14:56du programme Petite Ville de Demain
14:59au sein de la collectivité
15:00dans laquelle il est embauché.
15:03Il va aussi avoir pour mission
15:05de travailler avec ses élus
15:07pour faire mûrir ses actions.
15:10récupérer des financements,
15:13conduire les études nécessaires
15:15et ensuite, évidemment,
15:18en phase opérationnelle,
15:20assurer le suivi global
15:22des opérations, des travaux
15:24avec les services de la collectivité
15:27chargés de ces questions-là, bien évidemment.
15:30Donc, il va vraiment avoir ce rôle
15:31d'ensemble lié au sein de la collectivité.
15:33Et quelles communes sont concernées
15:36dans nos deux départements ?
15:37Eh bien, 22, ce n'est pas très compliqué.
15:4011 dans les Hautes-Alpes
15:41et 11 dans les Alpes de Haute-Provence.
15:43On peut citer par exemple
15:44l'Argentière-Labaissé,
15:45Veynes, Ambrun, Serres
15:47ou encore Fort-Calquier,
15:48Horizon, Barcelonette, Castellane, etc.
15:51Alors, c'est bien beau tout ça.
15:52On a l'idée générale.
15:53Mais est-ce qu'il y a déjà des projets
15:54qui ont été menés à bout
15:55grâce à Petite Ville de Demain ?
15:57Eh bien, oui.
15:58Et en croire les maires,
15:59c'est plutôt une réussite.
16:00Un exemple parlant,
16:02la rénovation du centre ancien de Serres
16:03qui est toujours en cours.
16:05Les ruelles médiévales
16:06de cette petite cité de caractère
16:08sont en train d'être entièrement refaites.
16:10Les vieilles canalisations en plomb
16:12sont remplacées.
16:12Les réseaux électriques enfouis.
16:14On est aussi en train de changer
16:15l'éclairage public par des LED.
16:18Le département a fortement subventionné le projet.
16:20Mais aussi l'État a plus de 200 000 euros.
16:23Et c'est un exemple parmi tant d'autres.
16:25Je pense notamment au projet de rénovation
16:29du CLAPS à Espinasse
16:30qui a consisté à de la rénovation
16:32et de la construction de logements
16:34et notamment de logements sociaux.
16:37La construction de logements sociaux également
16:39est une opération programmée
16:40d'amélioration de l'habitat
16:41particulièrement engagée
16:44sur la commune de Guillestre.
16:46On pense aussi au projet urbain
16:48et d'habitat à l'argentière-la-BC.
16:51Donc on voit que vraiment
16:52les collectivités en ont profité
16:56pour travailler sur des enjeux forts
16:58de revitalisation de leur centre,
17:01de leur centre ancien,
17:03des problématiques d'habitat
17:04pour créer du logement,
17:07pour créer de l'attractivité
17:08sur leur commune.
17:11Et qu'en est-il du commerce ?
17:12On sait que beaucoup de villages
17:13perdent des commerçants.
17:14Est-ce que ça marche aussi ?
17:16Oui, c'est un enjeu très important
17:17pour les communes et les maires.
17:18Mais alors là, les résultats
17:20sont un peu plus complexes
17:21à mesurer.
17:22Mais j'ai posé tout de même
17:23la question à Ghislain Borgat.
17:26C'est un sujet à traiter
17:27de manière globale.
17:29C'est-à-dire qu'en travaillant
17:31sur l'attractivité des centres anciens,
17:34donc en rénovant les logements,
17:37en rénovant les copropriétés,
17:39en faisant du ravalement de façade,
17:41en travaillant sur les espaces publics,
17:44ce qui a beaucoup été fait
17:44sur les communes,
17:45donc petites villes de demain,
17:46ce qu'on appelle de la requalification urbaine,
17:49finalement, on favorise également
17:51le développement du commerce
17:52puisqu'on rend le centre-ville
17:56attractif pour les piétons,
17:58pour les consommateurs.
18:01Et les commerces s'y retrouvent également
18:04puisqu'ils bénéficient
18:06d'une mise en avant particulière.
18:10Mais là, le programme arrive à sa fin.
18:12Il se passe quoi après ?
18:13Eh bien, celui-ci devrait être renouvelé
18:15juste après les élections municipales de mars.
18:19Pour 6 ans à nouveau,
18:20c'est le Premier ministre,
18:21Sébastien Lecornu,
18:22qui en a fait la promesse.
18:24Et est-ce qu'il existe des programmes similaires,
18:26peut-être, pour des villes aux besoins différents ?
18:28Oui, tout à fait, parce qu'en réalité,
18:29il y a plusieurs aides suivant les tailles des communes.
18:33Pour les agglomérations,
18:34les maires peuvent se tourner vers le dispositif cœur de ville.
18:37On a par exemple GAP, Dignébain ou Manosque qui y participent.
18:41Sinon, il y a aussi le programme Village d'Avenir.
18:44Et là, c'est pour les communes de moins de 3 500 habitants.
18:47Merci Enzo.
18:49Et si on veut vous poser une question,
18:50parce que c'est aussi à ça que sert BFMDC.
18:52Exactement.
18:53Eh bien, à la maison, si vous avez des questions,
18:55vous pouvez flasher le QR code sur votre écran.
18:57Nous contactez via les réseaux sociaux,
18:59sur Facebook et Instagram,
19:02par mail à rédaction.bfmdici.fr
19:05ou encore par SMS au 0601 90 58 10.
19:10C'est parfait.
19:11On a toutes les informations.
19:12La météo avec Colla Bedouin.
19:19Votre centre Leclerc-Brianson vous accueille
19:21du lundi au samedi de 8h30 à 20h
19:24et le dimanche matin de 8h30 à 12h30.
19:35Ravie de vous retrouver.
19:36Le temps pour la journée de mardi
19:37sur nos deux départements,
19:39les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence
19:40avec pas mal de gris au sud de Dignes-les-Bains
19:43dès le matin,
19:44mais un ciel de toute façon
19:45qui va rester voilé et nuageux
19:46tout au long de cette journée
19:48sur nos deux départements.
19:49Regardez l'évolution l'après-midi.
19:51D'autres passages nuageux,
19:52des nuages épais sur le nord de notre région.
19:56Alors, côté température,
19:57vous allez compter moins 2 à Gap le matin,
19:59moins 2 également à Ambrun,
20:00moins 7 à Barcelonette,
20:02moins 2 à Dignes-les-Bains,
20:032 à Manos,
20:04que c'est la maximale du matin,
20:0610 l'après-midi,
20:0710 également à Dignes,
20:08à Castellane et 9 degrés pour Gap.
20:10Journée couverte.
20:33Prévoyance, auto, habitation.
24:07est vite prisé parce qu'ils sont plus récents
24:09et c'est beaucoup du petit logement.
24:11Il y a un problème d'insalubrité de logements vétustes
24:13et qu'il y a des actions
24:16qui sont en train d'être mises en place
24:17pour justement contrer ça
24:18et puis pour permettre à notre profil
24:21de pouvoir s'installer à mon terme.
24:23Face à ce constat, la municipalité veut reprendre la main.
24:26Plusieurs immeubles vacants ont déjà
24:27été identifiés ou rachetés
24:29afin d'être rénovés dans le cadre
24:31de l'opération programmée d'amélioration
24:33de l'habitat.
24:34Cette devanture a été réalisée en collaboration
24:36avec la pâtissière, Marie Patisse
24:39et c'est surtout nos services techniques municipaux
24:40qui ont travaillé là-dessus.
24:41Juste à côté, cet autre immeuble acquis par la mairie.
24:44Objectif, ouvrir d'ici janvier 2026
24:46une épicerie solidaire bio
24:48mais aussi créer des logements saisonniers
24:50pour répondre aux besoins du territoire.
24:52Le volet OPA, là-dessus nous sommes aidés
24:54sur la partie travaux par la région et l'ANA
24:56et sur la partie ingénierie en plus
24:58par le département et la CAF
24:59et sur les îlots Duc et Lombard
25:01là où on travaille actuellement sur tout ce qui est études
25:03c'est l'EPF qui nous accompagne pour l'instant
25:05et après nous mobiliserons également l'ANA
25:07qui est un opérateur d'envergure au niveau étatique
25:09pour tout ce qui est réhabilitation de centres anciens
25:11et après des fonds classiques
25:13des ETR au travers de l'État, départementaux, régionaux.
25:16Coup total des travaux
25:17plus d'un million six cent mille euros.
25:19Et ce soir, une émission spéciale sur BFM d'ici.
25:24Nos maires ont des idées, des questions de sécurité, de santé
25:28seront au cœur des débats ce soir.
25:30Vous retrouverez notamment de nombreux élus
25:32qui vont faire avancer ces débats-là.
25:35Vous retrouverez Camille Galtier, le maire de Manosque
25:37qui fera partie des intervenants.
25:39Le col de Montgenèvre est le théâtre
25:43d'un défilé presque incessant de camions
25:45alors que le tunnel de Fréjus coûte plus de 400 euros.
25:49Pour un semi-remorque,
25:50Montgenèvre est une alternative gratuite
25:52mais cela crée de nombreux ralentissements.
25:55Si certains habitants font contre mauvaise fortune,
25:57bon cœur, d'autres sont exaspérés.
25:59Le reportage de Jérémy Cazot.
26:02Des centaines de camions de marchandises
26:04qui empruntent chaque jour la route sinueuse
26:06pour passer le col de Montgenèvre
26:07et éviter les kilomètres d'embouteillage
26:09devant le tunnel du Fréjus.
26:11C'est trop, oui, c'est beaucoup trop.
26:13Beaucoup trop de camions et de contraintes
26:15pour se briançonner pour qui les chauffeurs
26:17veulent surtout éviter le coût important
26:19d'une traversée entre la France et l'Italie
26:21par le tunnel du Fréjus.
26:23Il faut trouver des solutions.
26:24On les voit le pas, c'est pas génial.
26:26Avec des encombrements, des problèmes,
26:28de la pollution, etc.
26:31Et le train, pourquoi on ne fait pas passer
26:34tout ça par le train ?
26:35Des camions qui posent problème à beaucoup.
26:38Mais pour d'autres, il faut simplement
26:39s'armer de patience.
26:41Ils n'ont pas trop de choix.
26:42Ça ralentit un petit peu la vitesse des véhicules.
26:45Il suffit d'être patient.
26:46Oui, voilà, il suffit d'être patient.
26:48René a été chauffeur routier pendant 45 ans.
26:51Alors bien sûr, il ne veut pas jeter la pierre
26:53au camionneur.
26:54Écoutez, il faut bien que tout le monde travaille.
26:55Les Polonais qui passent par là vers la rue,
26:57ils ont vraiment trouvé le feeling.
26:59Et quand on lui demande s'il explique le phénomène,
27:01la réponse est claire.
27:02Pourquoi ils ne prennent pas le Fréjus ?
27:04Peut-être que ça leur coûte trop cher.
27:06Ils préfèrent passer partout.
27:08Le col de Montgenèvre, une route difficile
27:10pour les semi-remorques, mais qui continue
27:12d'être préférée par de nombreux chauffeurs routiers
27:15au quotidien.
27:15Et maintenant, on se dirige vers Noël.
27:26Jusqu'au bout du décompte, BFM d'ici vous offre des reportages,
27:29parfois plein de magie qui vous donnent,
27:32un petit avant-goût des festivités.
27:34Et pour compter les jours qui nous séparent
27:35de l'ouverture des cadeaux,
27:37on va ouvrir notre propre calendrier de l'Avent.
27:39Alors, ce soir, première case,
27:42eh bien, c'est aussi un calendrier de l'Avent,
27:45justement, une tradition à laquelle
27:46beaucoup sont attachés
27:48et pas obligés de prendre un calendrier
27:50d'une grande marque,
27:51puisque des entreprises locales
27:52en proposent également.
27:54D'Oraison à Villeneuve,
27:55le reportage de Laurie Charrier.
27:57Pour patienter jusqu'à Noël,
27:59faites-vous partie de ceux qui optent
28:00pour les calendriers de l'Avent.
28:02Oui, on en achète pour les enfants,
28:03même pour nous, on en achète,
28:04et même pour les chiens et chats.
28:05Bien sûr que j'en achète, même pour moi.
28:07C'est vrai ?
28:08C'est des calendriers en chocolat ?
28:10Ah bah, thé, tardy.
28:11Le calendrier de l'Avent en chocolat
28:13est certes le plus classique,
28:14mais on en trouve aussi certains
28:15avec des produits basalpins.
28:17Il est imaginé pour avoir vraiment
28:18un éventail de tous nos produits,
28:22des confiseries pâtes de fruits,
28:23des confiseries chocolatées.
28:25Cette année, il est vraiment victime de son succès.
28:26Des calendriers avec des produits locaux
28:28à déguster, mais aussi à boire.
28:30Chez Terre d'Oca Villeneuve,
28:31le calendrier de l'Avent propose
28:32de découvrir 24 thé,
28:34y compris les petits nouveaux
28:35de la gamme de Noël.
28:36Mais c'est un calendrier qui se veut aussi solidaire.
28:39Il a été développé, comme chaque année,
28:40en collaboration avec 1% for the Planet.
28:43Terre d'Oc est membre du collectif depuis 2018
28:46et reverse 1% de son chiffre d'affaires
28:48chaque année au collectif.
28:50Et derrière ce calendrier,
28:52chaque jour, vous avez une petite case
28:54et un QR code à flasher
28:55qui vous permet de découvrir une association
28:57qui oeuvre pour la planète.
28:59Et si le cœur vous en dit,
29:00de faire un don.
29:01L'an passé, 240 000 euros ont été récoltés
29:03grâce à ce calendrier.
29:04Et cette année,
29:05le décompte jusqu'à Noël
29:06se fera aussi en magasin
29:07du 1er au 24 décembre
29:09avec une opération
29:10qui met en lien
29:11d'autres acteurs du territoire.
29:12On a mis en valeur
29:13tous les partenaires
29:14de la route Saveur et Senteur
29:15qui est un collectif d'entreprises
29:17spécialisées dans l'artisanat.
29:18Et donc, chaque jour,
29:19nos clients pourront retrouver
29:20soit des promotions en boutique,
29:22soit des produits offerts
29:23de ces partenaires-là.
29:24Entre les calendriers de l'Avent
29:25et les petites attentions,
29:26les commerçants sauront
29:27vous faire patienter
29:28jusqu'au réveillon.
29:29Et de votre côté,
29:31vous avez peut-être commencé
29:32à décorer votre propre sapin.
29:33Alors, envoyez-nous la photo.
29:35Vous pouvez nous joindre
29:36via ce QR code
29:37qui s'affiche sur l'écran.
29:40Vous pouvez aussi nous envoyer
29:41la photo par mail
29:42à rédaction-bfmdc.fr.
29:45Vous pouvez aussi nous l'envoyer
29:47en photo par SMS
29:48au 0601 90 58 10.
29:52Nous diffuserons vos sapins de Noël,
29:53vos décorations,
29:54à partir de lundi
29:55sur BFM d'ici.
29:57Et ce soir,
29:59pour notre belle image,
30:00on rejoint les premiers skieurs
30:01de l'hiver,
30:02c'est du côté de Mont-Genèvre.
30:03Ça donne envie.
30:04Ravie de vous retrouver sur BFM d'ici.
30:27J'espère que vous avez passé
30:28une très belle journée.
30:30Merci de passer la soirée avec nous.
30:31C'est la bande d'infos qui arrive.
30:33Et tout de suite,
30:33c'est le focus politique.
30:42Nicolas Logier,
30:43bonsoir.
30:43Vous êtes donc l'adjoint au maire,
30:45délégué au commerce.
30:46Assisteront.
30:47On entend souvent dire
30:48que les centres-villes se meurent,
30:50que les rideaux baissent
30:51et que les habitants partent vivre
30:52en périphérie.
30:53Pourtant, assisteront.
30:54Des commerces et des familles
30:55semblent revenir.
30:57La municipalité a même trouvé
30:58une formule qui fonctionne,
31:00a priori, en tout cas,
31:01puisque le taux de vacances commerciales
31:03a chuté de 4%,
31:04a chuté à 4% dans le centre ancien.
31:06C'est en l'espace de seulement 5 ans.
31:08Comment est-ce que vous avez réussi ça ?
31:10Bonsoir à tous.
31:15Merci.
31:17Oui, c'est un défi
31:19qu'on a relevé avec Daniel Espagnou
31:21il y a 5 ans,
31:22même si ça remonte bien avant.
31:24Le défi, c'était de redynamiser
31:26le centre-ville
31:26tout en développant
31:27notre part d'activité
31:29puisque le B.A.B.
31:31de notre engagement,
31:32c'était 1 euro investi
31:33sur le part d'activité,
31:351 euro investi en centre-ville.
31:37Bien entendu,
31:37ça s'est construit
31:39autour de plusieurs actions,
31:41je dirais,
31:42bien entendu,
31:43des actions commerciales
31:44avec la mise en place
31:44de plusieurs FISA,
31:45puisqu'il y a eu 2 FISA
31:46sur la ville de Cisteron
31:47qui est venu soutenir
31:48directement le commerce de proximité
31:50avec des aides directes aux commerçants
31:52sur la rénovation des magasins.
31:54Il y a eu d'autres actions aussi
31:56envers l'association des commerçants
31:57puisque j'ai la chance de présider
32:00l'APAX,
32:01l'association des commerçants de Cisteron,
32:03qui est composée
32:04de plus de 120 commerçants
32:06sur les 150
32:06que le centre-ville compose.
32:08Donc ça fait partie
32:10des leviers
32:10qui ont permis
32:11de redynamiser
32:12le centre-ville.
32:14Remercie les commerçants
32:15de Cisteron
32:16et remercie la municipalité
32:17parce qu'on a les moyens
32:18de pouvoir animer
32:19notre centre-ville,
32:20que ce soit en période estivale
32:21ou là,
32:22comme dans les périodes
32:24dans lesquelles on est,
32:25à Noël,
32:25où il y a beaucoup de choses
32:26qui vont avoir lieu,
32:27le marché de Noël
32:28et bien d'autres événements.
32:30Ça,
32:30c'est le premier levier commercial.
32:32Après,
32:33il y a un levier
32:33qui est important
32:34puisque la ville de Cisteron
32:35a mis de nombreuses opérations
32:37de réhabilitation
32:39dans le centre-ville
32:40puisque,
32:41comme vous l'avez dit,
32:42il y a beaucoup de personnes
32:43qui partent habiter en périphérie,
32:44mais il y a aussi des personnes
32:45qui souhaitent habiter
32:47en cœur de ville.
32:48Donc,
32:49pas mal de projets
32:49tournés sur l'habitat aussi.
32:52Sur la question du commerce,
32:54est-ce qu'il n'y a pas
32:54une contradiction avec les commerces
33:05de bouche,
33:06de proximité en centre-ville ?
33:07Est-ce que ce n'est pas
33:08une concurrence difficile
33:09à entendre
33:10pour ces commerces-là ?
33:13Alors,
33:14je vous arrête de suite,
33:16ce n'est pas une concurrence.
33:19On peut le considérer
33:20comme une concurrence,
33:21mais ce n'est pas une concurrence.
33:22On ne peut pas comparer
33:23un restaurateur
33:24en centre-ville,
33:25un restaurant
33:26avec une ancienne
33:28comme Burger King.
33:29Ce qu'on s'emploie
33:30à Sisteron,
33:31c'est vraiment
33:32de dynamiser
33:33le commerce de proximité
33:34avec des commerçants
33:35de proximité.
33:37Chacun doit avoir sa place,
33:39chacun doit exister.
33:40C'est tout ce que,
33:41je dirais,
33:42on a réussi à construire
33:43à Sisteron
33:44avec la municipalité,
33:45avec l'Association
33:46des commerçants
33:46et avec la SEM
33:47qui gère le développement
33:48du parc d'activité
33:49puisque je la préside aussi.
33:52Donc,
33:52c'est aussi
33:53là-dessus.
33:54Quand je parlais tout à l'heure
33:54de levier,
33:55ça fait partie des leviers
33:56d'être capable
33:57de dire à un chef d'entreprise
33:58« Vous avez un projet
33:59qui doit être installé
34:01plutôt sur un parc d'activité
34:02parce qu'une ancienne Burger King,
34:04ça s'installe
34:04sur un parc d'activité.
34:05On n'ira jamais
34:06l'installer dans un centre-ville.
34:07Ce n'est pas dans les gènes
34:11de l'enseigne
34:12d'aller s'installer
34:13dans un centre-ville.
34:14On n'est pas dans une agglomération
34:15ou une métropole.
34:18Donc, en fait,
34:18il faut tout simplement
34:20construire le développement économique
34:22en fonction de notre souhait.
34:23C'est ce qu'on a fait
34:24sur Sisteron.
34:25En redynamisant son centre-ville,
34:26c'est ce que je vous disais
34:27tout à l'heure,
34:27avec un euro investi
34:28en cœur de ville
34:29tout en investissant aussi
34:31sur le parc d'activité.
34:32Il faut que les deux
34:32avancent en sable.
34:33Par contre,
34:34où je vous rejouer,
34:35pour le bien de la concurrence,
34:36il faut vraiment
34:37qu'on respecte...
34:39Allez-y, allez-y.
34:40Je vous laisse terminer rapidement.
34:41Il faut qu'on respecte
34:42certaines conditions.
34:45Chose sur laquelle
34:46on est très vigilant,
34:47comme je vous l'ai dit.
34:48On a pu refuser
34:49certaines implantations
34:50sur le parc d'activité
34:51de Sisteron.
34:52Ça a été le cas
34:53à plusieurs reprises
34:54parce qu'on estimait
34:55qu'elle allait faire
34:56trop de concurrence
34:57à des commerçants
34:58de proximité en centre-ville
34:59ou tout simplement,
35:00pour donner un exemple,
35:02on a pu refuser
35:03l'implantation.
35:05Alors refuser,
35:06je dirais,
35:06c'est un bien grand mot,
35:07mais on a surtout
35:07conseillé à la personne
35:09qui avait un projet
35:10d'implanter
35:11un magasin de robes de mariés
35:13sur la zone d'activité
35:15que ce n'était pas
35:15une activité
35:16sur une zone commerciale.
35:18C'était plutôt
35:18une activité à implanter
35:19en cœur de ville,
35:20en centre-ville.
35:22Et on réoriente
35:23les personnes comme ça
35:24et on les accompagne.
35:25La force
35:25qui a été mise en place
35:28grâce à...
35:30Dans ce centre-ville,
35:31ce qui a fonctionné aussi,
35:33c'est la hausse
35:33de la population.
35:34Moi, je parle de force,
35:35vous parlez de réussite,
35:36mais voilà.
35:37C'est la hausse
35:38de la population.
35:39On a quand même
35:4098 nouvelles familles
35:41qui s'y sont installées
35:42en 5 ans.
35:42Tout à fait.
35:47C'est aussi parce que,
35:49comme je vous le disais
35:49tout à l'heure,
35:50il y a la partie commerciale.
35:51Il ne faut pas focaliser
35:52que sur la partie commerciale.
35:54Et c'est la chose
35:55sur laquelle
35:55on a énormément travaillé
35:56avec M. le maire.
35:58C'est aussi,
35:59il faut travailler
35:59sur les services.
36:01Il faut remettre
36:01des services en centre-ville.
36:03Quand je parlais
36:03de levier tout à l'heure,
36:04logiquement,
36:05il y a 5 leviers.
36:06Il y a le commerce,
36:07bien entendu,
36:07la réanimation du commerce,
36:09l'habitat,
36:10il y a les services
36:11et il y a tout ce qui est
36:12aussi les soins
36:13qui sont très importants
36:15et la mobilité.
36:16Voilà un petit peu
36:16tous les leviers
36:17qu'il faut savoir actionner.
36:19Et c'est le cumul
36:22de tous ces leviers
36:23qui font qu'on arrive
36:24à réussir ce pari.
36:26Puisque vous avez parlé
36:27de 4%.
36:28Alors d'aujourd'hui,
36:29je peux vous dire
36:29qu'il y a seulement
36:304 cellules vacantes
36:31en centre-ville.
36:32Donc je reçois
36:32des porteurs de projet
36:33avec une proposition
36:34de seulement 4 cellules vacantes.
36:35on est en dessous
36:36de la barre des 4%.
36:37Ce n'était pas le cas
36:39il y a quelques années
36:40en arrière
36:41où on était,
36:42comme bon nombre
36:43de communes françaises,
36:44on avoisinait les 20%,
36:46voire même on dépassait
36:47les 20% de cellules vacantes.
36:49Mais c'est aussi
36:49le même problème
36:50sur l'habitat.
36:51On avait un taux
36:51de vacances
36:55au niveau de l'habitat
36:56qui était très important
36:57et c'est aussi pour ça
36:58qu'on a renouvelé
36:59de nombreuses opérations
37:00RHI,
37:02OPA-RU.
37:02Je ne vais pas vous énumérer
37:04toutes les opérations
37:05qui ont été menées
37:05sur l'habitat
37:06et il y en a encore
37:07et il faudra encore en faire
37:08parce qu'on est sur
37:10un centre-ville
37:10d'un temps du Moyen-Âge
37:14et malheureusement
37:16les habitats
37:21de l'hier ne sont pas
37:22les habitats d'aujourd'hui.
37:23Donc il y a de nombreuses
37:24rénovations à faire.
37:26On a bien entendu,
37:26il y a donc de nombreuses actions
37:28qui ont été engagées
37:29sous Daniel Spagnou.
37:30et justement,
37:31très rapidement,
37:32il nous reste quelques secondes
37:33de l'actualité,
37:34ce sont aussi
37:34les élections municipales.
37:36Est-ce que vous serez
37:37sur la liste de Bernard Codoul ?
37:39Est-ce que vous serez
37:40assez haut placé d'ailleurs ?
37:45Je serai sur la liste
37:47de Bernard Codoul
37:47que je soutiens
37:48et bien entendu,
37:50je vais avec Bernard Codoul
37:51aux élections municipales
37:522026
37:53pour continuer
37:55ce qu'on a déjà engagé
37:57et pour voir aussi
38:00préparer le cisteron
38:02de demain
38:03à horizon 2050
38:05parce qu'il y a
38:06de nombreux défis
38:07qui ont été relevés.
38:08On a un fort héritage
38:09de Daniel Spagnou
38:10puisque comme je peux,
38:12j'ai pu l'évoquer
38:13là il y a quelques minutes
38:14sur la partie économique,
38:15centre-ville
38:16et part d'activité
38:16puisqu'il y a quand même
38:17une part d'activité
38:18aussi très forte
38:19puisqu'on a un développement
38:20un des plus forts
38:21de notre département.
38:23Donc c'est continuer tout ça,
38:24se servir à cet héritage
38:25et le faire encore rebondir
38:28et avancer encore plus
38:29et préparer la ville
38:30sur l'horizon 2050.
38:32Donc je serai
38:34aux côtés de Bernard Codoul
38:35pour ces élections municipales.
38:37Voilà,
38:37les cisteronés
38:38qui vous retrouveront
38:38donc sur ce scrutin électoral.
38:41Bonne soirée à vous aussi,
38:42merci d'avoir pris
38:43quelques minutes
38:43sur BFM d'ici,
38:44on passe tout de suite
38:45à l'histoire.
38:46Bonne soirée.
38:51Alors Gaël Lanoue,
38:52vous nous parlez ce soir
38:53d'un centre-ville
38:53pas tout à fait comme les autres,
38:54un centre-ville qui se transforme
38:57à grande vitesse
38:57et nous allons à Veynes
38:59où le centre-ancien
38:59est en pleine renaissance,
39:01loin des clichés.
39:02Oui, tout à fait,
39:03parce que les 30 glorieuses
39:04ont vendu un autre mode de vie,
39:06on le sait,
39:06le pavillon dans le lotissement
39:08d'une banlieue tranquille,
39:10ces petites maisons
39:11toutes semblables
39:11avec le jardiner,
39:13la voiture indispensable
39:14pour aller quand même
39:15travailler en ville
39:16et étendre les périphéries
39:18toujours plus loin.
39:19Oui, mais voilà,
39:20cet idéal de vie
39:21rencontre aujourd'hui ses limites,
39:22on le sait,
39:23face à l'impératif écologique,
39:25il se heurte également
39:26à la crise du logement,
39:28la solution idéale
39:28serait de faire du neuf
39:30avec du vieux
39:30et accessible
39:31au plus grand nombre,
39:32et bien plusieurs villes
39:33chez nous
39:34montrent que c'est possible,
39:35on l'a vu dans différents sujets
39:37tout au long de la soirée,
39:38par exemple,
39:39je voudrais parler de Veynes
39:40également,
39:41cinquième ville
39:41plus peuplée
39:42des Hautes-Alpes
39:43qui fait figure d'exemple
39:45à suivre,
39:46son centre-ville
39:46c'est environ
39:4770 logements inoccupés
39:49dans des immeubles
39:50pluricentenaires
39:50avec des rues étroites
39:53aux origines médiévales,
39:54mais la ville
39:55cultive tellement
39:56l'art du contre-pied
39:57qu'un grand journal national,
39:59Libération,
39:59lui a consacré
40:00un article récemment
40:01et on découvre
40:02que dans ce centre ancien,
40:04dans cette zone
40:05d'habitat ultra dense,
40:07on découvre
40:07des témoignages
40:08d'habitants
40:09qui ne se gênent pas
40:10les uns les autres,
40:11qui vivent en harmonie
40:12dans des petites ruelles
40:14étroites,
40:15on visite pourtant
40:15des logements spacieux,
40:17lumineux,
40:18aérés,
40:18avec quand même
40:19de la verdure,
40:20parfois un garage.
40:22Ce qui est intéressant,
40:23c'est qu'au-delà
40:23des réflexions
40:24des architectes
40:25et des élus
40:26qui s'investissent
40:27réellement
40:28pour rénover
40:28le centre-ville de Veynes,
40:30on voit comment
40:30les habitants eux-mêmes
40:32en réalité
40:32opèrent cette métamorphose
40:34et se réapproprient
40:35l'espace,
40:36se réapproprient
40:37leur intérieur
40:37avec des travaux
40:39relativement peu onéreux,
40:40mais ce sont des travaux
40:41avant tout
40:42qui...
40:44Mais avant ces travaux,
40:45pardon,
40:46c'est la démarche
40:46de ces gens,
40:47c'est le changement
40:48de mentalité
40:49qui m'interpelle,
40:50puisqu'ils décident
40:51que ces vieilles pierres
40:52dans les centres-villes,
40:53elles ne sont pas froides
40:54ou désuètes,
40:55mais qu'elles ont
40:56au contraire du cachet,
40:57qu'elles ont une âme
40:58qu'il faut préserver.
40:59L'écologie,
41:00étymologiquement,
41:01je voudrais rappeler,
41:01c'est la science
41:02du lieu de vie,
41:03la science de l'habitat
41:04en grec ancien.
41:04Et cette démarche
41:05conservatrice,
41:07ce retour vers le centre-ancien
41:08que nous voyons à Veynes,
41:09c'est véritablement
41:11un retour
41:11au fondement
41:12de l'écologie.
41:13Merci, Gaël.
41:14Bonsoir,
41:33re-bonsoir
41:34sur BFM d'ici,
41:35je suis ravi
41:36de commencer
41:36cette semaine
41:37avec vous.
41:38J'espère que vous avez passé
41:39une très belle journée.
41:40Voici les titres
41:41de l'actualité
41:42en ce lundi 1er décembre.
41:43Et ce lundi,
41:45donc, cap sur les élections
41:46municipales.
41:47Comme tous les premiers lundis
41:48de chaque mois,
41:48nos émissions sont largement
41:50consacrées aux dossiers
41:51qui vont faire
41:52le scrutin municipal.
41:53On reçoit dans un instant
41:54Patricia Granet-Brunello.
41:56C'est l'actuelle maire
41:57de Dignes-les-Bains
41:58et elle ne se représentera pas.
42:00Elle va nous parler
42:00notamment de la question
42:02de la désertification
42:03du centre de Dignes.
42:06Vivre dans les Alpes du Sud,
42:07c'est toute une aventure.
42:09D'après Aladinia,
42:09une plateforme
42:10de réservation de séjour,
42:12ce sont même
42:12nos départements
42:13les plus riches de France
42:14en aventure.
42:15Les Alpes de Haute-Provence
42:16devancent les Hautes-Alpes
42:17sur ce podium national.
42:20Le compte à rebours
42:21vers Noël
42:21est lancé
42:22et pour beaucoup d'entre nous,
42:24le meilleur moyen
42:24de marquer ce décompte,
42:25eh bien ça reste
42:26le fameux calendrier
42:27de l'Avent.
42:28Et si vous voulez éviter
42:29ce fait à la chaîne
42:30par de grandes multinationales,
42:32des calendriers locaux existent.
42:33On vous les montre
42:34à la fin de ce journal.
42:35Cap sur les élections municipales
42:43comme chaque premier lundi
42:45de chaque mois
42:46jusqu'au scrutin.
42:47BFM d'ici
42:47se penche sur les thématiques
42:49qui vont faire
42:49la campagne municipale.
42:51Aujourd'hui,
42:52on se penche sur le dynamisme
42:53des centres-villages,
42:54des centres-villes,
42:54des centres-bourgs
42:55à Seine-les-Alpes.
42:56Par exemple,
42:57les bâtisses du centre
42:58du village vieillissent
42:59à tel point
43:00que 10% des logements
43:02sont vacants
43:02car insalubres.
43:04Beaucoup de résidences secondaires
43:05notamment sont mal entretenues.
43:07La municipalité a lancé
43:08une opération programmée
43:09d'amélioration de l'habitat,
43:11le tout pour ramener
43:12des habitants dans le centre.
43:14Le reportage
43:14d'Amélie Decher
43:15et Elsa Caballero.
43:18Face à décrépits,
43:19volets fermés,
43:20immeubles parfois insalubres,
43:22le centre-ville de Seine
43:23serait-il déserté
43:24des habitants
43:24à cause des logements ?
43:26Oui, je trouve que
43:26dans la rue,
43:27c'est très triste.
43:28Les appartements
43:29sont très vieux
43:30et ce n'est pas du tout
43:31accueillant
43:31ni attirant.
43:32Le logement
43:33est assez vieillissant,
43:34on va dire.
43:35La grande rue
43:36est assez vieillissante
43:37et tout ce qui est
43:39logement à côté
43:40est vite prisé
43:41parce qu'ils sont
43:42plus récents
43:43et c'est beaucoup
43:43du petit logement.
43:44Il y a un problème
43:45d'insalubrité
43:45de logement vétuste
43:47et qu'il y a
43:47des actions
43:49qui sont en train
43:50d'être mises en place
43:50pour justement
43:51contrer ça
43:51et puis pour permettre
43:52d'autres profils
43:54de pouvoir s'installer
43:55à l'inventaire.
43:56Face à ce constat,
43:57la municipalité
43:58veut reprendre la main.
43:59Plusieurs immeubles vacants
44:00ont déjà été identifiés
44:01ou rachetés
44:03afin d'être rénovés
44:04dans le cadre
44:05de l'opération programmée
44:06d'amélioration
44:07de l'habitat.
44:08Cette devanture
44:08a été réalisée
44:09en collaboration
44:10avec la pâtissière,
44:11donc Marie Pâtisse
44:12et c'est surtout
44:12nos services
44:13techniques municipaux
44:14qui ont travaillé là-dessus.
44:14Juste à côté,
44:15cet autre immeuble
44:16acquis par la mairie,
44:17objectif ouvrir
44:18d'ici janvier 2026
44:20une épicerie
44:20solidaire bio
44:21mais aussi créer
44:22des logements saisonniers
44:23pour répondre aux besoins
44:24du territoire.
44:25Le volet OPA,
44:26donc là-dessus
44:26nous sommes aidés
44:27sur la partie travaux
44:28par la région
44:29et l'ANA
44:29et sur la partie ingénierie
44:31en plus par le département
44:32et la CAF
44:33et sur les îlots
44:34Duc et Lombard,
44:35là où on travaille
44:35actuellement sur tout
44:36ce qui est études,
44:37c'est l'EPF
44:37qui nous accompagne
44:38pour l'instant
44:39et après nous mobiliserons
44:40également l'ANA
44:40qui est un opérateur
44:44et après des fonds classiques
44:47des ETR au travers de l'Etat,
44:48départementaux, régionaux.
44:50Coût total des travaux,
44:51plus d'un million
44:52six cent mille euros.
44:54Et on va prendre maintenant
44:55la direction de Manos
44:56qu'en cinq ans,
44:57la ville a beaucoup
44:58beaucoup changé.
44:59La majorité de Camille Galtier
45:01qui a fait le choix
45:02de revitaliser
45:03le centre-ville.
45:04Laurie Charrier est allée
45:05voir si ça fonctionne,
45:06si cette politique
45:07porte ses fruits.
45:08Le reportage.
45:09Ces dernières années,
45:10les Manosquins
45:11ont dû s'habituer
45:12au grand chantier
45:13mais maintenant
45:14que tout est presque terminé,
45:15le résultat est plutôt positif.
45:17Bon, nous,
45:18anciens Manosquins,
45:19c'est vrai que ça nous a fait
45:20un gros changement
45:21mais on trouve ça bien.
45:22J'ai un petit garçon
45:23qui est en fauteuil
45:23donc franchement,
45:24au niveau de l'accès,
45:26c'est bien plus pratique,
45:27la ville est plus jolie,
45:28ça fait plaisir
45:28de s'y balader.
45:29Du côté des commerçants,
45:30on ne cache pas
45:31que la période des travaux
45:32a été compliquée
45:33mais avec un centre ancien rénové,
45:35il y a désormais
45:35l'opportunité
45:36d'attirer des clients
45:37et justement,
45:38la fréquentation a été bonne
45:39cette année
45:39mais la consommation
45:40est restée timide.
45:42Je pense qu'il va encore
45:42falloir quelques mois
45:43pour qu'on voit vraiment
45:44l'apport bénéfique
45:46du changement.
45:47On communique dessus,
45:49on a sorti un flyer
45:50des 10 bonnes raisons
45:51de venir à consommer
45:52et se balader à Manos
45:53pour justement
45:54montrer aux gens
45:55comment la ville
45:56était belle maintenant.
45:57Les clients consomment peu
45:58mais les commerçants
45:59s'installent.
46:00En 5 ans,
46:01la vacance commerciale
46:02a été amplement réduite
46:03dans le centre-ville.
46:04Il fallait à la fois
46:05donner envie
46:06aux investisseurs
46:07de venir
46:07réinvestir
46:09sur le volet commercial
46:10réinvestir bien évidemment
46:11aussi sur le volet
46:12de l'habitat.
46:13C'était aussi
46:13un volet fédérateur
46:14parce que je crois
46:15que c'est ce qui rend
46:16la fierté aux habitants
46:18de se dire
46:18on a un beau centre-ville.
46:20Ce sont environ
46:2020 millions d'euros
46:21qui auront été investis
46:23sur les travaux
46:23du centre ancien Manosquin.
46:26Et Digne,
46:27on prend la direction
46:28de Digne maintenant
46:29une ville qui investit
46:30massivement
46:30plus de 100 millions d'euros
46:32de projets sur la table
46:33via le plan
46:34Action Cœur de Ville
46:35et de l'autre
46:36une réalité
46:36qui malheureusement
46:37persiste
46:38des rideaux baissés
46:39et un sentiment
46:40de baisse
46:40de fréquentation.
46:41Patricia Granet-Brunello,
46:43bonsoir,
46:43vous êtes la maire
46:44de Digne-les-Bains.
46:46Vous déployez
46:47beaucoup d'énergie
46:48avec ce plan
46:48à 100 millions d'euros.
46:50Pourtant,
46:50les habitants,
46:51quand on discute
46:51avec eux,
46:52quand on se promène
46:53en ville aussi,
46:54on peut avoir
46:54ce sentiment
46:55de désertification.
46:57Pourquoi est-ce
46:57que c'est si dur
46:58de faire revenir
46:59de la vie
46:59en centre-ville ?
47:01Alors d'abord,
47:03moi je vais corriger
47:04ce que vous dites,
47:05la désertification.
47:07Je veux bien
47:07qu'on l'emploie
47:08pour les médecins,
47:09mais encore ça va mieux.
47:11Mais pas pour ça,
47:12parce que quand on fait
47:13le bilan
47:13des commerces
47:15en centre-ville à Digne,
47:16même s'il faut y travailler
47:17d'arrache-pied tout le temps,
47:19on est à 12,4 commerces
47:21pour 1 000 habitants
47:24à Digne,
47:25alors que la moyenne
47:26pour les villes
47:27de la même strade,
47:28c'est 9 commerces.
47:29Donc on n'est pas
47:31en désertification
47:33à Digne,
47:33surtout pas.
47:34Après, ça bouge,
47:35ça change,
47:36ça évolue
47:36et le commerce
47:37a évolué
47:38et il faut accompagner
47:39le changement
47:40et être toujours
47:42très très attractif
47:43pour créer de l'animation
47:44et faire venir
47:44les gens en centre-ville
47:45par rapport au fait
47:47qu'ils vont aussi
47:49dans les zones
47:50d'activité
47:52et notamment
47:53à Saint-Christophe
47:54pour Digne-les-Bains.
47:56Pourtant,
47:57effectivement,
47:58il y a des commerces
47:59mais malgré tout,
48:00l'attractivité,
48:01c'est au cœur
48:02de la campagne
48:02à Digne-les-Bains.
48:03Tous les candidats
48:04en parlent,
48:04donc c'est qu'il y a
48:05quand même un sujet
48:06à ce niveau-là.
48:07Est-ce que c'est plus dur
48:08que dans d'autres villes
48:09comme Manosque,
48:10par exemple,
48:10qui est desservie
48:11par l'autoroute
48:11où il y a le train
48:13qui passe ?
48:14Est-ce que pour Digne,
48:14qui est un peu plus enclavé
48:15dans la vallée de la Bléonne,
48:16est-ce que c'est plus dur
48:17d'avoir une activité économique
48:19florissante ?
48:21Je pense qu'il faut remettre ça
48:24déjà dans le contexte national
48:26et je ne pense pas
48:28que ça soit plus compliqué
48:29à Digne-les-Bains,
48:30ce n'est que oui,
48:31il y a l'enclavement,
48:31oui,
48:31on a nos particularités
48:32mais nos défauts
48:35et nos atouts,
48:35on les connaît très très bien.
48:38Je pense qu'aujourd'hui,
48:39il faut que tout le monde
48:40arrête de faire du Digne-Bashing
48:42et qu'il faut regarder
48:43le verre à moitié plein.
48:44À partir de ce moment-là,
48:46on ira tous mieux dans nos têtes.
48:47Maintenant,
48:48nous,
48:48on n'arrête pas sur le commerce
48:49donc on a lancé
48:50une grosse étude
48:51sur la dérodynamisation
48:52commerciale
48:53du centre-ville.
48:55Ça veut dire
48:56d'abord
48:58que ce qui a déjà été fait,
48:59on a eu un label
49:01sur les commerces
49:03de centre-ville,
49:04on a eu le label national,
49:06on a pu investir
49:08grâce à la région
49:09sur des réfections
49:10de commerce
49:11de 187 000 euros
49:13avec la région.
49:16On sait maintenant
49:16l'attractivité,
49:18je pense que
49:18mon adjoint à l'attractivité,
49:20Bernard Piré,
49:21a fait énormément
49:22de manifestations
49:23pour dynamiser
49:24le centre-ville.
49:25On accompagne les commerçants
49:26quand ils veulent
49:27eux aussi faire
49:28des manifestations.
49:30Parallèlement,
49:31on va lancer,
49:34on va être lancé
49:34sur le prochain mandat
49:35la préemption
49:37de commerces
49:37qui vraiment
49:38ne servent plus à rien
49:40pour les réhabiliter
49:42et les remettre
49:42à la vente
49:43et on va revoir
49:44le plus
49:44puisqu'on a fait
49:45le scot
49:45à Provence
49:46à Pagglomération,
49:47un plus
49:48qui va permettre
49:48de redéfinir les lieux,
49:50c'est-à-dire
49:51on ne peut plus avoir
49:52un commerce
49:52complètement écoté,
49:53il y a des rues
49:53dans la ville
49:54de Dignes-les-Bains
49:54où ce n'est plus la peine
49:55de mettre du commerce
49:56et par contre,
49:56il faut densifier
49:57d'autres zones
49:59beaucoup plus intéressantes
50:00comme la rue de Lubac,
50:02les traversées
50:03qui rejoignent
50:03le boulevard Gassendi,
50:04le boulevard Gassendi.
50:06Donc la stratégie,
50:07on est loin
50:09d'être les plus mal lotis
50:10et on a une stratégie
50:12en tout cas forte
50:13de développement
50:14commercial
50:14qui est en cours
50:15sur la ville
50:16de Dignes-les-Bains.
50:18Vous avez aussi
50:19l'opération
50:19Pied-de-Ville
50:20qui représente
50:21un investissement
50:22de plus de 9 millions d'euros
50:23notamment pour rénover
50:24l'habitat ancien.
50:26Qui est-ce que vous espérez
50:27attirer justement
50:27dans ce lieu,
50:29faire revenir
50:29en centre-ville
50:30grâce à ces nouveaux logements ?
50:33On souhaite faire revenir
50:36des personnes
50:36qui ont un peu plus
50:38de pouvoir d'achat
50:39parce que c'est une autre façon
50:40de pouvoir
50:41de les fixer en ville
50:42et puis
50:43de consommer en ville.
50:45Au-delà de ça,
50:46il y a le commerce,
50:47il y a tous les aménagements
50:48parce qu'il y a
50:48de gros gros aménagements
50:49du centre ancien
50:50qui vont arriver
50:52et on réfléchit aujourd'hui
50:54aussi
50:54on a acquis
50:55l'hôtel Julia
50:56de l'opportunité
50:58d'une extension
50:59de la maison de santé
51:00c'est indispensable
51:01d'en mettre une partie
51:02à l'hôtel Julia
51:03de par exemple
51:04dans les locaux commerciaux
51:06qu'on aura
51:07en bas de ces immeubles
51:08plutôt mettre
51:09des services
51:11pourquoi pas
51:12remettre le CCAS
51:13en centre ancien
51:14de créer petit à petit
51:16une dynamique
51:17pour que les gens
51:18viennent habiter
51:18en centre ancien
51:19parce qu'on réhabilite
51:20et à leur disposition
51:22tous les services
51:23pour pouvoir aller à pied
51:24que ce soit
51:25dans les commerces
51:26bien évidemment
51:27mais également
51:28accéder aux services
51:30en temps réel
51:31et sans prendre la voiture
51:33pour devoir se déplacer
51:34et faire des kilomètres
51:36Patricia Granet Brunello
51:38j'ai une toute dernière question
51:39il faudra y répondre
51:40en un mot
51:40parce qu'on n'a plus
51:41beaucoup de temps
51:41vous ne vous représentez pas
51:43aux élections municipales
51:45est-ce que vous allez soutenir
51:46Francis Cune ?
51:49oui
51:49voilà
51:51merci pour votre réponse
51:52voilà c'était parfait
51:54on reste dans les timings
51:55merci beaucoup
51:56Patricia Granet Brunello
51:57d'avoir été avec nous
51:58sur BFM d'ici
51:59et ce soir
52:01une émission spéciale
52:02sur BFM d'ici
52:03donc nos maires
52:04ont des idées
52:05des questions de sécurité
52:06de santé
52:07au coeur des débats
52:07avec de nombreux élus
52:09pour essayer de débattre
52:10autour de ces questions là
52:11Camille Galtier
52:12le maire de Manos
52:13que notamment
52:13fera partie des intervenants
52:15les Alpes de Haute-Provence
52:18et les Hautes-Alpes
52:19seraient les départements
52:20les plus aventuriers
52:21de France
52:22c'est en tout cas
52:23ce qu'affirme Aladinia
52:24c'est une plateforme
52:25de réservation de séjour
52:27un classement déterminé
52:28par des critères sportifs
52:29environnementaux
52:30et d'accès aux infrastructures
52:32d'activités de plein air
52:33les explications
52:34d'Elsa Caballero
52:35c'est un classement
52:37qui met en avant
52:38les activités de plein air
52:39tous les départements
52:40reçoivent une note sur 10
52:42rapportée à 10 000 habitants
52:43pour l'équité
52:44en tête du classement
52:45retrouve notre département
52:47des Alpes de Haute-Provence
52:48avec un score global
52:49de 9,46 sur 10
52:51les Hautes-Alpes
52:52sont juste derrière
52:53avec 9,32 sur 10
52:54sur plusieurs critères
52:56les Alpes de Haute-Provence
52:57arrivent en tête
52:58du top 10
52:59notamment grâce
53:00aux points d'accès
53:00au canyoning
53:01il y en a plus de 14
53:03pour 10 000 habitants
53:04dans le département
53:05alors que la moyenne nationale
53:06est de 0,65
53:08dans le département
53:10on retrouve deux fois plus
53:11de sentiers de trail
53:12et de randonnée
53:12que la moyenne nationale
53:1339 pour 10 000 habitants
53:16le département
53:17se distingue aussi
53:17pour ses voies d'escalade
53:19258 voies
53:20pour une moyenne nationale
53:21en dessous des 30
53:22le point faible
53:23pour le 0,4
53:24c'est la présence
53:25de Via Ferrata
53:260,12
53:28alors que les Hautes-Alpes
53:29se placent en tête
53:29avec plus d'une voie
53:31pour 10 000 habitants
53:32justement
53:33les Hautes-Alpes
53:33deuxième du classement
53:35se distinguent
53:36grâce au terrain
53:36pour le vol libre
53:37le parapente
53:38le deltaplane
53:39ou le kite
53:398,35 terrains
53:41pour 10 000 habitants
53:42c'est le plus haut score
53:44tout département confondu
53:45avec un tel classement
53:47pas étonnant
53:47que nos départements
53:48attirent de plus en plus
53:49de touristes
53:50particulièrement sportifs
53:52et maintenant
53:53cap sur Noël
53:54et jusqu'au bout du décompte
54:03à BFM d'ici
54:03on veut vous offrir
54:04des reportages
54:05parfois plein de magie
54:06qui vous donne
54:07un petit avant-goût
54:08des festivités
54:09pour compter les jours
54:10qui nous séparent
54:11de l'ouverture des cadeaux
54:12on ouvre nous
54:13notre calendrier de l'Avent
54:15donc la première case
54:16aujourd'hui
54:17et ça concerne
54:17et bien là aussi
54:18un calendrier de l'Avent
54:19une tradition
54:20à laquelle
54:20beaucoup sont attachés
54:22et pas obligés
54:23de prendre un calendrier
54:24d'une grande marque
54:24puisque des entreprises
54:25locales en proposent
54:26également
54:27d'Oraison à Villeneuve
54:28le reportage
54:29de Laurie Charrier
54:30pour patienter
54:31jusqu'à Noël
54:32faites-vous partie
54:33de ceux qui optent
54:34pour les calendriers
54:34de l'Avent
54:35on en achète
54:36pour les enfants
54:37même pour nous
54:37on en achète
54:38et même pour les chiens
54:38et chats
54:39bien sûr j'en achète
54:40même pour moi
54:41c'est vrai ?
54:42c'est des calendriers
54:43en chocolat ?
54:44t'es parti
54:45le calendrier de l'Avent
54:46en chocolat
54:46est certes
54:47le plus classique
54:48mais on en trouve
54:48aussi certains
54:49avec des produits basalpins
54:50il est imaginé
54:51pour avoir vraiment
54:52un éventail
54:54de tous nos produits
54:55des confiseries
54:56pâtes de fruits
54:57des confiseries chocolatées
54:58cette année
54:58il est vraiment victime
54:59de son succès
55:00des calendriers
55:01avec des produits locaux
55:02à déguster
55:02mais aussi à boire
55:03chez Tardoc à Villeneuve
55:05le calendrier de l'Avent
55:06propose de découvrir
55:0724 T
55:08y compris les petits nouveaux
55:09de la gamme de Noël
55:10mais c'est un calendrier
55:11qui se veut aussi solidaire
55:12il a été développé
55:13comme chaque année
55:14en collaboration
55:15avec 1% for the Planet
55:17Tardoc est membre du collectif
55:18depuis 2018
55:19et reverse 1%
55:20de son chiffre d'affaires
55:21chaque année
55:22au collectif
55:23et derrière
55:24ce calendrier
55:25chaque jour
55:26vous avez
55:26une petite case
55:27et un QR code
55:28à flasher
55:29qui vous permet
55:29de découvrir
55:30une association
55:30qui oeuvre pour la planète
55:32et si le coeur vous en dit
55:33de faire un don
55:34l'an passé
55:35240 000 euros
55:36ont été récoltés
55:37grâce à ce calendrier
55:38et cette année
55:39le décompte jusqu'à Noël
55:40se fera aussi en magasin
55:41du 1er au 24 décembre
55:43avec une opération
55:44qui met en lien
55:44d'autres acteurs du territoire
55:46on a mis en valeur
55:47tous les partenaires
55:48de la route
55:48Saveur et Senteur
55:49qui est un collectif
55:50d'entreprises spécialisées
55:51dans l'artisanat
55:52et donc chaque jour
55:53nos clients pourront retrouver
55:54soit des promotions en boutique
55:55soit des produits offerts
55:56de ces partenaires-là
55:57entre les calendriers
55:58de l'Avent
55:59et les petites attentions
56:00les commerçants
56:00sauront vous faire patienter
56:01jusqu'au réveillon
56:02Et vous avez peut-être commencé
56:05à décorer votre sapin
56:06envoyez-nous la photo
56:08vous pouvez flasher le QR code
56:10qui s'affiche à l'écran
56:11vous pouvez aussi nous l'envoyer
56:12par mail à rédaction
56:13en rebase bfmdc.fr
56:16ou par SMS au numéro de téléphone
56:18qui s'affiche à l'écran
56:19également le 0601 90 58 10
56:23à l'écran
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