« Le réseau, ça se fabrique » Lionel Gedebe se confie sur l’âge d’or du Club Dorothée - Vidéo Dailymotion

Association Studio Phocéen

Illustrateur emblématique du Club Dorothée, Lionel Gedebe revient sur vingt ans de souvenirs télévisés : ses débuts en 1978 aux côtés de Dorothée, la création des pochettes de disques, les coulisses de l’émission jeunesse et l’effervescence de la Plaine Saint-Denis. Il évoque aussi Jean-Luc Azoulay, Cabu, Sacrée Soirée, les programmes courts, et cette époque où tout allait très vite.   Un témoignage rare sur une période culte de la télévision française.   Interview réalisée par Chloé Borivage pour l’association Studio Phocéen.   En savoir plus sur l'association Studio Phocéen :  https://studio-phoceen.fr/

Transcript

00:00Moi je joue, moi je joue à jouer contre jouer, je veux jouer à jouer contre vous, mais vous le voulez.

00:07Bonjour !

00:09Bonjour !

00:1143 ans, ça passe !

00:14Il est là ! Il est là !

00:15J'ai dit qu'on va parler un petit peu de la période Dorothée, parce qu'on est beaucoup à être fan.

00:20Il y a beaucoup de jeunes comme moi, de 40 ans.

00:23Dorothée !

00:26C'est à 5h du matin, pour être sur le plateau à 8h, enfin le temps après, c'est tout l'antenne pour les enfants.

00:33Je crois qu'à l'époque ça devait être 8h.

00:34Moi j'étais dans le direct du mercredi, parce que j'ai remplacé qu'est-ce que j'ai ?

00:37Jean-Cabu en fait.

00:39C'est ça.

00:39Et Cabu était à Antenne 2, et quand Dorothée est passée sur TF1, il n'a pas voulu y aller,

00:45et du coup on m'a appelé pour le remplacer, puisque j'ai commencé avec Dorothée en 78.

00:50Quand Dorothée, quand Jean-Luc Azoulay a appelé Dorothée pour faire son premier album de chansons pour enfants,

00:58c'était en 78.

00:59Sa premier liste, avant que Dorothée démarre dans les émissions jeunesse, elle a fait d'abord un album de chansons.

01:04Donc j'ai aussi fait toutes les pochettes de 10, des dessins, BD, j'ai fait ça de 78 à 90.

01:11Toujours en retard.

01:12Jean-Luc venait chercher les pochettes qui devaient partir à la fabrication le matin,

01:17puis souvent on m'appelait la veille, enfin c'était tout, c'était très très urgent.

01:20Et souvent il attendait à côté de moi.

01:22Dès que c'était fini, il partait avec le dessin, et il partait aller à la fabrication.

01:25Jean-Luc travaillait beaucoup, c'est lui qui a écrit quand même 90% de tout.

01:29Et donc il travaillait beaucoup, du coup il s'enfermait dans son bureau,

01:33et en fait devant la porte de son bureau, t'avais une caméra avec un machin,

01:36et il voyait à son bureau s'il ouvrait ou pas en fait.

01:39Et devant son bureau, je me rappelle son bureau à la pleine Saint-Denis à un moment,

01:42t'avais 40 écran de télé en fait sur le mur,

01:44avec les caméras de virus de surveillance, les caméras sur tous les studios,

01:48et lui de là, c'était the master of the world.

01:52Moi je l'ai connu, Louvain il n'était pas connu du tout,

01:55il avait un petit bureau avec trois personnes, dans un cliché par là, dans le 18ème.

01:59Les pochettes, les affiches, les trucs de tout ce qui était production de Louvain,

02:03Louvain a signé pour Sacré Soirée.

02:05Tu te rappelles ?

02:06C'est moi qui ai fait le générique de Sacré Soirée aussi.

02:18C'est pas moi qui ai fait la musique.

02:19Alors, dans l'anecdote aussi, moi j'ai connu très bien Cadet Olivier.

02:23C'est quand j'ai eu ma boîte de prod et tout,

02:26et j'ai deux petits jeunes qui viennent me voir,

02:28c'était Cadet Olivier, et c'était en 92 ans.

02:31Et ils avaient une émission de radio,

02:32qui s'appelait Rock and Road Circus.

02:34Et j'ai produit un 52 minutes,

02:36et les seules images de ça qui existent, c'est moi qui les ai.

02:40Et des fois, il y a Arthur qui m'appelle aussi,

02:42ils ont fait de la télé.

02:44Pour des casseroles, des machins, tout ça, j'ai plein de trucs.

02:47J'ai plein de problèmes courts, des pubs,

02:49et puis aussi le billboard,

02:50c'est le billboard, il y avait un énorme.

02:53C'était un peu gavé.

02:54C'était gavé ?

02:54C'était gavé.

02:55À l'époque.

02:56Non, c'est difficile.

02:59La crise, la célèbre.

03:02Maintenant, on rame.

03:03Maintenant, maintenant.

03:06C'est qu'on était équipé avec des micro-cravates.

03:10On les enlève pas.

03:10L'opin t'appelle.

03:11Tu sors, et en fait, ta conversation est en live,

03:15dans toute la régie.

03:17Et après, tu reviens, et tout le monde te regarde.

03:20Ah ouais.

03:20Je suis Fabrin.

03:22T'as la honte de t'aller.

03:24Il y a des animateurs qui veulent toujours être à l'image.

03:27C'est une espèce de quête de l'image.

03:29de la valorisation de son propre égo, tout ça.

03:31Passer devant, ou il se glissait pour prendre le créneau, comme ça.

03:35Et je racontais ça à mon copain au téléphone.

03:38À l'époque, il y a un qui était coutumé du fait, c'était Patrick, surtout.

03:42Tu pensais que tu devrais un jeune qui...

03:44Quel serait le conseil ?

03:45Le réseau aide à rentrer, mais le réseau, tu peux te le fabriquer

03:48si t'es pas idiot, plutôt sympa, et que tu te prends pas la tête.

03:51Il faut se donner du mal pour ce qu'on veut faire.

03:54Et le réseau, ça se fabrique.

03:55Voilà.

03:55Tu fais un petit comme ça aujourd'hui ?

03:57Un petit quoi, c'est quoi ?

03:57Quand tu dis au revoir.

03:58Ça revoit.

03:59Voilà.

04:00Un petit souvenir carré à jamais.

04:05Dans cet effort floré, je me suis trouvée.

04:08C'est pendant que vie, mais parce que lauru, OK.

04:11Si tu vivante là ?

04:13On va m'amer de tout ?

04:19On va m'amener ?

04:21À man coumer, on va m'amener ?

04:22On va m'amener ?

04:23On va m'amener ?

04:24On va m'amener ?

04:24As-jeu ?

04:25On va m'amener ?

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