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Télématin reçoit l'humoriste et comédien Max Boublil à l'affiche de la pièce "L'expérience théâtrale" de Laurent Ruquier.
Télématin reçoit l'humoriste et comédien Max Boublil à l'affiche de la pièce "L'expérience théâtrale" de Laurent Ruquier.
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00:00Notre invité est sympa, il est talentueux et en plus il est là en direct, il se lève, j'avais une inquiétude, mais non, je me lève super tôt, j'ai des enfants, vous rigolez quoi, c'est vrai que j'ai une tête du mec qui vient de se lever, la coiffure, vous avez un petit truc, c'est de l'autre côté, alors on va vous saluer très officiellement, bonjour, bonjour, bonjour, enchanté, non mais je vous taquine parce que c'est vrai que normalement vous êtes un comédien, il n'est pas du matin, non c'est pas vrai, moi je me lève très tôt, je fais beaucoup de sport, je travaille, j'emmène mes enfants à l'école, voilà,
00:30Non, non, je me lève très tôt, on est ravis en tout cas de vous accueillir, on va parler de cette pièce, l'expérience théâtrale, pièce de Laurent Ruquier avec François Berléand, ça se passe au théâtre de la Michaudière, ça marche très fort et c'est très drôle, mais on commence par la séquence que le monde entier nous en vient, ça s'appelle du tac au tac, je vous en prie, une minute de questions tous azimuts, vous me répondez rapido s'il vous plaît, je ne suis pas obligé de répondre par oui ou par non, non, non, non, non, non, attention, le chrono démarre top, votre surnom quand vous étiez petit, Max, Max où, votre pire défaut,
01:00Oh, je suis trop généreux, on m'a dit du tac au tac, mon pire défaut, je dirais que je suis, peut-être, j'apprends pas bien mes textes,
01:10Ah, alors ça c'est pas bien, on va en reparler, je suis un peu approximatif, votre juron préféré, Max, je vais pas le dire ici, si, si, c'est le but, oh putain de merde, un truc comme ça, je l'ai un petit peu changé, j'ai un petit peu adouci,
01:20Si vous n'aviez pas été comédien, quel autre métier auriez-vous pu exercer ? Agent immobilier, j'adore immobilier, je vous aurais bien vu, je vous offre 100 euros, rêvez pas, c'est pour de faux, je vous donne 100 euros, vous les dépensez en quoi ?
01:30100 euros, pas 100 euros, 100 euros, excusez-moi Bernard Thibault, vous me donnez 100 euros, qu'est-ce que j'en fais ?
01:39Je vais les donner à quelqu'un qui en a besoin dans la rue, oh, on se rajoute généreux en qualité, complétez s'il vous plaît, dans la vraie vie, François Berlaon est un vrai ?
01:50Un vrai, un vrai vieux monsieur, merci Max, vous étiez bon dans le tac au tac, ah bah bien sûr, moi je suis tac tac, même le matin, et vous en jouez dans vos rôles respectifs, vous jouez évidemment de cette différence d'âge, vous êtes sur la scène du Théâtre d'Amicheaudière,
02:08dans l'expérience théâtrale, pièce drôle, il faut imaginer, il n'y a même pas de rideau qui se lève, vous êtes sur scène Max ?
02:15Exactement, moi j'arrive en deuxième, moi j'arrive en retard, et on est deux comédiens qui venons voir le public.
02:20Il y a des fauteuils rouges face au public.
02:22Voilà, on est face au public, et en fait, c'est un prétexte, un espèce de two man show, c'est-à-dire qu'on va se charrier pendant une heure et demie, on va parler du public, on va faire des fausses impros.
02:33Des secrets du théâtre, c'est ça Max ?
02:34Des secrets, on va apprendre plein de choses, c'est vrai, on va apprendre plein de choses sur le théâtre, d'où vient le merde, d'où vient, pourquoi on ne met pas de verre sur scène,
02:42qu'est-ce que c'est faire un four, d'où ça vient, voilà, plein de choses comme ça, j'essaie de me souvenir, parce qu'on est le matin, tout ce qu'on a toujours voulu savoir,
02:49et c'est surtout prétexte à faire un two man show qui est très rigolo.
02:53Exactement, évidemment, c'est écrit par Laurent Rucki, donc c'est drôle, petit extrait lorsque vous évoquez justement le public qui est devant vous, regardez.
02:59Cette femme là, au deuxième rang de Corbeil, fauteuil P49, elle s'appelle Nicole, elle vient voir tous mes spectacles, elle est là tous les soirs.
03:08Et elle est bien là ?
03:10Nicole, elle est toujours bien, elle rit quand c'est drôle, elle pleure quand c'est triste, elle a une qualité d'écoute extraordinaire,
03:18et en plus, elle n'a mieux que pour moi.
03:22Ah c'est vrai, elle regarde que vous, ça doit lui faire bizarre que ce soit nous qui la regardions ce soir.
03:28Oui, mais je ne sais pas, j'observe depuis un certain temps, il y a quelque chose de changé.
03:34Elle a peut-être vieilli, si elle a vu toutes vos pièces.
03:38Vous êtes hyper attentif en regardant, c'est pas dur de se regarder ?
03:44Ah ouais, au début on est hyper attentif et après ça part en battle, après ça devient la folie.
03:49C'est sûr que là vous regardez l'image et vous êtes en playback dessus.
03:52Ah oui, c'est vrai, vous m'avez vu en train de faire le texte ?
03:54Absolument.
03:55Ah mais j'ai même pas fait exprès, et parfois j'ai peur que quand lui récite son texte, parce que j'attends la chute, la grosse vanne,
04:00et parfois j'ai peur de faire la même mime et le truc, ça il ne faut pas normalement, parce que non, je ne me suis pas rendu compte.
04:06Alors c'est une pièce qui est hyper originale, elle ne ressemble pas au précédent de Laurent Recuil, vous vous êtes dit quoi la première fois en lisant le texte ?
04:12Ah moi je me suis dit tout de suite, c'est très drôle, ça va être très drôle de faire les deux spectateurs qui viennent voir le public.
04:16Donc zéro doute ?
04:17Moi je n'ai pas eu de doute sur l'écriture, j'ai trouvé ça très drôle tout de suite.
04:20Après il a fallu qu'on adapte à nos deux personnages, c'est-à-dire qu'aussi on se moque beaucoup l'un de l'autre.
04:24Moi je me moque beaucoup de lui sur son âge, sur sa grande expérience du théâtre, et moi je passe un peu pour le naïf, le crétin dans l'histoire.
04:32Le candide.
04:32Le candide, le petit jeûne, je ne peux plus trop, vu mon âge de moins en moins faire le petit jeûne.
04:37Vous avez la physique d'adoles.
04:38Ah vous êtes gentil, j'ai bien fait de venir.
04:40C'est vrai.
04:41Ah vous êtes sympa, j'ai pourtant 74 ans, c'est-à-dire qu'on ne dirait pas.
04:46La nature est bien faite.
04:48Alors parmi les thèmes évoqués, Max, on disait qu'il y a le trou de mémoire, les portables qui sonnent, les rappels à la fin, notamment.
04:54Vous parliez là dans du tac au tac, du texte.
04:57Oui.
04:57Vous avez du mal à prendre votre texte, c'est ça ?
04:59Moi, parfois, sur les films et sur les pièces, j'aime bien adapter.
05:04Donc parfois, je ne l'apprends pas au mot près, ce qui me permet de rajouter des choses et d'adapter un petit peu.
05:09Et parfois, il y a des réalisateurs qui sont très à cheval sur le texte.
05:12J'ai toujours peur de faire une faute de français.
05:14Très à cheval sur le texte.
05:15Donc, il y en a pour qui c'est plus dur.
05:18Mais c'est vrai qu'on m'a reproché parfois sur des films, des choses, de ne pas le connaître au corps d'eau, comme on dit.
05:23Oui, donc ça veut dire que vous ne connaissez pas beaucoup.
05:24Oui, exactement, de le découvrir dans la loge le matin en me faisant maquillage.
05:27Ah putain, c'est ça la scène aujourd'hui ?
05:29Bon, écoute, j'ai 5 minutes.
05:31Alors dans la salle, il paraît que quand les comédiens entrent en scène, les spectateurs les scannent un petit peu.
05:36Oh, il est plus grand, plus petit, plus beau, moins beau.
05:39Ça vous est déjà arrivé ?
05:40Oui, alors oui, oui, on regarde.
05:42Moi déjà, à l'oreille, j'entends un petit peu comment va être la salle, parce que moi je suis très sur le son.
05:47Et à l'oreille, tu sens une salle qui va partir très fort, c'est-à-dire qu'elle fait du bruit avant de rentrer sur scène.
05:52Quand ça discute.
05:53Ah, quand ça bouillonne, tu te dis, putain, ce soir, ça va être bon.
05:55Et quand elle est trop calme, tu te dis, putain, ce soir, il va falloir aller les chercher, il va falloir les réveiller, quoi.
05:59Alors, il y a parmi les sujets qui irritent les comédiens, paraît-il, c'est la toux.
06:04Lorsqu'un spectateur tousse, il paraît que tout le monde se met à tousser.
06:07Ah ouais, ça le rend fou, lui.
06:09Extrait, regardez.
06:12Merci beaucoup.
06:13Non, non, non, ça ne va pas commencer.
06:14Qu'est-ce qu'il y a de la toux ?
06:16J'ai la peine de tout sauter ?
06:17Oui, mais on sait comment ça se passe, il y en a un qui commence, après c'est moi, après c'est toute la salle.
06:21C'est tout comme ça.
06:22On dirait que le matin, les gens se réveillent, ils toussent et...
06:27Chérie, c'est sûr d'aller au théâtre.
06:29Vous confirmez que la toux, c'est...
06:36Ah, c'est horrible.
06:37C'est horrible parce que c'est contagieux, il y en a un qui tousse, après tout le monde se met à tousser.
06:41Et surtout, le pire, c'est quand il tousse sur les chutes.
06:43Et donc, il est là, nanana, nanana, et là, il arrive et là, tu dis, putain, t'es obligé de refaire la chute derrière.
06:49Et ça casse l'effet.
06:49Ah oui, ça peut casser l'effet, ça peut casser une vanne, puisqu'on n'a pas de micro sur nous et que c'est vraiment le théâtre, c'est à la voix.
06:55Sauf quand on joue dans des vraiment très grandes salles où on met un micro.
06:58Mais François Berlain, comme c'est un acteur un petit peu à l'ancienne, un vieux monsieur, il ne veut pas de micro.
07:04Donc, t'es obligé de la décaler un peu la chute et de la refaire derrière.
07:07Tu te dis, putain, ils n'ont pas entendu, c'est pour ça que c'est à Paris.
07:10Donc, ouais, ça rend fou ceux qui toussent, il ne faut pas qu'ils toussent au théâtre.
07:12Justement, il paraît que vous et François, vous connaissez très très bien.
07:14Est-ce que ce n'est pas différent de jouer ensemble ?
07:17Ah, parce qu'on sait beaucoup, après, à se connaître aussi sur cette pièce.
07:21Et on se charrie beaucoup et on rajoute beaucoup de chariates qu'on fait en loge.
07:25Il a le trac, horriblement.
07:26Avant la première, mais il était horrible.
07:28Il nous avait dit, c'est une métaphore, qu'il a un trac vomitif.
07:32Non, mais oui, déjà, il va aux toilettes tout le temps.
07:36Pardon, je casse la mythe, mais il va faire caca tout le temps.
07:39Non, mais tout le temps, c'est un truc de fou.
07:42Et avant la première, il avait un trac.
07:45Comme il ne savait pas ce qui fonctionnait, ce qui ne fonctionnait pas.
07:47Moi, j'avais le trac déjà, mais il avait un trac, il m'a scié.
07:49Alors du coup, Max, quand vous avez un partenaire qui est hyper traqueur,
07:53on reçoit ses ondes.
07:55Tu te dis, putain, je le voyais se décomposer avant la première.
07:58Maintenant, qui sait que ça fonctionne et que ça marche vraiment bien la pièce ?
08:01Il est beaucoup plus tranquille.
08:02Il va toujours faire caca quand même.
08:04Mais quelle chance il a d'avoir ce côlon aussi malhéable.
08:07Moi, qui suis plutôt de nature, moi, je suis jaloux.
08:12Un autre rituel ?
08:13Moi, un autre rituel ?
08:14Non, moi, je n'ai pas de rituel.
08:15Moi, j'aime bien qu'on s'amuse, qu'on rigole, qu'on trouve des nouveautés.
08:17Et ce qui est génial, là, c'est qu'on s'amuse vraiment et on se dit,
08:19tiens, ce soir, on va tester ça, on va rajouter un truc.
08:22Et ça, c'est très, très, très kiffant.
08:23Bon, c'est le moment de la première surprise.
08:25Je peux poser une question ?
08:26Rapido.
08:27Adrien, il va souvent aux toilettes, mais ça veut dire qu'il vous le dit ?
08:30Ah oui, il le dit à toute la salle.
08:32Ah oui ?
08:32Enfin, pas à la salle, à toute la loge.
08:34Il dit, je vais aux toilettes.
08:35D'accord.
08:36Et quand il marche, il dit, c'est François Berléand qui marche.
08:39Ah oui, oui, c'est...
08:39Ça ne va pas être triste.
08:40On aimerait bien être cool.
08:41C'est très rigolo, c'est très rigolo.
08:42Je disais, deux surprises pour notre invité ce matin.
08:45Voici une première surprise.
08:46Si je vous dis Françoise, est-ce que vous avez une Françoise dans votre entourage ?
08:50Ma mère ?
08:50Ma maman ?
08:51Oui, je crois que c'est elle.
08:52Non, elle a fait une vidéo ?
08:52Petite anecdote, oui.
08:53Non, elle a fait une vidéo, ma mère ?
09:00J'ai pensé à une anecdote qui était drôle que Max a dû oublier.
09:04Ça s'appelle Opération Pousse-Pousse.
09:07Et en fait, son père l'avait viré parce qu'il restait trop longtemps dans les canapés
09:12à regarder la télé.
09:14Et il a dit, écoute, c'est plus possible.
09:16Donc, il l'a viré de la maison.
09:18Max s'est allé chez son meilleur copain Pierre,
09:22chez lequel, qui lui a offert l'hospitalité dans son dressing.
09:27Là, il avait emmené son matelas.
09:29Et il devait, chaque matin, en échange de ce logement,
09:34accompagner Pierre en scooter à son travail.
09:38Et on a appelé ça l'opération Pousse-Pousse.
09:40Je ne sais pas si Max s'en souvient encore.
09:43Alors ?
09:44Elle est tellement...
09:45C'est trop...
09:46Oui, oui, c'est vrai, c'est vrai.
09:47Attendez, j'ai un peu bizarre de voir ma mère.
09:50Ils ont mis un tableau derrière.
09:52Tu sens qu'ils ont fait une mise en scène.
09:53On est un peu bourgeois.
09:55Ils ont mis derrière un décor de Montmartre.
09:58Tu sens que ça s'est cadré.
09:59C'est ça du tout, en fait, chez eux.
10:00Non, non, mais c'est vrai que tout est calculé.
10:02C'est vraiment votre mère ?
10:03Oui, oui, c'est ma maman.
10:04Et vous en souvenez, alors ?
10:05Oui, oui, je me souviens.
10:06C'est vrai que j'ai joué...
10:07Enfin, j'ai un moment...
10:09Oui, oui, j'ai été squatté
10:11quand j'étais un petit peu comédien chômeur,
10:13quand j'avais 20 ans.
10:14Et mes parents m'ont un peu foutu dehors.
10:16Et j'ai été squatté dans le dressing d'un pote.
10:18Et c'est vrai que mon activité,
10:20en échange du logement,
10:21c'était de l'amener au travail en scooter.
10:23Ce qui n'est pas gage d'une grosse activité.
10:25Non, mais c'est une info que, grâce à Françoise,
10:29la France entière sait maintenant.
10:31C'est vrai.
10:32Merci, Françoise.
10:33Et d'autres infos,
10:34parce qu'on va revenir sur votre parcours
10:35avec Martine Thierry en archive.
10:37Oui, exactement.
10:38Très bien.
10:38L'un des dossiers.
10:39Ah, génial.
10:40Déjà, ma mère, c'était pas mal.
10:42Non, je ne vais pas me mettre au niveau de votre mère.
10:44Vous êtes l'un des premiers à tester votre chance sur Internet.
10:46À l'époque, ça ne se souvait pas trop.
10:48Vous avez posté cette chanson.
10:50On va l'entendre.
10:54Souvenez, ça redit plus de 2 millions de fois.
10:58Ce qui fait que vous avez droit,
10:59et c'est assez rare pour un artiste,
11:00à être interviewé dans l'émission très sérieuse
11:02Complément d'Enquête.
11:05Max Boublil, nous l'avons rencontré
11:07dans un cinéma de la Place Clichy, à Paris.
11:11Ce jour-là, on projette sur grand écran
11:13des petits films d'internautes,
11:15déjà diffusés sur Dailymotion.
11:18Max Boublil est dans son élément.
11:20Il sait que sa nouvelle notoriété,
11:23il la doit au bouche à oreille sur Internet.
11:26Les règles du jeu, elles ont changé
11:28grâce à des sites comme ça.
11:31C'est vachement plus juste.
11:33Ce n'est pas les gens qui connaissent machin,
11:35qui connaissent truc et qui connaissent le patron
11:37de la chaîne de télé.
11:38C'est le mec qui a fait son truc lui-même.
11:41Je ne me souvenais pas du tout de ça.
11:42C'est vrai, je n'ai pas changé.
11:44Je ne suis plus mince.
11:45Tu sens qu'il y a la minceur maigreur du visage.
11:48Est-ce que vous êtes toujours aussi connecté ?
11:50Vous voulez dire sur les réseaux ?
11:51Oui.
11:52Je suis sur Insta, je regarde ce qui se passe.
11:54Je vais un peu sur TikTok.
11:55Oui, j'aime bien.
11:56J'apprends des morceaux de guitare sur TikTok,
11:58des morceaux de piano pour mes enfants sur TikTok.
12:01J'aime bien aller sur Insta, voir ce qui se fait,
12:04aller voir les copains comédiens.
12:05Vous êtes resté connecté ?
12:06Oui, je suis resté connecté.
12:07Vous pouvez vivre combien d'heures sans portable ?
12:10Non, j'ai le portable tout le temps à côté de moi.
12:12On est là.
12:13On en est là.
12:14Vous montez ensuite sur scène avec votre premier spectacle
12:17qui parle de votre génération.
12:18Et à l'époque, il y a une danse qui fait fureur,
12:21qui fait ravage chez les jeunes, qui vous inspire.
12:24Vous vous souvenez de laquelle ?
12:25Oui, la tectonique.
12:25Oui, on regarde.
12:26Ça, c'est vieux tout ça.
12:27La tectonique, c'est une danse très, très jeune en ce moment
12:31qui fait beaucoup, beaucoup de bruit sur Dailymotion.
12:35Et c'est une danse un petit peu,
12:37tu as l'impression qu'ils ont pris de la drogue,
12:39les jeunes, pour danser ça.
12:40Alors que oui, je pense qu'ils prennent de la drogue.
12:43Et voilà, c'est une danse qui…
12:45Enfin, je ne vais pas vous faire une démo là.
12:46Ah si !
12:48Je vais vous en faire une maintenant.
12:49Je ne m'en souviens plus.
12:50Quelle tête de juvénile.
12:52Quand même, j'ai pris un coup de pelle.
12:54Non, pas de pelle, mais là, vous étiez un bébé.
12:56Ah là, j'avais un an.
12:58Vous êtes nostalgique de cette période ?
13:00Probablement un petit peu.
13:03Oui, oui, c'était sympa.
13:04C'était les premières scènes,
13:05c'était les premiers one-man-show,
13:07il y avait les chansons,
13:07il y avait un public assez jeune dans les salles.
13:10Oui, c'était une belle époque.
13:12Je m'en souviens encore.
13:13Bon, et puis je voulais terminer par un petit cadeau.
13:15Par une série dont je crois que vous étiez complètement fan.
13:19Et on a retrouvé des extraits du tournage.
13:21Regardez.
13:22Hi, I'm Zay.
13:23I'm Kelly.
13:24And thanks for watching.
13:25J'ai gaffe.
13:26Yeah.
13:27Damn, man.
13:29C'est parti.
13:30Vous entrez avec nos deux gagnants
13:31dans l'incroyable univers des studios d'Hollywood
13:33et sur le plateau de Sauvé par le Gon.
13:36Première étape du matin, le maquillage.
13:38Oh, c'est vraiment tôt, les copains.
13:40Qu'est-ce qu'il représentait, Zach, pour vous ?
13:44Ah, c'est mon enfance.
13:46C'était la série que je regardais à dos.
13:48Ah ouais, ouais, j'étais très fan, très, très fan de cette série.
13:52J'adore le mulet du gars, le mec arrive le matin comme si de rien n'était avec un mulet dégueulasse.
13:57C'est mon enfance.
13:58Vous vouliez être Zach.
13:59Ah ouais, on voulait être Zach, on ne voulait pas être Screech.
14:01Ah non, surtout.
14:03Voilà, mais c'est vrai qu'avec les cheveux frisés, je tendais plus vers le Screech que vers le Zach.
14:07Mais ouais, ouais, j'étais très fan quand j'étais tout petit.
14:08Vous aviez un poster de Kelly.
14:10De Kelly, ouais, ouais, grandeur nature.
14:12On était tous en mode.
14:14Ah bah, elle a occupé toutes les nuits de mon adolescence.
14:18Non, non, ça ne veut rien dire.
14:19Il n'y avait pas de sous-entendu.
14:21C'est resté bonheur.
14:21Ça restait des rêves, voilà.
14:23Des rêves.
14:24L'être humain a besoin de rêver, Monsieur Boubile.
14:26L'être humain a besoin de rêver, exactement.
14:28Merci beaucoup, Mathilde, pour ces vidéos surprises.
14:30Deuxième surprise pour Monsieur Boubile.
14:33Ça fait plaisir, j'ai bien fait de me lever.
14:35C'est rare qu'il y ait de surprises.
14:36C'est de l'invité.
14:37Ah non, on est sur du plus-plus.
14:39Après Françoise Lamaman, si je vous dis, Jean-Bernard González.
14:44C'était mon prof d'économie.
14:46Oui, surprise.
14:46Mais comment vous avez trouvé Jean-Bernard ?
14:48Mais on enquête et Aurélien qu'enquête chez nous.
14:49Regardez, message de votre ancien prof d'éco de lycée, Max.
14:53Bonjour Max.
14:55Bon, ça fait maintenant plus d'un quart de siècle que tu as quitté le lycée.
14:59Mais je me souviens, je me souviens de ta participation au cours.
15:03Souvent intéressante.
15:05Trop souvent sous forme de blagues qui sont devenues ton fond de commerce professionnel.
15:10Et en retour, je me rappelle moi aussi d'une blague que je te faisais, puisque tu étais végétarien et que tu t'inventais.
15:16Je te disais, enfin Max, ça ne te bouleverse pas le cri d'effroi que pousse la carotte qu'on arrache à sa terre nourricière.
15:27Incroyable.
15:28Qu'est-ce qu'il est gentil d'avoir fait ça.
15:30Il était très ému.
15:31Il était très marrant.
15:33C'était prof d'éco au lycée Racine.
15:35Vous deviez être un 5ème.
15:36Oui, mais surtout, je ne me souviens pas que j'avais été végétarienne du tout.
15:41Vous vous avez raconté un moment de coût.
15:42Oui, comme je changeais d'avis toutes les deux secondes, j'ai dû lui dire un jour.
15:46Mais c'est incroyable.
15:47Il est trop gentil.
15:48Je suis très, très ému.
15:49Il n'a pas beaucoup changé.
15:50Les cheveux ont blanchi.
15:52Il était très drôle.
15:52Il était très sympa.
15:53Il rendait les cours d'éco assez passionnants et tout.
15:55Et c'est très touchant qu'il ait fait cette vidéo.
15:58Puisqu'on est sur les bancs de l'école, on vous propose de retourner dans votre chambre d'adoles.
16:01J'ai l'impression que c'est comme un interrogateur de police.
16:04On te sort des lieux dossiers et en même temps, on te pose des questions rapidement.
16:08On te disait, tu étais où le steak octobre 1800 ?
16:11Justement.
16:131800, ça ne marche pas pour moi.
16:14Ça marche pour François Berlien.
16:16Et pour Damien, t'es venu.
16:18Oui, allez-y, un seul an.
16:20Fais-le votre chronique.
16:21Je vous rappelle dans votre chambre d'ado, Max.
16:22On était justement dans la thématique et on va continuer à l'affiné.
16:26Je ne sais pas si elle ressemblait vraiment à ça, mais en tous les cas, j'ai mis chouin dans la chambre d'ado.
16:30C'est très bizarre.
16:32C'était le poster de Kelly, normalement, pas de Michou.
16:41Ça peut faire peur, ça.
16:42J'y ai mis quelques souvenirs.
16:43Est-ce qu'il vous évoque des choses ?
16:45Celle-là, elle me fait peur.
16:49Bien sûr, alors ça, j'étais fan de Nirvana, absolument.
16:54Nirvana, meilleur album de tous les temps, Nevermind.
16:56Et notamment une chanson, Smells Like Teen Spirit.
17:02Qui a convoqué chez vous une expérience capillaire fascinante, non ?
17:06Oui, oui, parce que oui, c'est vrai, c'est vrai que je voulais avoir la même tête.
17:10On voulait ressembler à Kurt Cobain et c'est vrai que je me laissais pousser les cheveux.
17:14Et je ne comprenais pas pourquoi il frisait.
17:16Et donc, je ressemblais plus à Kurt Cobain qu'à Kurt Cobain.
17:19Oui, oui, mais je...
17:22Oui, oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
17:24Des expériences.
17:24Je me suis même défrisé à un moment pour lui ressembler.
17:27Et je ne ressemblais toujours pas à Kurt Cobain.
17:29Mais à un mec bizarre avec mes cheveux défrisés.
17:31Eh bien, nous avons la photo dans ce pays.
17:33Non, c'est un photo.
17:33Ça, ça m'en est très bien.
17:35C'est impossible.
17:36Les œufs ?
17:37Les œufs, c'est parce qu'on balançait des œufs sur les...
17:40Il ne faut pas faire ça, évidemment.
17:43On était jeunes, on était bêtes.
17:44On balançait les œufs sur les voitures en bas ou des bombes à eau, bien sûr.
17:49Des bêtises de jeunesse que je regrette et je m'en excuse.
17:52Il ne faut pas faire ça.
17:53Excusez-vous les yeux dans la caméra.
17:54Je m'en excuse et je m'excuse aussi pour toutes les femmes
17:57qui sortaient avec des brushings de chez Claudia Coiffure
17:59en bas de chez mes parents et qui prenaient des sauts d'eau.
18:01Je suis désolé.
18:02Et qui sauraient après.
18:04Alors Michou, moi j'aimerais bien qu'on s'arrête sur Michou
18:06parce que vous avez une histoire avec Michou, si j'ose dire.
18:08Alors Michou, une histoire...
18:09C'est très drôle.
18:12Michou, Michou, c'était...
18:14Alors je crois qu'en fait cette histoire a été un peu inventée par ma mère
18:18que vous avez vue précédemment
18:19qui aurait dit à ma mère en la voyant enceinte
18:22quand elle était enceinte de moi
18:24ça va être un garçon, il va être artiste, il va être obsédé par ses cheveux.
18:27Il s'est avéré qu'en questionnant ma mère en fait
18:29c'était peut-être pas Michou.
18:30C'était peut-être quelqu'un dont il le voyait.
18:32Mais je ne sais pas, une autre voyante.
18:34En tout cas ça, c'est l'occasion de rendre hommage à Michou.
18:36C'est un bon hommage à Michou qui était très gentil.
18:38Qui était très gentil et qui faisait beaucoup pour les vieux de Montmartre.
18:41Oui, c'est vrai.
18:42Il organisait un repas mensuel.
18:44Un repas et c'était très généreux de sa part.
18:46C'était une vraie belle personne.
18:47Une vraie belle personne.
18:48Koukouj plus Margot qui sonce.
18:51Koukouj, c'était mon cochon d'Inde quand j'étais petit
18:55qui a vécu jusqu'à mes...
18:56Je vois que vous avez parlé avec ma mère.
18:58Qui a vécu jusqu'à mes 22 ans, de 12 ans à 22 ans, donc plus de 10 ans.
19:02C'est beau, toi.
19:02Oui, il était très vieux.
19:04Mais à la fin, il était...
19:06Je ne sais plus.
19:08Mais c'est très touchant de parler de lui.
19:10Vraiment, c'est un bel hommage qu'on lui rend.
19:13Et Koukouj était en couple avec Margot, donc ?
19:15Oui, je crois que c'était sa femme, cochon d'Inde.
19:17Ils ont fait des petits.
19:18Après, il fallait placer les petits.
19:20Il y avait donc des déjeuners que ma mère organisait
19:23pour placer les enfants des cochons d'Inde.
19:25Et après, elle surveillait que les enfants des cochons d'Inde
19:27étaient bien traités.
19:28S'ils n'étaient pas bien traités, elle les reprenait.
19:30C'était un business.
19:31C'était une 5 femme.
19:32Et depuis Koukouj, vous n'avez pas eu de cochon d'Inde
19:35depuis Koukouj ?
19:36Non, non, non.
19:37Je n'ai plus eu de cochon d'Inde.
19:39Ça reste un trauma, quoi.
19:40Ça reste un trauma, ça.
19:42Il a vécu très longtemps.
19:43Alors, il faut savoir que les cochons d'Inde,
19:44je suis très spécialisé de la question.
19:45Quand ils vieillissent, en fait,
19:46ils deviennent paralysés de l'arrière-train
19:48quand ils vieillissent.
19:49Donc, il fallait l'aider.
19:51Voilà.
19:52Il fallait le faire bouger son arrière-train
19:54et l'aider pour plein de choses.
19:55Pour qu'il aille Koukouj Pannier.
19:56Oui, Koukouj Pannier, exactement.
19:58Écoutez, nous avons un modèle sur ce plateau.
20:02On peut tenter.
20:04Merci beaucoup, Adrien.
20:06Monsieur Boublil, allez l'applaudir.
20:08Cette pièce est très drôle.
20:09Avec François Berlay en pièce de Laurent Ruquier,
20:11l'expérience théâtrale.
20:12C'est au théâtre de la Michaudière.
20:13Comme d'hab, ce fut un plaisir de vous accueillir.
20:15Merci, merci beaucoup.
20:16Vous êtes un invité super sympa.
20:18Vous êtes agréable.
20:19En tout cas, vous avez bien bossé.
20:20Ça m'a fait plaisir de voir ma maman.
20:21Vous embrassez Françoise.
20:23La maman.
20:24Dites-lui merci, merci Françoise.
20:26Elle doit regarder la télé, Françoise.
20:27C'est sûr.
20:27Moi, ce que j'adore, c'est le regard
20:29qui ne regarde pas la caméra quand elle parle.
20:31On sent qu'elle répète un texte
20:32et qu'elle regarde à côté.
20:34J'adore.
20:34Allez, merci Max.
20:35À bientôt.
20:36Merci.
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