00:00Reste toujours soft. Effectivement, ensuite, c'est aux électeurs de tranchées, mais on a remarqué que, parce que des listes musulmanes, il y en a eu déjà par le passé, elles ne sont pas nombreuses, mais elles existent, et elles ne dépassent pas les 2-3%, quel que soit le type d'élection.
00:12Parce que ça effraie la population, et surtout, c'est très catégorisé, c'est très communautarisé. En revanche, c'est pour ça que les militants islamistes préfèrent, eux, s'inscrire sur des listes déjà existantes, des listes de partis politiques, de grands partis politiques, ou des listes qui ne font pas mention de quelque religion que ce soit.
00:27Et ensuite, eux sont dans la place et peuvent faire avancer.
00:30Vous avez entendu ce que vous a dit Abdelazekri, il a dit « Moi, j'étais à l'UMP, et j'ai déchiré ma carte, donc dans un parti traditionnel, et j'ai déchiré ma carte, parce que je me sentais pointé du doigt, et on en a marre de ce discours. »
00:40Alors après, je ne sais pas pourquoi il l'a déchiré, qu'est-ce qui s'est passé au sein de l'UMP, ça c'est un cas particulier, je ne peux pas me prononcer sur quelque chose que je ne connais pas.
00:46En revanche, le sentiment de se dire, parce qu'on veut faire rempart à l'extrémisme religieux, à l'extrémisme musulman, alors ça veut dire qu'on s'en prend à tous les musulmans.
00:56C'est insultant pour tous les musulmans, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on assigne la totalité des musulmans à la frange extrémiste de l'islam.
01:03Et que si on s'oppose à l'islamisme, ça veut dire qu'on s'oppose à tous les musulmans. Ce discours est profondément dangereux pour la société.
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