Orange va fermer ses locaux du IIIe arrondissement de Marseille pour une durée de 15 jours à cause d'évènements répétés sur la voie publique comme des échanges de tirs et des affrontements entre bandes rivales.
00:00C'est Orange qui a donc décidé de fermer boutique, une boutique avec 1000 salariés quand même,
00:04puisque ce sont les bureaux d'Orange qui sont fermés depuis ce matin à cause de problèmes d'insécurité.
00:09Franck Alizio est donc avec nous. Comment vous avez réagi, vous, en apprenant cette décision ?
00:15D'autant plus, Franck Alizio, que la préfecture à Marseille, elle, elle dit, en réalité, les problèmes, nous, on ne les a pas constatés ces 15 derniers jours.
00:22– Écoutez, écoeuré, désespéré mais combatif, mais pas étonné, pas étonné parce que lorsqu'il y a 10 jours,
00:34je disais au sein de l'Assemblée, en interrogeant le ministre de l'Intérieur que Marseille était en train de tomber,
00:41eh bien Marseille est en train de tomber, Marseille se meurt, ce n'est pas la première fois ici dans ce quartier,
00:47on est en plein centre de Marseille, on a tous les ingrédients qui se sont réunis malheureusement.
00:51L'explosion de l'insécurité, l'explosion de l'immigration, l'habitat indigne, vous avez tous les ingrédients qui font tomber Marseille.
01:00Et à quelques dizaines de mètres d'ici, vous avez la colline du Crac marseillaise qui est entre la gare Saint-Charles et la porte d'Aix,
01:08c'est-à-dire le conseil régional à Marseille. Sur cette colline du Crac, vous avez des dizaines et des dizaines de migrants qui se piquent devant vous.
01:15Il n'y a plus rien qui est sous contrôle dans cette ville, plus que jamais. Il faut remettre Marseille en ordre.
01:22C'est pour cela également que nous demandons à ce que Marseille soit mise sous état d'urgence.
01:27C'est pour cela qu'en mars, les Marseillais ne doivent pas se tromper.
01:30La situation de Marseille est grave, elle est désespérante.
01:34Nous avons perdu les galeries Lafayette il y a quelques semaines de cela.
01:37Nous avons des artères commerçantes qui étaient, les Marseillais l'identifieront, la rue Saint-Ferrol, la rue de Rome,
01:44qui sont devenues, qui sont désertées par les commerces.
01:47Voilà à quand la réaction des pouvoirs publics locaux et nationaux.
01:52Est-ce qu'ils sont dans le déni lorsque la préfecture dit nous on a un constaté alors que les salariés disent on a entendu des coups de feu par exemple ?
02:00Mais oui, évidemment que c'est un déni, évidemment que c'est le pas de vague.
02:04Parce que, je veux dire, dans le centre de Marseille, tout le monde sait que le quartier où nous sommes, là, Rux-Félix-Filliat,
02:09excusez-moi l'expression, mais ça craint, c'est dangereux, c'était dangereux pour les hommes et les femmes qui venaient travailler.
02:17Mais à quelques dizaines de mètres de là, il y a des écoles, là où je vous disais, à la colline du Crac,
02:20il y a des écoles privées d'architecture, de management, où les élèves ne veulent plus aller parce qu'ils sont en danger également.
02:27Toujours pareil, dans ce quartier, la valeur des appartements a diminué de moitié, toujours, à cause de l'insécurité,
02:36à cause du fait que plus personne, au moment où je vous parle, nous sommes protégés.
02:39Nous sommes protégés parce que venir ici faire un duplex, eh bien c'est dangereux.
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