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Punchline - Guerre en Ukraine : «La Russie continue de tuer et de détruire» selon Emmanuel Macron
Europe 1
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il y a 8 minutes
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00:00
8h41 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:03
Volodymyr Zelensky était cet après-midi à l'Elysée,
00:06
rencontre avec Emmanuel Macron, conférence de presse.
00:08
On va écouter 30 secondes du président français,
00:10
estimer que la Russie continue de détruire l'Ukraine,
00:13
et je vous passe la parole en rigueur.
00:14
D'abord Emmanuel Macron.
00:16
Je veux ici d'abord témoigner au président Zelensky,
00:18
à travers lui et à toute l'Ukraine.
00:21
Tout notre soutien,
00:23
après les nouvelles frappes qui ont visé le pays,
00:26
martyrisé la ville de Kiev,
00:27
et je voudrais ici redire nos condoléances.
00:32
Et après ces dernières heures,
00:34
la frappe qui a touché Dnipro,
00:36
là aussi en faisant plusieurs victimes civiles.
00:40
Au moment où on parle de paix,
00:41
la Russie continue de tuer et de détruire.
00:45
C'est évidemment une insulte aux droits
00:48
et un obstacle à la paix.
00:50
Voilà pour Emmanuel Macron.
00:51
Henri Guéno, est-ce qu'il y a encore une voie
00:53
pour que l'Ukraine ne soit pas dépecée par la Russie ?
00:56
Alors d'abord un mot sur ce que vient de dire le président de la République.
01:00
Comme si c'était quelque chose d'absolument extraordinaire et d'inédit,
01:04
que pendant qu'on discute d'un éventuel cessez-le-feu,
01:09
d'un éventuel armistice,
01:11
ou même d'un traité de paix,
01:12
les gens continuent à se battre.
01:14
À la fin de la Première Guerre mondiale,
01:18
ils se sont battus,
01:19
alors entretués encore dans les assauts de tranchée à tranchée,
01:24
entre les Allemands et les Français,
01:26
les Anglais et les Américains,
01:28
alors qu'on discutait déjà,
01:30
on recevait déjà les plénipotentiaires allemands
01:32
pour discuter de l'armistice.
01:33
Bon, il n'y a pas de quoi s'en étonner.
01:36
On peut déplorer, on peut trouver ça triste,
01:38
mais le plus triste, voyez-vous,
01:39
c'est de nourrir la guerre qui tue des milliers,
01:41
des milliers, des dizaines de milliers,
01:42
des centaines de milliers de gens.
01:44
Voilà ce que fait le Président de la République depuis le début.
01:46
Au lieu, après tout, la France aurait pu jouer un rôle.
01:51
Elle aurait pu le jouer en 2022,
01:52
mais elle pourrait le jouer maintenant.
01:54
Le Président de la République aurait très bien pu aller voir Donald Trump
01:57
et lui dire la France est prête à travailler avec vous
02:01
pour trouver un plan de paix.
02:03
Et elle serait au cœur des discussions,
02:05
avec la volonté de trouver un plan de paix,
02:06
alors que là, les dirigeants européens
02:08
et le Président de la République en particulier
02:09
n'ont pas la volonté d'arrêter la guerre, en fait.
02:14
Parce qu'arrêter la guerre aujourd'hui,
02:16
ça veut dire donner la partie à la Russie.
02:21
Ça veut dire qu'il va y avoir des concessions.
02:24
D'autant plus que la Russie n'est pas demandeuse.
02:27
Elle est probablement prête à discuter
02:28
en fonction de ce qu'on lui propose,
02:30
mais elle n'est pas demandeuse de la paix.
02:33
Donc, si on arrête aujourd'hui,
02:34
évidemment, ça ne pourra se faire que sur le fondement
02:38
de concessions de la part de l'Ukraine.
02:43
Mais il faut être réaliste.
02:45
À la fin des fins, l'Ukraine ne va pas reprendre
02:47
les territoires qui ont été pris par la Russie.
02:51
Elle ne va pas reprendre la Crimée.
02:54
Voilà la question de savoir si on veut que ça s'arrête.
02:56
Donc la France aurait pu jouer un rôle,
02:58
je ne dis pas qu'on aurait réussi,
02:59
mais en tout cas, elle aurait pu jouer un rôle
03:01
dans la capacité de l'Occident
03:07
à faire bouger les lignes
03:08
pour essayer d'arrêter ce massacre.
03:10
Mais non, on continue avec un discours
03:12
qui me paraît, moi, à la fois surréaliste,
03:15
extraordinairement dangereux,
03:16
et pour lequel, au fond, le président de la République
03:18
n'a aucun mandat.
03:20
Il n'a aucun mandat pour attiser les choses
03:21
de cette façon.
03:23
Et c'est se cacher derrière la morale universelle,
03:25
alors que ça n'a rien de moral.
03:26
Faire la guerre par procuration,
03:28
ce n'est pas moral du tout.
03:29
Vous avez aussi été surpris par l'annonce
03:31
d'un retour du service national
03:33
la semaine dernière, Henri Guénaud ?
03:35
Alors, le président de la République,
03:38
dans sa campagne 2017, disait
03:40
qu'on va refaire le service militaire.
03:43
Il a fait le SNU, le service national universel,
03:47
qui n'était pas du tout universel,
03:48
qui était réservé aux mineurs.
03:51
Ce qui a été un échec total.
03:54
C'était ni le brassage social,
03:56
parce que, comme c'était volontaire,
03:58
eh bien, n'y sont allés que ceux
04:00
qui avaient vraiment envie.
04:01
Donc, pas du tout les populations
04:03
qu'on voulait mélanger à d'autres populations
04:05
pour faire de l'intégration,
04:07
de l'assimilation ou de la socialisation.
04:10
On n'a pas touché beaucoup de monde.
04:12
Ça a été une désorganisation terrible.
04:14
Ça a coûté très, très cher.
04:16
Donc, il a dû abandonner ce projet,
04:18
mais il ne pouvait pas rester sur cet échec.
04:20
Maintenant, il nous propose
04:21
un deuxième faux-semblant.
04:22
Vous savez, c'est Potemkin.
04:24
Il faisait construire des faux villages
04:27
pour faire visiter à Catherine II,
04:29
pour dire, regardez comment les gens vivent bien.
04:32
C'est terrifiant.
04:35
Je ne peux pas avoir perdu.
04:38
Je ne peux pas avoir échoué.
04:40
Et puis, ça, ça ne sert à rien.
04:43
Ça gâche une fois de plus
04:45
la question du service militaire.
04:47
Or, c'est une vraie question.
04:49
C'est une vraie question,
04:50
mais il gâche tout ce qu'il touche,
04:51
en faisant semblant,
04:53
en détruisant l'idée.
04:54
Or, on a besoin d'un vrai débat
04:56
sur le service militaire.
04:58
Soit on veut que cette société
04:59
redevienne une société.
05:02
On veut que notre jeunesse
05:03
cesse d'être, pour une partie
05:05
de plus en plus importante,
05:07
atteinte par ce que les sociologues
05:08
appellent l'anomie,
05:09
c'est-à-dire l'absence totale
05:10
de normes et de repères.
05:11
Et à ce moment-là,
05:12
on s'en donne les moyens.
05:13
Les moyens, c'est l'école
05:14
qu'il faut reconstruire.
05:15
Et pas reconstruire en disant,
05:17
oh là là, il faut que les parents
05:19
co-gèrent l'école,
05:20
il faut décentraliser.
05:21
Non, non, il faut l'école
05:23
dans laquelle on fait à la même heure,
05:25
le même jour, le même problème
05:26
sur toute la France,
05:27
la même dictée, etc.
05:29
Voilà, il faut revenir
05:30
à des choses essentielles.
05:32
Et pas dire aux enfants non plus,
05:33
vous faites ce que vous voulez,
05:34
vous parlez comme vous voulez,
05:35
vous écrivez comme vous voulez.
05:36
Il faut en finir avec tout ça.
05:37
Et puis deuxièmement,
05:38
il faut l'autre chaînon du maillon,
05:42
l'autre maillon, pardon,
05:43
de la chaîne,
05:43
c'est le service militaire.
05:46
Je renvoie tout ce...
05:47
Donc le vrai service militaire.
05:48
Le vrai service militaire.
05:49
Je renvoie tous ceux
05:49
qui m'expliquent
05:50
que ce n'est pas le rôle de l'armée.
05:52
Le rôle de toutes les institutions
05:53
est d'essayer
05:54
de reconstituer la nation.
05:57
Quand ça ne se fait pas tout seul,
05:59
il faut que chacun y participe.
06:01
Eh bien oui,
06:01
l'armée est aussi
06:02
l'instituteur de la nation,
06:04
comme l'école.
06:04
Et comme la famille aussi,
06:06
mais quand la famille s'affaiblit,
06:07
il faut bien que les institutions
06:08
la remplacent.
06:09
Donc on fait aussi
06:10
de l'éducation à l'école,
06:11
pas seulement de l'instruction.
06:13
Et on va instruire aussi
06:14
au service militaire.
06:16
Il y a tous ceux qui l'ont fait
06:17
qui ont fait un vrai service militaire,
06:19
pas qui se sont planqués dans les...
06:21
Non, mais...
06:22
Il y a beaucoup
06:22
qui se sont planqués.
06:24
Ils comprennent
06:25
ce que ça veut dire.
06:26
Ils comprennent
06:26
ce que ça veut dire.
06:27
C'est un instrument
06:28
de socialisation.
06:30
C'est le seul moment
06:31
où c'était le seul moment
06:32
et ça...
06:33
où la jeunesse peut rencontrer
06:35
à la fois la règle
06:36
et l'obligation.
06:38
C'est le seul moment
06:39
où on peut mettre en...
06:42
faire une grande...
06:43
Enfin, une grande organisation
06:46
de socialisation
06:47
dans un pays
06:47
qui est en train
06:48
de se désocialiser.
06:50
Alors, on va dire
06:51
que ça coûte cher.
06:52
Vous remarquerez
06:53
que d'avoir supprimé
06:53
le service militaire,
06:54
ça n'a pas fait augmenter
06:55
à l'époque
06:56
les budgets des armées.
06:57
Donc, ça ne nous a pas
06:58
non plus réduit nos déficits.
07:00
Donc, ça coûtera cher au début.
07:04
Mais après tout,
07:05
la Troisième République
07:05
qui a réinventé
07:07
le service militaire,
07:08
il n'y en avait plus
07:08
depuis la fin de l'Empire.
07:12
Il n'y a plus de levée en masse,
07:13
en tout cas.
07:14
Elle a, en quelques décennies,
07:17
construit des casernes
07:18
dans tout le pays.
07:19
Et à l'époque,
07:20
elle est arrivée
07:20
jusqu'au service militaire
07:21
de trois ans.
07:22
Elle l'a fait
07:23
en réduisant les déficits
07:25
et en investissant partout.
07:26
On a oublié
07:27
toutes les leçons de l'histoire.
07:28
Et on a oublié
07:30
que la guerre,
07:33
ça ne peut pas se gagner
07:34
quand l'armée
07:35
n'est pas adossée
07:36
à une société
07:36
qui a une forte cohésion.
07:39
Si on laisse continuer
07:41
à se fracturer notre société,
07:43
on va à la catastrophe.
07:45
Et donc, ça,
07:46
ça nous coûte
07:46
très très cher aujourd'hui.
07:48
Très très cher.
07:48
La désocialisation,
07:50
l'anomie
07:51
d'une partie croissante
07:52
de la jeunesse
07:52
coûte infiniment plus cher
07:54
que ne coûtera
07:54
le rétablissement
07:55
du service militaire.
07:56
Mais bien sûr,
07:57
ça ne peut se faire
07:57
qu'avec un vrai débat.
07:58
Ça ne peut se faire
07:59
qu'avec un référendum
08:00
parce que c'est un choix
08:00
de société.
08:01
Et ce choix de société,
08:03
il doit être proposé
08:04
aux Français,
08:04
et non pas gâché
08:05
par des gadgets
08:05
comme celui
08:06
que le président
08:06
de la République
08:07
vient de mettre
08:07
sur la table
08:08
et pas seulement
08:09
dans l'objectif
08:09
de combattre la Russie.
08:10
Je ne sais pas
08:11
qui sera notre ennemi
08:12
demain ou après-demain,
08:13
je ne sais pas
08:13
où il sera,
08:14
mais indépendamment de ça,
08:15
le monde est dangereux
08:16
et notre société
08:17
est en train
08:18
de partir en morceaux.
08:20
C'est à ça
08:21
qu'il faut répondre
08:22
et il faut y répondre
08:23
le plus vite possible.
08:24
Henri Guénaud
08:25
qui propose un référendum
08:26
sur le rétablissement
08:27
d'un service militaire.
08:27
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