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  • il y a 10 heures
L'homme interpellé pour avoir jeté un œuf sur la tête de Jordan Bardella samedi 29 novembre à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, s'en était déjà pris de la même manière à Éric Zemmour en mars 2022, lors de la campagne présidentielle.

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Transcription
00:00Disons que le problème est plutôt de gérer la question de la distance,
00:03beaucoup plus que de sur-rajouter.
00:06Dans une séance de dédicaces, comme François Hollande,
00:09qui s'était pris de la farine pendant la campagne présidentielle de 2012,
00:15on voit bien qu'il y a une difficulté.
00:18À la fois, les responsables politiques ne veulent pas être enfermés
00:21et étouffés par un cordon de sécurité trop important.
00:25En même temps, ils aiment bien la proximité.
00:27Et dans une séance de dédicaces, en général, vous avez les manifestants dehors
00:30et les gens qui veulent des dédicaces dedans.
00:31Mais le risque est toujours présent.
00:33Et de ce point de vue-là, la problématique est plus de faire des sas,
00:37c'est-à-dire une distance plus grande où on voit arriver les personnes.
00:41On peut éventuellement être en situation d'intercepter un geste brutal.
00:46Mais il y a la question du selfie qui est venu tout bouleverser.
00:50La question aussi, par exemple, quand le président Macron prend une gifle,
00:54c'est parce qu'il a échappé à son propre service de sécurité.
00:56Ce n'est pas à faute du service de sécurité.
00:58C'est qu'il part, il court et le service de sécurité, il se dit
01:00« Mais qu'est-ce qui se passe ? »
01:01Et évidemment, le risque est là.
01:03Mais le risque est là, quoi qu'il en soit.
01:05Mais le risque est augmenté de manière massive
01:08par le spectacle général des affrontements politiques.
01:11Je pense que c'est important.
01:12Je pense que c'est important.
01:12Je pense que c'est important.
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