- il y a 20 heures
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vec Romain Marleix, frère d'Olivier Marleix
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00:00Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
00:04Un pilier, une voix familière respectée, un homme intègre, de cœur, de terrain et de lettres,
00:08c'est par ces mots si justes que l'Assemblée Nationale a rendu hommage mardi au député Olivier Marlex,
00:13mort le 7 juillet dernier dans sa maison en Heure-et-Loire.
00:16Un hommage partagé par toute la classe politique, un moment rare selon les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:21Dans l'hémicycle, une oreille attentive, celle de son père Alain Marlex.
00:24A la tribune, une voix attendue, celle de son frère que nous recevons aujourd'hui.
00:28Bonjour Romain Marlex et merci d'être avec nous et d'avoir accepté notre invitation aujourd'hui sur ce radio.
00:33Romain Marlex, je précise, vous n'êtes pas secrétaire général du groupe des sénataires républicains,
00:38mais tout comme vous êtes directeur de cabinet de Mathieu D'Arnaud qui est le président du groupe des républicains,
00:45sénateur de l'Ardèche, que je connais bien.
00:49Vous êtes ici pour témoigner d'abord de la mémoire de votre frère Olivier Marlex.
00:54Les Marlex, c'est une famille politique.
00:55Moi j'ai entendu parler de votre papa, j'adore le Cantal, et voilà, c'est un élu du Cantal,
01:02connu pour son découpage électoral, le découpage Marlex, voilà.
01:06Et puis, il a deux fils, il avait deux fils, votre frère Olivier qui nous a quittés, qui a mis fin à ses jours,
01:13et vous qui continuez dans cet engagement politique auprès de ce parti républicain,
01:17de la famille gaulliste, même si quelquefois c'est un petit peu moins gaulliste que ça a pu l'être.
01:22Et vous êtes au Sénat président, directeur de cabinet d'un président, du groupe majoritaire.
01:29Les LR pèsent lourd parce que le Sénat qui est la deuxième chambre, la majorité est constituée d'élus républicains.
01:36Et puis il y a aussi un groupe à l'Assemblée nationale dont Olivier Marlex était président.
01:43On se souvient d'un homme courageux, pourtant, j'allais dire, pas tempéré, mais qui essayait de poser des équilibres.
01:53Au moment de la réforme des retraites, il a joué un rôle très important dans cette répartition pour essayer de faire passer cette loi.
02:00Conciliateur, même s'il était ferme, s'il avait des convictions et des principes.
02:03Voilà.
02:04Aujourd'hui, évidemment, vous n'avez pas le contraire.
02:07Il me semble qu'il manque dans le paysage parlementaire français.
02:12Évidemment, au-delà du manque personnel pour sa famille et tous ses amis,
02:17ce qui nous manque, je crois, et même moi dans mon engagement politique, c'est son côté rassurant.
02:22Il était très rassurant parce qu'il abordait l'actualité politique avec beaucoup de flègme,
02:27parfois un peu d'ironie d'ailleurs sur ses contemporains.
02:30Et donc, il avait toujours cette hauteur de vue, raccrocher les événements dans le temps long,
02:37quelles sont les grandes considérations historiques, politiques, qui président aux grands événements contemporains.
02:44Et donc, il avait toujours cette force de remettre les choses en perspective,
02:47de nous rassurer, de dire que c'était normal.
02:50Et finalement, ce regard sur le passé lui permettait souvent, sur beaucoup de sujets,
02:54d'avoir une longueur d'avance sur la nomination de Michel Barnier,
02:58sur le fait que Macron allait dissoudre, sur le fait que Macron n'aurait pas de majorité absolue en 2022.
03:04Donc, il avait toujours des intuitions comme ça.
03:06Il avait prévu un petit peu cette situation.
03:08Un gaulliste authentique, je vous dis ça parce que les républicains,
03:11le général de Gaulle est mort il y a aujourd'hui plus de 50 ans.
03:19Plus que ça même.
03:20Il est mort le 9 novembre 1970.
03:24Que reste-t-il du gaullisme ?
03:25Olivier Marlech faisait partie des hommes politiques républicains,
03:29fidèles aux valeurs du gaullisme, dans la lignée un peu de Philippe Séguin,
03:32et on le voyait bien par rapport à une évolution gaullienne du parti républicain,
03:37du temps de Jacques Chirac ou d'autres, qui n'était pas si évidente que ça.
03:40Ce n'est pas le sujet du jour, mais je tenais à rendre cet hommage-là à Olivier Marlech,
03:43qui était un gaulliste convaincu et passionné dans son engagement politique.
03:48À l'Assemblée nationale, on l'entendait, un homme effectivement, comme vous dites, posé,
03:57rassurant parce que maître de ses dossiers,
04:01et je l'ai vu pourtant de temps en temps dans les tribunes pousser un coup de gueule
04:04ou interpeller le gouvernement, ne pas se laisser faire.
04:06Et il était craint, il était craint par ce qu'allait devenir, d'abord la Macronie,
04:12voilà, et puis la gauche également, il ne faisait pas de quartier,
04:16et il est l'auteur de cet ouvrage qui sort,
04:19« Dissolution française », très beau titre,
04:22qui résume parfaitement la tragédie que la vie politique française est en train de traverser,
04:27et la fin du macronisme, alors sous forme d'interrogation,
04:31il s'avère que là aussi, il était visionnaire,
04:35et que le macronisme qui avait si glorieusement commencé lors d'une cérémonie au Louvre en mai 2017,
04:42finit de façon tout à fait différente.
04:46« Dissolution française », l'ouvrage met bien le doigt sur la catastrophe institutionnelle
04:51que suppose cette dissolution de juin 2024.
04:55Oui, alors, au-delà du choix stratégique,
04:58évidemment de l'erreur stratégique d'Emmanuel Macron,
05:00d'ailleurs Olivier, dans son ouvrage, considère que c'est surtout le remplacement d'Elisabeth Borne par Gabriel Attal,
05:06qui est finalement le nœud gordien, le péché originel qui empêche ensuite Emmanuel Macron
05:11d'avoir d'autres armes politiques après la défaite aux Européennes.
05:14Plus de jokers.
05:15Plus de jokers, voilà, il avait déjà tiré une cartouche.
05:18Après, pour Emmanuel Macron, puisque c'est un livre qui a pour titre, effectivement,
05:22« Vers la fin du macronisme »,
05:24il y avait quand même deux grands points que critiquait Olivier dans son ouvrage
05:29et qu'il a toujours critiqués chez Emmanuel Macron.
05:32C'est d'abord un phénomène qui est un peu conjoncturel,
05:35c'est-à-dire cette sorte de coup d'état technocratique
05:37et ce pouvoir qu'on donne à la superstructure
05:40pour des raisons qu'on pourra développer, si vous voulez, plus tard.
05:43Et l'autre grande critique, qui est sans doute beaucoup plus profonde et plus grave,
05:49c'est la tentation supranationale qu'une partie de nos élites
05:52a comme une certe de réflexe pavloviens.
05:55La France n'est pas assez grande
05:56et ça ne vaut pas le coup de se battre pour l'indépendance nationale.
06:00Et c'est en ça qu'il est égoliste,
06:01parce que l'alpha et l'oméga du gaullisme, c'est l'indépendance de la France.
06:05Je pense qu'il croyait à la souveraineté du peuple,
06:07qui est la base de la démocratie et de la République,
06:09et qu'il défendait ses valeurs avec une conviction, une véhémence totale.
06:12Alors, pour autant, le parti républicain a deux entités.
06:16Il y a un groupe à l'Assemblée nationale
06:17qui est encore plus minoritaire que lorsqu'il était président.
06:20On est à un peu plus de 50 élus, alors que lui en avait un peu plus de 70.
06:24Et puis il y a le groupe dont vous êtes directeur du président, au Sénat,
06:29avec deux personnalités très fortes.
06:31Laurent Wauquiez est le patron des députés LR.
06:33Et après, il y a eu Bruno Retailleau.
06:36Bruno Retailleau est un peu le leader des sénateurs républicains.
06:39On a l'impression que l'attelage est tiré un petit peu vers deux angles.
06:46Et que quelquefois, il n'y a pas, on a bien vu là sur certains projets de loi,
06:51pas des dissensions, mais peut-être un manque de coordination ou d'homogénéité.
06:57C'est une constante historique entre les deux groupes,
07:00puisqu'il y a déjà eu des groupes RPR, UDF, démocratie libérale.
07:05On appelait ça républicain indépendant à l'époque au Sénat.
07:07Ça a toujours existé.
07:09Et d'ailleurs, Olivier revient dessus dans son ouvrage en disant que,
07:12finalement, ce n'est pas si grave.
07:13Les députés et les sénateurs,
07:15et d'ailleurs, c'est la même chose pour les socialistes,
07:17c'est la même chose pour les macronistes.
07:19C'est une demande indifférent.
07:20Voilà, avec des circonscriptions électorales différentes,
07:23des électeurs différents,
07:25nécessairement des logiciels différents.
07:27Et donc, tous les partis sont atteints de ces espèces de petites tensions
07:30comme ça entre députés et sénateurs.
07:32et ce n'est pas si grave.
07:33Il ne faut pas le dramatiser.
07:35Voilà, et les choses vont rentrer dans l'ordre.
07:38Et déjà, il n'y a rien eu de dramatique.
07:41Et simplement, là, en ce moment, on est en pleine période budgétaire.
07:44Donc, c'est un objet politique qui déclenche beaucoup de tensions
07:46entre les partis, à l'intérieur des partis.
07:49Et nécessairement, quand la partie budgétaire,
07:51la séquence budgétaire va s'arrêter,
07:53nécessairement aussi, les tensions un peu retombent.
07:55Alors, Laurent Wauquiez s'est prononcé
08:00pour sortir un peu de ce désordre politique et parlementaire.
08:07À un moment donné, il a dit qu'il faut avoir le courage
08:09de repenser une union des droites.
08:12L'ERN n'est plus ce qu'il était.
08:14Le lepélisme n'est plus ce qu'il était.
08:16Il faut envisager une union des droites.
08:17Depuis, il citait Sarah Knafow, Marion Maréchal,
08:20jusqu'aux plus progressistes des élus républicains.
08:24Ça, c'est lui qui porte ce projet.
08:26Il semblerait que Nicolas Sarkozy soit aussi favorable.
08:29Depuis le fond de sa prison, il est un petit peu ourdi, cette idée.
08:34Est-ce que cette vision d'une grande union des droites
08:37rassemblée pour les prochaines échéances,
08:38notamment la présidentielle, il faut arriver unis,
08:41on sait que c'est comme ça qu'on gagne une élection,
08:43est-ce que cette vision de l'union des droites
08:45était aussi largement partagée,
08:48ou j'allais dire sereinement partagée,
08:51au sein des sénateurs républicains aujourd'hui ?
08:56Je ne pourrais pas vous dire pour les sénateurs,
08:58parce qu'il y a tellement de personnalités, d'avis différents.
09:01Pour Bruno Retailleau, qui est l'autre leader politique des républicains,
09:05président quand même du parti,
09:07est-ce que Bruno Retailleau, de ce que vous en savez,
09:09ou de ce que vous avez pu échanger avec lui,
09:11ou même Mathieu Darnot,
09:12est-ce qu'on serait sur cette même vision
09:15d'une grande union des droites à partir de Sarah Knafow et Marion Maréchal ?
09:17Elles ne sont pas tout à fait exactement sur cette même ligne politique.
09:22Après, je vais reprendre aussi ce que disait Olivier très souvent,
09:26c'est que lorsqu'on prône l'indépendance nationale
09:28de notre pays vis-à-vis des puissances étrangères,
09:31il faut aussi que notre parti politique soit capable d'être indépendant
09:34vis-à-vis de ceux qui ne lui veulent pas toujours du bien,
09:37notamment les macronistes ou le Rassemblement National.
09:41Donc évidemment, il faut faire l'union,
09:43on ne gagne jamais une élection sans faire l'union,
09:45sans faire l'union avec des partenaires naturels,
09:47mais jamais au détriment d'un socle fondamental de conviction.
09:52Romain Marlex, on parlait tout à l'heure de l'hommage
09:54qui a été rendu par l'Assemblée Nationale à votre frère Olivier Marlex,
09:56qui a donc publié un livre posthume.
09:59Est-ce que vous en attendez quelque chose de ce livre ?
10:01Vous en parliez tout à l'heure.
10:02Est-ce que vous attendez des réponses,
10:04des prises de conscience, de responsabilité ?
10:07Oui, alors il faut déjà,
10:09on espère entre guillemets,
10:11que cet ouvrage sera un peu un des symboles
10:14de la fin de cette époque
10:16et de la fin de l'ère macroniste.
10:17Voilà, que ce livre puisse se propager,
10:20que les Français puissent le lire,
10:22qu'ils puissent comprendre les errements du macronisme.
10:24Encore une fois, cette tentation supranationale
10:26qui a conduit effectivement à l'affaire Alstom
10:29et à l'abandon de nombreux bijoux industriels.
10:32et plus généralement, effectivement,
10:34au fait que l'intérêt national passe au second plan.
10:38Donc ça, c'est vraiment sur le plan politique,
10:40doctrinal, la chose la plus importante.
10:42Et après, sur notre famille politique,
10:45on espère que cet héritage gaulliste
10:48que lui-même, dont il a hérité,
10:50on espère que d'autres, à leur tour,
10:52en hériteront.
10:53Donc c'est un...
10:54C'est, je dirais, un peu un manuel parlementaire
10:56à l'usage des futurs députés gaullistes.
10:58Voilà.
10:59Message reçu, Mme Marlex.
11:00Merci d'être venu.
11:01Je vous en prie, merci à vous.
11:02Et puis, on saura vous recontacter
11:04parce que je pense que vous aurez certainement
11:05d'autres témoignages à nous apporter
11:07sur la vie politique au Sénat.
11:09Merci d'être venu en tout cas.
11:10Merci à vous.
11:10Allez, vous restez bien avec nous.
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