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  • il y a 10 heures
BFMTV fête ses 20 ans ce jeudi 27 novembre. 20 ans qui ont changé l’info avec des événements inscrits à jamais dans la mémoire des Français. Ce jeudi 27 novembre, Alain Marshall et Olivier Truchot présentent une grande soirée spéciale “BFMTV, 20 ans d’info” pour revenir sur ces deux décennies d’actualité en compagnie de grands témoins de ces évènements historiques et de personnalités emblématiques de la chaîne. 

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00:00...
00:00Priorité au direct sur BFM TV.
00:07Vous êtes sur place.
00:09Découvrez les toutes premières images.
00:12A l'instant, information BFM TV.
00:14Vous y reviendrons évidemment tout au long de nos prochaines éditions.
00:18...
00:19Depuis 20 ans, BFM TV est dans le quotidien des Français.
00:25A travers ce qui les unit,
00:27à travers ce qui les divise,
00:28et moi, ce qui m'a le plus marqué,
00:31c'est sans doute la tempête Tinka.
00:41Je suis en direct sur l'avis ouest de 15.
00:47Au milieu des eaux, cette exploitation prise au piège,
00:51isolée du reste de la commune de La Faute-sur-Mer.
00:55Là, nous sommes au-dessus de La Faute-sur-Mer.
00:58Voilà, le quartier là que vous voyez, nous le survolons.
01:01C'est le quartier du Pertus-Breton notamment,
01:04avec le camping.
01:05Voilà, on était là, on était par là hier, à pied.
01:08On a déjà à peu près à ce niveau-là.
01:11J'ai retiré les tuiles et on s'est engouffrés dans les combles.
01:16Mon épouse et moi, on s'est retrouvés coincés,
01:19littéralement pris comme des rats dans un piège.
01:22Vincas, c'est la plus grande catastrophe récente connue par la France.
01:31Une cinquantaine de morts après le passage d'une tempête
01:34qui survient un week-end dans la nuit de samedi à dimanche.
01:37Au début, on ne mesure pas en fait l'étendue des dégâts.
01:41D'ailleurs, je me souviens, moi, pousser à ce moment-là à dire
01:44« Mais les dégâts, là, c'est gros, c'est majeur. »
01:48Et donc, on part et on découvre l'étendue des dégâts.
01:51Et grâce à nos moyens modernes, flexibles, de direct,
01:56on peut raconter et mesurer en direct l'étendue de la catastrophe.
02:03Le quartier général de l'Info, en direct de l'Aiguillon-sur-Mer ce soir.
02:06L'Aiguillon-sur-Mer, durement frappé par les conséquences de la tempête de samedi.
02:10L'Aiguillon et la faute sur mer, juste à côté.
02:12L'eau est montée par endroit jusqu'à 3 mètres de haut.
02:153 mètres d'eau, il faut lever les yeux pour le voir.
02:17On voit les marques d'eau sur les façades
02:19qui ont marqué les peintures des façades.
02:21Oh, les murs sont tout pétés !
02:23Oh, pardon !
02:25Oh, quelle horreur !
02:28Oh, quelle horreur !
02:30Oh, ça a monté !
02:31Oh là, la vitre !
02:32La vitrée !
02:34Oh, le meuf !
02:36Moi, du coup, je pars, je pars seule
02:42et je retrouve le correspondant de Nantes à l'époque,
02:47qui, lui, est déjà sur place.
02:49On se rend compte de l'étendue du désastre.
02:54Les routes, elles sont coupées, tout est coupé.
02:56Il y a des témoins qu'on arrive à interviewer assez rapidement
03:00qui nous disent,
03:01« Moi, je vois un lac, je ne suis pas du coin. »
03:03Donc, je dis, « Ah oui, je vois un lac. »
03:05Et ils disent, « Ah non, non, non, non, non. »
03:06Donc, ça, c'était des champs.
03:09C'était vraiment impressionnant.
03:10Ouais, vraiment.
03:10J'ai surveillé par la fenêtre,
03:16voir ce qui se passait
03:17et c'est vrai que j'ai mis un petit moment à réaliser
03:20et puis j'ai vu l'eau qui commençait à arriver dans la cour.
03:26Je n'étais pas sûr de moi
03:27et quand je suis descendu, ça rentrait déjà dans la maison.
03:30Et puis moi, mon objectif,
03:31c'était effectivement d'aller dans les bâtiments d'élevage
03:33puisque tous les animaux sont dans les bâtiments.
03:53Moi, si on me dit de partir, je m'en vais.
03:55Alors là, sans aucun problème.
03:58Ouais, on a trop eu peur.
03:59Je ne pensais pas à ce point en France
04:04que ça puisse prendre des proportions telles, en fait.
04:08Des maisons entièrement ravagées.
04:10C'était vraiment...
04:12J'avais déjà fait pas mal de catastrophes à l'étranger.
04:15Mais c'était la première fois que vraiment dans le pays,
04:18c'était à ce point-là catastrophique.
04:20Les gars, dès qu'on a une image live en extérieur, on la jouera.
04:33Édition spéciale consacrée aujourd'hui
04:35à la grande journée de manifestation
04:37aux opposants du mariage homosexuel.
04:39Le combat de la protection de la famille !
04:43On est toujours là !
04:48On ne veut pas écouter le droit des enfants
04:51à avoir un père et une mère, tout simplement.
04:54Je veux absolument protéger la filiation
04:56d'un enfant a besoin d'un père et d'une mère
05:00sur son état civique.
05:05On va retrouver Damien Floro maintenant
05:07qui lui est en direct de la place d'Italie
05:09où de nombreux sympathisants
05:11et quelques responsables de l'UMP sont présents.
05:15Mais oui, puisque Frédéric, le cortège s'était lancé
05:17il y a quelques minutes ici de l'avenue des Gobelins,
05:21à quelques mètres de la place d'Italie,
05:22direction le champ de Marseille.
05:23En tête de ce cortège,
05:25il y avait Jean-François Copé,
05:27le président de l'UMP.
05:30Je pense qu'un projet comme celui-là
05:33vient diviser profondément la société française
05:35à un moment où François Hollande devrait la rassembler.
05:38Je suis là comme Française,
05:39comme tous les Français qui sont venus pour le Pâche.
05:42Lui, pour dire au président de la République
05:44de retirer ce texte
05:45qui déstructure notre société.
05:49J'en ai fait quelques-unes.
05:51C'était vraiment des manifs pas simples.
05:55Et pareil, je sais que j'en ai fait des manifs,
05:57mais c'était vraiment très, très agressif.
06:02C'était le début, vraiment,
06:03où c'était plus du tout marrant
06:05d'aller en manif.
06:07Attention, attention !
06:09Messieurs les journalistes,
06:13je vous en supplie,
06:15arrêtez de parler des anti-gays.
06:18Nous ne sommes pas anti-gays.
06:20Il fallait faire attention.
06:25C'était vraiment pas simple.
06:27Il y avait vraiment un clivage de la société
06:29qui était extrêmement prégnant à ce moment-là.
06:33Et les manifs étaient vraiment pas simples.
06:40Libérez la plus faune !
06:41Libérez la plus faune !
06:43Libérez la plus faune !
06:45Le résultat du scrutin
06:51pour 331
06:54contre 225.
06:59Après 136 heures
07:01et 46 minutes de débat,
07:05l'Assemblée nationale
07:06a adopté le projet de loi
07:08où prend le mariage
07:09aux couples de personnes
07:11de même sexe.
07:12Bonsoir à tous !
07:16À la une ce soir,
07:17deux prénoms,
07:18Vincent et Bruno,
07:19où l'histoire du premier mariage homosexuel
07:21en France,
07:22un moment historique pour notre pays.
07:29C'est donc un grand honneur pour moi
07:32de vous dire
07:32que vous êtes unis
07:35par le mariage
07:36au nom de la vie.
07:39S'il fallait retenir une chose,
07:41avant tout,
07:42de ce premier mariage homosexuel
07:45en France,
07:46c'est d'abord évidemment
07:47l'émotion.
07:48L'émotion de deux hommes
07:49qui se sont dit oui,
07:51les larmes qui montent
07:52aux yeux de Vincent
07:53lorsqu'il prononce
07:54son consentement
07:55face à son compagnon Bruno.
07:59C'était un mariage
08:01comme tout le mariage,
08:03en fait,
08:03extrêmement émouvant,
08:06tout était hyper heureux.
08:08Alors évidemment,
08:08il y avait un côté
08:09très militant aussi,
08:11il y avait plein
08:11d'assauts
08:13qui étaient venus,
08:14mais en fait,
08:15le maire
08:16a dit
08:18ses textes
08:18de loi
08:19comme pour n'importe
08:19quel mariage.
08:21Les époux se doivent
08:22mutuellement
08:23respect,
08:24fidélité,
08:26secours
08:26et assistance.
08:28Et en fait,
08:29pour le coup,
08:30là,
08:31c'était plutôt
08:32très zen.
08:33C'est un moment historique
08:34et vraiment
08:36avec un avant
08:37et un après
08:38patent.
08:40Donc oui,
08:40ça prend beaucoup
08:41de place à l'antenne
08:41à ce moment-là.
08:42Est-ce que tu peux lâcher
08:51l'extérieur,
08:52s'il te plaît ?
08:55Les gilets jaunes,
09:01au départ,
09:02ça commence
09:02de rien.
09:04On voit des gens
09:08qui ont des profils
09:10très différents,
09:11très variés,
09:12qui manifestent
09:13contre le pouvoir d'achat,
09:13contre le prix de l'essence.
09:15Ils continuent
09:15de bloquer
09:16ce rond-point
09:17à Saint-Etienne-du-Rouvray,
09:19à continuer
09:19de mener
09:20leur barrage filtrant.
09:22Nous sentons délaissés.
09:24Monsieur Macron
09:25s'en fout
09:25complètement de nous
09:27et pourtant,
09:28j'ai voté pour lui.
09:30Tout augmente,
09:31la nourriture,
09:32le carburant,
09:33etc.
09:34le chauffage,
09:36etc.
09:36Sauf les salaires.
09:37La colère,
09:38elle est bien profonde
09:39et je vous le dis bien,
09:40mais je pense
09:40que là,
09:41on a atteint
09:41une limite
09:41où il n'y a pas
09:43de point de retour.
09:49Nous sommes en mesure,
09:51très vite,
09:52de raconter cette colère
09:54et de la mettre en direct.
09:57Et moi,
09:57j'ai le souvenir
09:58de des localisations
09:59incroyables
10:00au cœur de la France.
10:02Je me souviens
10:03d'une matinée
10:03matinale orchestrée
10:05autour d'un simple
10:07rond-point.
10:08Bienvenue,
10:08si vous nous rejoignez
10:09sur BFM TV
10:10dans la première édition.
10:12Nous avons choisi
10:12ce matin
10:13d'aller à la rencontre
10:14des Gilets jaunes.
10:16Nous avons choisi
10:16d'être ici,
10:17près de Rohan.
10:18Et je me souviens,
10:20là encore,
10:21de façon très authentique,
10:22autour d'un bras zéro,
10:24écouter et rendre compte
10:26de la colère quotidienne
10:28de tous ces gens
10:29qui se sentent
10:30oubliés du pouvoir.
10:33Vous avez le sentiment
10:34que les gens
10:36qui nous gouvernent
10:36sont un peu loin
10:37de vos réalités ?
10:39Ah ben oui,
10:40tout à fait,
10:40même carrément,
10:41carrément, oui.
10:42Parce que nous,
10:43on va leur donner
10:43notre salaire
10:44d'un mois,
10:45ces gens-là.
10:46On va voir
10:46comment ils vont vivre.
10:48On découvre
10:49un nouveau mouvement
10:49qu'on ne connaissait pas,
10:51qui manifeste à Paris,
10:52dans toute la France.
10:53À cette époque-là,
10:54je travaille systématiquement
10:56le week-end,
10:57et donc systématiquement,
10:58je vais couvrir
10:58chaque manifestation.
11:02Et très vite,
11:04le mouvement va prendre
11:05une ampleur inédite,
11:06spectaculaire,
11:07avec les fameux
11:08derniers week-ends
11:09de novembre
11:10et début décembre.
11:13Où j'ai même comparé
11:15ces violences-là
11:18à une guerre civile
11:19sans armes à feu.
11:19À Paris,
11:23il y a évidemment
11:23ces tensions
11:24qui se concentrent
11:24toujours autour
11:25de la place de l'Étoile,
11:27dans le quartier
11:27des Champs-Élysées.
11:28Ce sont désormais
11:29deux, trois, quatre voitures
11:31qui sont en flamme
11:32actuellement.
11:33Situation effectivement
11:33extrêmement tendue,
11:34pour être tout à fait honnête,
11:35je n'avais jamais vu ça
11:36de ma vie.
11:37Voilà,
11:37des pavés comme ceux-ci
11:38qui ont été arrachés
11:39de la chaussée
11:40et qu'on a jetés
11:42contre cette vitrine
11:44de Monoprix.
11:45C'est peut-être
11:45l'image la plus désolante
11:47de cet après-midi
11:48de manifestation
11:49puisqu'effectivement,
11:50des individus
11:51ont tagué
11:52l'arc de triomphe.
11:57Cette colère,
11:58même si elle est grandissante,
12:00même si elle se traduit
12:01par de la casse,
12:02il est hors de question
12:03de ne pas la traiter
12:04et de ne pas la raconter.
12:08Même si parfois,
12:08BFM a été prise à partie,
12:10de façon injuste d'ailleurs.
12:13Ce qui est nouveau
12:14aussi pour nous,
12:14c'est que c'est la première fois
12:16que je me retrouve
12:16face à des gens
12:17qui vont nous détester.
12:19Nous, journalistes,
12:20et BFM TV en particulier.
12:22Et c'est la première fois
12:23que je me retrouve
12:23face à des gens
12:24qui nous accusent
12:25de ne pas dire la vérité.
12:26C'est pour qui ?
12:33C'est pour BFM.
12:34BFM ?
12:35On a des gardes du corps aussi
12:41à chaque fois,
12:42on a des équipes de deux
12:43avec un caméraman,
12:44JRI et un rédacteur reporter.
12:46On a un garde du corps chacun.
12:52Alors c'est vrai que ça dégénère.
12:54C'est vrai que ça casse.
12:55C'est vrai que nous devons
12:56rendre compte de ça.
12:57C'est vrai qu'on peut nous accuser
12:58d'encourager le mouvement
13:00à travers nos images.
13:02Mais ce n'est pas le cas.
13:03C'est la traduction
13:04d'une colère
13:05et l'incapacité du gouvernement
13:07à y répondre
13:08dans un premier temps.
13:08priorité au direct
13:21parce qu'on a des images
13:22à l'instant
13:22de Notre-Dame
13:25à Paris
13:26où un incendie
13:27s'est déclenché
13:30il y a quelques instants
13:31et ce sont les premières images
13:34qui nous parviennent.
13:37On découvre cette image
13:38en direct
13:39de la flèche
13:40qui brûle
13:41et Routelkrieff
13:43qui la découvre
13:44en même temps que nous.
13:45On est en train
13:46de voir la toiture
13:47en partie ravagée
13:48par les flammes
13:49à cette heure-ci.
13:53Ce que je peux vous décrire
13:54à l'heure actuelle
13:55c'est une scène
13:56d'une brutalité immense.
13:59Ça va tomber.
14:00Regarde, ça tombe, ça tombe.
14:06Nous allons travailler
14:07toute la nuit.
14:07On passe évidemment
14:09immédiatement
14:09à une édition spéciale.
14:10On raconte
14:11la progression
14:12et le travail
14:13incroyable
14:14des pompiers
14:15dans les brasiers
14:16de Notre-Dame
14:17de Paris
14:17et la maîtrise du feu
14:19avant minuit.
14:20C'est tellement incroyable
14:25qu'on a l'impression
14:26d'être dans un mauvais film
14:28et on sent une grande tristesse
14:30mais on n'arrive pas
14:31à réaliser.
14:31C'était choquant.
14:32Et puis on est
14:32complètement impuissant
14:33parce qu'on la voit
14:34complètement s'effondrer
14:35devant nos yeux.
14:36On ne peut rien faire
14:36du tout.
14:37C'est l'horreur.
14:38Il est évidemment
14:43hors de question
14:43de rester dans le studio.
14:45Nous allons délocaliser.
14:47Mais à ce moment-là,
14:48impossible de repérer
14:49les lieux.
14:50J'arrive sur place,
14:51il est 4h30 du matin
14:52aux 5h.
14:53Il faut trouver
14:54un endroit
14:55où faire l'émission.
14:57Et je me vois courir
14:58autour de Notre-Dame
14:59de Paris
15:00pour trouver
15:01à quelques minutes
15:01de l'antenne
15:02le bon plan
15:03qui va permettre
15:04à la fois
15:05de livrer
15:06le meilleur point de vue
15:07sur Notre-Dame de Paris
15:08en partie détruite
15:09et d'autre part
15:10qui va permettre
15:11à nos invités
15:12d'arriver
15:13le plus rapidement
15:14possible jusqu'à nous.
15:16La première information
15:18c'est que cet incendie
15:19est désormais maîtrisé
15:21mais il reste évidemment
15:22sous extrême surveillance.
15:25Moi j'ai une idée
15:25très précise
15:26sur la délocalisation.
15:27Il faut que le présentateur
15:29s'il est sur place
15:30livre une plus-value.
15:32Et la meilleure façon
15:33de livrer une plus-value
15:34c'est d'être sur un site
15:35évolutif
15:37dans lequel
15:38le présentateur
15:38peut se mouvoir
15:40se déplacer
15:41aller à la rencontre
15:42des acteurs
15:43de l'événement
15:44que l'on retransmet.
15:47Bonjour Edouard Delamaze
15:48merci d'être avec nous
15:49président de l'Observatoire
15:50du patrimoine religieux.
15:52Bonjour Franck Riester
15:53Bonjour
15:53Merci d'être avec nous
15:54ce matin
15:55ministre de la Culture
15:56Maxime Cumunel
15:57bonjour
15:57vous êtes le secrétaire
15:58général de l'Observatoire
16:00du patrimoine religieux.
16:02Anne Le Breton
16:03qui a passé une bonne partie
16:04de la soirée ici
16:05madame bonjour
16:06l'émotion est immense
16:07ce matin.
16:09Quand on est sur place
16:10ce qu'on perçoit
16:10c'est l'émotion immense
16:13que cela provoque
16:14et cette émotion
16:15dans un studio
16:16on ne l'interçoit pas
16:18de la même façon.
16:20C'est un cauchemar
16:20Alexandre ?
16:21Oui c'est un cauchemar
16:22et puis là
16:22d'en prendre la mesure
16:24en se réveillant ce matin
16:25c'est encore pire
16:26c'est vraiment
16:27la stupeur
16:28la consternation
16:28qui règne
16:29en tout cas dans mon coeur
16:30mais aussi
16:31et lorsqu'on perçoit
16:32l'émotion
16:32on est infiniment
16:34meilleur
16:35dans la façon
16:36de poser les questions
16:37parce qu'on y met son coeur
16:39parce qu'on y met
16:40ses tripes
16:41parce que votre interlocuteur
16:42le ressent
16:43et qu'il est donc meilleur.
16:45Ils sont prêts
16:53pour l'extérieur ?
16:54Coupe du monde 2010
17:00vibrer au rythme des matchs
17:02sur BFM TV
17:03Et oui c'est le jour J
17:06avec le journal spécial
17:08mondial de Benjamin Dubois
17:09on est rassuré pour les joueurs
17:10ça va très bien se passer
17:11pour eux
17:11en tout cas
17:1219ème édition d'un mondial
17:13c'est parti cet après-midi
17:14On est en 2010
17:19l'équipe de France
17:20est vice-championne du monde
17:22Et c'est terminé
17:24la victoire du Mexique
17:252 à 0
17:26Autant vous dire
17:27que ce soir
17:27c'est pas la peine
17:28de vous raconter les salades
17:29on est quand même
17:30plus près de rentrer
17:31à la maison
17:31avec cette humiliation
17:32face au Mexique
17:34Ambiance gelée
17:36voire glaciale
17:37chez vous Stéphanie
17:38Car il n'y a pas de mots
17:41assez forts
17:42pour décrire
17:43le désarroi
17:44des supporters français
17:45ici au Trocadéro
17:46c'est simple
17:46ils sont tous partis
17:47en quelques petites minutes
17:49dégoûtés
17:50il n'y a pas d'autre mot
17:50par le score
17:52L'équipe de France vit ses heures
17:54les plus sombres
17:55après l'exclusion
17:55de Nicolas Anelka
17:57son avant-centre
17:57parce qu'il a refusé
17:58de faire des excuses
18:00en public
18:01après avoir insulté
18:03Raymond Domenech
18:03à la mi-temps
18:04du match contre le Mexique
18:06Et donc là
18:07alors que l'équipe de France
18:08vient de perdre un match
18:09et qui a l'obligation
18:10de gagner le dernier
18:11contre l'Afrique du Sud
18:12et bien
18:13cet entraînement
18:14normalement
18:15on doit voir
18:16l'équipe de France
18:17donner le meilleur
18:18d'elle-même
18:18ça ne va pas se passer
18:19comme prévu
18:20Tout avait pourtant
18:22si bien débuté
18:23avec des spectateurs
18:24venus en ombre
18:25acclamer les bleus
18:26et des bleus
18:26qui à leur arrivée
18:27se dirigent directement
18:28vers les supporters
18:29pour les saluer
18:30Et donc moi
18:31je suis en train de filmer
18:32je suis journaliste
18:32reporter d'image
18:33à l'époque
18:34et puis j'ai un collègue
18:35qui me donne un coup de coude
18:36et qui me dit
18:37t'as remarqué
18:37il n'y a pas un cas
18:38des crampons
18:39qui s'entraînaient aujourd'hui
18:40c'est un peu bizarre
18:41et puis j'en ai un autre
18:42qui me donne un coup de coude
18:43regarde sur la droite
18:44il y a le capitaine
18:46Patrice Evra
18:46il y a l'entraîneur
18:47Raymond Domenech
18:48et puis il y a Robert Duvergne
18:49qui est le préparateur physique
18:50le kiné
18:51ils sont en train un peu
18:52de s'engueuler
18:52et puis à un moment
18:53je vois effectivement
18:53Robert Duvergne
18:54qui balance son chrono
18:56C'est d'un communiqué
18:59les joueurs
19:00tous les joueurs
19:00de l'Ontario de France
19:01sans exception
19:02qui souhaitent affirmer
19:03leur opposition
19:04à la décision prise
19:05par la Fédération Française
19:06de football
19:06d'exclure Nicolas Nelka
19:08en conséquence
19:10et pour marquer
19:11leur opposition
19:11à l'attitude adoptée
19:12par les plus hautes instances
19:13du football
19:14c'est vrai
19:14que l'ensemble des joueurs
19:15a décidé de ne pas participer
19:16à la séance d'entraînement
19:17programmée aujourd'hui
19:18c'est tout
19:19les joueurs
19:19de l'équipe de France
19:20merci monsieur
19:21Raymond qu'est-ce que vous pensez de ça ?
19:23vous avez essayé de les convaincre ?
19:25on les voit repartir
19:26vers le bus
19:27ça va durer
19:28deux heures
19:29on va se rapprocher du bus
19:31les policiers
19:31les forces de sécurité
19:32savent pas quoi faire
19:33on va voir les rideaux
19:34qui vont être tirés
19:36je me souviens vraiment
19:37avoir dit à un petit gamin
19:39qui était tout content
19:40je lui disais
19:40écoute mon vieux
19:41j'ai honte
19:42je crois pas qu'ils vont redescendre
19:43en fait
19:44ce qui se passe cet après-midi
19:47est un scandale
19:48un scandale pour les français
19:49un scandale pour les jeunes
19:51qui sont ici
19:52un scandale pour la fédération
19:54et pour l'équipe de France
19:55bonsoir à tous
19:58depuis un peu plus de deux heures
19:59la France a repris sa place
20:00au sommet du sport
20:01le plus populaire de la planète
20:02la France est redevenue
20:03championne du monde
20:05de foot
20:06mais qu'est-ce que c'est beau
20:07en 2018
20:09je suis face à un écran géant
20:11immense
20:12et face à une foule
20:14immense
20:14100 000 personnes
20:15qui sont sur le champ de marche
20:16le décor est incroyable
20:18pour apercevoir les bleus
20:21il y a des grands
20:23ceux qui ont déjà vécu 98
20:25et puis des plus petits
20:26comme les enfants ici
20:29que vous voyez
20:29à l'image
20:30qui sont ravis
20:32d'accueillir les bleus
20:33le bus arrive place de l'étoile
20:36avec tous ses supporters
20:38rassemblés
20:39mais les joueurs n'ont pas encore
20:40vu ce qui se passe
20:41juste à côté
20:42sur les Champs-Elysées
20:43et là après le virage
20:44là ça va être très très impressionnant
20:45regardez
20:47c'est magnifique
20:49on vit en direct
20:50sur DFM TV
20:51et c'est vrai que
20:55on ne sent pas encore
20:56tout de suite l'histoire
20:57mais ce bus
20:57il va aller très vite
20:59et donc les gens
20:59vont être un peu déçus
21:00il y a cette folie
21:02pour tous ceux
21:03qui n'avaient pas vécu ça
21:04en 98
21:05on est champion de l'étoile
21:06il est 5h
21:21édition spéciale
21:22sur BFM TV
21:23bienvenue si vous nous rejoignez
21:24on est tous
21:25forcément ce matin
21:26saisis d'une immense émotion
21:27puisqu'on a appris
21:29un peu avant 3h
21:29la mort de Johnny Hallyday
21:31Johnny c'est toute notre vie
21:34c'est presque plus dur
21:35qu'un membre de la famille
21:36on a vécu avec
21:37toute notre enfance
21:38la mort de Johnny Hallyday
21:41c'est un moment très fort pour moi
21:43parce que d'avoir
21:44je suis fan de Johnny Hallyday
21:44et ce matin là
21:47quelques minutes
21:47après notre arrivée
21:48l'AFP annonce
21:50en une ligne
21:51Johnny Hallyday est mort
21:53et à partir de ce moment là
21:55la machine BFM
21:57se met en marche
21:58elle est prête
21:59parce que
22:00sa nombre d'éléments
22:01sont prêts
22:01parce qu'il y a une liste
22:03de numéros de téléphone
22:04sont prêts à être appelés
22:05pour faire réagir
22:06à la disparition
22:07de ce monument national
22:10et donc on raconte ça
22:13et je me souviens
22:16à la sortie du studio
22:17je m'écroule en larmes
22:18c'était en décembre
22:28on ne s'y attendait pas
22:32mais presque
22:32et effectivement
22:34lorsqu'il est décédé
22:35on s'est dit
22:36que ça allait forcément
22:37provoquer quelque chose
22:39c'est tous les fans
22:39et en l'occurrence
22:41on ne s'est pas trompé
22:41puisqu'il y a eu
22:42un événement
22:44une journée assez extraordinaire
22:45pour rendre hommage
22:46à donner à l'idée
22:48on va faire un cortège
22:52en parfait respect
22:54pour la famille
22:54on va arriver très vite
22:55à 700 motos
22:56j'avais pris contact
22:58avec une association
22:59de bikers
22:59et donc j'ai essayé
23:01justement de proposer
23:02une séquence
23:02avec eux
23:03et en l'occurrence
23:04ça a marché
23:04puisque j'ai convaincu
23:06une bikeuse
23:07démontée derrière elle
23:08pour descendre
23:10les Champs-Elysées
23:11Igor Serry
23:12qui a réussi
23:13à trouver
23:14une motarde
23:15Nathalie
23:15et pas un gros motard
23:17barbu et tatoué
23:18bien joué Igor
23:19beaucoup de bruit
23:21de moteur
23:22vous l'entendez
23:22et ambiance
23:24très passionnée
23:26ici
23:26on est tous
23:27très très fiers
23:27de participer
23:28et bien
23:29à ce
23:29dernier parcours
23:32des fans
23:34de Johnny Hallyday
23:35Hallyday
23:35et là vous vous sentez
23:37comment aujourd'hui ?
23:38Triste
23:38il manque quelqu'un
23:39on a perdu quelqu'un
23:40et toi Antonia
23:41vous sent comment ?
23:42Triste
23:42j'ai rencontré
23:45Johnny
23:46il était à l'hôtel
23:47j'y suis allé
23:48j'ai demandé
23:48à parler à Johnny
23:49il est venu me voir
23:50et alors là
23:51il était comment ?
23:51il était sublime
23:52aussi beau que vous
23:54non ça m'étonnerait
23:55beaucoup plus beau quand même
23:56Johnny
23:57allumez le feu
23:59c'est beau
24:03c'est totalement
24:04bouleversant
24:05c'est surréaliste
24:06quand on débarque
24:09sur le rond-point
24:10de l'étoile
24:11et qu'on a commencé
24:11à descendre
24:12les Champs-Elysées
24:13effectivement
24:13on voit
24:14qu'il se passe
24:15quelque chose
24:15on va arriver
24:16place de l'étoile
24:17c'est un moment
24:19très fort
24:20attendu aussi
24:20un peu par tout le monde
24:21sans savoir
24:22ce que ça allait donner
24:23et nous on le vit
24:25moi je suis là
24:26je le vis avec eux
24:27cette clameur d'un
24:30clameur d'un
24:31qui monte de la foule
24:31c'est un grand moment
24:33vous vivez sur
24:34sur BFMTV
24:35Johnny
24:38t'es le meilleur
24:39tu seras toujours
24:40le meilleur
24:41cette chanson
24:47évidemment
24:47extrêmement singulière
24:48qui est en train
24:48de résonner là
24:49c'est le morceau idéal
24:50c'est le requiem
24:51donc c'est là
24:52le morceau
24:53d'adieu
24:54à un personnage
24:55très important
24:56composé des requiem
24:58pour les rois
24:59et les princes morts
25:00bah là
25:00Johnny avait le sien
25:01qui morts
25:09qui morts
25:11d'amour
25:12et le mort
25:13il sera
25:13le même
25:17qui morts
25:18il n'y a
25:19l'est-ce qui morts
25:20– Sous-titrage FR 2021
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