Exclusion de l'Afrique du Sud au G20 : le bras de fer se poursuit avec Donald Trump

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00:00Le bras de fer entre Pretoria et Washington continue depuis l'absence des États-Unis au sommet de Johannesburg.

00:06La Maison-Blanche a annoncé vendredi que l'Afrique du Sud ne sera pas invitée au prochain G20 à Miami

00:12et que tous les paiements à destination du pays de Nelson Mandela seraient suspendus avec effet immédiat.

00:18Des déclarations publiées sur la plateforme Truth Social, la plateforme Donald Trump, qui créent une panique dans le pays.

00:24Les explications de notre correspondante Caroline Dumais.

00:27Il est regrettable qu'en dépit des efforts du président Ramaphosa et de son administration pour rétablir les relations diplomatiques avec les États-Unis,

00:37le président Trump continue à nous punir.

00:40C'est en ces termes que la présidence a réagi à la nouvelle.

00:44Pretoria ne sera pas invitée au G20 l'année prochaine à Miami.

00:48Une décision prise après le conflit sur la passation des pouvoirs.

00:51Dimanche dernier, l'Afrique du Sud a refusé de faire une cérémonie officielle car il n'y avait au sommet de Johannesburg qu'un chargé d'affaires.

01:00Pour des raisons protocolaires, la passation des pouvoirs s'est faite avec des membres du ministère des Affaires étrangères quelques jours plus tard.

01:08C'est une méthode qui a irrité profondément Washington, qui en a aussi profité pour couper, je cite,

01:14« Tous les paiements et subventions à l'Afrique du Sud ».

01:17Alors de quoi s'agit-il ? On sait que déjà beaucoup d'aide a été supprimée l'an dernier.

01:22Mais il reste notamment le fonds PEPFAR qui est un plan d'urgence à la lutte contre le sida.

01:27Plus de 115 millions de dollars qui étaient maintenus jusqu'en mars.

01:32Alors malgré toutes ces difficultés, le gouvernement Ramaphosa est toujours soutenu à l'intérieur du pays.

01:39Le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique, a lui aussi qualifié la décision américaine de, je cite, « regrettable ».

01:48Un autre soutien de taille, c'est l'Allemagne, dont le chancelier a déclaré qu'il tenterait de faire changer d'avis le président américain.

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