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  • il y a 5 heures

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Transcription
00:00Il faut et en même temps, c'est tellement révélateur de la situation que traverse notre pays.
00:03C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce n'est plus aux délinquants de s'adapter à la République,
00:07mais à la République de s'adapter aux délinquants et de finalement faire avec les délinquants.
00:12Et on arrive à des situations où les salariés sont donc confinés, comme au temps du Covid, à cause du narcotrafic.
00:19Donc aujourd'hui, vous avez des quartiers dans ce pays, à Marseille, mais pas que d'ailleurs,
00:23où le pouvoir a changé de visage, où le symbole de l'autorité n'est plus l'écharpe tricolore,
00:28mais la cagoule du narcotrafiquant, où la main qui tient le pistolet n'est plus celle du policier,
00:34mais celle du dealer en bas de la rue.
00:37Ce sont des quartiers où une autre loi s'applique, où d'autres mœurs s'appliquent,
00:42où toute la vie quotidienne tourne autour du trafic, où la seule entreprise autorisée, c'est le narcotrafic.
00:48C'est lui qui régit le quartier, c'est lui qui décide, par exemple,
00:52de mettre fin aux émeutes lors de la mort du jeune Naël,
00:56parce que ça commençait à nuire au business.
00:59Et donc, dans ces quartiers-là, l'entreprise française n'est plus autorisée,
01:04parce que ce sont les narcotrafiquants qui décident de qui s'installe et de qui doit partir.
01:08Il y a même des écoles qui sont déplacées à cause...
01:09Et les écoles Géraldine Hamon, bien sûr.
01:11En Seine-Saint-Denis, oui.
01:12Oui, c'était non pas à Trappes, c'était...
01:15Non, non, non, c'était à Saint-Denis, je crois, non ?
01:18Non, c'était pas à Saint-Denis, c'est à Saint-Ouen, une école maternelle qui avait été délogée,
01:24parce qu'effectivement, il y avait un trafic de drogue.
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